Marcela vit le jour à Puebla, Mexique, le 16 janvier 1967. Dès son enfance, elle s’habitua à servire. A cause de l’infirmité temporaire du papa et le travail de la maman, c’était elle qui prenait soin des petits frères. Le papa guéri, les choses redevinrent « normales nbsp;: jeu, petits services à la maison, école, études avec beaucoup de profit, à tel point qu’en 4e primaire on lui assigna une bourse d’études. A fur et mesure de sa croissance elle manifestait son air de leader. Nous la trouvons comme élève de l’Ecole supérieure du collège « Progresso tenu par les FMA. Elle y trouva ce qu’elle cherchait la rencontre et la connaissance du Dieu-Amour présent en tout et en tous. |
SAINTETE DES JEUNES
Pascual Chávez Villanueva
novembre 2004 (3886)
F
PREVENTIF
WILLY ET MARCELA
Willy De Koster et Marcela Crux Atempa Morales, mexicains, sont les fruits du Système Préventif que je désire présenter aux lecteurs en ce mois de novembre, dons précieux que Dieu a fait à notre famille.
Willy frappe par le courage et la joie, surprenants chez un très jeune garçon qui savait devoir mourir à cause d’une terrible maladie qui l’avait atteint. Il était soutenu par un grand amour de Dieu et par la joyeuse sympathie de ses camarades de classe. Son histoire est également exemplaire pour le rôle joué par ses parents, qui ont su réagir, comme de vrais croyants, en face de l’épreuve d’un mal qui était venu briser les rêves de leur fils, en les transformant en illusions. Willy, né en 1974, était de Guadalajara, Mexique. François et Lily, les parents, l’avaient désiré de toutes leurs forces. A sa naissance ils s’aperçurent que Dieu leur avait fait cadeau d’un garçon ayant un sourire fabuleux, qu’il n’aurait jamais perdu, même dans les moments tragiques. Mais très tôt il se rendirent compte que leur Willy semblait né pour souffrir. Il n’avait que trois ans quand il fut atteint par la leucémie. A partir de ce moment-là commença la lutte pour la survie: transfusions, chimiothérapie, radiations, piqûres lombaires, isolement ; en même temps commença à se manifester aussi le caractère du petit, un courage incroyable pour son âge. En cette âme candide qui faisait face au mal comme un adulte, se fit sentir la présence mystérieuse et tonifiante de Dieu. Après trois ans de chimiothérapie , le miracle semblait s’être accompli et la maladie semblait être vaincue. Les parents avaient même décidé de faire célébrer une messe d’action de grâces. Mais le mal revint, plus virulent que jamais. Il ne restait qu’une seule alternative : la transplantation de la moelle, ce qui signifiait d’énormes dépenses.
La famille supporta tout, en vendant même la maison, dans l’espoir d’un miracle, se confiant cependant à la volonté de Dieu. Willy, qui avait déjà surmonté la méningite et deux broncho-pneumonies, ne parvint pas à vaincre la leucémie. Il s’est éteint le premier juillet 1984.
Le bon Dieu ne lui avait pas donné la santé, mais il lui avait donné, à un très haut degré, la capacité de l’aimer dans la souffrance, la sensibilité de percevoir que chaque minute était un don, la force de faire face à la douloureuse maladie sans jamais perdre son sourire, tout en portant la mort en son corps. Comme un petit Paul, il put défier la mort : « Qui pourra jamais me séparer de l’amour de Dieu, manifesté dans le Christ Jésus ? Même pas la mort ». Une religieuse de l’école salésienne fréquentée par Willy se rappelle de ses expressions qui résume bien la sainteté salésienne : « Je veux être heureux toute ma vie ». L’amitié avec Jésus a été son secret et sa force, comme le témoignent les enseignants et ses camarades du collège salésien Anahuac Chapalita de Guadalajara, où Willy a fréquenté l’école primaire.
1 Au Collège elle est éblouie par la figure de Laura Vicuña. Un jour elle en ramène une image à la maison et l’accroche à un mur, elle prie ensuite sa maman de ne jamais l’enlever , elle veut « l’avoir toujours à l’œil son amie Laura, capable de donner sa propre vie pour la « conversion de sa maman. La bourse d’études, gagnée grâce à sa bonne progression, lui permet de commencer l’école secondaire, toujours chez les sœurs, et en même temps de s’inscrire à un cours de journalisme par correspondance pour devenir journaliste…son rêve A l’école elle est un exemple de courage et de droiture, comme cette fois où l’un de ses enseignants est refusé par la classe qui cherchait à le contrarier sur le plan disciplinaire, et la directrice de l’école dut intervenir. Dans l’assemblée, la supérieure demanda les motifs de cette « révolte Tout le monde donnait la faute à l’enseignant, sauf elle, Marcela qui fit noter qu’elles aussi avaient leurs torts et leurs manquements, et que souvent elles désobéissaient exprès. Ce fut un silence de mort. C’étaient des paroles fortes mais vraies. |
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2 Au mois de mai 1981 Jean Paul II subit le fameux attentat qui le blessa grièvement. A l’école on pensa écrire au Pape pour lui exprimer leur solidarité. Parmi les meilleures lettres, celle de Marcela. On y lit, entre autre nbsp;» Si le Seigneur m’appelle à le suivre je suis prête, comme la brebis suit son berger Et le Seigneur ne tardera pas à l’appeler. Avait-elle eu quelque pressentiment En 1982, en sa quinzième année, on découvrit la cause des douleurs atroces qui l’attaquaient souvent à l’abdomen et à la tête une leucémie tres grave et aiguë. Ce fut son calvaire. Elle fut obligée de faire la navette entre la maison et l’hôpital, elle fut astreinte à de longs séjours à l’hôpital et puis de nouveau chez elle à la maison. A l’hôpital, son premier médecament fut l’Eucharistie et « ses sœurs ne la lui faisaient jamais manquer . Elle offrait sa souffrance avec joie, elle était gentille avec les médecins et les infirmières, et elle jouait volontiers de la flûte pour les malades. Tout cela pendant un an environ. Le 8 juillet 1983, après avoir choisi les chants pour ses funérailles, qu’il fallait célébrer dans la chapelle de l’Institut, elle salua tout le monde, parents, amis, sœurs qui sont autour d’elle. Jésus lui a demandé de le suivre « comme la brebis suit son berger |
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