Yaoundé-EBOLOWA aussi eu des formations profession-
nelles sur la sérigraphie, la prépara-
tion des yaourts et gâteaux, avec
certains experts en ce domaine. Nous
Le Centre des Jeunes Don Bosco ne pourrons oublier les moments de culture,
d’Ebolowa situé en plein cœur de la ville, à avec le concours de danse qui a été organisé à
la Paroisse Notre Dame de Fatima Nko’o- cet effet, avec un repas solennel en signe de
vos a accueilli une trentaine de jeunes ve- fraternité le dimanche 30 Novembre 2008
nant des quatre coins de la ville pour une à12h30.
grande rencontre de formation en son sein.
C’est le Vendredi 28 Novembre 2008 que
nous arrivions au Centre pour une prise en
compte de la lettre du Recteur Majeur, le
Père Pascal Chavez qui s’adressait à la
grande famille salésienne du Monde entier.
Au programme : Formation ; Prière ; Cultu-
re, sport etc.
Pour conclure ce grand événement
en beauté, des prises de photos d’ensemble
ont été faites. Tous souriant à la fin de cette
rencontre de formation, pour cela, nous re-
mercions Xavier ZILI venu de Yaoundé, le
Frère Paul Marie et le directeur du Centre
Père Marius. Sans toutefois oublier la grande
famille salésienne qui fait promouvoir la
Quelques participants durant les travaux formation des jeunes. HENRI OVAMBE
Comme il est de coutume, le Centre (Animateur au C.D.J.D.B)
des jeunes d’Ebolowa organise des ren-
contres de formation pour rester fidèle à la
devise de Don Bosco (Former de Bons
chrétiens et d’Honnêtes Citoyens) Ainsi
Du nouveau à Ebolowa : Le Centre
Professionnel devient Institut
Technique.
nous avons eu comme formateur, Xavier
Le Centre professionnel a été cons-
ZILI, salésien de Don Bosco étudiant de truit dans les années 90 par les salésiens de
théologie à Yaoundé, le Frère Paul Marie Don Bosco. A sa construction il a pour objec-
TSAKALA de la Maison du Centre profes- tif de former les bons chrétiens et des honnê-
sionnel Don Bosco devenu aujourd’hui tes citoyens, comme le disait Don Bosco. Vu
Institut Don Bosco, sans oublier le Direc- qu’un honnête citoyen ne peut pas vivre sans
teur du Centre des Jeunes d’Ebolowa le travailler, le centre a commencé par mettre à
Père Marius JIODIO. Durant cette ren- la disposition des jeunes un atelier pratique
contre nous avons eu le 1er thème qui portait de menuiserie. Cela a permis a un bon nom-
sur les explications de «l’étrenne» avec bre d’entre eux de gagner leur pain.
pour exposant le Frère Paul Marie qui nous
a expliqué que le Recteur a visé dans sa
lettre la grande famille salésienne (Prêtres,
Sœurs, animateurs, et responsables de grou-
pes etc.) à rester unis pour mieux continuer
la mission de Don Bosco. C’est ainsi que
cela sera marqué par la fête des 25 ans de
présence salésienne au Cameroun. Ensuite,
le 2ème thème qui portait sur l’animateur
A partir de l’an 2000, le Centre a
vu l’ouverture de la section mécanique auto-
mobile où les jeunes pouvaient suivre une
formation pratique durable pour deux ans
(pour les apprentis), et pour d’autres quatre
ans pour les élèves (année académique). En-
suite fuent les filières électricité, informati-
que et maintenance audio visuelle .
salésien avec Xavier ZILI, sdb.
Le 12 septembre 2008 le centre de
Marius JIODIO, sdb
Offrande des fruits de la formation
formation professionnelle est devenu institut
technique Don Bosco, avec l’ouverture du
second cycle. Un arrêté ministériel est venu
pratique.
confirmer et officialiser cette transformation.
Xavier ZILI nous fait comprendre
que l’Animateur Salésien est celui là qui est
toujours présent au milieu des jeunes, il
garde, écoute leurs problèmes ; celui là qui
n’est pas un patron, mais plutôt un maître
éducateur et encadreur. En dehors, des mo-
ments de formation pastorale, nous avons
Un autre grand souci de l’Institut
Technique Don Bosco (ITDB) c’est de faire à
ce qu’après les études (formations), les jeu-
nes arrivent à former des petites associations
professionnelles. En même temps, l’ITDB
donne une place importante à la formation
parascolaire à travers plusieurs activités telles
que le sport, la musique et autres activités
culturelles. C’est la façon salésienne de lutter
contre le chômage et la délinquance des jeu-
nes.
Amougou II Roland (Animateur au CJDB)
INTERVIEWS Réalisée par A. Roland
Je m’appelle OWOUNDI Chris-
tian, je suis élève à l’ITDB en classe de
quatrième année électricité.
Je suis venu à l’institut technique parce
que c’est un établissement où il y a beau-
coup de discipline et l’enseignement est
de bonne qualité. C’est aussi un cadre où
l’on éduque les jeunes avec la raison (à
travers les mots du matin que les éduca-
teurs nous donnent chaque jour), et non
par le fouet. Ici à l’I T D B la communi-
cation entre les éducateurs et les éduqués
est plus ouverte. Pour la formation, avec
peut de temps que j’ai eu à passer, j’ai
appris beaucoup de choses sur le plan
intellectuel et sur le plan humain. Tout
cela a amélioré ma connaissance pratique
et théorique. Comme conseil, je dirai aux
jeunes de fréquenter les maisons salésien-
nes afin de vivre dans une dynamique de
famille et d’optimisme selon la pédago-
gie de Saint Jean Bosco.
Je m’appelle BEGOMENA Blaise.
J’ai vingt quatre ans et je suis à l’I T D B
en classe de seconde mécanique automobile. Pour
moi l’I T D B est un cadre bien propice pour mon
éducation là où les jeunes y trouvent plusieurs
filières de l’enseignement technique : la menuiserie,
l’électricité, la mécanique, et ici il y a plusieurs
moyens pour l’éducation des jeunes : le terrain de
basket, de foot, de volley. Ceci résume un peu la vie
sportive des jeunes.
Depuis que j’ai commencé à fréquenter,
c’est ma première fois d’être dans un établissement
où on trouve une chapelle et qui est ouverte prête à
accueillir des jeunes qui viennent s’ouvrir au Sei-
gneur. Je comprends vraiment pourquoi les Pères et
le Frère Paul Marie disent toujours que Don Bosco
forme des bon chrétiens et des honnêtes citoyens ;
car la vision de Don Bosco c’est de former des
hommes capables de représenter valablement l’ave-
nir de leurs sociétés.
Je trouve aussi que l’I T D B admet un
programme d’orientation des jeunes dans leurs
études avec des ateliers pour mettre en pratique ce
qu’ils ont appris en classe.
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