ATEM DEC 04


ATEM DEC 04


N° 49– décembre 2004

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

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EDITORIAL

Communauté, inculturation et mission.


L’actualité salésienne en Afrique du début de ce mois a été marquée par le séminaire de missiologie à Kinshasa. Notre Province a été représentée

Une des questions qui ont certainement attiré mon attention à été la suivante: Quels seraient les traits de visage d’une communauté inculturée et missionnaire dans notre Afrique aujourd’hui ? Et je crois que cette question requiert une réponse de la part de chaque communauté de notre Province. Je voudrais proposer brièvement quelques idées clés que je considère importantes pour notre réflexion.

Telle qu’est posée la question, trois éléments apparaissent : la communauté, l’inculturation et la mission. Il est évident que pour une approche en profondeur de la question,b il faut, tout d’abord définir chacun de ces éléments. Mais, je vous laisse ce soin et m’attarder sur ce qui me semble essentiel pour qu’un groupe de personnes consacrées puisse se dire communauté, inculturée et missionnaire en Afrique.

Premièrement, la question de l’identité charismatique ou la fidélité aux sources. Ce groupe de personnes consacrées doit être d’abord très consciente de son identité, dans notre cas, l’identité salésienne. Qu’est-ce qui fait aujourd’hui que nous nous appelions salésiens. Nous ne saurons nous engager dans l’aventure de l’inculturation sans au préalable approfondir ce que veut dire participer à la mission du Christ, en vertu du charisme de Saint Jean Bosco.

Deuxièmement, la question du dialogue à l’intérieur de la communauté pour discerner comment témoigner du Christ , dans un milieu donné qui a une culture propre. Il s’agit d’accepter un pluralisme de visions puis de les confronter pour arriver à un consensus, capable de permettre un témoignage communautaire. C’est permettre à l’autre confrère de me dire ce qu’il est et comment il perçoit les choses.

Enfin, la question de l’aventure missionnaire. Une communauté qui se veut inculturée et missionnaire devra ensuite sortir d’elle-même une fois le discernement fait dans une ambiance de dialogue. Elle doit être capable de prendre conscience de l ’ environnement social et culturel qui constitue le champ de sa mission aujourd’hui. Il s’agit de reconnaître les valeurs et les anti-valeurs de cet environnement. Cela requiert du courage et de l’audace car c’est un chemin qui nous conduit à comprendre la mission comme une réalité dynamique d’autant plus que la culture est elle-même dynamique. Et cet aspect dynamique de la culture l’appelle à changer de stratégies de la mission. Rappelons-nous la scène de la multiplication des pains ( Mt 15, 32-39). Les apôtres pensent qu’il serait mieux de renvoyer la foule mais, le Seigneur invite les disciples à les faire asseoir. Il est de même pour nos communautés aujourd’hui, savoir prêter oreille au Maître de la moisson, discerner quelle serait l’attitude du Seigneur devant tel ou tel défi

P. Miguel Angel NGUEMA



PASTORALE DES JEUNES

LA CEP OU COMMUNAUTE EDUCATIVE PASTORALE



Il me semble logique qu’après avoir parlé du Peps nous poursuivions notre réflexion autour de la CEP ou communauté éducative et pastorale. Il ne s’agit pas de simples théories à avancer mais de convictions qui doivent guider notre action pastorale dans tous les secteurs. C’est une des réalités qui nous interpellent de manière particulière aujourd’hui quand nous pensons que le CG 24 n° 39 considère la CEP et le PEPS comme moyens pour réaliser la communion dans la mission.



1. Qu’est-ce qu’en réalité la CEP ?

Dans les premiers temps de l’oratoire, autour de Don Bosco s’est constituée une famille où les jeunes étaient les protagonistes; un milieu jeune régnait, imprégné des valeurs du Système Préventif, avec des caractéristiques spirituelles et pastorales bien définies, avec des objectifs clairs et avec une convergence de rôles pensés en fonction des jeunes. Plus qu’une nouvelle structure qui s’ajoute aux autres organismes de gestion et de participation existant dans les différentes œuvres, la CEP est l’expression concrète de la présence salésienne telle que Don Bosco l’a voulue, à savoir :

Une Communauté : parce qu’elle implique dans un climat de famille les jeunes et les adultes, les parents et les éducateurs, jusqu'à pouvoir devenir une expérience d’Eglise (Cfr. Const.47) ;


Educative : parce qu’elle place au centre de ses projets et organisation le souci pour la promotion intégrale des jeunes.



Pastorale: parce qu’elle s’ouvre à l’évangélisation, marche avec les jeunes à la rencontre du Christ expérimentant les valeurs de la communion humaine et chrétienne avec Dieu et avec les autres (Cfr. CG 4, 156).

Voir ainsi les choses veut dire pour les SDB que tout en convoquant et développant une action animatrice spécifique à l’égard de la CEP. Ils ne doivent pas pour autant s’ériger en « maîtres infaillibles ». Marcher dans une vision communautaire de la mission veut dire dans ce cas, oser écouter, responsabiliser et faire confiance. Sans penser que agir ainsi mettrait la mission en péril et en échec. Peut-être que ces collaborateurs ne seront pas aussi « efficace » que nous le voulons, mais ils apportent à la CEP et à sa mission éducative un modèle concret de vie séculière vécue en famille, dans la profession, le milieu social et politique.



2. Quelles sont les tâches d’animation à l’intérieur de la CEP ?



Communion ne veut pas dire que tout le monde fait tout. Dans la CEP il y a des rôles bien que dans la coresponsabilités:

Les Communauté Salésiennes comme noyau animateur, suscite la collaboration autour d’un projet réalisé avec les laïcs, adapté aux destinataires, aux forces et au contexte.

  • Le Directeur SDB est le responsable principal de la CEP.

  • Le Conseil de la communauté assiste et collabore avec le Directeur.

  • Le conseil de la CEP est l’organisme qui coordonne la réflexion, le dialogue, la programmation et la révision de l’action éducative et pastorale (Cfr. CG24, 160-161 ; 171).

  • Il apparaît nécessaire qu’en fassent partie les SDB membres du Conseil de la maison, les laïcs avec des rôles de responsabilité de direction, quelques représentants des groupes de la Famille Salésienne.



P. Miguel A. NGUEMA





CONGO - BRAZZAVILLE

Nouvellle année à la Cité Don Bosco

Notre rentrée scolaire a eu lieu le 4 octobre 2004 pour les anciens, et le 11 octobre pour les nouveaux. L’accueil des nouveaux s’est déroulé au cours d’une célébration de la parole qui a rassemblé encadreurs et adhérents. Le Père Chopin a invité tous les adhérents à donner le meilleur d’eux-mêmes pour être dignes d’entrer dans la joie du Maître et de recevoir davantage. Depuis lors, nous sommes au travail, les jeunes s’acclimatent. Ils découvrent ou approfondissent le visage de Don Bosco.?


Tournoi de la bienvenue

Après un temps d’acclimatation à la Cité Don Bosco, nous avons tenu à souhaiter sportivement la bienvenue aux premières années dans un tournoi dénommé « Tournoi de la bienvenue ». Les rencontres se sont tenues pendant la récréation de midi qui dure 30 mn. Nous avons formé 2 poules de quatre équipes. A l’issue du premier tour et des demi-finales, la première année Electricité et la première année Automobile se sont qualifiées pour jouer la finale qui aura lieu lundi 15 novembre.


Réco jeunes

Samedi 30 octobre 2004, nous avons tenu notre première récollection de jeunes à 45 PK, une agglomération située à 45 km de Brazzaville vers le nord avec 35 jeunes qui ont répondu. Le thème proposé était : « Le bon samaritain ».

De confessions religieuses diverses, les jeunes se sont retrouvés pour réfléchir sur l’amour du prochain que le Seigneur recommande à tout homme.

Après le temps de récollection, les jeunes ont fait une ballade de gens heureux 45 PK, puis nous avons joué au football et avec le Père Chopin et le Frère Leoncio à la guitare, nous avons chanté des airs joyeux sous le regard impressionné et admirateur des mamans qui travaillaient dans les environs.

Andre Young ELA ENAM.


GABON - LIBREVILLE

La Communauté chrétienne Marie Auxiliatrice de Okala-Mikolongo accueille son nouveau Curé

« SAMBA, Père GIORGIO, les traditions n’ont d’autres valeurs

que celles qu’on leur accorde. Aussi, ne devrait-on en respecter les rites que pour autant que l’on souscrive au sens intime qui est le leur.


L’accueil de l’étranger qui franchit le seuil de notre demeure fait partie de nos belles coutumes africaines, qui permettent de souhaiter, à ceux qu’on estime, la bienvenue. C’est dans cette optique que les chrétiens de la communauté Marie Auxiliatrice Okala-Mikolongo se sont organisés pour accueillir et installer le père Giorgio GALLINA comme membre et chef de leur communauté. Arrivé du Tchad le samedi 16 octobre, notre curé, le Père GIORGIO GALLINA a, le dimanche 24 octobre, eu droit à une cérémonie d’installation et de bénédictions selon la tradition de nos pays. En effet, originaire du nord-est de l’Italie, le nouveau curé a été accueilli par la communauté d’Okala-Mikolongo qui l’a traité comme on ferait avec un fils du coin, de retour d’une longue pérégrination, et qui vient occuper le poste de chef de village laissé vacant à la mort de son père.

Riche en couleurs et pleine de symboles, la cérémonie qui s’est déroulée pendant la messe (juste après l’homélie) a été ponctuée par une procession qui consacrait l’entrée du nouveau pasteur, Père Giorgio par la grande porte dans notre famille. Ceci était rythmé par le chant d’accueil, les cris de joies, des applaudissements. Après le mot d’accueil prononcé par le notable Th. Georges AUGOULA, vint le moment de la remise des attributs du chef traditionnel Africain tels que : Le couvre-chef, (symbole de l’autorité du chef, d’un pasteur), Revêtir un pagne traditionnel, (car il est revêtu par la sagesse du Seigneur pour conduire cette communauté), Le flambeau de résines d’okoumé, (sa flamme symbolise la lumière qui éclaire le chemin au nouveau pasteur) et enfin le chasse-mouches, apanage du chef qui dans les assemblées, a le dernier mot juste du sage qui apaise, console, réconforte, réconcilie l’être avec lui-même, avec les autres membres de la communauté et redonne l’espoir de la conquête de la paix que le Christ nous donne gratuitement).

Le tout entrecoupé des chants des deux chorales. Dans son allocution, le prêtre, ému a remercié l’assistance pour cet accueil chaleureux qui lui a été réservé et promis d’œuvrer de son mieux pour la pérennisation de l’action entreprise par ses prédécesseurs. Le repas fraternel qui s’est ensuivi après la messe entre les chrétiens de cette communauté a clôturé cette cérémonie traditionnelle d’installation du Curé.



GABON - LIBREVILLE

Messes de la rentrée scolaire à Okala-Mikolongo


Une semaine après la rentrée des classes secondaires à Libreville ; le 24 octobre 2004 à 16 h 00, la Cité des Jeunes Don Bosco a célébré la messe de bénédiction pour la rentrée scolaire.

La présence massive des principaux concernés, jeunes étudiants et élèves, assistés de leurs aînés et parents, a été le facteur majeur de la réussite de cette célébration. En effet, malgré la pluie torrentielle qui s’est abattue toute la journée, empêchant une partie de la population d’alentour de venir à ce moment de prière, l’engouement était perceptible chez les fidèles qui, aussi bien du côté des élèves que des enseignants, ont suivi attentivement l’homélie du Père Giorgio Gallina qui définissait ce qu’est « l’école », faisant un parallèle entre ladite école et l’éducation religieuse véhiculée par les missionnaires. Ainsi, il ressort que « être à l’école, ce n’est pas seulement aller apprendre l’algèbre, la physique ou les langues étrangères. Etre à l’école, c’est apprendre à vivre en homme juste, à se remettre en question. C’est pourquoi on peut déclarer que la famille est la première école car elle est le premier milieu où l’on acquiert les valeurs et principes de la vie ».

Durant cette célébration, il y a eu aussi la bénédiction des manuels et autres accessoires scolaires, ainsi que l’aspersion d’eau bénite pour insuffler aux élèves, apprentis et enseignants présents, clairvoyance et sagacité sur le moyen optimal d’utiliser notre intelligence, don du Dieu-créateur. A cet effet, l’assemblée, de concert avec la chorale lors du chant d’action de grâce, demandait à Dieu, de nous façonner à son image et avec un cœur qui lui soit agréable.

Pour matérialiser le souci d’aider les scolaires et afin de leur fournir un cadre d’étude propice, le père Giorgio directeur de la pastorale des jeunes à Libreville a, au nom de la communauté salésienne, mis des salles de classe et la bibliothèque à la disposition des jeunes.


Stephen Dane, MOMBO EKORE

Club@te media Libreville

GUINEE EQUATORIALE – BATA


Début de l’annee scolaire au collège espagnol


Le vendredi 22 octobre 2004 a eu lieu la messe du début d’année scolaire. Cet événement a rencontré une réponse positive inattendue des étudiants, La journée a été très lourde par les pluies incessantes qui écrasent en ces jours la ville de Bata.

Dans cette messe il y a eu comme deux événements très marquants. Ils’agit d'abord d’une messe de début d’année scolaire. et d’autre part c’est le jour où se clôture la récolte du Domund. En raison de cette circonstance les collaborateurs n'ont pas voulu nous priver de leurs impressions .

La première personne a livrer ses sentiments fut Dolores Matogo, professeur du collège : « La Messe du début des cours a été extraordinaire. Malgré les trombes d’eau, rien n’a empêché que ce petit événement soit vécu avec énormément d'intérêt par tout le Centre. Il faut souligner l'organisation parfaite et la coordination menée à bien par les délégués de classe et la coordination pastorale du Centre. D’'autre part, je crois que les mots du Père José Luis, représentant de l'évêque, pendant l’homélie ont été très propices pour l'occasion et qu'en général ils ont eu bon accueil dans la population juvénile chrétienne de notre Centre ».

Sur le Domund, elle a dit: « Je crois que cela a été une des campagnes les mieux accueillies au Centre durant ces deux dernières années. Tous y ont pris part. Au départ on avait l’impression que quelques élèves boudaient l’affaire, surtout les nouveaux et les plus petits qui ne comprenaient pas très bien le sens du Domund. Il a fallu leur expliquer. La manière par laquelle ils ont exprimé leur solidarité était "une manière de collaborer avec l'Église dans ses nécessités". Pendant plus d’une semaine il a pu être vérifié comment quotidiennement ces jeunes apportaient tout ce qui était à leur portée, argent, repas, vêtement, pour collaborer ».

Une animatrice du Centre, Josefina, nous a dit : «  Durant les vacances nous avons pu voir les différents comportements des jeunes de notre société, parce qu'une fois commencées les classes, nous en voyons d'autres. Le jour de la messe du début du cours a été un bonne journée spéciale. Bien qu'ils me disent qu’ils appartiennent à l'Eglise, je ne les vois jamais à la messe mais ce jour a été exceptionnel. Nous avons vu nos compagnons qui ne viennent jamais à la messe y prendre part. Je ne sais pas si c’est parce qu’on avait dit que c’était l'évêque lui-même qui allait présider l'eucharistie. Je dois dire aussi que c’est peut-être parce que Raimundo tenait à ce que tous les jeunes y participent et ils l‘ont fait.

Demandons à Dieu de nous donner davantage d'occasions d'être ainsi en contact avec Lui comme durant cette messe.


Raimundo Ondo





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TOGO – GBODJOME

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2 Le 15 Octobre dernier, le Pape Jean Paul II a nommé Mgr Jean Mbarga évêque du Diocèse d’Ebolowa - Kribi au sud du Cameroon, après le décès de Mgr Jean Baptiste Ama.

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3 La nouvelle est venue combler les attentes des chrétiens. La vacance a duré 2 ans et 6 mois. Le Diocèse s’ étend sur 27280 km² où vit une population estimée à 425000 habitants dont 300 000 catholiques. Un total de 25 paroisses, 59 abbés, 6 religieux et 31 grands séminaristes. Le travail qui attend le nouveau pasteur est immense. Un abbé du Diocèse observait ceci nbsp;« Nous attendons que le nouvel évêque se donne une équipe de travail en bonne et due forme Ceux qui connaissent l’ardeur apostolique de Mgr Jean Mbarga s’accordent à dire que l’homme est à la hauteur de sa nouvelle responsabilité. Il est titulaire d’un doctorat en théologie morale, d’une maîtrise en droit canonique et d’un diplôme en bioéthique. Il est aussi consulteur au Conseil Pontifical pour la Culture depuis 1998 et du Conseil Pontifical pour les Laïcs depuis 2001. Après sa nomination, il déclarait nbsp; Je voudrais que mon ministère soit placé sous le signe du partage de la vie qui vient de Dieu C’est tout un programme de vie qui est ainsi tracé. Son sacre est prévu à Ebolowa au stade municipal le 5 décembre prochain. Bon travail Monseigneur Jean Mbarga.

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4 Depuis le 1er octobre 2003, le Lycée Technique en construction à Pointe Noire porte le nom de Pierre PRIE.

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