CITE DES JEUNES DON BOSCO MIKOLONGO (GABON) |
N° 39 – décembre 2003
Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »
Afrique Tropicale - Equatoriale
B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun
Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >
EDITORIAL
« Rendre la vie plus simple et retrouver la paix »
Cette approche de Noël qui commence par le temps de l’Avent, nous invite à regarder de près et voir comment préparer notre cœur pour recevoir le Christ, l’Enfant Jésus, à Noël.
Je viens de rentrer d’Europe il y a trois jours. Partout les grands magasins, deux mois avant Noël, font déjà de la réclame pour consommer de plus en plus de biens, condition « sine quoi non », pour être heureux. Voilà donc un monde agité, et que nous soyons là-bas ou ici en Afrique, tout est une question de cœur et de savoir analyser un peu tranquillement en quoi nous plaçons notre bonheur et notre paix.
Notre agitation vient souvent du fait que nous voulons faire trop de choses à la fois et que nous sommes entourés de trop d’objets.
Ursula Nuber donnait, il y a quelque temps dans le magazine « Psychologie aujourd’hui », des « trucs » pour nous aider à faire le vide dans notre vie. Elle estimait que beaucoup de choses que nous gardons, que ce soit à la maison ou au bureau, nous sont rarement utiles. Elles constituent des poids que nous traînons derrière nous. Nous achetons tel ou tel appareil, en pensant qu’il nous est utile et finalement nous ne l’employons que deux ou trois fois. Tout ce que nous avons ainsi « rassemblé » ne nous permet pas de nous « recueillir », mais nous encombre encore plus.
Pour atteindre le calme, il faudrait donc nous débarrasser de tout ce dont nous n’avons pas réellement besoin, afin d’avoir suffisamment d’espace pour vivre et de pouvoir jouir de calme. Le trop-plein n’invite pas au repos. La présence des objets devient contraignante en nous poussant à leur trouver une utilité pour n’avoir pas l’impression de les avoir acheté en vain.
Il s’agit, face à ce fléau, de rendre la vie plus simple. C’est ce qu’on appelait autrefois, ascèse. Dans l’ascèse, il faut se limiter et renoncer. Le renoncement suppose un Moi fort. Qui a un Moi faible a besoin de beaucoup d’objets pour combler son vide intérieur. Il croit qu’il peut atteindre le calme en possédant. Mais un besoin en éveille un autre.
En renonçant à ce que tous les autres possèdent, je découvre toujours plus ma propre identité.
C’est un bon thème de réflexion pour ce temps de l’Avent qui commence. Voir de près dans notre vie, de combien de choses encombrantes est faite notre vie. C’est un moyen de réviser notre « statut » de cœur de pauvre… A quel point suis-je absorbé par les objets qui auraient dû satisfaire mes besoins… ?
Se débarrasser de choses inutiles, pour retrouver notre paix intérieure est le prix d’un temps de l’Avent qui se rapproche des Béatitudes… Bonne fête de Noël à tous…
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Du 25 au 27 octobre 2003, le Père Pascual Chavez, Supérieur général des Salésiens de Don Bosco, a effectué sa première visite officielle en Afrique. Elu Recteur majeur le 3 avril 2002, il a déjà eu l’occasion de parcourir l’Asie, les Amériques, et plusieurs pays d’Europe. Sa visite récente en Ethiopie revêt une importance historique de premier plan.
Le « Projet Afrique »
des fils de Don Bosco fête en effet cette année ses 25 ans. Dans ce quart de siècle, l’ordre religieux fondé par le prêtre de Turin, il y a 150 ans, a ouvert de nouvelles présences, faisant passer de 11 à 42 les pays africains qui bénéficient aujourd’hui de son action missionnaire pour les jeunes les plus délaissés. De Nairobi à Johannesbourg, de l’Angola au Mozambique, de Yaoundé à Tananarive, d’Abidjan à Karthoum, du Rwanda à la Zambie, les Cités des jeunes et les Ecoles professionnelles ont fleuri au milieu des innombrables difficultés de combats, de génocides, de famine, et d’épidémies que le monde entier a suivi dans la presse et sur les écrans. Parallèlement à cet énorme effort d’implantations, l’organisation des structures religieuses se développe. Soutenues d’abord par les Provinces salésiennes plus anciennes de l’hémisphère nord, de l’Asie ou des Amériques, les 180 communautés du continent noir constituent désormais le tissu des 12 nouvelles Provinces de la jeune Région salésienne « Afrique - Madagascar ». Dans la simplicité familiale de son amour des jeunes et de son charisme, la Congrégation apporte sa part à la magnifique vitalité de l’Eglise africaine. Très liée à l’effort des diocèses et des autres ordres religieux, elle partage leur souci apostolique avec le concours de ses 1200 salésiens dont plus de 500 originaires d’Afrique.
Une croissance rapide et organisée
Dans le sillage du « Projet Afrique » né en 1978, les Provinciaux des 12 nouvelles circonscriptions ont constitué dernièrement leur Conférence continentale, la CIVAM. Le Père Chavez en rencontrant ce samedi 25 octobre à Addis Abeba, les 12 Provinciaux de la deuxième « Conférence des Inspecteurs et Visiteurs d’Afrique et de Madagascar » accompagnés chacun d’un délégué, préside la clôture de leurs cinq jours de travaux, centré cette année sur la « Communication » : « C’est bien à travers vous toute l’Afrique salésienne que je rencontre !… Nous sommes ici d’abord pour construire l’Eglise… Le meilleur investissement de tout gouvernement reste l’éducation… Dans ce continent qui n’a pas de priorité pour les jeunes, nous nous trouvons comme aux débuts de Don Bosco, dans le quartier abandonné du Valdocco à Turin, devant des défis inédits… »
Le 9e successeur de Don Bosco écoute déjà quelques-unes des réponses,inédites
elles aussi, de l’action de ses religieux sur ces territoires, telle cette campagne contre le sida organisée au plan continental, et qui a rassemblé sur des dizaines de pays des milliers de jeunes. Il mesure l’effort de création sans précédent de onze foyers à Lubumbashi pour les enfants des rues, et perçoit les difficultés de l’accueil des enfants soldats au Liberia, en Sierra Leone, ou à Brazzaville. Dans l’assemblée, la Province de l’Afrique Tropicale Equatoriale (ATE ) est représentée par les Pères Miguel Olaverri, Provincial, et JB Beraud, délégué à la Communication, tous deux de la Maison Don Bosco de Yaoundé.
Avec toute la joie africaine, une nouvelle église à Marie
Le dimanche 26, la grande communauté catholique d’Addis Ababa se retrouve pour la bénédiction du nouveau sanctuaire à Marie, Secours des Chrétiens. Durant les quatre heures de la belle liturgie orientale haute en couleurs présidée par Mgr Berhaneyesus D. Souraphiel, archevêque de la capitale ethiopienne, le Père Chavez a l’occasion de présenter à une foule en liesse, le chemin parcouru par les salésiens sur le continent. Ses appels en faveur d’une attention soutenue aux jeunes dans ce vaste quartier populaire de Mekanissa sont ponctués d’applaudissements et des youyous des femmes. Le repas partagé par tous et la fête folklorique de l’après-midi manifestent que l’invitation à la joie a été largement entendue.
Le lundi, en s’adressant aux quatorze jeunes réunis dans leur noviciat sur l’agréable plateau de Debre Zeit, le Père Chavez envoie aussi son message aux 108 novices africains répartis sur d’autres points du continent, et aux 17000 salésiens présents dans 128 pays au plan mondial : “ L’Afrique est le continent de l’espérance pour la Congrégation… Il est impensable aujourd’hui de faire une évangélisation qui ne soit pas accompagnée de promotion humaine…”
Par cette première visite remarquablement préparée, le 9e successeur de Don Bosco vient de sceller dans l’Histoire l’accomplissement de la promesse du fondateur au Cardinal Lavigerie en 1886: “ Je suis prêt et toute la Société salésienne avec moi, à aller travailler sur le continent africain.”
Jean-Baptiste BERAUD
Réservez - vous dès maintenant cette date et faites-la connaitre autour de vous
Dans le cadre du 30e anniversaire du coup d’Etat du Chili le 11 septembre 1973,
le Père Jean-Baptiste Beraud, sdb, présentera son livre : « Des Chrétiens face à la Dictature – Chili, 1970-1988 », au Centre Culturel Français de Yaoundé ( Cameroun )
MARDI 20 JANVIER 2004 A 17H 30 AU CCF ENTREE LIBRE
« Des Chrétiens face à la Dictature – Chili 1970-1988 » ( JB BERAUD, sdb - Préface de Noël COPIN ) Eds du CERF ( Paris ) - Décembre 1999 – 450 pages
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CAMEROUN
YAOUNDE INSTALLE SON NOUVEL ARCHEVEQUE
3 Dans la cathédrale de Yaoundé, ce samedi 22 novembre, a été solennellement installé le nouvel Archevêque du diocèse, Mgr Victor Tonye Bacot. |
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La très belle liturgie, fascinante durant plus de quatre heures, restera grâce à la TV nationale un des riches documents visuels et sonores de l’Histoire de l’Eglise au Cameroun. Très tôt le matin, toute la capitale est en fête. Circulation détournée aux abords de la splendide cathédrale N. D. des Victoires si bien dressée au cœur de la cité. Le long cortège d’un petit clergé revêtu de vives couleurs précède celui de plus de trois cents prêtres de Yaoundé et de diocèses voisins. Organisés dans un « Protocole » remarquablement stylé, des paroissiennes et paroissiens dirigent discrètement et fermement le ballet des entrées. Autorités civiles et militaires sont pris en charge dès leur descente de voiture et conduits à leur place réservée. A l’intérieur, chorales et solistes rivalisent d’interprétations de haut niveau, véritable régal de concerts et profonde prière de méditations pour une foule dont chacun a reçu un badge pour pouvoir entrer. Le président national de la JAC avouera qu’il est arrivé trop tard à la distribution des précieux tickets : « Nous avons suivi à la télé »
Le cortège des évêques arrive. Parmi eux, quelques-uns des pays voisins. Une délégation orthodoxe est venue d’Afrique du sud. Délégués d’Eglises protestantes et ambassadeurs occupent plusieurs rangs. « Presque tous les ministres du gouvernement sont là », assure quelqu’un. Le Chef de l’Etat s’est fait représenter.
Mgr Eliseo Antonio Ariotti, nonce récemment nommé pour le Cameroun et la Guinée Equatoriale, préside la célébration. Il rappelle à Mgr Victor Tonye Bakot les belles pages de la vie de l’Eglise à Yaoundé écrites par ses prédécesseurs immédiats. Mgr Jean Zoa, premier africain sur ce siège épiscopal, a été « un représentant remarqué du continent noir au Concile Vatican II ». Après lui, terrassé trop rapidement par la maladie, Mgr André Wouking a laissé à tous « l’impression d’une spiritualité profonde, celle d’un Pasteur selon le cœur du Christ. » Un très beau message de la Congrégation romaine pour l’évangélisation des peuples vient saluer le nouvel archevêque de Yaoundé : le magnifique travail missionnaire réalisé dans le diocèse rural qu’il laisse à Edea, après l’avoir fondé il y a dix ans, aura l’occasion de s’approfondir ici. Arrive le moment émouvant où le siège de l’Archevêque est apporté devant l’autel. Mgr le Nonce fait lire la bulle de Jean-Paul II qui nomme le nouvel appelé. Détendu, souriant, saluant largement, Mgr Victor, très simplement, prend place sur ce beau fauteuil de bois, œuvre artistique d’ébénistes camerounais, face à cette foule, si nombreuse dans l’immense édifice et au dehors. Les applaudissements éclatent. Un par un, tous les prêtres diocésains et religieux viennent saluer leur nouveau Pasteur. Les chorales retrouvent leurs plus beaux répertoires. Solennellement, tous les évêques présents viennent signer à l’autel le document qui rappellera l’événement. L’Eucharistie peut maintenant se poursuivre. A la fin de la célébration, Mgr Victor adresse son premier message à son peuple. Auprès des « appels aux vocations, au sens de la famille », pèsent aussi de toutes leurs forces ceux qui invitent « nos sociétés à la Justice et à la Paix ». En finale, le beau geste des gens d’Edea, précédent diocèse du nouvel archevêque, ne laisse personne indifférent. Dans la joie, les humbles délégations des villages apportent leurs dons à celui qui a cheminé avec eux. Mgr salue une par une toutes ces personnes qu’il a visitées hier chez elles.
3.1 A Yaoundé, au cœur de l’Afrique, les Actes des Apôtres continuent de s’écrire. |
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3.2 Jean Baptiste BERAUD |
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CONGO – POINTE-NOIRE
4 Ouverture de l’annee pastorale 2003-2004 |
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Sur l’invitation de Monseigneur Jean Claude Makaya Loemba , évêque du diocèse de Pointe-Noire , toutes les paroisses ont ouvert l’année pastorale 2003-2004, le dimanche 19 octobre 2003, dimanche des missions.
A la paroisse Saint Jean Bosco de Tié – Tié, le Père Anaclet Munyankindi, curé, préside la messe, accompagné de quelques prêtres, religieux, religieuses et de toutes les congrégations qui oeuvrent au sein de la paroisse.
Une seule messe a lieu ce jour où la Sœur Miet Boll et le Père Vincent Munshya fêtent leurs vingt cinq ans de vie religieuse. Durant cette même messe, il y a aussi l’envoi en mission des catéchistes et la présentation des nouveaux ouvriers apostoliques de la paroisse. C’est sous une grande pluie que les chrétiens de Saint Jean Bosco ouvrent l’année 2003-2004 en présence de tous les mouvements et services de la paroisse.
La messe est animée par les Chorales Christ-Roi, grégorienne et la Schola populaire.
Des offrandes de qualité
Dans son homélie, le Père Anaclet dit : « Nous commençons bien cette année pastorale car il pleut, c’est une bénédiction pour nous ». Notre équipe pastorale a voulu placer cette année sous le signe de la sainteté. Nous avons voulu que l’objectif de cette année soit l’idéal et que chacun de nous soit dans cette mouvance. Nous fixons notre regard sur la sainteté, mais pour le fixer , il faudrait connaître ceux que l’Eglise a proclamé saints. Nous disons qu’ils ne sont pas comme nous, qu’ils sont autres. Si nous pensons de cette façon, nous sommes à côté de la réalité. Car, tous les saints sont des hommes et des femmes comme nous tous, qui ont vécu leur baptême comme tout chrétien. Ils ont fixé leur regard sur le Christ, ont cherché à l’imiter et à lui ressembler dans leur vie.
Le Père Anaclet exhorte les chrétiens à fixer leur regard sur la personne du Christ, et à marcher sur ses traces: « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ».
Le témoignage de Mère Teresa touche tout le monde.
La présentation des offrandes par les religieux, religieuses, chorales, confréries, fraternités, mbongui, les jeunes, la schola populaire, est un signe des efforts de la nouvelle année. C’est ainsi que les confréries donnent une tonne de ciment pour les travaux de la paroisse. Les jeunes apportent trois briques comme symbole de participation à la construction de l’Eglise à l’image de Don Bosco.
A l’action de grâces, le Père curé envoie les catéchistes en mission. Il leur demande d’être courageux, obéissants et de faire preuve d’une bonne pédagogie.
Survient ensuite la présentation des nouveaux ouvriers apostoliques dans le diocèse et notamment à la paroisse Saint Jean Bosco. Ce sont le Père Vincent Munshya, directeur du Centre Don Bosco, le Frère Marien Ngassaki, la Sœur Adeline Goma de la congrégation de la Divine Providence, et la Sœur Miet Boll, Fille de Marie Auxiliatrice.
« Avec Don Bosco c’est la joie ! » Ce slogan a marqué cette très belle fête. Puis la kermesse
a retenu les paroissiens, tard dans la soirée..
4.1 |
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4.1.1 Jean-Baptiste MILANDOU, Centre de jeunes « Don Bosco de Pointe-Noire |
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Deux confrères de notre Province ATE sont en ce moment en France pour des soins. Le Père Yvon Reaudin conrinue de suivre des examens et un traitement spécial. Et, fin novembre, le Père Gilles Delalande a dû aussi s’absenter de Libreville, touché par un malaise cardiaque. Notre prière les accompagne.
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GABON – LIBREVILLE :
5 A Mikolongo s’éveille la nouvelle Cite des Jeunes |
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Depuis des années, le Père Henri Caniou et une courageuse équipe de salésiens s’efforce de faire surgir dans la grande banlieue de la capitale gabonaise un vaste complexe de détente et de culture pour les nombreux jeunes et adolescents qui se retrouvent dans les rues. Leur persévérance révèle dès maintenant l’efficacité de leur entreprise.
Nous remercions vivement les collaborateurs de cette œuvre pour leurs nombreux articles.
Depuis trois mois la communauté salésienne a lancé ses activités pastorales dans le quartier
de Okala-Mikolongo de Libreville La Cité des Jeunes et la Communauté paroissiale Marie auxiliatrice ont attiré un bon nombre de fidèles. Des jeunes, pour la première fois de leur vie, trouvent ici un vrai « havre de paix, de joie et d’amour », un lieu qui non seulement leur permet de se distraire, mais favorise aussi les échanges de leurs valeurs humaines. Il fortifie leur formation intellectuelle et spirituelle. Dans ce quartier où les jeunes étaient dispersés, et où se vivait intensément l’esprit individualiste, nous remarquons un grand changement car les jeunes du quartier et ceux des quartiers voisins arrivent maintenant à communiquer entre eux sans trop de difficultés.
Une nouvelle ambiance
L’un des jeunes nous donne son témoignage, surpris par le changement de comportement de ses compagnons footballeurs : « Je m’appelle Forain, je suis de nationalité béninoise. Autrefois quand nous nous rencontrions dans le quartier, il nous était difficile de nous adresser un bonjour, chacun passait son chemin sans faire attention aux autres. Depuis l’ouverture des activités à la Cité des jeunes, nous nous sommes familiarisés les uns aux autres. A présent nous nous saluons même dans la rue ».
Une jeune fille lors d’un championnat, nous fait part de sa stupéfaction en observant des jeunes qui ne pouvaient se supporter dans les aires de jeux et repoussaient les autres : « Ils se servaient de mots grossiers et déconcertants ou de leur force physique. Tout change petit à petit, grâce aux salésiens et à leurs collaborateurs qui consacrent inlassablement leur temps libre en se mettant au service des jeunes gabonais, et grâce aussi à quelques adultes qui n’hésitent pas à les encourager et à les soutenir dans leurs activités. »
Comme une inondation
Hans est un collaborateur de la Cité. Il fait observer à propos du deuxième championnat baptisé « le championnat de la rentrée scolaire » : « J’ai appris pendant le deuxième championnat à organiser, diriger, être responsable et à collaborer avec les autres, c’est pour moi une grande expérience. Ce deuxième championnat est venu renforcer la présence régulière des jeunes à la Cité ». Les jeunes restent au cœur du devenir de la Cité. C’est pour eux que les religieux salésiens et les collaborateurs travaillent. Don Bosco et son charisme à travers les salésiens « inonde » progressivement nos quartiers et notre façon de vivre.
Les collaborateurs en formation
Il explique aux collaborateurs le projet éducatif pastoral salésien et ses quatre dimensions : associative, socio-éducative, évangélico-catéchétique et vocationnelle. Un projet adopté par la congrégation salésienne. Ce projet se concrétise petit à petit pour une première fois à la Cité des jeunes Don Bosco par le travail des salésiens, la fréquentation permanente des jeunes à la Cité, mais surtout par le sentiment qui anime déjà certains volontaires à se mettre au service des jeunes avec patience, courage et amour du prochain.
Le quatrième jour voit la mise sur pied d’un Projet pastoral 2003-2004, réalisé avec 12 collaborateurs choisis parmi les 25 pour être les responsables de la Cité.
Zita MASSOUNWGA NGOMA, collaboratrice à la Cité
La Toussaint à Mikolongo
La fête de la Toussaint a été une journée différente des autres à la Cité. Elle a été marquée par une journée de prières dans les quartiers, les familles et sur les tombes familiales des jeunes qui fréquentent notre Cité. Par la même occasion, a lieu l’ouverture de l’école pastorale diocésaine des Jeunes dans l’enceinte du petit séminaire Saint Jean. Nombre de jeunes Librevillois et en particulier de la Cité Don Bosco répondent « présents » et participent aux différentes activités prévues.
Après une messe, se déroule un grand entretien sur le VIH Sida. Un très grand nombre de jeunes sont atteints au Gabon. L’autre point de l’entretien est sur la délinquance juvénile, très fréquente dans notre pays. L’ambiance est favorisée par des chants, des jeux collectifs et individuels. Dans l’après midi la projection du film sur la vie de mère Teresa intéresse tout le monde. Ce jour est enfin marqué aussi par le lancement officiel de la catéchèse.
Conférence sur Don Bosco et Session « Sida »
Chaque jour, le groupe des collaborateurs de la Cité cherche à connaître et à faire connaître Don Bosco. Une causerie sur la vie de Don Bosco est mise sur pied le 10 novembre. Elle est présentée par le Père José Antonio Vega, délégué à la Pastorale des Jeunes de la Province. Des séries de questions et la remise des documents sur la vie de Don Bosco viennent clôturer la soirée.
Le jour suivant se tient une session de formation sur le sida, organisée par le club scientifique de la Cité. Elle est présentee par le Père José Antonio Vega. Cette formation suscite plusieurs interrogations des jeunes. Vu l’importance et l'intérêt de cette formation, ils prennent rendez-vous avec l’intervenant pour le mois de janvier.
Paco MENGUE MEMO junior, collaborateur à la Cité
A l'occasion de Ste Cécile, patronne des musiciens, la Cité organise une soirée culturelle avec au programme, le concours de la plus belle voix, la meilleure chorale, un concours de danses traditionnelles et modernes, un concours de poésie, le repas des aveugles, du théâtre, et des jeux.
Cette
première édition gagne le pari de réunir les jeunes du quartier
et du lycée d'Etat.
L’ambiance salésienne rassemble plus de
300 jeunes durant quatre longues heures. Naturellement, on constate
l’efficacité des collaborateurs pour aider à accueillir et à
éduquer.
Le 22 novembre dès 18h 00, après de multiples communications dans les quartiers et à la radio R.T.N, la Cité des jeunes est prise d'assaut par le public. Les différents groupes de la Cité sont présents. C’est la fête.
Tout commence par l'hymne d'ouverture composé par une jeune artiste de la Cité pour souhaiter la bienvenue aux invités. Le rideau s’ouvre et introduit les jeunes dans la fête. C'est un temps de joie, de rire, de cris, d'applaudissements, de chants, de prière, de louange, de danse, de compétition. Certains souhaitent rester jusqu'à l’aube. Mais nous prenons rendez-vous pour le 31 décembre et le 1er janvier. Les enfants auront leur Noël le 26 décembre.
Dans
les huit disciplines qui meublent la soirée participent 13 groupes
et 19 acteurs individuels. Tout se termine par la remise des diplômes
aux meilleurs. Pour un bon nombre de jeunes et groupes de la Cité,
la remise des diplômes se déroule au cours de la messe du
dimanche avec le Père José, curé de la paroisse et le Père
Guy, vicaire. La Cité n'a remporté que quatre diplômes. Celui de
la plus belle voix revient à Ode, une fille de la « petite
chorale ». Les trois autres prix sont le diplôme du théâtre,
de la meilleure danse traditionnelle, et du regard le plus long.
Voilà le fruit de trois semaines de préparation de la sainte
Cécile.
Brice NKOLO, responsable à la Cité
GABON – PORT-GENTIL :
6 A Sainte Barbe, une formation sérieuse |
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Du 6 au 8 novembre 2003, nous avons été gratifiés à Sainte Barbe de séances de formation, dispensées par le Père José Antonio VEGA, sdb, Conseiller Provincial, chargé de la Pastorale des Jeunes de l’ATE (Afrique Tropicale Equatoriale).
Le premier jour est essentiellement axé sur la conception du PEPS paroissial (Projet Educatif Pastoral Salésien). Un PEPS bien élaboré permet de travailler sur le projet annuel de la paroisse. Il faut éviter que chaque groupe ait des activités trop diversifiées mais plutôt inciter à créer dans chaque groupe une dynamique ( pas besoin de règlement ou de bureau ...). Le PEPS doit promouvoir une certaine forme d’unité. Il permet également d’améliorer le service de formation évangélique dans tous les groupes, en proposant des itinéraires de formation, qui tiendront compte de l’âge des uns et des autres.
Au service des Jeunes
Les jeunes sont les destinataires prioritaires de la mission salésienne, d’où l’importance de l’oratoire permettant un processus d’humanisation qui cherche la croissance intégrale du jeune : éduquer en évangélisant, évangéliser en éduquant ! Tel est le double but.
La deuxième journée concerne les animateurs des Centres de jeunes (Sainte Barbe et
Cocotiers). A leur tour, ils découvrent comment préparer le PEPS du Centre des jeunes qui est presque en tous points, à l’image du PEPS paroissial. A l’occasion du cinquantenaire de la mort de Dominique Savio, celui-ci est proposé cette année à tous les jeunes des centres comme modèle de sainteté et d’animateur, car il a été le premier jeune de Don Bosco à fonder un groupe, « la Compagnie de la joie ».
Le troisième et dernier jour, nous recevons une formation très édifiante sur le sida. Les
chiffres de cette épidémie ne cessent de croître ! Nous constatons des publicités mal faites, des campagnes de sensibilisation superficielles, à travers lesquelles les vraies valeurs humaines et sociales ne sont pas prises en compte. Nous nous sentons tous appelés plus que jamais à éduquer continuellement aux vraies valeurs de l’amour et du respect, le respect de soi, de son corps et des autres. Ne l’oublions pas, l’homme a été créé à l’image de Dieu et nous sommes tous enfants de Dieu !
7 Yolande OSSAVOU, coopératrice salésienne. |
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TCHAD
Sarh Cité de l’espérance.
Comment ne pas se sentir dans une cité d’espérance, lorsqu’en l’espace de deux semaines l’Eglise nous donne de vivre des célébrations intenses de foi ?
Il y a eu tour à tour la canonisation de saint Daniel Comboni le 5 octobre 2003
suivie le 19 octobre de la béatification de Mère Teresa de Calcutta.
A Sarh nous avons vécu cela d’une manière spéciale.
Pour la canonisation de Daniel Comboni, vu que la paroisse Saint Joseph de
Kassai animée aujourd’hui par les salésiens l’était hier par les comboniens et qu’il y a encore une communauté de sœurs comboniennes, toutes les raisons étaient réunies pour que la canonisation de l’apôtre de l’Afrique soit vécue avec un caractère spécial chez nous.
La Fête des Chorales pour Daniel Comboni
Il y a eu d’abord un temps de réflexion sur la mission, pendant un mois. Des échanges très riches ont eu lieu. La mission est un devoir de tous baptisés : une prise de conscience est nécessaire. Une série de festivités a marqué la suite. Le vendredi 3 octobre 2003 un gigantesque concert de musique est organisé au Centre Don Bosco .Toutes les chorales catholiques de la ville sont mobilisées. Toutes répondent à l’invitation. Fête magnifiquement haute en couleurs. L’orchestre des « anges de Don Bosco » se surpasse, mais surtout la chorale « Daniel Comboni » de Kassai vole la vedette a tout le public avec son morceau « Lotiko » et son entrée spectaculaire avec sa jarre et son fanion à l’effigie de Daniel Comboni. Succès d’apothéose devant plus de 1000 spectateurs ! Véritable fête « interreligieuse » pour ce vaste public de chrétiens, de prêtres, de religieuses et religieux, mais aussi de frères musulmans, et nombreux dans cette foule, la présence de tant de jeunes. Le samedi soir, une veillée de prière emplit pour un profond recueillement l’église de Kassai. .
Le dimanche 5 octobre, de Kassai mais aussi de Begou, autre paroisse des
Comboniens, nous sommes en communion à travers les célébrations eucharistiques avec la place Saint Pierre de Rome où le Pape Jean Paul II canonise Daniel Comboni. A Kassai le Père Livio, ancien curé combonien, préside l’eucharistie après laquelle une exposition sur Daniel Comboni et la mission combonienne s’ouvre au public. Le Tchad est représenté a Rome par Norgo, responsable des catéchistes de Kassaï.
La Fête pour Teresa de Calcutta sur le quartier de ses religieuses
La fête ne s’arrête pas là. Le dimanche 19 octobre, Jean - Paul II béatifie mère Teresa de Calcutta. La chrétienté et les habitants de Kassai sont en joie. La paroisse abrite en effet l’unique communauté des sœurs Missionnaires de la Charité au Tchad.
Une fois de plus, le Centre Don Bosco ouvre les festivités avec la projection
d’un film documentaire sur mère Teresa. Suit un entretien sympathique avec les sœurs de sa Congrégation : « Mère Teresa a vécu l’évangile, selon la pensée du Pape Paul VI qui avait dit : « Les hommes d’aujourd’hui écoutent plus les témoins que les maîtres ». La salle audiovisuelle est trop petite pour cette foule de jeunes, d’adultes, dont tant de frères musulmans.
Le dimanche 19 octobre, l’abbé Anselme Loubahonde, vicaire général, célèbre
l’eucharistie. L’après midi chorales et groupes de jeunes expriment leur joie et leur foi : « Sur les chemins du monde, le Seigneur a semé le bon grain et dans les cœurs des hommes il viendra récolter la moisson »
Saint Daniel Comboni nous dit « Sauvez l’Afrique par l’Afrique » et Teresa
nous laisse ce message :« Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être meilleur et plus heureux ».
Paul Marie TSAKALA, sdb
DE BELGIQUE,
Des nouvelles du Père Désiré Silverans
Heureux de garder des liens avec ceux qui ont dû partir ailleurs, @te.media offre volontiers ses colonnes à tous nos amis de l’extérieur, NDLR
« Tout va bien ici à Kortrijk. C'est une maison salésienne avec 10 confrères et l'œuvre principale est une école ( lycée et collège) de 770 élèves. Notre Provincial m'a demandé de prendre la direction de la communauté. La plus grande partie des confrères sont retraités. Plusieurs s'occupent de quelques paroisses.
C'est avec un peu de nostalgie que je me souviens de mes années en Afrique. Je me sentais bien partout où j'étais dans l' ATE. L'ambiance religieuse y était nettement plus vivante qu'ici en Belgique. Je reçois parfois quelques nouvelles de Pointe-Noire.
Mon adresse est: Silverans Désiré,
Don Boscolaan, 30, 8500 Kortrijk, Belgique
Mon adresse e-mail est: desire.silverans@pandora.be
ILS NOUS PRECEDENT Bernard Gasseau, prêtre salésien, aumônier de la mer et des prisons PARIS , jeudi 30 octobre 2003 ( ANS ) - Le Père Bernard Gasseau, salésien, est décédé à Caen, en France, le samedi 25 octobre 2003. Il avait 78 ans. Durant des années, le Père Bernard s’est dépensé sans compter au service de l’Afrique. Il y a quelques mois, encore à Libreville au Gabon, il était connu pour sa présence quotidienne dans les prisons au secours des plus défavorisés. Combien de fois ses confrères français l’ont vu repartir de Paris vers le continent noir, surchargé de paquets de vêtements, de livres et autres objets susceptibles d’apporter un peu de joie à tant de miséreux. La Province salésienne de France où il a dû rentrer définitivement l’an dernier, lui rend hommage en rappelant le magnifique témoignage du prestigieux quotidien « Ouest-France ». En date du 30 juillet 1990, ce journal, le plus diffusé du pays, et dont le tirage dépasse le million d’exemplaires titrait sur cinq colonnes : « Bernard, le saint des marins ». A l’époque, Bernard était l’aumônier du Foyer de la mer, dans le port de Caen. Des hommes du monde entier ont eu l’occasion de connaître son accueil : « Il est venu nous chercher à notre bateau pour nous proposer de venir au Foyer, déclare Isaac, nigérian ». Cet autre, philippin, se souvient : « Dans ma région, il y avait eu un tremblement de terre. Comment avoir des nouvelles de ma famille ? Où trouver un téléphone ? Bernard me fait signe : « No problem ! » Très habile de ses mains, il venait de bricoler lui-même l’installation d’un téléphone dans la pauvre salle du Foyer. » « Bernard était un homme de cœur », affirme encore le journal. Il répétait : « C’est surtout du manque de relations que souffrent ces marins », et, resté fidèle éducateur, il ne cessait d’inviter des jeunes à venir leur offrir leur amitié. JB BERAUD
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TOGO - GBODJOME
Au Nociciat, la Promotion « Saint Dominique Savio »
Le noviciat Don Rinaldi a accueilli cette année vingt-deux novices dont huit de la Province de l’AFO et quatorze de l’ATE.
La cérémonie d’accueil a eu lieu le 7 septembre en soirée.
Les novices « entrants » accompagnés de leur assistant Dieudonné, ont été accueillis sur le seuil de la Maison par les novices « sortants ».
Etaient présents à la cérémonie les Pères Faus, Père-Maître des novices, Lluis Oliveras, Provincial de l’AFO, Germain Lagger, Vicaire provincial de l’ATE, et Paul Wogomebu, l’assistant sortant ainsi que plusieurs autres salésiens venus à la retraite annuelle.
Au cours de la prière solennelle des vêpres, le Père Lluis a procédé au lancement officiel de l’année du noviciat en remettant à chacun des nouveaux novices le texte des Constitutions, leurs commentaires et une Bible.
C’est le début d’une expérience de vingt-deux novices qui désirent, en cette année du cinquantenaire de la canonisation de leur Saint Patron, Dominique Savio, faire de la communauté une famille en marche vers la sainteté dans le discernement et l’expérience de la vie salésienne,
Serge AMAGLO, novice
Décembre 2003 : JOYEUX ANNIVERSAIRE
01 Vincent NGALEU 02 Aurélien AHOUANGBE 04 Eleuterio EVITA 05 Albert VANBUEL 09 Natalino PARODI 09 Grégoire KIFUAYI 10 Pierre Célestin ONA ZUE 11 Paul-Marie TSAKALA 20 Valentino FAVARO |
20 Roger AUVINET 24 Ulrich MAKOUMBOU 25 Emmanuel KIPULU 27 Roland MINTSA 28 Antoine TANGUY 28 Francis GATTERRE 29 David METOULE 30 Enrico BERGADANO 31 André SIANDJIKOUZOU |
Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa. Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr
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Pour notre prochain numéro de janvier 2003, adressez-nous vos articles avant le 10 décembre 2003
( Les textes qui nous arriveraient après le 10 décembre ne pourront pas être publiés dans ce numéro. Ils devront attendre celui de février 2003 )
Faites–les parvenir à Père Jean-Baptiste BERAUD Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé ou à ans.yde@refinedct.net
Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.
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Maison Provinciale Administration : Agustin HERNANDEZ
B.P 1607 Rédaction :Jean Baptiste BERAUD
YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39
Roland MINTSA
Edition espagnole : José Antonio VEGA
JOYEUX NOËL
ET BONNE
ANNEE
A TOUS !