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@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9ième année
Sommaire
Editorial :
2-3
De l’étranger
10
Bientôt la fête de Don Bosco
Togo—Noviciat
Joyeux Noël et bonne année 2008
Lomé
11
L’ATE en marche
4
Pour éduquer...
Centrafique—Galabadja
Pèlerinage à Ngoukouma
Ils écrivent à ATEMEDIA
12
Les 3ème à Forexpo Bangui
5
Histoire de l’ATE
Salésiens au Gabon :
13
Gabon—Oyem
6-7
Séminaire de Sindara
Après Sainte Cécile,
Maman Marguerite
Magistère
Guinée-Equatoriale—Bata
8
Ils ont décidé de relever le défi
Simples regards
sur une Encyclique
14
« L’espérance chrétienne »
Tchad—Sarh
9
Divers
15
Education et Evangélisation
Hommage aux Salésiens
1

1.2 Page 2

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Editorial
Notre dernier Chapitre provincial nous a invités à bien préparer les fêtes salésiennes, en
particulier la Saint Jean Bosco.
D’abord pour nous-mêmes, ce retour suppose la mise en valeur des aspects suivants :
Approfondir notre connaissance de Don Bosco et son expérience de Dieu et l’actualiser (Pole I,
a, 1,1,2). Il est très important de redécouvrir sa vie, sa spiritualité, sa passion apostolique, notre
présence parmi les jeunes et nos Constitutions.
En même temps, notre Chapitre provincial nous a invités à proposer et à promouvoir la
connaissance de Don Bosco chez les jeunes, les éducateurs et les animateurs, avec les
moyens disponibles, mais utilisés avec créativité. Le Pole I et le Pole II font des suggestions
précises et insistantes.
La fête de Don Bosco doit répandre une vraie connaissance de Don Bosco et sa mission
en Afrique auprès de nos destinataires. L’amour et l’identité des salésiens envers Don Bosco
susciteront des vocations pour la Congrégation.
Nous devons préparer certains aspects concrets :
Faire connaître Don Bosco :
Les moyens didactiques sont abondants : Concours, livrets sur sa vie, panneaux, ima-
ges, phrases, Power-points, récollection sur certaines valeurs éducatives qu’il proposait aux
jeunes, convoquer une rencontre locale MSJ…
Célébrer Don Bosco
Bien préparer la prière du matin, la neuvaine à Don Bosco, la prière communautaire
avec les aspirants, la Messe du 31 janvier, une célébration de la Pénitence pour les jeunes de
l’Ecole, du Centre de Jeunes, des groupes et mouvements.
Fêter Don Bosco
L’ambiance est importante : Les banderoles, la décoration, la musique, les sketchs, le
sport, les championnats.
A vous de commencer à penser et de convoquer les laïcs, les animateurs, les aspirants
pour bien préparer ces détails (Pole III, 20 7).
Une attention particulière aux parents de nos confrères salésiens de la ville ou de la ré-
gion, selon une récente tradition dans certaines de nos présences est à encourager. Leur par-
ler de Don Bosco, de la vocation salésienne, de notre mission, tout cela important pour soutenir
les vocations de leurs fils (Pole III, 2, 8, 9).
Si vous partagez vos programmes et vos idées, la Délégation pourra améliorer la bro-
chure de Don Bosco « Célébrer sa fête » ou faire autre chose.
Que ce mois de janvier nous aide à grandir dans notre amour envers Don Bosco et à
partager avec nos destinataires !
Bonne fête de Don Bosco !
José Antonio Vega, Provincial
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1.3 Page 3

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Le Provincial
Mes salutations,
mes prières et
félicitations à l’occasion de la
Noël.
Bonne Année 2008 !
Le Seigneur nous donne son amour
pour son Royaume et
le témoignage communautaire
pour le manifester aux hommes.
José Antonio VEGA, Provincial
3

1.4 Page 4

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P
a
u
l
I
I
C
l
Du 07 au 08 décembre 2007, ont convergé sur le
asite du Sanctuaire marial de PK 27, des pèlerins venant
rde toutes les paroisses de l’Archidiocèse de Bangui. Les
kchrétiens de la paroisse Saint Jean de Galabadja ont
également pris part à cette marche pieuse et populaire
Tdédiée à Marie Immaculée.
E
Le vendredi à 15 heures, tout commence par
Gl’exhortation de mise en route que fait le curé, le P.
UJoseph. Après celle-ci, le peloton de pèlerins s’enga-
Egera sur le chemin de prière. Le groupe paroissial est
,conduit à la tête et à la queue par les Scouts et les Gui-
des. La communauté chrétienne de Saint Jean de Gala-
sbadja qui, a été rejointe en chemin par d’autres com-
dmunautés paroissiales, arrive sur le site du Sanctuaire
bmarial aux environs de 18 heures. L’ambiance est au
repos et au recueillement. Des campements ont déjà
été dressés. Dans l’obscurité de la nuit, le long des
deux pentes et surtout au sommet de la colline couron-
née par une croix, brillent des flammes mouvantes : ce
sont les pèlerins qui grimpent la colline avec chacun
en main une bougie. Dans ce spectacle vespéral de
piété populaire, se déroule la prière du chapelet qui est
animée par une femme depuis le hangar prévu pour la
célébration eucharistique du lendemain. Des haut-
parleurs éparpillés sur le vaste site du Sanctuaire, dif-
fusent la prière d’intercession mariale. La prière pour
certains et le sommeil pour d’autres, conduisent au
petit matin. Dans la matinée du samedi 08 décembre,
après diverses toilettes et le petit déjeuner disponible
dans le marché circonstanciel d’à côté, une célébration
eucharistique vient couronner l’effort spirituel des pè-
lerins qui continuent d’arriver même ce matin-là. C’est
Mgr Paulin, Archevêque de Bangui, qui préside l’eu-
charistie à partir de 10 heures. Sa prédication portera
sur la foi en la miséricorde divine. Au cours de la célé-
bration, signalons un fait inattendu qui fera couler
après beaucoup d’encre et de salive : au ciel, un signe
de croix en nuages sera vu, interprété et commenté
comme un ‘signe du ciel’… La messe fini, le pro-
blème du retour se posera : sur à peu prêt 7 km de la
chaussée, il sera difficile aux piétons d’avancer rapide-
ment et, impossible au véhicule de bouger. 45 minutes
d’attente seront nécessaires aux voitures pour com-
mencer à se faufiler dans la marée humaine des pèle-
rins.
Grâce à Dieu, tout le monde, même le groupe
paroissial des malades dont la présence était requise,
rentrera à la maison sain et sauf. L’incident, de sinistre
mémoire, qui avait coûté la vie à un de nos paroissiens
l’année dernière, ne se répétera heureusement pas.
4

1.5 Page 5

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Centrafrique—Bangui, Galabadja
Du 07 au 08, une exposition dénommée
‘‘Forexpo’’ a été organisée à l’Alliance française
de Bangui. Les élèves de 3e du Collège Saint Jean
de Galabadja ont pris part à cette exposition. Cette
exposition avait pour but de permettre au public
centrafricain en général et aux élèves des classes de
3e et de Terminale en particulier, d’entrevoir déjà
leurs futures orientations grâce aux multiples expo-
sitions d’objets relatifs aux formations profession-
nelles et aux métiers disponibles. Bien sûr, leurs
préférences doivent tenir compte de leurs aptitudes
physique et intellectuelle.
Arrivés le premier jour aux environs de 15 h
à l’Alliance française, les élèves de 3e qui sont
conduits par le Secrétaire du Collège, sont impres-
sionnés d’entrée de jeu par la décoration du local.
Cette première impression marquera le début d’une
visite très intéressante. Dans chaque stand, on peut
voir des jeunes issus des lycées et centres techni-
ques de la place (Lycée technique de Bangui, Centre
de formation et de production de Sica 2, Jeunesse
Pionnière Nationale, Centre de formation profes-
sionnelle Don Bosco de Damala). Sont aussi remar-
quables, des Associations et O.N.G. accréditées en
R.C.A. Ils proposent diverses formations en chimie,
en mécanique générale, en informatique, en menui-
serie, en couture, en art culinaire, en vannerie, en
électricité, en agriculture, en élevage, en maçonne-
rie, en forge, en soudure et en banques, aux élèves
qui obtiennent leur Brevet de Collège, leur Bacca-
lauréat ou leur Licence. Les élèves qui rendront cha-
cun par écrit compte de l’événement, prennent des
notes et se montrent très intéressés dans la mesure
où ils posent beaucoup de questions. Ils ne sont pas
déçus par les exposants qui les comblent d’explica-
tions et surtout d’éclairages.
Dans la pièce principale du local qui abrite
l’exposition, se trouve des intellectuels (des univer-
sitaires), ils suivent des conférence-débats sur des
thèmes divers. A l’attention des étudiants qui pre-
naient également part à l’exposition, sont proposés
des formations (Master) en Anthropologie, en Géo-
graphie, en Biologie, etc.
Pour agrémenter l’expo, des groupes de dan-
ses traditionnelles animent les visiteurs avec des
rythmes fantastiques. La visite était tellement agréa-
ble et instructive que, les élèves n’avaient plus envie
de rentrer à la maison malgré l’imminence des com-
positions du premier trimestre. Monsieur Elisée H.
YANGUERE aura du mal à convaincre les élèves de
la nécessite de rentrer à la maison pour préparer les
examens qui devaient commencer deux jours après.
Elisée H. YANGUERE
5

1.6 Page 6

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Gabon — Oyem
Notre centre a abrité beaucoup d’événements
pendant cette période; notons d’abord la présence du pro-
vincial au moment ou nous célébrons le 150e anniver-
saire de la mort de maman Marguerite, la mère de Don
Bosco. Cette dernière est en voix de canonisation. De-
puis un certain temps quelques jeunes de la coordination
participent à l’adoration hebdomadaire. Le samedi à
6h30 c’était la messe animée par la chorale des mamans
de la paroisse et présidée par le P. Provincial. Au cours
de son sermon il a évoqué les traits caractéristiques du
système de Don Bosco dans l’éducation qu’il a reçu de
sa maman. Dans l’après midi c’était la causerie avec pro-
jection, vidéo sur la vie de maman Marguerite. La soirée
s’est poursuivie avec un repas copieux auquel tous les
membres de la CEP et de la famille salésienne d’Oyem
étaient conviés. Le mot du soir dit par le directeur don-
nait fin à cette rencontre en signalant que nous la devons
aussi à maman Marguérite. Le lundi et mardi c’était la
session de formation des jeunes sur le sida, la matinée
était réservée aux jeunes du centre professionnel et le
soir à ceux du centre des jeunes. Ils étaient assidus et très
curieux de savoir certaines choses de la sexualité et du
sida qu’ils ignoraient. Notons la présence de certains pa-
rents à ces rencontres. Nous avons eu aussi la visite de
l’évêque pendant la visite du Provincial.
Signalons aussi que nous avons profité de la fête
de Sainte Cécile (le 22 novembre), patronne des musi-
ciens pour organiser un mega concert au centre. Celui-ci
s’est déroulé comme suit: Ce samedi très tôt quelques
jeunes sont là accompagnés des salésiens pour préparer
le podium et la logistique. Dans l’après-midi, c’était les
dernières Retouches. Il est 21heures les groupes invités
ne sont pas encore présents quelques choristes montent
sur scène question de tenir ce public timide en haleine
avant de commencer. Quelques minutes plus tard les in-
vités sont là. Il s’agit de la chorale Don Bosco du centre
Marie Dominique et la chorale saint Charles Lwanga de
la cathédrale. Pas de doute il s’agit bien d’un concert
religieux. L‘orchestre Don Bosco commence avec les
voix ensoleillées de ses chantres bien raffinées par la
table de mixage tenu par le plus grand Dj d’Oyem. Les
ovations de la foule, c’était pour souhaiter la bienvenue à
ses hôtes. Le tour revenait à la chorale Saint François de
Sales du Centre Don Bosco. Originalité de leur presta-
tion, elle chantait en « live ».
6

1.7 Page 7

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Gabon — Oyem
Avec des pas saccadés au rythme des instruments. Toute la foule interprète le chant: Ma le mazu… La suite
était assurée par la grande chorale Don Bosco, qui vient de mettre son premier opus sur le marché, avec une longue
tournée dans le pays. Elle monte sur la scène avec une chorégraphie, l’on peut voir le professionnalisme. La question
est ailleurs. Pourquoi chante t-elle en play-back ? Alors qu’il y a tous les instruments? Mais elle interprète tellement
bien que le public est content sur les morceaux Bosco voit l’humanité et le chant à la vierge en fang qu’elle a dû
répéter pour satisfaire le public et enfin la voix de la cathédrale, la chorale Charles Lwanga. Tout le monde dansait
au rythme de Gena l’instrumental qui orientait la chorégraphie de cette interprétation. Dieu merci que le podium
était bien construit pour une telle circonstance. La joie était de la partie et chaque chorale était à la hauteur et avait
bien su utiliser le temps qui lui était alloué. Nous pouvons dire que les jeunes ont assez de talents, il faut juste leur
trouver l’espace pour les exprimer. La sainte Cécile est une des occasions propices pour cela.
Le slogan « chanter, c’est prier deux fois « a trouvé son compte. S’était vers minuit que l’on mettait fin à ce
grand concert des jeunes sans incident compte tenu de la présence discrète et active des salésiens et salésiennes aux
milieux des jeunes et des animateurs qui commencent à comprendre le système de Don Bosco.
Le début du mois de décembre a été marqué par les rencontres et récollections des jeunes sur le temps de
l’avent pour mieux s’imprégner de ce temps fort que l’Eglise nous propose. Et la noël s’est célébrée comme à l’ac-
coutumée, c’est-à-dire le 24 messe de minuit et le lendemain une messe du matin.
Nous voulons noter ce privilège qu’a reçu le centre Don Bosco afin d’abriter un événement diocésain, l’ordi-
nation diaconale des abbés Giscard OVONO-OBIANG, Guy Merlin NDONG-MEYE, Hervé Pascal METOGO, par
Mgr Jean Vincent EYENGUE NDONG, évêque du diocèse d’Oyem. Un événement riche en couleur et montre qu’il
y a une fécondité vocationnelle dans l’Eglise diocésaine. Les préparatifs avaient commencé dans les différents sec-
teurs
Jérémie Louzolo, sdb
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C’est dans une ambiance de joie que les élèves du
collège espagnol ont célébré ce 05 décembre à 8h00 la
traditionnelle fête de l’Immaculée conception. La messe
qui a connu la participation de tous les élèves du centre a
été dite par le Père Pergentino, directeur des études et
animée par la chorale du collège dirigée par la sœur Clo-
tilde.
Dans cette même ligne de la festivité de l’imma-
culée, le centre des jeunes qui a repris ces activités nor-
malement après plusieurs années depuis qu’il a cessé de
fonctionner comme un centre des jeunes digne de ce nom,
a organisé :
un tournoi de football regroupant 25 équipes dont 16 pour
les petits et 9 pour les grands; le lundi l3 décembre à
17h30 : concours de dessins ; mardi 4 décembre à la
même heure, c’est-à-dire 17h 30 : concours de poè-
mes ; mercredi 5 décembre à 17h 30 : concours de
glouton ; jeudi 6 décembre à 17h 30 : jeux concours
sur Marie ; vendredi 7 décembre à 20h 00 : festival
musical et concours de danse ; samedi 08 décembre à
9h 00 : l’Eucharistie et à 11h 00 : grand jeux.
Il faut dire en passant que le centre des jeunes de
Bata compte aujourd’hui une bonne équipe de 42 pré ani-
mateurs qui collaborent avec les salésiens du milieu pour
l’épanouissement des jeunes. Depuis l’ouverture de l’an-
née pastorale 2007-2008, celui-ci organise chaque week-
end dans la grande salle, une activité à laquelle partici-
pent presque tous les jeunes du quartier, pour ne pas dire
de la ville de Bata. Ils sont tous, les jeunes, émerveillés de
voir l’ampleur que prend le centre et du changement no-
toire dont il accuse, car il y a de cela 4 ans qu’ils n’ont
plus vu une telle ambiance dans ledit centre, María Auxi-
liadora. Il était devenu un centre des fêtes. Mais cette an-
née tout a changé de façon incroyable, ensuite les pré ani-
mateurs sont décidés de relever le défi.
Guinée-Equatoriale—Bata
Un ingénieur traverse la rue lorsqu'une
grenouille l'arrête et lui dit :
"Si tu m'embrasses je me transformerais en une
magnifique princesse."
Il se baisse, ramasse la grenouille et la met dans
sa poche. La grenouille lui dit alors :
"Si tu m'embrasses je me transformerais en une
magnifique princesse et je resterais à tes côtés
pendant une semaine."
L'ingénieur sort la grenouille de sa poche, lui
sourit et la repose au fond de sa poche. La gre-
nouille hurle :
"Si tu m'embrasses je me transformerais en une
magnifique princesse, je resterais une semaine à
tes côtés et je ferais tout ce que tu veux."
Il la regarde de nouveau, lui sourit mais la re-
place dans sa poche. La grenouille lui demande
alors :
"Qu'est ce qu'il y a ? Je te dis que je suis une su-
perbe princesse, que je ferai tout pour toi pendant
une semaine alors pourquoi tu ne m'embrasses
pas ?"
L'ingénieur lui répond :
"Mais regarde moi, je suis un ingénieur, je n'ai
pas le temps pour avoir une petite amie mais par
contre une grenouille qui parle, ça c'est cool !!!
8

1.9 Page 9

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Tchad—Sarh
Dirigé cette année par le Père Ignace Fouda
et le frère Régis- Stève Bessafi, tous deux fils de Don
Bosco; le centre des jeunes Don Bosco de Sarh est
un centre à base catholique qui laisse ses portes ou-
vertes à tous les jeunes de toutes les religions et de
toutes couleurs. La liberté accordée par le centre per-
met aux jeunes de faire un bon brassage malgré leurs
appartenances ethniques. Ces jeunes unis par le Cen-
tre sont en collaboration perpétuelle et participent
ensemble à toutes les activités qu'il offre, de cette
manière le Centre contribue à l’éducation, à l'évangé-
lisation des jeunes.
Il a en son sein une des plus grandes biblio-
thèques de la ville, ou le monde vient puiser des
connaissances. Le centre dispose en outre une salle
de télévision pour toutes personnes qui désirent bien
s’informer. Etre dans un lieu d’éducation, de culture
nécessite bien un moment de détente, et c'est ce qui
normalement doit être fait dans la majeure partie de
certains établissements scolaires de la sous région;
mais ce n’est pas le cas à Sarh. Le centre a pensé a
cela en laissant un terrain de football, handball, vol-
ley-ball et un espace pour d'autres jeux. Ces jeux oc-
cupent dans les après - midi plusieurs jeunes qui ont
cette opportunité de dialoguer, d'échanger des
idées entre eux; de rester ensemble pour un moment.
La mise à la disposition des jeunes des ins-
truments du Centre Don Bosco encourage la plupart
de ceux qui souhaitent évoluer dans la musique. Les
jeunes de Sarh, veulent bien faire passer de messages
à la population à travers leurs compositions musica-
les; mais ils n’ont pas assez de soutien. Alors surtout
dans ce domaine nous pensons que le Centre fera de
son mieux et selon ses possibilités pour les encoura-
ger.
Les conférences débats lancées sur les thèmes
du programme des élèves en classes d’examens, les
aideront à affronter avec moins des difficultés les
épreuves qui leurs seront soumis à la fin de l'année,
si l'école ne termine pas en queue de poisson comme
l'année passée. En effet le Centre de Jeunes Don
Bosco de Sarh, est un centre qui éduque, sensibilise,
évangélise et instruit... Ses responsables comptent
sur l'appui du conseil provincial de l'ATE et sur la
providence pour avancer.
Régis- Stève Bessafi, sdb
Un milliardaire est malade. Le médecin sort de sa
chambre et voit tous les membres de la famille du
patient se précipiter pour lui demander :
- Y a-t-il un petit espoir ???
- Aucun...Il s'en sortira!
Ce qui peut arriver lors d’un procès
Un procès dans une petite ville. Un avocat
appelle son premier témoin à la barre, une grand-
mère très âgée.
L’avocat s’approche de son témoin et lui de-
mande :
- Mme Jeanne, me connaissez-vous ?
- Oh ! Oui je vous connais M. Langlois. Je vous
connais depuis votre enfance et sincèrement vous
me décevez beaucoup. Vous êtes un grand men-
teur, vous trompez votre femme, vous manipulez
les gens et vous êtes un médisant et un calomnia-
teur. Vous n’êtes qu’une mauviette et vous ne
voyez pas plus loin que le bout de votre nez.
Oh ! Oui je vous connais.
L’avocat surpris, ne sachant que faire,
pointe l’autre avocat du doigt.
- Mme Jeanne, connaissez-vous l’avocat de la dé-
fense ?
- Bien sûr que je le connais. Je connais M. Richard
depuis qu’il est tout jeune. Il est paresseux, obèse
et il est alcoolique. Il ne peut pas avoir de relation
normale avec quiconque et c’est l’un des pires avo-
cats de toute la région. Non seulement il a trompé
sa femme avec 3 femmes différentes, mais de plus
l’une d’elles est votre épouse.
Oh ! Oui je le connais.
L’avocat de la défense est au bord de l’apo-
plexie.
Le juge demande aux deux avocats d’ap-
procher et, avec une voix très calme, il leur dit :
- Si l’un d’entre vous demande à cette vieille si elle
me connaît, je vous envoie tous deux pourrir en
prison pour outrage à la Cour.
9

1.10 Page 10

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De l’étranger...
Togo—Noviciat
Comboniens. Don Térésino Testa, venu affermir ses
frères Comboniens de cette sous-région, le Père Gé-
néral a été notre hôte durant une semaine pour la toute
simple raison que notre Maison de retraite leur a servi
de cadre pour la rencontre.
La communauté du noviciat fait son chemin,
les novices ont dû débrayer un peu à la fin du mois de
novembre pour passer la session de Personnalité et
Relations Humaines. De l’avis général, les novices ont
communié aux souvenirs de leur enfance… Pour cher-
cher les blessures et les guérir dans l’unique but d’être
des salésiens aptes à répondre aux exigences actuelles.
Le 05 décembre se fêtait ici avec faste la Don
Rinaldi, une belle messe dite par le Père Giorgio avec
une homélie de près de 20 minutes axée sur Don Ri-
La fin de l’année 2007 nous montre un bon naldi, ce salésien atypique, Profès perpétuel juste
présage au Togo et à Lomé, c’est le moins que l’on après le noviciat, trois ans d’études pour être Prêtre,
puisse dire.
salésien fondateur des VDB, apôtre salésien de l’Espa-
Après les élections législatives du mois d’octo- gne et enfin Recteur Majeur…
bre remportées par le parti au pouvoir et dont l’opposi-
Le tout a été couronné par un magnifique re-
tion a contesté les résultats, un nouveau premier minis- pas de fête préparé d’une main de Maître par David le
tre a été nommé. Un inconnu, Komlan Mally. Une cuisinier et sa femme Célestine qui se préparent à faire
vraie surprise pour ceux qui s’attendaient à un cacique leur promesse de salésiens coopérateurs. Repas de fête
de l'histoire politique togolaise, tel Yaovi Aboyigbo, partagé avec quelques confrères venus pour réfléchir
l’ancien premier ministre. Comme quoi, le souci de sur la situation des enfants à risque dans la Province
rajeunir la classe dirigeante en Afrique noire est bien AFO.
présent au Togo.
Nous avons eu une première séance de forma-
A l’heureux élu d’être un partisan de la justice tion avec les animateurs… Une quarantaine s’est pré-
et de la paix et surtout adepte du changement.
sentée…
Notre Eglise aussi a eu ses surprises à elle, la
Ainsi donc se succèdent les bonnes nouvelles
plus grande restera celle de la nomination du nouvel au noviciat en attendant ce fameux 31 août 2008 où
Evêque d’Aného, ce diocèse enfin redeviendra Eglise nous mettrons fin à cette aventure abrupte, lente et
en bonne et due forme, après deux années de traversée passionnante qu’est le noviciat.
de désert.
L’heureux élu n’est autre que le Père Isaac Jo-
Patrick Mpama, sdb
gues Gaglo du clergé diocésain d’Aného, la quaran-
taine révolue, ce Prêtre simple a dirigé le diocèse d’A-
ného durant deux ans comme Administrateur diocé-
sain. On le voyait souvent venir se recueillir et se
confesser dans notre noviciat… Nous le voyons encore
égrener son chapelet la nuit dans les couloirs obscurs
de la Maison de retraite du noviciat, ou encore prendre
des paroles de tribun pour fustiger certaines injustices
sociales dans telle ou telle conversation. C’est ce Prêtre
calme et précis à la fois qui devient le Père de notre
Diocèse à la suite du regretté Jean-Marie Dossavi.
Le Père Isaac Jogues Gaglo devient donc le
troisième évêque d’Aného, diocèse qui n’a que 13 ans
d’existence.
La communauté du noviciat a aussi eu ses sur-
prises. La plus grande reste certainement l’accueil que
nous avions eu à réserver au Supérieur Général des
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2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Togo—Lomé
La pastorale à la maison Don Bosco de Lomé
revêt une toute autre image étant donné la situation de la
communauté en tant que maison de formation. Toute-
fois elle se conçoit d’une manière théorique de par les
formations reçues de temps à autre, et pratique de par la
présence sur le terrain des confrères les week-ends
(samedi et certains dimanches selon le besoin).
Comme service pastoral cette année, nous nous
investissons dans les Oratorios-Centres de Jeunes, l’ac-
compagnement et le suivi des groupes tel que : les en-
fants de cœurs, les CVAV (cœur vaillant âme vaillante),
les ADS-ALAVI- LUMIERE et VIE, sans toutes fois
oublier les groupes d’orientation vocationnelle que for-
ment les cinq stations secondaires de la paroisse Maria
Auxiliadora et certaines paroisses diocésaines de notre
doyenné.
L’oratorio est le secteur pastoral prédominant.
Durant cette année, nous avons à notre charge huit orato-
rios : Kanyiekope, Dekadjevi, Baguida, Akodessewa,
Anfamé 1, Anfamé 2, Adidomé, Gbetsiogbe. De ces ora-
torios, deux font partis de l’archidiocèse de Lomé
(Baguida et Adidomé). Le but visé à travers ces orato-
rios est l’éducation des enfants aux valeurs sociales et au
développement de leur capacité cognitive à travers les
jeux.
En ce qui concerne le Centre de Jeunes, nous en dispo-
sons un seul pour le moment celui-ci est situé dans l’en-
ceinte de la Maison Don Bosco. Les activités ici sont
diversifiées : football, volley-ball, basket-ball, apprentis-
sage des instruments musicaux (guitare, piano, batterie),
les cours de solfège, le suivi scolaire etc. Signalons aussi
la présence d’une bibliothèque qui ouvre ces portes tous
les jours de 17h à 21h, et ou les jeunes et enfants vien-
nent soit étudier, soit consulter certains documents. Les
confrères sont investis dans le suivi scolaire auprès de
ces jeunes et ces enfants tous les dimanches dans l’après
midi.
Les confrères se font aider dans les activités pas-
torales par les animateurs et les collaborateurs. Toutefois,
chaque formateur a le suivi au moins de deux Oratorio.
D’une manière brève, et tel que le souligne le CG23, 97-
115, la pastorale ici à la maison Don Bosco de Lomé se
réalise par un chemin éducatif (…), qui encourage le dé-
veloppement des ressources positives des jeunes, tout en
proposant une forme particulière de vie chrétienne et de
sainteté.
Marcel Makon, sdb
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2.2 Page 12

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Ils écrivent à ATEMEDIA
De Paul Wogomebou, le 2 décembre 2007 :
« En ce jour qui voit pointer à l'horizon le temps
de l'Avent. Je me sens proche de toi dans le Seigneur
pour te souhaiter un merveilleux temps liturgique A »
Notre réponse : « Merci, Paul. A toi aussi,
bonne année avec le Seigneur ! Dès que tu peux, envoie
nous quelques nouvelles. Nous serons heureux de les
partager. Et tes copains d’AFO passés hier en théologie
à Yaoundé, que deviennent-ils ? On est où ? C’est com-
ment ? »
De Jean Luc Fortier, le 2 décembre 2007
« Recevez avec un peu d'avance mes meilleurs
vœux pour que 2008 nous donne aux uns et aux autres
tout ce qui n'est ni la honte, ni la guerre... »
Notre réponse : « A travers vous, nos meilleurs
vœux à toute la Famille salésienne de France »
De Jean Benoît Badji, sdb, le 2 décembre 2007
« Au Théologat, tout va bien sauf que nous
avons perdu notre premier match de football dans le ca-
dre du tournoi de Ngoya, faute de supporters compé-
tents. On doit relever le défi dans deux semaines. »
Notre réponse : « Très touchés et bouleversés de
cette catastrophe inattendue, nous attendons de toi un
bon article sur le prochain match »
Du P. Morand Wirth, sdb, Professeur à l’UPS,
le 3 décembre 2007
« Meilleures salutations de Rome, félicitations
pour « atemedia ». Je reviens du Burkina Faso où j’ai
prêché la retraite de l’AFO. Bonne fête de l’Immacu-
lée.”
Notre réponse : « En souhaitant que tes par-
cours t’amènent un jour prochain sur les terres de
l’ATE ! Depuis longtemps tes livres sont déjà disponi-
bles et demandés dans nos Bibliothèques. »
Du Père Agustin Hernandez Portal, sdb, le 3
décembre 2007
« Pour la deuxième fois, je viens de lire en en-
tier l’atemedia et à la dernière page j’ai trouvé ma lettre,
ma signature et même ma photo. Merci à tous ! »
Notre réponse : « Cher Père, tes lettres nous
font plaisir ! Raconte-nous ta nouvelle vie. »
Du Père Désiré Silverans, sdb, le 3 décembre
2007
(D’une lettre adressée au Père Guy Ollivry, qui
a bien voulu la transmettre aimablement à notre rédac-
tion. Nous l’en remercions vivement. Extraits)
« Un grand merci pour l’envoi d’ ‘‘atemedia”.
Félicitations ! Une excellente réalisation et un
moyen idéal pour faire connaître la Province et sa
vie salésienne. J’étais personnellement surtout
content des nouvelles concernant les œuvres de
Bangui, Brazzaville et Pointe-Noire où j’ai eu la
chance de pouvoir travailler quelques années, mais
je suis autant intéressé par les nouvelles des autres
maisons de la province que j’ai visitées et dont je
connais plusieurs confrères. C’est avec joie et re-
connaissance que je me souviens des confrères et
des jeunes que j’y ai connus et je suis heureux d’ob-
tenir par « @temedia » quelques renseignements
sur leur apostolat et leur vie actuelle.
J’espère recevoir régulièrement votre « mensuel
d’informations » et je t’en remercie d’avance !
Je te souhaite ainsi qu’à toute la communau-
té provinciale déjà une sainte fête de Noël. Puisse
le Seigneur bénir la Nouvelle Année pour toi et
toute ta province avec une intensité renouvelée de
vie salésienne. »
Père Désiré Silverans,
Salesianen van Don Bosco,
Don Boscolaan 30
B-8500 KORTRIJK
Belgique
Du Père Raymond Gillet, sdb, le 11 dé-
cembre 2007
(D’un mail adressé au Père Guy Ollivry, qui
a bien voulu le transmettre aimablement à notre
rédaction. Nous l’en remercions vivement. Extraits)
« La température à Binson : 0-6°C le matin, 8-12°C
l'après-midi durant ces semaines dernières. Quel
temps tonifiant !
Je te joins ma dernière version d'un petit travail que
j'ai avancé peu à peu sur les insertions salésiennes
des français tant en France qu'à l'étranger...
Saintes fêtes de fin d'année à toute la communauté
provinciale de l'ATE.
Ndlr : « Le « petit travail » sur les inser-
tions salésiennes compte déjà plus de 300 pages.
Mais nous tenons à rassurer Raymond que la jeune
Bibliothèque du Scolasticat peut encore recevoir les
nombreux tomes suivants qu’il prépare. »
Père Raymond Gillet
Prieuré de Binson
51700 – Châtillon sur Marne
France
Une Mini -Chronique de Jean Baptiste Beraud, sdb
12

2.3 Page 13

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HBrièsvteohiirsteoidreedle’Al’ATTEE
Il y a quelques mois, le Père Pierre Cho- par le Centre-Bois. Au début, on y avait admis
pin m’adressait un document jauni et vieilli, ta- des garçons purement apprentis en plus des sé-
pé à la machine, et devenu presque illisible. minaristes. Les séminaristes selon les statisti-
Classé sur un rayon, il attendait un passage du ques de cette année 1963, étaient 13, et les ap-
Père Paul Ebome, qui, volontiers, accepta de le prentis 15. Malgré la création du Centre-Bois,
« saisir » sur l’ordinateur, et ici ou là, d’en ré- les séminaristes continuèrent à s’intéresser à l’a-
tablir le texte. Qu’il en soit remercié. Nous pu- griculture, tandis que les apprentis s’initiaient
blions dans ce numéro, la première page de ce au travail du bois. Tous les deux groupes vi-
texte, témoin important de la « pré-histoire » de vaient ensemble, dans le même internat. Cela ne
notre ATE.
tarda pas à créer des difficultés inextricables
Merci d’avance à toutes les personnes jusqu’au jour, en janvier 1964, où l’on dut ren-
qui auraient conservé ainsi quelques documents voyer tous les apprentis. Après le départ des ap-
historiques de bien vouloir me les adresser pour prentis, les séminaristes quittèrent leur jardin et
enrichir la connaissance de NOTRE HISTOIRE, prirent place au Centre-Bois
Monseigneur de la Moureyre qui tenait à
Jean Baptiste BERAUD ce séminaire, avait donc obtenu des Salésiens de
Don Bosco qu’ils en prennent la direction à la
Document I :
rentrée d’octobre 1964. Le Père Bérichel était
alors provincial de Paris et Don Ziggiotti, Rec-
Bref historique
teur des Salésiens. Les Salésiens tardant à venir,
la rentrée fut encore préparée par le Père Geen-
Fondé par Monseigneur Raymond de La- nen. 27 candidats se présentèrent à cette rentrée.
moureyre ( premier évêque du diocèse de Moui-
Le 8 décembre 1964, le Père Déas, nou-
la) pour tenter de résoudre par une voie nouvelle veau provincial de Paris, soumettait par écrit à
le problème du recrutement sacerdotal dans son Monseigneur de la Moureyre quelques idées en
diocèse et les diocèses voisins, le séminaire vue d’un arrangement ultérieur. La direction du
commence en septembre 1962 à Mouila sous la séminaire est confié au Père Joseph Brillon, se-
direction du Père Gennen, prêtre spiritain hol- condé par le Père François Laigo qui étaient ar-
landais.
rivés à Sindara en novembre 1964. Depuis lors,
Il est transféré l’année suivante à Sinda- cette direction est toujours restée salésienne jus-
ra, dans les bâtiments laissés libres par le novi- qu’aujourd’hui; et depuis lors également cette
ciat des Sœurs de Sainte Marie, transféré à œuvre salésienne a fait son chemin. Deux pério-
Mouila.
des s’y dessinent: jusqu’en octobre 1977 - de-
Rappelons qu’à Mouila, le Père Geennen puis octobre 1977.
était aidé par l’Abbé Félicien Makouaka, actuel
évêque de Franceville et que là-bas à Mouila , la
journée des séminaristes était partagée en deux: Equipe salésienne:
partie études, partie agriculture.
Abbés Lijot et Ndiomo
Pères Volant et Ebome
A Sindara, le centre rural fut remplacé
13

2.4 Page 14

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Magistère
Il s’agit bien uniquement de « simples
regards » pour inviter tel ou tel à partager lui
aussi les richesses qu’il découvre dans ce texte
du théologien professeur Ratzinger, devenu
Pasteur universel. Que nous dit-il ? Que veut-il
me dire ? Je peux rencontrer des appels, aug-
menter mes connaissances, approfondir et faire
grandir mon espérance.
Une évolution de la Pensée sur l’espérance
Aux premières pages de son Encyclique,
Benoît XVI retrace « le concept de l’espérance
fondé sur la foi, dans le Nouveau Testament et
dans l’Eglise primitive » (N° 4 à 9) Il le fait pré-
céder d’un sympathique coup d’œil à l’Afrique,
en analysant très finement « la découverte de
l’espérance chez Joséphine Bakhita » (N° 3)
Il nous invite au passage à revoir les
« espérances de Spartacus, de Philémon et d’O-
nésime, son esclave ( N° 4 ), Il évoque tour à
tour Paul, Grégoire de Nazianze, Luther, Fran-
çois d’Assise, Ambroise, Augustin ( N° 5-12 )
A l’époque moderne
Un point clé du message que Benoît XVI
veut transmettre aux hommes d’aujourd’hui
pourrait être au N° 13 : « A l’époque moderne,
une critique toujours plus dure de cette sorte
d’espérance (ndlr. L’espérance chrétienne dont
parle la Lettre aux Hébreux) s’est développée :
il s’agirait d’un pur individualisme, qui aurait
abandonné le monde à sa misère et qui se serait
réfugié dans un salut éternel uniquement pri-
vé »
A cet endroit de son exposé, le Pape rap-
pelle la grande figure du P. de Lubac : « Il a re-
cueilli certaines opinions de ce genre qui méri-
tent d’être citées » Il faut relire ici le texte lourd
de « tristesse » de Jean Giono, ce brillant intel-
lectuel qui a eu pourtant auparavant des écrits
émouvants et encore aujourd’hui évoqués sur la
foi sérieuse et ancestrale de ses profondes raci-
nes protestantes.
Mission pour la vie religieuse
« (Au Moyen âge), dans la conscience
commune, les monastères apparaissaient comme
des lieux de fuite hors du monde, et de dérobade
à ses responsabilités dans le monde pour la re-
cherche de son salut personnel. Bernard de
Clairvaux, qui fit entrer une multitude de jeunes
dans les monastères, avait une vision bien diffé-
rente. Selon lui, les moines ont une tâche pour
toute l’Eglise et par conséquent aussi pour le
monde. » (N°15)
La « vie consacrée » est toujours au ser-
vice de l’évangélisation et de la transformation
du monde. Il ne faut jamais y renoncer.
Un langage vigoureux
Benoît XVI, au N° 15, parle de terrain
« sauvage » à rendre fertile. Puis, plus loin, cette
question posée en des termes inattendus : « Ne
nous est-il pas donné de constater de nouveau,
face à l’histoire actuelle, qu’aucune structura-
tion positive du monde ne peut réussir là où les
âmes restent à l’état sauvage. »
On pense au songe du petit Giovanni
Bosco : « Des bêtes sauvages… »
Notre espérance est de croire que ces
« sauvageries » peuvent changer. Faut-il encore
les reconnaître et avoir le courage de les dénon-
cer.
(A suivre)
Jean Baptiste Beraud, sdb
14

2.5 Page 15

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Divers
01. S. Amtekpe Franck
P. Chopin Pierre
02. P. García Bienvenido
07. P. Mora Mba Francsico
15. P. Fouda Privat
16. P. Delalande Gilles
P. Gallina Giorgio
P. Medina Dionisio
20. P. Mbayani Frédéric
P. Ollivry Guy
22. P. Muñoz
25. S. Adjibode paul
P. Munshya Vincent
30. L. Senga Jesus
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
André Young ELA ENAM
Rédaction
P. Miguel Angel NGUEMA
Jésus Benoît BADJI
Florent Papin NGOUMBETI
A la suite de relations froides avec la Communau-
té salésienne, Mgr Matthieu Madega, évêque diocésain
de Port-Gentil, a décrété la fermeture de la Paroisse
sainte Barbe pour une durée indéterminée et le départ
des salésiens. L’annonce de décision a créé de la tris-
tesse dans les cœurs des fidèles de cette Paroisse qui s’é-
taient déjà familiarisés avec le style joyeux, créatif et op-
timiste caractérisant l’esprit salésien. Cet hommage fait
par Yolande, veut être une parole de gratitude pour tout
le travail abattu et les bienfaits réalisés.
Père Dominic,
En ce moment très particulier pour nous, moment
où vous êtes obligé de quitter Port-Gentil malgré vous,
nous vous prions de bien vouloir recevoir ici, l’hommage
chaleureux, inoubliable de toute la paroisse Sainte Barbe
de Port-Gentil au Gabon.
A travers ces mots et à travers vous, nous voulons
marquer notre attachement et rendre un vibrant témoi-
gnage à cette grande famille qui a su nous conduire pen-
dant près de 33 ans. Merci à vous tous, Salésiens de Don
Bosco pour tout ceux que vous nous avez apporté ici à
Sainte Barbe.
Père, nous ne vous oublierons jamais ainsi que
tous les ouvriers apostoliques de Don Bosco qui vous ont
précédé ici : ce sont des liens qui ne s’effaceront jamais
et que nous nous efforcerons de garder bien précieuse-
ment dans nos mémoires et dans nos cœurs.
Soyez sûr que cette « flamme salésienne » allu-
mée dans le cœur de chacun des paroissiens de Sainte
Barbe ne s’éteindra pas, nous nous évertuerons à la gar-
der toujours allumée avec la grâce de Notre Seigneur Jé-
sus Christ. Restons toujours unis dans la prière en Jésus,
par l’intercession de Marie Auxiliatrice et de Don Bosco.
Et sachez que nous gardons au fond de nos cœurs,
l’espoir de revoir les Salésiens très vite !
Yolande Ossavou, Salésienne Coopératrice.
15