Editorial |
N° 20 – décembre 2001
Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"
Afrique Tropicale - Equatoriale
B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun
Tél. (237) 2.22.22.21 Fax : (237) 2.22.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >
Communiquer : le défi de l’évangélisation « Dieu s’est fait homme »
A peine revenu de Rome où j’ai participé à la rencontre mondiale de communicateurs chrétiens, pour la création de la nouvelle organisation de l’Eglise Catholique pour les Medias, appelée désormais « Signis », j’ai devant moi tout un tas de souvenirs, d’images et de contacts.
Je n’aurai pas le temps, en quelques lignes, d’exprimer tout ce que j’ai vécu, mais j’essaie de vous transmettre trois modèles de communications.
D’abord, en apprenant la mort de Mr. Pierre Prié, coopérateur salésien, tout donné à l’Afrique, je pense à ce qui a été pour lui une communication efficace, consistant à mettre à disposition de tout le monde ses connaissances et sa disponibilité pour une plus grande qualité de l’enseignement technique en Afrique. Une communication efficace : peu de paroles mais beaucoup d’amour par des actes concrets (l’envoie de matériaux didactiques), sachant que cela communiquait un savoir faire qui préparait l’avenir des jeunes.
Ensuite, j’ai en tête les paroles du Pape, aux communicateurs chrétiens réunis à Rome : « Les personnes, en particulier les enfants et les adolescents, sont absorbés par une énorme quantité de temps dans la consommation des moyens de communication sociale. Une partie importante de votre travail, en conséquence, consiste à enseigner un usage des moyens de communication sociale sage et responsable ». Nous commençons à nous organiser dans notre province mais pensons déjà à bien utiliser les moyens que nous avons à notre disposition pour transmettre correctement le message évangélique.
Et finalement, je pense à ce contact privilégié que j’ai eu en restant une vingtaine de minutes à côté de notre cher Recteur Majeur, don Vecchi. Quel moment de grâce pour moi ! En regardant cet homme qui ne peut plus parler, mais qui serrait ma main quand je lui rappelais des souvenirs d’Afrique et qui, à ma demande, a réussi à me donner sa bénédiction, je me disais que Don Vecchi était en profonde communion avec Dieu et avec nous tous, en famille salésienne. La vie continuait à être plus forte que la mort et cela se transmettait en toute clarté.
Puisse l’enfant de Bethléem, nous faire comprendre le mystère profond de son incarnation avec nous, par laquelle Il rentre dans notre vie pour nous communiquer son Amour préférentiel pour chacun de nous. Bonne fête de Noël à tous et paix dans nos maisons !
P. Miguel Angel Olaverri – Provincial Salésien de l’ATE
AU CŒUR DES CONFERENCES THEOLOGIQUES
LE « PRETRE AUJOURD’HUI EN AFRIQUE»
Fidèle à ses traditionnelles conférences théologiques, l’Ecole Théologique Saint Cyprien de Ngoya a réfléchi, cette année, sur « prêtres aujourd’hui en Afrique ». Réunis tous les après-midi du 13 au 15 novembre 2001 dans l’amphithéâtre de l’Institut Catholique de Yaoundé, professeurs et étudiants ont suivi avec beaucoup d’intérêt les passionnants exposés magistralement délivrés.
La première journée apporte une orientation historique. Conférant au thème un sous-bassement culturel, l’Abbé Mathias Tegomo-Nguetse présente « le prêtre dans la tradition africaine » à travers un symbolisme emprunt de spiritualisme. La réalité sacralisante du prêtre traditionnel se révèle être aussi bien familiale, sociale que professionnelle. Le prêtre est l’animateur attitré du culte traditionnel.
Poursuivant dans la même lancée, le Professeur Philippe Laburthe-Tolra retrace les débuts historiques du « ministère sacerdotal en Afrique. » Partant des premiers missionnaires, et de la construction des premiers séminaires, il resitue les premières ordinations sacerdotales africaines ainsi que leur expansion jusqu’à nos jours.
La seconde journée est pleinement théologique. Il faut plonger dans les « sources bibliques du ministère de l’Alliance Nouvelle » afin de découvrir le sacerdoce, dans sa relation au Christ, comme un ministère de médiation et de service au sein de la communauté chrétienne. Principal animateur de la charité, le prêtre, selon l’Abbé Jean Bosco Tchape, cherche en tout à imiter son véritable modèle : le Christ.
L’image socio-culturelle du prêtre en Afrique s’apparente à celle d’un guérisseur, d’un thaumaturge, bref d’un véritable exorciste. Dans une profonde analyse interdisciplinaire, l’Abbé Dieudonné Atangana, éveille les consciences aux « exorcismes et mimétisme sacerdotal dans les Eglises d’Afrique ». Il développe une mise en garde contre les risques d’apostasie, d’hérésies, de confusions, d’abus, de paganisme… de déviation du salut en Christ que peuvent véhiculer de telles pratiques incontrôlées.
La dernière journée adopte une tournure pastorale. En effet, inséré dans une société concrète, le prêtre est un citoyen, agent du « développement et de la politique ». Mais qu’en est-il en réalité en Afrique ? Analysant la réalité sociale, démographique et économique de l’Afrique, le P.Kadiebwe Muzembe Nyunyu fait ressortir le défi éthique de la transformation de la société qui se présente au prêtre en tant qu’ « animateur de groupes humains ». La relation « Moïse et Pharaon » (Ex.3) est bien à méditer dans le conflit des pouvoirs religieux et étatiques.
L’Abbé Edouard ADE nous entraîne dans la « spiritualité sacerdotale et l’engagement pastoral du prêtre ». Après avoir dressé une typologie caricaturale du prêtre organisateur, constructeur, thaumaturge, intellectuel, « débrouillard » …, il présente le modèle pertinent des Pères de l’Eglise qui à travers le martyr, le service et la prière réalisèrent une synthèse entre la théologie, la pastorale et la contemplation. Ne devons-nous pas re-inventer ce modèle en Afrique en créant des « communautés de base toutes entières théologiennes » qui soient le lieu d’un dialogue fructueux avec les fidèles ? Le prêtre est bien en constant chemin d’unification de sa personne avec le Christ dans un esprit d’humilité.
En organisant une telle série de conférences, l’Ecole a bien voulu prendre le temps de réfléchir sur un ministère de service et de sanctification tel que celui du prêtre dans une Afrique en pleines transformations. Le résultat ? Une riche expérience de partages et de débats.
Denis SORO, s.d.b, 4e année de théologie
SOMMET MONDIAL SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE :
JOHANNESBURG 2002
Un appel en faveur de l’action !
1 Jeanne-Marie Mindja, responsable de l’accueil à la Maison Provinciale salésienne de Yaoundé est aussi directrice et fondatrice de l’ONG « Groupe des amis de l’UNESCO et de l’Environnement A ce titre, elle a participé, en octobre dernier, à une importante rencontre à Nairobi au Kenya. |
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2 La Rédaction de « te.media la remercie de nous faire partager cet événement. |
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En Septembre 2002, des centaines de gouvernements et d’organisations non gouvernementales prendront part au sommet Mondial sur le Développement qui se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud. Le sommet Mondial sur le « Développement durable » est une conférence des Nations Unies organisée pour relever le défi de l’intégration du développement humain et de la durabilité des ressources naturelles.
La sous région « Afrique Centrale » ( Angola, Burundi, Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, RCA, RDC, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Tchad ) n’échappe pas à ces problèmes d’environnement. Elle compte en effet trois grands bassins. Il s’agit notamment du Bassin du Congo, du Bassin du lac Tchad, et du Bassin du Nil. Le Bassin du Congo est caractérisé par une forêt dense et humide, tandis que le Bassin du lac Tchad connaît une grande aridité puisqu’il est en proie à la sécheresse due à l’avancée du désert. Le Bassin du Nil dans la région des « Grands Lacs » est dominé par des montagnes exposées aux érosions.
Conscientes de toutes ces spécificités du point de vue des écosystèmes et de l’écologie, les ONG d’Afrique centrale dans leur réunion d’octobre 2001 à Nairobi, lancent un vibrant appel à une vision pour une action éclairée.
Cet appel s’adresse:
aux travailleurs pour agir et se battre contre la baisse du niveau de vie !
aux communautés religieuses pour agir et se battre contre la décadence morale et spirituelle
à la Jeunesse pour agir et se battre contre la marginalisation des jeunes et contre le chômage
aux autochtones pour agir et se battre contre l’intolérance culturelle
à nous tous pour agir, et nous battre contre le fardeau de la dette, la pauvreté, les maladies et les inégalités
C’est enfin un appel à la synergie de ces actions en vue d’un monde dans lequel la démocratie sera synonyme de la prise en main de leur destinée par les populations elles- mêmes.
Pour tout dire, l’implication effective des femmes, le courage de la jeunesse, et la connaissance des populations indigènes sont nécessaires pour réaliser le rêve du développement durable.
La Paix, le Développement, et la Protection de l’Environnement sont étroitement liés et indivisibles.
Jeanne Marie MINDJA
LE « VOLONTARIAT SALESIEN » SE RENOUVELLE
Début octobre 2001, à Rome, dans la Maison Généralice Salésienne de la Pisana, se déroule une rencontre mondiale d’importance.
Ce « Séminaire International sur le Volontariat animé par les salésiens », est organisé par le Dicastère de la Pastorale des Jeunes et par celui des Missions.
Les Pères Germain Lagger et José Antonio Vega y participent au nom de l’ATE.
Trente provinces de la Congrégation ont envoyé des salésiens ou des laïcs. Parmi ces derniers, des gens souvent très jeunes, femmes ou hommes. Sœur Maria Grazia Caputo, responsable du « Vides », organisation du volontariat créé par les Filles de Marie Auxiliatrice, s’y trouve comme déléguée des salésiennes.
Actuellement, chez les salésiens, de nombreux organismes, ONG ou autres, travaillent à travers le monde avec des jeunes… et des moins jeunes. Ces « volontaires » désirent consacrer une ou plusieurs années de leur vie au service d’une œuvre, d’une mission ou d’une communauté pour des motivations sociales, éducatives, ou évangéliques, dans la mouvance de l’esprit salésien de Don Bosco.
Durant ces jours de travail intense, il est beaucoup question de ceux qui « envoient » et de ceux qui « accueillent », de préparation et de vécu concret, de l’épanouissement de ceux et de celles qui « partent », de leur impact et de leur réceptivité dans le milieu où ils se retrouvent. Les échanges sont très fraternels. Tous sentent le besoin de faire le point sur cette vaste « entreprise », dotée de tant d’initiatives de style typiquement salésien.
En ATE, nous recevons aussi des « volontaires ». Ils viennent à nous par un chemin salésien ou par d’autres invitations. Il y a sans doute à réfléchir sur certaines initiatives du passé et à en inventer d’autres, pour que les « volontaires » ou « coopérants » que nous accueillons dans ou près de nos communautés se sentent vraiment à l’aise et accompagnés en toute fraternité salésienne.
(Nota : L’adresse e-mail du P. Germain est « g.lagger », c’est-à-dire avec un point après le « g »)
A Yaoundé, les salésiens sont aussi à Essos
La paroisse Saint Jean l’Evangéliste d’Essos à Yaoundé bénéficie, comme trois autres paroisses du diocèse, de la présence de deux confrères, étudiants en théologie, Aurélien et Pascal. « Une bénédiction pour la paroisse », affirme l’abbé Nicolas, curé. Que fait-on ? D’abord la préparation aux sacrements des enfants de l’école primaire « Notre Dame des Victoires ». Quelques minutes d’ « oratorio » entre deux moments de catéchisme soulignent la caractéristique propre aux salésiens. D’autres activités pour les jeunes sont en cours, et les gens disent déjà : « Voilà maintenant les salésiens à Essos. »
Pascal TUYISENGE, sdb, étudiant en théologie 1re année
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CAMEROUN – YAOUNDE
A Mimboman, ils sont venus du Canada pour enseigner l’informatique
Léonie Deugoue, jeune camerounaise, est secrétaire à la Maison Provinciale Salésienne de Yaoundé. A ce titre, elle a participé à une session de formation. Nous la remercions de nous offrir ses premières impressions.
Un projet de formation en maintenance informatique a été mis sur pied au Centre professionnel de Mimboman, sous la coordination du Père Francis Gatterre, directeur de l’œuvre. Monsieur André Boudreau est venu spécialement du Canada pour diriger la session.
Ce projet a pour but de former des jeunes camerounais qui exercent leur profession dans une œuvre salésienne, et d’aider certains d’entre eux qui dirigent ou veulent mettre sur pied une petite entreprise. Les organisateurs ont souhaité une bonne participation de jeunes filles, au moins de 50 %. Un matériel de travail avec ordinateurs, et accessoires a été acheminé du Canada . Il est mis à la disposition de chaque participant.
La session commence le 8 octobre 2001 à 8 heures précises, dans une ambiance calme et fraternelle. Je fais partie de la première promotion. Au nombre de dix, deux filles et huit garçons, nous sommes encadrés par Messieurs Jean François Broux et Gagnion. Tous deux viennent du Canada.
Nous commençons par une brève présentation du programme. Les cours se sont ensuite déroulés sur trois semaines, chaque matin de 8h 00 à midi. Basés sur le montage et démontage d'un ordinateur, ils nous ont permis l’étude du Bios, du Dos, du Pq magic sur la partition d'un disque dur, l'installation du système d'exploitation Windows, l'installation du réseau. Tous ces cours ont été marqués par deux évaluations écrites et une au plan pratique. La moyenne générale a été supérieure à 60%, nous apportant ainsi les vifs encouragements de nos enseignants. Après un repos de deux semaines bien mérités, nous démarrons les cours sur CD-Rom. Chacun de nous a la possibilité de choisir parmi cent matières celles qui correspondent le plus à ses aspirations. Nos cours vont se poursuivre jusqu'au mois de mars. Ils seront suivis d'une évaluation et d’une remise de diplôme en fin de formation.
J'espère qu'à la fin de cette formation je parviendrai à résoudre les différentes pannes des ordinateurs et je pourrai ainsi rendre service à la Maison Don Bosco qui œuvre pour ma formation. J'encourage également les initiateurs de ce projet qui motive la jeunesse Camerounaise dans la maîtrise de l'outil informatique. Demain ces nouvelles techniques seront une clef d'ouverture au monde de l'emploi.
Je regrette le bas pourcentage de la participation féminine. Elle n'a été que de 20%. J’exhorte d'autres filles à s'intéresser à cette formation qui hier était considérée comme essentiellement masculine. Je ne cache pas que pour moi, les débuts de ce travail ont été difficiles, mais la patience et la disponibilité de nos « encadreurs » m’ont fait parvenir à de bons résultats.
J'encourage l'œuvre des salésiens de Don Bosco pour la formation des jeunes vers les divers horizons où ils les guident déjà, informatique, menuiserie, couture et autres.
Puisse Dieu donner longue vie a de telles initiatives.
Léonie DEUGOUE
Attention : envoyez vos contributions pour le prochain @te.media avant le 20 décembre 2001
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Les avancées du Projet Médias
Les Provinces FMA – AFO et SDB -ATE veulent joindre leurs forces pour un service efficace, auprès des jeunes à travers les Médias.
La Communication sociale est sans nul doute un secteur dans lequel les fils de Don Bosco ont un mot à dire, dans cette région d’Afrique. Dans cette optique, la Maison Provinciale des salésiens, située au quartier Mvog-Ada de Yaoundé a abrité deux importantes réunions tenues respectivement les 27 septembre et 19 novembre 2001.
La première réunion a voulu définir le cadre du travail. Le Provincial Miguel Olaverri a expliqué que ce projet se réalisera de manière progressive. Le début de 2002 verrait un effort sur la presse écrite avec la naissance du Bulletin salésien de la région. Viendraient ensuite d’autres secteurs comme : l’édition, la radio et une cellule audiovisuelle.
Au cours de la deuxième réunion il a surtout été question du Bulletin salésien. Le Père JB Beraud absent de la première réunion reçoit toutes les informations nécessaires. Il communique les résultats de ses conversations téléphoniques avec monsieur Atangana, directeur commercial de l’imprimerie Saint Paul à Yaoundé. Deux comités restreints sont mis en place, un pour la rédaction, l’autre pour l’animation. Avec le temps, ils pourront s’étoffer. Le secteur de la Communication sociale se précisera au fil des jours. Notre fondateur Don Bosco ne fut-il pas malgré les moyens du bord, un talentueux communicateur en son temps ?
A nous de continuer. Dès maintenant, adressez votre correspondance à ans.yde@refinedct.net. Et envoyez vos plus belles photos à « Rédaction du Bulletin salésien », à la Maison Provinciale,
Roland MINTSA, sdb, étudiant en théologie 1re année
A Mimboman, des salésiens à la Cité des Jeunes « Marie Dominique »
La Cité des Jeunes « Marie Dominique » est dirigée par les salésiennes. Nous sommes deux étudiants en théologie engagés pour leur donner un coup de main : cours de guitare, sport et accompagnement spirituel des jeunes.
Le travail avec les jeunes, surtout les plus grands, n’est pas toujours facile, en particulier avec de grands garçons qui viennent faire du basket pour la première fois dans une ambiance salésienne. La tâche est plus aisée lorsque les enfants ont grandi dans l’œuvre, et ont appris tout petits à connaître Don Bosco et Marie Dominique Mazarello. Alors, ils se sentent chez eux. Il y a là pour nous un défi que nous acceptons avec courage. C’est celui que Don Bosco rencontrait avec certains jeunes qui venaient pour la première fois à l’ « Oratorio ».
Francesc MACIA, 3eme année de théologie
Pour favoriser la communion entre les trois secteurs, nous avons réalisé une rencontre de la CEP à Akono durant le week-end des 10 et 11 novembre. Nous y avons élaboré la Campagne d’année. Un slogan y a été adopté par tous : « Engageons-nous dans l’esprit de Don Bosco : Service- Formation- Epanouissement en Famille ». Chaque secteur a fixé aussi ses objectifs et son plan d’action pour l’année 2001-2002.
La Paroisse durant octobre a lancé officiellement son année pastorale et la catéchèse.
Au Centre Professionnel se déroulent diverses formations. Celle de « construction en ouvrage métallique » vient d’être inaugurée. Et nous avons assisté aussi au début des cours de Maintenance Informatique, organisés par la « société canadienne éducative de l’Alberta. »
Le Centre des Jeunes prépare la formation de « la Fédération Sportive Don Bosco ». Elle bénéficiera de l’appui de l’INJS qui a envoyé des entraîneurs sportifs. Des animateurs sont présents pour diverses disciplines culturelles, comme la danse, le bricolage et le théâtre. La Cité compte aussi avec un groupe de prière de jeunes.
Les plus petits ont également leur groupe : « Amis de Dominique Savio et de Laura Vicuña ». Enfin, comme l’an dernier, l’école d’animateurs de la Cité développe ses programmes, coordonnés par les communautés des FMA et SDB.
José Miguel PRIETO, sdb et Apollos NGUIESSIEU, postulant
CAMEROUN – EBOLOWA
Quand le « Projet Afrique » débarquait à Ebolowa
Interviewé par Armel KIBAMBA, postulant, le Père Alcide BAGGIO relit l’Histoire.
Armel Kibamba - Père Alcide, quand êtes-vous arrivé au Cameroun ?
Père Alcide Baggio - Je suis arrivé en 1984, trois ans après mon ordination sacerdotale et après mes études sanctionnées par un doctorat en Pédagogie à l’Université de Florence. On parlait alors du « Projet Afrique ». Je suis venu à Ebolowa en remplacement d’un coadjuteur qui était agronome. Personnellement, je devais m’occuper du secteur des jeunes. Nous avons mis sur pied l’oratorio au centre des jeunes.
- Où avez-vous travaillé ces dernières années ?
- A Ebolowa puis à Yaoundé. Actuellement mes supérieurs m’ont envoyé de nouveau à Ebolowa.
- Père Baggio qui êtes-vous ?
- J’ai 49 ans, j’ai étudié la philosophie à l’UPS, la théologie à Turin. Je suis prêtre depuis 1981. Ne voulant pas vivre en vase clos je me suis mis à la disposition du dicastère des missions dans la congrégation. Après un certain nombre d’années, je peux dire quelque chose sur l’Afrique, mais il faut avouer qu’il y a des nouveautés que des jeunes peuvent faire éclore. Je préfère travailler en équipe de manière planifiée, cela donne plus de résultats satisfaisants. Je n’oublie pas que c’est Dieu l’artiste et l’animateur, il fait la communion. Je suis assez exigeant envers moi-même et envers mes confrères. La lecture occupe une place centrale dans ma vie.
- Comment avez –vous débuté votre vie de prêtre salésien?
- J’ai commencé par le Centre des Jeunes à Ebolowa. Ils étaient nombreux. Il y avait de la poussière et de la boue selon les saisons. Les débuts enthousiasment toujours même s’il y a des difficultés à comprendre un nouveau continent. L’inculturation est un véritable chemin de croix.
( A suivre au prochain numéro )
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CENTRAFRIQUE – BANGUI
St Jean de Galabadja attentif aux Signes des temps
La communauté de Galabadja baigne toujours dans les activités. Elle prête attention aux signes des temps.
Les confrères vivent souvent dans une atmosphère de gaieté. Au moment du repas, les histoires et les plaisanterie fusent facilement. Chaque mardi, à midi la table est pleine de repas africains et même centrafricains. Ils sont apprêtés par les petites sœurs du Cœur de Jésus.
Chaque salésien vague convenablement à ses activités. Le Père Albert Vanbuel,
directeur de la communauté et curé de la paroisse se donne corps et âme pour les affaires de la paroisse et l’organisation de la communauté. Le Père Léopold Fanze, économe, s’efforce constamment de « joindre les deux bouts » et le Père Carlos Nguema, directeur du Centre, rempli d’esprit de créativités ne cesse de lancer de nouvelles initiatives.
La Coordination des mouvements des adultes, très soucieuse du rôle qu’elle joue au sein de la paroisse s’est retrouvée le 1er novembre pour élire son nouveau Bureau au titre de l’année pastorale 2001-2002. Notre communauté est préoccupée par la présence de certains groupes dans la paroisse. Quelques-uns en effet n’ont pas d’apostolat concret. Ce sont des groupes de cinq ou six adhérents qui végètent totalement.
Le Centre de Jeunes a ouvert ce lundi 12 novembre un cours de soutien pour les élèves du Cours Moyen N° 2. Dans les circonstances actuelles du pays, il est peu de dire que la baisse de niveau bat son plein dans les établissements publics. Les animateurs de ce cours sont les jécistes de la paroisse, quelques dirigeants du Centre et certains étudiants bénévoles.
Un " Club de lecture " vient d’être créé au Centre. Il a pour objectif d’aider les enfants à lire correctement. Beaucoup ne savent pas lire.
La communauté a abandonné son ancienne chapelle pour faire l’usage de la nouvelle qui était autre fois le Centre de jeunes. Cette nouvelle chapelle a une capacité de vingt cinq places. Elle est bien embellie.
Sébastien RAMADAN, postulant salésien.
L’AFRIQUE SALESIENNE EN DEUIL
Pierre PRIE, Salésien Coopérateur de la Province de France, Président de l’ASETA, est décédé subitement le 11 novembre 2001, dans la région parisienne. La Province de l’ATE lui doit beaucoup. Il a été de longues années enseignant à Pointe-Noire. Plus tard, retraité, des rencontres avec les salésiens Henri Caniou, alors à Lablé, et Jean Quéré, à Brazzaville lui font découvrir la « misère » de l’enseignement technique en Afrique. En 1992, avec son épouse Nicole, il décide de fonder l’ASETA ( Association pour le Soutien aux Etablissements d’Enseignement Technique en Afrique). Pierre met au service de ce Projet sa solide compétence en mécanique auto et autres domaines d’enseignement professionnel. Nicole assure le secrétariat et la trésorerie. Des bénévoles viennent aider. Les résultats sont impressionnants. Pour la seule année 2000, pas moins de 27 millions cfa sont expédiés en livres et en matériel à neuf écoles techniques d’Afrique : Bénin, Burkina Faso, Congo Brazza, Côte d’Ivoire, Madagascar, Maroc et Togo. Les Salésiens perdent un grand serviteur. Nous demandons au Seigneur de le recevoir auprès de lui, et nous assurons Nicole, son épouse, de toute notre amitié et de nos prières.
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TCHAD - SARH
3 Le Centre Culturel Don Bosco, face au chômage des jeunes |
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Le mois de Novembre démarre avec une concertation de l’équipe animatrice du Centre. Autour du coordinateur salésien, sept autres jeunes se sont réunis pour commencer l’élaboration du Projet éducatif pastoral du Centre. Partant de son expérience passée, aidée par la contribution d’autres jeunes membres de groupes, cette équipe a essayé de dégager quelques défis saillants : prendre en charge le grand nombre de jeunes au chômage, suivre les plus jeunes sur le plan des valeurs morales, surmonter l’enclavement du pays et de la ville de Sarh qui se trouve située à plus 600 km de Ndjaména ou de Bangui, devenir une équipe soudée face aux nombreux besoins. Toutes ces questions, en ce jour de la Toussaint, nous ont décidé à choisir comme objectif cette année : « Vivre ensemble en vue de gagner une expérience associative.»
Comme marqués par la communion des saints dont les esprits n’ont pas manqué de nous inspirer, nous avons senti l’urgence de faire route ensemble. Ainsi raisonnait en nos cœurs l’écho d’une pensée si chère à notre père Don Bosco : « Dans l’union des cœurs on fait dix fois plus.»
4 Catéchèse et Evangélisation |
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Une nouveauté au Centre cette année : l’accueil de quatre groupes de catéchèse de la Paroisse Cathédrale.
Notre communauté participe de cette manière à la mission évangélisatrice de la ville en ouvrant ses portes à plus de cent vingt jeunes et adultes qui se préparent à la confirmation. A ceux-ci ce sont ajoutés, le dimanche 4 novembre, cent cinquante autres catéchumènes de notre paroisse de Kassaï. Ils se sont rassemblés pour leur « cheminement spirituel, » étape atteinte après trois ou quatre ans de catéchèse, qui les conduit au Baptême. L’ouverture ainsi faite à la catéchèse, suscitées par quelques besoins de nos églises locales, nous rend plus sensibles à une dimension du Projet Educatif Pastoral Salésien, Peps.
Dans cette perspective, quelques jours après, surgit l’initiative d’une chapelle dans le Centre. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Le mercredi 14 novembre restera une date importante pour quelques animateurs venus au rendez-vous : la chapelle nous ouvre ses portes, à la clôture des activités, pour un moment de rencontre avec Dieu. Nous sommes une bonne quinzaine, réunis sous la « Tente de la Rencontre », désireux d’offrir notre quotidien à Marie, dont l’image nous est généreusement présentée à travers une icône fixée à l’extrême gauche en face de nous. Cette offrande nous est suggérée par un beau tableau, du côté de l’entrée.
Don Bosco y est représenté entouré de jeunes, de salésiens et de salésiennes, au centre de nombreuses activités telles que la catéchèse, le groupe de musique, la célébration de l’Eucharistie, le travail dans un atelier de mécanique. Marie reçoit notre humanité, représentée
dans notre chapelle par deux calebasses, et la présente à son Fils.
Jésus dont nous cherchons le visage, nous conduit à sa résurrection comme nous l’indique le panneau du Christ ressuscité. C’est là toute une symbolique que nous devons au Père Francisco. Avec lui, des jeunes et la communauté ont travaillé durant plusieurs jours pour substituer au magasin du Centre ce nouveau lieu de rencontre et de prière. Chaque mercredi les jeunes comptent maintenant s’y retrouver pour un temps de recueillement. Les jeunes de la communauté, particulièrement ceux qui sont chrétiens, trouvent là une excellente
occasion d’initier un processus d’éducation à la foi.
Ignace-Privat FOUDA, stagiaire
Je suis allé au Tchad pendant dix jours, du 3 au 13 Novembre 2001, rendre visite aux confrères qui travaillent à N’Djamena et à Sarh. Ce voyage a été très important pour moi.
L’expérience vécue contraste avec ce que j’ai connu dans d’autres pays de notre Province ATE. Il s’agit là de communautés situées dans une zone plus ou moins équatoriale avec un climat et une végétation très différentes. Le voyage vers Sarh s’est fait par la route. Il a duré quelque vingt et une heures pour environ 1000 kilomètres. Tout le parcours est marqué par une très forte chaleur et beaucoup de poussière. Le voyageur traverse de nombreux petits villages aux maisons rondes ou rectangulaires faites de terre et de paille. Des clôtures de boue entourent les concessions les plus importantes. Des pasteurs poussent devant eux des troupeaux de zébus et de brebis. Les habits des villageois sont adaptés au désert. Ici ou là apparaissent de vastes extensions de plantations de riz. La saison des pluies permet cette culture. L’impression reste que la pauvreté de cette région est plus forte que celle des terres voisines.
A Sarh, un Centre de Jeunes très actif
Je suis resté à Sarh pendant trois jours en visite dans la communauté. J’y ai eu deux réunions avec les confrères pour voir le projet communautaire et celui du Centre des Jeunes.
J’ai pu également présenter la Ratio, le document du Sida et les orientations pour le groupe des aspirants et des prénovices. J’ai eu aussi la possibilité de rencontrer quelques animateurs du Centre. Le Centre des Jeunes a de très bonnes structures pour un travail complet pendant le temps libre, pour des activités diversifiées. Il y a des possibilités pour travailler en tenant compte des propositions éducatives selon le style des documents salésiens. La bibliothèque du Centre est bien fréquentée pendant la journée. La communauté vient de commencer aussi le travail sur la paroisse St Joseph confiée récemment aux salésiens.
Aux portes de N’Djamena, en construction l’église d’Abena
J’ai eu presque le même programme à N’Djamena. La communauté a une nouvelle résidence assez grande, bien accueillante et adaptée au dur climat.
La paroisse se trouve dans le quartier Abena. L’église y est encore en construction. Le dimanche offre une activité pastorale intense aux confrères. Sous les arbres, à 7h 30, se déroule une messe à l’air libre. Environ deux mille cinq cents chrétiens se réunissent. Après la messe, sous les ombrages se tiennent les différentes réunions des communautés, des conseils, des commissions et autres groupes.
Il faudra encore bien du temps pour achever la construction de l’église.
Sport et Informatique au Centre des Jeunes
Le Centre occupe environ deux hectares, à côté de la communauté. On y trouve de bons terrains de jeux. Beaucoup de jeunes viennent y faire du sport, de la musique, de l’informatique, de l’alphabétisation.
Les confrères sont bien impliqués dans la collaboration avec le diocèse, dans la pastorale des jeunes, de la famille et comme professeurs de religion. Notre futur passe aussi par un suivi et une bonne formation des jeunes d’où peuvent sortir des vocations salésiennes.
José Antonio VEGA
La Délégation de Pastorale vous remercie de préciser votre demande pour la réception du matériel sur le Sida, avant le 20 décembre : javega@refinedct.net.
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EN BREF
Un livre du Père Morand Wirth
Les salésiens sont nombreux à connaître le livre du Père Morand Wirth intitulé « Don Bosco et les salésiens » publié en 1969, et aujourd’hui traduit en de nombreuses langues.
Actuellement professeur à l’UPS ( Rome ), le Père a repris son texte, l’a amélioré, complété, mis à jour grâce aux multiples travaux historiques réalisés ces trente dernières années. Edité en italien, son nouveau livre a été publié au cours de l’année 2000, sous le titre « Da Don Bosco ai nostri giorni ( Tra storia e nuove sfide ) »
En « la fête de Saint Augustin, le mardi 28 juin 2001 », le Père écrit à la Rédaction de « @te.media » : « Je suis en train de terminer l'édition française de mon livre, qui devrait paraître aux EDB de Paris. Elle m'a été demandée par la Province de France, en pensant en particulier à l'Afrique salésienne… »
Nous attendons avec joie la traduction de ce nouveau volume.
La santé du Père Julio Olarte :
Le 19 octobre 2001, nous apprenions que le Père Julio Olarte, sdb, avait été victime d’un infarctus le 27 septembre 2001. Transporté d’urgence dans un hôpital pour des soins intensifs, il a été conduit ensuite à l’infirmerie de l’UPS pour un temps de convalescence, où il se retrouve auprès du Père Juan Vecchi, Recteur majeur. Le Père Julio est depuis quelques mois délégué mondial des Coopérateurs, des VDB et des Volontaires avec Don Bosco.
Nous lui disons notre amitié, notre reconnaissance pour ses nombreux travaux et interventions dans notre région d’Afrique. Nous l’assurons de notre amitié et de notre prière pour son prompt rétablissement.
Nominations au Vatican :
Le 1er octobre 2001, la Saint-Père a nommé Son Excellence Mgr Robert Sarah, Archevêque de Conakry ( Guinée ), Secrétaire de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples.
Mgr Robert Sarah a accueilli aux débuts des années 90 la première équipe salésienne qu’il avait demandé lui-même pour son diocèse. Dès l’arrivée de ces confrères, il leur confiait la paroisse de l’Archevêché et l’Imprimerie de la Mission à Conakry, en même temps qu’il leur demandait d’ouvrir un Centre Professionnel à Kankan. Aujourd’hui, les fils de Don Bosco ont développé ces deux implantations et fondé une nouvelle communauté à Siguiri, à la frontière du Mali.
Prenant la succession de Mgr Tchidimbo, premier évêque africain de Conakry, et qui fut emprisonné par son « ami » Sékou Touré, Mgr Sarah n’a cessé de réclamer la Justice et la Paix pour les populations de la Guinée et de la région.
Le 13 octobre 2001, Jean Paul II a nommé le Père Ludwig Schwartz, sdb, jusqu’à présent Directeur des Œuvres pontificales missionnaires en Autriche, Auxiliaire de l’archidiocèse de Vienne ( Autriche )
Meurtre à Kigali ( Rwanda ) :
Au mois d’octobre 2001, un volontaire italien a été assassiné à la Cité des Jeunes, chez les salésiens de Gatenga, dans la banlieue de Kigali, capitale du Rwanda. Un confrère salésien sur place écrit à notre Rédaction : « Cela a profondément marqué le Père Carlos et nous aussi. ». Le Père Carlos Téran, salésien chilien, est le premier à être intervenu pour les jeunes de la rue après le génocide. Connu de nombreux journalistes et d’experts des Nations Unies, il vient de partir se reposer, assez traumatisé par cet événement. Lors de la clôture du Jubilé au Rwanda, le cardinal Etchegaray, envoyé spécial du Pape, avait tenu à visiter les Jeunes de Gatenga qui lui avaient fait une fête inoubliable.
Recueilli par JB Beraud
JOYEUX NOEL
JOYEUX NOEL
JOYEUX NOEL
Ceux qui nous quittent :
La maman du Père Paul EBOME est décédée le 13 novembre 2001 Ne l’oublions pas dans nos prières, ainsi que toute sa famille.
Bon Anniversaire :
En Décembre
le 1 Vincent Ngaleule 20 Valentino Favaro
le 2 Aurélien Ahouangbele 20 Roger Auvinet
le 4 Eleuterio Evita Rolele 25 Emmanuel Kipulu
le 5 Albert Vanbuelle 27 Roland Mintsa
le 9 Grégoire Kifuayile 28 Francis Gatterre
le 9 Natalino Parodile 28 Antoine Tanguy
le 10 Pierre-Célestin Ona Zuele 29 David Metoule
le 11 Paul-Marie Tsakalale 30 Enrico Bergadano
le 31 André Siandjikouzou
ATTENTION, au Cameroun les numéros de téléphone comportent désormais sept chiffres, ainsi pour appeler la Maison Provinciale ou Mimboman ou les FMA de Yaoundé et même Ebolowa, il faut ajouter un 2 en début de la numérotation.
@te.media
Direction : Miguel Olaverri
Salésiens de « Don Bosco »Administration : Agustin Hernandez
Maison ProvincialeRédaction : Jean Baptiste Beraud
B.P. 1607Tél. :(237) 2.22.22.39
YAOUNDE (Cameroun)Edition espagnole : José Antonio Vega
Diffusion – Secrétariat : Guy Ollivry