atemedia-Octobre2010


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N° 101
Octobre 2010
11e Année
Les vacances chez don bosco
SOMMAIRE
Editorial
Bien réfléchir pour agir
Actualités (ATE)
Nouvelles des Communautés
Etranger
Première profession religieuse
Culture
22ème Congrès mondial de l’UCIP
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Pages 2 - 25
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@temedia N°101
Voyage culturel en Espagne
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Editorial
0ctobre 2010
Bien réfléchir pour mieux agir
N
ous voici aux portes de la nou-
velle année pastorale qui s’ou-
vre devant nous. Ces derniè-
res semaines, un bon groupe
de confrères ont eu la chance de prendre
part aux sessions provinciales de formation
(économes locaux, stagiaires, jeunes prê-
tres), à l’assemblée des confrères et à la re-
traite spirituelle. Nous nous disposons donc
à aiguiser nos armes pour rentrer dans le
combat et porter à son accomplissement la
mission qui nous revient.
Une condition « sine qua non » pour la réus-
site de nos interventions est celle de la ré-
flexion préalable, à la lumière de l’expérience
déjà vécue (évaluations de notre travail de
l’année écoulée), et de la concertation com-
munautaire sur les critères qui guideront no-
tre service éducatif et pastoral. S’aventurer
sur le chantier de notre mission, sans avoir
pris auparavant les dispositions qui convien-
nent, c’est se condamner d’emblée à un échec bien prévisible.
Dans ce sens, le Conseil Provincial s’est adonné, dans la plus large part de son temps, au
cours sa dernière séance de travail, à la réflexion sur son service d’animation provinciale, et
le résultat de cette analyse a été notre « Projet triennal d’animation provinciale » qui a été
présenté lors de l’Assemblée des confrères. Des copies de ce projet ont été envoyées à
tous les confrères par le biais des retraitants qui ont emporté avec eux des documents pour
toutes les communautés.
Le mois de septembre constitue le moment approprié pour réserver le temps nécessaire à
cette réflexion. En prenant en considération les différents points de repère (conclusions de
l’évaluation de l’année précédente, orientations de la Province et du diocèse, orientations de
la Congrégation et de l’Église) chaque communauté s’investit dans le travail d’analyse et de
programmation, pour établir les critères qui devront orienter les engagements et les inter-
ventions des confrères et des laïcs associés à notre mission.
Aller de l’avant sans cette analyse nous conduira à avancer à l’aveuglette, sans savoir les
buts que nous voulons atteindre ni les choix qui déterminent le parcours à faire dans chaque
domaine (vie communautaire, service pastoral, gestion économique, etc.).
La qualité de notre réflexion en ce mois de septembre sera déterminante pour l’efficacité de
notre service d’animation tout au long de l’année pastorale. Ne soyons donc pas avares du
temps à réserver pour ce travail et considérons que notre mission commence par cette
concertation communautaire.
À votre disposition
Manolo Jiménez
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Actualité ATE
Octobre 2010
Cameroun - Maison Provinciale
A Don Bosco, les enseignants aussi se forment
Pour la sixième année consé-
cutive, plusieurs enseignants laïcs
des Ecoles Professionnelles des Sa-
lésiens de Don Bosco se retrouvent
à la Maison Provinciale de Yaoun-
dé, montée Mvog Ada, face à
la SNI, pour une session de forma-
tion et de travaux pédagogiques,
du 11 au 18 juillet 2010.
Dix-huit éducateurs, femmes
et hommes, sont venus de divers
pays de la Province en représenta-
tion de leurs Ecoles techniques :
République Centrafricaine (Bangui),
Cameroun (Yaoundé, Ebolowa ),
Congo ( Brazzaville, Pointe-Noire),
Gabon (Oyem).
Ils sont tous moniteurs quali-
fiés dans un des métiers choisis par
leur Institut : menuiserie, mécani-
que, électricité, informatique. Cette
dernière branche se développe très
vite et qualifie des agents de haut
niveau. Fidèles à leur fondateur
Don Bosco, les salésiens qui fêtent
cette année les 150 ans de leur
Congrégation, entendent res-
ter ainsi à la pointe de la recher-
che pour offrir à chaque jeune un
vrai métier qui lui permette de vivre
et de développer son pays. Il est à
souhaiter que toutes les nations qui
les accueillent sachent leur faciliter
en particulier les tractations néces-
saires pour le dédouanement des
machines-outils.
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Rédiger des livres scolaires
Mais, bien au-delà du bienfait de se rencontrer chaque
année, les « enseignants de Don Bosco » poursuivent la
rédaction et l‟édition des livres scolaires indispensables à
leur enseignement. Tout notre souci d‟une vraie collabo-
ration va vers deux Ministères de l‟Education, celui du
Gabon et celui du Cameroun, où certaines personnalités
ministérielles ont reconnu et favorisé cette tâche au servi-
ce de tous les étudiants de leur territoire.
L‟an dernier, une nouveauté a été introduite dans le
programme avec l‟étude de l‟utilisation de l‟Informatique
pour la préparation des divers métiers ! Des professeurs
sont devenus de véritables spécialistes pour transmettre
leur savoir à leurs frères. Nous assistons, admiratifs, à ces
efforts continus de jeunes femmes et de jeunes hommes
qui, avec d‟humbles moyens, font monter tout l‟ensemble
social de leur région.
Le Programme de la Session comporte également
une série de conférences et de rencontres culturelles, ainsi
que des espaces récréatifs et touristiques.
JB Beraud
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Actualité ATE
Cameroun - Maison Provinciale
Session des économes Août 2010
Octobre 2010
Il s'est tenu du 12 au 14 Août
2010 dans la capitale Came-
rounaise à la maison provin-
ciale des salésiens de Don Bos-
co à Yaoundé, une rencontre
provinciale des économes lo-
caux. Cette réunion était non
seulement un moment de ré-
flexion et de partage mais aussi
de grandes retrouvailles cha-
leureuses entre les confrères.
En concert avec le directeur,
l'économe est généralement
celui qui pense à la bonne ges-
tion, le développement et
l'émergence de la communauté
salésienne locale. C‟est dire
qu'il a une "lourde" responsabi-
lité. Car celui-ci doit gérer avec
beaucoup de tacts et de fines-
ses toutes les ressources de la
communauté. Vu son "bagage"
intellectuel et son esprit de reli-
gieux salésien, il est cependant
judicieux que ce dernier ait re-
çu au préalable une bonne for-
mation dans le domaine de la
comptabilité-gestion. Le Père
José Maria Sabé, économe
provincial et coordonnateur de
ladite rencontre donne les
grandes lignes à suivre:
"...Partager comment gé-
rer les différentes ressources...
Apprendre aux uns et aux
autres comment résoudre certai-
nes situations.
Puis enfin, la formation et
le dynamisme des économes
salésiens pour une meilleur ren-
tabilité."
Le frère Roger, gestionnaire de
la communauté de la Maison
Provinciale retrace l‟historique
de cette session des économes
en ces termes : "c'est depuis
2005 que se tient cette grande
réunion de formation, de ré-
flexions et de partages des éco-
nomes de la vice-province ATE
sous la direction du révérend
Père Augustin alors économe
provincial de l'époque». Et le
Père Diaz Marco économe du
Théologat St. Augustin d'ajou-
ter : ‟‟ cette rencontre nous per-
met d'avoir une gestion un peu
cohérente et commune dans nos
différentes présences.‟‟ Pour fi-
nir, il est à louer et à encoura-
ger jusqu'ici les efforts et les ini-
tiatives prises par la province
dans l'optique de rendre plus
efficace la mission salésienne
auprès des jeunes les plus pau-
vres et abandonnés.
Patrick Otyame,
aspirant salésien
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Actualité ATE
Octobre 2010
Cameroun - Théologat
L’accompagnement pastoral et spirituel
P aco, Marius, Pierre-
Célestin, Ludovic,
Alain, Léon, Désiré,
Stéphane, Xavier et André
sont prêtres depuis respective-
ment cinq ans, trois, deux et
un. Réunis durant trois jours
au Théologat salésien st Au-
gustin, du 15 août au 17, ils
réfléchissent, évaluent, parta-
gent autour du thème de l‟ac-
compagnement pastoral et
spirituel. Aujourd‟hui un point
incontournable dans la prati-
que pastorale.
De cette session, il
ressort en substance que l‟ac-
compagnement a son fonde-
ment dans la démarche de
proximité de Dieu avec le
peuple d‟Israël. Il entre en
dialogue avec l‟homme afin
de le mener à son achève-
ment. Dieu devance l‟homme
et vient constamment à sa
rencontre. Cette proximité
trouve son expression profon-
de lorsqu‟il devient « Dieu-
avec-nous » en Jésus-Christ.
L‟accompagnement
permet aux jeunes de donner
une réponse de foi à l‟appel
de Dieu dans leur vie et de
découvrir en Christ la plénitu-
de et le sens de la globalité
de leur vie. Dans cette opti-
que, l‟accompagnateur aide
« le jeune à découvrir ses pos-
sibilités, ses limites, ses hori-
zons, ses idéaux, etc. et qu’il
soit content de lui-même ».
C‟est un grand frère qui a
plus d‟expérience, qui a fait
un parcours, une personne
évangélisée qui aide à per-
sonnaliser la foi.
Le développement du
thème et les échanges attirent
l‟attention des jeunes prêtres
sur les conditions de l‟accom-
pagnement, à savoir : La
connaissance de la situation
des jeunes, la maturité humaine et
spirituelle de l‟accompagnateur, le
respect du processus, la prépara-
tion et la nécessité d‟être soi-même
accompagné, la méthodologie de
l‟accompagnement et les moyens
que sont le projet personnel, une
thématique à constituer.
Concernant la situation des
jeunes, on peut retenir quelques
témoignages faits par les jeunes
prêtres :
« Les jeunes de nos milieux sont
assez ouverts et sensibles lors-
qu‟on s‟approche d‟eux, ils ac-
cueillent favorablement les propo-
sitions éducatives et pastorales, ils
aiment bien le style salésien ; ceux
qui sont nantis font plutót preuve
d‟indifférence, ils ne fréquentent
l‟Eglise que lors des occasions tels
que le mariage, les grandes fêtes
religieuses»
« Il y a des jeunes pleins de quali-
tés, il y a également des piètres.
Beaucoup sont au chómage et
vivent dans la peur ».
« Ils recherchent surtout l‟intérêt,
leur disponibilité et leur engage-
ment conditionnés par leur situa-
tion économique ou financière »
« les jeunes de nos milieux vivent
dans des situations d‟extrêmes
pauvretés, ailleurs elle est condi-
tionnée par le niveau intellectuel,
les pesanteurs culturels »
« La situation des jeunes de mon
milieu est chaotique, en certains endroits, ce qui a des conséquences sur la ré-
flexion, la pastorale, l‟engagement et le dynamisme des jeunes. »
« D‟autres encore, l‟activité sexuelle est pour ces derniers comme deuxième sport
tant ils sont désœuvrés ou sans proposition de vie et de développement ».
Ces situations qui ne sont pas exhaustives entrainent de nombreuses difficultés
et conditionnent dès lors la pastorale et l‟accompagnement des jeunes.
L‟étude de la lettre du Recteur Majeur sur la pastorale permet de dégager les
lignes d‟actions pour affronter ces difficultés et aider ainsi les jeunes à découvrir
l‟appel de Dieu au cœur de leur vie. Par conséquent, les jeunes prêtres sont invités
à la pratique de l‟accompagnement avec des critères d‟une pastorale salésienne,
notamment qui s‟articulent autour d‟une communauté éducative et pastorale, d‟un
projet et des itinéraires, mais une pastorale qui promeut une culture de la vocation,
qui fasse une annonce explicite du Christ, de la vocation et qui réveille la motivation
apostolique chez le jeune, qui est sensible à la réalité des enfants à risque.
P. André ENAM
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Octobre 2010
Cameroun - Théologat
Session des stagiaires : continuité et nouveauté
C omme à l‟accoutumée,
la session de formation
des stagiaires a eu lieu
cette année du 15 au
19 Août 2010, au Théologat salé-
sien saint Augustin de NKol Afemé
- Yaoundé. A cette session ont
pris part les salésiens stagiaires
Awansi Hugues Vincent, Tanga
Ngono Bienvenu, Tegue Paul II
Clark, Matsoumbou Jerry Chasse,
Badiata Narcisse, Bikoy Jean Apó-
tre, Edou Alphose, Doufokpio
Nestor et Ondo Mba Jérémias. La
nouveauté est que les confrères
qui vont commencer le stage pour
la première fois, ont participé à
cette session. L‟animateur de la
session fut le Père Roland Mintsa.
Le thème développé et approfondi
pendant ce temps était
« l‟expérience de formation pen-
dant le temps de stage.» Ainsi Le
stagiaire vit le moment de stage
comme un moment de formation.
C‟est le temps de grâce d‟unité où
le stagiaire concilie l‟activité avec
communautés, les stagiaires sont accompagnés et soute-
nus dans leur expérience pastorale pratique. Dans d‟au-
tre, les confrères stagiaires éprouvent des difficultés à se
faire comprendre. Toutes leurs initiatives rencontrent cette
phrase : „‟Ici on a toujours fait comme ça‟‟. Certes toute
activité pastorale nécessite une réflexion profonde et un
discernement communautaire. Cela peut se faire dans la
fraternité et la compréhension mutuelle. Le thème de l‟ac-
compagnement a été également exposé et approfondi.
Nous avons compris que le stagiaire doit se laisser accom-
pagner pendant son stage pour arriver à un discernement
vocationnel qui fait progresser sa personne. Tous les
confrères qui ont participé à cette session sont sortis satis-
faits car elle était plus partage que magistrale.
la prière. Le stage est une période
d‟expérience vocationnelle. La
congrégation a besoin du jeune
confrère pour une mission précise
qui est celle d‟être plus proche des
jeunes. Le stagiaire doit être un
salésien plein d‟initiatives qui tra-
vaille avec ses confrères dans un
projet communautaire. Les confrè-
res qui ont fait l‟expérience de sta-
ge pendant un an, deux ans ou
trois ans ont témoigné de leur vé-
cu quotidien avec leurs directeurs
respectifs et le type de relation
qu‟ils ont noué avec l‟ensemble
de la communauté. L‟analyse qui
en sort est que dans certaines
Doufokpio Nestor, sdb
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Actualité ATE
Octobre 2010
Cameroun - Mimboman
Rentrée scolaire 2010-2010 au Centre professionnel Don Bosco de Mimboman
L e 6 septembre 2010 dernier, timidement a eu
lieu effectivement la rentrée scolaire 2010-
2011 au Centre professionnel et Institut profes-
sionnel Don Bosco de Mimboman.
Il est 7h 30 mn, la cloche retentit, les apprenants,
par petits groupes convergent vers la place où se
tient le mot du matin. Après la prière, le préfet d‟é-
tudes, Tchoundou Jean Spyros prend la parole. Il
souhaite la bienvenue aux élèves et rappelle les
exigences de l‟Institut et les défis, du point de vue
du travail et de la discipline, à relever cette année
scolaire. En rang par niveau, très attentivement les
élèves le suivent. Certains drapés dans la tenue
marron clair du Centre, d‟autres dans leurs plus
beaux habits.
A 7h 50 mn, ils rejoignent leurs classes respectives.
Les nouveaux trainent dans les couloirs, ils cher-
chent leur classe. Le personnel administratif et les
anciens les orientent.
Dans certaines classes, les cours ont démarré. En
première année d‟industrie d‟habillement (couture)
par exemple, le professeur de français est là. Qua-
tre jeunes filles sont assise, au tableau, on pourrait
lire " Ré-
daction :
Racontez ce
que vous
avez fait
pendant les
vacances."
Au rez-de-
chaussée,
on entend
les ronrons
des machi-
nes, les grésillements des scies et rabots, ce sont les
ateliers de menuiserie et métallerie qui travaillent.
Selon le directeur du Centre, le père Natalino Paro-
di, les cours ont bel et bien commencé. Il n‟est pas
question de prise de contact. Il faut effectivement
faire les cours.
Après la rentrée des filières : menuiserie, couture et
métallerie, sera l‟informatique pour le 11 octobre
2010.
Mag. Eynem
Mort, il y a 122 ans, Don Bosco vit encore aujourd‟hui à Mimboman.
Aujourd’hui, le contexte socio-économique, culturelle et politique n’est pas le même
qu’il y a un siècle en Italie ou en Afrique, mais les problèmes des jeunes sont plus
ou moins les mêmes. Le plus récurrent est celui de la formation et du chômage.
L‟œuvre salésienne de Mimboman
est un exemple parfait du style de
l‟Oratoire voulu par Don Bosco pour
tenter de résoudre les problèmes liés
à la situation des jeunes..
Fondée en 1994, cette œuvre, au fil
de temps, prendra de l‟ampleur pour
être celle qu‟elle est aujourd‟hui : une
église (paroisse) pour prier ; la cour
(cité de jeunes) pour jouer et l‟école
(Centre professionnel et Institut) pour
apprendre, une maison qui accueille.
Ainsi, à travers les différentes propo-
sitions pastorales de la cité des jeu-
nes, ouverte tous les jours, les enfants
et les jeunes viennent se distraire, se
détendre et développer leurs talents.
Mais ils ont aussi un espace pour se
recueillir et prier.
Le Centre professionnel et l‟Institut
qui accueillent les jeunes ou adoles-
cents d‟au moins 13 ans et de 18 ans
pour soit l‟apprentissage et perfec-
tionnement soit le CAP dans quatre
filières à savoir : la menuiserie, la
couture, la métallerie et l‟informati-
que.
En menuiserie, les apprentis appren-
nent l‟utilisation aisée des outils et des
machines de menuiserie, la conduite
des travaux de chantier et, la concep-
tion et réalisation de divers travaux de
menuiserie et d‟ébénisterie.
Dans la filière de la couture, les jeu-
nes filles apprennent la coupe simple,
la réalisation des vêtements d‟enfants,
la couture des tenues africaines, lite-
ries et objets décoratifs divers.
En métallerie, l‟objectif de la forma-
tion est d‟amener les apprenants à
avoir la maîtrise des différents travaux
d‟ajustage ; à connaître la soudure à
l‟art et au chalumeau ; la réalisation
de grilles, d‟antivols, des portes et des
fenêtres. La réalisation d‟objets déco-
ratifs ; la forge du fer et la conception
basique d‟ouvrages.
L‟informatique est la filière la plus
vaste et renferme huit spécialités :
secrétariat bureautique, secrétariat
comptable, comptabilité informatisée
et gestion, graphisme de production,
montage audiovisuel, maintenance
des équipements informatiques,
maintenance des réseaux informati-
ques et maintenance électronique.
Le but de cette panoplie d‟activités et
de propositions de formations faites
aux jeunes est selon l‟idéal de Don
Bosco d‟emmener les jeunes à s‟insé-
rer dans la vie active en étant de bon
chrétiens et d‟honnêtes citoyens.
Mag. Eynem, sdb (lire l‟intégralité de l‟article sur
le site www.donbosco-mimboman ou le N° 52 du 20
septembre du journal Intégration)
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Actualité ATE
Octobre 2010
Cameroun - Ebolowa
Eduquer à travers nos propositions pastorales
L‟activité colonie de Vacan-
ces est toujours la bienvenue
pour les jeunes et enfants de
la ville d‟Ebolowa. Cette an-
née 2010, Cent vingt jeunes
et enfants se déplacent d‟E-
bolowa à Kribi, 400 km de
route, pour passer une dizai-
ne de jours à la plage. (du
23 au 31 Juillet). Une activité
qui nécessite un très gros
financement. Pas moins de
deux millions de francs cfa.
Mais ce qui compte c‟est le
but que les salésiens veulent
atteindre à travers cette acti-
vité. Offrir aux jeunes un ca-
dre agréable pour se déten-
dre sainement et saintement.
Apprendre aux jeunes et en-
fants à vivre hors du cadre
familial, loin des parents et
des amis habituels. Un bon
exercice d‟insertion sociale.
Le colon le plus jeune n‟avait
que cinq ans. Le thème rete-
nu pour l‟activité est :
« Seigneur, nous voulons voir
Jésus : Parabole du se-
meur ».
Quelques semaines avant
l‟activité, l‟équipe de Vingt
deux animateurs et animatri-
ces qui devra animer l‟activi-
té reçoit une formation d‟une
semaine sur les thèmes sui-
vant : L‟animateur salésien,
l‟animateur face à sa res-
ponsabilité, la maturité hu-
maine, l‟éducation à la vie et
à l‟amour, la spiritualité salé-
sienne, l‟Etrenne 2010 et les
Moyens de Communication
Sociale (Educ-cellulaire).
Pendant le séjour à Kribi,
plusieurs activités sont pro-
posées aux jeunes : cham-
pionnat de football et bas-
@temedia N°101
ketball, animation liturgique,
journal, jeux de construction
sur le sable, chasse au tré-
sor, chasse au crabe la nuit
et match amical avec les au-
tochtones. Certains jours sont
dégagés pour la visite des
différents lieux : le village, la
costa blanca, la cathédrale,
les chutes de la Lobé, la ville
et le port de Kribi.
Les colons devront eux-
mêmes s‟occuper aussi du
ménage, de la vaisselle, le
coup de main à la cuisine, la
recherche du bois selon une
planification cyclique prépa-
rée par les animateurs. Cette
manière de faire aide à créer
dans le camp un esprit de
famille et chacun apprend à
apporter du sien pour la
bonne marche de la famille.
Les journées débutent par
une célébration Eucharistique
et un moment de réflexion
sur le thème du jour.
Au delà de ces différentes
propositions, les salésiens
devront continuer à réfléchir
sur l‟activité afin qu‟elle de-
vienne de plus en plus une
occasion pour éduquer et
évangéliser les jeunes qui y
participent.
Dans un monde qui est de
plus en plus livrer à la tenta-
tion du relativisme, même en
ce qui concerne les valeurs
morales et les mœurs, nous
avons à apprendre aux jeu-
nes qu‟il y a des normes et
des lois dans la vie qu‟il faut
respecter. Leur faire com-
prendre que l‟on ne vient pas
à une « Colonie de vacan-
ces » pour faire ce que l‟on
veut, quand on veut et où
l‟on veut. Il y a des normes et des princi-
pes qui sont valables pour tous et que
tous doivent respecter : (moment de
prière ; même si l‟on n‟est pas catholi-
que, le repas ; s‟adapter au menu sauf
s‟il est compromettant à notre santé, tra-
vailler dans son équipe ; même si on
n‟est pas habitué à travailler chez soi…).
Bref, il y a une discipline à suivre.
La sécurité des enfants et des jeunes
dans la mer demeure une très grande
Suite p. 9
8

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Actualité ATE
Octobre 2010
Cameroun - Ebolowa
Eduquer à travers nos propositions pastorales
préoccupation pour nous salésiens et
pour les parents qui avec confiance,
nous confient leurs enfants pour le
séjour à Kribi. Nous avons toujours
pris des dispositions pour que les jeu-
nes se sentent en sécurité mais il faut
encore augmenter le dispositif sécuri-
taire. Après 25 ans de Colonie de
vacances, nous avons malheureuse-
ment perdu quelques vies dans la
mer. La mer attire, les colonies de
vacances intéressent les jeunes mais,
le danger est bien présent et il faut en
prendre conscience. Quelle proposi-
tion pouvons-nous faire pour la sécu-
rité des enfants dans l‟eau ? Il faut au
moins, prendre le plus grand nombre
de précaution pour que les enfants
soient en sécurité et, réduire les ris-
ques de noyade. Faudrait-il former
quelques salésiens à la natation ?
Chercher un maître nageur ou encore
collaborer avec les autochtones ? La
réflexion devra se poursuivre. Pour-
quoi ne pas profiter aussi de cette ac-
tivité pour donner aux enfants et aux
jeunes quelques cours de natation.
Nous devons aussi faire un entretien de la maison qui nous ac-
cueille pour qu‟elle soit agréable et accueillante pour le séjour des
jeunes. De plus en plus, la maison qui accueille est dans un état
très défectueux. Ne laissons pas notre maison s‟écrouler, nous y
avons investi, maintenant, nous devons l‟entretenir. la plomberie
de la maison doit être revue, le courant arrive à faible tension, les
termites commencent à faire leur boulot.
Pour une meilleure sécurité des enfants et des jeunes qui ne sont
pas facile à contróler alors que la responsabilité nous incombe, il
est peut être préférable de construire une barrière.
Que l‟Esprit Saint souffle sur nous et nous inspire de nouvelles
idées pastorales qui répondent aux désirs des jeunes tout en per-
mettant leur croissance spirituelle.
Rigobert, sdb
Championnat à la Prison Centrale d‟Ebolowa.
Les salésiens de Don Bosco de la Paroisse Notre Dame de Fatima,
par le biais du père Anaclet, Curé et aumónier de la Prison Centrale
d‟Ebolowa, fidèle à la tradition, organise pour la nième fois un
championnat de vacances en milieu carcéral. Ladite activité s‟est
tenue du 15 juillet au 26 Août 2010. Au programme le football, le
ludo, le songho, bobo et mange tout, question-réponse, tir à la cor-
de et bien d‟autres activités.
C‟est un moment très apprécié par les détenus qui, quelques rares
fois, peuvent bénéficier de ces moments de détentes. Quelques pho-
tos vous permettent d‟apprécier l‟évènement.
Rigobert,sdb
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Actualité ATE
Octobre 2010
Gabon - Libreville
7ème Edition des jeux olympiques OKALA MIKOLONGO Libreville Gabon
Comme il est d‟usage durant la période des
vacances dans notre Centre de jeunes, nous
organisons des activités sportives sous le voca-
ble de jeux olympiques dans l‟optique d‟occu-
per sainement les vacances des jeunes du quar-
tier Okala et de développer chez eux un esprit
de fraternité et de tolérance.
Apres la 6ème édition l‟an dernier, le pari était à
nouveau pris pour la 7ème édition, sous la hou-
lette des jeunes salésiens gabonais Sylvère et
Arnold accompagné du salésien théologien Cé-
lestin DOSSOU qui avait dû quitter la commu-
nauté avant la fin des activités pour des raisons
indépendante de sa volonté .Mais qu‟à cela ne
tienne les jeux olympiques ont bien débuté le 4
août. En rétrospective le mois de juillet a servi
de préparation à ces jeux, une formation pour
les animateurs sur le système préventif et ré-
pressif animé par Sylvère et Célestin pour per-
mettre aux animateurs de bien se remplir avant
d‟affronter la réalité du terrain qui est souvent
autre que celle que les théories livresques nous
présentent. Une soirée culturelle où s‟intercalè-
rent des groupes de danse du Centre de jeunes
et des artistes de renoms du hip hop gabonais,
marque solennellement l‟ouverture des 7ème jeux
olympiques. La flamme olympique fut allumée
ce même soir dans un symbolisme riche en cou-
leurs et en enseignement. Sous un ciel étoilé et
une cour sombre, la flamme olympique était
allumer et le rendu était magnifique.
Le lendemain place aux compétitions. Vingt cinq
équipes étaient inscrites dans les trois catégo-
ries, Minime, Cadet et Senior, concernant le
football l‟une des activités qui a marqué le long
de ces jeux vu que notre pays se prépare a ac-
cueillir la CAN 2012.Durant trois semaines les
équipes se sont données corps et âmes pour
rendre la fête belle, le fair-play, la combativité
était les maître-mots de cette compétition, au
finish les panthéraux chez les minimes, Okala
FC chez les cadets et Me saka bougne ( on va
encore faire comment en langue Nzebi) chez les
seniors ont remporté les 7ème jeux olympiques
édition 2010. La soirée s‟est achevée par la re-
mise des prix et ce fut l‟occasion pour le salé-
sien Arnold qui a conduit ces jeux, de remercier
les uns et les autres pour le fair-play qui a ré-
gné et ainsi était clos les 7ème jeux olympiques.
Rendons grâce à Dieu qui a béni ces jeux et qui
a offert au Centre de jeunes de Libreville, des
salésiens capables d‟oser et un groupe d‟ani-
mateurs disponibles pour l‟annonce de l‟Evan-
gile à travers le sport pour leurs frères.
Que la Vierge Auxiliatrice nous conduise vers
les 8ème jeux olympiques car c‟est t‟elle qui a
tous fait et c‟est encore elle qui fera tout.
Yves Matthieu MOUNDOUGA,
animateur
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Actualité ATE
Gabon - Libreville
Le Centre les Cocotiers en ébullition
Octobre 2010
L es
sœurs salésiennes
de Don Bosco du
Centre les cocotiers de la
ville de Port-Gentil au GABON, n‟ont
pu faillir à leur réputation qu‟en terminant leurs
activités estivales 2010 en organisant des activi-
tés ludiques durant trois semaines regroupant
les enfants de cinq à quinze ans. Le Centre les
cocotiers était le point de rencontre entre ani-
mateurs qui, au préalable avaient suivi une for-
mation très riche, animée par les sœurs et, les
enfants qui se sont laissés émouvoir par le thè-
me de ces activités qui étaient centrées sur le
personnage emblématique de la célèbre histoire
de l‟ordre des franciscains « Marcelino pan y
vino ». Une centaine de jeunes envahissaient
chaque après midi de 15 h. à 17 h.30 le lieu
qui était devenu pour eux la maison qui accueil-
le, repartis dans différentes activités tel-
les : la danse moderne, le
chant, la peinture, la coutu-
re, la gymnastique, le
tapis crochet, la guita-
re, le dessin et le
foot, toujours précé-
dés par la vision du
dessin animé de
Marcelino pan y vi-
no. Amorçant la
deuxième semaine des
activités, les enfants et les
animateurs
ont pu visiter
le club du golf
de la belle ville
pétrolifère du Gabon ;
ils ont admiré les jeunes
golfeurs gabonais et étrangers et ils
ont participé, la plupart pour la première, au jeu
du golf. On pouvait lire la joie et l‟enthousiasme
chez ces jeunes, avenir de notre nation, « du
Gabon Emergent ». Pour clóturer cette belle his-
toire, les animateurs, le sœurs salésiennes et les
enfants ont offert un spectacle de taille aux pa-
rents qui étaient invités ; au rythme des musiques
et des danses de chez nous telle le « Jazzee ».
Ils ont tenu en éveil la foule de gens venue ap-
précier et observer. Puis le lendemain matin, les
animateurs se sont retrouvés autour de la sœur
Chimène et du salésien Arnold à la plage de So-
gara pour évaluer les trois semaines d„activités
et pour finir, se détendre et prendre un bain
après avoir donné tant de choses à nos
enfants.
Vivement que le Seigneur
nous conduise pour les
activités de vacances
2011.
Que Marie Auxiliatri-
ce protège chaque
enfant les anima-
teurs et la commu-
nauté des sœurs salé-
siennes.
Les Animateurs (trices)
@temedia N°101
11

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Actualité ATE
Octobre 2010
Congo - Pointe-Noire
Vacances à Pointe Noire
Je rends grâce à Dieu
pour cette expérience
de vacances que je
viens de vivre à la Pa-
roisse St Jean Bos-
co de Pointe Noi-
re. En effet, les
grandes vacan-
ces dernières, du
23 juin au 30
Août 2010, je fus
inséré dans le
projet éducatif et
pastoral de la
Communauté salé-
sienne de Pointe Noire.
Dans cette communauté, j‟ai
rendu service tout d‟abord en
tant que jeune diacre. J‟ai eu
la joie d‟exercer mon service
de diacre de différentes ma-
nières : baptême d‟enfants,
prédication aux messes de se-
maine, etc. J‟ai aussi donné un
coup de main dans l‟accom-
pagnement de la communauté
anglophone en dispensant
l‟homélie en anglais chaque
dimanche à la messe de 8h30.
Hormis cela, j‟ai rendu service
comme chargé du camp de
formation des animateurs à
Djeno (soixante participants);
coordonateur des deux vagues
de colonies d‟enfants (cent
quatre vingt participants) et
d‟adolescents à Djeno (quatre
vingt participants) ; coordina-
teur des Jeux Olympiques salé-
sien à la Paroisse St Jean Bos-
co (400 participants que for-
mèrent les équipes) et accom-
pagnateur de jeunes à la sortie
de Mpounga, situé au cœur de
la forêt du Mayombe (cent trente participants). Entre autre, j‟étais
présent tout le mois d‟Août (en matinée) à la permanence pour
l‟accueil, l‟enregistrement des messes et l‟écoute des paroissiens.
Là, j‟ai pu être à l‟écoute de nombre de personnes de tous âges
et de toutes conditions sociales (enfants, jeunes, adultes et vieux).
Cette expérience d‟écoute m‟a permis de mieux connaitre leurs
peurs, leurs joies, leurs peines, et leurs espérances.
Après ces trois dernières années passées en Terre Sainte, en
Israël, l‟expérience éducative et pastorale que je viens de vivre à
Pointe Noire restera à jamais gravée dans mon cœur. Cette ex-
périence m‟a permis non seulement de me ressourcer dans le
contexte pastoral Africain, mais surtout de vivre mon diaconat
dans le service aux jeunes pauvres, aux malades et aux enfants
abandonnés. Une expérience à la fois riche, diverse et profondé-
ment salésienne.
D‟autre part, cette expérience m‟a aussi permis de toucher du
doigt les points forts et les points faibles de notre présence sur
cette terre de mission. J‟ai découvert combien notre présence à
Pointe Noire est riche humainement (de part la qualité de cha-
que confrère en communauté) et pastoralement. Et ce, grâce à
l‟immense travail qu‟abattent sur place nos confrères depuis déjà
cinquante ans. Matondo !!!
Biyoghe Bi-Nyar Ollame Virgile Octave, Sdb
@temedia N°101
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Octobre 2010
Congo - Pointe-Noire
L’expérience des Volontaires à Pointe Noire
I ls sont huit, deux salésiens frère Roberto et Père Mirko et six jeunes Alice, Bea, Niccolò, Miche-
langelo, Elena et Linda, tous volontaires, venus de l‟Italie, originaires de Florence, Arezzo et
Livorno, pour une expérience au cœur de l‟Afrique, à Pointe Noire, dans une œuvre salésienne
si variée dans ses réponses aux réalités sociale, culturelle et religieuse des habitants de cette localité..
Arrivées au Congo le 25 juillet, ils sont partis eux aussi des communautés salésiennes et des Centre
des Jeunes des communautés italiennes. Ce qui a rendu très facile la rencontre avec les jeunes de
Pointe Noire en occurrence avec « les enfants de la rue » et les jeunes des villages. Ils connaissaient
déjà la réalité et la vie des groupes et savent comment lancer un jeu, chanter, faire l‟assistance salé-
sienne, vivre avec les jeunes et les enfants. Ils ont participé pendant leur séjour à la colonie de vacan-
ces, aux jeux Olympiques, aux célébrations
Eucharistiques à la Maison d'arrêt
(prison). Ils ont, à tour de róle, assuré
la surveillance la nuit aux Foyer des
"enfants de la rue": ils arrivaient vers
17h. 00, participaient au repas, les
prières du soir, la télé, les jeux, ils
envoyaient les enfants dormir et le
matin le réveil, le petit déjeuner et
souvent ils rentraient à pieds.
Dans le village en pleine brousse au
bord du fleuve Kouilou à 7 heurs de
pirogue - louée pour eux - ils ont fait
5 jours de promenades, visite des
pygmées, visite du lac à 7 km. - -
bas tout se fait à pieds! - la douche
à la rivière, tournoi de football qui a
réuni les jeunes qui sont venus à 40
km. toujours à pieds.
Dans ce village, un mini-
championnat est organisé. La finale
est à moitié terminée à cause de la
sortie du ballon parti en brous-
se pour la énième fois et rentré crevé
à la fin de la première mi-temps.
Pas de ballon dans les environs - il
fallait faire près de 10 km à pied
pour en trouver un autre !!!. Dom-
mage et pas grave. Il faut quand
même partager les prix! Le même
soir, un dvd à la télé grâce au fonc-
tionnement d‟un groupe électrogène
donné par père Miguel quelques
jours avant. Entre 20 heures 30 et
21 heures 00 arrêt du groupe et
dans l'obscurité de la nuit tout le
monde rentre pour dormir. Les jeu-
@temedia N°101
nes volontaires se sont très bien adaptés: très belle expérience
pour des gens qui sortaient des grandes villes.
Très bon témoignage pour les gens de la zone. "Nous ne som-
mes pas petits, mon père, nous sommes seulement très loin.
Venez nous rendre visite et vous verrez que nous aussi nous
sommes les enfants de Dieu"
Très belle entente aussi avec les salésiens de la communauté :
Virgile, Serge, Célestin, Simplice, et le "vieux" le père Valenti-
no, le directeur étant absent. C‟est un témoignage pour les
laïcs et aussi pour ceux qui cótoient ce groupe de salésiens aux
nationalités variées (Gabonais, Congolais, Camerounais, Ita-
lien, Espagnol). Un monde sans frontière.
Nos hótes, plus que bien adaptés, ont aimé notre style de vie
et ont voulu continuer à partager la simplicité et la sympathie
de vie. Les derniers jours, et ceci jusqu‟au 20 Août, jour de
leur départ, les amis italiens étaient en larmes. Un bon signe
pour une première expérience en Afrique ! Cela a créé de
grands souvenirs, des liens d'amitié, finalement une belle ex-
périence. « Don Bosco au bout du monde, les cinq continents
feront la ronde ». C‟est le défis de ceux qui suivent Don Bosco,
construire la ronde des cinq continents. A l‟année prochaine
pour une nouvelle expérience, en attendant, gardons nos liens
d‟amitiés par le biais des nouvelles technologies de communi-
cation.
Père Valentino, sdb.
13

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Octobre 2010
Centrafrique - Damala
« Se former pour mieux organiser »
Se former pour mieux organiser tel était l’objectif qui a réuni les
animateurs salésiens du Centre Don Bosco de Damala au Moyen
séminaire de Ouango (Bangui).
Quand les vacances arri-
vent, plusieurs préoccupa-
tions naissent dans le cœur
de nos jeunes et de nos en-
fants. Celles-ci se soldent
constamment par la prati-
que des occupations non
éducatives entraînant des
fois des conséquences lour-
des dans le cercle familial
ou amical.
C‟est dans le souci d‟aider
ces enfants et ces jeunes à
bien gérer leur temps libre
(vacances) que les anima-
teurs salésiens du Centre
de Jeunes Don Bosco de
Damala s‟étaient retrouvés
du 8 au 10 juillet au Moyen
séminaire Saint Paul à
Ouango pour un camp de for-
mation. Axé sur les activités de
vacances, ce camp de forma-
tion était recoupé en trois pha-
ses : la première était basée
sur le choix des activités à or-
ganiser pendant les vacances.
A l‟issue de cette première
phase de formation, trois gran-
des activités étaient retenues
pour les jeunes et les enfants à
savoir : la colonie de vacances,
les jeux olympiques salésiens
(JOS) et enfin les cours de va-
cances. La deuxième phase,
beaucoup plus théorique, visait
quelques orientations d‟ordre
organisationnel et enfin la troi-
sième phase était consacrée à
la pratique. Outre ces mo-
ments de formation, d‟autres
activités ont aussi meublé ce
camp d‟animateurs : les priè-
res, les rencontres sportives, les
jeux de société et surtout les
soirées culturelles organisées
en équipes.
Ce fut des moments très inten-
ses de travail qui ont permis à
tous les participants de s‟im-
prégner des techniques d‟or-
ganisation des activités de
vacances. Ceci pour faire de
ces moments de repos scolai-
re et académique de vrais
espaces où l‟enfant apprend,
non seulement à se connaî-
tre (qualités, tempérament..),
mais surtout à connaître les
autres, à s‟épanouir et à dé-
velopper le sens de l‟autre,
du partage, de la fraternité
et du travail en équipes.
C‟est par une messe d‟action
de grâce, présidée par le Pè-
re Désiré, responsable du
Centre que ces deux jours de
formation ont pris fin. Occa-
sion désormais pour les ani-
mateurs de mettre en prati-
que, pendant les activités de
vacances, tout ce qu‟ils ont re-
çu comme formation. C‟est
parti pour des vacances uti-
les… !
Mat Jerry, sdb
@temedia N°101
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Octobre 2010
Centrafrique - Damala
Colonie à Damala
Apprendre aux jeunes et aux enfants à mieux gérer le temps libre, une préoccupation pour les salésiens.
C’est dans cette même dynamique que les salésiens de Don Bosco de Damala, en collaboration avec le ré-
seau REFERC, a organisé du 19 au 25 juillet une colonie de vacances à Damara
D u 19 au 25 juillet, le
Centre de Jeunes Don
Bosco de Damala a
organisé la colonie de
vacances à Damara; une petite
localité située à 75 kilomètres de
Bangui. Il était 11 heures quand la
cour du centre se remplissait des
jeunes venus des divers hori-
zons que coordonne le réseau édu-
catif. On pouvait voir les enfants
venus du Centre Don Bosco y com-
pris ceux de la chapelle Saint Mar-
tyrs, les enfants de Bimbo sans
ignorer ceux d‟autres centres. L‟ef-
fectif total était de 80 jeunes
« colons » et plus 20 animateurs. A
12h30, c‟était le départ pour Da-
mara. Une fois arrivée, après une
petite mise en place pour les instal-
lations; les enfants avec les anima-
teurs se sont retrouvés dans la salle
de conférence pour les orientations
pratiques.
Détente, joie, chants, distrac-
tions, jeux, formation, prière, brico-
lages furent des ingrédients qui ont
alimenté ces 7 jours de fraternité et
de joie. La première causerie était
sur la famille. Dans cette causerie,
les animateurs désignés pour le
partage avec les différentes tran-
ches d‟âges, ont insisté sur le
sens et la valeur de la famil-
le, des problèmes qui guet-
tent en particulier nos
familles aujourd‟hui.
Ainsi se sont suivis
dans les jours sui-
vants, d‟autres cau-
series à savoir: "les
droits et les devoirs
des enfants", "le sa-
voir vivre" et "les formules simples
de prière". Ces causeries furent de
grands moments qui ont permis
aux jeunes de partager certains
problèmes qu‟ils vivent à la maison
ou au quartier tout en échangeant
avec les autres.
La question qu‟on pourrait se
poser est celle de savoir quelles
étaient les réactions des enfants
pendant la colonie ? Il suffisait de
rester autour de la paroisse Saint
Antoine de Damara pour vivre
l‟ambiance qui s‟y dégageait et
ensuite avoir des réponses. Les ma-
tinées et les après-midis étaient
meublés par des activités formati-
ves et ludiques. Les soirées, quant à
elles, dépeignaient un véritable arc-
en-ciel culturel marqué par les dan-
ses modernes et traditionnelles,
sketchs, blagues, contes, histoires
dróles, comédie...
Le dernier jour, après la vaisselle et
le nettoyage des locaux, la remise
de lots aux lauréats des différents
concours tant sportifs que culturels.
Quelques photos souvenirs furent
faites et ce fut le retour pour Ban-
gui. On ne pouvait que lire la nos-
talgie sur les visages. Pour certains,
l‟idéal était de passer encore une
nuit; pour d‟autres, seule une ques-
tion gravitait dans les têtes : Pour-
quoi déjà partir ? Vu le temps im-
parti, il était indispensable que
nous rentrions, chers enfants, l‟an-
née prochaine s‟annoncera aussi
avec des belles couleurs. Après la
colonie des vacances, c‟étaient les
Jeux Olympiques salésiens qui ont
pris place. Six nations sont entrées
en compétition du 09 au 21 août.
Différentes disciplines étaient en
jeux entre autre Football, Handball,
volleyball, marathon… Il fallait être
meilleurs dans ces différentes disci-
plines pour gagner la première pla-
ce. Après une semaine de compéti-
tion, la première nation qui a rem-
porté était celle de l‟Espagne suivie
de celle de la Guinée. Une grande
fête le 21août soir. Tout a com-
mencé à 15h00, la cour archiplei-
ne avec les fans de différentes na-
tions. Le Père Jean Pierre MUHIMA,
directeur de l‟œuvre de Damala a
ouvert la soirée par un mot d‟en-
couragement à tous les compéti-
teurs. Après son mot, Danseurs,
rappeurs de la place tour à tour ont
montré leurs talents devant un
publique ébahit. A 17h00, la
remise des prix aux diffé-
rents gagnants et arbi-
tres de différentes dis-
ciplines. A 18h00
tout a pris fin et le
rendez-vous est pris
pour l‟année pro-
chaine.
Florent Papin et
Mat-Jerry
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2.6 Page 16

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Octobre 2010
Centrafrique - Galabadja
Colonie de vacances « Pissa 2010 »
Le Complexe Scolaire
Don Bosco de Galabadja-
Bangui a organisé une colonie
de vacances dénommée
« COLVAC » à l‟intention des
élèves, du 27 juin au 1er juillet
2010 à Pissa. Cette édition a
connu la participation de qua-
rante sept (47) enfants et jeu-
nes venus de part et d‟autre de
la ville de Bangui, accompa-
gné d‟une dizaine d‟éduca-
teurs.
À 13h 00, à la paroisse
Saint Jean de Galabadja, ce
fut le moment de rassemble-
ment de tous les participants
avant le départ pour Pissa à
14h 00. L‟arrivée à la paroisse
Saint Esprit de Pissa (une des
16 préfectures de la Républi-
que Centrafricaine située à 70
km de Bangui), animée par les
spiritains, était à 16h.
Après l‟installation, c‟é-
tait les modalités pratiques et
des orientations de la colonie.
Pour favoriser le vivre ensem-
ble, les participants à la dite
colonie étaient réparti en qua-
tre groupes dénommés respec-
tivement: Marie Dominique,
Dominique Savio. Michel Rua
et Laura Vicuða. Le thème gé-
néral était : « vivre ensemble ».
Une véritable opportunité pour
s‟interroger véritablement sur
la façon dont nous vivons en-
semble dans nos localités, nos
cours communes, nos quar-
tiers, et notre responsabilité à
l‟égard de tout ce qui nous en-
toure etc.
La première édition avait un
programme bien rythmé. Ce qui faisait
l‟ordinaire de nos journées tournait au-
tour du : sport, douche, thème, carre-
four, mise en commun, dîner, décou-
verte, jeux, excursion prière etc. Durant
ce séjour, l‟un des sites visités par les
enfants était celui des pygmées. Toutes
ces sorties étaient toujours bienfaisan-
tes marquée par une véritable série de
découvertes et d‟apprentissages. Pour conclure notre colonie,
une messe d‟action de grâce, présidée par le Père Evita Role a
couronnée cette belle semaine passée ensemble.
Narcisse BADIATA, sdb
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Centrafrique - Galabadja
25 ans de la Paroisse St Jean de Galabadja.
Octobre 2010
P
lacées sous le Leitmotiv
de « Fini yayu, fini sé-
» : nouveaux cieux,
nouvelle terre ! Les festivités mar-
quant le jubilé d‟argent de la pa-
roisse St Jean de Galabadja, ont
commencé le samedi 10 juillet
2010, dans l‟après-midi avec les
concerts de chants et, des sketchs.
Présentés par les acteurs liturgi-
ques : lecteurs, chorales, danseuses,
servants de messes, les roses de
Don Bosco de Damala, et les autres
mouvements, groupes de chants
venus des différentes communautés
ecclésiales de bases, afin d‟introdui-
re tout le monde dans l‟ambiance
du jubilé.
Le dimanche 11 juillet, une messe
unique, dénommée messe de ré-
conciliation regroupant toute la
communauté chrétienne, tous les
mouvements et les fraternités. Cette
messe a été célébrée par le curé de
la paroisse le Père John Dominique
Kolpurath.
Du mardi 13 au jeudi 15 juillet,
triduum paroissial organisé sur les
thèmes suivants : Justice et paix, le
dynamisme et l’engagement dans
l’Eglise, la sainteté selon st Jean.
Du vendredi 16 au samedi 17 juil-
let, manifestations des activités
culturelles et sportives, une panoplie
de jeux était au programme : Trésor
caché, questions sans interrogation
totale, course avec l‟eau sur la tête,
gastronomie, danses modernes et
traditionnelles, sketch, marathon,
volley ball, etc. Pendant tous ces
après-midis, la paroisse était en
mouvement par de milliers de jeu-
@temedia N°101
nes.
Le couronnement de ces festivités a
été la célébration Eucharistique
d‟action de grâce, le dimanche 18
juillet à 8hoo. C‟est dans l‟église
paroissiale archicomble que la mes-
se a été dite par Mg Jude TADE,
Nonce apostolique de la Centrafri-
que et du Tchad, concélébrée par le
curé et trois autres prêtres. C‟était à
11 h que la messe a pris fin. Ont
participé à cette célébration, les Pas-
teurs de l‟Eglise Baptiste et celle des
frères, les vices présidents des
conseils paroissiaux, les religieux et
religieuses des différentes paroisses
de l‟archidiocèse de Bangui ainsi
que les autorités locales et les repré-
sentants de la société civile du VIIIe
Arrondissement. L‟homélie du prési-
dent de la célébration était pleine
d‟enseignements. Le Nonce a exhor-
té les chrétiens à être missionnaires,
pour que l‟évangile du Christ règne
dans chaque famille et que l‟Eglise
du Christ rayonne. Par la suite, il a
insisté sur l‟invitation suivante :
« débout ! Réveillons-nous ! La nuit
est terminée ! Le jour se lève ! 25 ans
c’est l’aube d’une ère nouvelle. Ceux
qui s’étaient éloignés de l’église,
qu’ils reviennent ! Ceux qui s’étaient
endormis, qu’ils retrouvent la fer-
veur ! Ceux qui sont tombés sur le
chemin, qu’ils se relèvent ! Ceux qui
ont oublié leur baptême, qu’ils le
réactivent ! Ceux qui ne sont pas
encore mariés dans l’Eglise, qu’ils
commencent les démarchent tout de
suite (…). Ne restez pas dans la mé-
diocrité des choses ; cherchez à ren-
forcer votre foi ».
Après l‟Eucharistie, un repas festif a
réuni à nouveau dans la salle poly-
valente du centre des jeunes beau-
coup de fidèles et d‟invités pour pro-
longer la joie de la fête. Fêter 25
ans d‟existence de la paroisse St
Jean de Galabadja, ne va pas sans
parler de notre charisme salésien.
Quant à la connaissance de Don
Bosco et du charisme salésien, elle
poursuit son chemin, bien que des
efforts restent à faire.
Enfin, mêlée de couleurs, de sons,
de rythme, d‟émotion et surtout de
joie, la messe était une véritable
louange à Dieu ! Autant de portes
entrouvertes pour que la grâce de
Dieu puisse rentrer !
Narcisse BADIATA, sdb
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Octobre 2010
Guinée Equatoriale - Malabo
“Viaje cultural a España”
Née au cours de l´année scolaire 2003-2004, à l´issue d´un exploit des élèves finalistes ( de 2º de Bachille-
rato qui équivaut, en français, à la classe de Terminale), exploit réalisé à travers une haute performance
dans toutes les activités organisées dans le cadre de la fête de saint Jean Bosco, l´idée d´un voyage culturel
de fin d´année scolaire en Espagne, croîtra petit à petit avec un échec initial et un optimisme qui en fait de
nos jours une tradition au Collège espagnol de Malabo (Collège dont nous salésiens, avons la charge). La
tradition a une fois de plus été respectée.
u 7 au 17 juin
de l´année
en cours,
les salé-
siens
Paul Te-
gue et
Juan
Francisco
Núðez
Garcìa (en
tant que pro-
fesseurs et tuteur),
ont accompagné le
groupe des 15 meilleurs
élèves de 2º de Bachillerato au pays
des récents champions du monde de
football (Espagne). Trois objectifs ont
orienté cette expérience. Premier ob-
jectif : connaître in situ la réalité étu-
diée dans les livres. Nul besoin de
rappeler que, dans notre collège,
nous fonctionnons avec le Système
éducatif espagnol et que, par consé-
quent nos élèves suivent les program-
mes scolaires espagnols (Histoire et
Géographie d´Espagne, ...). Deuxiè-
me objectif : à travers ce voyage,
stimuler et motiver les élèves dans
leurs études. Troisième et dernier
objectif : à travers les diverses visites
réalisées, se faire une idée plus ou
moins claire de l´orientation universi-
taire ou professionnelle. Ces élèves
sortent du Secondaire. Et, dans un
futur proche, après l´incontournable
examen qui donne accès aux études
universitaires (Selectividad), ils postu-
leront à des Études supérieures à
l´étranger (ceci vu, pour l´heure, la
presque inexistence d´institutions
universitaires qualifiées ou encore de
grandes écoles de formation profes-
sionnelle).
Ayant embarqués à l‟aéro-
@temedia N°101
port de Malabo le lundi 7 à 23 heu-
res, nous sommes arrivés à Madrid
(Barajas) le jour suivant vers 6 heures
du matin. Nous serons accueillis par
des anciens élèves du Collège et par
certains parents de nos 15 élèves.
Joie des retrouvailles et remise des
paquets envoyés par les familles.
Nous descendons prendre le métro.
Direction : Atñn Martìn où nous loge-
rons dans l´ « International Youth
Hostel », dans le quartier dit des
« Lettres » (Posada de Huertas) au
centre de Madrid non loin d´Atocha
(où nous salésiens, avons une grande
et importante œuvre). Une fois instal-
lés, premières visites : le point zéro de
la ville de Madrid (Km. 0), la Plaza del
Sol, la Plaza Mayor. Un petit déjeuner
rapide et, de nouveau au métro. Di-
rection : C.E.S. « Don Bosco » (Centro
de Enseñanza Superior en Humanida-
des y Ciencias de la Educación), une
université salésienne dirigée par nos
sœurs salésiennes FMA. Guidés par
Florentina (Tina), une de nos ancien-
nes élèves (étudiante en Psychopéda-
gogie), nous visitons rapidement
l´Université. Réunis dans la salle des
professeurs, nos jeunes tentent de
connaître mieux l´Institution universi-
taire à travers le jeu de questions-
réponses aux sœurs salésiennes.
Après le repas qui nous est gratuite-
ment offert dans la cantine universitai-
re, nous filons visiter le Musée « Reina
Sofia ». Malheureusement, nous ne
pourrons que contempler l´extérieur
et y faire des photos ; raison : le mu-
sée est fermé parce que les employés
sont en grève. Vers la fin de la jour-
née, nous partons pour Atocha où
nous visitons le Sanctuaire Marìa
Auxiliadora et la prestigieuse école
(salésienne) de formation profession-
nelle.
Le mercredi 9, après le petit
déjeuner au « International Youth Hos-
tel », nous prenons à nouveau le mé-
tro. Direction : le fameux stade San-
tiago Bernabeu qui, récemment a ac-
cueilli la finale de la Ligue des Cham-
pions d´Europe. Nous suivons le par-
cours touristique prédéfini : de la
« Tour » jusqu´aux vestiaires des
joueurs en passant par les divers
stands d´exposition des « objets sa-
crés et historiques » du Real Madrid.
Dans la mi-journée, nous sommes
invités à déjeuner chez la nièce de
Pepe (José Gangoso,
confrère salésien membre
de la communauté de
Malabo). Dans l´après-
midi, nous visitons
(chacun dans la mesure
du possible), l´immense
Musée de Prado. Nous
parcourons les Cibeles,
Neptuno, la Puerta de
Alcalá et l´immense gare
d´Atocha qui avait été
victime d´une attaque
terroriste.
Suite p. 19
18

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Octobre 2010
Guinée Equatoriale - Malabo
“Viaje cultural a España”
Le jeudi 10, petit déjeuner et
hop-la ! Visite de la maison de Lope
de Vega, parcours de la Gran Vìa,
arrêt à la Casa del Libro (Maison du
Livre), visite de la Plaza de España,
du Palacio Real (Palais royal) et de la
Cathédrale de Madrid (La Almune-
da). Nous suivons le parcours littérai-
re Luces de bohemia. À midi et en
soirée, nous mangeons dans des
restaurants de la ville : repas typique-
ment espagnols (c´est quand même
un voyage culturel !). Le vendredi 11,
très tót, nous prenons le train à la
gare d´Atocha, destination : Alcalá
de Henares, la ville natale de Miguel
de Cervantes Saavedra (1547-1616),
auteur de la célèbre œuvre El Inge-
nioso Hidalgo Don Quijote de la
Mancha (1605), un des livres les plus
traduits au monde. Nous y visitons
l´Université d´Alcalá, l´église des
Saints Enfants Justo et Pastor, la Pla-
za Cervantes, la maison familiale de
Miguel de Cervantes. Après le repas
de 14 heures (heure de repas typi-
quement espagnole), et comme le
prévoyait déjà le programme, chacun
de nos élèves se rend chez le parent
ou la parente avec le/laquel(le) il a
préalablement convenu de passer le
week-end. Seuls resteront avec les
salésiens Paul et Juan Francisco
(JuanFran), les élèves : Gabriel, Artu-
ro et Santiago (respectivement ani-
mateurs et aspirant salésiens). Direc-
tion : Guadalajara. Plus précisément,
nous partons pour Matillas où réside
la famille de notre confrère Juan-
Fran. Nous y conduisent, chacun
avec son véhicule : la nièce de Juan-
Fran et Darìo (étudiant guinéen finis-
sant et premier président du Centre
de jeunes de Malabo). En marge de
l´ambiance familiale dans laquelle
nous sommes plongés pendant ce
séjour à Matillas, le petit groupe au-
quel nous sommes désormais réduits,
continue de découvrir la région de
Guadalajara. Nous visitons Siguënza,
Alcolea del Pinar (où nous décou-
vrons la Casa de Pierdra - maison de
pierre - construite par Lino Bueno),
etc. Le temps passera tellement vite
que nous
serons obli-
gés, avec
douleur, de
prendre
congé de
cette adora-
ble famille le
lundi 14 dans l´après-midi. Pour ren-
trer à Madrid, nous prenons le train
pour retrouver, après quelques esca-
les, le grand groupe, comme prévu, à
22 heures à l´ « International Youth
Hostel ». Joie des retrouvailles et ...
soirée libre.
Le mardi 15, dans la précipi-
tation, nous prenons, à Atocha, le bus
préalablement réservé pour nous
conduire à Salamanca. Un voyage un
peu long mais qui vaudra la peine
car, il s´agit d´aller visiter une des
plus célèbres et historiques universités
d´Europe. Le bus nous laissera à la
Plaza Mayor qui est, à quelques diffé-
rences près, identique à la Plaza
Mayor de Madrid. Nous parcourons
la ville de Salamanca : Université,
Cathédrale, Casa de las Conchas, etc.
Les murs faits d´une roche spéciale,
attirent aussitót l´attention du visiteur.
Nous passons toute la journée à Sala-
manca. À 21 heures et demi, le bus
nous prendra à la Plaza Mayor, point
de repère fixé conjointement à
l´arrivée avec le chauffeur. Nous arri-
vons à Madrid un peu tard dans la
nuit et, épuisés. Ceux qui le voudrons,
dînerons ; les autres, fatigués par le
poids du jour, irons directement au lit.
Ce sera le dernier jour de visite cultu-
relle.
Le mercredi 16, jour spéciale-
ment dédié au shopping (courses), la
matinée est libre. Nous recevons la
visite d´Émile Mefoudé (confrère salé-
sien camerounais qui poursuit à Sévil-
le, sa formation en Théologie). Des
anciens élèves du Collège espagnol
de Malabo et quelques anciens ani-
mateurs du Centre de jeunes, nous
rendent aussi visite. Bref, une matinée
de visites. En début d´après-midi,
nous descendrons manger dans un
restaurant au buffet libre non loin de
l´Opéra (Conservatoire) de Madrid.
Après le repas, au sortir du restau-
rant, nous sommes rejoints par le
confrère Pablo Labrado (ancien mis-
sionnaire en Guinée Équatoriale), un
ex-salésien promotionnaire de Juan-
Fran et Cristina (une ancienne profes-
seur au Collège espagnol de Mala-
bo). Longues conversations et... dis-
persion. Émile en compagnie de Paul
et de Cristina, fait une promenade
relaxe dans la ville ; les trois, visitent
l´immense jardin ou parc d´attraction
touristique de Madrid, el Parque del
Retiro. Ils rejoignent le grand groupe
un peu plus tard pour le rassemble-
ment préparatoire au départ. Échan-
ge des adieux et, valises à la traîne,
direction : aéroport de Madrid-
Barajas. Nous sautons de métro en
métro et nous arrivons enfin dans la
salle archicomble d´enregistrement
des bagages. Un de nos élèves qui
avait perdu son passeport, ne sera
pas admis à l´enregistrement malgré
le feu-vert de la police aéroportuaire.
Raison évoquée par la Chef d´Agence
de AirEuropa : elle ne veut plus être
victime d´une perte économique
consécutive à un refoulement par les
autorités équatoguinéenne de passa-
gers non en règle. Darìo prendra cet
élève à sa charge, le temps qu´il puis-
se s´établir un document conforme à
l´Ambassade de Guinée Équatoriale
à Madrid et, profiter du vol suivant. Le
reste du groupe filera à l´avion non
sans être passé par une fouille poli-
cière impressionnante. Nous décol-
lons de Madrid-Barajas à 1h10 et
arrivons à l´aéroport de Malabo au
petit matin (6h00). Accueils des famil-
les des élèves et du confrère Luis Ja-
vier Palenzuela. Et, fin.
Paul II Clark TEGUE, sdb.
@temedia N°101
19

2.10 Page 20

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Actualité ATE
Mai 2010
Guinée Equatoriale - Malabo
MSJ Luba 2010
Después de los (3) tres encuentros organizados en los diferentes Centros de las Comunidades Salesia-
nas radicadas en esta parte insular del paìs, concretamente en la ciudad de Malabo, en los dìas 21 de
marzo, 4 de abril y 30 de mayo y, en los colegios Waiso Ipola , Mª Auxiliadora y el Centro Juvenil Don
Bosco respectivamente, último encuentro en el que se acordó la realización del encuentro del Movi-
miento Juvenil Salesiano a nivel regional, ya que en junio del año pasado se hizo a nivel nacional en el
Centro juvenil salesiano de Bata del dia 22 al 26 de junio hemos realizado el encuentro regional del
MJS.
P ues, llegñ este 22 de
junio fecha que se
propuso para dicho
cena y las “Buenas noches” des-
pués de un tiempo libre. En este
momento el padre Paco Moro,
encuentro. Como
se disculpo del retraso que tu-
esto han de llamarse dìas
vimos, que era para asentar
exuberantes e inolvidables
los acuerdos con la seðora
podrìa tener otro nombre
propietaria del vehìculo,
mejor que este, si fuera
cuyo nombre no pudimos
mejor o igual que aquel
saber.
22 inolvidable, porque
El miércoles 23 a prime-
cada uno venìa de casa
ras horas de la maðana
al Centro Mª Auxiliado-
tuvimos en la cancha de
ra, de Mª Auxiliadora al
baloncesto un precalenta-
grupo, del grupo al gran
miento en un recorrido de
grupo, a la espera; es-
toda la cancha y no faltñ
perando llego el au-
estiramiento del cuerpo,
tobús, que tardñ mucho
dirigido por Salvador Be-
en llegar, porque la hora
coba y Miguel, tras
prevista era 15:30h y pu-
habiendo derrochado tan-
dimos salir sobre las
ta calorìa pasamos a un
17:15h. Hubo un primer
baðo fresco, después de
grupo de nosotros que su-
eso la primera misa de
biñ el dìa anterior, para po-
nuestro encuentro y luego
der ordenar los lugares que
pasamos, al desayuno y a las
utilizarìamos y su entorno, lle-
tareas de cada grupo. Una vez
gamos por allì las 16:15h reci-
acabadas las tareas, pasamos a
biendo un cordial abrazo del
la primera formaciñn cuyo expo-
grupo de avanza-dìa, luego
nente fue Sor Teodora, consisten-
acondicionamos los equipajes
te en la proyecciñn de PowerPoint
para luego después de unos 15´ estar participando en este en- de unas frases breves de la Espiri-
tuviésemos la primera sentada, cuentro, en este mismo instante tualidad Salesiana.Entre las mu-
para saber el por qué de nuestro
encuentro en las instalaciones de
nuestros hermanos claretianos,
tras unas breves indicaciones de
lo que venimos hacer, y la invita-
ciñn al aprovechamiento de este
momento tan importante, en
se pudo distribuir el material de
trabajo y el distintivo a cada uno
asì como el programa a seguir.
Unos minutos después pasamos a
la ducha, luego el momento de
oraciñn que consistiñ en poner
nuestro encuentro en manos de la
chas organizaciones, se puso tres
animadores de los dìas que estu-
vimos allì (Mª Jesús, Djessy, Juan
Tomás). Lo gracioso fue un com-
paðero que era tan molestñn que
le agarrñ una terrible diarrea y
fue entonces la burla de los de-
grupo de dos en dos se pudo dar Virgen Auxiliadora (madre de los más.
gracias por el mero hecho de cristianos) pasando después a la
Suite p. 21
@temedia N°101
20

3 Pages 21-30

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3.1 Page 21

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Actualité ATE
Octobre 2010
Guinée Equatoriale - Malabo
MSJ Luba 2010
En la misa del jueves 24 que com-
partimos con la gente del pueblo, padre
Paco nos hacia la reflexiñn de que todos
estamos llamados a ser profetas, haciendo
menciñn el dìa de la Natividad de Juan
Bautista; en este dìa también nos decìa que
celebremos una de las (3) tres dimensiones
del cristiano y que por mero hecho de
haber sido bautizados pasamos a ser Sa-
cerdotes, Profetas y Reyes, en donde nos
invitaba a ser profetas importantes, acor-
darnos de poder manifestar nuestro testi-
monio como cristianos que somos y por
otro nos llamaba la atenciñn a que no nos
dejemos llevar por los bienes materiales, es
decir que no nos esclavicemos. El 2º tema
de la serie de Formaciones fue el
“Autoconocimiento y Autoestima” presenta-
do por el hermano Salesiano Paul. Pues
dentro del programa constaba la visita al
Municipio de Moka, esta como el de Luba
no nos ha servido de nada, ya que nos
quedamos en andar hasta la zona militar
que nos impidieron poder visitar y tampoco
pudimos visitar la zona animada. Pues en
nuestro retorno frente a la iglesia encontra-
mos que los alumnos del colegio cantaban
y bailaban una danza tìpica, que fue lo
esencial de este dìa, nos quedamos asom-
brados e incluso el joven Antonio Elobe y la
sor Teodora tuvieron la posibilidad de par-
ticipar al baile, tras ello pasamos a comer
luego la limpieza y vuelta a Luba.
El viernes, en la moniciñn de la mi-
sa ponìamos en nuestra presencia en mano
de nuestra madre Auxiliadora que nos guiñ
durante estos dìas de encuentro. Tras la
misa tuvimos la formaciñn sobre el sacra-
mento del Orden, donde el padre Paco nos
dio a conocer las funciones de cada uno
dentro de la iglesia local. Después de esta
formaciñn nos permitieron visitar la ciudad
de Luba, cosa que fue de manera clandes-
tina, sin ningún rumbo, ni con la idea de
formar un grupo; aunque bajo lluvia pudi-
mos nada más recorrer algunas calles, en
el tiempo de hora y media que nos conce-
dieron.
El sábado, última maðana, tuvimos un programa
muy breve y muy sencillo. Misa, desayuno, preparaciñn de
las maletas, limpieza general y regresos a Malabo. Entre
el final de la misa y el desayuno, Paco y Paul se fueron a
comprar los panes en el mercado de Luba. Hicimos un
viaje tranquilo. Regresamos a nuestras casas muy conten-
tos.
Diosdado ERÍA, catequista.
@temedia N°101
21

3.2 Page 22

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Actualité ATE
Octobre 2010
Tchad - Sarh
Echo de Sarh
Le centre de jeunes de Sarh est l‟un des centres salésiens en ATE bien structuré et mieux
exploité. Le Centre a fêté ses 10 ans l‟an passé et c‟est un endroit de référence pour la vil-
le de Sarh. Il est situé au moins à 1,5km de la communauté salésienne.
« une jeunesse forte pour
un Tchad fort »
Dans la coutume salésienne, les vacances sont souvent un
moment propices pour l‟éducation des jeunes avec différentes
activités qu‟on met au profit de ces derniers. A Sarh, les activi-
tés des Jeux olympiques ont débuté le 06 juillet 2010 par une
cérémonie d‟ouverture en présence des autorités de la place.
Etaient présent le gouverneur, le préfet, le délégué de la jeu-
nesse sans ignorer la présence de certains religieux et reli-
gieuses... Il y avait à cette occasion une forte présence des
jeunes venant de partout afin de participer et d‟assister à cette
belle cérémonie.
A 15h30, débute la cérémonie par un discours qui a
été dit par le diacre Kevin Vomi, nouveau responsable du
centre de Sarh en présence du directeur sortant, le Père Igna-
ce Privat FOUDA appelé à une nouvelle fonction par le pro-
vinciql ATE. Juste après le discours du diacre, le gouverneur
vient à son tour adressé un message à l‟endroit des jeunes
„‟sarhois‟‟ présents à cette cérémonie. Dans son allocution, le
gouverneur tient à rappeler à tous ces jeunes, qu‟ils sont l‟a-
venir du Tchad. Il les invite à être une jeunesse forte pour un
Tchad fort. D‟autre part, il a aussi souligné l‟importance de
ces jeux Olympiques qui devrait être pour eux un moment
d‟abord de retrouvaille, de jouissance et d‟union. A la suite
de son mot, il a déclaré ouverte la 6ème édition des jeux olym-
piques au Centre Don bosco de Sarh suivie de la flamme
Olympique et du défilé des différentes équipes. C‟est ainsi
que tous les après midis, le Centre recevait plus de trois cents
à quatre cent jeunes, filles, garçons, papa et mamans venant
assister aux différents jeux comme le football, le basketball, le
handball (uniquement pour les filles), le cyclisme, le marathon
sans ignorer les jeux de sociétés.
Le 24 juillet à 16h00, les cérémonies de clóture des
J.O. Etaient présents, Mr. le préfet de la ville de Sarh, l‟évê-
que de Sarh Mgr Edmon Djitangar , le protocole du gouver-
neur, le délégué de la jeunesse et d‟autres autorités de la vil-
le. Juste après le discours du Père Ignace Privat Fouda, c‟était
la remise des prix aux différents lauréats. Les prix ont été re-
mis par les autorités présentes à cette cérémonie. Après la
remise des prix, il a eu lieu également le concours de miss
2010. Du 13 juillet au 17 août, c‟était les cours de vacances
et les différents ateliers tels que : la reliure, la guitare, le pia-
no et l‟initiation à l‟informatique. Un temps de vacances bien
occupé pour les jeunes de Sarh et le sifflet est lancé pour l‟an-
née prochaine.
Fernand SANZE, sdb
@temedia N°101
22

3.3 Page 23

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Actualité ATE
Octobre 2010
Tchad - Doba
Doba pendant les grandes vacances.
Comme toutes les pré-
sences salésiennes de
la province, la derniè-
re née, la communau-
té de Doba au Tchad, n‟est
pas restée en marge des pro-
positions pastorales faites aux
jeunes pendant la période des
grandes vacances. Les jeunes,
habitués à l‟animation orato-
rienne à la cathédrale
Sainte Thérèse de l‟en-
fant Jésus de Doba,
trouvent un nouvel es-
pace expressif que leur
offre le diocèse. Véri-
table lieu de rencontre
pour de nombreux jeu-
nes parmi les 47 milles
habitants que compte la
ville. Enfin, les jeunes pour-
ront trouver un lieu pour se
détendre et se former aux va-
leurs chrétiennes et humaines.
Le Centre de Jeunes de Doba
devient ainsi l‟unique endroit
où l‟on accueille les jeunes
sans distinction ethnique, reli-
gieuse et sociale. La proposi-
tion oratorienne avec une pré-
sence assidue des salésiens
donne aux jeunes le courage
de se retrouver, de se connaî-
tre et de mettre en exergue
leurs talents sportifs et cultu-
rels.
Les vacances ont débuté avec
l‟organisation des matchs
amicaux inter-quartiers, puis
la projection de la finale de la
coupe du monde sur un écran
géant qui a connu un succès.
Le Centre a aussi accueilli les
jeunes venus de N‟Djaména
@temedia N°101
pour
un camp
de formation pendant une se-
maine.
Pendant le mois de juillet, il y a
également eu la récollection
de la chorale des jeunes de la
Paroisse Saint Daniel Combo-
ni, qui était animée par Michel
et Jérémie. La journée a com-
mencé par la prière, suivie de
la présentation et de l‟anima-
tion. Les thèmes proposés à la
méditation du groupe étaient :
la place d‟une chorale dans
l‟Eglise et, le devoir d‟un cho-
riste.
Après un partage en carrefour,
il y a eu une mise en commun
avec une liste de résolutions et
quelques éclaircissements sur
certains aspects de la vie chré-
tienne en général. La journée
s‟est al-
longée avec l‟apprentissa-
ge de quelques chants, la
célébration eucharistique
et le repas.
Avant le début effectif des
activités, l‟équipe des anima-
teurs et quelques potentiels
animateurs se sont rencontrés
pour voir dans quelle mesure
on pouvait mener des activités
plus organisées avec les jeu-
nes. Un programme d‟activités
circonstanciels était établi pour
la rencontre ainsi que la créa-
tion de diverses commissions
pour la réalisation des activi-
tés. Ainsi, le lancement s‟est
fait le samedi 14 Août avec
l‟organisation d‟un marathon
« cross Don Bosco » avec
l‟assistance des agents de l‟or-
dre et des animateurs. Le ma-
rathon faisait office de publici-
té, car bien qu‟il y ait seule-
ment une cinquantaine de par-
ticipants, les jeunes sont venus
nombreux dans les activités qui
ont suivi en particulier la ker-
Suite p. 24
23

3.4 Page 24

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Actualité ATE
Tchad - Doba
Doba pendant les grandes vacances.
Octobre 2010
messe. Il faut ajouter le bon
déroulement du tournoi de
football minime et cadet, les
jeux de société, volleyball,
handball et quelques ren-
contres de football féminin.
Le thème de toute les activités
était « respectons et proté-
geons notre environnement ».
Pour finir en beauté, le
concours de gastronomie très
spectaculaire avec une grande
participation des enfants. Le
concours de Rap le samedi 27
août avec la remise des prix et
un mini concert. C‟est autour
de 18 heures que les jeunes
ont quitté le Centre Don Bosco
tout en souhaitant une conti-
nuité à cette expérience inédi-
te. Les deux semaines d‟activi-
tés très originales ont permis
aux jeunes de Doba de se dire
qu‟avec un peu de volonté et
de courage on peut faire
mieux. Il suffit d‟y croire et d‟y
mettre du sien.
Bien que l‟on soit encore à la
recherche de la réponse que
le charisme salésien pourrait
donner concrètement à Doba,
les signes ne trompent pas car
le charisme sa-
lésien à de
longs jours de-
vant lui dans
cette localité. Il
est à noter que
l‟on doit conju-
guer avec le
binóme évan-
gélisation et
éducation dans
les réalisations à offrir. Non
pas sacrifier l‟un au détri-
ment de l‟autre,car pour les
salésiens, évangéliser en
éduquant et éduquer en
évangélisant sont indisso-
ciables. Et c‟est ensemble, à
l‟exemple des filles pilleuses
de mil, que l‟on peut réali-
ser un projet commun. Telle
est l‟expérience de commu-
nion que nous devons pró-
ner et témoigner à Doba.
En comptant sur toutes les
forces et moyens disponi-
bles.
Jérémie LOUZOLO, sdb
@temedia N°101
24

3.5 Page 25

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Actualité ATE
Octobre 2010
Tchad - N’djaména
Un après-midi d’août au Centre Don Bosco de N’djaména
C
entre Don Bosco, 14h30, les portes s’ouvrent, les premiers enfants
et les jeunes arrivent. Les animateurs installent le matériel de sono-
risation. L’animateur balance la musique. Petit à petit, le Centre se
remplit et les différentes activités se mettent en marche.
Un animateur se trouve sur une partie de la dalle du terrain de football, il
siffle, les enfants s‟attroupent autour de lui. Ils forment un grand cercle. Au
milieu, l‟animateur donne les consignes. Il explique la danse, tous les enfants
dans un mouvement d‟ensemble exécutent la danse. Les autres enfants conti-
nuent à arriver, ils intègrent le cercle. Un enfant se met au milieu du cercle.
On va faire un jeu, lance-t-il. Il explique le jeu aux autres. Le jeu commence,
je les observe. Les enfants et les animateurs se mettent à courir, celui qui diri-
ge le jeu crie « attention, attention, par cinq ». Les enfants et les animateurs
courent dans tous les sens, ils se regroupent par cinq. Certains se retrouvent à
deux, trois ou plus de cinq. Ils sont exclus du jeu. Le nombre des joueurs dimi-
nue et le cercle se rétrécit.
A cóté, les adultes et les autres jeunes les regardent. L‟ambiance est à la joie.
Sur les visages luit la sueur. Je me détache d‟eux et m‟oriente vers la seconde
moitié du terrain, là se joue un match de basketball. Les maillots sont trempés
de sueur. Un smash est fait ! Les autres joueurs félicitent leur co-équipier. Les
supporters applaudissent. Le match est chaud, c‟est l‟extase.
Juste à cóté, au terrain de handball, un groupe d‟enfants, pieds nus, torse nu,
jouent au football. Au grand terrain de football, presque inondé, se joue la
finale des cadets entre l‟équipe JM de Chagoua et celle de Satana Sport. De-
bout, les entraîneurs galvanisent leurs équipes. Les supporters, certains assis
sur les bancs, sous les Nimiers, d‟autres debout, tout au tour du terrain, gesti-
culent et s‟excitent. Soudain, j‟entends des clameurs de joie. C‟est le premier
but de l‟équipe JM de Chagoua.
En face du grand terrain du football, se trouve le terrain des poussins, là
d‟autres enfants jouent au football. Je m‟y approche, dans la grande salle,
j‟entends des décibels de musique. Un monde fou à l‟entrée, je me fraye un
chemin, j‟entre, au fond de la salle bondée de jeunes et d‟enfants, une ban-
derole est accrochée. On peut lire : Tous Hip-hop, thème : « Santé ou sida, à
toi de choisir » ! Sur le podium, un groupe de jeunes dansent. Ils vont à droi-
te, reviennent à gauche et martèlent des pieds le podium. Brusquement, un se
détache du groupe, exécute une acrobatie terrible. Je m‟approche d‟un jeune
et lui demande quelle est cette danse bizarre avec des acrobaties à casser le
cou. Il me répond : « C‟est le Battle, la danse hip-hop ».
Je sors de la salle et me dirige vers les autres salles. Dans une salle, je vois un
groupe de filles et de garçons devant les machines et une grande table. J‟en-
tre, je m‟approche d‟un, c‟est le responsable, il me fait savoir que c‟est l‟ate-
lier de couture. Ce sont des fille-mères et garçons qui apprennent à coudre.
Dans la salle, sont suspendues leurs réalisations (camisole, chemise, etc.)
Je ressors et longe le couloir qui sépare les bâtiments. J‟arrive au dernier,
dans la première et deuxième salle, je vois des adultes et jeunes devant des
ordinateurs. Je me renseigne : « c‟est la cellule d‟informatique » me dit un
jeune-homme mince de petite taille. Dans la
première salle, les jeunes en vacances comme
les adultes apprennent à utiliser l‟ordinateur
et les différents logiciels. Dans la seconde,
c‟est l‟initiation à l‟internet. Je m‟adresse à un
jeune : il me confie qu‟il profite des vacances
pour apprendre à utiliser un ordinateur et à
savoir naviguer car au 21ème siècle, si on ne
se sait pas utiliser l‟ordinateur ou le net, on
est un analphabète dit-on ?
18h30 s‟approchent, le groupe d‟enfants qui
„était réuni sur la dalle, se réunit de nouveau,
entre temps, ils se sont répartis en groupe
pour soit apprendre à dessiner, soit à danser
ou à faire le bricolage. Au milieu des enfants,
le responsable leur parle. Puis ils dansent de
nouveau et se séparent par un chant en
ngambaye : « Ngokan djé djao djé bé, béré
ba dji dédjé » (frères allons à la maison et
revenons demain). A la fin, je demande au
responsable de ce cirque, il me dit c‟est le mot
du soir dans le vocabulaire des salésiens de
Don Bosco. Cela consiste à rassembler à la
fin de chaque activité les enfants ou les jeunes
pour leur donner un conseil ou leur faire des
remarques.
En ce moment aussi, le match prend fin, les
joueurs sautent, crie et se félicitent, c‟est la
liesse totale sur le grand terrain. L‟équipe JM
de Chagoua a remporté la finale des cadets
des activités sportives des vacances.
De la grande salle sort une masse impression-
nant d‟enfants et de jeunes, la cour du Centre
est remplie.
Les décibels de musique font crescendo puis
decrescendo. Le soleil répand ses dernières
lueurs vespérales, il fait nuit, le Centre se vide,
les portes se ferment.
Mon après-midi au Centre Don Bosco prend
fin, je m‟approche d‟un salésien, je lui de-
mande : Pourquoi tant d‟activités ? Il me ré-
pond : « C‟est notre boulot ! Éduquer et for-
mer la jeunesse à travers ces activités ».
Mag. Eynem, sdb
@temedia N°101
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3.6 Page 26

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Etranger
Octobre 2010
Togo - Lomé
Première Profession religieuse à Gbodjomé.
Le Mardi 31 Aout 2010 au
Noviciat de Gbodjomé, la
congrégation salé-
sienne s’est agrandie par
la grâce de Dieu, avec la
première profession reli-
gieuse de 13 nouveaux
confrères dont 7 de la
province A.T.E et 6
de la province A.F.O
des mains du Père Fabio
Attard, conseiller du
Recteur Majeur pour la
pastorale des jeunes venu
de Rome animer une session et une
retraite aux responsables de la pas-
torale des jeunes de la province
A.F.O. Bien avant leur première profes-
sion, les 13 novices de la promotion « Don
RUA »,ont été préparés pendant une an-
née à la vie religieuse salésienne et une
semaine avant la profession, ils ont été
nourris par une retraite spirituelle animée
par le Père Franck AMETEPE, venu
de Korhogo en Côte D’Ivoire.
Au cours de son
homélie du 31 Aout, le Père Attard, est
revenu sur les valeurs significatives des
Conseils évangéliques, mais aussi sur le
sens de notre engagement com-
me « signes et porteurs de l’amour de
Dieu aux jeunes, spécialement les plus
pauvres ».Quant à l’animation de la mes-
se, celle-ci a été assurée par la fédération
des chorales de Gbodjomé et par les
confrères de la Maison Don Bosco de
Lomé.
Après l’ambiance festive de l’après-
midi, les13 néo-profès comme à l’accoutu-
mée, ont rejoint leur nouvelle communauté
du Post-noviciat dans la soirée accompa-
gnés du Père maître et des autres forma-
teurs, où un accueil très chaleureux leur a
été réservé par les confrères de la Mai-
son Don Bosco.
Japhet-Habib MATINGOU,
Post-novice
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3.7 Page 27

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Culture
Octobre 2010
A OUAGADOUGOU, LE 22E CONGRES MONDIAL DE L’UCIP
Jean Baptiste BERAUD, sdb.
Ce mardi 14 septembre 2010, dès 7h 00, le célèbre Palais des Congrès de Ouagadougou est littéralement pris d‟as-
saut par les nombreux journalistes accourus de 48 pays pour le 22e Congrès Mondial de l‟UCIP (Union Catholique
Internationale de la Presse). A eux se joignent aussi citadins et curieux. Tous veulent voir le chef de l‟Etat qui va inau-
gurer cette Assemblée. A 9h 00 précises, M. le Président du Burkina Faso fait son entrée. Simple et souriant, M. Blaise
Compaoré salue un par un, les dix évêques qui ont fait le déplacement. Poignée de mains cordiale, empreinte d‟une
haute idée de responsabilités diverses et partagées.
M. le Maire de la capitale nous fait l‟honneur de nous présenter lui-même sa ville agréable et toute préparée aux
grands rassemblements par ses rencontres habituelles du célèbre Fespaco où se retrouvent depuis des lustres, les
meilleurs films et les plus grands cinéastes de l‟Afrique et du monde.
Une « Première africaine »
Mais déjà un des orateurs les plus attendus occupe le podium. Haute
stature et larges épaules, un journaliste burkinabé qui répond au nom presti-
gieux d‟Alexandre le Grand proclame à qui veut l‟entendre : « Enfin…enfin… » :
« Enfin… » oui, la Rencontre Mondiale de l‟UCIP se tient cette fois en Afrique.
C‟est une « première » ! Il aura fallu 83 ans depuis la première réunion en
1927, pour que le continent noir soit finalement reconnu comme capable lui
aussi de recevoir les délégués du monde entier. Emu au rappel de tant d‟obsta-
cles dépassés, désireux de tout dire, et plein d‟humour, Alexandre le Grand
Rouamba fera sourire tous ses auditeurs : « Vous me pardonnerez d‟avoir été
« brièvement long !». Véritable pionnier de la Presse Catholique dans la région,
ce géant du Journalisme à la carrure de boxeur, restera dans l‟Histoire comme
« l‟homme qui aura forcé toutes les portes », pour que son continent soit recon-
nu comme les autres ! Exploit de taille sur ces zones du sud sans cesse écartées
et continuellement piétinées !
Assis aux cótés du Chef de l‟Etat, Mgr Claudio Maria Celli, Président du
Conseil Pontifical des Communications Sociales, prend la parole : « J‟exprime
ma gratitude à tous ceux qui ont collaboré à la tenue de ce Congrès ici, dans
cette capitale du « pays de l‟homme intègre ». Il rappelle le Message de Benoît
XVI pour la Journée Mondiale de la Paix de 2009 : « Combattre la pauvreté,
c‟est construire la paix »
Marraine du Congrès, Mme Béatrice Damiba, Présidente du Conseil Su-
périeur de la Communication, salue à son tour l‟assemblée, parlant aussi au
nom du Parrain, le Mogho Naaba Baongo. Evocations lointaines d‟Histoire et
de Légendes ancestrales dont un peuple a su garder souvenirs et usages qui
font parler aussi les gestes et les silences. Surprises agréables pour les cher-
cheurs scientifiques. Ils avaient oublié la « langue » des tam-tams, et de bien
d‟autres instruments de messages. Tous les idiomes ne sont pas forcément
écrits. Mystérieuse Afrique qui garde encore bien des secrets, qui ne sont pas
des rêves !
M. le Président du Burkina Faso est maintenant debout. Il parle à une
salle comble. Il parle à tout son pays vers qui la Télévision nationale envoie di-
rectement images et discours. Son pays est joyeux d‟avoir été élu pour être le
premier à recevoir cette Assemblée de Journalistes catholiques, où sont présents
aussi « d‟autres églises chrétiennes et nos frères musulmans ». Un authentique
événement pour une « Bonne Nouvelle » à toutes les nations, et qui répond déjà
au thème de cette première rencontre africaine : « Les médias au service de la
justice, de la paix et de la bonne gouvernance dans un monde d‟inégalités et de
pauvreté ».
M. Compaoré choisit soigneusement ses mots : « Je me félicite de cette
vision qui invite à entrer en dialogue avec les autres croyants dans le respect de
la laïcité… La tolérance, marquée du dialogue fraternel et fécond qui caractéri-
se la diversité religieuse de notre pays est incontestablement l‟un des socles sur
lequel la nation burkinabé est bâtie. »
Il conclut : « Je déclare ouvert le 22e Congrès Mondial de l‟Union Catho-
lique Internationale de la Presse. »
Un témoignage, John Jerry
Rawllings
Orateur privilégié et attendu de
ce jour, John Jerry Rawllings, ancien
président du Ghana, a la lourde mission
d‟être le premier Conférencier. Le té-
moignage unique de cet homme qui,
jeune militaire, prend la tête de son
pays, le travaille et le façonne pendant
des années, puis se retire tranquille-
ment, transmettant dans toute la clarté
possible le pouvoir à son successeur. La
terre africaine entend cette fois-ci un
dirigeant proclamer : « Je ne suis pas né
pour rester au pouvoir. Je me retire.
Place à un autre… ». John Jerry est resté
simple. Il éclate de rire volontiers. Il
continue de penser et de conseiller. Au
bout d‟une bonne demie- heure de pa-
role, il se rend compte que ses traduc-
teurs ont de la difficulté : « Ah ! C‟est
vrai ! Je viens d‟improviser. Cette partie
n‟est pas écrite… » Il rit de bon cœur, et
avec lui, toute la salle. Il continue de
parler, de raconter ses rencontres, avec
d‟autres dirigeants africains, en Europe
ou aux USA, ou encore avec « les chi-
nois qui sont venus me demander… ».
Le monde entier défile dans sa bouche,
puis tout à coup on lui fait signe :
« L‟heure est terminée… » Nouvel éclat
de voix et grand sourire : « Je vous l‟a-
vais dit. Ce n‟est pas une heure qu‟il
fallait me donner. C‟était quatre heures
qu‟il me fallait… » Et Mme Joyce du
Zimbabwe, sa modératrice, de lui dire,
souriante elle aussi : « M. Jerry, nous ne
vous donnerons pas quatre heures la
prochaine fois. Nous vous donnerons
tout l‟après-midi ! »
Le congrès continue jusqu‟au
dimanche 19 septembre.
Première mondiale, l‟accueil visas gra-
tuits
@temedia N°101
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Bonne année pastorale chers confrères,
Vous avez à votre disposition le premier numéro @temedia de l’année pastorale 2010-2011.
Nous sommes reconnaissant à l’endroit de tous les confrères qui ont répondu favorable-
ment à cet appel en nous faisant parvenir de nombreux articles pour ce numéro. La province
a nommé des correspondants locaux pour ce travail de communication dans nos différentes
communautés. Nous demandons à tous de faire un effort pour nous faire parvenir des articles
vers les 15 de chaque mois. Cela peut se faire en envoyant soit dans la boîte de la communica-
tion que je vous ai faite connaître la fois passée par mon dernier message aux différents corres-
pondants, soit dans ma boîte que tous connaissent. Toutefois, il est aussi possible de faire parti-
ciper les jeunes à la rédaction des articles. Communiquer est une manière de nous faire proche
les uns des autres. Que nous essayons de briser nos distances provinciales par ce moyen men-
suel de rencontre interprovinciale qu'est @temedia.
Que cette nouvelle année pastorale porte beaucoup de bonheur et bon travail à tout un chacun.
Florent Papin
Joyeux
Anniversaires
Septembre
01 - sept. P. BRIONES Armando
06 - sept. S. MATSOUMBOU Jerry Chase
07 - sept. L. DUTEL Jean-Pierre
10 - sept. KOUHALAMA Kévin
12 - sept. VOMI Kévin
15 - sept. P. ELA ENAM André
16 - sept. P. JIODIO Marius
20 - sept. P. SANCHEZ Luis Javier
23 - sept. L. RAMADAN Sébastien
27 - sept. S. BADIATA Narcisse
29 - sept. N. MPDEPKO Paterne Autheime
Octobre
14 - oct. P. ROSSIGNOL Philippe
15 - oct. MUNYANKINDI Anaclet
20 - oct. KHONDE Joseph
23 - oct. JIMENEZ Manuel
25 - oct. PIETRO José Miguel
31 - oct. BIKOY BI BENG Jean Apôtre
@temedia N°101
@temedia Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale B.P. 1607,
Yaoundé - Cameroun
Directeur de publication :
P. Manolo JIMÉNEZ
Administration :
P. José María SABE
Délégué à la communication:
P. Privat Ignace FOUDA
Rédacteur en chef :
Florent Papin NGOUMBETI
Maquette - Mise en page :
Rigobert FUMTCHUM
Rédaction:
Fr. Eynem MAGUERGUE
P. Jean Baptiste BERAUD
Paul II Clark TEGUE
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