N°62
mai 2006/ 8e
année
Vice- Province Salésienne « Notre
Dame d’Afrique » Afrique Tropicale
- Equatoriale B.P. 1607 -
Yaoundé – Cameroun Tél. (237) 222.22.21
Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr La visite d’ensemble
2006 en Afrique du Sud a souligné quelques aspects de notre vie
religieuse. La formation des confrères apparaît comme une ligne
prioritaire de la Congrégation en Afrique . Des
suggestions sont proposées pour chaque confrère
et
pour les communautés :
Réaliser une évaluation annuelle
de l’accompagnement vocationnel,
Chercher à bien connaitre la
famille de chaque candidat, Aider chaque confrère à se situer
dans un état de formation permanente, Soigner l’organisation de la
bibliothèque communautaire, Programmer des moments de réflexion
et d’étude personnelle,. Approfondir la connaissance de Don
Bosco et de notre identité salésienne pour favoriser
l’inculturation de notre charisme Une
attention spéciale pour la formation des formateurs : Former des formateurs avec des
diplômes convenables, mais surtout choisir des personnes de
relation, équilibrées, riches d’une expérience de vie pastorale
et spirituelle, et d’une bonne identité salésienne. Choisir des formateurs préparés
pour la direction spirituelle et la méthodologie de la
personnalisation. Un long chemin reste à faire pour
améliorer la formation dans la Province et dans chaque communauté.
Le sérieux de notre formation sera un moyen pour que notre action
soit plus profonde et plus efficace dans la mission.
José Antonio
VEGA
PS Ceux qui voudraient étudier le document final, y
trouveront d’autres éléments intéressants.
Dans ce numéro :
Editorial
P.1 Page
de formation permanente P.2
Yde:
Session des gestionnaires P.4
Rencontre
eucuménique d’étudiants en théo. P.5 Journée
théologique P. 6
Ebolowa : MSJ
P. 9 Ebolowa :
Le Cp en excursion P. 10 Cité
Don Bosco de Brazzaville P.11 Pour
servir à l’histoire de l’ATE P.12 Les
nouvelles de nos frères en bref P. 13 Joyeux
anniversaire P.14
EDITORIAL
LE TRAVAIL POUR LES VOCATIONS
1.-CG 25 ,nº48 Présence qui accompagne et devient proposition d'une vocation
La communauté salésienne promeut le choix de la vocation du jeune par son témoignage de vie; elle anime la communauté éducatrice et pastorale pour qu’elle devienne un lieu de croissance de la vocation du jeune; elle réalise une méthodologie de l’accompagnement et de la proposition d’une vocation.
La
communauté salésienne prend à cœur son rôle dans le processus de
croissance de la vocation du jeune et de son accompagnement :
*en
témoignant
en communauté de la vocation
du salésien prêtre et du salésien
coadjuteur,
d'une façon visible, joyeuse et attirante;
*en partageant
avec les jeunes
quelques moments de la vie de la communauté: la fête,
l'amitié,
la table, la prière, notre histoire, nos projets et notre engagement
missionnaire;
*en favorisant
des expériences de volontariat
comme des occasions valables
d’orienter
et de discerner sa vocation;
*en mettant en acte un plan
explicite d’accompagnement et de proposition d'une
vocation au niveau local, pour harmoniser les expériences de façon organique,
mobiliser et qualifier les confrères pour l'accompagnement spirituel, et valoriser la
présence
des jeunes confrères;
*en ayant une attention spéciale au
profil du salésien coadjuteur;
La communauté salésienne anime la CEP comme lieu privilégié de l'accompagnement et du choix de la vocation du jeune:
*en
faisant de la CEP
une vraie communauté de foi,
qui promeut la communion parmi
les
diverses vocations et développe une formation religieuse
qualifiée;
*en créant un climat
de famille et d'accueil;
*en participant au Mouvement salésien des jeunes en prenant soin des animateurs,
en choisissant de bons itinéraires de foi, en proposant des expériences d’apostolat
et
de service missionnaire;
*en organisant une équipe d'animateurs
dans le cadre de la CEP, ouverte
à la Famille
salésienne, qui motive, stimule et accompagne des expériences de sensibilisation et
d'engagement
selon les multiples vocations;
*en animant à partir de la CEP
une adéquate
pastorale familiale,
en particulier pour les
parents qui ont des enfants engagés sur le chemin de la foi et en situation de
discernement de la vocation.
La
communauté salésienne applique la méthodologie de l'accompagnement
et de la proposition d'une vocation:
*en
animant
un processus vocationnel
qui harmonise les différents éléments: le
témoignage de valeurs évangéliques au sein de la CEP; la présence parmi les jeunes;
la proposition explicite d’un accompagnement; le cheminement de formation;
l'expérience
de Dieu vécue dans le service; la décision d’une vocation;
*en
promouvant des activités qui assurent la continuité
du processus:
dialogue avec
les éducateurs; groupes de recherche sur la vocation par tranches d’âge;
accompagnement de la vocation des jeunes adultes; formation des animateurs dans le
discernement
de leur vocation;
*en réévaluant
les éléments de la tradition pédagogique salésienne:
vie de groupe,
dialogue personnel, direction spirituelle, discernement de la vocation;
*en proposant pour la croissance de la vocation du jeune quelques expériences
spirituelles typiquement salésiennes: l'engagement pour l'Eglise, la prière personnelle,
la participation assidue aux sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, l'amour
porté à Marie Auxiliatrice et à Don Bosco.
2.-Les Constitutions, nº28,37,46, 102-108 ; 109-119
Questions pour le partage :
1.-Quel est le modèle de pastorale soulignée dans la CG 25 pour susciter des vocations ?
2.-Dans notre programmation les vocations à la vie salésienne sont-elles bien suivies ?
3.-Quels sont les critères de la Communauté pour le suivi des jeunes aspirants ? Connaissons-nous les critères de la Province pour les aspirants ?
4.-Le Conseil de la Communauté accompagne-t--il la formation des jeunes sdb en formation ?
5.-Dans la pastorale prêtons-nous attention à la vocation laïque, à la formation de groupes de la FS,… ?
6.-Quelle connaissance avons-nous des jeunes confrères en formation ?
Miguel Angel NGUEMA
UNE REUSSITE EXCEPTIONNELLE ! A DON BOSCO D’EBOLOWA, LA RADIO DE LA MVILA, 1re RADIO CAMEROUNAISE SUR INTERNET |
Depuis le 25 avril 2006, la RCDM peut se vanter d'être la première Station camerounaise à diffuser intégralement et en
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Avec la concours d’Alphonse OWOUDOU, sdb
CAMEROUN
Yaoundé : Session pour gestionnaires
Du jeudi 23 mars au vendredi 24 mars 2006, le Bureau de Développement de l’ATE, à travers son principal responsable, le Père Josep Maria Sabe, a organisé une séance de travail regroupant un certain nombre de personnes, laïcs engagés dans la gestion ou responsables d’ateliers en Ecoles Professionnelles venant de Yaoundé, Ebolowa au Cameroun et d’Oyem au Gabon.
Ce fut une rencontre fort enrichissante pendant laquelle, les uns et les autres ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour améliorer la gestion de chaque œuvre et secteur de l’ATE.
Après la présentation des séminaristes, une dizaine, le Père SABE a proposé quelques idées relatives aux « défis de la gestion » à l’ATE. Ce qui a permis aux séminaristes d’entrer dans le vif du sujet. Chaque œuvre devait par la suite présenter ses différentes expériences en matière de gestion. Elle devait dégager ses problèmes et ses tentatives de solutions. Il s’est avéré que les œuvres rencontraient plus ou moins les mêmes difficultés
Lors de la rencontre du dernier jour, nous nous sommes appesantis sur un cas pratique, à savoir la gestion d’un atelier de menuiserie. ce qui a soulevé un grand nombre de préoccupations.
Au terme de la séance de travail, les participants ont suggéré que le Bureau de Développement de l’ATE puisse aider à mettre en place des procédures comptables et financières, administratives afin d’optimiser la gestion dans chaque œuvre. Bien entendu, ces procédures devront tenir compte des spécificités des différentes œuvres. Il a été également demandé que ce genre de rencontres s’institutionnalise une fois par semestre ou par an.
Tout ceci devrait se réaliser selon la charte de la famille salésienne, car nous devons toujours penser à suivre les traces de notre Père Don Bosco qui mettait la jeunesse au cœur de ses préoccupations.
Ignace KAMGA T.
Coopérateur salésien à l’œuvre salésienne de Mimboman
Mimboman : des cendres qui rassemblent
L'entrée en Carême a suscité un engouement à la vie spirituelle. La Paroisse Marie Auxiliatrice de Mimboman a organisé le Mercredi des Cendres pour les fidèles.
Il est 17 h 30 ce Mercredi 1 Mars, la population à la Cité des jeunes augmente. Certaines personnes vont prendre une poignée de minutes pour voir les jeunes sauter sur les terrains de Basket, un genre de NBA en direct. Mais ces regards ne seront que très passagers. Les prouesses de nos jeunes ne les détournent pas de leur itinéraire. Tout ce monde, près de 1500 personnes, se dirigent comme des termites dans une termitière vers l'Eglise Paroissiale.
A 18h 00, à l'intérieur, plus de places assises. Toutes les franges de la population sont présentes à savoir enfants, jeunes, vieillards. Michel 30 ans, mécanicien au quartier, jean bleu, deux boucles d'oreille, le regard vif, négocie avec un plus jeune : "Poussez là-bas, pardon je veux m'asseoir". Sur l'autel, beaucoup de linge violet. Les chorales, sont plus sobres, les balafons sont muets, les chants choisis sont plus lents. Une véritable équipe de religieuses et religieux est là. Toutes les entrées de l'Eglise sont envahies par les fidèles, chacun veut recevoir les cendres. Les cendres cette année se donneront à la fin de la messe. Quand l'imposition des cendres commencent, ceux qui imposent les cendres dans les divers coins sont vite débordés.
Tout le monde veut les cendres. De longues files se font voir. Thérèse, jeune femme de 30 ans, mère de 3 enfants, tend son bébé de trois mois : "Lui aussi mon Père" Non, il dort:"Mon Père il dérange quelques fois la nuit". Pour ne pas susciter la polémique, le prêtre marque le front de l'enfant. En même temps, Thérèse laisse voir un sourire. A l'extérieur des motos taxis ont occupé le parking et attendent eux aussi. Pourquoi un tel engouement pour les cendres?. Dans la vie de foi populaire des fidèles, il y a une grande soif de salut.
Des occasions de ce genre doivent donner la possibilité de faire une catéchèse profonde. Ceux qui se bousculaient hier sont portés disparus. Encore, certains fidèles ont une confusion dans leur esprit pour distinguer entre sacrements et sacramentaux. Les cendres ont un effet remarquable, c'est aussi un défi pastoral. Le dynamisme de la vie de foi doit se centrer autour de l'eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne.
Père Roland MINTSA
Correspondant atemedia Mimboman.
Yaoundé : Rencontre œcuménique d’étudiants en théologie
Chaque année, les étudiants de l’école théologique St Cyprien de Ngoya et de la Faculté protestante de théologie de Yaoundé observent une journée d’amitié au cours de laquelle, ils communient aux intuitions fondamentales du mouvement œcuménique et partagent en frères, celui qu’ils ont en commun, le Christ.
Cette année, la journée a eu lieu le 15 février 2006. Elle s’est tenue dans l’enceinte de la Faculté protestante de Yaoundé. Le thème retenu était : « L’Eglise face à la question du terrorisme ». Tout a commencé à 14h 00 par un culte œcuménique dans l’Amphithéâtre Emmanuel David. Les lectures proposées à notre méditation étaient Isaïe 11, 1-2, 5-9 et Jn 17, 1-8. Le Père MOUSSI BEA Jérôme a pointé les promesses de paix, l’annonce du temps de grâce par la venue du Christ, l’unité et la paix. Il a relevé que l’unité des chrétiens est une arme d’amour contre le terrorisme. Il a invité les disciples du Christ à combattre le terrorisme en mettant de côté les clivages religieux. C’est ainsi qu’ils contribueraient à la glorification du Fils.
En dialogue, 26 Eglises protestantes et 20 congrégations religieuses
Après le culte, ce fut le temps des présentations. La Faculté théologique protestante existe depuis 1960. Elle est le fruit d’une volonté des Eglises indépendantes d’Afrique subsaharienne de se doter d’une structure, qui aurait pour vocation la formation des pasteurs, des professeurs et la recherche en théologie selon la foi, la Parole de Dieu et la liberté. L’effectif pour l’année 2006 est de 206 étudiants, hommes et femmes. La faculté comprend des cycles qui vont de la Licence au Doctorat, vingt-six Eglises protestantes sont représentées : Adventistes, Anglicans du Burundi, Baptistes, Méthodistes, Presbytériens, Alliance missionnaire, Kimbanguistes… L’école théologique St Cyprien quant à elle existe depuis 1979, sur l’initiative du Conseil supérieur des CICM en Italie. Elle regroupe actuellement 20 congrégations religieuses.
Aux sources du terrorisme, nihilisme et ventes d’armes
La journée a continué avec l’exposition du thème de la journée par le Père Elie DELPLACE, lazariste, et le Rev. Dr FROUISSOU de l’Eglise adventiste.
De ces approches catholique et protestante de la question, on peut retenir que le terrorisme est l’emploi systématique de la violence pour semer la confusion, corriger et purifier. C’est une pratique observable depuis le XVIIIè siècle. Il est caractérisé par le nihilisme et le fondamentalisme, le refus de dialoguer, la manie d’imposer sa vérité. Actuellement il est associé à la guerre, à la vente des armes, aux groupes de pression. Il fait des plaies telles que les réfugiés, la destruction des personnes, des biens, crée une spirale de haine, engendre la violence. Au niveau de l’Eglise, la lutte contre le terrorisme passe par l’affirmation que la religion ne peut lui servir de base, par la promotion du dialogue interne et externe, l’abattage des repliements identitaires. L’Eglise doit dénoncer et condamner le fondamentalisme, elle doit œuvrer en faveur d’un appui économique pour promouvoir la vie.
Après la table ronde, nous avons visité les locaux de la Faculté protestante de théologie. La journée a pris fin avec un rassemblement pour des agapes fraternelles.
ELA ENAM André Young, sdb.
Yaoundé :Les Journées Théologiques de l’Université Catholique
Du 20 au 22 mars 2006, l’Université Catholique d’Afrique centrale de Yaoundé a organisé ses traditionnelles journées théologiques sur le thème « Les nouveaux mouvements religieux ».
La visée principale était la compréhension des dits mouvements, leurs conséquences sur la personnalité de leurs adhérents, le rôle du politique dans leur développement, les problèmes éthiques qu’ils posent, les prémices de leurs discours dans la Bible et les enjeux théologiques qu’ils présentent pour l’Eglise, particulièrement celle du Cameroun. Sont intervenus à ces journées : le P. Eric de ROSNY, le Dr MASSA, l’Abbé Pr. NGONGO Louis, l’Abbé SALA, le P. ELENGA BEKA Elvis, l’Abbé Pr. ATANGANA Dieudonné Espoir. Ils ont abordé le thème respectivement par des approches anthropologique, psychiatrique, juridico-politique, éthique et dogmatique.
Des ramifications multiples
L’expression nouveau mouvement religieux est générique. Elle regroupe les pentecôtistes, les églises afro chrétiennes, les millénaristes (Témoins de Jéhovah, Adventistes, Branamisme), les mouvements à caractère gnostique telle que la Rose-Croix ou Amorc.
Ces nouveaux mouvements religieux n’existaient pas au Cameroun avant 1960. Actuellement à Douala, on dénombre 109 dénominations avec 319 lieux de culte. Ils ont proliféré au début de la crise des années 90 et pendant les villes mortes. Parmi ces mouvements, il y a des sectes qui aliènent les adeptes ou alors, ont pour finalité la quête du pouvoir.
Dépersonnaliser et manipuler les mentalités
Pour dominer leurs adeptes, ils utilisent plusieurs méthodes, entre autres la manipulation mentale, la technique de psychose, l’inhibition du libre-arbitre, la dépersonnalisation. La personne s’efface en faveur du gourou à qui elle voue une obéissance aveugle. On peut distinguer 3 types de « gourou » : les maîtres à penser, les escrocs purs et simples, les paranoïaques fanatiques et les paranoïaques ayant une vision pathologique de la vie. Les gourous se mettent à penser à la place des adeptes. Ces mouvements posent des problèmes d’ordre mental et public. Ils interpellent alors les pouvoirs politiques.
Au Cameroun, le développement de ces nouveaux mouvements est dû à la Loi des libertés d’association de 90, à travers laquelle, le pouvoir camerounais, soutenu par la franc-maçonnerie française, visait essentiellement à bâillonner les Eglises traditionnelles. Il pensait en profiter pour les disperser.
Face au problème crucial de la santé, de la misère dont l’éradication est le point de départ lorsqu’ils cherchent des adeptes, ces nouveaux mouvements religieux constituent une fuite, un refuge nourri par l’espoir d’un bonheur très proche que promet un gourou. Ils entraînent à la démobilisation, à la démission des responsabilités.
Programmer des citoyens incapables de responsabilités
Les écrits de la création, peuvent être considérés comme des écrits créateurs ou des facteurs d’émergence d’expériences religieuses nouvelles. Dans l’histoire juive, les Esséniens sont un cas patent de groupuscules qui se séparent de la religion officielle pour vivre une expérience présumée authentique, radicale, véridique. En général, tout nouveau mouvement religieux reprend les textes bibliques pour les relire à son compte, pour y trouver un fondement et pour justifier sa séparation des églises traditionnelles.
Les nouveaux mouvements religieux présentent des enjeux d’ordre ecclésiologique, théologique, doctrinal, historique, sacramentaire, ontologique, sotériologique, eschatologique, pneumatologique. Ces enjeux se cristallisent sur le problème de la vérité. Et s’il y a un problème de vérité, l’Eglise doit prendre ce problème au sérieux.
Pour conclure cette synthèse, on peut dire avec l’Abbé SALA qu’il est impératif de situer le religieux à sa juste place. Le religieux n’est pas un élément ajouté à l’homme. C’est un univers qui le responsabilise en lui rappelant l’ordre de la Genèse, le projet de bonheur que Dieu proposa à l’homme
ELA ENAM André Young, sdb.
Aumônerie universitaire de Yaoundé (Cameroun)
La montée des étudiants vers Pâques
Chaque année, la paroisse Saint François Xavier de Mélen qui abrite l’aumônerie universitaire propose aux étudiants une marche vers la Pâques du Seigneur. Il s’agit d’un pèlerinage qui les mène de leur Paroisse à Ngoya, le village où les étudiants de théologie vont étudier.
Cette année, le pélé a eu lieu les 8 et 9 avril 2006. Le rassemblement était prévu pour 7h et il faut dire que les étudiants étaient tous au rendez-vous. A 7h 30, après la prière du pèlerin dirigée par le Père Jésuite Boniface TONYE, Aumônier, les instructions pour la marche, la locomotive s’est mise en branle et c’est parti pour 8 heures de marche. Il y avait près de 350 étudiants constitués en grands groupes appelés chapitres, et chaque chapitre est constitué à son tour de cinq petits groupes.
Chaque groupe devait d’abord procéder à la connaissance de ses membres avant de commencer toute activité. La marche a été meublée de récitation de chapelet, de méditation personnelle autour d’un questionnaire élaboré pour la circonstance sur le thème « libres et maîtres de nos corps, souffrons d’aimer comme le Christ ». Il y a eu aussi des partages entre les membres du groupe et des mises en commun. C’est justement lors des mises en commun que les religieux et religieuses insérés dans chacun des chapitres devaient intervenir. Leurs interventions consistaient à faire la synthèse de toutes les interventions faites par les différents groupes du chapitre. Il y a eu deux arrêts, le premier à la paroisse du Mont Fébé pour donner quelques orientations aux pèlerins, et le second pour la mise en commun au carrefour de Zamengoé à quelque cinq kilomètres de Ngoya. Un autre moment important de cette marche, c’est les chants de louange qui ont fait bouger tous les groupes. Les pèlerins sont arrivés à Ngoya autour de 15h 30 après environ 8 heures de marche. Bien que bien fatigués, aussitôt arrivés, tous se sont réunis à l’Eglise de Ngoya, d’abord pour un moment de louange, puis c’est l’eucharistie. Une messe bien vivante, car on ne pouvait pas s’imaginer que les jeunes étudiants venaient de faire 8 heures de marche. La fatigue ne se sentait presque pas.
La préparation à l’amour
Dans son homélie, le Père Boniface est revenu très rapidement sur le thème du pèlerinage et il a invité les pèlerins à demander la grâce de la chasteté pour eux-mêmes et sur tous les étudiants car sur le campus, c’est un manque. A la fin de la messe, c’est le moment pour les pèlerins de prendre une douche et de se détendre un peu.
A 17h 30, commence la conférence sur le thème du pélé précité. Cette conférence a été animée par Sœur Christine, Dominicaine de Granada. Elle était accompagnée d’un couple, Mme Pélagie et son époux, deux anciens du Centre catholique universitaire. Dans sa conférence, la sœur a souligné qu’en parlant de chasteté, il faut noter chez l’homme, trois dimensions : il y a d’abord la dimension corporelle (physique), la dimension cérébrale et la dimension profonde. En matière de chasteté, ces trois dimensions entrent en conflits mais conflits positifs qui permettent au concerné de faire un bon discernement sur l’attitude à adopter. Par ailleurs, elle a souligné que la chasteté ne consiste pas seulement en des questions de génitalité. Ce n’est qu’un aspect. Un autre aspect est celui des relations interpersonnelles et de l’ouverture à l’autre. C’est seulement à cette condition que l’on peut vivre une chasteté réussie. Après l’intervention de la sœur, le couple invité a eu à faire son témoignage, un témoignage bien apprécié par les jeunes, en l’occurrence l’intervention de la femme. C’est le moment des questions. Les étudiants ont eu à poser des questions d’éclaircissement et de compréhension très pertinentes. Mais une seule série de cinq questions a suffi pour mettre fin à la conférence après la synthèse faite par le Père Boniface.
Enfin, c’est le moment du repas. Chacun a pu se mettre quelque chose sous la dent avant d’aller se coucher. Mais avant, il y a eu la prière communautaire du soir et quelques instructions pour le lendemain. Le dimanche, à 4h 30, les pèlerins étaient déjà debout pour la douche afin d’être au rendez-vous pour la prière à 6h 30. Après la prière, le petit déjeuner et c’est la mise en route pour le retour.
Cette fois-ci, ce n’est plus le même itinéraire. Les pèlerins ont plutôt emprunté la voix principale Ngoya – Yaoundé. Mais au lieu de venir vers Nkolbisson, ils ont bifurqué vers OYOM ABAN SONNEL, un grand quartier de Yaoundé. Il faut préciser qu’au retour, les pèlerins ont continué à faire les mêmes activités qu’à l’aller. Après le premier arrêt de Nkol Afémé pour la mise en commun, il y a eu un autre arrêt à la paroisse d’Oyom Aban pour la bénédiction des rameaux. La marche a continué par la méditation personnelle et les louanges jusqu’à Mélen à l’aumônerie universitaire. La messe des rameaux a clôturé ce pèlerinage. Comme chaque année, on pouvait lire sur les visages, la satisfaction d’avoir fait une très bonne expérience spirituelle. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine. Nous espérons que les étudiants pourront répandre sur le campus les enseignements reçus de ce pèlerinage notamment en matière de chasteté.
Dieudonné OTEKPO, étudiant en théologie
Envoyez-nous des nouvelles avant le 15 mai 2006
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CAMEROUN - EBOLOWA
Du 24 au 26 Mars 2006, le rassemblement du MSJ
Au Centre Professionnel Don Bosco, les machines de l'énorme menuiserie sont muettes, il est 17h 00, le ciel est clair. le calme prévaut de partout,
A l'extérieur,l'on observe la présence d'une abondante quantité de drapeaux, on se croirait aux jeux olympiques. Deux grands portraits de Saint Jean Bosco et de Marie Auxiliatrice vous frappent dès l'entrée au couloir principal. Trois stands sont présents. Ici, on prend le tricot, là on remet le dossier, plus loin on vous dit : "Vous allez dormir là - bas". Des jeunes garçons et filles vont et viennent avec un regard anxieux et vif à la fois, une vraie impression d'une foire. Les plus dégourdis saluent une connaissance: "Comment ça va? tu es encore là". Le sentiment qui prévaut est celui d'une fête improvisée. La joie se lit sur tous les visages. Puis se fait entendre un violent coup de sifflet qui annonce le début officiel de la 4°édition du Mouvement salésien des jeunes dont le thème est: "La famille berceau de la vie et de l'amour".
Le Père Miguel Angel Nguema prend la parole puis souhaite la bienvenue à tous les jeunes. Dans un ton très cordial, il annonce les principales articulations de cette formation des jeunes qui viennent de Yaoundé -Mimboman Don Bosco, Centre Marie Dominique et d’Ebolowa, notamment, les travaux en groupes, la réflexion personnelle. Au total 104 jeunes garçons et filles. "La famille est pour nous un lieu de croissance par excellence ».
Dans nos constitutions nous parlons « d'esprit de famille ». Le Père Miguel Nguema démontre aux jeunes que cet esprit de famille tire son origine de l'expérience éducative de Don Bosco au Valdocco. La mère de Don Bosco, maman Marguerite est celle qui va initier cet esprit parmi les jeunes de l'oratoire. Les jeunes des différents centres salésiens du Cameroun sous les regards attentifs des accompagnateurs salésiens ont compris que la reférence par excellence c'est la Sainte Famille de Nazareth.
La méthode de travail a permis des échanges dans les groupes. L'originalité c'est que chaque groupe présente le nom d'un élément d'une famille ordinaire. Ainsi, l'on voit des groupes qui s'appellent " Cousins, grands mères, oncles, grands pères, mères, pères". Les jeunes ont pris le temps d'approfondir l'importance de la famille dans la vie ordinaire. A côté de la reflexion divers moments d'échanges étaient présents sur le calendrier. Les jeunes ont poussé leur imagination plus loin en reprenant avec beaucoup d'adresse les différentes étapes de la vie de Saint Jean Bosco.
La figure de maman Marguerite sucite beaucoup d'admiration. Julienne animatrice de Mimboman nous dit:" Maintenant je comprends pourquoi les salésiens aiment maman Marguerite, avec ce que j'ai écouté et découvert, il faut dire simplement Sainte maman Marguerite". Lors de la messe de clôture le dimanche 26, le Père José Antonio Vega a demandé aux jeunes de vivre cet esprit de famille dans leur famille respective. Jésus est celui qui nous aide à grandir nous aussi sous le regard de Dieu. Puis, le Père Miguel Nguema prend la parole. Il remercie tous ceux qui se sont investis dans l'encadrement des jeunes, les soeurs salésiennes, les salésiens en formation, la communauté d'Ebolowa, et les mamans de la cuisine. Après ces remerciements, les jeunes passent à la prise des photographies par centre puis à l'échange des adresses. Petit à petit le Centre se vide. Ceux qui sont venus de Yaoundé convergent vers l'entrée du Centre professionnel pour le retour sur Yaoundé. Ils retournent dans leur Centre pour mieux vivre en esprit de famille.
Père Roland MINTSA
Ebolowa: activités multiples à Don Bosco
Le Centre Professionnel en excursion à Yaoundé
Il a été organisé les 18 et 19 février 2006 une excursion pour les élèves du centre professionel Don Bosco d'Ebolowa à Yaoundé. Au cours de cette excursion, nous avons visité une entreprise d'électrotechnique et d'informatique. La visite a duré environ une heure trente.
Après cette visite, nous nous sommes rendus à Mimboman au Centre Professionnel Don Bosco, où nous avons été accueillis par les responsables et les élèves. Puis nous avons eu une journée d'amitié entre les deux centres salésiens. Elle s'est achevée par un match de foot qui opposait les deux centres. Ce match s'est soldé par un score de 2 à 3 en faveur d'Ebolowa.
Le lendemain, nous avons participé à la messe de 9h30. Après cette messe, nous avons visité les locaux du Centre professionnel Don Bosco de Mimboman.
C'est finalement à 14h30 que nous avons quitté Mimboman pour Ebolowa.
Des ninjas à Don Bosco:
Depuis des années, l'oeuvre salésienne d'Ebolowa ne cesse de subir des vols de toutes sortes. La nouvelle communauté salésienne a choisi comme objectif de lutter contre les vols. C'est pourquoi, après avoir été victimes cette année de vols d'un appareil D.V.D, de fers à repasser et de maillots, nous nous sommes sentis interpellés à être plus vigilants aux visiteurs surtout ceux de la nuit.
Dernièrement, nous en avons empêché de voler les biens de la communauté. Ayant été coincés au niveau de l'étage de la communauté, ces bandits enveloppés de la parure des ninjas n'ont eu qu'une seule possibilité pour s'échapper de l'emprise des salésiens, du gardien et des internes du centre, de sauter du 3e étage jusqu'au sol, cette réalité paraît incroyable, mais, elle reste vraie. Des dispositions sont prises davantage par la communauté, pour éviter d'être surpris encore de vols incessants.
Rencontre avec les parents des confrères d'Ebolowa:
Il a été organisé une rencontre avec les parents des confrères, le 19 mars dernier au Centre professionnel. Celle-ci s'est déroulée en présence des confrères de la communauté salésienne d'Ebolowa, excepté le père Valentino, retenu encore en Italie pour raisons de santé. Vingt parents ont pris part à cette rencontre qui a débuté par une messe et a été suivie d'une petite réunion. Elle s'est achevée par un repas de famille.
Au cours de cette rencontre, deux parents ont été choisis comme responsables des parents des confrères. Il s'agit de: Maman ENAM Christine, responsable, et de NGALEU Joseph, responsable adjoint. Le rôle de ces parents est de servir d'intermédiaires entre la communauté salésienne et les autres parents des confrères et religieuses.
.Voici la liste des parents des confrères présents à cette rencontre:
Parents de : Simplice, Makon Marcel, André Young, Sr Michèle, Roland Mintsa, Benoît Nzié, Awansi, Vincent de Paul, Zilly Xavier, Rigobert, Adjeckam, Alphonse Edou, Bikoy Jean, Alponse Owoudou et la petite soeur du père André.
Abbé Yves Martial MOUKOKO, sdb
CONGO BRAZZA
A la Cité Don Bosco, les jeunes aiment le travail bien fait
Le Centre de la Cité Don Bosco de Brazzaville vit chaque année une réalité renouvelée.
Sur les 223 adhérents de la Cité cette année figurent 43 de la troisième année dont 26 mécaniciens et 17 électriciens qui vont devoir quitter fin mars après avoir enduré la rigueur pour le travail bien fait et une bonne conduite selon la visée de Don Bosco.
Au moment où les adhérents de la deuxième année vont rejoindre les bancs de l’école après avoir passé deux mois dans les entreprises pour le stage pratique obligatoire ceux de la troisième année vont leur succéder, prouvant ce dont ils sont capables après trois années passées sur les bancs de classes et dans les ateliers. Pour l’instant le serrement de cœur et la nostalgie sont les signes qu’on lit sur le visage de ces jeunes finalistes. Malgré la rigueur de la direction durant leurs années d’études ces jeunes apprentis ne cessent de manifester leur attachement dans ce cadre éducatif. Aucune déception n’a été signalée, sinon la peine de quitter les amis, les encadreurs avec qui ils sont toujours ensemble pendant les temps libres. Toutes les souffrances et peines sont oubliées.
Avec nos prières, que Dieu guide ces jeunes à trouver place dans le monde du travail.
Florent Papin NGOUMBETI, sdb.
TOGO
Grande Rencontre de la Famille Salésienne.
Le Noviciat Salésien Don Rinaldi de Gbodjomé ( Lomé-Togo) a abrité du 22 au 25 mars dernier une importante rencontre de la Famille salésienne. Le Provincial, P. Manolo arrivé vendredi 17 mars a commencé la rencontre personnelle avec les frères et avec chaque novice. Du lundi 20 au mardi 21 c'était la rencontre de tous les directeurs de communauté du Togo qui ont tous répondu présent. Du 22 au 23 c'était le Conseil provincial S.D.B d'une part et F.M.A d'autre part. Pour les deux conseils SDB et FMA réunis le 24, l'ordre du jour était le suivant: prière d'ouverture par le P José, lecture et revision de la lettre signée par les Provinciaux le 3 juillet 2005, la collaboration dans le chantier de la communication sociale, les perspectives d'avenir à Duékoué, la prochaine visite du Recteur majeur et enfin les divers et la conclusion.
Le samedi 25 mars était la rencontre pour toute la famille salésienne: SDB, FMA,CC.SS. L'ordre du jour de la réunion familiale était le suivant: Prière d'ouverture et présentation des membres des trois Conseils provinciaux, Echange sur l'Etrenne du Recteur Majeur pour l'année 2006, à partir du DVD élaboré à ce propos, Présentation du plan de travail de chaque groupe et partage des informations sur les trois groupes réunis, Lecture et commentaire de la lettre de D. Adriano Bregolin, Vicaire du Recteur Majeur et responsable mondial de la Famille Salésienne, la prochaine visite du Recteur Majeur, et enfin divers et conclusions. Toutes cette semaine a été un bon moment de partage et de fraternité en famille comme le voulait notre Fondateur. De telles rencontres sont à promouvoir dans nos Provinces pour intégrer tout le monde, renforcer la communication et raviver la fraternité .
JEAN ROMAIN , Novice
POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE
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Le mercredi 28 août 2002, avait lieu à N’Djamena ( Tchad ), dans le cadre de l’assemblée provinciale des salésiens de l’ATE, une Conférence de l’Archevêque, Mgr Charles Vandame, à tous les participants. Ignace-Privat FOUDA nous livre les notes qu’il a recueillies ce jour-là. Nous avons publié son texte dans nos précédentes éditions.
Aujourd’hui, nous présentons les lignes qu’il avait rédigées, suite à ce texte, sur l’implantation salésienne de Sarh.
Sarh : en Paroisse, parlons un peu d’espace
La communauté salésienne sainte Bakhita de Sarh vit un événement en ce début d’année pastorale. Il s’agit de notre installation au quartier Kassaï, situé dans la périphérie de la ville. Après le déménagement effectué durant une bonne partie du mois d’août, les confrères ont finalement pris d’assaut la nouvelle maison communautaire, réfectionnée aux bons soins des Père Enrico et Francesco, une année durant ! Celle-ci fait office de presbytère pour notre nouvelle paroisse saint Joseph de Kassaï. Plus grand que la précédente maison, notre nouvel habitat nous offre plus de place pour « accueillir et construire la communion », et de la proximité avec les populations pour « témoigner de notre fraternité et de l’évangile ».
En dehors de cette bâtisse communautaire, il faut dire qu’un petit « Vatican » est sur le point de se mettre en place sur ce lopin de terre situé à une cinquantaine de mètres du fleuve Chari. En effet, nous avons tout juste près de la maison l’église paroissiale. Contiguë à cette dernière se trouve la communauté de trois sœurs comboniennes. La supérieure est l’assistante du Père Curé, Giorgio. Derrière la chapelle, nous avons le Centre Culturel saint Joseph avec son jardin, l’aire sacrée où ont lieu les grandes célébrations et les salles en préparation pour la catéchèse. Au sortir du Centre il y a une ruelle qui nous sépare de la nouvelle implantation des sœurs missionnaires de la charité de Mère Térésa. Cette communauté de quatre religieuses, compte proposer ses services de charité à travers un hôpital pour personnes délaissées. Le tour du propriétaire « catholique » serait fait si, en retraversant la rue, nous aboutissions de nouveau chez les salésiens. En fait, il reste un dernier coin de terre à acquérir. C’est là qu’avait failli pousser une mosquée, à quelques mètres de l’église !
Quelques traits caractéristiques de notre territoire paroissial. La paroisse se situe au sud-est de la ville et s’étend sur plus de 25 km le long de la route internationale Tchad-Centrafrique. La présence musulmane reste minoritaire. Mais par le commerce quelques musulmans prennent place. La religion traditionnelle de son côté est fortement pratiquée par l’ethnie Tounia, l’une des plus anciennes de la ville.
Au registre des institutions, la Compagnie Sucrière du Tchad est à l’extrême sud de la paroisse. La majorité des ouvriers qui y travaillent sont nos paroissiens. Ils proviennent d’un peu partout dans le pays. Ils constituent à ce titre, une population bien variée dont l’importance exigerait l’érection d’une toute autre paroisse. A 5 Km de la ville se trouve le Grand Séminaire Banga Tuzindé. Celui-ci accueille les séminaristes des diocèses du Tchad en propédeutique et en philosophie.
En dehors d’un important groupe de tchadiens originaires des villages frontaliers à la République centrafricaine, il existe une forte colonie centrafricaine sur la paroisse.
Il faut aussi ajouter, sans risque de se tromper, que la paroisse est bien riche en pétrole ! En tout cas, c’est ce que l’on peut saisir à travers les multiples séances de sondage que des techniciens pétroliers ont effectuées l’années dernière sur le territoire de la paroisse. Espérons que l’or noir ne nous apportera pas beaucoup de déboires, mais bien assez de paix et de joie.
VERS LA LUMIERE
Le Père Valentin de PABLO Aujourd’hui, dans l’après midi de ce 16 avril, jour de la Pâque du Seigneur Jésus, est parvenue au Recteur Majeur la nouvelle de la mort soudaine du Père Valentín de Pablo, Conseiller de la Région Afrique-Madagascar. Il se trouvait dans la communauté de Touba au Mali en Visite extraordinaire dans la quasi-Province d’Afrique Occidentale Francophone (AFO) La disparition du P. Valentin de Pablo affecte le Recteur Majeur et le Conseil Général d’une grande perte. En particulier en ressentiront le manque la Région Afrique-Madagascar, la Province d’Espagne - Bilbao, qui est sa Province d’origine, ainsi que les membres de sa famille.
Le Seigneur Jésus accueillera certainement le sacrifice, marqué de générosité et de disponibilité, du P.Valentin et l’unira à sa mort rédemptrice pour la fécondité du charisme de Don Bosco en Afrique et à Madagascar et pour le bien de toute la Congrégation. Restons pour cela unis dans la prière.
Rome 16,avril 2006-04-16 Père Pascal Chávez Villanueva Recteur Majeur
Le Père Octave GALLO, sdb, bienfaiteur de l’ATE Le 3 avril, nous avons appris le décès du Père Ocrave Gallo. La première génération de théologiens de la Maison Provinciale de Yaoundé se souvient. Un énorme camion venant de Douala arrivait à Mvog Ada. Il apportait seize malles de livres, soigneusement arrangées et étiquetées. Les Pères Joseph et Octave Gallo, sdb, étaient venus d’Italie, dans les années « 50 », comme missionnaires des immigrés italiens en France dans la région ouvrière de St Etienne. Au cours de l’an 2000, épuisés d’un si long travail, ils devaient quitter leur œuvre pour se retirer dans la maison salésienne de repos à Toulon. Avant de partir, ils expédiaient au Père Miguel Olaverri, alors Provincial, une grande quantité de livres et de cassettes. Le Père Joseph nous a quittés il y quelques moi. Son frère Octave vient de le rejoindre. Ils ont écrit une page de l’ATE. Notre Province se souvient,
M. Cyprien NGOULOUGUE, frère du Père André Ndiomo, sdb, est décédé, à la suite d’une brève malacie. le 7 avril 2006. Il était né le 2 octobre 1974. Nous accompagnons de nos prières cette famille très éprouvée, en particulier la maman. En peu de temps, c’est le cinquième enfant qu’elle voit mourir.
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JOYEUX ANNIVERSAIRE
EN CE MOIS DE MAI 2006
02 NYONGO Serge 04 NDONG Pedro 09 OLAVERRI Miguel Angel 12 LIONELLI Roberto 15 TWAGIRUMUKISA Pierre Claver 18 MPASSI Julien Ludovic 20 GANGOSO José 25 MARTEL Pierre 27 BIYOGUE Virgile 31 MAKO Michel |
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