Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Kara (Togo)
Germain PLAKOO-MALAPA
Sdb, stagiaire
« LAISSEZ-VOUS RÉCONCILIER
AVEC DIEU. »
MARCHE DES JEUNES AVEC JÉSUS À KARA
Pour permettre aux jeunes de la paroisse saint
Jean Bosco de Kara de bien vivre le temps de carême,
et surtout pour les unir d’intention à l’assemblée spé-
ciale des Evêques d’Afrique d’octobre prochain, la
coordination de la pastorale des jeunes a organisé
une marche d’une vingtaine de kilomètre autour du
thème de la réconciliation. Cette expérience voulait
les inviter à faire leur, l’appel de nos Evêques pour
une Afrique réconciliée et pacifiée. Et puisqu’ils sont,
eux, les acteurs de la vie de demain, il faut déjà les
mettre dans le bain.
Commencée à 18 h de la paroisse, les jeunes
ont dans un premier temps, fait un marche personnel-
le de près de 2 km avant de se rassembler pour la
méditation du chemin de la croix. Arrivés à Abouda
autour de 20h, ils ont partagé le repas que chacun
avait apporté. Cet échange fraternel sera suivi d’une
dynamique qui leur a permis de se familiariser. La
soirée a continué avec le film " In my country" sur la
« vérité et réconciliation », réalisée en Afrique du Sud.
Il avait pour but de montrer jusqu’où (à quel effort
personnel et social), la recherche d’une réconciliation
peut amener.
Le lendemain, après la célébration eucharisti-
que et le petit déjeuner, les jeunes ont repris la mar-
che, cette fois–ci en groupe (sorte d’équipe de vie
pour partager la journée). Après un arrêt de réflexion
dans leur groupe, ils se sont préparés pour le sacre-
ment de la réconciliation à la chapelle de Kpenzindè,
laquelle célébration les a replongés dans la méditation
personnelle jusqu’au lieu du repas (à Seiyo). Après le
repas de midi et un repos, ils ont repris la marche
jusqu’au complexe scolaire d’Agbang où ils ont conti-
nué avec l’adoration du Saint sacrement, pour confier
à Jésus leurs soucis et leurs efforts pour arriver à la
paix entre eux. Ce moment de prière sera suivi du
repas du soir et d’une soirée récréative. Le lendemain
matin, les jeunes ont participé à la messe avec les
chrétiens du village pour partager avec eux leur joie
de suivre le Christ. À la fin de la messe une visite aux
moines Bénédictins du lieu a été faite suivie par une
évaluation de cette première expérience. Après cela,
les jeunes ont repris la route pour le retour.
AUMÔNERIE UK
Malgré les examens partiels 248 universitai-
res ont assisté à une recollection le dimanche 22
février pour méditer le thème « le mal et la souf-
france ». La récollection, au Centre Don Bosco, a
démarré à 7 heures par l’adoration du Saint Sacre-
ment suivie de l’exposé sur le « mal » par le Père
aumônier. Cette recollection s’est achevée par l’Eu-
charistie. Des questions fondamentales ont été mé-
ditées.
Pourquoi le mal ? Dieu a répondu à cette
interrogation non pas par une explication de prin-
cipe, comme s’il voulait se justifier, mais par le sa-
crifice de son propre Fils sur la Croix. Le christianis-
me propose des pistes. La foi nous dit qu’il existe
deux mystères : un mystère de lumière et un mys-
tère de ténèbre.
Le 1er mystère de lumière : Le Dieu créateur
est bon, seulement bon, sans ombre de mal.
- L'être humain comme tel est bon et c'est pourquoi
il est bon d'être, il est bon de vivre. Telle est la
joyeuse annonce de la foi : il n'y a qu'une source
bonne, le Créateur. Et par conséquent, vivre est un
bien. La conversion est possible.
Le 2ème un mystère d'obscurité, de ténèbre :
Le mal ne vient pas de la source de l'être lui-même,
il n'est pas également originel. Le mal vient d'une
liberté créée, d'une liberté dont on a abusé.
Après avoir analysé le combat de Jésus où « les
aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux
sont guéris » le père Raphaël Sabé a souligné que « Le
Christ n'a pas offert ses souffrances à son Père ; il lui a
offert plutôt ce qu'il devenait dans ces souffrances : un
être qui allait jusqu'au bout de l'amour.
Le père Raphaël a fini la récollection en af-
firmant que la vocation à la joie est plus forte que
le mal. La foi donne un sens à la souffrance. Pour
être à Dieu, il ne faut pas être à soi. Pour ne plus
être à soi, il faut être arraché à soi. Mais l'arrache-
ment à soi est précisément ce que nous appelons la
souffrance.
BSA n° 7 est déjà à votre disposi-
tion, vos impressions et vos sugges-
tions seront les bienvenues.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Mars 2009(42)