Editorial


Editorial

N° 18 – octobre 2001


Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 22.22.21 Fax : (237) 22.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >



1 World Trade Center – Plaidoyer pour la vie

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2 En ce 11 Septembre 2001, les images se succèdent à la télévision pour montrer l’insupportable, l’inimaginable la violence aveugle de la haine frappe en plein cœur de New York emportant derrière elle toute une traînée de vies humaines. L’irréparable est arrivé. D’autres violences vont s’ajouter pour faire justice, dit-on.

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Le cœur du chrétien doit être toujours du côté de la victime, quelque soit la violence subie. Mais si nous voulons ne pas rentrer dans la complaisance des images que vont nous balancer les systèmes sophistiqués des télévisions étrangères ces prochains jours, nous devons prendre partie pour une optique chrétienne de paix, de non-violence, de respect de la différence. Nous sommes conscients que d’autres ne le font pas. Nous ne pouvons pas pour autant prendre prétexte de cela pour agir de la même sorte.


Le thème de l’inquiétude pour la vie revient souvent dans l’évangile ( Matthieu 6, 19-21 et 25-34). C’est un plaidoyer contre l’inquiétude. « La vie est plus que la nourriture », « le corps plus que le vêtement ».


Il s’agit de notre joie de vivre, que rien, pas même la mort, ne peut démentir. De plus, la peur inconsciente tarit en nous la possibilité d’aimer et nous pousse à des conduites meurtrières. Vies ténébreuses que celles que la peur empoisonne. Celui qui ne choisit pas de passer de la peur à la foi se fait du mal et fait du mal aux autres.


Plus que jamais s’installe dans nos villes la « peur de l’étranger ».

« Ne m’appelle pas étranger. Tous nous pleurons avec la même voix et partageons la même douleur et la même fatigue, que nous traînons depuis le commencement des temps. Quand les frontières n’existaient pas encore, bien avant l’existence de ceux qui divisent et tuent, de ceux qui vendent nos rêves et qui auraient, un jour, inventé la parole « étranger ».


Accueillir, servir, être proche : voilà à quoi nous sommes appelés de par notre identité chrétienne en Eglise. Elle partage, avec un peuple qu’elle aime et sert, des journées de peur et les lendemains si sombres. Elle vibre aussi à l’espérance toujours possible d’horizons dégagés où la violence refusera enfin de dire le dernier mot.


Elle croit, comme tant de musulmans, que Dieu ne peut être servi que dans l’amour, la paix, la concorde. Elle refuse de croire, avec la plupart des fidèles de l’islam, que Dieu a soif de sang, de tuerie, de carnage pour être adoré, prié, loué. Et qu’en son nom on ne peut affirmer un quelconque leadership spirituel ou politique, en tuant, martyrisant, écrasant. Seuls, les animaux le font. Pas nous. Musulmans et chrétiens, nous avons des livres somptueux, d’une beauté incomparable, qui parlent d’amour, de tolérance, de respect. La haine et la vengeance n’ont aucune place dans nos livres saints.


Dieu est si grand et si bon qu’il ne résistera pas à l’appel de musulmans et de chrétiens qui, de par le monde, donnent leur vie.


L’offrande de soi pour la paix n’est jamais vaine. Dieu en fera des germes d’espérance et de réconciliation.


« Ne m’appelle pas étranger. Regarde-moi dans les yeux, au-delà de la haine, l’égoïsme et la peur et tu verras que, moi aussi, je suis un être humain. Je ne peux être un étranger ».


Que le Prince de la paix, puisse réconcilier les hommes de tous les horizons. C’est ce que je souhaite pour nous tous en ce début de l’année pastorale. Fraternellement…


P. Miguel Angel Olaverri, sdb






@te-media à tous et pour tous


C’est bien de recevoir des nouvelles et je crois que tout le monde est content de cela, mais l’échange et le partage de ce que nous vivons en communauté et dans nos œuvres est fondamentale pour ne pas faire de notre bulletin un monologue de deux ou trois personnes. Soyons des collaborateurs efficaces. Nous venons de passer une période de congés pendant laquelle beaucoup de nos communautés ont eu des activités fort intéressantes au niveau de la pastorale des jeunes. Communiquez-nous tout cela. C’est un domaine fort riche pour chacun de nous. De même des événements civils ou ecclésiaux qui ont marqué votre ville ou votre pays. J’encourage chaque communauté à porter un regard attentif à cela surtout qu’une fois démarré notre bulletin salésien cela deviendra encore plus fondamental pour tous. Merci d’avance pour votre volonté de participation et envoyez vos nouvelles pour le 15 de chaque mois à atesdb@refinedct.net.









SUR LES SILLONS DE L’ALLIANCE – CHAPITRE PROVINCIAL 2001 AFO-FMA - DUEKOUE ( Côte d’Ivoire ) 25 Août – 1er Septembre


A peine débarqué de retour d’Europe, j’embarque quelques heures après, destination Abidjan, pour répondre à l’invitation de mes sœurs salésiennes et participer à leur Chapitre Provincial qui devait se tenir à Duekoué.


Le voyage aller nous a permis de faire une halte à la basilique de Yamoussoukro, toujours si imposante, et de continuer notre voyage pour arriver à Duekoué vers 16h.00m. où nous avons été reçu par la fanfare bien bruyante et sympathique de la paroisse.


Les journées se déroulent sur une pluie incessante qui nous invitent au recueillement, à la réflexion et pourquoi pas à des belles nuits de sommeil bien reposantes.


Je signalerait l’expérience forte de fraternité vécue en famille salésienne. La présence de quelques laïcs nous rappelait la réalité dans laquelle nous devons cheminer. Ensemble pour faire grandir le Royaume et pour accomplir notre mission parmi les jeunes.


Sous le thème de l’alliance, le nouveau programme de formation a été parcouru et approfondi avec des connotations fort intéressantes face à un engagement personnel et communautaire :

« Dans l’Alliance renouvelée, l’engagement d’une citoyenneté active voudrait favoriser, au niveau personnel et communautaire, un renouveau de conscience :

. de notre réponse personnelle à l’Alliance comme FMA

. de notre responsabilité d’être des témoins de l’alliance en communauté

. du devoir de nous former et de former à la citoyenneté évangélique à l’ère de la mondialisation. »


Et on laissait résonner les paroles de Madre Antonio Colombo : « Où va la vie religieuse aujourd’hui ? Comment la re-fonder pour qu’elle exprime sa fonction prophétique ? Comment éduquer en évangélisant, à l’ère de la globalisation ? »


J’ai beaucoup aimé aussi, les communications qui ont été faites sur « Economie solidaire », fruit des réflexions de la rencontre mondiale des FMA au Brésil. Nous aurons à tirer bon profit de toutes ces réflexions en temps opportun.


Dans un esprit de reconnaissance pour ce temps de partage, j’ai quitté Duekoué avant la fin du Chapitre Provincial pour rejoindre notre Régional, le P. Rodriguez Tallon qui venait nous visiter pour une semaine.

P. Miguel Angel Olaverri, sdb




Bon Anniversaire :


Octobre

le14 Philippe Rossignolle23Ngassaki Ghislain

le15Anaclet Munyankindile25José Miguel Prieto









PARIS – YAOUNDE :

TEMOIGNAGE D’UN SEJOUR EN FRANCE


Roland Mintsa, revenu en ATE après un stage d’un an en France, nous livre ses premières impressions.


« Tout est bien qui finit bien », c’est le moins que l’on puisse dire après une expérience spéciale comme celle que je viens de vivre dans l’Hexagone. Il y a un an, je partais en Europe pour une formation en communication sociale à Paris. C’est sans nul doute de l’inédit quand on y va pour la première fois. On se pose un tas de questions sur son devenir puisque la réalité là-bas contraste avec la notre. La communication sociale est un vaste domaine. Je me suis orienté vers l’audiovisuel avec des applications en multimédias.


Nous formions un groupe de neuf étudiants. L’ambiance était bonne dans l’ensemble. Il a fallu un peu de temps pour s’habituer au rythme de la vie parisienne. Les gens toujours pressés, le respect strict des horaires, la gestion rigoureuse et rationnelle du temps, tout ceci exige une discipline personnelle. Les conditions climatiques ne sont pas toujours favorables, surtout l’hiver où l’on est obligé de s’engoncer dans des vêtements assez lourds pour pouvoir résister au froid.


Je me suis senti aimé et accueilli par mes confrères salésiens de la Province de France. Nous avons partagé de beaux moments ensemble, en particulier au cours de l’Eucharistie célébrée chaque matin par l’un ou l’autre confrère. C’est là que nous nous alimentions de Jésus qui nous aime tous. Des échanges avec les uns et les autres m’ont beaucoup aidé à mieux comprendre les gens et leurs réactions. J’ai aussi appris à relativiser pas mal de choses. Vivre à la Maison Provinciale de Paris permet de se rendre compte de la diversité de notre Congrégation. Parfois, on rencontre des indiens, des africains, des latino-américains, bref des gens du monde entier, « une véritable richesse ».


Le moment le plus significatif pour moi a été le Chapitre Provincial de la Province de France que j’ai filmé avec un confrère slovaque Paul Dzivy. Les contacts ont été assez divers, des curieux et des personnes de bonne volonté, qui ont un grand désir de découvrir l’Afrique.


Après l’année passée à Paris, j’ai rejoint ma Province d’origine, content d’avoir découvert une autre réalité dans le cadre de la formation en audiovisuel. Je sais que cela a été rendu possible par la générosité de beaucoup de personnes que je ne connais même pas. A tous, je dis :  « Merci ! ». Je sais que la générosité appelle des privations.


Ma reconnaissance toute particulière à la Province salésienne de France ! Maintenant, je vais continuer ma formation initiale avec des études de théologie que je ferai ici à Yaoundé.


Roland Mintsa




CAMEROUN – YAOUNDE : Maison Provinciale

ECHOS DU CONSEIL PROVINCIAL – SEPTEMBRE 2001


En ce début d’année pastorale le P. Antonio Rodriguez Tallon, a voulu nous rendre visite et rester avec le Conseil Provincial pour accompagner fraternellement notre réflexion. Nous lui sommes reconnaissant de cette attention et de sa visite parmi nous.


Voici quelques points qui ont fait l’objet de réflexion et de décisions de la part du Conseil :


  1. On demande à certaines communautés d’être plus précises dans la présentation de leurs projets.

  2. Révision de la situation du personnel dans la province en ce début d’année. On constate pour l’instant le manque de solution pour la communauté de Mikomeseng où ils ne sont que deux confrères. On demande aussi à Oyem de bien préciser ce qui regarde le domaine de la paroisse.

  3. On passe en révision la situation des œuvres :

    . Sarh : Nous venons de prendre d’urgence la paroisse de Kasaï, par l’absence des prêtres nigériens qui la desservaient. Le conseil devra étudier les conditions d’acceptation avec l’évêché, mais on accepte le devis de réfection des premiers travaux à faire dans le nouveau presbytère.

    . N’Djaména : Les travaux de clôture et des toilettes extérieures sont presque finies. Est acceptée la demande d’achat d’un groupe électrogène.

    . Bangui-Galabadja : Proposition d’achat d’une maison annexe. Le conseil décide de remettre le dossier entre les mains de l’économe qui doit s’y rendre bientôt. La première partie de l’école primaire est achevée.

    . Ebolowa : le conseil donne son accord pour l’ouverture de la section d’électricité, mais pas pour la section d’électronique ni pour l’ouverture d’une radio. Tous les confrères logeront au centre professionnel sauf le P. Valentino et le P. Emmanuel.

    . Yaoundé-Mimboman : accord du conseil pour le renouvellement d’un véhicule d’occasion. Une nouvelle section de maintenance informatique doit commencer avec la coopération canadienne. La section menuiserie va ajouter une section de meubles métalliques.

    . Yaoundé – Maison Provinciale : Approbation pour terminer les travaux de la librairie avant de la mettre à disposition comme ‘exposition des meubles’ et aussi, accord pour faire un atelier des travaux au garage.

    . Bata : les travaux de la nouvelle église vont vers la fin. On adopte comme date pour la consécration, le dimanche 21 Octobre, journée mondiale des missions.

    Le conseil décide, par rapport à l’atelier de menuiserie, la cessation de tous travaux pour le personnel et les gens de l’extérieur, en dehors des heures de travail et la réduction du personnel, en maintenant uniquement 3 ou 4 ouvriers, qui devraient être aussi impliqués dans la formation.

    . Quant à l’école agricole, une décision définitive devra être prise cette année, en donnant des délais bien précis.

    . Sont approuvées deux demandes, concernant l’achat des bibles et la construction d’une chapelle à Ekokou.

  4. Le P. Agustin, économe provincial, présente l’état des comptes de province. Le P. Tallon, suggère que l’économe général soit mis au courant des divers projets pour qu’il puisse donner son accord.

    Cette année il n’y aura pas de session d’économes. Le P. Agustin passera personnellement dans chaque communauté.

    Concernant le quota de solidarité des communautés avec la province, il sera fixé après la session des directeurs du début Janvier.

    Une suggestion est faite de ne plus verser des allocations mensuelles aux communautés qui n’enverraient pas la balance de leurs comptes régulièrement.

  5. Directoire : Suite à des indications de Rome, quelques petites corrections ont été faites au Directoire. Elles seront communiquées prochainement aux communautés.

  6. La formation : Admission de 16 nouveaux postulants répartis en 8 communautés. On recommande l’étude sur la lettre de don Vecchi, sur le coadjuteur. La session de formation aura lieu du 3 au 7 Avril à Yaoundé.

    Huit novices ont fait profession cette année et quinze jeunes sont rentrés au noviciat.

    Les cinq confrères en stage pratique devront être bien suivis dans leur formation. La session de formation est prévue à N’Djaména, avant l’assemblée générale des confrères. Les dates seront fixées rapidement.

    Le conseil décide l’achat d’un autre mini-bus à disposition des confrères étudiants de théologie qui cette année seront au nombre de douze.

    On décide de commencer l’étude des terrains pour l’achat en vue de la nouvelle maison de formation pour étudiants de théologie.

  7. Une rencontre des conseils ATE – AFO – FMA aura lieu les 2 et 3 Décembre à Lomé. Elle sera suivie de la session sur les centres des jeunes et oratorio. On prépare différents livrets à disposition des communautés pour la formation d’animateurs.

  8. Médias : Le 27 et 28 Septembre, séance de travail entre une commission de SDB et FMA en vue du démarrage de la section presse écrite et audio, à Yaoundé, aux services de nos provinces et en vue de démarrer aussi le Bulletin Salésien.

  9. Dans les divers, on fixe la date de la prochaine réunion des directeurs de l’ATE à Yaoundé ou Mbalmayo. Du 7 Janvier au soir au 12 Janvier au matin.

  10. Finalement on a donné aux conseillers le calendrier des propositions pastorales pour approbation.

P. Guy Ollivry


Randonnée de fin d’année


Soigneusement préparée par les Pères Germain et José Antonio, prise en charge par les étudiants en théologie, et généreusement financée par le Père Agustin, une excursion a marqué la clôture de l’année scolaire dans la Communauté de la Maison Provinciale.

Le lundi 25 juin, immédiatement après la cérémonie d’adieu à l’Ecole Théologique St Cyprien de Ngoya, un rapide déjeuner réunit les « partants », qui entament leur première étape «  Yaoundé- Koutaba ». Bien accueillis chez les Trappistes, ils passent la première « nuit de camping » dans le silence d’un monastère

Le mardi 26, le convoi roule vers Foumban, célèbre par son musée, rejoint ensuite Bafoussam, au pittoresque marché, et arrive en soirée au Petit Séminaire de Buéa, heureux de ces nouveaux hôtes pour la nuit.

Le mercredi 27, après la messe et le petit déjeuner, excursion vers les plages agréables de Limbé, et retour en fin de journée à Buéa.

Jeudi 28 : De nouveau, Buéa-Limbé, mais, avec cette fois, séjour nocturne à la Procure de Douala.

Vendredi 29, dernière étape : Douala – Yaoundé. Beaucoup de joie et…une « ombre au tableau ». Limbé a été victime d’inondations .  « Nous sommes passés sans encombre, mais derrière nous, des gens sont dans la peine. » L’un des jeunes affirme pour sa part : «  Nous avons vu l’inondation. Il nous a fallu passer dans l’eau »


L’ensemble des souvenirs reste néanmoins largement positif :« Bafoussam est une région totalement différente, de ce que nous voyons par ici, dit celui-ci ». Et un autre déclare :  «  Le paysage en fait une autre Afrique. Toutes les terres y sont soigneusement travaillées, et tout y est donc bien plus économique. ».


L’expérience est de toute évidence à reproduire. L’ouverture communautaire et la formation permanente ont tout à y gagner. Chaque communauté devrait prévoir au long de l’année le budget d’une telle activité. Les forces missionnaires en sortiraient décuplées.


JB Beraud




DIEU FIDELE PARMI NOUS. C’ETAIT LE 16 SEPTEMBRE…


Les jours de retraite à Mbalmayo, ont été un havre de paix et de rencontre avec le Seigneur, dans l’intime de sa Parole et de l’Eucharistie. Le P. Gilles berce les cœurs de nos jeunes confrères par une parole pleine de conviction qui manifeste l’amour que Dieu nous porte tout au long de notre vie. Au bout du chemin, encore un autre chemin à parcourir : c’est un chemin où la fidélité de Dieu-Amour, encourage l’avenir plein de certitudes et d’angoisses, plein de joie et de tristesses mais certainement plein de confiance en Celui qui nous fait encore « signe ». L’inconnu, du matin de la Résurrection, se fait présent parmi nous. « Viens, suis-moi ».


Ce dimanche, 16 Septembre, devant l’assemblée chrétienne de Mimboman, comme témoins, les voici : Armando, Vincent de Paul, Maurice, Frédéric et Roland : « Oui, Seigneur, tu sais bien que je t’aime, accepte l’offrande de ma vie, pour le salut des jeunes ». L’assemblée applaudit, pleine d’émotion et de joie. Témoignage fort, dans un monde, qui change si vite et qui relativise la durée des engagements.


Notre prière se fait supplication au Seigneur, pour que la paix revienne sur notre monde. Les attentats de New York et Washington, sont bien présents dans nos esprits. « Tout homme est une histoire sacrée… »


La fête continue après à la maison provinciale où nous nous retrouvons pour partager autour de la table notre joie d’avoir reçu du Seigneur ce cadeau des jeunes confrères engagés pour toujours pour être heureux de se savoir aimés de Dieu.


P. Miguel Angel Olaverri, sdb





En visite en ATE, la Famille salésienne de Suisse


Le mercredi 27 juin 2001,le Père Germain revient de l’aéroport, accompagné de sa sœur Hanni, et de trois autres dames, Geneviève, Renée et Danielle.

Toutes trois sont enseignantes à l’école publique à Sion, en Suisse. Leurs élèves, filles et garçons de 12 à 15 ans, sont tous en vacances, et elles aussi . Elles ont donc décidé de profiter de ce temps pour découvrir notre région.

Madame Hanni, est la seule du groupe qui ne soit pas enseignante. Son expérience permet à ses compagnes la joie d’un voyage bien préparé. Hier, en effet, avec son mari, Joseph Hutter, elle est venue à trois reprises apporter de l’aide à Don Bosco , à Oyem, durant des périodes de quatre mois. Ce petit groupe d’amies s’est vite conquis la sympathie de tous. Un programme qui était depuis longtemps en marche .les a menées après les premières découvertes de Yaoundé, à Bafoussam, Foumban, Kribi, Ebolowa. Puis ce fut la grande tournée vers la Guinée Equatoriale. Tout le monde s’y est mis. A Malabo, Bata, Batete, Mikomeseng, les communautés des FMA et des SDB ont offert leur meilleur accueil aux voyageuses. A Bata, elles ont eu l’occasion de connaître les religieuses de Don Variara.

Franchissant la frontière avec le Gabon à Mogomo, elles rencontraient le Père Grégoire venu les attendre en voiture pour les conduire à Oyem. où elles devaient passer trois jours complets. Puis c’était le retour au Cameroun par Eboro et Ebolowa, où, cette fois, les salésiennes de Mimboman assuraient leur transport pour la dernière étape.

. « Partout, nous dit le Père Germain, l’accueil des salésiennes ou salésiens a été très délicat et généreux »



CAMEROUN – EBOLOWA :


Une messe à la prison

Depuis longtemps, l’équipe salésienne de la paroisse ND de Fatima, à Ebolowa, se préoccupe d’un apostolat très cher à Don Bosco, l’assistance aux prisonniers. Régulièrement, l’un ou l’autre des prêtres célèbre l’eucharistie à la prison.

Et récemment, le Père Valentino Favaro a lancé également le « Journal de la Prison Centrale », joliment intitulé «  La Moisson dans le désert »


Le dimanche 8 juillet 2001, à 8h 00, le Père Ferdinando Ricci vient me chercher pour aller célébrer la messe à la prison : « Je confesserai pendant que tu célébreras. Après la messe, j’irai en célébrer une autre dans un village, à 35 kilomètres.»

Nous arrivons à la prison. Nous pénétrons dans une cour carrée assez vaste, mais trop petite pour le nombre de personnes. Ils sont contents de dire « Bonjour ! ». Un autel est dressé dehors sous un préau. Il est bien propre, avec sa nappe toute blanche. Les tam-tams sont en place. Le nom de leur propriétaire est indiqué sur les instruments en grosses lettres bien écrites : « Communauté catholique Prison Ebolowa ». Plusieurs hommes ont déjà pris place. Certains se dirigent vers Ferdinando pour « qu’il les écoute ». Un groupe de femmes arrive aussi.

Un certain recueillement indique un réel souci d’un moment spirituel. Les lecteurs se sont exercés. Les textes sont bien prononcés. La Parole est annoncée en deux langues. Quelques groupes bavardent en dehors du cercle de l’assemblée, d’une manière assez discrète en général. Les gestes et les salutations liturgiques, sont sérieux, simples et dignes.

Que leur dire à l’homélie ? La joie d’Isaie, la « création nouvelle » dont parle Paul, le message de l’Evangile ?

Le souvenir me revient devant eux de cette autre prison visitée au Chili des années de la Dictature. Cela se passe dans la jolie petite ville de La Serena, vers le nord du pays. Quatre jeunes épouses recherchent leurs maris :  « Où sont-ils ? Sont-ils encore vivants ? » Une maison est connue dans la région comme un lieu d’arrestation, de tortures et de disparitions. Habituellement, personne ne se risque à y aller demander des renseignements. Mgr Pinera, évêque de la ville et président de la Conférence épiscopale chilienne, pressent qu’ils pourraient être là. Il me dit : « Vas-y de ma part, et tu leur poses la question ! Avec un papier écrit de ma main, tu ne risques rien ! » Les hommes de la garde hésitent pour me répondre, puis celui qui semble le chef me lance : « Oui, ils sont vivants ! ». Je reviens. Les femmes me sautent au cou. Et l’une dit à son amie : « Tu vois notre situation dans ce pays. Nous n’avons même pas vu nos maris après tout ce voyage et tant de recherches. Et seulement parce que l’on nous dit qu’ils sont vivants, cela nous suffit pour être heureuses »

« Il y aura toujours des gens plus malheureux que nous, dira après la messe, l’un des prisonniers d’Ebolowa ». Un autre s’approche aussi : «  Je suis tuberculeux. Priez pour moi. » Il faut conclure : « Le Cameroun, le Chili, chaque pays a droit d’arriver un jour à une vraie justice. Soyons missionnaires là où nous sommes pour préparer ce moment. »

JB Beraud





Un « 15 août » très animé et profondément salésien


Le Père Germain Lagger, Vicaire Provincial, raconte :


En ce 15 août 2001, à la Paroisse Notre Dame de Fatima, nous avons participé à une liturgie eucharistique vraiment dense, riche de multiples événements que l’on voulait célébrer :

C’était d’abord la 1re messe du Père Mirko, jeune salésien d’Italie qui s’en vient chaque année avec un groupe de jeunes coopérants donner un coup de main aux diverses et nombreuses activités estivales organisées par Don Bosco, à Ebolowa

C’était aussi les 50 ans de sacerdoce du Père Gamba, grand professeur de peinture, en Italie, qui passe tous ses congés, depuis plus de 10 ans, à embellir les diverses églises et les chapelles de ville et de brousse

Il y avait des baptêmes et des premières communions

C’était encore le lancement des ‘Olympiades’, à travers des promesses d’honnêteté et de fair-play (un arbitre, un athlète) et une bénédiction de la torche qui allumera ensuite la flamme qui brillera tout au long des compétitions.

Et c’était, bien sûr, et surtout, l’Assomption de la Vierge Marie.

L’Evangile du jour, celui de la Visitation, a offert au prédicateur l’occasion d’insister sur la signification et l’importance des rencontres, de toute rencontre... et sur leur qualité. Tant de monde, venu de tant de coins de l’horizon pour se rencontrer, constituait un témoignage vivant de la beauté et de la bonté de cette réalité : les fidèles de la paroisse et du centre des jeunes, les deux jubilaires, les jeunes coopérants venus d’Italie, un groupe de jeunes de l’Est, les nouveaux baptisés, les sportifs des Olympiades... Mais aussi les jeunes de la prison, moralement présents, pour lesquels étaient également prévues des épreuves sportives.

Les Olympiades ont débuté avec le marathon. Mais, auparavant, les divers responsables et hôtes venus d’ailleurs ont joyeusement partagé un solide casse-croûte qui s’est prolongé avec des chants d’ici et de partout. Quelles voix ! Quel enthousiasme ! Quel esprit de fraternité et d’intense rencontre !


Rentrée scolaire au Centre Professionnel Don Bosco

C’était Dimanche, le 16 septembre 2001, que le C.P.D.B. d’Ebolowa ouvrait ses portes pour accueillir ses jeunes élèves, foyistes et internes, animés par le désir de connaître, d’apprendre et d’animer. Il est alors 13 heures quand commence l’arrivée des jeunes accompagnés de leurs parents, de leurs proches et de leurs amis. Munis de valises, de cantines, de sacs neufs, sourire aux lèvres, têtes bien coiffées et vêtements propres, ce qui a constitué un véritable spectacle de retrouvailles. Anciens et nouveaux se regardent, se saluent et se questionnent malgré les différences d’âges. Pour favoriser le travail au staff administratif, nous avons vu les aspirants salésiens en stage constituer une fantastiques équipe de protocole, afin d’aider ces jeunes venus de divers coins éloignés de la ville.

Du haut des bâtiments, on pouvait apercevoir un gigantesque défilé de voitures, de taxis (sans oublier les pousses-pousses qui étaient de la partie), ce qui pouvait être comparable à une foire de voitures !

A l’intérieur de cette auguste institution, le train se mettait en marche. Dans la soirée, après la prière communautaire, ce fut le lancement officiel de l’année présidé par le Père Directeur, en la personne d’Alcide Baggio, et de son adjoint, le P. Ferdinando et du stagiaire Pierre Célestin.

L’équipe de 5 aspirants salésiens


GABON : PORT-GENTIL

3 Les activités de vacances 2001

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Les activités de vacances à la paroisse Sainte Barbe de Port-Gentil ont débuté par la semaine culturelle marquant la clôture des activités que les jeunes ont réalisées tout au long de l’année. Le thème était : « jeune, engage-toi ». Le programme prévoyait une journée ‘portes ouvertes’ à laquelle on pouvait visiter les différents groupes de la paroisse, un triduum de conférences sur le thème de la semaine, le pèlerinage à 5 Km environs, le « Rock évangile », la grande soirée culturelle et enfin la messe de clôture du dimanche 08 qui fut présidée par le Père Alphonse.

Juste le lendemain c’était la première partie de la formation des 25 animateurs et professeurs pour les cours de vacances et le patronage. Alain, Albert (deux post-novices en stage de vacances) et Marius soutenus par toute la communauté (Père André et Père Alphonse) s’attelèrent à cette séance théorique, de présenter aux futurs collaborateurs une image type d’animateur salésien en s’appuyant sur les attitudes spirituelles, humaines et pédagogiques, des dynamiques de groupe, des travaux de réflexion, etc. La deuxième partie de la formation eut lieu le vendredi suivant et avait pour but une planification du programme des cours et de toutes les activités qui devaient débuter deux jours plus tard, c’est-à-dire le lundi 16 juillet.

Les cours, allant du Cpl (SIL) à la seconde (en d’autres termes du primaire au secondaire) s’étendaient du lundi au vendredi entre 08 heures (après le mot du matin que devait donner un confrère de la communauté) et 12 heures. Notre objectif était non seulement de préparer les jeunes à la prochaine rentrée scolaire, mais aussi de favoriser en eux le culture de personnalité humaine, sociale et religieuse très digne pour ce monde pluriel et mobile qui est le notre. C’est pourquoi, en plus des matières scolaires habituelles, nous avons inséré des cours d’audiovisuel (pour développer l’esprit critique face aux médias), de musique et de religion. Nous fumes obligés d’arrêter avec les inscriptions deux semaines après à cause de la saturation des différentes salles de classes. Les effectifs montent à 250 élèves au total, nombre imposé par l’absence de places.

Au patronage plus de 400 jeunes et enfants. Les activités commençaient à 14h.45, du lundi au vendredi, et se terminaient par le mot du soir et la prière finale à 17h.30. Le patronage commençait par un accueil des enfants avec des jeux libres jusqu’à 15h.15, heure d’animation (chants, contes, histoires, jeux, …). 15h.45, début des ateliers (broderie, couture, bricolage, tricotage, dessin, danse, piano, guitare, théâtre, chorale, peinture) qui cèdent la place à 17h. aux jeux dirigés selon des groupes définis par les animateurs (petits garçons, petites filles, grands garçons, grandes filles…). Tous les jeudis, de 17 h.45 à 19h.30, réunion des animateurs pour l’évaluation hebdomadaire des cours et des activités du patronage et pour la présentation du bilan financier par le coordinateur.

Une sortie à Iguiri (localité située non loin de la paroisse) avec tout le groupe pour un jeu préparé par un animateur (chasse au trésor) renforça les liens d’amitié.

L’ambiance était très bonne. Les mots du matin et du soir, la prière donnait à l’ensemble une intériorité et une unité profondes. La joie régnante se reflétait sur les visages, elle fut encore plus explosive à la fête de clôture qui commença par une messe animée par la chorale du patronage, suivie du repas sur place. A 15 heures, présentation des numéros (ballets, sketchs, chants, défilé des mannequins, expositions,…). Vint ensuite la remise des bulletins de notes et des cadeaux aux meilleurs élèves. Une foule immense était présente, enchantée. La fête se termina par un concert de musique religieuse offert par la chorale paroissiale pour dire « au revoir «  aux deux stagiaires qui devaient rejoindre Lomé le lendemain.


Alain Machia (post-novice)

coordinateur des activités



CONGO : POINTE NOIRE

VACANCES SALESIENNES à SAINT JEAN BOSCO


Les initiatives de cet été à Pointe Noire sont les suivantes :


1.-CAMPS de FORMATION des animateurs des jeunes de la Paroisse.

Lieu: Loango. Date: du 23 au 28 juillet.

Thèmes: - Le profil de l'animateur salésien - Le système préventif - Les techniques d'animation

- Animation des temps libres

60 animateurs participèrent et chaque soir il y avait une rencontre avec les jeunes du village.


2.-MINI-COLONIE DES VACANCES pour enfants et adolescents

Lieu: Loango. Date: 16 au 20 Août 5 jours avec 200 adolescents

Thème: La société de la joie: "Nous faisons consister la sainteté en étant joyeux"

Projection du film "L'enfant su songe", sur Don Bosco.

Les adolescents étaient divisés en groupes de 12 personnes et confiés à deux animateurs. Les jour-nées se partageaient entre promenades, sport, partages en groupes…


3.-OLYMPIADES SALESIENNES pour adolescents (Football, athlétisme, jeux de salle, chanson et théâtre)

Lieu: Paroisse Saint Jean Bosco- Date : du 5 au 16 Août

Avec 600 adolescents participants. Les compétitions se tenaient les après-midi. Une évaluation se faisait entre animateurs et capitaines d'équipes. Une messe a inauguré les jeux. L'éducation à la non-violence chaque week-end.



GUINEE EQUATORIALE : MALABO


ACTIVITES D'ETE - CENJUBOS 2001 ( CENtro JUvenil BOSco )


Chaque année on organise des activités pendant le mois de juillet. Les jeunes viennent de tous les quartiers de la ville

Le matin : Mot de jour, temps de classe de différentes matières données par les animateurs, ateliers d'activités : Journalisme, peinture, cuisine, auto école, musique, danse, bricolage, théâtre, techniques diverses pour les jeux, concours culturel … l'après midi, activités sportives et une activité spéciale chaque jour.

Un carte est exigée pour ces activités, de la monnaie( 'Cenjubos') permettant d'acquérir les différents articles .

Tout ceci devient une véritable fête populaire, les jeunes en tirent un grand profit, la fin de cenjubos est toujours triste au point que certains , les plus chanceux trouvent leur compte. A tous nous disons bon courage et bonne année scolaire 2001-2002.


EN BREF



DES POSTULANTS NOUS ECRIVENT



Du 9 au 12 mai 2001 se réunissaient à la Maison Provinciale de Yaoundé onze jeunes postulants. A chacun il était demandé d’apporter un texte pour une de nos prochaines éditions. Quelques aperçus de leur travail.



La grand’messe des petits et des pauvres


Ce sera une foule nombreuse d’enfants,

Aussi nombreuse qu’on aurait rien vu de tel auparavant,

Semblable au sable au bord de la mer. 

Comme le nombre des petits et des pauvres est grand sur terre !


Les mains vides de superflu,

La cœur plein de vertus

Venant des quatre coins de l’horizon

S’assembler autour de la table des bénédictions.


Ils seront tous vêtus d’un vêtement semblable

D’une clarté et d’une blancheur inimaginable !

Ils auront tous des sourires de trois ans.

Leurs fronts resplendissants et éclatants

Laisseront s’échapper de leurs yeux pleins d’innocence

Une fine étincelle de leurs ames en incandescence,

Des visages prophétiques et pénétrants,

Se riant de la nature et du temps.


D’églises ou religions, il n’y en aura plus.

Mais que dis-je ? Si, une tout au plus,

La religion et la civilisation de l’amour !

De frontière, il n’y aura plus de pourtour.

D’icônes ou de statues, on n’en aura plus besoin.

Le prochain et Dieu seront l’image parfaite où iront tous les soins.

Les chorales ne seront plus à la page

Puisqu’en eux, Dieu se ménagera lui-même une louange.


Il n’y aura plus qu’un Pain et un Vin

Et du commencement jusqu’à la fin

S’échapperont de leurs lèvres tendres, des éternels « Abba Père ! »

Comme la respiration sans fin de tout l’Univers.

Ils communieront avec du feu sans aucune frayeur

Partageant la gloire qui sera la leur

Sans que le temps et l’espace ne s’y précipitent

Et leur soleil à eux brillera toujours au Zénith !


Virgile Octave BIYOGNE BI-NYAR OLLAME
postulant salésien gabonais


Congo – Brazzaville : Vocations


Un jeune, Wenceslas, m’exprime son désir de se faire religieux, mais il ne peut pas pour les circonstances en ce moment. Il vit à Brazzaville, au quartier de Malékélé. Alors en parlant avec lui, je lui explique qu’il pourrait en attendant d’y voir plus clair, apporter sa collaboration comme coopérateur salésien. Il a paru heureux de cette proposition.


Pedro NDONG NZE, postulant salésien de Guinée Equatoriale.




Cameroun – Yaoundé : Etre le Bon Samaritain


Je suis postulant à Mikomeseng, en Guinée Equatoriale. Ce jour-là, j’étais à Yaoundé. Je vais pour prendre un minibus pour aller au quartier où habite ma sœur. Tandis que j’attends un véhicule, se produit un accident. Un jeune homme a voulu traverser au moment où arrive un camion. Le camion a freiné. Mais le jeune a titubé et est tombé. Avec beaucoup d’autres, je me précipite pour lui apporter de l’aide. Je lui récupère son porte-monnaie qui est tombé, pour qu’il ne le perde pas. Mais pressé par le temps, je pars avec un des véhicules qui attend. Il y avait encore du monde pour s’occuper de lui. Mais j’ai regretté d’être parti sans continuer de

l’aider. Ce n’est pas si simple d’être le Bon Samaritain.

Dominique NDONGO ANDOMEZE, postulant salésien camerounais



CAMEROUN : YAOUNDE – MAISON PROVINCIALE :


La Bibliothèque se développe 

Le mardi 3 juillet 2001, une réunion a lieu au sujet de la Bibliothèque entre les Pères Germain, José Antonio et Jean-Baptiste. Ce dernier explique la situation actuelle et les travaux effectués jusque là, avec l’aide du Père Guy, et de plusieurs étudiants en théologie, en particulier, Maurice pour le classement, Denis et Cesko pour la saisie des titres sur l’ordinateur. Dès le lendemain, José se met au travail, puis en l’absence de Jean-Baptiste parti prêcher la retraite aux salésiens du Rwanda, fait progresser considérablement le classement. L’obstacle à franchir maintenant reste le manque d’étagères. Mais le Père Agustin a confiance que les ateliers d’Ebolowa résoudront prochainement ce problème.

La chapelle s’embellit

Le Père Agustin a multiplié les démarches pour une belle ornementation de la chapelle. Des fresques bibliques sculptées ornent désormais le haut des parois. Le Chemin de Croix y précède la Route de la Lumière. Un ensemble de sièges exécutés par les meilleurs artisans de Bamenda offrent à l’œil un joli choix de couleurs et de formes, tandis qu’un artistique tabernacle se blottit dans sa hutte villageoise des campagnes camerounaises, soutenue par de solides éléphants, participant ainsi à leur façon aux plus beaux chants de la Création.



YAOUNDE - MIMBOMAN


L’arrivée de José Miguel Prieto

C’est le dimanche 17 juin 2001, que ce jeune prêtre salésien chilien a débarqué sur le sol camerounais. Présenté au cours de la messe de 9h 30, il a partagé cette première eucharistie parmi nous avec 17 baptêmes, et 18 premières communions.

Le geste de l’offrande lui révélait un souci de générosité. Elle était en faveur d’une association de malades.


EBOLOWA


Le Journal des Anciens de Don Bosco

Le numéro 2 est paru. Il apporte des comptes-rendus d’une rencontre avec le Père Miguel Olaverri et les Enseignants du CPDB, les résultats du Salon de la Magie d’Intérieur 2001 au Hilton où le CPDB a remporté « le prix du meilleur produit ». Les huit pages de la revue livrent en quelques lignes beaucoup d’autres nouvelles.



NOS MALADES


Ayons un souvenir fraternel dans nos prières pour nos confrères malades et spécialement pour notre Recteur Majeur, le Père Vecchi, et aussi pour nos confrères Silvano Ordoñez, à Madrid  et le Père Giovanni Rizzato, en Italie, qui traversent des moments difficiles dans leurs maladies.



CEUX QUI NOUS QUITTENT :


Le 9 juin 2001, Désiré ADJECKAM, sdb, a perdu son père, Isaac NGALEU.

Vers la mi-septembre, on a aussi appris le décès du beau-frère du P. Guy OLLIVRY, après une longue maladie qui l’avait rendu aveugle.

Le 24 septembre on nous a communiqué le décès du papa du P. Fabien LIJOT à Sibiti au Congo.

Le P. Fabien avait rendu visite à son père lors de ces dernières vacances


Nous assurons les confrères et leurs familles de nos prières.



BEATIFICATION DU COADJUTEUR ARTEMIDES ZATTI

Deuxième partie ( Voir @te.media N° 17 )


Dès le 11 juin 1997, le Père Juan Vecchi, Recteur majeur, préfaçait une biographie de ce coadjuteur salésien, son parent et concitoyen argentin.


Voyant sa disponibilité, au terme de ses premières études, le supérieur lui demande de soigner un jeune tuberculeux. Artémide le fait de tout son cœur, mais contracte la maladie. On le soigne bien. Il guérit, mais ne pourra être prêtre. Il sera tout de même salésien.

Il devient salésien coadjuteur et est envoyé à Viedma, où il trouve une paroisse, un hôpital et une pharmacie. « On peut servir Dieu aussi bien comme coadjuteur que comme prêtre, dit-il. Devant Dieu, l’un vaut l’autre, pourvu qu’on le vive comme une vocation et avec amour. »

Il vit cette vocation et cet amour totalement. Bon samaritain à temps plein, il donne tous ses soins aux malades.

On l’appelle déjà le « Parent de tous les pauvres ».

Il meurt le 15 mars 1951. Il a 71 ans.

Aujourd’hui, une des rues principales de Viedma porte son nom. Dans cette même ville vous rencontrez l’hôpital « Artemides Zatti », un des plus modernes de l’Etat. Et, comme à d’autres grands personnages de l’histoire d’Argentine, un magnifique monument commémoratif lui est dédié.



@te.media

Direction : Miguel Olaverri

Salésiens de « Don Bosco »Administration : Agustin Hernandez

Maison ProvincialeRédaction : Jean Baptiste Beraud

B.P. 1607Tél. :(237) 22.22.39

YAOUNDE (Cameroun)Edition espagnole : José Antonio Vega

Diffusion – Secrétariat : Guy Ollivry



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