Afonet92 Mai 09


Afonet92 Mai 09

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.) - < sdb_abj_afo@yahoo.fr >
Salutation 1 …………….……………………...
La Voix du Provincial………………2
Nouvelles de Famille…………….….3
Agenda 12 …………….……………………….
Ressources…………….…………………...13
Mot du Soir 14 …………….…...……...…...
Ferdinand ZIGUI
Salutation
Le Seigneur fait toujours des merveilleuses
pour son peuple en le conduisant, malgré
les difficultés, les souffrances vers le salut promis. Ces mer-
veilles se retrouvent surtout dans la vie de certains hom-
mes (petits ou grands) qui passent sur cette terre en lais-
sant des empruntes indélébiles. Le petit grand Dominique
SAVIO, à l’école de Don Bosco, fait partie de ces grands
hommes, modèle de sainteté offert et pour les adultes et
pour les jeunes, les adolescents et les enfants. La célébra-
tion de ce grand Saint ce 6 mai, célébration qui ouvre une
série de grandes fêtes de l’Eglise dont l’aboutissement est
la Pentecôte (la descente de l’Esprit Saint) le 31, en passant
par celle de Marie Dominique MAZARRELLO le 13, l’As-
cension le 21, Marie Auxiliatrice le 24, est une invitation à
l’effort quotidien pour mettre nos vertus et nos qualités en
valeur pour la gloire de Dieu et de Dieu seul. Pour tous ces
événements et fêtes qui nous attendent nous vous souhai-
tons tous les meilleurs.
Par ailleurs, qui dit Mai dit aussi préparatifs pour la
fin de l’année académique, les examens, la fin de l’année
pastorale et vacances. Nous ne vous apprenons rien de
nouveau si nous vous disons que pour le salésien, les va-
cances ne sont qu’un changement d’activités. Et ce change-
ment se prépare, s’organise pour éviter le désordre et le
cafouillage. C’est le moment de s’atteler à cette prépara-
tion. Que le Seigneur Ressuscité et vivant, l’Esprit Saint que
nous allons accueillir ce 31 mai nous inspirent à bien orga-
niser notre temps pour offrir aux jeunes des activités de
qualité moyen de vocation pour la Congrégation et l’Egli-
se. Bonnes Fêtes, bon mois marial et que la Vierge Ma-
rie « qui a tout fait » intercède pour nous tous.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
La Voix du Provincial
Manolo Jiménez
GRATITUDE À MARIE AUXILIATRICE
L’a nnée jubilaire va de l’avant et nous cherchons de mettre
en relief l’événement que nous célébrons, par des inter-
ventions opportunes à différents niveaux : communautaire, pastoral, ec-
clésial, social. Des propositions pour meubler cette année, de sorte que ce
jubilé soit suffisamment mis en évidence, ont été reçues par les commu-
nautés.
Pour le mois de mai nous sommes encouragés à mettre en valeur
les deux fêtes salésiennes de Dominique Savio et de Marie Auxiliatrice, en
donnant à chacune d’elles un caractère spécifique.
En fait, Dominique Savio est à la base de la création de la Compa-
gnie de l’Immaculée dont les membres constitueront, quelques années
plus tard, le noyau de la Congrégation Salésienne. Ce constat nous encou-
rage à reconnaître le rôle actif que, depuis les origines de notre Société,
ont eu les jeunes : « Dans la mission salésienne nous sommes habitués à
regarder les jeunes comme destinataires. Le 150ème anniversaire de la fon-
dation de la Congrégation nous encourage à redécouvrir les jeunes com-
me co-fondateurs et donc protagonistes du charisme de Don Bosco. La
fête de Saint Dominique Savio est une occasion pour manifester la partici-
pation des jeunes à la mission salésienne et à l’évangélisation de leurs ca-
marades. Qu’ils soient invités à “faire du bien à leurs camara-
des” » (Commission centrale du 150ème anniversaire). La dernière circulaire
du Recteur Majeur (ACG 404) abonde dans ce sens en faisant une relectu-
re de nos origines qui souligne cette place privilégiée des jeunes dans la
naissance de la Congrégation.
Mais c’est aussi l’occasion de manifester notre reconnaissance à Marie
Auxiliatrice pour sa présence et son secours aux côtés des confrères pendant
ce siècle et demi d’histoire : « Nous ne sommes pas toujours conscients de la
présence de Marie dans notre Congrégation et dans la vie salésienne ; comme
nous dit don Bosco : “c’est Elle qui a tout fait”. Il est donc opportun de ré-
veiller en nous et dans notre activité pastorale l’aide de Marie. C’est la fête de
la Famille salésienne, reconnaissante envers Marie, inspiratrice et fondatrice
(cf. C 1). En 2009, le 24 mai coïncide avec un dimanche du temps pascal ;
c’est pour cela que la liturgie de Marie Auxiliatrice se célèbre le 25
mai » (Commission centrale du 150ème anniversaire).
Avec cette perspective, la fête de Marie Auxiliatrice de cette année
prend une couleur spéciale : celle de la reconnaissance. Nous faisons mé-
moire de tous les bienfaits dont nous sommes destinataires par l’interces-
sion de la Mère de Jésus, et nous éduquons les jeunes dans cette valeur
de la gratitude à Celle qui avait guidé les pas de Don Bosco et qui conti-
nue à être « inspiratrice et soutien de notre Congrégation ».
À votre disposition
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Nouvelles de Famille
Lomé-MDB (Togo)
Emmanuel THERA,
Sdb, postnovice
Pâques de Jeunes … Les jeunes à part
Après la fête de Pâques de tout le mon-
de, voici dans notre paroisse Maria Auxiliado-
ra la Pâques des Jeunes. Le Dimanche 19 avril
2009, tous les jeunes de la paroisse se sont
retrouvés à Kagnikopé pour célébrer ensemble
et à leur façon la résurrection de notre Sei-
gneur Jésus. Le moment central de cette fête
fut l’Eucharistie présidée par le père Paul WO-
GOMEBOU responsable de la Pastorale des
Jeunes. Dans son homélie, il a invité tous les
jeunes à être dans la joie parce que le Christ a
vaincu la mort en ressuscitant. Le père Paul
s’adressant aux jeunes leur a dit : « le Christ
Jésus nous aime et surtout vous aime les jeunes
que vous êtes. » Il a par ailleurs insisté sur la
fidélité aux engagements baptismaux. Un mo-
ment de « méga-louange » a donné suite aux
festivités qui ont pris fin dans une grande joie.
Bonne fête à tous !
Lundi de Pâques, comme d’habitude…
c’est sûr que les anciens se rappellent !
Une sortie sous la pluie c’est vraiment
original !
Le 13 avril 2009, a été un jour spécial
pour la communauté du postnoviciat. Tradi-
tionnellement, le lundi est dédié à une sortie
détente de toute la communauté. Cette fois le
cap était mis sur Togoville, aux pieds de notre
Dame du Lac Togo. En faisant le programme
c’était sans compter avec les surprises du
temps. En effet, à peine fussions-nous arrivés
qu’une pluie, sans préavis s’abattit sur toute la
terre. En file indienne sur un sentier, nous
avons trouvé refuge sous un hangar juste au
bord du lac. Et c’en était fini de notre pro-
gramme ! Les confrères toujours créatifs firent
de ce hangar un endroit animé de chants, de
danses, etc. La pluie prit tout son temps et
nous libéra enfin avec juste le temps de célé-
brer l’Eucharistie, de manger puis de prendre
la pirogue et ensuite la voiture pour retourner
chez nous. Cependant on ne saurait être déçu,
car tout est toujours très bien planifié pour ne
laisser le lieu à aucune créativité. Cette fois
c’était
spé-
cial ! Car le
programme
faussé, les im-
provisations
ont pris le des-
sus, ce qui a
permis de sortir
de l’ordinaire.
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Nouvelles de Famille
Touba (Mali)
Élie ZOROM
Sdb, Coadjuteur
SPÉCIAL VISITE DU RÉGIONAL !
l’arbre de l’étranger. C’est là que plusieurs dis-
cours ont été prononcé : discours du chef chré-
tien, du chef coutumier et du directeur de la
communauté salésienne, le Père Grégoire Keita.
Les sœurs salésiennes étaient aussi au rendez-
vous. Ces discours ont été suivis par les presta-
tions des danseurs de Touba. Un bélier lui a été
offert. Enfin le Régional a pris la parole pour
remercier tout le monde en faisant mémoire du
Père Valentino de Pablo décédé à Touba lors de
la visite extraordinaire. Il a remis officiellement
la croix missionnaire du P. Valentino à la com-
Nous avons accueilli à Touba le Recteur Majeur
dans la personne du Régional.
La visite du régional, Don Guillermo, est
pour nous inoubliable. C’était le samedi 28 0cto-
bre 2009. Tout le village l’attendait à l’entrée, sur
la route de Bourelo. Enfin vers 15h 00, deux voi-
tures se signalent. C’était celle qui le conduisait,
accompagné de deux confrères : le Père Georges
Koevi de Touba et le Frère Justin Ajavon de Sikas-
so. La liesse était au comble à sa sortie de la voitu-
re. Les danseurs de Touba étaient au rendez-vous
avec leur rythme habituel. Il a été accueilli par les
notables du village et a délicieusement bu l’eau du
miel offerte par une jeune fille. Il a bien aimé cette
eau et a même demandé de la reboire une deuxiè-
me fois. Ensuite il a été conduit jusqu’au pied de
munauté lors de la messe dominicale devant
tous les chrétiens de la paroisse. Désormais la
croix missionnaire du P. Valentino de Pablo se
trouve dans la chapelle de la communauté des
salésiens de Touba où tous peuvent venir prier
tranquillement. Le Régional a quitté Touba, di-
rection Bobo-Dioulasso avec son bélier et ces
cinq (5) poules pour un gala avec les pré-novices
et la communauté salésienne de lieu. Très cher
Régional, tu nous aimes et nous t’aimons aussi.
Nous ne finirons pas cet article sans vous
signaler que les travaux de construction du com-
plexe scolaire du second cycle à Touba ont déjà
commencé. Vous verrez prochainement les photos.
En tout cas, ainsi va la vie à Touba. Tout
va bien à Touba !
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Nouvelles de Famille
Korhogo (C.I.)
Bruno GOSSA
Sdb, Stagiaire
Korhogo en plein mouvement
à fond. Tout s’est passé dans une ambiance de
joie et de fraternité dans le Christ Ressuscité.
Comme Saint Paul lui-même le dit, ce n’est pas
la force des organisateurs, ni des joueurs mais
c’est le Christ qui était au centre de ces festivi-
tés.
Deux salésiens moines bénédictins.
La communauté salésienne de Korho-
go après avoir célébré avec éclat la résurrec-
tion de Notre Seigneur Jésus s’est retirée dans
le monastère des bénédictins de Bouaké pour
reprendre les forces. C’est dans ce lieu spiri-
tuel que deux salésiens à savoir le père Carlos
BERRO et le père Lorenzo CAMPILLO sont
devenus moines, car il a fallu qu’ils s’habillent
comme des moines
et qu’ils agissent
comme des moines.
Du Lundi de Pâques
au jeudi, la commu-
nauté a vécu
« monastiquement »
et a profité pour
jeter plus calme-
ment un regard
prévisionnel sur son
projet communau-
taire et surtout sur certaines dates importantes.
Tournoi paulinien dans le diocèse
de Korhogo
Pour bien marquer et bien souligner
l’année paulinienne dans le diocèse de Kor-
hogo, un tournoi Maracana filles comme
garçons inter-paroisse a été organisé. Ce tour-
noi a vu la participation des 6 paroisses de la
ville de Korhogo. Commencé le 26 Avril, ce
tournoi paulinien a pris fin le dimanche 3
mai 2009 au Collège Champagnat. Au ni-
veau des filles, la finale a opposé la paroisse
Saint Jean Bosco à la paroisse Notre Dame
de Fatima. Le score était de 1 à 0 en faveur
des filles de la Paroisse Saint Jean Bosco.
Quant aux garçons, la finale entre la paroisse
Saint Antoine de Padoue de Petit Paris et
celle de Saint Louis de Téguéré a été très ser-
ré, ce qui les a conduit au tir aux buts. Finale-
ment, les garçons de Téguéré ont remporté la
coupe. Notons par ailleurs que la présence
effective des différents curés a beaucoup mo-
tivé les jeunes surtout les joueurs à se donner
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Nouvelles de Famille
Cotonou ( Bénin)
Dénis SORO
Sdb Prêtre
RESSUSCITÉS AVEC LE CHRIST...
« Sont finis les jours de la Passion » !!!
Et c’est vrai, « Si le Christ n’est pas
ressuscité, notre foi est bien vaine » ! Le
mystère pascal a ravivé, revitalisé et
rayonné notre communauté en ces somp-
tueux jours. La riche intensité spirituelle et
liturgique revitalise la foi, l’espérance et la
charité caractéristique du chrétien. Dieu
nous a fait don, en son Fils, de l’abondan-
ce de la vie en plénitude !! Chaque,
confrère, chantant son « alléluia » victo-
rieux s’en est fait le véridique témoin dans
son témoigne communautaire et auprès
des destinataires dans ses divers engage-
ments. La communauté paroissiale s’est
réveillée à la source de sa foi en plongeant
son espérance dans la vie divine. Splendi-
de veillée que celle du « Samedi Saint »
embellie des flambeaux de la procession
du feu et solennisée avec la célébration du
baptême des adultes ! Nous sommes en-
trés dans la joie pascale par le renouvelle-
ment de notre foi.
Le Centre des jeunes s’est animé du
tournoi sportif de la résurrection : le tour-
noi de Pâques confrontant huit équipes du
quartier. Le foot, sport rassembleur s’est
soldé en queue de poisson, car sou-
vent les confrontations se muent en
oppositions litigieuses ! Suite aux pha-
ses éliminatoires, la phase finale s’est
heurtée à une impasse laissant émer-
ger divers intérêts personnalistes au
détriment de la beauté du fair-play !
Plus beau, fut la première édition de
l’Olympiade « Dominique Savio » ani-
mé par l’Abbé Joseph, avec les ado-
lescents s’épanouissant dans leurs ta-
lents à l’athlétisme : courses
(endurance, vitesse, relais) ; saut
(longueur, hauteur), lancée de
poids…
La Coordination paroissiale de
la Pastorale des Jeunes n’a pas été du
reste. Bien que l’on identifie presque
toujours la plage aux vacances, les
jeunes de la paroisse de Zogbo en ont
une toute autre vision de foi plus lar-
ge : en la « christianisant », ils en ont
fait un espace propice pour manifes-
ter la communion et la fraternité en
ce temps béni de la résurrection. Allé-
luia ! La Pâque des Jeunes a conduit
la jeunesse du week-end de carême, à
la recollection du triduum pascal qui
a trouvé son épanouissement folklori-
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que au large de la mer : c’est là où le
Christ ressuscité retrouve les apôtres,
retournant à leur activité professionnel-
le puis consomme, en leur compagnie,
du « poisson braisé », véritable mets !
Les jeunes étaient nombreux à cet an-
nuel rendez-vous pascal. Tout a com-
mencé avec l’eucharistie, toujours vécue
dans cette juvénile ferveur de joie et de
piété qui leur est propre et caractérisé
par la solennité de la célébration prési-
dé par l’Aumônier P. Ferdinand. Suite
au pique-nique, la plage s’est animée de
l’ardeur rivalisant des jeux à
« l’oratorienne », scandé de chants de
louange proclamant la résurrection.
Moment de communion pas des
moindres a été aussi la visite du Régio-
nal. Ce n’est pas tous les jours que Dieu
nous gratifie de la présence du Régio-
nal ! La visite extraordinaire qu’il effec-
tue dans la province, a été l’occasion
propice pour qu’il effectue un séjour
dans la communauté de Cotonou (21 –
24 Avril), partageant et s’imprégnant
de la vie et de la mission de la commu-
nauté. Véritable instant de communion
mondiale, cette visite nous a donné
l’occasion de découvrir d’autres prolifé-
rations du charisme dans la Région Afri-
que et Madagascar grâce à la générosité
et à l’humilité de Don Guillermo Basa-
ñes.
Puisse tant de moments de joie fé-
conder notre fidélité au Christ et notre
ardeur à le faire découvrir aux destina-
TOUT EST GRÂCE !
Je tiens à remercier tous
mes confrères qui m’ont
porté dans leur prière
quotidienne lors de ma
souffrance, et ceux qui ont
été proches de moi pen-
dant mon hospitalisation.
En fait, les malaises que
j’ai eus datent du premier
jour du chemin de croix
au début du temps de ca-
rême. Ce souvenir de la souffrance du Christ
pour le salut des hommes m’a fait participer à
la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Je n’ai
pas été abandonné, car Il m’a offert la grâce
de jouir de sa Résurrection en m’accordant
une bonne santé pendant cette période et
pour la suite de ma vie salésienne. Je le bénis
et lui rends grâce pour son amour pour moi.
Notre père et maître don Bosco ne ces-
se de nous accompagner dans la mission qu’il
nous a confiée. Je le remercie et l’invoque
pour ses intercessions. Me rappelant de l’arti-
cle 17 de nos constitutions : « Le salésien ne se
laisse pas décourager par les difficultés, car il a
pleine confiance dans le Père : que rien ne te
trouble », disait don Bosco je me sens très
confiant et disposé à œuvrer pour le salut des
jeunes pauvres et abandonnés jusqu’à mon
dernier souffle. Puisse le Seigneur nous accor-
der cette grâce.
Boris TOGBE,
Sdb Stagiaire à PM de Gbégnédji-Lomé
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Nouvelles de Famille
Kandi ( Bénin) bien de kilomètre à partir d’ici ? » Il leur
répond : « moi, je ne sais pas encore
Bernard GABA-DOVI,
Sdb prêtre
hein. » Les pauvres missionnaires de Don
Bosco ont continué leur expérience sur
les traces de Saint Paul et avec un peu
DON BOSCO SUR LES TRACES DE de courage, ils sont arrivés à destination.
SAINT PAUL
Là, ils ont rencontré l’administra-
teur de la paroisse, le père Denis KO-
Pour célébrer la journée mondia-
le de prière pour les vocations, la com-
mission diocésaine des vocations du
diocèse de Kandi a fait une répartition
des congrégations religieuses sur toutes
les paroisses du diocèse. Les Salésiens de
Don Bosco de Kandi se sont retrouvés
alors sur la paroisse Saint Charles Lwan-
ga de Ségbana qui se trouve à 100 km
de Kandi en allant vers le Nigéria. Étant
donné la visite du Régional à notre
communauté, nous avions dû anticiper
cette journée vocationnelle. Ainsi le frè-
re Félicien et le père Bernard ont pris la
piste de Ségbana le samedi 25 mars
dans l’après midi affrontant poussière,
sable, cailloux, collines… Après avoir
parcouru une certaine distance, les
confrères ont commencé par sentir la
fatigue du chemin et un peu de décou-
ragement. Alors pour se donner du cou-
rage, ils se disaient : « après tout Saint
Paul a fait plus que cela pour annoncer
la Parole de Dieu. Il a em-
prunté des chemins plus
durs que cela ». Arrivé
dans un village au bord
de la route, les confrères
ont voulu se renseigner
auprès d’un jeune. Ils lui
demandent : « est ce que
Ségbana est loin d’ici ? »
Ce dernier leur répond :
« c’est loin mais ce n’est
pas loin. » Ils lui deman-
dent : « alors c’est com-
COU qui les a bien accueillis. Le lende-
main matin, le père Bernard a présidé la
messe dominicale en faisant déjà allu-
sion aux vocations dans son homélie. Il
a surtout insisté sur la famille, qui est et
doit être l’église domestique qui favorise
l’éclosion des vocations pour l’Eglise
mère. Après la messe, le frère Félicien et
le père Bernard ont eu à rencontrer les
jeunes de la paroisse. Ils leur ont présen-
té brièvement la vie de Don Bosco, la
congrégation salésienne et ses activités
et la famille salésienne en général. Un
jeu de questions – réponses s’en est sui-
vi. Après cela les missionnaires de Don
Bosco ont fait une visite dans la ville où
ils ont pris le repas puis c’est le chemin
retour avec cette conviction que la se-
mence qu’ils ont mis sur la terre de Seg-
bana portera du fruit un jour.
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Nouvelles de Famille
Parakou ( Bénin)
Samuel AMAGLO
Sdb Stagiaire
LA PÂQUES DES JEUNES
LA PÂQUES DES JEUNES 2009 À
PARAKOU
La Pâques des jeunes est une initiative des
Salésiens de Don Bosco qui consiste à rassembler
les jeunes dans un cadre de récollection pour mé-
diter sur leur engagement chrétien et pour faire
avec le Christ l’expérience de sa Passion-Mort-
Résurrection. Cette année dans sa deuxième édi-
tion, elle a rassemblé plus de 120 jeunes de la Pa-
roisse Marie Auxiliatrice et de ses environs et elle a
porté sur le thème : « Jeune, Lève-toi et marche. »
Le jeudi 09 Avril 2009, alors que le soleil
du Nord Bénin battait ardemment son plein, aux
environs de 14 heures, les jeunes de la Paroisse et
environs pleins
d’énergie se
retrouvent au
Centre Don
Bosco pour
vivre d’une
manière inten-
se le Triduum
Pascal et la
Résurrection
du Christ.
Tout a commencé avec la cérémonie
d’ouverture de 16h, avec le curé de la parois-
se Marie Auxiliatrice, le Père Angel MARQUI-
NA, Salésien de Don Bosco ; une cérémonie
pleine de symbole et religieusement présentée
par les plus jeunes de la paroisse. Lors de cette
ouverture, le curé n’a pas oublié de rappeler
aux jeunes le sens de ce choix de s’isoler tel
au désert pour mieux écouter la voix du Sei-
gneur.
C’est ainsi que se poursuit la première
journée avec la causerie du Père Nestor TA-
GO, fils des Salésiens de Don Bosco, sur le
thème : Le Triduum Pascal. Il s’est agi pour
chaque jeune de savoir le sens de cette ex-
pression purement catholique qui nous prépa-
re à la Pâques du Seigneur et les raisons de le
vivre. Cela a sans doute préparé les jeunes à
savoir le motif de leur rassemblement. Ensui-
te, la journée s’est achevée par la célébration
de la Sainte Cène du Seigneur par trois jeunes
prêtres de l’Archidiocèse : les pères Franck
Hervé TOKPASSI, Jonathan CAPO-CHICHI,
et Kisito VODOUNNON. Au cours de cette
célébration particulièrement ‘’taillée’’ à la
mesure des jeunes, chacun de nous a désor-
mais retrouvé sa joie d’être jeune et se donne
pour slogan : Etre l’humble serviteur comme
le Christ nous donne l’exemple en ce Jeudi
Saint. Après la célébration de la Cène qui s’est
achevée par l’adoration du Saint Sacrement,
les participants ont rejoint leur maison pour
se retrouver le lendemain
La journée du vendredi a commencé
par la prière d’ouverture qui a consisté en une
méditation de l’Evangile du jour, une médita-
tion faite à travers la liturgie de la Parole. Cet-
te liturgie de la Parole trouvera son sens et sa
raison plus tard dans le thème animé par le
Père Angel : ‘’La Parole de Dieu dans la vie
du chrétien aujourd’hui’’. En présentant en
Power Point et sur écran géant ce thème, le
curé entend nous montrer l’importance de la
technologie
dans l’évangéli-
sation aujourd-
’hui. Ainsi les
jeunes ont-il
suivi sans ennui
cette causerie
qui invite cha-
cun à faire de
la parole de
Dieu un arché-
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type pour sa formation chrétienne. C’est pour-
quoi elle a été couronnée par la présentation de
la Lectio divina, une manière pour chacun de se
familiariser avec la parole de Dieu, de la lire, de
la méditer, la prier et de l’intérioriser pour les
actions à venir. Ce qui retiendra l’attention de
tous, aura été la projection du film « la Passion
du Christ » de MEIL Gibson qui a émotionné
certains au point de les faire fondre en larmes
car ne supportant pas les traitements inhumains
que Jésus recevait de la part de ses bourreaux.
La journée du samedi quant à elle, ouver-
te comme d’habitude par la méditation de la
parole, a été en partie animée par le Père Fer-
nando HERNAN-
DEZ, directeur de
la communauté
des Salésiens de
Don Bosco à Pa-
rakou, avec le
thème
:
« Conversion de
Paul, une expé-
rience qui a mar-
qué toute une
vie ». Dans ce
thème nous
avons eu droit à
un enseignement
sur une figure de
l’Eglise connue
par son zèle
apostolique et son amour pour le Christ. Animés
par ce même zèle et ce même amour, les jeunes
sortent de l’isolement pour annoncer à toute la
ville, la veillée pascale à travers la marche appe-
lée chemin de lumière. C’est une marche par
laquelle les jeunes tenant des bougies allumées,
traversent toute la ville pour finir avec le début
de la veillée pascale.
Le dimanche sera pour cette Pâques des
jeunes, le couronnement d’une œuvre bien pré-
parée. C’est le jour de la fête même, l’avène-
ment tant attendu. Les jeunes réunis autour de
leur Archevêque Mgr Fidèle AGBATCHI, ont
reçu au cours de la célébration eucharistique un
enseignement riche et plein d’exhortation. Mgr
n’a pas hésité à montrer la richesse du thème
choisi pour la Pâques. Pour lui, loin d’exclure les
personnes âgées, la Pâques voudrait nous réveil-
ler de notre sommeil. Ensuite, il a montré la si-
militude entre la conversion de Paul, le thème
de la Pâques et la Résurrection. « Lève –toi et va
à Damas. Là, pour Paul, c’est son ‘’Lève-toi et
marche...’’ Je le dis pour que chacun détecte
dans sa vie son lève-toi et marche… Paul est
couché sur le sol comme Jésus descendu de la
croix et mis au tombeau. Lève-toi, va trouver
Anani, c’est pour lui la résurrection au point
qu’on peut dire que l’expérience de Saint Paul
était son expérience de la résurrection. »
Mgr retrouve encore les jeunes pour par-
tager la table avec eux. Ainsi, s’est achevée la
Pâques des jeunes 2009 où, avec la chaîne d’a-
mitié, chacun découvre son « ami invisible ».
Cette dernière étape de la Pâques a laissé dans
les cœurs une nostalgie sans nom, la joie était
partagée,
les cœurs
pleins d’al-
légresse.
C’est l’ex-
périence de
la résurrec-
tion du
Christ.
Joyeux
d’avoir
vécu cette
Pâques,
chacun
entre chez
lui le cœur
plein de vie
et prêt à
reprendre la même route l’année prochaine.
Mais avant, levons-nous et marchons à la suite
du Christ tous les jours de cette année. Le Res-
suscité nous y aidera. Amen !
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Mai 2009 (80)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
PÂQUES DES ENFANTS
À PARAKOU EN IMAGES
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Nouvelles de Famille
Conakry (Guinée)
Xec MARQUÈS
Sdb, prêtre
On sait ce que représentent
dans la tradition biblique les points
d’eau. Des sources qui jaillissent pour
apaiser la révolte d’un peuple assoif-
fé, pour rencontrer des femmes en mal d’amour,
pour guérir des malades marginalisés…
A Conakry nous l’avons appris depuis le mois
de février quand nous avons mis á la disposition de
la population du milieu notre forage. Bien que la
chanson dit « la Guinée château d’eau d’Afrique »,
l’accès à l’eau potable est une galère pour la majorité
de la population. Comme jadis en Palestine, ici la
corvée d’eau est une corvée de femmes, de fillettes,
de jeunes filles et de mamans. Le point d’eau est un
lieu de rencontre et pour le meilleur et pour le pire.
Comme Jésus avec la samaritaine nous cherchons à
en faire un lieu de salut.
Si avant les filles étaient rares à fréquenter la
cour de Don Bosco, aujourd’hui elles ont senti les
portes ouvertes, non seulement pour puiser de l’eau
mais aussi pour s’amuser, jouer au foot, élastique…
Créativité et souplesse sont à l’œuvre dans cette mai-
son, patience et présence aimable sont nos mots
d’ordre.
Par ailleurs, nous avons célébré la Pâques du
Seigneur cette année avec la présence du P. Manolo,
Provincial. La communauté chrétienne s’est montrée
splendide pour qu’il ne manque de rien. Mais après
son départ de Kankan, la communauté en a eu pour
son compte. Le P. Xec a raté la rencontre de direc-
teurs de Guinée pour pouvoir assister son confrère le
P. Ciscu qui de retour d’une rencontre avec Monsei-
gneur, pour éviter une voiture avec sa moto en a
cogné deux. Dieu est grand et il n’a eu que des
contusions et égratignures, suffisantes cependant
pour le tenir loin de sa moto pendant quelques se-
maines. C’était le samedi de la semaine de Pâques,
deux mariages avec baptême du mari et de ses en-
fants étaient prévus deux heures après l’accident.
Quelque coup de fil et le curé était sous bonne garde
évacué dans l’un des cliniques de Conakry. Après
s’être rassuré que rien n’était cassé et que le curé se-
rait libéré après les soins d’urgence, son vicaire a pu
rencontrer les heureux couples dans la paroisse Saint
Augustin. Encore une fois créativité et souplesse sont
à l’œuvre à Conakry.
Avec nos vœux de Vie Souple et Créative, de
Prudence et de Maîtrise vos frères qui sont à Cona-
kry vous saluent.
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Mai 2009 (81)

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Agenda Mai 2009
Jacques NAGALO, sdb étudiant
BON ANNIVERSAIRE !!!
1 : APARICIO Felipe
2 : TOGBE Boris
3 : PENA José Javier
4 : HOUNTONDJI Wilfrid
5 : AZIAWO Fabrice
ESSONO Enrique
HERERA Antonio
6 : BERMEJO Antonio
MARTINEZ Emiliano
7 : DELUH Jud Brunel
12 : ASSOGBA Elie
14 : KOÏTA Grégoire
16 : N’TSOUKPOE Frédéric
SORO Denis
21 : RODRIGUEZ Francisco
23 : EKLOU Didier
MEBA Didier
27 : ESINDI Martial Aristide
29 : AGBEGNINOU Samuel
AGBOMADJI Cyrille
De la FUENTE José Luis
LOIZAGA Guillermo
LYKABOMBA Blaise
ZOBINOU Hubert
30 : AKODEGNON Félicien
31:PLAKOO-MLAPA Germain
FÊTES DU MOIS
6 : Saint Dominique Savio
13 : Sainte Marie-Dominique Mazzarello
18 : Saint Léonard Murialdo
21 : Ascension
29 : Bx Joseph Kowalski et compagnons
31 : Pentecôte et Fête de Notre Dame d’Afrique (SDB
ATE)
EPHÉMÉRIDES SALÉSIENNES
11 mai 1887: la mort de Fran-
cesco Bosco
Selon les actes officiels,
Francesco Bosco est mort exac-
tement le 11 mai 1817, il avait
alors trente-trois ans. Giovanni
mesurerait bientôt le malheur
de n’avoir plus de père pour
l’élever et le protéger.
La lettre du 10 mai 1884 sur
l’état de l’Oratoire
Don Bosco, de Rome
où il est parti régler des affaires
concernant sa Congrégation,
écrit une lettre en la date du 10
mai 1884 à tous ses jeunes de
l’oratorio du Valdocco.
Cette lettre dite « du 10
mai 1884 », qui est peut-être de
plus d’intérêt pour la connais-
sance de sa méthode d’éduca-
tion que le célèbre traité du
système préventif de 1877. La
relation pédagogique, telle que
don Bosco la souhaitait y fut
caractérisée par des tableaux
vivants plus éloquents que des
principes, lesquels sont néces-
saires abstraits.
« Mes très chers fils en
Jésus Christ, écrivait-il, de près
ou de loin je pense toujours à
vous. Je n’ai qu’un seul désir,
celui de vous voir heureux en
ce monde et dans l’éternité… »
QUELQUES DATES IMPORTANTES
13-14 : Rencontre des directeurs Sénégal (Dakar)
13-15 : Conseil provincial (Lomé-MDB)
25-26 : Curatorium noviciat-postnoviciat (Lomé-MDB)
28-29 : Curatorium Théologat (Yaoundé)
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Ressources
Enrique FRANCO, Sdb prêtre
Un Film
Titrre : BABEL
Acteurs : Alejandro González Iñárritu avec : Brad
Pitt : Richard Jones , Cate Blanchett : Susan Jones, Gael
Garcia Bernal : Santiago, Elle Fanning, Debbie Jones,
Rinko Kikuchi : Chieko
Génère : Film américain. Drame, Thriller
Durée : 142 min
Année : 2005
Synopsis
En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va
déclencher toute une série d'événements qui implique-
ra un couple de touristes américains au bord du nau-
frage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime acci-
dentel, une nourrice qui voyage illégalement avec
deux enfants américains, et une adolescente japonaise
rebelle dont le père est recherché par la police à
Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes
de vie, chacun de ces quatre groupes de person-
nes va cependant connaître une même destinée
d'isolement et de douleur...
La fin d'une trilogie
Avec Babel, le réalisateur Alejandro Gonzá-
lez Inárritu, termine une trilogie entamée six ans
plus tôt avec Amours chiennes qui raconte le destin
de trois hommes réunis par un tragique accident de
voiture. En 2004, le second volet 21 grammes re-
pose sur le même principe que son premier film, à
savoir le destin croisé de plusieurs personnages ré-
unis par la mort. Sean Penn, Benicio Del Toro,
Naomi Watts, Charlotte Gainsbourg constituaient
le casting quatre étoiles de ce drame.
Les lieux de tournage
Le tournage de Babel commencé en mai
2005 au Maroc s'est déplacé ensuite au Mexique,
puis à Tokyo au Japon. Ces trois pays ont joué
un rôle dans la vie de Alejandro González Inárri-
tu. Ainsi, son voyage au Maroc à l'âge de 17 ans,
la vision du désert et des montagnes lui ont don-
né envie d'y réaliser un film. Durant la promo-
tion de 21 grammes, il s'est rendu au pays du
soleil levant et a visité l'endroit d'Hakone, frap-
pant pour sa montagne et ses eaux thermales
chaudes. C'est sur ce site qu'il vit une scène qui
inspira une des trois histoires de son film : un
vieillard s'occupait d'une adolescente mentale-
ment retardée. Enfin, le réalisateur a immigré de
son Mexique natal aux Etats-Unis, il voulait
qu'une des histoires se déroule dans le contexte
de la frontière américano-mexicaine.
Un casting haut de gamme et non-
professionnel
Pour son troisième film, Alejandro Gonzá-
lez Inárritu a réuni autour de lui Brad Pitt, Cate
Blanchett et Gael Garcia Bernal. A
coté de ces stars, le réalisateur mexi-
cain a, pour la première fois, décidé
de faire appel à un casting non-
professionnel, une décision pas facile à
prendre, il s'en explique : "Travailler
avec des non-acteurs a été un vrai
challenge, mais cela a aussi rendu tout
plus réel." Le département du casting
a dû choisir soigneusement des char-
pentiers, des programmateurs infor-
matiques. Les annonces de casting
étaient passées grâce aux haut-parleurs
des mosquées dans les petits villages
du Sahara. L'apport de non-
professionnels était "la meilleure décision
du film", selon le réalisateur.
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Mot du Soir
Enrique FRANCO, sdb prêtre
LETTRE OUVERTE À UN PRÊTRE DÉCOURAGÉ
Frère, Ce soir, tu t'affales dans un fau-
teuil devant la télé, tu te sens vide, tu n'as mê-
me plus envie de penser. Tu es au bord des lar-
mes ou de la nausée, tu aurais envie de disparaî-
tre en t'endormant. Tant d'années harassantes
passées au service de ta paroisse. Tes yeux tom-
bent sur ton agenda dont chaque page est en-
tièrement noircie de tes notes prises à la hâte :
baptême de X, préparation au mariage de Y,
réunion de l'équipe paroissiale, fabrique d'égli-
se, pouvoir organisateur de l'école, réunion de
secteur, aller voir la veuve de Charles, Mimi à
l'hôpital, préparer homélie du week-end, sou-
per annuel de la chorale, faire réparer le micro
de l'église, aller voir M et N au bord du divor-
ce, écrire article pour Noël.
Des joies, certes, mais tant d'énergie, de
fatigue et de peine et tu en arrives à te deman-
der pour quel résultat ? Tu vois l'assemblée du
dimanche fondre comme neige au soleil. Les
jeunes ont déserté ton église depuis belle luret-
te. Tu vois des bébés qui ne sont plus baptisés,
des couples qui se séparent pour un oui ou
pour un non, des enfants qui ne viennent plus
au caté. parce que plus attirés par le foot ou les
jeux vidéo, des fiancés qui te demandent le sa-
crement de mariage on se demande pourquoi,
les messes de semaine où tu te retrouves prati-
quement seul et le confessionnal qui n'est plus
fréquenté que par Georges le samedi saint.
Comme je voudrais retrouver en toi celui que
j'ai connu à ses débuts et qui nous entraînait par
sa foi communicative.
Que s'est-il passé pour que nous en arri-
vions là ? Difficile à dire, mais je voudrais tout
de même te livrer mes réflexions à ce sujet, au
risque de te paraître orgueilleux car je n'ai aucu-
ne compétence dans ce domaine, tu le sais.
Notre Eglise, du moins dans nos régions,
me semble être devenue aujourd'hui une sorte
de grand parti politique, soucieux de justice
sociale, de bien-être général, et animé par quel-
ques valeurs telles que les droits de l'homme, la
non-violence, l'écologie. Une Eglise qui, en vou-
lant tellement se rapprocher du monde, s'est
éloignée de sa source au point de s'affadir. De
spirituelle, elle est devenue sociologique. Jésus,
je ne t'apprends rien, nous a résumé son messa-
ge en deux commandements : le premier .''Tu
aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cour,
de toute ton âme, de toute ta pensée et de tou-
te ta force.''. le second : ''Tu aimeras ton pro-
chain comme toi-même'' (Marc 12, 30-31).
Pourquoi un premier et un second alors
que Jésus nous dit par ailleurs que le second est
semblable au premier ? Je pense que c'est parce
que le second découle du premier, il en est une
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conséquence, un fruit. Le Malin, qui mérite bien
son nom, ne nous a-t-il pas conduit à intervertir
ces deux commandements en laissant s'estomper
progressivement le premier ? Cela ne nous a-t-il
pas amené, dans notre orgueil, à vouloir cons-
truire l'Eglise en nous passant de Jésus ?
Quelques exemples ? Souviens-toi de tou-
tes ces réunions de chrétiens, pourtant engagés et
convaincus, qui débutaient sans un vrai moment
de prière. De ces articles de théologiens ou d'au-
teurs en vue qui prenaient si aisément la place de
l'Evangile dans nos réflexions. De ces multiples
plans pastoraux qui se succédaient sans même
prendre la peine de demander :''Mais Toi, Sei-
gneur, quel est ton plan pour notre communau-
té ? Que veux-tu que nous fassions ? Quelle est ta
volonté ?''
Ce n'était pas nécessaire, dans la pile de
papiers que l'on recevait, tout était prévu. ''Il ne
suffit pas de dire Seigneur, Seigneur.'' clamait-on
de tous côtés ; pourtant, combien répondaient à
ton invitation à former un groupe de prière ? Or,
l'avertissement de Jésus est on ne peut plus clair :
''sans moi, vous ne pouvez rien faire''. C'est Jésus
qui va ''attirer à lui tous les hommes'' comme il l'a
annoncé. Pas nous ! Le Sauveur du monde, c'est
lui. Pas nous ! Ne crois-tu pas que nous avons
essayé de nous débrouiller sans lui ? Et nous nous
sommes donc retrouvés avec nos cinq pains et
nos deux poissons pour nourrir toute cette foule,
parce que nous avions oublié une chose : c'était
de les lui apporter d'abord.
Je ne prétends pas connaître Jésus, mais
j'ai dans l'idée que chaque fois que nous voulons
agir par nous-mêmes, lui se retire sur la pointe
des pieds. Idem pour Marie. Je te le dis tout net :
je crois vraiment qu'aucun plan pastoral n'est
aussi ''efficace'' que l'eucharistie vécue intensé-
ment. Que des heures d'adoration devant le Saint
-Sacrement ramèneront bien plus de gens dans
notre église que toutes nos tentatives de battre le
rappel de ceux qui ont déserté nos célébrations.
Que le rétablissement du sacrement de réconcilia-
tion est à même d'augmenter l'ouverture et la
solidarité de notre communauté bien plus que
toutes les campagnes et les exhortations au parta-
ge et à la justice.
Je pense que nous devons ''re-spiritualiser''
notre Eglise. Redonner à Jésus et à sa mère la
place qui leur revient pour que eux puissent agir
à travers nous. ''J'avais faim, j'avais soif''. La fami-
ne spirituelle est devenue criante dans ce monde
déboussolé. C'est là, je pense, que les gens nous
attendent.
Et pour nous conduire à cette conversion,
Frère, nous avons besoin de toi.
Jacques H.
Province Salésienne Afrique Occidentale (AFO)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.)
< sdb_abj_afo@yahoo.fr >Pour nous contacter:
afonet@donbosco.es
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Directeur de publication : Manolo JIMÉNEZ
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Rédacteur en chef : Ferdinand ZIGUI
Montage : Mr Paulin AKLADJE
Équipe de Rédaction : Jacques NAGALO
Dénis SORO
Enrique FRANCO
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