Study Days on The Salesian Mission
and the Initial Proclamation of Christ in Africa & Madagascar
Addis Ababa (Ethiopia), November 5 – 9, 2012
Défis
et opportunités pour SDB et FMA en Afrique et à Madagascar
En
ce qui concerne "l'annonce initiale ».
Fr. Joseph Minja,
SDB
Je
voudrais commencer ma brève présentation par une réflexion sur
certaines questions:
1.
Quelle est la réalité en ce qui concerne la population de notre
Église catholique en Afrique aujourd'hui?
2. Quels sont les
groupes de travail déjà évangélisateurs dans l'Eglise catholique
africaine?
3. En tant que chrétien, prêtre, religieux ou laïc,
quel est exactement mon rôle dans l'annonce de la Bonne Nouvelle
pour que les gens en viennent à connaître le Christ et demeurent
fermement dans la foi?
4. Comme SDB, FMA ....
a. Quelle est
notre appartenance à l'Église catholique en Afrique?
b.
Avons-nous vraiment joué notre rôle dans la première
évangélisation?
c. Devons-nous suivre les traces de Don Bosco
en cherchant à sauver les âmes?
d. Que faisons-nous donc pour
renforcer ceux qui ont déjà reçu une première évangélisation?
e.
Le système de l'éducation (Système préventif) de Don Bosco est-il
en vigueur dans l'Église d'aujourd'hui en Afrique et aide-t-il à
proclamer la foi?
J'ai
pu rassembler les données ci-dessous pour nous aider à avoir une
vue globale sur l'Église catholique en Afrique et des données
générales les religions. Avec ces deux documents, nous pouvons
quelque peu diriger nos esprits pour échanger sur l'avenir et voir
où nous allons, ce que nous pouvons proposer de faire et comment le
faire.
AFRIQUE
- L'EGLISE CATHOLIQUE DES DONNEES GENERALES voir l'annexe 1
DÉFIS
1.
Le VIH / sida. Selon l'ONUSIDA, les trois quarts de tous les décès
dus au sida dans le monde en 2007 se situent en Afrique
sub-saharienne, où 22 millions de personnes sont infectées par le
VIH. On pourrait imaginer, si en Afrique la majorité de la
population est la jeunesse, et conclure que beaucoup de ceux qui
souffrent du VIH doivent être des jeunes. Comment pourrions-nous
prendre soin de ce groupe-là?
2.
MODERNITÉ ET SÉCULARISATION: De nos
jours, beaucoup de pays africains sont tombés dans la modernité et
la sécularisation, où de nombreuses familles africaines voient le
danger pour élever les enfants et les jeunes. Ainsi, moins de
crainte de Dieu et un moindre engagement dans les questions
religieuses.
3.
MULTIPLICATION DES SECTES RELIGIEUSES:
Par
exemple, au Kenya, nous avons les groupes suivants:
i. La foi
baha'ie: Présente au Kenya à partir de 1945, la religion a
progressé à une estimation de 308.000,
ii. Christianisme
A
été importé au Kenya, au XVe siècle par les Portugais et s'est
propagé rapidement au cours du 20e siècle, propagé par les colons.
Les dénominations au Kenya sont les confessions protestantes à
52,73%. Elles comprennent l'Église anglicane du Kenya et les Églises
presbytérienne, réformée, méthodiste, baptiste, luthérienne et
pentecôtiste.
iii. L'Eglise catholique romaine qui représente
environ 23,4% de la population.
iv. Au Kenya, il existe
également d'importants mouvements non catholiques et non
protestants, dont l'Église orthodoxe orientale, l'Église
néo-apostolique, l'Église adventiste du septième jour, les Témoins
de Jéhovah, l'Église pentecôtiste unie internationale et le
brahmaïsme.
v L'Islam: la religion d'environ 11,2% de la
population kenyane.
vi. D'autres religions, notamment:
l'hindouisme
vii. N'appartenant à aucun groupe religieux:
environ 2,4%
viii. Les religions traditionnelles africaines, qui
sont généralement basées sur des phénomènes naturels et le culte
des ancêtres.
La
situation ci-dessus reste comme un défi pour nous, SDB et les FMA,
parce que chaque groupe essaie de tirer de son côté. Dans le cas de
jeunes issus de milieux religieux différents, ils parviennent
parfois à s'insérer partiellement dans notre formation (système
préventif), mais rien ne garantit qu'ils resteront fidèles aux
"bonnes" pratiques qu'ils y apprennent.
4. Déficit de livres et de lecture des Écritures:
Comme salésiens en première évangélisation, nous nous rendons compte qu'il est très coûteux d'obtenir du matériel d'instruction tels que les livres et les "écritures" comme la Sainte Bible, le Catéchisme de l'Eglise catholique, entre autres. Dans cette situation, rien n'est pas facile pour beaucoup de gens qui d'eux-mêmes lisent et approfondissent la connaissance de la doctrine de l'Église. Les gens en général ne peuvent que compter sur quelqu'un qui lit, comprend et se rend disponible pour le partage.
5. Présence de nombreuses langues différentes: le continent africain et Madagascar "regorgent" de tant de langues. Et, ce fut un grand combat de traduire, interpréter et faire de l'exégèse à la fois au niveau scientifique et au niveau populaire, où l'effort est le plus nécessaire.
6.
CULTURE / INCULTURATION: Puisque
l'Église est une communion, qui joint la diversité à l'unité, et
qu'elle est présente dans le monde entier, elle prend tout ce
qu'elle trouve de positif dans toutes les cultures. L'inculturation,
cependant, est différente d'une simple adaptation, car elle signifie
une transformation intérieure des valeurs culturelles grâce à leur
intégration dans le christianisme et à l'enracinement du
christianisme dans les diverses cultures humaines.
7.
CONFLITS ET situations de guerre: Notre
continent Afrique résonne toujours de nombreux conflits (famille,
zones, régions, au sein d'un pays, d'un pays à l'autre ...). Les
gens ne sont pas en paix ... Dieu semble être loin ou absent chez
les gens!
8.
CATASTROPHES NATURELLES: Nous avons des
calamités naturelles comme les sécheresses, les inondations, les
maladies qui à la fin de la journée laissent les gens dévastés et
incapables de se remettre de leurs effets. Le temps sert peine pour
colmater la situation, et les chances de rétablir le contact avec
Dieu sont rares.
9.
VIE "FREE STYLE " CHEZ LES JEUNES:
Des cas comme celui de l'attitude "j'm'en f..tisme", la
paresse, le manque d'engagement, les tendances à la réticence, le
gaspillage de temps, ainsi que la courte vue, entre autres, font
partie du quotidien de nos jeunes. Il est probable que c'est cette
vie-là qui prend racine et qui conduira à la diminution de la
Famille, des citoyens engagés, des pratiques de la foi : le
leadership du laisser-faire, entre autres.
10.
MANQUE ET BAISSE DU TAUX DE CROISSANCE DES VOCATIONS:
On observe que certaines des raisons qui ont conduit à l'absence ou
à la baisse de la vocation dans la congrégation sont :
•
Manque de motivation réelle dans le parcours vocationnel
• Un
choix personnel, sans raison suffisante
• mise à l'écart par
le formateur et / ou le guide spirituel, pour inaptitude.
•
Pressions exercées par la famille pour des raisons économiques.
•
Incapacité à vivre les exigences des conseils évangéliques et la
vie communautaire.
11.
Incapacité de travailler avec les laïcs OU LES MEMBRES DE LA
FAMILLE SALÉSIENNE (coopérateurs,
anciens élèves, VOLoNTaires ...). Si nous voyons la situation de
l'Afrique, le nombre des religieux et prêtres est vraiment bas. Et
si nous formions une grande unité afin de travailler ensemble dans
le domaine de la première évangélisation?
OPPORTUNITÉS
1. JUSTICE SOCIALE: Nous sommes invités à travailler pour la justice sociale et à lutter contre la faim et la maladie, la pauvreté, le chômage, l'injustice économique et politique qui touchent des millions sur le continent (par exemple le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya) en AFE. Il est situé à l'extrême nord-ouest du Kenya. Il dessert la plupart des camps de réfugiés en provenance du Soudan, la Somalie, l'Erythrée, le Congo ... Les salésiens DIRIGENT paroisse, sous-station, Centre de formation professionnelle, oratoires, séminaires ...) ce sont les domaines de l'éducation qu'il nous faut évangéliser.
2.
HÔPITAL, centres de santé et cliniques:
l'Afrique a beaucoup plus de gens souffrant de maladies physiques que
peut-être d'autres problèmes tels que la névrose, la psychologie
... La maladie due au VIH / sida, le paludisme, la fièvre typhoïde
... pourraient être traités dans de bons hôpitaux ou dispensaires
qui pourraient être gérés par les salésiens ou FMA. La raison
derrière l'ensemble du scénario est d'être en mesure de donner de
l'espoir à la souffrance et l'espoir de rencontrer leur créateur
dans leur souffrance.
3.
Le dialogue interreligieux: Comme SDB
et FMA nous pourrions prendre plus d'initiatives pour promouvoir le
dialogue entre les chrétiens et d'autres groupes confessionnels afin
de trouver un moyen d'avancer en ce qui concerne la formation des
jeunes à leurs valeurs morales et leur rencontre avec la providence.
4.
L'UTILISATION DU SYSTÈME PRÉVENTIF DANS LA FORMATION DE LA
CONSCIENT DES JEUNES: Puisque nous
avons des chances de rencontrer les jeunes chez les SDB et FMA
(écoles, centres de jeunes, paroisses, camps de réfugiés, familles
...), nous pourrions utiliser davantage les valeurs du système
préventif - la raison, la religion et la gentillesse ... afin de les
aider à prendre la vie au sérieux avec certains engagements.
5.
Impression, édition, traduction et rédaction DE LIVRES ET MATÉRIAUX
scripturaires : Comme Don Bosco, qui
savait lire et étudier les signes de son temps, nous SDB ET FMA qui
travaillons en Afrique aujourd'hui, nous pourrions intervenir et oser
davantage en ce domaine. C'était le but de Don Bosco d'imprimer du
bon matériel et de l'utiliser pour nourrir la foi, le renforcement
et la défense de la foi catholique.
6.
FORMATION DES CATÉCHISTES: En tant que
salésiens travaillant en Afrique, nous n'avons qu'un seul centre de
formation catéchétique géré par nous. C'est le centre
Catéchétique Makalala du diocèse d'Iringa en Tanzanie. Pourrait-on
gérer quelques autres centres de ce type?
En
résumé, les matières suivantes sont enseignées:
• Bible,
morale, enseignements de l'église / Documents de Vatican II,
"pincées" de psychologie et de méthodologie,
mathématiques, éducation civique, le swahili la langue nationale
(kiswahili) et l'anglais, Musique, sacrements, liturgie,
• Il
existe également des séminaires organisés chaque semestre sur des
sujets variés (petites communautés chrétiennes, génération de
revenus, animation jeunesse, et des jeunes, etc
• Les élèves
participent à des activités pastorales de terrain telles que :
enseignement des études religieuses dans les écoles primaires qui
dépendent de "Mafinga Paroisse", visite des malades,
apostolat / oratoire du dimanche, etc..
• De façon
informelle, parler, raconter la vie des Saints, par le biais de la
"buona notte", des homélies, du partage de groupe, etc
À NOUS, LES SALÉSIENS:
L'évangélisation
et la catéchèse: Art. 34. "Cette société a fait ses débuts
dans une simple leçon de catéchisme." Pour nous aussi,
l'évangélisation et la catéchèse sont les caractéristiques
fondamentales de notre mission.
Comme Don Bosco, nous sommes
tous appelés à être des éducateurs de la foi en toute occasion.
Notre connaissance la plus grande est donc de "savoir"
Jésus-Christ, et notre plus grand plaisir est de révéler à tout
le monde les richesses insondables de son mystère.
Nous
marchons côte à côte avec les jeunes afin de les conduire au
Seigneur ressuscité, et qu'ainsi ils découvrent en lui et en son
Evangile le sens profond de leur propre existence, et donc deviennent
des hommes nouveaux.
La Vierge Marie est présente dans ce
processus en tant que mère. Nous la faisons connaître et aimer
comme celle qui a cru, qui aide et qui insuffle l'espoir.
En
fonction de ce que dit le numéro 34 de l'article SDB, et face à la
situation réelle sur le continent africain, que fait-on pour la
première évangélisation? Devant les nombreux défis qui nous
entourent aujourd'hui, peut-on dire qu'il est facile de prendre les
mêmes mesures qui ont été prises par les premiers missionnaires
dans de nombreuses régions de notre continent? Par exemple:
7.
PRÉSENCES pour les salésiens et FMA:
Comment nos centres (écoles, paroisses, les centres de jeunesse
....) doivent-ils avoir un impact sur la première évangélisation?
8.
L'UTILISATION DES MEDIAS: Aujourd'hui,
on peut atteindre immédiatement de nombreuses personnes. Avec
l'animation de thèmes, de séminaires, d'enseignements sur le
catéchisme, l'église, .., de nombreuses personnes peuvent être
directement et indirectement touchées. Nous devrions essayer de
qualifier nos propres gens (SDB et FMA) sur les médias de masse,
travailler avec les laïcs dans ce domaine afin d'avoir un grand
impact dans le champ de la première évangélisation dans les pays
africains.
9. ÉDUCATION ET FORMATION CONTINUE POUR LES CATECHISTES: Avec l'aide des catéchistes, la première évangélisation devrait être continuée. Ils jouent un rôle important dans les zones où la disponibilité de prêtres est moins manifeste.
10.
ASSOCIATION DES ENSEIGNANTS CATHOLIQUES:
Les enseignants catholiques habilités pourraient CONTINUER d'être
un outil puissant pour l'évangélisation initiale. En premier lieu,
ils ont déjà l'expérience et la méthodologie de l'enseignement du
cycle des études. Deuxièmement, si on leur offre la discipline
"religion", ils pourraient exercer une grande influence
dans le démarrage et le suivi des enfants / jeunes non baptisés.
11. GROUPES DE JEUNES COMME, la JEC (Jeunesse chrétienne / catholique). Heureusement, nous, SDB et FMA, avons l'occasion de rencontrer, animer et travailler avec différents groupes de jeunes en différents lieux et situations. Comment nous servir d'eux pour que les jeunes eux-mêmes restent un fer de lance de la première évangélisation?
Ref.
Africae MUNUS 165. Si cet effort
doit être plus efficace, la missio ad gentes doit suivre le rythme
de la nouvelle évangélisation.
En Afrique aussi, les situations exigeant une nouvelle présentation
de l'Évangile - «nouvelle dans son ardeur, ses méthodes et
expressions" -, ne sont pas rares. En particulier, la nouvelle
évangélisation a besoin d'intégrer la dimension intellectuelle de
la foi dans l'expérience vivante de la rencontre avec Jésus-Christ
présent et à l'œuvre dans la communauté ecclésiale.
Etre
chrétien ne naît pas d'une décision éthique ou d'un noble idéal,
mais d'une rencontre avec un événement, une personne, qui donne vie
à un nouvel horizon et par là une orientation décisive. La
catéchèse doit donc intégrer sa dimension théorique qui traite de
concepts à apprendre par cœur, et sa dimension pratique qui est
vécue aux niveaux liturgique, spirituel, ecclésial, culturel et
caritatif, afin que la semence de la Parole de Dieu, une fois tombée
sur un sol fertile, puisse s'enfoncer en racines profondes et
parvenir à maturité.
Par exemple:
Tonj
- SOUDAN
SITUATION:
Zone
d'environ 80 kilomètres carrés. La zone est densément peuplée.
En
2003, l'ensemble de Tonj avait environ 76 catéchistes. Ils n'ont pas
assez d'éducation primaire. A peine ont-ils pu faire un peu de
catéchisme efficace. Fr. Jean-Pierre, sdb, inaugura une méthode
qu'il a appelée «groupe apostolique». C'est le groupe des garçons
intéressés à aller proclamer la bonne nouvelle
Fr. Jean-Pierre pouvait les rencontrer deux fois par semaine (mercredi et jeudi) pour les classes de catéchisme qu'il les préparait à aller enseigner à tout le monde dans les 6 villages proches. Enfants, jeunes et adultes pouvaient venir écouter ces jeunes.
La
méthodologie utilisée par ces jeunes s'originait dans l'Oratoire.
Ils organisaient le temps en conséquence. Ils commençaient avec des
jeux, puis ils faisaient s'assoir les gens et leur enseignaient le
Catéchisme "à la Don Bosco". Cette pratique a apporté
beaucoup de motivation aux gens d'alentour, et plus tard, le diocèse
catholique de Rumbek a demandé si la méthode pouvait être adoptée
partout.
En
2003, même, lorsque cette pratique eut été introduite, environ 820
groupes d'enfants et de jeunes ont pu recevoir les sacrements
d'initiation (baptême, Eucharistie et Confirmation). L'évêque du
lieu, à l'époque César + Mazzollari du diocèse catholique de
Rumbek, avait l'habitude d'aller à la Mission Tonj pour confirmer
les jeunes.
En
2005, pendant les grandes vacances, le père Jean-Pierre a envoyé le
groupe apostolique vivre avec un catéchiste chez lui. Pendant ce
temps, le père achetait pour eux certains produits alimentaires et
fit quelques arrangements avec les catéchistes locaux pour leur
rendre visite de temps en temps, avec l'intention d'aider et
d'évaluer leur façon d'enseigner le catéchisme aux gens.
Comme
les distances étaient longues à couvrir facilement, Fr. Jean-Pierre
acheta des vélos pour eux aussi.
La proclamation de l'Évangile doit retrouver la fougue des débuts de l'évangélisation du continent africain, attribuée à l'évangéliste Marc et exploitée par «d'innombrables saints, martyrs, confesseurs et vierges". Il est nécessaire de s'en rappeler avec gratitude et d'imiter l'enthousiasme de tant de missionnaires qui, au cours de plusieurs siècles, ont donné leur vie pour apporter la Bonne Nouvelle à leurs frères et sœurs en Afrique. Ces dernières années, l'Eglise a commémoré dans les différents pays le centième anniversaire de l'évangélisation. Elle a à juste titre renouvelé son engagement à porter l'Évangile à ceux qui ne connaissent pas encore le nom de Jésus-Christ
Par
exemple:
BREF HISTORIQUE D'un "VOYAGE DE LA FOI" DANS
LE DIOCÈSE D'IRINGA
Le
début de l'évangélisation:
Le
diocèse d'Iringa a reçu la première semence d'évangélisation /
parole de Dieu en Octobre 1896 par les missionnaires bénédictins de
sainte Odile ( sankt Ottilien)d'Allemagne. Les premières stations de
ces missionnaires furent Tosamaganga et Madibira. Ces missionnaires
dépendaient du Supérieur du diocèse du sud de Zanzibar dont le
siège est à Dar-es-Salaam.
En
raison de la Première Guerre mondiale (1914-1918), les missionnaires
se heurtèrent à beaucoup de difficultés et pour cette raison ils
durent abandonner le diocèse d'Iringa pour la prison de Pugu. Après
la guerre, ces missionnaires bénédictins ne sont pas retournés à
Iringa.
Le
diocèse d'Iringa sous les Missionnaires de la Consolata:
Après
la Seconde Guerre mondiale 1919, le Supérieur du diocèse de
Dar-es-salam demanda à l'évêque Filippo Perlo du diocèse de Nyeri
au Kenya d'envoyer des missionnaires de son diocèse (pères
missionnaires de la Consolata / Vierge Marie) dans son diocèse.
Quatre prêtres sont venus à Iringa : Fr. Gaudensio Panelatti,
l'IMC, le père Giovanni Ciravegna, l'IMC, le père Dominico Vignoli,
l'IMC et le Père Giacomo Cavallo, l'IMC. C'était en 1919.
En
1922, le diocèse d'Iringa érigea en Préfecture Apostolique ce qui
était sous la direction de Mgr Francesco Cagliero, IMC, décédé
dans un accident de voiture le 22 Octobre 1935 à Mdandu,
Njombe-Iringa. Il avait servi dans le diocèse pendant 12 ans. Une de
ses œuvres à Iringa a été la fondation des sœurs Missionnaires
locales de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. En 1936, Mgr Attilio
Beltramino, IMC, succéda à Mgr Francesco Cagliero et le 27 mai
1948, fut ordonné évêque de l'Eglise de Tosamaganga.
Alors
que Iringa restait un vicariat apostolique, le 25 Mars 1956, Pie XII
annonça que toutes les églises missionnaires devenaient des
diocèses ou des Eglises locales. A partir de ce moment, Mgr
Beltramino, IMC, devint le premier évêque de diocèse d'Iringa. Il
travailla dur pour mettre en place le diocèse spirituellement et
physiquement.
Les
évêques de la région:
Après la
mort de l'évêque Beltramino le 3 Octobre 1965, le premier évêque
local Mario A. Mgulunde lui succéda en 1969. Il fut consacré le 15
Février 1970. La grande responsabilité de ce premier évêque local
fut de mettre en œuvre toutes les décisions du Concile Vatican II.
En 1982, il convoqua le premier synode du diocèse sur le thème
"... cherchez ce qui est en haut, où se trouve le Christ
...» (Col. 3: 1). Tous les documents préparatifs du synode furent
réalisés et distribués en 1984. Avant la mise en œuvre des
décisions du synode, Mgr Mario A. Mgulunde fut nommé archevêque de
Tabora en 1985. Ainsi, les implémentations du synode furent mises en
pratique par Mgr Norbert Wendelin Mtega qui dirigea le diocèse
d'Iringa, de 1985 à 1992. Depuis le 10 Janvier 1993, le diocèse
d'Iringa est sous la direction de Mgr Tarcisius Ngalalekumtwa JM, lui
aussi évêque diocésain local. Il a travaillé avec l'aide des
prêtres missionnaires et locaux, religieux, hommes et femmes, laïcs
et les hommes de bonne volonté toujours prêts à sacrifier leur
énergie, leur talent, leur richesse et de leur vocation pour
l'édification de la foi pour tous les hommes.
Le récit ci-dessus montre que la première évangélisation d'Iringa a été faite de 1896 à 1996, 100 ans principalement consacrés à apporter la foi chrétienne à la population locale. De 1996 à 2011, la seconde évangélisation est en cours. Les principaux défis dans ce diocèse sont aujourd'hui de trouver assez de prêtres pour les paroisses existantes.
Cela est dû à la baisse des vocations à la vie sacerdotale ou religieuse. Le manque de vocations dans l'Eglise n'est pas le mal auquel le seul diocèse d'Iringa est confronté, mais aussi les diocèses voisins de Songea, Mbeya, Njombe, Dar es-Salaam, Morogoro. Ainsi, afin de faciliter l'enseignement de la catéchèse, les diocèses mentionnés ont mis au point la stratégie de collaborer plus étroitement avec les laïcs. Makalala CCT est né comme réponse à la préparation des catéchistes laïcs afin qu'ils retournent au travail dans les paroisses et les différentes stations de ce diocèse et d'autres diocèses en Tanzanie.
Deuxièmement,
ces diocèses sont très éloignés l'un de l'autre, il est donc
difficile d'atteindre plusieurs sites d'évangélisation pour assurer
le suivi des chrétiens dans la formation permanente. Mais si les
catéchistes y sont préparés, ils peuvent tout à fait aider pour
le suivi de la foi.
Le Centre de formation catéchétique
Makalala qui est aujourd'hui dirigé par les Salésiens de Don Bosco,
avec la collaboration des Sœurs Teresina de l'Enfant Jésus (Sœurs
locales du diocèse d'Iringa), est situé dans le district de
Mufindi, qui a son quartier général dans la ville de Mafinga.
Le but de cette formation est de permettre aux catéchistes dans leurs villages d'être des leaders en mesure d'aider les gens à comprendre la foi chrétienne, la morale, et spécialement la Bible. Notre objectif est de préparer intellectuellement, spirituellement et pastoralement, ces jeunes hommes et femmes à devenir des leaders et des évangélisateurs de l'église locale. Ils doivent être équipés pour renforcer et approfondir la foi des baptisés, puis de faire passer le message de la Bonne Nouvelle à ceux qui n'ont pas entendu parler du message de Jésus.
Fondamentalement,
notre objectif est de les aider à devenir des catéchistes et des
évangélisateurs "premiers". Ils devraient être en mesure
de faire, avec une certaine assurance, le travail de
pré-évangélisation, évangélisation et le ministère
catéchétique. Ils sont censés pouvoir diriger la prière
communautaire et animer de petites communautés chrétiennes.
Pour
atteindre cet objectif, nous organisons des cours formels de Bible,
morale, enseignements de l'Église, notions de psychologie et de
méthodologie, mathématiques, éducation civique, swahili, la langue
nationale (kiswahili) et anglais. Nous tenons aussi des séminaires
sur divers sujets d'intérêt et d'importance. Ceux-ci sont animés
par des personnes qualifiées dans leur domaine.
12.
L'éducation aux valeurs humaines et spirituelles
En
lisant les documents de Vatican II sur la vie humaine, je suis tombé
sur la déclaration suivante: «En tout
temps l'Église porte la responsabilité de lire les signes des temps
et de les interpréter à la lumière de l'Evangile, si elle veut
mener à bien sa tâche. [...] Nous sommes donc en droit de parler
d'une véritable transformation sociale et culturelle dont les
répercussions se font sentir aussi sur le plan religieux. "
Tout
en réfléchissant à ces textes sur la situation de l'homme dans le
monde d'aujourd'hui en ce qui concerne l'espoir et l'angoisse, j'ai
tendance à dire qu'il est impossible de parler de l'éducation et du
catéchisme des jeunes sans aborder la question de l'être humain
holistique, à la recherche de ses besoins matériels comme de la foi
et de la vie spirituelle. D'autre part, en considérant ma situation
aujourd'hui, et de plus en plus conscient du travail d'animation dans
la congrégation, je sens que je vais probablement continuer à
rencontrer les jeunes dans toutes les situations existentielles, par
exemple dans la crise sociale, comme ceux que je dois aider dans
leurs affaires spirituelles. Ce sont donc les jeunes, qui sont à
l'origine de ce débat. Les jeunes qui sont "entièr":
corps et âme. Les besoins matériels de l'être humain pourraient
être : nourriture, eau, vêtement, abris... à cause de la pauvreté
des familles, des calamités naturelles comme la sécheresse et les
inondations ou les situations de guerre. Ces circonstances peuvent
forcer un jeune à s'enfuir de chez lui, pour aller ailleurs essayer
de chercher une vie meilleure, comme Bartolomeo Garelli durant les
premières années de vie sacerdotale de Don Bosco.
De tels cas de pauvreté matérielle se trouvent peut-être davantage dans les pays émergents et dans les pays touchés par la guerre aujourd'hui. Lorsque ces besoins matériels ne sont pas satisfaits, on peut difficilement se mettre à penser à fréquenter les cours d'éducation, de foi ou de catéchisme. Nous devons trouver le moyen de les aider à répondre aux besoins matériels. En outre, nous devons faire un pas de plus, et nous interroger sur la profondeur de la foi que les jeunes sont censés avoir acquise, et continuer à les former à partir de ce qu'ils ont comme base de leur foi. Pourquoi nous soucier de la religion ou de la vie spirituelle des jeunes? Encore une fois, on peut se demander, par exemple: la religion est-elle importante pour la vie des jeunes, après tout? Probablement peut-on avoir moult réponses à la question. Richard J. Gehman dans son livre «Religion Traditionnelle Africaine» dit que: «L'homme a été défini comme l'animal incurablement religieux». "Car, partout et en tout temps, il a professé une certaine croyance dans des pouvoirs surnaturels qui l'aident à vivre".
Si
la religion consiste donc à donner un espoir dans cette vie, pour se
préparer à rencontrer la vie supérieure, n'est-ce important, cela,
pour les jeunes en route vers la sainteté? Je pense que nous
devrions toujours voir les jeunes impatients de vie supérieure. Ce
sentiment d'espoir est la chose la plus importante pour eux, et
chacun d'entre nous devrait l'encourager.
En
ce qui concerne l'évangélisation et l'éducation, notre Recteur
Majeur dit: Il est vrai que nous
salésiens menons à bien notre mission d'évangélisation par
l'éducation et que nous éduquons en évangélisant. Cela montre le
lien étroit entre l'évangélisation et l'éducation. L'éducation
est authentique lorsqu'elle respecte toutes les dimensions de
l'enfant, l'adolescent, le jeune homme ou femme, et elle est
clairement orientée vers la formation complète de l'individu, en
l'ouvrant à la transcendance.
L'évangélisation,
pour sa part, a en soi une forte valeur éducative, précisément
parce qu'elle tend à la transformation de l'esprit et du cœur, la
création d'une nouvelle personne, le but d'être configuré
Christ.
13. Orientation
VOCATION [Vocation à la vie religieuse SDB, FMA ...] comme Don
Bosco.
Don Bosco a été
conduit par l'Esprit Saint pour LANCER le travail pour les jeunes
pauvres et abandonnés. Au début, et passé quelque temps, il a
constaté qu'il ne pouvait pas faire grand-chose à lui seul. Malgré
l'aide de laïcs, il était aussi convaincu que des gens qui
offriraient leur vie librement à Dieu et accepteraient de vivre une
vie religieuse, pourraient faire encore mieux que les simples laïcs
qui l'aidaient. C''est ainsi qu'il a commencé à chercher et à
soutenir les vocations de ses "jeunes premiers" et aussi à
prendre en charge la formation des séminaristes diocésains. Cette
réalité de la recherche de vocations est aussi importante pour nous
aujourd'hui, salésiens et FMA : continuer à recevoir et accompagner
des vocations qui nous sont envoyées par Dieu et à les aider à
grandir et à mûrir. Nous devons être ouverts aux signes des temps
et toujours réaliser que ces vraies vocations envoyées par Dieu
seront utiles pour la société et pour l'Eglise.
13,1
Recrutement
D'où Don Bosco
tirait-il "ses" vocations? Et nous, aujourd'hui, avons-nous
des vocations? Au temps de Don Bosco, on nous a dit qu'il recevait
des garçons de milieux et d'origines différents. Par exemple, il a
reçu [comme apprentis] des garçons qui étaient orphelins des deux
parents, pauvres et abandonnés et entre douze et dix-huit ans, et
des garçons [ comme étudiants] qui avaient terminé l'école
primaire, et avaient un bon esprit et un bon comportement moral. Il
les gardait pendant deux mois à 24 lires par mois jusqu'à ce qu'il
puisse les apprécier. De ces groupes, il finit par en remarquer
certains qui montraient des signes de vocation et tenta de leur
suggérer de devenir religieux ou prêtres en les accompagnant. Je
crois qu'aujourd'hui nous avons toujours les mêmes catégories de
garçons et de filles qui viennent à nous. C'est à nous d'ouvrir
les yeux de la foi pour recevoir ces vocations.
11,2.
Accompagner les vocations
Je
crois que la vocation à la vie religieuse en particulier, de la
prêtrise et même d'autres vocations sont des dons de Dieu pour
nous, les hommes. La vocation est quelque chose qui pousse au plus
profond dans le cœur d'une personne et dans l'être tout entier d'un
individu. Il faut lutter pour réaliser cette réalité. Tandis que
Dieu continue d'appeler l'individu à un certain type de vocation,
c'est également la tâche de cet individu de répondre librement.
Toutefois, l'entourage doit aider cette personne à répondre à
Dieu. "Marcher ensemble" avec les recrues et les aider à
découvrir leur vocation, voilà ce que je veux dire par le terme
"accompagnement". Comment faire de l'accompagnement, alors?
Je crois que nous avons à former un groupe / équipe de gens qui
sont prêts et croient en la grâce de Dieu dans l'accompagnement des
jeunes en vue de leur parcours de formation et de maturation dans
leurs vocations.
Dans
nos maisons de formation, nous devons nous rendre prêts à vivre
avec les jeunes que nous pourrions connaître de manière intensive.
En vivant toujours avec eux, on a peut-être une chance d'en savoir
plus sur chaque individu et d'inventer des méthodes différentes
pour l'aider. Je suppose aussi que cet accompagnement crée un climat
de confiance et d'amour envers celui qui les anime.
Ainsi,
les jeunes seront-ils libres de partager leurs expériences, soucis
et difficultés de la vie. Ainsi, afin d'avoir plus et de meilleures
vocations dans la congrégation, je suggère de trouver chez nous
plus de personnel intéressé à ce travail en équipe de
formateurs.
11,3.
Témoins
J'ai vu le terme
"témoin", utilisé dans les deux lettres, «La
spiritualité salésienne de la Nouvelle Evangélisation, 1990 et
l'étrenne de 2008 ". Je peux dire
que le mot "témoin" est utilisé pour enseigner / nous
rappeler que, par exemple, cela pourrait signifier: une personne qui
voit un événement qui se déroule et est donc en mesure de le
décrire aux autres, et de confirmer qu'elle a pris place parmi les
autres. Pour nous, que pourrait signifier vraiment le terme "témoin"?
Je pense que c'est une sorte de la joie de la naissance de notre
Sauveur et de sa mission que le Recteur Majeur nous a rappelée dans
l'Etrenne 2008 : «L'Esprit du Seigneur
est sur moi, parce qu'il m'a oint pour prêcher la bonne nouvelle aux
pauvres. Il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la libération et
rendre la vue aux aveugles, libérer les opprimés, et proclamer une
année de grâce du Seigneur »(Lc 4,
18 - 19). Cette réalité, pour nous salésiens, devrait être notre
témoignage quotidien parmi les jeunes : par notre foi, notre désir
de devenir des saints, notre rencontre avec Jésus et les autres dans
notre célébration de l'Eucharistie, dans nos engagements
quotidiens, en nous pardonnant réciproquement, en tolérant nos
défauts les uns les autres et en vivant nos vœux avec joie . Cette
vie de témoignage - comme il est expliqué ci-dessus, si elle est
vécue comme il est suggéré -, va attirer d'autres encore à se
joindre à notre manière salésienne vivre, à la manière des
"anciens" jours de Don Bosco.
SALÉSIENS
DE MADAGASCAR.
Les salésiens sont
arrivés à Madagascar lors du projet Afrique dans les années 1980,
pour fonder la Mission de Madagascar.
Maurice
est une île dans l'océan Indien à 850 kms à l' Est de Madagascar
avec une population d'environ 1 million d'hab. La mission salésienne
se trouve à la capitale Port Louis. Les salésiens accomplissent le
travail d'évangélisation en particulier dans les travaux de
spécialisation et l'éducation des jeunes.
DÉFIS:
1.
Les problèmes suivants sont fondés sur
des réalités religieuses
a.
RELIGION à MADAGASCAR: relève de
certaines croyances traditionnelles. Selon une enquête récente, 55
pour cent de la population s'attachent aux croyances traditionnelles,
40 pour cent sont chrétiens et le reste de 5 pour cent de la
population est musulmane.
b.
GROUPES ETHNIQUES DE MADAGASCAR: Les
Betsileo et les Merina: les Betsileo avaient été partisans du
catholicisme romain tandis que les Merina sont les partisans du
protestantisme.
c.
CONFLITS RELIGIEUX: Le 19ème siècle a
été une période difficile pour Madagascar, le pays a connu un
conflit entre le christianisme et les croyances religieuses
traditionnelles qui a conduit à la mort de nombreux adeptes.
d.
SUPÉRIORITÉ RELIGION: le
protestantisme est devenu la religion des familles royales et nobles
de Madagascar. Les missionnaires chrétiens ont établi la croyance à
un Dieu suprême et utilisé le terme «Andrianmanitra" pour
définir la contrepartie chrétienne.
2. Déséquilibre politique, les conflits: comme dans beaucoup d'autres pays africains qui ont été gouvernés par des pays européens (Madagascar était sous domination coloniale française), cette réalité ne peut être ignorée. Les idéologies politiques, les intérêts coloniaux, les conflits et les croyances culturelles continuent de porter de nombreux conflits.
3.
Syncrétisme CULTUREL: les Malgaches se
considèrent comme les descendant d'Africains et d'Indonésiens.
Peut-être n'était-il pas facile d'avoir la même manière de voir
la vie!
OPPORTUNITÉS
1.
ANIMATION PASTORALE DES JEUNES PAR LES SALÉSIENS / FMA
Grâce
à la Radio, Don Bosco continue DE SERVIR l'animation salésienne
pastorale des jeunes de Madagascar. Sa compétence se manifeste dans
l'exécution de programmes pastoraux pour le Mouvement salésien des
jeunes, la formation des jeunes, la formation des animateurs, la
production de matériels d'animation.
FMA & SDB ont réussi
à mette sur pied une animation commune pour la Pastorale salésienne
des jeunes. Par exemple, ensemble, ils ont réussi à monter le
Mouvement national salésien des jeunes
2.
RADIO DON BOSCO ET Présentation des programmes:
C'est l'instrument puissant qui, quand il a été utilisé, a atteint
beaucoup de gens. Il pourrait vraiment être le media dans de
nombreux domaines de la vie des gens, car il s'y concentre en tenant
compte de la Parole de Dieu, l'église, l'éducation - entre autres
-, comme indiqués sur le programme ci-dessous.
La
Programmation de RDB est caractérisée par une succession
d'intervalles de temps pour satisfaire les auditeurs.
Plages
horaires
4,30 à 6,30
Radio
Don Bosco invite à avoir une première pensée du jour pour Dieu,
par la prière du matin, la méditation, la lecture et un bref
commentaire de l'Evangile du jour, l'approfondissement de la
catéchèse, l'enseignement de la doctrine sociale de l'Église et de
la vie du saint du jour.
8,00 à 12,00
Chaque jour
sont proposés différents programmes, concernant certaines questions
de l'heure. Le programme est une sorte de divertissement, à travers
une animation originale et vivante, empreinte d'humour. Il se compose
de plusieurs rubriques (éducation à l'amour, la jeunesse, la
culture mondiale et le show-business, les questions d'éducation
autour du rôle de la femme et de la famille, de l'actualité), dans
le but d'informer, de divertir, de faire participer le public, le
faire réfléchir ... ( par e-mail, SMS, téléphone).
14,00
à 17,00
Il s'agit d'un talk-show, pour divertir le public, où
sont inclus divers éléments éducatifs et informatifs, des faits
intéressants, des conseils pratiques, le tout sur un rythme rapide,
amusant, impliquant les auditeurs à travers des interviews et des
jeux.
17,30 à 19,30
Dans cette tranche horaire sont
offerts une gamme de courts programmes : la santé, l'agriculture,
l'écologie, des idées de catéchèse, et des questions de
travail.
20,15 à 21,30
Ici, vous trouverez des
programmes plus en profondeur tels que: débats sociopolitiques,
questions spirituelles au prêtre, développement, une meilleure
compréhension des questions religieuses, le monde des femmes, des
nouvelles ...
CONCLUSION:
Mon
impression - à l'évaluation des défis et des opportunités que
nous avons en tant que SDB et FMA en Afrique et à Madagascar dans la
formation initiale -, est la suivante:
1. Nous en avons beaucoup
dans l'Église: congrégations, société, ONG ... qui écrivent ou
soulignent les défis stimulants et la voie à suivre en ce qui
concerne la première évangélisation en Afrique. Cela est en soi un
exercice merveilleux. En revanche, que sera-t-il fait pratiquement
pour la mise en œuvre de ces propositions?
2. Il n'a pas été
facile d'identifier les défis et les possibilités existantes pour
la première évangélisation. C'est seulement à cause de la petite
expérience que j'ai et en me basant sur quelques références, que
je m'en suis sorti pour cette communication. J'espère et je crois
que ces jours de partage en Ethiopie nous mettront en mesure d'avoir
une vue plus large des nombreux aspects que je ne pouvais
rapporter.
3. Madagascar en tant que continent est trop vaste
avec tant de cultures. Nous ne pouvons vraiment pas épuiser tous les
enseignements de la première évangélisation. Peut-être
arriverions-nous à être plus conscients des réalités en
partageant de plus près et en écoutant des gens de terrain!
Que
Dieu nous aide tous à approfondir et à développer toujours plus la
connaissance des efforts qui ont été investis avec beaucoup
d'autres spécialement pour ouvrir la voie à la première
évangélisation en Afrique.
From Wikipedia, the free encyclopedia, 2012.
MARTIN OREILLY, The Challenge of being Religious in Africa Today: AMECEA Gaba Publications Spearhead Nos. 142-144, 2001, pg. 50.
Africae Munus, 165.
AFRICAE MUNUS no. 164
Austin Flannery, ed. Vatican Council II, and Post Conciliar Documents Bombay: St Paul Publications, 1992, 796.
Cf. VECCHI E JUAN . pg.108.
Dr. Richard J. Gehman, African Traditional Religion In Biblical Perspective, Kijabe- Kenya: Kesho Publications, 1989, 32.
SALESIANS 2011 (English edition), December 8, 2010. Rome.pg. 5.
Cf. WIRTH MORAND, Don Bosco and the Salesians, Don Bosco Publications, New York, 1982, pg. 39.
[à partir de la même page, nous lisons ce qui suit: Il voulait préparer un grand nombre d'assistants pour l'avenir, les prêtres et les religieux qui l'aideront dans son projet. La rareté des candidats au sacerdoce, un phénomène nouveau dans le Piémont en raison des changements politiques, aussi l'inquiétait beaucoup.]
Cf. LENTI J. ARTHUR, Don Bosco His Pope and His Bishop, Libreria Ateneo Salesiano LAS Roma, 2006 pg. 109.
Cf. LENTI J. ARTHUR, pg. 109. [... le Séminaire de Turin avait été fermé au moment de la révolution libérale et est resté fermé jusqu'en 1863. Pendant ce temps, l'Oratoire de Don Bosco a fonctionné comme un séminaire, et tout en faisant une contribution significative au diocèse il avait bénéficié d'une liberté d'action considérable.
Cf. TERESIO BOSCO. pg. 268
Giovanni B. Lemoyne, Biographical Memoirs of Saint John Bosco, Vol. III, 1847 - 1849. (English ed.,),Salesiana Publishers, INC. New York, 1966, pg. 385.
Pour voir ce que il leur suggéra nous dit-on ... Don Bosco a réuni Buzzetti, Gastini, Bellia, et Reviglio, et leur dit: «J'ai besoin de votre aide à l'Oratoire. Seriez-vous prêt? "..." Tout d'abord, je vais vous préparer en vous enseignant les disciplines scolaires élémentaires, alors, je vais vous lancer sur le latin. Si c'est la volonté de Dieu, un jour, vous pouvez être prêtres .. "
CHΆVEZ PASCUAL, Fundamental Aspects of the Strenna 2008.
CROWTHER JOHATHAN. Ed. Oxford Advanced Learner’s Dictionary, Oxford University Press,1998. 1371.
Cf. WIRTH MORAND, pg. 98,
http://www.donboscomg.org/casesalesiane_it.htm
http://www.donboscomg.org/mauritius_it.htm
http://www.mapsofworld.com/madagascar/society-and-culture/religion.html
http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-13861843
http://www.radiodonbosco.org/http://www.mapsofworld.com/madagascar/society-
http://www.radiodonbosco.org/palinsesto_en.aspx
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