Afonet Mai 2010 N.103


Afonet Mai 2010 N.103

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.) - < sdb_abj_afo@yahoo.fr >
Salutation 1 …………….……………………...
La Voix du Provincial………………2
Nouvelles de Famille…………….….3
Flash 17 …………….…………………………….
Agenda 18 …………….……………………….
Ressources…………….…………………...19
Mot du Soir 20 ……….……….……...…...
@fo.net (afonet@donbosco.es)
P. Ferdinand ZIGUI
Salutation
« C’est elle qui a tout fait ! »
S’exclama Don Bosco à la fin de sa vie. Oui, de-
puis neuf ans il n’a cessé de cheminer avec la Vierge Ma-
rie, convaincu qu’elle peut lui obtenir tout ce qu’il lui
demande pour la gloire de Dieu et le salut de âmes, sur-
tout celles des jeunes pauvres, abandonnés, fragiles et
vulnérables. Chacun de ses pas a été posé avec l’invoca-
tion de Marie Auxiliatrice. Don Bosco, pour tout dire,
vivait dans le bras de Marie Auxiliatrice comme un en-
fant dans les bras de sa mère. Un amour pour Marie
qu’il a transmis à ses fils à travers deux grandes initiati-
ves : la congrégation des Filles de Marie Auxiliatrice
(FMA) et la Basilique de Marie Auxiliatrice à Turin.
Le mois de mai, est le mois dédié à la dévotion à
Marie Auxiliatrice. Une dévotion communautaire, mais
surtout une dévotion personnelle, convaincus nous aussi,
comme Don Bosco, que par Marie nous pouvons tout
obtenir pour le salut des âmes. Chacun des confrères, là
où il se trouve s’engage à faire vivre de manière spécia-
le, en communauté ou dans les œuvres, ce temps de grâ-
ce et d’amour avec Marie. Le Recteur Majeur, pendant
la retraite qu’il a prêchée aux Directeurs, conseillers et
provinciaux, a développé une véritable mariologie en
invitant tous et chacun à ‘connaître Marie’, à ‘aimer Ma-
rie’ et à ‘prier constamment Marie’. L’équipe de Afonet
reviendra bientôt dans un numéro spécial sur la retraite
avec le Recteur Majeur à Madagascar.
Nous n’oublions pas, par ailleurs, que le mois de
mai est un mois de grâce spéciale. L’Eglise entière vit
souvent pendant ce mois deux autres grandes fêtes :
l’Ascension du Seigneur et la descente de l’Esprit Saint
sur les Apôtres. Profitons de tous ces moments de grâces
pour recevoir en abondance la bénédiction de Dieu.
Bonnes Fêtes à tous et que Marie Auxiliatrice vous
protège.
-1-
Mai 2010 (68)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
La Voix du Provincial
Faustino GARCÍA
NOUS AVONS VU DON BOSCO…
…en la personne de Don Pascual Chávez, neuvième successeur de
Don Bosco.
La maison des Pères Carmes à Moramanga - à Madagascar - est de-
venue pour quelques jours un autre Valdocco, où nous avons eu l’occasion
de vivre à côté de Don Bosco. Du 2 au 7 mai, nous avons eu le privilège de
vivre un temps de ressourcement à travers les exercices spirituels animés par
le successeur de Don Bosco. Au total, 91 salésiens - directeurs et membres
des conseils provinciaux - venus des provinces francophones et lusophones
de l’Afrique et Madagascar.
C’était une belle expérience dans laquelle nous avons pu faire mé-
moire de l’essence de l’esprit salésien de Don Bosco, en voyant et en écou-
tant Don Pascual. Nous avons vu et constaté :
Le sourire, la proximité, la familiarité, le souci d’un père ;
L’esprit de famille vécu dans la joie et la spontanéité avec le concours de tous ;
L’optimisme et l’espérance au milieu des difficultés et des problèmes
que la Congrégation traverse ;
La capacité de souffrir comme signe de donation de sa vie à Dieu et aux
jeunes, sans refuser la présence de la croix dans la vie de chaque jour ;
La vision réaliste des temps que nous vivons et la capacité de rêver mal-
gré les circonstances qui pourraient lui faire croire qu’il n’y a pas d’issu ;
Le sens de la présence permanente de Dieu dans sa vie et dans sa mission ;
La passion apostolique, où le salut des jeunes occupe la première place
de ses occupations et de ses préoccupations ;
L’identité charismatique d’un salésien qui se sent de plus en plus fier et
heureux de sa vocation salésienne ;
Le sens d’appartenance à l’Eglise, dans un moment historique où pourrait
s’installer la tentation d’en prendre distance - voire - de démissionner ;
L’intime relation avec Dieu et la fidélité à son projet, en étant dans une
constante recherche de sa volonté par l’écoute disponible au souffle de
l’Esprit ;
L’amour filiale à Marie, qui par sa présence dans sa vie devient un mo-
dèle de foi à imiter, plutôt qu’une mère simplement à admirer ;
Voilà certains éléments qui nous ont permis de voir en Don Pascual la
présence même de Don Bosco parmi nous. Lui, il a pris conscience de ce dé-
fi : devenir Don Bosco aujourd’hui, en tant que Recteur Majeur, mais il ne
veut pas s’accaparer ce défi. Il nous défie chacun de nous à être un autre
Don Bosco là où nous sommes. Nos propres limites et fragilités pourraient
nous pousser à penser qu’il s’agit d’une entreprise impossible. Don Pascual -
et tant d’autres salésiens qui sont à nos côtés - nous démontrent que c’est
possible. Commençons d’abord à croire à cette possibilité…et mettons-nous
à l’œuvre, ensuite. Don Bosco et les jeunes attendent de nous une réponse
positive à ce défi.
Bon mois de Marie et heureuse fête de Marie Auxiliatrice.
Fraternellement
Faus
@fo.net (afonet@donbosco.es)
-2-
Mai 2010 (69)

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Nouvelles de Famille
MDB-Lomé (Togo)
Christophe AMOUSSOUVI,
Sdb postnovice
Fête académique à l’ISPSH
Au cœur des activités académiques, les étu-
diants ont observé un temps pour les activités
culturelles. La semaine du 26 au 30 avril 2010 fut
consacrée aux festivités. Si par les matchs de foot-
ball les différentes classes ont confronté leurs capa-
cités physiques sur le terrain, les jeux de génie en
herbe organisés à plusieurs reprises leur ont permis
de mettre en jeu leur capacité réflexive. Le thème
choisi pour cette semaine : « L’éducation au respect
de l’autre » a fait objet d’un débat autour d’une
table-ronde. Une soirée dite traditionnelle a permis
de découvrir la diversité culturelle de la commu-
nauté estudiantine de l’ISPSH. La célébration eu-
charistique qui a marqué ces manifestations à été
présidée par le P. Marie Luca, de la paroisse univer-
sitaire de Lomé, entouré d’une dizaine de concélé-
brants. Après la célébration, un match de génie en
herbe a opposé l’équipe de l’ISPSH à celle du
Grand séminaire Jean-Paul II de Lomé. La fête fut
clôturée par une grande soirée musicale aux multi-
ples couleurs.
Fête des oratorios
Ils sont venus de Gbétsiogbé, de Kan-
gnikopé, d’Anfamé, d’Adakpamé, d’Adido-
mé, de Dékadjevi, d’Ablogamé et d’Akodes-
sewa pour célébrer dans la joie la fête des
oratorios. La Maison Don Bosco est devenue
trop exigüe ce samedi 08 mai 2010 pour la
circonstance. Rassemblés pour célébrer saint
Dominique Savio, ils ont pris part à la célé-
bration eucharistique présidée par le P. Enri-
que Franco et animée par un chœur formé
par les oratoriens eux-mêmes. La suite de la
matinée a vu la participation active des en-
fants aux différentes activités sportives orga-
nisées pour que la fête soit agréable. Dans cet
atelier ils sont nombreux, dans l’autre ils le
sont encore plus ; chez eux, on pouvait ob-
server sourire, joie, compétition… En début
d’après-midi, des prix ont été remis aux lau-
réats des divers jeux sportifs. L’après-midi lui-
même à été marqué par les différentes activi-
tés culturelles : chorégraphie, danses folklori-
ques, gymnastique, sketchs, etc… Les talents
de ceux qui montaient sur le podium rete-
naient les uns et les autres si bien que l’ont ne
voulait pas mettre un point final à la fête des
oratorios – édition 2010 ; mais il fallait se
dire au revoir et se donner rendez-vous pour
découvrir de nouveaux talents au cours de la
prochaine édition, celle de l’année 2011.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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« ADS-ALAVI/Lumière et Vie » en fête
Dans le cadre des manifestations mar-
quant le jubilé d’argent du mouvement ADS-
ALAVI/Lumière et Vie de Lomé, une table-
ronde a réuni ainés, anciens et
nouveaux membres, SDB, FMA
et membres du conseil pastoral
à Gbényédzi, le dimanche 25
avril 2010, pour réfléchir sur la
vie du mouvement. Le diman-
che 09 mai 2010, à la paroisse
Maria Auxiliadora de Gbényéd-
zi, ce fut la messe anniversaire,
la fête de Dominique Savio. La
célébration eucharistie qui a marqué le début
de cette journée à été présidée par le P. Inno-
cent AFEZUKE, sdb. Au cours de cette eucharis-
tie, 42 membres du groupe ont fait leur pro-
messe. Après la messe, les prises de vue pour
immortaliser l’événement, les chants d’anima-
tion en groupes, des moments de partages en-
tre ainés, anciens et nouveaux membres ont
permis de ranimer les liens de fraternité
entre les membres. Le repas festif pris
en différents groupes à fait place aux
manifestations culturelles. Ce fut encore
l’occasion de découvrir les dons de na-
ture et de grâce que le Seigneur accor-
de à ces jeunes pleins de vie. Pendant
que se découlaient ces prestations, une
délégation conduite par le P. Innocent
animait une émission sur les ondes de
la Radio Maria Togo. La fête continue avec les
prochaines activités : soirée récréative, camp et
retraite.
Festival de Musique : 2e édition à KARA
Commencé l’année dernière, la
deuxième édition du festival de
musique qu’organise la coordina-
tion des jeunes de la Paroisse saint
Jean Bosco de Kara s’est tenue cette
année le 10 Avril dernier dans la
grande salle du centre Don Bosco.
Celui de cette année entre dans la
ligne des festivités qui marquent les
25 ans de présence salésienne dans la région de la
Kara. Soutenu par l’Association don Bosco, ce festival
a rassemblé 12 jeunes de notre ville autour du thè-
me : « Comme Don Bosco, ayons un regard d’amour
pour les enfants abandonnés ». Il a permis au public
non seulement de savoir ce qu’est la mission salésien-
ne, mais surtout ce qui la soutient et la motive, l’a-
mour préférentiel de Dieu pour les plus abandonnés.
Débuté à 18 heures avec la prière, la ren-
contre s’est poursuivi avec l’intervention du Directeur
de l’Association don Bosco le P. Jose Luis pour expli-
quer le sens du festival dans le travail des salésiens en
faveur des jeunes. Il a demandé que ces moments
puissent permettre aux jeunes surtout les plus dému-
nis de comprendre combien les salésiens les ont à
cœur, pour qu’ils trouvent dans nos murs, comme à
Valdocco, un lieu où ils peuvent se sentir aimés.
Les jeunes musiciens étaient venus des parois-
ses Christ Sauveur de Tomé, Saint Jean Bosco de Kara
et de l’Aumônerie de l’Université. Après le passage
de tous, le jury composé des musiciens ont jugé meil-
leures, les compositions de : BATCHO Maurice de
l’UK 3e dans le classement, PANASSA Victoire de
Tomdè 2e, KOUEKPASSE Florence de don Bosco 1e.
Notons que le festival de cette année a vu aussi le
passage en scène des artistes locaux surtout du gospel
avec un public acquis déjà à l’ambiance de joie musi-
cale.
Mais c’est curieux de remarqué qu’à la fin de
ces compétitions, les doléances sont toujours les mê-
mes : Pourquoi Père ne pas encourager ces jeunes à
produire les chansons ? Alors que puis-je leur répon-
dre moi ?...
Germain PLAKOO-MLAPA,
sdb Stagiaire
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Nouvelles de Famille
Gbodjomé (Togo)
Emmanuel THERA
sdb stagiaire
Pâques des jeunes
Le lundi 05 avril 2010 a eu lieu au Novi-
ciat Don Rinaldi de Gbodjomé la Pâque inter
paroissiales des jeunes (PIJ).
Au lendemain de la fête de la résurrec-
tion, un grand nombre de jeunes des paroisses
de Kpogan, Agbodrafo et Gbodjomé se sont
retrouvés au noviciat pour partager ensemble
la joie de la résurrection. Ce rassemblement
avait pour objectif de créer un mouvement de
collaboration entre les jeunes des trois paroisses
voisines. Au menu de cette journée spéciale, il y
avait en tout premier lieu, la messe. Présidée
par le père Nicolas, Aumônier diocésain des
jeunes, elle a été animée par quatre chorales.
Une brève explication du sens de la pâque des
jeunes a suivi la messe. Cette allocution fut faite
par le père José, directeur de la communauté
du noviciat et Maître des novices. Dans son
explication, le père José a voulu éclaircir la si-
gnification de ce rassemblement. C’est ainsi
qu’il a souligne que la pâque des jeunes n’est
pas une pâque à part, en dehors de celle que
fête la communauté chrétienne. Mais une façon
pour les jeunes de vivre plus en profondeur le
mystère de la résurrection de notre Seigneur.
Selon le père José, la pâque des jeunes est d’o-
rigine salésienne. Elle a pour but d’amener le
jeune à vivre cet événement de manière propre
à sa sensibilité jeune. C’est pourquoi il y a tou-
jours un thème autour duquel une réflexion est
menée. Il a par ailleurs encouragé les jeunes
présents à ne pas se limiter au côté festif mais à
aussi prendre des résolutions pouvant avoir un
impact significatif et positif sur leur vie. Après
un moment de réflexion, la fête s’est poursuivie
avec les prestations des différents groupes de
jeunes présents. A la fin, les jeunes satisfaits se
sont donnés rendez vous pour l’année prochai-
ne. Ils ont vivement invité leurs aumôniers à
continuer cette initiative.
JOURNEES DIOCESAINES DE LA JEUNESSE
Une activité majeure mobilise toute la
jeunesse du diocèse d’Aného, ce sont les jour-
nées diocésaines de la jeunesse (JDJ). Cette an-
née, elles ont eu lieu à Hahotoé une localité
située à une quarantaine de kilomètres de Lo-
mé. Environ deux mille jeunes se sont retrouvés
pour partager, échanger, prier, réfléchir, se for-
mer, etc. tout cela s’est passé du 09 au 10 avril
2010. Monseigneur Isaac Jogues GAGLO le pre-
mier jeune du diocèse n’a pas manqué au ren-
dez vous. Le 09, une cérémonie grandiose
d’ouverture à eu lieu dans la paroisse de Haho-
toé, après une très longue et vivante procession
qui a eu lieu à travers le village. Au cours de la
cérémonie d’ouverture, toutes les délégations
se sont présentées une à une. Ainsi donc, les 23
paroisses qui composent le diocèse sont passées
les unes après les autres accompagnées de leurs
aumôniers. Après une cérémonie d’ouverture
de Cinq heures, il y eu un repas puis commen-
cèrent les prestations tant attendues. A peine
ces prestations magnifiques commencées qu’u-
ne pluie s’abattit sur le village rendant impossi-
ble toute activité.
Le 10 avril matin, une conférence fut
animée par M. Kuakuvi Magloire, enseignant à
l’institut salésien de Lomé. M. Magloire a déve-
loppé en long et en large le thème de la cor-
ruption dans notre pays. Il a invité les jeunes
chrétiens à s’engager pour que la justice règne
afin que les choses changent. Par ailleurs, confé-
rence fut donnée sur le VIH/SIDA ainsi qu’un
dépistage volontaire fut proposé aux jeunes qui
le désiraient.
Une grande célébration eucharistique qui
a rassemblé plusieurs prêtres autour de l’évêque
avec les jeunes a mis fin à ces deux jours intenses.
Les prochaines JDJ se tiendront à Agbodrafo.
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Nouvelles de Famille
Lomé-Gbényédji (Togo)
Frédéric N’TSOUKPOÉ,
sdb stagiaire
Pâques des Jeunes :
Dans la fièvre de la résurrection, le CEG Gabara
condji a été le point d’attraction le dimanche 18 avril d’un
parterre de jeunes venu du doyenné Lomé-Est.
Ce festival gigantesque de la jeunesse a permis au curé
doyen Pierre Noagbodji entouré de ses ministres dont l’au-
mônier des Jeunes P. Kossi Paul Wogomebou d’inviter les
jeunes à porter l’heureux message de la résurrection à tous les
jeunes.
Le célébrant s’inspirant des textes liturgiques du 3e
dimanche de pâques notamment l’évangile de St Jean 21,
verset 1- 19 sur la pêche miraculeuse, a demandé à l’assistance
de ne plus retourner au passé car « Jésus nous rejoint dans nos
passés, nos tristesses, et nos manques de foi».
Il a exhorté chacun à s’engager résolument à la suite
du Christ afin de porter la croix de la victoire et de démon-
trer au quotidien la capacité de vivre la jeunesse en vue de
porter beaucoup de fruit, de joie, d’amour pour la construc-
tion de l’Eglise en Afrique et particulièrement au Togo.
La ferveur de la résurrection s’est poursuivie par une
louange pathétique au cours de laquelle la jeunesse qualifiée
d’«orchestre de demain» a démontré son savoir faire au rythme
de la cadence de la fanfare et de la fédération des chorales.
La présentation du bureau décanal présidé par l’ani-
mateur Justin … a laissé place au réjouissance populaire.
Auparavent, une procession du collège St Michel a
drainé le cortège de jeunes scandant des chants de résurrec-
tion avec des banderoles « Christo fon, Alléluia » jusqu’au
lieu de la rencontre.
Jean Martin Amekouvo
La Pâques des enfants
Après le pélé-enfants du 19 au 20
février dernier, les mouvements d’enfants
des cinq communautés de notre paroisse se
sont retrouvés ce 25 avril à Kanyikopé pour
célébrer la Pâques des enfants, à la suite de
celle de ceux ainés : la Pâques de jeunes. Ils
étaient environ huit cents enfants et enca-
dreurs à prendre part aux manifestations.
La célébration eucharistique a com-
mencé à 9h 30mn, précédée d’une proces-
sion animée par la fanfare depuis le collège
Folly-Bébé jusqu’à la communauté de Kanyi-
kopé. Après quelques minutes de louange
sur la cour, ce fut le temps de la mise en pla-
ce des matériaux et l’entrée à l’église des
enfants suivant leurs groupes (CV-AV, Mini-
Sacré Cœur, les Amis de saint François de
Sales, les ADS-ALAVI, l’oratorio, les mini-
chorales, les servants de messe et les mini
NDPS). La messe a été présidée par le coor-
dinateur de la pastorale, le père Kossi Paul
WOGOMEBOU et animée par la mini-
chorale Sancta Maria de Gbényédzi. L’Eucha-
ristie a pris fin aux alentours de 11h 30mn.
Après ce coup d’envoi, les enfants et anima-
teurs se sont regroupés pour le pique-nique à
la canadienne.
La journée a connu son apothéose
par une grande soirée culturelle animée par
les différents mouvements, occasion pour
eux d’exposer leurs talents et savoir faire à
travers les danses traditionnelles et chorégra-
phiques, les sketchs, etc...
Les manifestations ont pris fin autour
de 16h 15mn, suivie de l’aménagement des
lieux. Sur ce, nous disons merci au bureau de
la coordination de l’enfance missionnaire et
à tous les animateurs. Le rendez-vous est fixé
sur le 07 juillet pour la grande soirée tradi-
tionnelle togokaise: «Miadé fe atson»
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Nouvelles de Famille
Tambacounda (Sénégal)
José A. MARTINEZ,
sdb prêtre.
La JMJ à la paroisse Saint Jean Baptiste de
Salémata
Un groupe de 300 jeunes du diocèse de
Tambacounda pendant le week-end 27-28 mars,
se sont rencontrés à Salémata pour célébrer en-
semble la Journée Mondiale de la Jeunesse.
Après l’arrivée de tous les groupes, à 13h, et en
présence de la jeunesse musulmane, le program-
me s’est déroulé en commençant par le groupe
de vedettes qui ont accueilli toutes les autorités
ecclésiales et civiles. Avec l’adoration du Saint
Sacrement, la journée du 27 mars marque la fin
des activités religieuse. Le 28, dimanche des Ra-
meaux, la matinée a été très serrée, par la pro-
cession des Rameaux et la célébration eucharisti-
que présidée par Monseigneur Jean Noël
DIOUF, qui a été présent pendant les deux
jours. La nourriture a été servie en son temps. À
15h, un débat a eu lieu entre tous les jeunes de
la JMJ et Monseigneur. Occasion pour la jeu-
nesse chrétienne de témoigner de sa vie et de
montrer son engagement envers l’Eglise.
La Fête de Pâques
Quelle joie pour toute la communauté
chrétienne de célébrer dans cette nuit le baptê-
me de 8 nouveaux catéchumènes et 28 bébés.
La communauté est en train de grandir. Les com-
munautés de base s’enrichissent de ces nou-
veaux baptisés et, témoignent de leur travail
d’évangélisation.
Terrain sportif « noire »
Nous venons de finir la construction d’un
complexe sportif avec deux terrains de basket et
un terrain de foot. L’entreprise portugaise qui
vient de finaliser la construction de la route
Tambacounda- Kaolack, en profitant de ses ma-
chines, ses camions, ses matériels, nous ont gou-
dronné l’espace prévu pour ce terrain. Nous le
remercions de son œuvre sociale envers la com-
munauté Salésienne et pour le bien et l’épa-
nouissement de la jeuneuse de Tambacounda.
Notre visite aux autres deux communautés
La communauté de Tambacounda a eu la
joie de visiter les deux autres communautés Salé-
siennes du Sénégal. En profitant de quelque jour
des congés de Pâques, nous nous sommes dépla-
cés à Dakar et à Thiès. Ce déplacement nous a
aidés à partager quelques jours avec les autres
confrères. Plusieurs visites sont été effectuées :
l’île de Gorée et surtout, pour quelques-uns
d’entre nous de connaître la ville de Saint Louis
et visiter l’ancienne communauté.
À la fin des travaux de restauration
de la cathédrale
Nous sommes presque à la fin de la res-
tauration de notre Cathédrale « Marie Reine de
l’Univers ». Avec la nouvelle ampliation, la fête
de Pâques a été célébrée sur place, et nous nous
réjouissons de l’amplitude d’espace, de la venti-
lation et de l’illumination.
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Nouvelles de Famille
Abidjan (RCI)
Magloire KPANOU,
sdb stagiaire.
Bénédiction de la grotte mariale
Ce deuxième de pâques, dimanche de
la divine miséricorde, a eu lieu en notre parois-
se Saint François d’Assise d’Abidjan, la bénédic-
tion de la grotte mariale. Cette cérémonie fut
présidée par Mgr Paul Dacoury Tabley, Evêque
émérite du diocèse de Grand Bassam. Mais
avant la bénédiction, Mgr Paul a célébré la troi-
sième messe de ce dimanche, c’est-à-dire la mes-
se des enfants. Ce fut une messe ordinaire mal-
gré la présence de l’Evêque. Dans son homélie,
l’Evêque a dit aux enfants qu’ils sont bienheu-
reux car « ils ont cru sans avoir vu le Christ res-
suscité ». Cependant, pour Mgr, il ne suffit pas
de venir chaque dimanche à la messe pour dire
qu’on croit, mais cette foi doit se révéler dans
la vie de chaque jour. C’est pourquoi, il a de-
mandé aux enfants d’implorer le Christ ressusci-
té afin qu’Il puisse leur donner la foi.
Avant la bénédiction finale de la messe,
tous les participants de la 3ème messe se sont
joints aux légionnaires, aux membres de ADMA
et aux autres paroissiens présents pour l’évène-
ment à la grotte. Après les rites de la bénédic-
tion de la grotte, l’Evêque a remercié la famille
Aka qui a beaucoup contribué au réaménage-
ment de la grotte et a souhaité que cette grotte
soit un lieu où les fidèles de la paroisse puissent
rencontrer chaque jour notre Seigneur Jésus-
Christ.
Servir avec joie,
respect, amour et fidélité
Tel est l’engagement des dix huit Servants
de l’Autel qui ont fait leur promesse ce 3ème di-
manche de Pâques. En effet, à la deuxième messe
ce 18 Avril 2010, 18 Servants de l’Autel se sont
engagés à servir la communauté paroissiale de
Saint François d’Assise de Koumassi et l’Eglise.
Débutée à 9h00, la messe fut présidée par
le père Innocent. Dans l’homélie, le célébrant
après avoir parlé des témoins de la résurrection
que nous sommes, a insisté sur l’engagement que
veulent prendre ces Servants. Pour lui, il ne s’agit
pas de servir uniquement à l’Eglise, mais les lieux
où ils doivent témoigner de Jésus-Christ à travers
leur engagement sont leurs maisons, leurs quar-
tiers, leurs écoles, etc. Une fois l’homélie termi-
née, il y a eu le rite de la promesse proprement
dit. Le responsable présenta au début ceux qui
veulent s’engager. Après un avis favorable de
leurs formateurs Servants et de leurs parents, ils
ont fait leur promesse solennellement. A la suite
de la promesse, il y a eu la remise de la croix et la
proclamation de l’hymne des Servants de l’Autel.
Avant la bénédiction finale, le responsable secto-
riel des servants a lu un message d’encouragement
envoyé par l’Aumônier diocésain. Un repas festif
a mis fin à la cérémonie.
Ta CEVB a besoin de toi
Dans le cadre de redynamiser les
différentes Communautés Ecclésiales Vivantes de
Base (CEVB) de la paroisse, la semaine du 19 au
25 avril fut décrétée « semaine des CEVB ». Le
thème général de la semaine est « Ta CEVB a
besoin de toi ». Mais, chaque jour, à la messe du
soir, un sous thème a été débattu. Du lundi au
vendredi, voici les sous thèmes : « Unis autour de
la parole » ; « CEVB, présence d’Eglise au quar-
tier » ; « La réalité de notre quartier nous inter-
pelle » ; « Témoin de Jésus-Christ au quartier » et
enfin « Ma CEVB a besoin de moi ».
Le dernier jour, c’est-à-dire, le vendredi,
jour de la rencontre des fidèles dans les CEVB
aux quartiers, à la fin de la messe, les membres
des différentes CEVB se sont retrouvés dans les
salles de la paroisse pour faire l’évaluation de la
semaine. Le dimanche, à 12h30, un pique-nique
a mis fin à cette semaine des CEVB.
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Nouvelles de Famille
Sikasso (Mali)
Francis ZANMENOU,
Sdb, Stagiaire.
En sa quatorzième édition, le tournoi Saint
Jean Bosco a connu cette année la participation
de trente (35) équipes dont vingt (20) en foot et
quinze (15) en basket. Ce tournoi a été lancé et
refermé par le directeur du Centre Saint Jean
Bosco, le P. Antonio HERRERA en présence de
certaines autorités de la ville de Sikasso tel que le
directeur de l’académie d’enseignement, Mr Al-
fousséyni SALL. Commencé le 10 Janvier 2010, le
tournoi, dans la nuit du 24 mars 2010, a été mar-
qué par deux grandes finales en basket filles et
garçons en la présence du provincial, le P. Faus-
tino Garcia lors en visite à la communauté de
Sikasso. La première finale opposait les filles du
lycée Monseigneur de Montclos, le grand lycée
de Sikasso à celles du lycée Blaise Pascal, un lycée
privé. C’était un match serré mais au finish, les
filles de Blaise Pascal, avec la tactique de leur
entraîneur, ont pu prendre le dessus en rééditant
ainsi leur suprématie en deux ans d’affilés. Le
deuxième match, opposant les garçons du lycée
Monseigneur de Montclos à ceux du lycée
Amion Guindo, sourit en faveur des joueurs du
« grand lycée » qui sont arrivés à s’imposer à leurs
vis-à-vis. Le lendemain, c’est-à-dire le 25, nous
avions assisté à un grand match de foot sur le
stade « Saint Jean Bosco », aux sons des tam-tams
et des clameurs des centaines de supporters et
d’amateurs du cuir rond.
Faisant partie des vingt équipes participan-
tes au tournoi, l’équipe de notre centre a été
stoppé dans sa course en quart de finale par le
lycée CFADI. Au cours de cette édition, certains
problèmes sinon certaines difficultés ont été enre-
gistrées et doivent tenir lieu de réflexion et de
prise de décision pour l’avenir de ce tournoi.
Comme problèmes, nous pouvons relever :
Les litiges face à la falsification des re-
gistres au niveau de certains lycées,
Le transfert des élèves sans critère en
plein milieu de l’année scolaire,
L’achat de conscience.
Remerciements et félicitations à la communauté
salésienne, le premier responsable de cette activi-
té, qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite
de cette offre pastorale à travers le coordinateur
de la pastorale, le P. Dominique HOUNSOU-
NOU qui a consenti beaucoup de sacrifices afin
d’éviter les jets de cailloux qui est le propre des
élèves. Saluons aussi la collaboration des différen-
tes commissions mises sur pieds pour l’organisa-
tion de cette activité quand bien même certains
de ses membres ont participé ou ont orchestré
certains désordres que nous avons connu sur les
terrains quelquefois. Cette édition a été, un coup
de maître, une réussite devant laquelle les autori-
tés se sont émerveillés et ont vivement souhaité la
continuité de cette offre pastorale.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
-9-
Mai 2010 (76)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Touba (Mali)
Elie ZOROM,
Sdb, coadjuteur.
Korhogo (R.C.I.)
Augustin TONTASSE,
sdb stagiaire.
Pâques à Touba
Cette année la Pâques a été confiée aux jeunes
des quatre secteurs de la paroisse. Un festival a été
préparé moyennant des prix .Toutes les chorales sont
arrivées le soir de rameaux. Chaque chorale devrait
présenter trente cinq choristes. Le festival a démarré le
lundi saint vers neuf heure ( 9 ) avec des causeries sur le
thème de l’année . Toutes les célébrations de la semaine
ont été animées par les chorales des quatre secteurs . les
résultats ont été proclamé le jour de la résurrection
( Dimanche ) par un membre du jury , en la personne de
l’abbé Paul Traoré. Ainsi le secteur de Diora a été pro-
clamé premier suivi de Touba, Ira et Tana.
Le premier a reçu le balafon, plus trois carnets
de chants, le deuxième, un Tam- Tam et deux car-
nets , le troisième, un carnet et un tambour et le qua-
trième un carnet et des bombons de consolation .A
noter qu’il a eu des baptêmes , confirmations , ma-
riages à la veillée pascale. Le baptême des enfants eu
lieu le jour de la résurrection.
Le dimanche nuit il ya eu le balafon jusqu’à l’aube
A noter aussi qu’il a eu une rencontre du 16
au 18 avril à Touba du mouvement diocésain des an-
ciens ( Vie montante ) qui a regroupé 130 vieux du
diocèse . La rencontre était animée par Mgr Jean Ga-
briel DIARRA , évêque du diocèse.
Le thème était : La gérance des Biens. La ren-
contre a pris fin le Dimanche 18 avril vers 15h avec
un repas pris en commun.
Nous sommes en luttes permanentes toutes les
nuits avec les serpents qui à tout moment massacrent les
poules et les œufs .Les nuits sont devenues courtes pour
nous, car à n’importe quelle heure de la nuit on est prêt
à se lever pour le combat avec nos amis les serpents .
Un merci sincère à tous les jeunes de la paroisse
qui ont collaboré pour la réussite de cette fête pascale.
Que le seigneur nous donne longue vie pour
les fêtes prochaines.
La Pâques des jeunes pour la première
fois à Korhogo
Pilotée par le Père Franck, la première
édition de la célébration de la Pâques des jeu-
nes, a rassemblé pendant trois jours - les 16, 17
et 18 avril - plus de 800 jeunes venant des
coins et recoins de la ville de Korhogo.
Le Vendredi 16 à 18 heures, jeu-
nes, enfants et adultes ont eu droit à une pro-
jection de film sur la Passion du Christ selon
Melgibson, film qu’ils ont non seulement sui-
vi, mais « vécu ». Le lendemain matin le tour-
noi intergroupes prévu ne s’est pas déroulé
comme on l’aurait espéré ; car, certains éta-
blissements avaient organisé des cours de ren-
forcement. Cependant, l’après midi, pour la
compétition Karaoké, la cour était bourrée de
monde. Jeunes filles et garçons se sont jaugés,
leurs voix ont été appréciées et trois d’entre
eux ont été retenus pour la finale. Le diman-
che matin, après une procession dansante à
travers les rues du quartier, une grande messe
a été célébrée au cours de laquelle la croix du
MSJ a été remise aux participants du Forum
MSJ de Bobo-Dioulasso.
La grande Kermesse, les jeux Tombola,
le repas festif et la danse traditionnelle Sénou-
fo qui firent suite à cette célébration eucharisti-
que, nous amenèrent à la dernière activité
programmée : les prestations des différents
groupes et la finale du KARAOKE.
A 18h30, après la remise des prix, les
jeunes reprirent le chemin de leurs maisons.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Mai 2010 (77)

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Nouvelles de Famille
Bamako (Mali)
Arnaud BIDOUZO,
sdb stagiaire.
Pâques des Jeunes à Bamako
Les samedi 1er et dimanche 02 mai 2010,
les jeunes de la paroisse Notre Dame des champs et
de la paroisse Saints Martyrs de l’Ouganda, ce sont
donnés rendez au Centre Père Michel pour célébrer à
leur manière la fête de pâques.
La fête a commencé à 17h 30mn avec le
mot d’accueil du Curé de la paroisse Notre Dame des
Champs, le Père Lluis Maria Oliveras ; mot dans le-
quel il a invité les jeunes à réfléchir sur le sens de leur
vie en imitant celui qui est le maitre de la vie, Jésus
Christ. Le thème choisi pour cette année
est : « Soyons serviteur à la manière du Christ Ressus-
cité ».
Après le mot d’accueil, il y a eu une confé-
rence-débat animé par le père Jean (missionnaire
d’Afrique). Il a entretenu les Jeunes sur la Résurrec-
tion du Christ. Le lendemain dimanche 02 mai, après
la célébration eucharistique avec la communauté de
Niarela, célébration présidée par le père Guillermo
LOIZAGA et concélébrée par le père Dominique
(missionnaire d’Afrique), il y a eu une conférence
débat animé par le frère Arnaud Yédia BIDOUZO,
conférence dont le thème cette fois-ci portait sur le
service du chrétien à la manière du Christ. Après une
introduction portant sur le sens du service et le don
gratuit de soi aux autres et à Dieu, il a centré le thè-
me sur le message du pape adressé aux jeunes du
monde entier le 22 février 2010 à l’occasion de la
XXVème journée mondiale de la jeunesse qui aura lieu
en août 2011 à Madrid. Message qui a pour thème : «
Bon Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage
la vie éternelle ? » (Mc 10,17). Il a partagé la réflexion
du pape avec les jeunes. Ce partage a suscité nombre
d’interrogations chez les jeunes, qui cherchent des
réponses pour combler leurs attentes sur le sens à
donner à leur vie pour. Selon le conférencier, il
faut aller à la rencontre de Jésus ; se laisser toucher
par le regard de Jésus. Car, dit Benoit XVI, ‘’c’est
dans le regard du Seigneur que réside le cœur de cette
rencontre très particulière et de toute l’expérience
chrétienne… une expérience de Jésus-Christ, qui nous
aime personnellement, jeunes ou vieux , pauvres ou
riches ; découvrir son propre projet de vie ; tourner
vers la vie éternelle ; prendre les commandements
comme voie de l’amour authentique ; suivre le Christ
et enfin oser se donner pour assurer des responsabili-
té tant ecclésiales que civiles.
Dans l’ensemble, la fête à été très belle. Il y
avait des concours bibliques, des jeux de sociétés, une
grande soirée dansante, des temps de partage et d’é-
change de témoignage de vie en carrefour.
Pâques des jeunes
Dans la pastorale de Bobo-
Dioulasso, la Pâques des jeunes est
une nouveauté, qui commence par
devenir une tradition parce que,
c’est pour la deuxième fois que les
jeunes de la paroisse saint Domini-
que Savio ont célébré la résurrection
de notre Seigneur. Pour cette édition, les jeunes de la
Paroisse Notre Dame du Cénacle étaient invités. La
fête a commencé le samedi 17 avril au soir, et elle a
pris fin le dimanche 18 avril dans l’après-midi.
Bougies en main, dans une ambiance festive
et de prière, les jeunes des deux paroisses ont fait « le
chemin de lumière » (via lucis) qui a commencé au
centre Don Bosco pour se terminer au siège de la
paroisse afin de méditer et de célébrer publiquement
l’événement qui fonde leur foi : la résurrection du
Christ. Dans le silence de la nuit, les jeunes ont adoré
Jésus dans le Saint-Sacrement dans la prière et dans
les chants animés par une chorale de la paroisse hôte
qui a aussi bien animé les chants de louange qui ont
suivi. Les jeunes se sont donnés rendez-vous le lende-
main avec le mot de bonne nuit prononcé par le P.
Lorenzo, administrateur de la paroisse.
La journée du dimanche a été marquée par la
messe, animée par la chorale Maria Goretti et prési-
dée par le P. Paul, coordinateur de la pastorale des
jeunes. Ce dernier a exhorté les jeunes à écouter l’ap-
pel que le Seigneur leur adresse et à s’engager sans
peur. Vers midi, la première table, celle de l’Eucharis-
tie, a laissé place à la table du déjeuner festif consti-
tué de repas apportés par les uns et les autres et par-
tagé en différents groupes. La fête prit fin avec la
soirée culturelle dans laquelle des groupes ont pré-
senté des prestations culturelles et religieuses à l’instar
de la représentation de la Passion du Christ faite par
les jeunes de la Paroisse Notre Dame du Cénacle.
Cette expérience de la Pâques des jeunes, par sa nou-
veauté et sa richesse est appelée à avoir plus d’am-
pleur; ainsi elle peut contribuer au rassemblement
des jeunes dans la célébration de leur foi au Christ.
Jacques NAGALO
Sdb stagiaire
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Mai 2010 (78)

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Nouvelles de Famille
Porto-Novo (Bénin)
Fidelius ADJANOHOUN ,
Sdb, stagiaire.
Des visites au foyer …
De Mars à avril, le foyer des enfants de Don
Bosco de Porto-Novo a connu la joie d’accueillir
certaines personnalités qui depuis leur passage ont
laissé dans le cœur des biens aimés de Don Bosco
des paroles gratifiantes et des gestes significatives.
Le mercredi 31 mars l’ancien président du
Bénin Emile Derlin ZINSOU a visité le foyer et a
montré sa détermination à lutter aux côtés des
enfants les plus démunis. Dans ses interventions ils
faisaient comprendre aux enfants que la société
serait un « non sens » si eux en étaient absolument
exclus ; le citoyen de demain c’est l’enfant d’au-
jourd’hui. N’est-ce pas d’ailleurs le leitmotiv de no-
tre Père Bosco. Sa visite a permis la préparation
d’une autre.
Le jeudi 29 avril le royaume du foyer Don
Bosco a eu la joie d’accueillir dans sa cour le roi de
savalou sa majesté GBAGUIDI TOSSOH 13 et bara-
papei (chef suprême ) Dara II de la ville de Djou-
gou. Ce fut un événement impressionnant ! L’orne-
une construction quotidienne et pour la rendre
belle, le respect aux autorités et la discipline sont
des conditions indispensables.
A son tour Le barapapei de Djougou a
invité les amis de don bosco à savoir profiter des
ressources mis à leur disposition pour leur propre
épanouissement.
Pour finir, le roi de Savalou met à la dispo-
sition des salésiens un terrain de 1 ha (a augmenté
à volonté) et les invite donc dans sa localité pour
continuer le même travail et construire des centres
professionnelles.
« le plus grand parmi vous sera le serviteur de
tous »
Les lavements des pieds du jeudi saint reste
un signe de grande humilité et d’abaissement ou
le serviteur, de jour en jour fidèle fait une fois
encore montre de sa vocation au peuple qu’il sert.
La messe du jeudi saint célébré dans la chapelle du
centre Magone par son excellence Monseigneur
René Marie EHUZU, ordinaire du lieu. La messe a
connu la participation de plusieurs fidèles venu de
tous horizons. Les enfants du centre ont laissé leurs
pieds lavés par leur père qui a tenu en ce jour
(comme il l’a fait l’an dernier) leur monter jus-
qu’où il les aime et combien grande est leur place
dans son cœur.
ment et l’éclat du monarque ont ému les enfants.
Voir un roi béninois habillé dans toute sa majesté
n’était point de leur quotidien. Dans son interven-
tion le roi à commencer par remercier les diri-
geants du foyer pour le travail humanitaire qu’ils
accomplissent. Aux enfants il faisait comprendre
qu’il est important de changer les mauvaises habitu-
des et de grandir avec sagesse. La vie disaient-il est
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Nouvelles de Famille
Cotonou (Bénin)
Ferdinand ZIGUI,
Sdb, prêtre.
Jeune, soit le témoin du Christ ressusci-
té et savourer les délices du royaume de
Dieu
La foi en la résurrection de Jésus est une
confession de l’existence réelle de Dieu qui mani-
feste sa force, celle de l’amour trinitaire supérieur
aux forces de la mort affirme le Pape Benoit XVI
au cours d’une retraite de carême en 1983 quand
il était cardinal.
La véritable foi en Jésus Christ fait de la
jeunesse des « Fous » de Jésus, capables d’affron-
ter avec une assurance extraordinaire les malices
du prince des ténèbres. Car avec le Christ tout est
possible. Si l’apôtre Pierre et ses confrères ont la
force d’affronter le grand conseil (Ac5, 27b-
32.40b-41), c’est parce qu’ils sont devenus des
« Fous » du Christ. La peur qui les poussait à bé-
gayer devant les autorités s’est transformée en
force et courage à défendre la vérité contre l’er-
reur.
Le Christ lumière des nations est la force
des jeunes. En effet, il est le saint par excellence
que des anges adorent dans le ciel comme Dieu
vivant, car il est digne de recevoir puissance et
richesse, sagesse et force, honneur gloire et béné-
diction.
Jeune, vivre avec le Christ c’est espérer
emprunter le chemin qui mène vers le Père, dé-
couvrir la joie de vivre, le secret du passage du
désespoir à l’espoir. Nous savons très bien de nos
jours quels drames affrontent la jeunesse sans
compter les blessures psychoaffectives, la sollici-
tude, le rejet, le manque d’amour, les trahisons,
les violences etc.… Nous connaissons aussi les
tentations qui assaillent la jeunesse et aussi les
grandes et belles aspirations qui les habitent.
Aujourd’hui, la jeunesse a des soucis pour
l’avenir, des handicaps, des frustrations, hélas les
modèles que certains adultes nous proposent
n’ont rien d’exaltant ; leurs ambitions tournent
autour de l’argent rapidement et facilement trou-
vé par la corruption et les activités illicites. La
voie royale pour avoir beaucoup d’argent sans
mettre en œuvre une compétence avérée parait
aujourd’hui la politique du mensonge. Nos inté-
rêts nous aveuglent souvent et nous installent
dans l’incohérence et le mensonge. Lorsque
nous voyons des fonctionnaires promus à des
postes, toucher des sommes exorbitantes sans
rapports avec leurs salaires professionnels rien
qu’avec des primes et des indemnités octroyées
par le prince, soit nous les envions, soit nous
nous révoltons pour que cela change. Mais hé-
las encore, les promesses de changement non
suivi d’effets maintiennent le statu quo, drama-
tisent l’injustice et multiplient les germes de co-
lère. Ayons l’esprit de détachement et le sens de
la vérité et sachons que Jésus est le véritable et
le plus grand révolutionnaire de tous les temps.
Alors jeunes gens, jeunes filles, amis de Jean
Bosco, ne vous découragez jamais. Ne renoncez
pas à votre travail honnête et méritoire. Prépa-
rons nous dès aujourd’hui pour les combats de
demain pour que la loi de l’argent détourné, de
l’argent sale, c'est-à-dire abusivement ou mal-
honnêtement acquis soit abolie. Jeunes pour
Jésus, voilà notre combat. Forgeons-nous un
corps propre et fort, un cœur droit et direct.
Appliquons nous à l’effort soutenu pour être
des citoyens compétents, dévoués, honnêtes.
N’espérons pas que les circonstances nous favo-
risent, bâtissons nous ces circonstances. Celui
qui compte sur les autres ou n’accuse que les
autres ne sera jamais un chef, un chef n’attends
rien, il prépare la circonstance favorable que
l’on appelle la chance. Après la mort de Moise,
Dieu disait à Josué conducteur du peuple hé-
breu « soit fort et tiens bon, soit sans crainte, ni
frayeur car le Seigneur ton Dieu est avec toi
dans toutes tes démarches (JOS 1,9).
Jeunes, laissons nous conduire par l’Esprit
Saint pour bâtir la société de justice dans laquel-
le « amour et vérité se rencontrent, justice et
paix s’embrassent ». Donnons nous à Jésus, agis-
sons pour que la vérité germe de la terre et que
des cieux se penche la justice pour tous. Alors
Jésus notre bon berger prendra soin de nous
contre tout agresseur. Nous sommes les brebis
de son pâturage et rien sinon notre propre vo-
lonté ne pourra nous séparé de lui. Cette assu-
rance est la source de toute l’audace du chrétien
qui ne tremble devant aucune force hostile et
résiste à toute épreuve ainsi nous pourrons sa-
vourer les délices du royaume éternel.
Jérôme TAHOUFOUN,
aspirant salésien coopérateur.
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Nouvelles de Famille
Lubumbashi (RDC)
Bruno GOSSA,
Sdb, étudiant en théologie.
Jeux salésiens, un élément central dans
le système éducatif de Don Bosco
Qu’entendons-nous par ‘Jeux salésiens’ ici
à Lubumbashi ? « Les jeux salésiens », c’est la déno-
mination d’un ensemble de tournois de football,
de basket, de volley…organisés pour les jeunes
des écoles et patronage salésiens en AFC. C’est un
moment de rencontre, de découverte et fraternité
et de convivialité entre les jeunes. C’est aussi un
espace d’éducation aux valeurs évangéliques à
travers le sport. C’est une tradition qui a plus de
vingt ans déjà.
Après ce bref aperçu de ce que nous appelons jeux
salésiens en AFC, il convient maintenant de vous
dire comment nous avions vécu l’édition 2010.
Cette année, les jeux salésiens ont commencé le 17
avril et ont pris fin le 1er mai. Et bien, l’apothéose
fut effectivement la grande journée de la finale
dans toutes les disciplines. Cette journée a com-
mencé à 8 h 30 du matin par le défilé des équipes
venues des différentes présences salésiennes et au-
tres qui partagent la spiritualité salésienne juvénile.
Le défilé a été suivi par une prière et un petit mot
du P. Christian TSHALA qui est l’aumônier de Tu-
jege (coordination de la Pastorale oratorienne). Il
a invité tous les jeunes à remercier Dieu avant tout
pour la protection qu’il nous accorde pendant ces
événements grandioses. Ensuite, il leur a demandé
d’être tolérants et compréhensible les uns envers
les autres.
Après cela, les matchs de classement et
les finales ont commencé dans les différentes
catégories minimes, cadets, juniors et dans les
différentes disciplines : Basket, Volley, Hand et
Foot. Ce fut un moment très émouvant, un mo-
ment de joie. La journée s’est vraiment déroulée
dans une ambiance de fête à la salésienne. La
journée a été clôturée solennellement par la re-
mise des trophées aux gagnants et aux équipes
qui se sont mieux comporté. Tous, nous avons
gagné, plus qu’une compétition sportive, l’édi-
tion 2010 des jeux salésiens a été un moment de
rencontre des amitiés et de partage entre les fil-
les et fils de Don Bosco et tous ceux qui parta-
gent notre spiritualité. Viva Don Bosco !
Article de MABUI Alfiado, sdb,
Étudiant en théologie.
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Nouvelles de Famille
Yaoundé (Cameroun)
Gildas SANT’ANNA,
Sdb, étudiant en théologie.
Les aveugles voient le Ressuscité…
Nous en sommes témoins
Nous étions 11 jeunes collégiens, uni-
versitaires et moi-même, accompagnateur du
groupe, à visiter le Foyer Don Bocchi situé
dans l’un des quartiers de la ville de Yaoun-
dé : Anguissa. Nous appartenons au Mouve-
ment Eucharistique des Jeunes de la Paroisse
Saint Joseph de Mvog Ada, paroisse où j’exer-
ce la pastorale tous les week-end avec d’au-
tres confrères : Wilfrid, Benjamin et Yves.
Comme il est de tradition dans ledit groupe,
une journée d’apostolat est prévue dans le
calendrier annuel. Cette fois-ci, elle coïncide
avec le temps pascal et les Mejistes ont pour
but de témoigner de la joie pascale aux plus
nécessiteux de la société. C’est ainsi que la
responsable du groupe, Mlle Meguy, nous a
conduis au Foyer Don Bocchi qui accueille et
éduque une trentaine d’enfants malvoyants.
La journée a commencé à 8h lorsque
les Mejistes arrivent au foyer, accueillis par
des chants de joie. Tout de suite après, on
passe à la préparation de la Messe et à la Cé-
lébration Eucharistique présidée par le Père
Serge.
Après l’Eucharistie, un échange de 30 min
pour la connaissance réciproque de chaque groupe
et aussi une présentation individuelle. Par la suite,
des chants et des danses ainsi que les chaleureuses
et émouvantes prestations de quelques enfants qui
ont interprété magnifiquement Leady Ponde et
Longue Longue dans « Bombe atomique » et dans
« Kirikou » respectivement. Tout s’achève vers 12h
avec un geste de charité et une prière. En sortant,
les Mejistes ont promis de revenir de temps à au-
tre rendre visite à ces enfants, aussi quelques uns
ne peuvent pas se taire et expriment leur émo-
tion : « ces enfants sont talentueux, courageux,
formidables » ; « quelques gouttes de larmes tom-
baient de mes yeux car je fus ému ».
Rigobert
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Nouvelles de Famille
Ouagadougou (Burkina Faso)
Juan Carlos VALDIVIEZO,
Sdb, prêtre.
Par le biais de Afonet, nos confrères
Pionniers pour l’ouverture de l’œuvre de
Ouagadougou nous livre une synthèse de
leurs activités
Description physique et humaine de
notre milieu de vie
La cité SOCOGIB
Nous sommes arrivés à Ouagadougou le 17
novembre. Après un séjour d’une semaine à la Pa-
ternité (maison d’accueil de la cathédrale), nous
avons trouvé une villa à louer. Cette villa se trouve
dans la cité SOCOGIB du secteur 17. Le choix de la
cité répond, entre autres, à notre souhait de nous
installer à proximité du terrain qui est supposé ac-
cueillir la future œuvre salésienne de Ouagadougou.
La cité et le terrain sont situés à la périphérie sud de
la ville, à cheval entre les secteurs 16 et 17. Ce sont
des secteurs très vastes et en pleine expansion.
La cité est habitée par une population à si-
tuer dans une classe sociale assez élevée par rapport
à la moyenne sociale ouagalaise. La cité semble ne
pas être vieille de plus de 10 ans eu égard aux édifi-
ces encore reluisants ou aux témoignages de cer-
tains habitants. Un autre fait qui milite en faveur de
cette thèse est l’existence de part et d’autre de la
cité d’une classe sociale souvent en dessous de la
moyenne générale même si parfois au milieu de ce
décor pauvre on peut remarquer des maisons d’un
bon niveau.
Les « non lotis »
A côté de personnes assez nanties vivent
des populations d’une catégorie sociale très basse
regroupées dans une zone communément appe-
lée « non lotie ». Cette dénomination est utilisée
pour signifier, d’une part, le non-lotissement du
milieu et, d’autre part, la précarité des conditions
de vie et des habitations. Finalement pour parler
de cette zone les gens utilisent l’expression les
« non lotis » comme si ce sont les habitants eux-
mêmes qui devaient être lotis. Beaucoup d’en-
fants et de jeunes habitent cette zone. Le contras-
te structurel entre les « non lotis » et la cité SO-
COGIB est très frappant.
En quittant la cité SOCOGIB, il faut traverser
les « non lotis » pour accéder au terrain du diocèse
qui est censé être cédé à la congrégation.
Le futur terrain de la congrégation
C’est un terrain de 5 hectares selon le plan
qui nous a été présenté. Il est déjà borné (loti) et
le diocèse y a creusé un puits (forage) couvert
dont l’eau est inaccessible au public. Ce terrain
subit depuis longtemps l’érosion des chercheurs
de matériaux de construction. Il est devenu le lieu
d’approvisionnement en terre des populations
locales. Les gens y extraient de la terre souvent
pour les travaux de construction ou pour la fabri-
cation de briques. Il semble qu’il y ait eu parfois
l’intervention des forces de l’ordre pour tenter
d’arrêter le phénomène mais jusqu’à ce jour tou-
tes les initiatives se sont révélées infructueuses.
Notre terrain n’est pas une exception dans ce gen-
re de pratique des populations locales. On remar-
que des terrains vides transformés en carrière dans
plusieurs endroits déserts non loin de notre mi-
lieu. Suite à la visite de Mgr l’archevêque chez
nous le mercredi saint, accompagné du vicaire
général et du curé de la paroisse Notre Dame des
Apôtres de la Patte d’Oie, des mesures dissuasives
sont envisagées pour arrêter la corruption du ter-
rain. Selon ce qui est prévu, l’application de ces
mesures iront en crescendo : d’abord discuter
avec les populations locales pour freiner le phé-
nomène à l’amiable, placer des panneaux qui rap-
pelleraient la propriété privée du terrain. Ensuite
constituer un comité local de vigilance pour discu-
ter directement séance tenante avec les creuseurs.
Enfin si tous les recours discursifs sont épuisés,
impliquer les forces de l’ordre car comme le dit
l’adage, aux grands maux, les grands moyens.
Notre espace de jeu (oratorio)
A côté du terrain se trouve un petit espace
où les jeunes et les enfants se retrouvent quelques
fois dans la semaine pour jouer. Nous profitons
de la présence des jeunes pour jouer avec eux en
nous appuyant sur les jours de sport qui sont les
leur. Nous contribuons en apportant des ballons
et en participant à l’organisation surtout au ni-
veau des plus petits. En guise de poteaux pour les
buts, deux gros cailloux sont placés. Notre partici-
pation et notre proximité nous permettent de les
connaître, de les comprendre et de créer ainsi les
premiers contacts pour que la présence de Don
Bosco commence à se faire sentir petit à petit. La
régularité de leur présence est très relative. Deux
catégories se distinguent : d’une part les enfants et
adolescents entre 10 et 15 ans, d’autre part les
jeunes entre 17 et 23 ans. D’autres espaces de
jeux sont entrain d’être explorés à proximité de
notre maison, nous essayons aussi de nous y faire
présents.
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Flash
Ferdinand ZIGUI,
Sdb, Prêtre
SÉNÉGAL :
le musicien Youssou Ndour obtient une
licence pour sa télévision privée
La star de la musi-
que sénégalaise Youssou
Ndour a annoncé mardi
soir à Dakar avoir obtenu
l'autorisation d'émission
pour sa télévision privée
que l'Etat sénégalais refusait
de lui accorder depuis 2008, rapportent
mercredi les médias dont il est déjà pro-
priétaire. L'artiste de 50 ans possède au
Sénégal son groupe de presse, Futurs Mé-
dias, qui comprend la radio RFM et le
quotidien L'Observateur, souvent criti-
ques envers le régime d'Abdoulaye Wa-
de. Le long conflit avec les autorités por-
tait, officiellement, sur le mode de finan-
cement de la chaîne de télévision que le
chanteur voulait lancer coûte que coûte.
LYBIE :
Un garçon néerlandais de huit ans
est le seul rescapé du crash d'un Airbus
A330 d'une
compagnie
libyenne qui
s'est écrasé mer-
credi 12 mai
avec 104 per-
sonnes à bord à son atterrissage sur l'aé-
roport de Tripoli en provenance de Jo-
hannesburg, selon des sources aéropor-
tuaires libyennes. Soixante et un Néerlan-
dais ont été tués dans l'accident a annon-
cé la Fédération néerlandaise du tourisme
(ANWB). "Nous écartons de manière
définitive l'hypothèse que le crash soit le
résultat d'un acte terroriste", a indiqué le
ministre des Transports libyen Mohamed
Zidane, lors d'une conférence de presse.
"Il y avait 104 personnes à bord, 93 pas-
sagers et onze membres d'équipage", a-t-il
précisé, ajoutant que "96 victimes avaient
jusqu'ici été retrouvées".
OUGANDA :
Eaux du Nil : l'Egypte ne veut pas céder une goutte de ses droits
Sept pays d'Afrique de l'Est se réunissent à Entebbe
(Ouganda) pour signer un nouvel accord sur le par-
tage des eaux du Nil, malgré l'opposition de l'Egyp-
te et du Soudan qui rejettent ce projet au nom de
leurs "droits historiques" sur le fleuve. "Nous allons
lancer la signature (de l'accord)", a indiqué la minis-
tre ougandaise de l'Eau, Jennifer Namuyangu Bya-
katonda. L'Ethiopie, la Tanzanie, l'Ouganda, le Ke-
nya, la RD Congo, le Rwanda et le Burundi doivent
parapher ce nouveau traité, qui assurerait un partage plus équitable
des eaux du plus grand fleuve d'Afrique, selon ces signataires. Long
de près de 6.700 km, le Nil est issu de la rencontre du Nil Blanc, qui
prend sa source au lac Victoria (Ouganda, Kenya, Tanzanie), et du
Nil bleu, dont l'origine est le lac Tana, en Ethiopie.
EUROPE
La burqa ébranle les pays occidentaux
Après la Belgique, premier pays européen à avoir légiféré sur le
port du voile intégral, c'est au tour de la France de s'attaquer à
ce vêtement qui affole les vieux et nouveau mondes. L'Assem-
blée nationale débat ce mardi 11 mai d'une résolution, un texte,
qui n’a pas encore force de loi, mais qui lui permet de réaffirmer
que "le port du voile intégral est contraire aux valeurs de la Ré-
publique". Une loi devrait suivre d'ici l'été.
INDE :
Des scientifiques indiens ont exprimé leur stupéfaction à l'issue
de tests pratiqués durant deux semaines sur un ascète hindou de 83
ans qui affirme avoir passé plus de 70 ans sans eau ni
nourriture. Le yogi à la longue barbe, Prahlad Jani, a
tenu sans boire ni manger mais surtout sans uriner ni
déféquer, pendant cette période d'observation qui
s'est achevée jeudi 6 mai, selon les scientifiques.
"Nous ne comprenons toujours pas comment il sur-
vit sans uriner ni déféquer. Ce phénomène reste un
mystère", a déclaré à des journalistes Sudhir Shah, un neurologue de
l'équipe de trente médecins qui ont observé le yogi dans un hôpital à
Ahmedabad (ouest). Prahlad Jani était surveillé 24 heures sur 24 par
des caméras pendant cette expérimentation lancée par l'Organisme de
recherche et de développement du ministère de la Défense (DRDO).
Le yogi a ensuite regagné son village natal près de Ambaji dans le Gu-
jarat (nord) où il a repris ses activités méditatives.
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Agenda Mai 2010
Christophe AMOUSSOUVI,
sdb postnovice
BON ANNIVERSAIRE !!!
1- APARICIO Felipe
2- TOGBE Boris
3- PENA JOSÉ Javier
4- HOUNTONDJI Wilfrid
5- AZIAWO Fabrice
ESONO Enrique
HERRERA Antonio
6- BERMEJO Antonio
MARTINEZ Emiliano
12- ASSOGBA Elie
GBANDI-YAYA Roland
14 - KOÏTA Grégoire
16 - N’TSOUKPOE Frédéric
SORO Denis
21- RODRIGUEZ Francisco
23- EKLOU Didier
MEBA Didier
27- ESSINDI Martial Aristide
29- AGBEGNINOU Samuel
AGBOMADJI Cyrille
De la FUENTE Jose Luis
LOIZAGA Guillermo
LYKABOMBA Blaise
ZOBINOU Hubert
30 - AKODEGNON Félicien
31- PLAKOO-MLAPA Germain
DJOMO Ulrich Pacôme
QUELQUES DATES IMPORTANTES
02-08 Retraite des direscteurs (Madagascar)
15 Commission provinciale de formation
(GBodjomé
21-22 Curatorium théologat (Yaoundé)
25-26 Curatorium noviciat-postnoviciat
(Lomé-MDB)
27-29 Conseil provincial (Gbodjomé)
NÉCROLOGIE
Le papa de notre confrère Roberto MAR-
TINEZ, âgé de 91 ans, nous a quittés pour la Mai-
son du Père. Le décès est survenu dans le mois d’a-
vril en Espagne.
Nos sincères condoléances à notre confrère
et à sa famille éplorée. Et que brille sur notre cher
regretté la Lumière qui ne s’éteint pas.
EPHÉMÉRIDES SALÉSIENNES
14 mai 1862 : Vœux publics des premiers
salésiens
09mai 1876 : Règlement de la pieuse
union des coopérateurs salésiens. Bref de Pie IX
à leur sujet
08 mai 1901 : Naissance de Luigi Ricceri
24 mai 1922 : Election de Don Filippo
Rinaldi, recteur majeur des salésiens
17 mai : Election de Don Pietro Ricaldo-
ne, recteur majeur des salésiens
03 mai 1940 : Approbation des trois pre-
mières facultés du Pontificio Ateneo Salesiano
FÊTES DU MOIS
6 St Dominique Savio
13 Ascension/Ste M.D.
Mazzarello
16 St Louis Orione
18 St Leonard Murialdo
23 Pentécote
24 Marie Auxiliatrice
29 Bx Joseph Kowalski
30 Ste Trinité
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Ressources
Enrique FRANCO, Sdb prêtre
Un Film
Titre : SHOOTING DOGS
Acteurs : Michael Caton-Jones, avec John Hurt
(Christopher), Hugh Dancy (Joe Connor), Dominique Horwitz
(Capitain Charles Delon), Clare Hope Ashitey (Marie), David Gya-
si (François), Susan Nalwoga (Edda), Steve Toussaint (Roland).
Genre : Long-métrage britannique-allemand, historique, Drame
Durée : 114 minutes
Sortie : 2005
Musique : Dario Marianelli
Synopsis : Printemps 1994. En cent jours seulement, un mil-
lion de Rwandais Tutsi sont massacrés par leurs concitoyens Hutus,
et le petit pays africain est transformé en charnier. La barbarie est
inimaginable. Mais elle aurait pu être prévenue. L'ONU était là, et
regardait. Elle regardait sans bouger. Au cœur de tout cela, un prê-
tre et son jeune acolyte seront forcés à jauger l'intensité de leur foi,
les limites de leur courage et, enfin, de faire un choix. Rester auprès
des leurs ou s'enfuir...
Evaluation éducative et pastorale : Nous nous trouvons dans
une École Technique Officielle de Ruanda. L'atmosphère paraît
distendue et les conversations ont l'air familial de tout centre scolai-
re. C'est l'année 1994 et la tragédie se produit d’une façon inatten-
due et émergent les pires instincts humains.
Avec cette histoire globale comme rideau de fond, la petite
enceinte se transforme dans le centre d'attention constante: le vété-
ran prêtre catholique Christopher, un peu fatigué mais fidèle à sa
mission; le jeune professeur Joe Connor, enthousiaste et inexpert;
le capitaine sérieux Causez Delon, respectueux des ordres reçus par
discutables qu’ils soient...
L’unique cadeau que peut offrir un missionnaire dans une
situation extrême de violence et de mort est sa présence sereine, sa
consolation comme croyant et la célébration de l’eucharistie.
Le personnage du père Christopher est inspiré dans la per-
sonne du prêtre bosniaque Vjeko Curic qui est mort assassiné en
1998 après avoir été un des deux prêtres
blancs qui sont restés pendant la massacre
et après avoir sauvé la vie de nombreuses
personnes.
Il faut s’approcher du Père Christo-
pher comme un missionnaire qui a travaillé
plus de trente ans au Rwanda. C’est une
personne simple, tranquille et peut se faire
remarquer en protagoniste. Il travaille
dans une école (son école) et est connu tant
par les gens simples que par les autorités.
Le génocide qui est mené en Rwan-
da nous emmène à une situation critique et
nous allons voir comment le père Christo-
pher réagit dans une pareille situation, par-
fois sans le vouloir.
Le contraste avec les réactions du
jeune volontaire Joe nous aideront à trou-
ver ce qu'il y a d'extraordinaire dans le père
Christopher.
Et ce qui attire puissamment l’atten-
tion est sa sérénité. On ne le voit pas sub-
mergé dans un activisme frénétique en vou-
lant être protagoniste et en cherchant la
solution au problème du génocide. Il ne
cherche pas cette solution parce qu’après
toutes ces années d'expérience, il se rend
compte que cette fois la chose est grave,
très grave.
C'est une sérénité qui pousse de sa
foi profonde. Pour cela il reconnaît que
sa seule mission ne peut pas être autre
que celle de consoler tous ceux qui vont
mourir. Qu’est-ce qu’offre alors le père
Christopher? Le sens profond de la mort
et de la vie.
Le Père Christopher est un prêtre
qui n'apporte pas de solutions politiques
à un conflit. Il se limite à être proche de
ceux qui souffrent, à souffrir avec eux, et
à leur porter le réconfort du Christ ressus-
cité.
Utilisation: C’est un film qu’on
peut utiliser dans la formation vocation-
nelle des groupes et le revoir pour les
débats au tour des génocides
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Mot du Soir
Enrique FRANCO, sdb prêtre
LE TRÉSOR D’UN PAPA POUR SES ENFANTS
Le travail
Un jour, le papa de trois enfants
voyait déjà proche sa mort. Il ne voulait
pas partir sans leur laisser son grand
trésor ; donc il leur a dit : « Mes en-
fants, comme vous pouvez déjà consta-
ter, je suis au bout de mes jours sur la
terre ; ceci ne doit pas vous rendre tris-
tes, car j’ai déjà fait tout ce que Dieu
m’a dit de faire dans la vie : j’ai eu une
famille et j’ai dévoué toute ma vie à
vous et à mon travail, le travail du
champ… en tout cas, je suis content de
ce que j’ai fait dans la vie et de tout ce
que Dieu m’a donné. Mais je ne vou-
drais pas quitter ce monde sans vous
laisser quelque chose en héritage :
quelque part dans le champ, oui, ce
champ que vous refusez de cultiver et
de travailler, il y a un trésor caché, un
trésor très précieux. Il est pour vous,
mais c’est à vous de le trouver ».
C’était toute une surprise pour
eux, car jamais ils n’en avaient entendu
parler, mais étant donné que c’était leur
papa qui l’avait dit, ils y crurent. Quel-
ques jours après, leur papa mourut. Le
lendemain, sans perdre une seule minu-
te, chacun prit une pioche et une pelle
et ils commencèrent à creuser le champ
(un champ presque abandonné car le
vieux papa ne pouvait plus le cultiver et
les jeunes enfants refusaient de le fai-
re). Une journée entière en train de
creuser, et rien n’est trouvé … une autre
journée, et rien … une semaine … un
mois… et rien de rien. Presque toute la
terre avait déjà été remuée et sans
avoir rien trouvé.
Ils commençaient déjà à se dé-
courager et même ils se disaient que
leur papa les avait trompés juste avant
sa mort. Ils étaient déjà décidés à lais-
ser tomber la recherche lorsqu’un jour,
de bon matin, le plus petit d’entre d’eux
vit quelque chose de surprenant sur le
champ : les timides rayons du soleil qui
commencèrent à sillonner le champ lais-
saient découvrir de petites plantes ver-
tes qui poussaient de la terre. D’un coup
il se rendit de nouveau à la maison
pour en avertir ses frères… ils ne pou-
vaient pas y croire … tout le champ était
couvert d’une légère couche verte. A ce
moment-là, le grand frère dit : « Voilà
le grand trésor que notre papa nous
avait laissé en héritage. Grâce à notre
travail le champ commence de nouveau
à donner son fruit ».
Province Salésienne Afrique Occidentale (AFO)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.)
< sdb_abj_afo@yahoo.fr >
Pour nous contacter: afonet@donbosco.es
Directeur de publication : Faustino GARCÍA
Administrateur : Hernán CORDERO
Rédacteur en chef : Ferdinand ZIGUI
Montage: Mr Paulin AKLADJE
Équipe de Rédaction :
Emmanuel THERA
Christophe AMOUSSOUVI
Vicente FERRI
Enrique FRANCO
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