Bienheureux MICHEL RUA
prêtre
Mémoire
Né à Tin-in en 1837, il entre à l'Oratoire du Valdocco en 1852. Deux ans après, il fait
partie des premiers à qui Don Bosco propose de former la Société salésienne. Devenu
prêtre, il est toujours aux côtés de Don Bosco, et son vicaire à partir de 1865, si bien qu'à
la demande expresse du Saint, Léon XIII le destine, en 1884, à succéder au Fondateur et le
confirme comme Recteur majeur en 1888.
Considéré comme la Règle vivante pour sa fidélité et son austérité, don Rua fait preuve
d'une paternité pleine de délicatesse, au point d'être appelé « un souverain de la bonté ». Par
son action éclairée et prévoyante, mais parfois hardie au plan social, il équipe les oratoires
de gymnases et de cercles sociaux ; il devance les lois de l'État pour doter les écoles
professionnelles de programmes adaptés ; à côté de l'enseignement classique, il institue
l'enseignement technique et commercial ; il érige des pensionnats. La multiplication des
confrères et le développement des oeuvres le pousse à ouvrir le monde entier aux salésiens
et à assurer en particulier les expéditions missionnaires. Au cours de ses longs voyages de
visite aux oeuvres salésiennes d'Europe et du Moyen-Orient, il encourage et réconforte les
confrères en faisant toujours appel au Fondateur : « Don Bosco disait ... Don Bosco faisait ...
Don Bosco voulait ... ».
Il mourut le 6 avril 1910 ; Paul VI le béatifia le 29 octobre 1972 et affirma : « La
Famille salésienne [...] a eu en Don Bosco son origine, et en don Rua sa continuité [...]. Il a
fait de l'exemple du Saint une école, de sa Règle un esprit, de sa sainteté un modèle [...].
Don Rua a inauguré une tradition ».
Les textes liturgiques invitent à célébrer « les prévenances de (1') amour » du Père
qui, en la personne du bienheureux Michel Rua, offre au Peuple de Dieu un signe des
plus éloquents et efficaces pour faire retrouver à l'homme « sa splendeur première ». Le
secret réside dans une vie consacrée entièrement « au Christ à cause du royaume des
cieux » (Préf.).
L'assemblée en a conscience et demande de croître dans la sainteté par l'écoute de la
Parole et la participation à la table du « Corps et du Sang du [...] Fils » (Sur les offr. ; cf.
Après la comm..). Une sainteté qui, pour ceux qui sont appelés « à l'éducation de
là.jeimesse » (Coll.), trouve
en don Rua un modèle concret spécifique qui invite à être avisés et vigi-
e,
lants, actifs dans la charité, et disponibles à servir les petits et les pauvres (cf. Après la comm.)
; en un mot, à « garder fidèlement les commandements » comme condition pour demeurer
dans l'amour de Dieu (cf. Ant.
de la comm.).
-.Nue
Participer à cette sainte Eucharistie, c'est donc pour chaque fidèle s'engager :
— à « montrer le visage authentique du Christ » (Coll.);
— à exprimer par la vie le mystère de l'amour du Père (cf. Après la comm.);
— à « marcher avec le Seigneur dans la paix et la droiture » (Ant. d'ouv.).