Saint LÉONARD MURIALDO,
prêtre
Né à Turin en 1828, il reçoit une excellente éducation dans sa famille et chez les
Piaristes de Savone. Il approfondit l'étude de la Parole de Dieu et des disciplines
théologiques, devient prêtre, puis se consacre à l'action pastorale : le catéchisme dans les
prisons de mineurs, la prédication au peuple, la diffusion de la foi par la presse. Il réalise
ainsi une synthèse harmonieuse entre la vie intérieure qui retrempe les énergies spirituelles
dans la prière, et la vie active consacrée à de nombreuses tâches apostoliques. Il travaille en
contact étroit avec Don Cafasso et Don Bosco, qui lui confie la direction de l'Oratoire Saint-
Louis à Turin.
En 1873, il institue la Pieuse Société turinoise de saint Joseph appelée plus tard
Congrégation de saint Joseph (« Joséphites de Murialdo ») — pour étendre et renforcer
l'action éducative qu'il a entreprise en faveur de la jeunesse des campagnes et des usines.
Il se consacre aux jeunes avec beaucoup d'amour et de bonté, et dirige pendant 34 ans le
Collège artisanal, où il s'adonne à la tâche particulièrement difficile de la formation
chrétienne et professionnelle des jeunes travailleurs, et s'emploie à leur assurer une
protection juridique adaptée. Il collabore à la mise sur pied d'oganisations ouvrières
catholiques très actives.
Toujours au travail et affable avec tous — sa devise est : « Agir et se taire » —, il est
frappé, en 1887, d'une maladie qui devrait le conduire à la mort. Mais, malgré son
épuisement, Don Bosco part le bénir. Don Murialdo guérit et travaille encore intensément,
malgré ses épreuves et ses difficultés de santé, jusqu'au 30 mars 1900.
Paul VI le déclara bienheureux en 1963 et saint le 3 mai 1970.
Située au temps pascal, la mémoire de saint Léonard constitue un signe éloquent
de la manière dont Dieu, «source de tout bien» (Coll. I) fait connaître et expérimenter
dans l'Église de partout et de tous les. temps la vie nouvelle opérée par le Ressuscité, à
travers l'exemple, l'enseignement et l'intercession des saints pour ramener l'homme à
celui dont « nous tenons désormais la vie » (Préf.).
Au coeur de l'Eucharistie, qui célèbre la Pâque, l'écoute de la Parole et la
participation au « pain du ciel » (Après la comm.) sont pour l'assemblée une occasion
d'invoquer « la plénitude de (1a),Aiséricorde » de Dieu (Sur les offr.) et de refaire ses forces
(cf. Aprè7« la comm.), de manière à vivre aujourd'hui le commandement de l'amoUt (cf.
Coll. et Ant. de la comm.), et à « manifester la charité envers les plus pauvres et la fidélité
dans la vérité » (Après la comm.).
* ANTIENNE D'OUVERTURE
Mc 10, 14