@te |
N° 9 – novembre 2000
1 Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique" |
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Afrique Tropicale - Equatoriale
B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun
2 Tél. (237) 22.22.21 Fax 237) 22.22.51. E-mail lt; ans.yde@refinedct.net > |
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3 Editorial |
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LES MISSIONNAIRES DU MONDE EN CONGRES A ROME
TURIN : LE « 125eme » DEPART POUR LA MISSION
Chers confrères,
A cheval sur deux événements, l’un de l’Eglise universelle ( Journée mondiale des missions ), l’autre de notre Congrégation Salésienne ( Envoi de la 125ème expédition missionnaire ), mes yeux se tournent vers Dieu, notre Père, pour lui exprimer notre reconnaissance, fruit de l’Esprit agissant dans nos vies.
Effectivement, aujourd’hui, 18 octobre, commence à Rome le Congrès missionnaire mondial sur le thème : « Jésus, source de vie pour tous ».
En cette année où l’on fête l’anniversaire de la naissance de Jésus, ce Congrès a pour but de concentrer l’attention et la réflexion sur la personne de l’Unique Sauveur et sur l’urgence de l’annoncer au monde entier.
« L’année jubilaire sera un moment idéal pour chacun de nous afin de nous renouveler avec vigueur dans l’engagement missionnaire et de le lancer, avec de plus grands efforts, comme une nouvelle vague d’évangélisation », écrit le cardinal Jozef Tomko.
Chacune des journées de travail comprend une information biblique, par sœur Marie Ko, une information théologique, par Mgr Bruno Forte, et un temps d’expression des participants intitulé : « La voix des continents ».
Le 11 Novembre, à Turin, je serai heureux de participer à la cérémonie de « l’envoi des missionnaires dans l’année du Jubilé ». Notre province ATE reçoit trois d’entre eux.
Parmi les objectifs de l’animation missionnaire salésienne, le premier est celui de « créer un climat missionnaire dans les communautés : la communauté est surtout missionnaire, c’est-à-dire qu’elle fait de la mission sa raison d’être et d’œuvrer. ( CG.23, 207 )
Nous vivons des moments importants pour le ressourcement de notre vocation. Risquons une réponse généreuse à Celui qui assurément fera fructifier nos efforts et notre fidélité de chaque jour.
A vous tous, bonne fête de la Toussaint,
Yaoundé, ce 18 octobre 2000,
Miguel Angel Olaverri, sdb - Provincial ATE
VASTES CHANTIERS SALESIENS A TRAVERS LE MONDE
3.1 Le regard de Sœur Ciri Hernandez |
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La première partie de ce texte a été publié dans notre numéro d’octobre 2000.
4 Rappel Soeur Ciri HERNANDEZ, FMA, Conseillère Générale pour les Missions, a offert le mercredi 27 septembre 2000, une longue causerie aux vingt-deux salésiennes et salésiens présents ce jour-là dans la capitale camerounaise. Nous publions aujourd’hui la suite de sa conférence. |
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Titres et intertitres sont de notre rédaction.
4.1 |
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4.1.1 AFRIQUE Pays en guerres |
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En mai dernier, nous avons eu en Afrique un séminaire pour étudier la réalité anglophone. Puis un autre encore pour chercher à mieux connaître les problèmes des pays lusophones, dans les milieux portugais de l’Angola et du Mozambique. Nous avons célébré cette dernière réunion en Angola, en pleine région de guerre et de violence. Nous avons eu ce courage. Il fallait montrer que c’était possible.
J’ai eu à parler de notre situation en Afrique avec le Recteur Majeur Don Juan Vecchi. Il me disait : « Nous devons faire en Afrique deux mouvements, un mouvement d’expansion et un mouvement de consolidation. ». Dans nos deux Congrégations, nous avons en effet sur ce continent des communautés trop peu nombreuses pour une vraie vie communautaire, et pour assurer nos différentes tâches apostoliques. Il nous faut travailler pour que chaque implantation ait le personnel religieux nécessaire à une vie authentique de communauté et pour élargir les possibilités de la mission.
Récemment, en Angola, nous avons ouvert une présence à Benguela, cette ville côtière que Don Bosco aurait vu en songe, sur la fameuse ligne qui relie Santiago du Chili à Pékin en traversant l’Afrique. Toujours en Angola, le nonce nous a demandé de prévoir une œuvre éducative à Lwena. Nous espérons pouvoir l’ouvrir prochainement. L’endroit est très critique. La guerre fait que beaucoup de familles se réfugient à Lwena. Les quartiers comptent beaucoup d’enfants, de jeunes filles, de garçons. Les militaires enrôlent ces jeunes garçons pour la guerre. Dans la ville, personne ne s’occupe ni des enfants ni des jeunes filles.
4.1.2 EUROPE DE L’EST Débuts |
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Nous sommes dans l’Europe orientale et centrale. Nous avons une présence à Moscou, auprès d’une paroisse tenue par les salésiens. Nous avons trois présences en Biélorussie, deux en Ukraine, et trois en Géorgie. Pour le moment, cette région forme une délégation en dépendance de nos sœurs de Pologne, qui regardent cet effort comme une dimension missionnaire de leurs Provinces. Nous les remercions, car la situation est très délicate. Pendant la période difficile du communisme, en pleine révolution soviétique, sœur Teresa Czekala, religieuse salésienne de Pologne, avait le courage d’aller en civil, parfois même en compagnie d’un salésien, cherchant tous les moyens et subterfuges pour passer la frontière, et rendre visite aux sœurs qui commençaient en URSS. Elle a pu ainsi accompagner les toutes premières vocations.
Cette action et d’autres semblables ont interpellé nos sœurs polonaises qui nous ont demandé de créer cette délégation. Nous l’avons fait, et nous aidons aujourd’hui cette région à devenir autosuffisante. Quelques jeunes songent à une vocation religieuse.
4.1.3 ETATS-UNIS D’AMERIQUE Immigration |
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Aux Etats-Unis, nous avons étudié les problèmes de la mobilité humaine. Nous avons fait une rencontre avec les Provinciales de toutes les Amériques, celles du sud, du centre et du nord, pour voir ensemble comment venir en aide à toutes ces populations sud-américaines qui viennent chercher aux Etats-Unis une vie meilleure. Trente millions de latino-américains vivent actuellement aux Etats-Unis. Nos sœurs des Etats-Unis ont eu le souci de changer les destinataires de leurs écoles. Elles se sont tournées vers les enfants d’immigrants. De telles décisions appellent à un véritable bouleversement, à commencer par la langue, car ces nouveaux élèves ne connaissent pas l’anglais. Il faut aussi accompagner les parents. Les parents traversent les frontières seulement pour trouver du travail, gagner de l’argent, et retourner ensuite dans leur propre pays. C’est une difficulté pour les sœurs qui ont pris ces mesures comme un engagement apostolique salésien. Nous avons étudié comment créer une possibilité d’échange entre les sœurs. Celles de l’Amérique du Nord ne connaissent pas la culture de l’Amérique du sud. Celles du sud ignorent la mentalité, les langues, les coutumes des pays du nord. Nous souhaitons poursuivre cette recherche sur ce continent. »
Notre prochain numéro publiera
les réponses de Sœur Ciri aux questions de « ANS – Yaoundé »
CELEBRONS LA TOUSSAINT
Ils sont en fête. Partageons-la avec eux.
Nous les appelons nos défunts.
Mais nous disons aussi : « Dieu les a rappelés chez Lui ! »
Si la première phrase évoque la tristesse, la deuxième est nettement joyeuse.
L’Eglise place au lendemain de la Toussaint le souvenir de ceux qui nous ont quittés.
Rien ne nous empêche de vivre dans le sourire ce deuxième jour. La Fête continue.
Témoignage de ce signe, la longue liste de « nos défunts » proclamés durant l’Eucharistie à la dernière retraite de Mbalmayo : femmes et hommes rayonnants de joie.
Un groupe avait cherché leurs noms, puis sœur Leen, FMA de Yaoundé, qui participait aussi à notre retraite a apporté celui d’une religieuse salésienne. Voici donc par ordre alphabétique cette liste de « famille » :
Lucien BALAMOU ( novice ), Raphaël BALLESTEROS, José Antonio BOLAÑOS
Paul D’ALESSANDRO, Angelmont GARNIER, Paul GIANNINI, Roman KALETA
Dieudonné Moïse MAKOUALA, Sœur Andrea MUATETEMA RIVAS,
Marcel NIHOUARN, Michel PERROT, Pierre RICHER, Michel SAGESSE
Louis TISSERAND, Fidèle TOUADI, Alain VANDAME, Lucien YHUEL
Il est fort possible que la liste ne soit pas complète. A nous de garder la mémoire de ces sœurs et de ces frères, en rappelant leur souvenir, mais aussi en rédigeant le « Livre de leurs Actes ». En vous remerciant des lignes que vous pourrez nous envoyer sur ces « témoins »,
JB Beraud
CAMEROUN – YAOUNDE
Le premier Directeur de la Maison Provinciale
Ce lundi 2 octobre 2000, à 18h 30, célébration festive à la Maison Provinciale : le Père Germain Lagger en devient officiellement le Directeur.
Si la communauté compte depuis toujours avec le Provincial, son Vicaire, l’Econome, le Secrétaire, et depuis peu avec le Délégué provincial à la Communication, elle vient de se voir renforcée considérablement par l’arrivée de sept étudiants en théologie.
Dès réception du mandat officiel de Rome, l’événement avait été prévu. Invitées, les salésiennes de Yaoundé venaient partager nos vêpres, assistaient à l’engagement du Père Germain. A l’appel du Père Miguel Olaverri, il affirmait solennellement devant nous tous, sa foi en Jésus-Christ, au début de cette nouvelle tâche d’animation de ses frères.
Le repas familial qui suivit permit à tous d’échanger dans la joie sur cette nouvelle page de notre Histoire.
Denis SORO, sdb Yaoundé, étudiant en théologie
CAMEROUN – YAOUNDE
Entrée académique à l’Ecole Théologique Saint – Cyprien
L’ Ecole Théologique Saint-Cyprien de Ngoya a procédé, cet après-midi 2 octobre 2000, à l’ouverture officielle de l’année académique 2000-2001.
L’Ecole, silencieuse depuis juin, s’est réveillée dans une nouvelle ambiance : vacarme des véhicules, cris des étudiants, accolades, récits des vacances, et joie des retrouvailles.
Vers 15h 15, débute l’Eucharistie. Le Père Ricardo Querol Chueca ( Sch.p ), actuel président de l’Assemblée Générale, en est le célébrant principal. A ses côtés, une vingtaine de prêtres parmi lesquels le Secrétaire de la nonciature, le Recteur de la Faculté de Théologie de l’Institut Catholique, et de nombreux Supérieurs de Congrégations. Pour les Salésiens, sont venus le Provincial et son Vicaire.
Le Père Ricardo invite dans son homélie les étudiants à se préparer à devenir de véritables pasteurs du Christ, authentiquement africains. Il lance à l’assemblée : « Tandis que se terminent les J.O. de Sydney, dont nous conservons le souvenir plein les yeux, vous vous devez de conserver cet élan des athlètes du Christ aussi bien à travers le travail intellectuel que dans le témoignage religieux… »
Une courte pause suit la messe avant le discours d’ouverture du Père Roger Tshikele à l’amphithéâtre. L’orateur présente les derniers aménagements de l’école pour deux nouvelles classes et l’amélioration de la salle de consultation de la Bibliothèque. Puis interpellant chacun sur sa véritable mission d’étudiant, il déclare ouverte l’année académique.
Immédiatement, tous sont conviés à la leçon inaugurale du Père Armand Fessi ( Cssp ). Professeur estimé et toujours à l’aise devant les étudiants, le Père apporte une réflexion très documentée et agréable sur « La théologie de la mission en Afrique au seuil du troisième millénaire. »
Un cocktail sympathique vient clore cette première soirée, si riche de ses promesses de recherches studieuses et de perspectives missionnaires.
Denis SORO, sdb
CAMEROUN – EBOLOWA
Deux évêques et dix-huit prêtres
pour l’ordination de Carlos
Ce samedi 21 octobre, à 16h 00, tout est prêt dans la paroisse Notre-Dame de Fatima, à Nko’Ovos pour l’ordination sacerdotale de Carlos Nguema Mansogo.
La Guinée Equatoriale a traversé la frontière pour honorer un de ces fils. Plusieurs membres de la famille ont fait le déplacement avec Maria Concepcion, maman de Carlos, et sa jeune sœur Teresita. Les salésiens et les jeunes de Bata forment une imposante délégation. Une religieuse colombienne des « los sagrados corazones de Jesus y Maria », fondée par le Père Variara participe elle aussi : « C’est la première fois que je viens au Cameroun m’unir à une fête de la famille salésienne ». Mais le pays voisin a fait plus encore. Mgr Juan Matogo Oyano, évêque de Ebebigin, déclare à @te.media : « J’ai répondu volontiers à l’invitation de Carlos pour lui conférer le sacerdoce. En Guinée Equatoriale, nous aimons beaucoup les salésiens. Sur mon diocèse, ils font un très bon travail à Mikomeseng. »
Signe des temps : l’évêque camerounais d’Ebolowa et Kribi a tenu lui aussi à être là. Mgr Jean-Baptiste Ama, dans une présence discrète et fervente apporte sa prière dans cette belle liturgie que préside son frère plus jeune venu de l’étranger.
Le Père Miguel Olaverri ouvre la liturgie en présentant Carlos à Mgr Matogo.
Lectures et psaumes se succèdent sous les rythmes riches des langues variées et d’un heureux regroupement de chorales. La foule remplit l’Eglise et envahit la tente dressée en supplément. Une féerie de couleurs, et la reprise élégante de danses ancestrales exprime au plus près la joie biblique dans le cortège d’entrée, dans la procession de l’évangéliaire et à l’offrande.
Quelques concélébrants viennent de loin, tels Grégoire Assiene, et Foster Cerda de Oyem.
De longs applaudissements saluent maintenant Carlos devenu prêtre.
La joie éclate et se partage ensuite dans les diverses agapes festives. Les deux communautés salésiennes d’Ebolowa, laïcs et prêtres, n’ont oublié aucun détail, ni laissé personne sans accueil.
Le dimanche, à sa première messe, Carlos est entouré de ses amis Pergentino et Fabien.
Une agréable surprise en cette matinée : Mme l’ambas-sadrice de Guinée Equatoriale à Yaoundé est là, au premier rang. Occasion pour le nouveau prêtre de souligner en ce jour des « missions » l’apport nécessaire du chrétien dans l’évangélisation des cultures et des sociétés.
La réception finale chez M. Robert Zança Mança offre à Carlos et à sa famille un dernier échange avec tous.
Recueilli par JB Beraud
CENTRAFRIQUE - BANGUI
4.2 Grande ouverte aux jeunes, la paroisse Saint Jean de Galabadja |
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Du Dimanche 24 septembre au 1er octobre 2000, les jeunes vivent leur Jubilé.
Reprise des jeux sportifs, entrecoupés cette fois par une rencontre sur « Jeunes Chrétiens face au Tribalisme ». L’orateur, « témoin du Christ », aide à voir la relation entre Réconciliation, Paix et Lutte contre le Tribalisme.
Les derniers jours de la semaine, les trois finales très suivies de basket-ball, de handball, et de football précèdent le grand concert du samedi soir. L’Eucharistie solennelle du dimanche 1er Octobre, fête de Sainte Thérèse, célèbre aussi la canonisation des 120 martyrs chinois dont les salésiens Versiglia et Caravario.
Une très belle prière monte de l’assemblée : « Seigneur, nous Te disons Merci pour le Jubilé de l’an 2000, qui nous invite à être responsables dans la construction de notre Eglise et de notre pays. »
CONGO – BRAZZAVILLE
La première partie de ce texte a été publié dans notre numéro d’octobre 2000.
« Durant la guerre, le Foyer a été transplanté deux fois. Après l’incursion sanglante de la rébellion, le 9 mai 1999, dans les quartiers Nord de Brazzaville, et à la Cité Don Bosco, les enfants qui couraient un grand danger en restant à la Cité, ont été évacués dans une grande maison des Pères Carmes « où nous nous sommes entassés à trente-cinq, dans le quartier de Mpila, pendant cinq semaines. Fatigués d’entendre toutes les nuits des rafales d’armes automatiques, nous nous sommes mis à chercher un autre endroit plus calme. » Le 20 juin 1999, troisième déménagement vers le quartier de Makélékélé, dans la maison abandonnée et pillée des sœurs de la paroisse salésienne Saint Charles. Dans cette maison spacieuse, « à partir du mois d’août, nous avons commencé à accueillir les enfants qui sortent des forêts du Pool dans un état de profonde dénutrition. »
De septembre 1999 à août 2000, 116 enfants seront accueillis. Certains resteront pendant dix mois. L’installation dans le quartier a facilité la recherche des familles.
« Ferdinand, artisan soudeur, Romuald, enseignant, et Omer, responsable du Foyer, tous trois coopérateurs salésiens, ont recherché et retrouvé, en collaboration avec le CICR, beaucoup de familles. »
Lorsque l’année scolaire reprend, en novembre 1999, les enfants sont envoyés à l’école, en attendant le retour des familles. Les plus grands, ceux de quinze ans, entrent en apprentissage chez des artisans-coopérateurs, et des compagnons-artisans de Don Bosco. Ce groupe s’est constitué après la guerre pour préparer à un métier des orphelins ou des jeunes miliciens.
Depuis le 1er septembre 2000, le Foyer a cessé ses activités d’accueil. Tous les enfants ont rejoint leur famille, sauf Ismaêl, 5 ans, confié à une communauté de religieuses congolaises. Aujourd’hui, la guerre est finie.
Une dizaine d’enfants, orphelins ou mal réinsérés dans les familles, ont rejoint la rue. D’autres sont tentés de faire de même. Aussi les contacts avec eux continuent.
« Nous avons appris qu’il faut peu de choses pour qu’un enfant souhaite retrouver l’école et la famille : une paire de babouches, un savon pour laver sa tenue scolaire, un repas, un bic, une assurance, un cahier… »
Mais comment subvenir aux besoins des enfants quand on n’a qu’un petit jardin pour survivre ou des morceaux de bois à vendre au marché ?
« L’enfant veut être considéré comme un enfant normal. Il ne l’est pas s’il ne peut aller à l’école, s’il est affamé, sale, mal habillé, sans bic, sans cahier… »
Omer, le coopérateur, continue de suivre, après leur retour en famille, une quinzaine d’enfants. Il surveille leur présence à l’école, à la maison, et intervient avant « l’irréparable installation dans la rue »
Les coopérateurs-artisans poursuivent la formation des dix apprentis. Ils sont appelés maintenant avec les salésiens à développer une oeuvre « à la Don Bosco » pour les jeunes blessés et dévoyés de la guerre : ex-miliciens de 15-16 ans revenus des forêts, ou orphelins de combats qui auraient fait quelque 30 000 victimes.
L’un d’entre eux déclare : « Moi aller faire encore la guerre avec les amis ? Ah non ! Maintenant que j’ai un métier, c’est fini. »
Et si ceux qui entraînent ces jeunes dans la spirale de la violence pouvaient comprendre la réflexion de ce garçon de quinze ans ! »
La Communauté salésienne de Brazzaville
CONGO – BRAZZAVILLE
4.3 Les vacances à la Cité Don Bosco |
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Elles débutent le 5 août 2000. Nous comptons avec le Frère Roger, le Père Pierre Chopin, Marien, futur novice, et moi-même, post-novice.
Notre première intervention est en faveur des ENA ( Enfants de la rue) qui séjournent dans notre Centre.
Chaque jour, une partie de la cour de la Cité est occupée par les enfants et les jeunes des quartiers voisins de Soprogie et de Massengo. Ils ont choisi de se retrouver ici entre amis, après avoir vécu la guerre. Ils viennent jouer principalement au foot-ball, mais aussi au « spiro-ball », qui commence à devenir une passion pour certains. De 15h 00 à 17h 30, c’est l’entraînement. Chaque jour, un mot du soir est donné par Marien ou par Ludovic. Peu à peu, des équipes s’organisent, et la cour s’anime.
Avant de rentrer chez eux, ces garçons peuvent prendre une douche, cadeau très apprécié que leur offre la communauté.
Parfois le matin, l’un ou l’autre vient s’entretenir avec l’un de nous. D’autres viennent jouer aux cartes ou au ludo. Une sympathie grandit entre jeunes et salésiens. Certains découvrent le sens de l’adhésion et l’enthousiasme de devenir responsables. Leurs suggestions témoignent de leur recherche.
Toujours durant le mois d’août, nous avons accueilli aussi pour des retraites ou des camps de formation, des jeunes et des adultes. Nous avons animé les thèmes de leurs causeries.
Cessant notre activité le 1er septembre, nous avons eu la chance de pouvoir passer le relais à Juste et Marius, animateurs et gardiens de la Cité, ainsi qu’à Richard, responsable des enfants de chœur de Massengo.
Ludovic MPASSI, sdb, post-novice
5 Adressez-nous avant le 15 novembre 2000, vos « papiers pour notre numéro de décembre. |
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6 Cette édition relatera entre autres |
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7 Le récit détaillé de Germain Lagger « en mission spéciale aux USA Juillet - Août 2000 ) |
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8 Les célébrations des « martyrs chinois à N’Djamena. |
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8.1 GABON – LIBREVILLE |
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8.2 Une Cité des Jeunes sort de terre |
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La première partie de ce texte a été publiée dans notre numéro d’octobre 2000.
9 Un vaste projet de Centre de Jeunes est en construction à Libreville. Avant d’entreprendre les travaux, l’équipe salésienne a réalisé une grande enquête préalable. Extraits de la deuxième partie du document. |
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3. Le phénomène le plus alarmant :
Les chiffres qui font état du redoublement et de l'abandon scolaire sont accablants : Pour 100 élèves qui commencent l'école, moins de 60 atteignent le CM 2, moins de 30 accèdent à la sixième.
Or le passage vers la formation professionnelle ou technique s’ouvre au niveau de fin de classe de cinquième. Trop peu d’enfants peuvent donc faire le choix d’une formation technique ou professionnelle !
L’exclusion continue de se faire tout au long du cursus scolaire : 5% seulement parviennent au niveau de terminale et un seul réussit à passer le baccalauréat.
Sur l'ensemble de la population scolarisable (6-16 ans), plus de 10% ne vont pas à l'école. Par ailleurs, les élèves sont formés dans la seule perspective de passer au cycle secondaire que la majorité n'atteindra pourtant pas. Ils sont donc mal préparés à la vie active.
Ainsi, les enfants qui ne terminent pas le cycle primaire vont souvent grossir les rangs des chômeurs ou des délinquants et sont généralement condamnés à une vie de pauvreté.
La famille gabonaise est en profonde mutation. De nouveaux modèles culturels donnent lieu à de nouvelles aspirations. L'autorité traditionnelle est remise en cause. On assiste à la dissolution du tissu familial. À cela s'ajoutent des problèmes économiques. De nombreux Gabonais vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté.
Les enfants sont les principales victimes de ces mutations. On trouve de plus en plus d'enfants victimes de violence sexuelle, ou abandonnés dans la rue, des adolescents prostitués ou délinquants. Le trafic d'enfants est une réalité qui continue.
a - causes structurelles : L'insuffisance de planification, la mauvaise répartition des ressources et l'absence de supervision ont conduit à la pénurie de matériels didactiques, à la sous-qualification des enseignants et au surpeuplement des classes. Dans 16% des écoles il n'y a qu'un maître pour enseigner les six niveaux du primaire et dans certaines écoles il n'y a pas de maître du tout. Entre 1960 et 1993, l'effectif de la population scolarisable a été multiplié par plus de trois. À Libreville, il y a en moyenne 100 élèves par salle de classe.
b - causes sociales: L’échec scolaire peut s'expliquer par le manque de suivi par les parents, du travail scolaire de leurs enfants. Les parents manquent souvent de moyens pour acheter les livres et les fournitures. Ils ont besoin des enfants pour des travaux domestiques ou agricoles. Parfois, ils pensent que l'école ne sert à rien.
Le gouvernement, conscient de ces problèmes, essaie d'y répondre. Mais il ne peut tout faire et dans le problèmes des marginalisés, les structures étatiques sont longues à mettre en place. Il y a urgence et opportunité pour nous d’intervenir rapidement. Les jeunes les plus vulnérables doivent être les premiers bénéficiaires de notre Projet.
Henri CANIOU, sdb
( Source complémentaire : UNICEF Gabon. )
10 GUINEE EQUATORIALE – BANAPA |
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10.1 Plus d’un siècle d’Histoire |
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La première partie de ce texte a été publié dans notre numéro d’octobre 2000
L’activité du séminaire commence en 1983, cent ans après l’arrivée des Pères Clarétains. Une bonne collaboration se réalise avec l’Eglise catholique du pays, qui doit réorganiser ses séminaires. L’attention de la Communauté salésienne se fixe particulièrement sur la formation des séminaristes diocésains. En même temps, elle assure des activités pastorales dans les villages, une présence éducative dans les Centres d’enseignement, et dirige à l’Ecole Normale la préparation des professeurs. Durant toutes ces années, des jeunes séminaristes se forment dans une ambiance sereine, saine et joyeuse. Notre esprit de famille les aide dans leur formation humaine et chrétienne. Aujourd’hui, nombre de ces séminaristes sont prêtres ou vont l’être prochainement dans les grands Séminaires de Bata, Tenerife et Tolède.
Les trois premiers salésiens de la communauté sont le Père Honorio Rodriguez, recteur, le Père Agustin Hernandez, et le coadjuteur Primitivo Castellanos. Dans les années suivantes, d’autres viennent, les Pères Angel Martin, Antonio Muñoz. Plus tard, le P. Honorio rentre en Espagne. Il est remplacé par le Père Santiago Martinez, puis par José Pablo de Cabo.
Le P. Angel Martin va à Bata, puis part au Brésil. Le P. Francisco-José Aguilera arrive à Bata, puis se dirige au Burkina-Faso. Ces dernières années, dans la communauté de Banapa, on trouve le Recteur José Gangoso, le P. Antonio Muñoz, avec les coadjuteurs Silvano Ordoñez et Engelberto Ondo. Le P. Agustin Hernandez, membre de la communauté depuis les débuts, et administrateur de l’Archidiocèse de Malabo, part à Yaoundé, comme Econome Provincial.
Que tous ces frères soient remerciés ! Nous rendons grâce au Seigneur pour nous avoir donné de contribuer au bien de cette Eglise diocésaine, et nous le prions pour qu’Il continue de bénir son Eglise par de nombreuses et saintes vocations.
Antonio MUÑOZ ANGUI, sdb, curé de Malabo - Ela Nguema
Traduction @te.media
11 GUINEE EQUATORIALE – BATA |
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Un vaste programme pour le 2eme Cours de Formation des Animateurs
Les équipes paroissiales ont préparé le calendrier 2000 – 2001. Chaque mois, un thème est retenu.
« Tio Faus » assure des exposés aussi divers que : « Christologie - Planification stratégique et opérationnelle - Eglise joyeuse, jeux, chansons - Pastorale des Sacrements : Eucharistie et Réconciliation - Camps et Colonies »
A Jesus Lozano, revient : « Sexualité - Pédagogie salésienne : Le système préventif -Education pour l’égalité et l’intégration ».
Manolo se charge de : « Spiritualité de l’animateur - Initiation à la liturgie »
Sœur Ana intervient pour : « Secourisme »
Pablo Labrado présente : « Comptabilité, Fcfa, Euros, Francs - Budgets : Entrées et Sorties -Le Nouveau Testament »
Monty expose : « L’animateur : Esprit de Joie et Sens de la Fête »
Du 1er au 14 juillet 2001, est déjà annoncé : Camp d’été pour enfants et adolescents.
La communauté salésienne de Bata
L’été des jeunes 2000
Quinze jours après le début des vacances, l’équipe salésienne avec le P. Luis Javier Sanchez, tous les animateurs de la « Casa Don Bosco », et moi-même, lance « L’été des Jeunes 2000 ». Prévu pour éduquer les jeunes à vivre ensemble, à travailler en groupe et à respecter les autres, un programme très varié est proposé.
Chaque jour, une animation musicale ouvre les activités avant le « mot du matin », et la prière. A 9h 15, débutent les cours de vacances, puis place aux stratégies : guitare, dactylographie, cuisine, couture, école de sports, théâtre et bricolage. A midi, repas. Après-midi, sport et loisirs. Deux soirs par semaine, un film. Des temps spéciaux marquent les week-end : festival de « l’été des Jeunes », jeux olympiques, excursion à la léproserie…
Le jeudi 17 août, un programme de choix célèbre la clôture de ces heureuses vacances : présentation des équipes et de leurs activités, danses, poésies, théâtre, concours. Avant la remise des prix, le Père Luis Javier adresse à tous ses encouragements.
« L’été des Jeunes 2000 » se termine. Mais dans tous les cœurs, celui de 2001 est déjà en marche !
Juan NVE MANANA, sdb, étudiant à Lomé ( Togo )
12 TCHAD – N’DJAMENA |
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Débuts d’une communauté
Le 5 août 2000, les confrères de N’Djamena ont rejoint la nouvelle communauté sise à l’intérieur même du centre Don Bosco. L’heure est à l’équipement des locaux. Cela demande beaucoup de déplacements de la part de notre cher Père économe. Il le fait avec beaucoup d’enthousiasme.
Les activités se réorganisent tant dans la paroisse qu’au centre des jeunes : rentrées scolaires et communautaires. Chaque secteur d’activités se remet progressivement en route pour mieux relancer les affaires, après une sérieuse évaluation de celles de l’an dernier.
Notre communauté passe de très sérieux moments à l’élaboration de son projet communautaire. Cela nous prend des heures considérables tous les matins, de 8h à 11h. Après cela, nous voulons nous attaquer à la préparation de nos chapitres : provincial et général. Les choses avancent, tout le monde se porte bien et nous avons tous reçu l’imposant courrier du Père provincial.
Depuis le mercredi 4 octobre, notre communauté est au complet. Tous les postulants sont là : Adelson et Florent de Bangui ( Centre Afrique ), Fidèle de Sarh (Tchad). Après l’épineux problème de voir lequel des deux centrafricains irait à la communauté de Sarh, tout est O.K. Florent a accepté d’y partir. Maguergue va pouvoir le rejoindre vers la mi-octobre. En ce moment, il se prépare à passer ses examens oraux à l’université de N’Djamena. Il a raté une seule matière qu’il devra reprendre en novembre, avec bien sûr la permission de Giorgio, directeur de Sarh.
Nous avons un nouveau numéro de téléphone : 00 (235) 53.31.52.
Rémy Ngomo Ngomo, sdb
Attention : Pour le 15 novembre et le 15 décembre adressez vos textes au P. Guy atesdb@refinedct.net
J.B. Beraud sera absent
DERNIERE HEURE
CAMEROUN – YAOUNDE
12.1 A Mimboman, lancement officiel de l’année pastorale |
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Il semble qu’on attendait seulement l’arrivée de Christophe, et des deux jeunes postulants, Domingo et Ulrich.
Le dimanche 15 octobre 2000, une première messe accueillit les groupes d’adultes, une deuxième les groupes de jeunes. Au cours de ces deux célébrations, tous les mouvements présentèrent le programme de leurs activités. Une richesse immense !
« Comment ils sont, cette année ! », aurait dit le Père Lucien Jegousso, s’il n’était pas parti la veille, en France, pour ses soins médicaux.
Ce même dimanche avait lieu dans l’après-midi, à la cathédrale, la messe de rentrée scolaire organisée par l’aumônerie diocésaine des lycées et collèges. Nombreux, nos jeunes y participèrent.
A noter aussi que, la veille, samedi 14 octobre, journée du jubilé des familles, Mgr André Wouking, archevêque, bénissait les mariages de cent cinquante couples dans la magnifique basilique de Mvolyé. Notre paroisse avait la joie d’y accompagner seize d’entre eux.
Pascal TUYISENGE, stagiaire sdb, correspondant de Mimboman,
13 Le Jubilé des Jeunes à la Paroisse Saint Jean de Galabadja |
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De passage à la Maison Provinciale du 18 au 20 octobre 2000, le Père Pergentino Borupu nous a apporté des précisions sur le Jubilé des Jeunes.
( Voir plus haut « Centrafrique Bangui » )
« L’ouverture du Jubilé des Jeunes a eu lieu sur notre paroisse le 24 septembre.
Elle avait été précédée de deux semaines de formation pour tous les animateurs des mouvements des Centres de Jeunes de Damala et de Galabadja. Dirigée par le groupe belge de « Vides », cette session a réuni une soixantaine de participants.
La semaine du 24 septembre au 1er octobre a été marquée par deux « conférences – débats ». La première sur le Sida en RCA, a étudié ses causes et ses remèdes. La deuxième sur le Tribalisme a été illustrée par une intéressante présentation théâtrale.
Au cours de l’Eucharistie du 1er octobre, les jeunes ont fait solennellement la promesse de lutter contre le Tribalisme. Leur engagement a été de former un seul peuple. La diversité des tribus ne nuit pas à l’unité, mais au contraire l’enrichit.
Le Père François a montré dans son homélie que le Christ est Celui qui nous unit, hommes et femmes de toute tribu. En Lui, nous trouvons notre unité.
Un succulent repas clôtura dans la joie et le partage ce Jubilé 2000.
Pergentino BORUPU, sdb, coordinateur de Pastorale
13.1 CEUX QUI NOUS QUITTENT |
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Frédéric MBAYANI ( Yaoundé, Maison Provinciale) a perdu sa sœur Lucie, 28 ans, décédée le 8 octobre 2000 à Pointe-Noire.
Construire la communauté dans la sincérité
Dès septembre, nous nous retrouvons vingt neuf confrères en formation au post-noviciat, et nous suivons deux séminaires. Le premier sur l’animation pastorale est donné par le P. Alfonso, le second sur la gestion économique est animé par le Père Rafaël Castro économe provincial. Les impressions recueillies auprès des confrères montrent qu’ils ont trouvé ces séminaires intéressants.
Le 2 octobre, nous entrons officiellement dans l’année académique. Dans son homélie de la messe d’ouverture, le Père Yvon Réaudin, directeur du scolasticat, nous invite tous à avoir la curiosité des enfants pour chercher à mûrir non seulement dans notre vie intellectuelle, mais aussi dans notre vie de consacrés.
Le premier cours de l’année est donné par le Père Alfonso Francia, sdb, directeur du prestigieux « Bolletino Salesiano » espagnol sur le thème : “ L'animation dans notre tâche éducativo-pastorale ”. Le conférencier souligne que l’animation doit prendre en compte la promotion humaine, l’éducation morale et surtout l’évangélisation.
“La communauté, construisez-la dans la sincérité, la transparence, la prière et le travail,” tel est le souhait que le Père Guillermo Loizaga nous formule au moment de rejoindre sa nouvelle communauté de Cotonou, un souhait excellent que nous adressons à notre tour à chaque communauté salésienne en préparation aux Chapitres Provincial et Général.
BARNABE NOUDEVIWA, sdb, étudiant à Lomé
Bon Anniversaire :
En Novembre
le 5 Agustin Cuevasle 29 Pierre Morteau
En Décembre
le 1 Vincent Ngaleule 20 Valentino Favaro
le 4 Eleuterio Evita Rolele 25 Emmanuel Kipulu
le 5 Albert Vanbuelle 27 Roland Mintsa
le 9 Grégoire Kifuayile 28 Francis Gatterre
le 9 Natalino Parodile 28 Antoine Tanguy
le 10 Pierre-Célestin Ona Zuele 30 Enrico Bergadano
le 11 Pierre-Marie Tsakalale 31 André Siandjikouzou
le 20 Roger Auvinet