LA VISITE D’ENSEMBLE, une visite historique


LA VISITE D’ENSEMBLE, une visite historique




N°61 avril 2006/ 8e année





Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



EDITORIAL

Du 19 au 24 Février a eu lieu en Afrique du Sud la Visite d’ensemble pour la Région Salésienne Afrique-Madagascar. Cette Visite d’Ensemble est le premier rendez-vous officiel de toute la région. En l’an 2000 la rencontre était faite en deux groupes, celui des anglophones à Nairobi et celui des francophones à Abidjan.

Le Père Pascual Chavez était accompagné du P. Cereda (Formation), du P. Allencherry (Missions) et du P. Valentin de Pablo (Conseiller pour l’Afrique). Etaient absents le P. Domenech, en convalescence, et le P. Mazzali opéré en Italie deux jours avant la rencontre.

Les salésiens étaient au nombre d’environ 90, Provinciaux et Conseillers des douze circonscriptions du continent.

-Le premier jour du travail le P. Valentin a présenté une relation sur la situation de la Congrégation en Afrique. La journée a eu d’autres interventions sur l’application du CG 25 et les conclussions des Visites d’ensemble de l’an 2000.

Chaque jour le traditionnel Mot du soir était réservé au RM et pendant ces moments il a donné des informations sur l’Etat de la Congrégation sous divers aspects.

Les grands thèmes ont été :

-« Pastorale vocationnelle et formation initiale » animé par le P. Cereda

-« Pauvreté religieuse : comment la vivre et soutenir notre travail ? », thème présenté par le Secrétaire du P. Mazzali

-« Animation de la communauté locale et provinciale », par le P. Allencherry

Chaque thème était approfondi en assemblée générale après la présentation et dans les groupes de travail.

Le Père Francis Allencherry a présenté le livre “Projet Afrique”, qui raconte et documente le travail des salésiens au cours des 25 dernières années dans le continent africain. Quand les copies arriveront à l’ATE nous en enverrons à chaque communauté.

Notre Recteur Majeur a présenté avec un grand optimisme l’avenir de la Congrégation, et il souhaite relancer déjà la préparation du deuxième centenaire de la naissance de Don Bosco (2015) en invitant les salésiens à recouvrer la passion du « Da mihi animas » et renforcer nos Communautés en leur donnant une consistance de qualité dans le service aux jeunes. Dans la mesure où nous restons convaincus de travailler ensemble, avec une mentalité de projet provincial et communautaire nous pouvons renforcer notre service d’évangélisation.

A nous d’approfondir petit à petit les grandes lignes données dans la rencontre.

Mes salutations,

José Antonio VEGA



Dans ce numéro :



Editorial P.1


Page de formation permanente P.2

Forum du MSJ à Ebolowa P.3


Sur les plages

de Kribi P.4


En l’année

de la famille P.5


Une première P. 6


Rencontre de la CEP à Oyem P. 7


Une relecture salésienne de Dieu est amour P. 8


Le «  Centre Oasis Terre des hommes » P. 9


Pour servir

à l’histoire de l’ATE P.11


Ils nous ont écrit P. 13


Joyeux anniversaire P.14





RENOUVELER ET APPROFONDIR NOTRE VIE SPIRITUELLE



1.-« Puisque, de nos jours, l’éducation et l’évangélisation des jeunes demandent des Salésiens marqués d’une vie intense dans l’Esprit, qui puissent dire et donner Dieu aux jeunes, il est nécessaire :

-de mettre au centre de la vie personnelle et de la vie communautaire le Christ,

-la vie de prière et la vie sacramentelle ;

-d’organiser la vie communautaire en fonction de la position centrale de cet aspect fondamental ;

-d’exploiter les indications que nous donnent les Constitutions dans ce domaine, en vivant avec sérénité l’obéissance, la chasteté et la pauvreté ;

-de consolider ou d’intensifier les temps de prière pour les vocations dans toutes les communautés ». RM nº 389, p. 60


2.-« La vie consacrée peut être significative si, comme « maison bâtie sur le roc », elle se fonde sur l’adhésion inconditionnelle à Jésus Christ, s’ancre à l’option évangélique de la sainteté et se situe aux frontières de la mission ecclésiale » (CG25, 2).  RM-389, p.58


3.-«Le premier, évidemment, c’est la célébration de l'Eucharistie, "l'acte central et quotidien de chaque communauté salésienne" ; en elle "l'écoute de la Parole trouve son lieu privilégié" (Const. 88). Cette affirmation de notre Règle de Vie reflète une ferme conviction de la tradition patristique, qui d’ailleurs se fonde sur l'enseignement de Jésus : celui-ci dit qu’il est le pain de la vie transmise par sa parole et son corps pour ceux qui croient en Lui  (Jn 6,47.54) : dans la Parole accueillie nous recevons le Christ, comme nous le recevons dans l'Eucharistie. "L'Eglise a toujours vénéré les divines Écritures, comme elle l’a toujours fait pour le Corps même du Seigneur, elle qui ne cesse pas, surtout dans la Sainte Liturgie, de prendre le pain de vie sur la table de la Parole de Dieu et sur celle du Corps du Christ".

Dans l'Eucharistie, que nous célébrons tous les jours, nous est précisément préparée cette double table, avec ce seul pain de vie. Il s'agit d'une grâce, semblable à celle qui entra dans la vie des disciples d'Emmaüs, qui nous permet d'ouvrir les yeux, de voir le Christ Ressuscité tandis qu'il rompt le pain et de le reconnaître (Lc 24,30-31). Mais pour que  cela  arrive,  il  est  nécessaire  de  marcher  avec  Lui  et  de  L'écouter  tandis  qu'il nous explique les Ecritures. C’est seulement ainsi que nous sentirons brûler notre cœur (Lc 24,32). En définitive, d’abord on l’écoute et ensuite on le voit. » RM,.nº 386,p.37


4.-Consolider la vie spirituelle: (Parce qu’on se centre sur les activités, la gestion des projets, les relations humaines, les préoccupations économiques…)

-Soigner les moments de prière communautaire, de participation aux sacrements ;

-La lectio divina (Rencontre des Directeurs 2005)


5.- « Dans un monde, où les traces de Dieu semblent souvent perdues — et comme salésiens nous contemplons avec préoccupation le monde des jeunes —, on attend de nous un témoignage persuasif pour sa cohérence entre l'annonce et la vie, et prophétique pour son affirmation de la primauté de Dieu et des biens futurs. » (RM,386, pg.46


6.-Autres textes: Const, nº 85-95 ; ACG 386 (Choisir les textes les plus intéressants) ; CG 25, nº 10-22 ; 30-33 ; Lettre RM à l’ATE,nº 1.


Questions pour le partage :

1 .-Comment la Communauté a-t-elle organisé les moments de prière cette année ? Sont-ils vécus selon les Constitutions, le Directoire de la Province ?

2.-Comment est la qualité de notre vie spirituelle en Communauté ?

3.-Quelle importance donnons-nous à l’Eucharistie, la méditation, la direction spirituelle, la confession, l’entretien fraternel avec le Directeur… ?

4.-Les gens perçoivent-ils notre témoignage de façon claire ? Dans quels aspects ?

5.-Quelle place donne la Communauté et chacun de ses membres à la prière personnelle, à la prière du chapelet, à la lecture spirituelle personnelle… ?

1 PASTORALE DES JEUNES

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Un forum du MSJ à Ebolowa


Enfin, une deuxième rencontre Mouvement salésien des jeunes en cette année pastorale après celle de Pointe- Noire en décembre 2005. 103 jeunes, 9 sdb et 2 fma ont répondu au rendez-vous de famille au Cameroun. Une ambiance extraordinaire de travail, de prière et de fête. Un climat de communion avec la congrégation grâce à la présence paternelle de deux Provinciaux : celui de l’ATE, P. Jose Antonio VEGA et celui de Gène( Italie) P. Alberto Lorenzelli.

Rencontre débutée le vendredi 26 mars, elle s’est terminée dans la joie le dimanche 27 mars 2006. Une seule note peut résumer le sentiment des jeunes après ces moments intenses : le message final.

1.1 MESSAGE FINAL DU FORUM DU MSJ Edition 2006

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Rassemblés à Ebolowa du 24 au 26 Mars 2006, nous jeunes des centres Don Bosco Ebolowa, Don Bosco et Marie Dominique Mimboman, les jeunes de la maison provinciale des Salésiens de Yaoundé et des sympathisants, avons réfléchi sur le thème « La famille, berceau de la vie et de l’amour ». Notre attention était portée sur la Sainte famille de Nazareth, la famille du Valdocco, la famille de Mornèse et sur la famille Africaine.

La famille de Nazareth est une famille ordinaire qui a fait face à toutes les épreuves mais qui a mis Dieu au centre de sa vie. Elle a été soumise au respect des lois de la société dans laquelle elle vivait. Ce qui lui a permis de vivre en harmonie avec Dieu, avec elle-même, avec les autres et le monde dans lequel elle évoluait. Elle reste ainsi, un modèle parfait de famille dont les relations sont basées sur l’ amour, la prière et le respect.

Les familles de Mornèse et du Valdocco, étaient encadrées par des personnes ayant répondu à l’appel de Dieu pour le salut des jeunes. Marie Dominique et Maman Marguerite nous ont inculqués, à travers les jeunes qu’elles encadraient, des valeurs chrétiennes nous permettant aujourd’hui de mener une bonne vie de famille.

Avec nos parents invités nous avons réfléchi sur la famille africaine ; ses caractéristiques dans les domaines traditionnels, modernes et les tensions qui les opposent. Au terme de cette réflexion nous avons appris que le mariage est une union sacrée. Nous jeunes prenons l’engagement de fonder des familles chrétiennes où règnent l’amour, la paix, l’entente et le respect et d’être de bons éducateurs pour nos enfants.

Pour signifier l’importance de la famille, nous l’avons matérialisée par des symboles : 2 mains jointes, une maison, un escargot, une poule qui garde ses poussins, un arbre, un pot de fleurs, une lampe-tempête, un bananier et une cuvette débordante d’eau. Ces symboles montrent l’importance de la famille au sein de la société. Ceci pour caractériser les valeurs de la vie, de l’amour et de l’humanisme que nous jeunes du MSJ nous nous engageons à semer pour construire une famille berceau de la vie et de l’amour.

Nous remercions le Seigneur qui nous a conduit durant ces moments de joie et de spiritualité que nous avons passés ensemble. Merci à nos encadreurs, les salésiens de Don Bosco, les soeurs salésiennes. Merci aussi à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué au bon déroulement de cette rencontre du MSJ. De même nous disons merci à nos parents qui ont bien voulu nous laisser participer à ces journées de formation.


Que la Sainte Famille, Maman Marguerite et Marie Dominique nous aident à bâtir des familles modèles et à être fidèles à nos engagements.


Fait à Ebolowa le 26 mars 2006




CAMEROUN

Sur les plages de Kribi, quinze jeunes découvrent la vie salésienne


La session des prénovices de l’A.T.E s’est déroulée du 6 au 16 mars à Yaoundé et Kribi. Au total quinze prénovices sont venus des trois prénoviciats de la Province, Yaoundé, au Cameroun, Oyem au Gabon, et N’djamena au Tchad.

Les activités de cette rencontre se sont déroulées en deux étapes principales : la mini retraite et la formation jumelée au travail manuel. L’arrivée officielle des délégations s’est produite le lundi 6, bien que la délégation de N’djamena était présente à Yaoundé depuis le samedi 4, C’est aux environs de 21h 00 qu’a lieu le premier entretien qui consiste à la prise de contact entre l’équipe des encadreurs composée du Père Joseph Elegbédé, Maître des novices des deux Provinces AFO ( Abidjan ) et ATE. Et des Pères Miguel Angel et Armando.

Nous prenions la direction de Kribi le 7 en matinée, lieu impeccable pour abriter pareille rencontre. En soirée de cette journée, débute la mini retraite animée par le Père Maître sur le thème : ‘‘ Contempler le visage du Christ avec les yeux de Don Bosco ». Les jours qui suivent ce mardi jusqu’au vendredi se déroulent dans une ambiance de méditation et de  réflexion. Chaque prénovice a eu le temps de se situer par rapport à sa personne et par rapport à la Famille salésienne qu’il aimera intégrer après le noviciat. Au soir de vendredi, après la brève présentation du noviciat par le père maître et l’achèvement des rencontres individuelles entre le père maître et chaque pré novice, le moment est venu de dire un grand merci au père José E. qui doit regagner Lomé le jour suivant. Une soirée spéciale est organisée pour la circonstance. Chaque communauté de pré novices présente un petit numéro.

Le Père José Antonio ouvre la seconde étape le samedi en matinée avec le thème : ‘‘L’Education aux valeurs humaines’’. Nous le savons bien. De nos jours, certaines valeurs humaines indispensables pour une meilleure vie tendent à disparaître dans nos sociétés. Nous vivons une petite surprise le dimanche avec l’anticipation de l’anniversaire du Provincial qui tombait le jour suivant. Les journées du dimanche 12 au mardi 14 ont été marquées par les thèmes : La pastorale salésienne des jeunes ; Saint François de Sales, Don Bosco et les salésiens  et le parcours de la formation salésienne. Ces derniers thèmes sont animés par les Pères Miguel Angel, Jean Baptiste, et Anaclet. Tous les après midi de la deuxième phase de la session sont marqués par le travail manuel qui consiste au défrichage et à la réfection de la peinture sur les murs des locaux de Kribi. Le mercredi 15 est réservé à l’évaluation et au retour sur Yaoundé. Il a servi aussi aux finitions des travaux entrepris par le Père Armando et certains aspirants qui ont bien voulu prêter main forte à la réussite de cet évènement.

Toute chose ayant une fin, c’est le jeudi 16 mars après la visite de l’Université Catholique de l’Afrique Centrale, UCAC, et de la nouvelle maison du Théologat salésien en construction que le temps est venu d’un entretien entre nos aînés théologiens et nous. Pour terminer, nous prions ensemble les vêpres avant d’entrer dans le réfectoire de l’actuel Théologat où nous attend un copieux repas. Nous prions le Seigneur qui nous a fait vivre cette belle et riche expérience de nous garder de tout obstacle pouvant surgir sur notre cheminement et qu’à l’exemple de Don Bosco nous soyons signe de paix et d’amour parmi les jeunes !

YANNICK Parfait Amour Mimboman



CAMEROUN : YAOUNDE - MIMBOMAN 

En l’année de la Famille, les postulants écrivent à des amis inconnus


‘‘Que notre fraternité devienne inventive’’ telle est l’exhortation du Père Antoine Tanguy aux prénovices de Mimboman pour cette « Année de la Famille ».

Dans cette optique nous nous servons de la correspondance pour maintenir nos liens avec nos familles et avec des salésiens éloignés. Premièrement nous écrivons à nos parents, puis aux autres prénovices de la Province. Nous avons écrit aussi au seul novice de la Province de France, au Père Jean Baptise Beraud aîné de l’ATE, puis dernièrement à certains évêques salésiens.

Un de ces derniers nous répond : «  Quelle surprise de recevoir votre lettre pleine d'enthousiasme pour notre Père à tous, Don Bosco. N'ayez pas peur de vous donner à cette belle mission que la Providence vous a confiée : être des éducateurs de jeunes. C’est l'avenir que nous préparons avec les jeunes. Les grandes valeurs de la vie salésienne, comme la simplicité, la douceur et l'humilité doivent vous aider chaque jour à travailler sur vous-mêmes pour que vous soyez les imitateurs fidèles de François de Sales et de Don Bosco au service des gens. N'hésitez pas à m'écrire, je serai toujours heureux de vous lire. Malgré cette lourde tâche d'être à la fois évêque d'un diocèse très pauvre avec beaucoup de conflits sociaux, et président de la Conférence Épiscopale de Haïti, je me rends disponible pour aimer et servir. Ma devise épiscopale traduit ce que je vis comme évêque salésien." Dans la foi et la douceur", à l'image du Bon Pasteur. À l'aube de cette nouvelle année, mes chers jeunes, sainteté, sérénité, sagesse pour vivre pleinement votre vocation dans le sillage de Jésus, l'ami des jeunes. Louis KEBREAU,sdb, évêque du diocèse de Hinche ( Haïti) »

Propos recueillis par Yannick OBIANG, prénovice à Mimboman


CONGO BRAZZA

Marche de Carême et Récollection


Du samedi 4 au dimanche 5, le Centre des Jeunes de Brazzaville, a effectué une récollection de carême selon notre plan d’activités, à Maty, à 40 km de Brazzaville. Elle était réservée aux adolescents…

Dès le samedi vers 11h 00, les jeunes affluent à la paroisse avec leur sac, natte, assiettes... prêts à prendre la route. C’est seulement vers 13h 00 que les bus arrivent et nous embarquent vers Maty où nous arrivons vers 17h 00, puisque du lieu ou le bus nous laisse, jusqu’au village, il y a 5 km de descente sur une colline d’une pente de 50%.

Apres une pause et la douche dans une rivière où l’on peut voir le sable du fond, nous nous regroupons autour du feu et le Frère Leoncio commence son exposé sur le Carême.

Le Frère est parti de l’étymologie du mot « Carême », de sa théologie et a fini par une concrétisation. Son exposé de 1h 30 nous as semblé à peine de 30 minutes. Nous avons voulu qu’il continue encore, tellement ses mots touchaient notre manière de vivre, de regarder les autres, leur place dans nos vies, la place de la prière…Nous nous sommes rendue vraiment compte que notre génération est remplie de bruits, agitation, égoïsme, et que nous sommes renfermés sur nous mêmes…

A Maty, nous avions trois salles de classes sans porte ni fenêtre, pour sol du sable, pas de ciment. C’est là notre dortoir. Sans exception, nous nous sommes couchés sur le sable, même le Père Emmanuel et le Frère Leoncio ont dormi avec nous, exposés a la fraîcheur,…

Le matin, après le sport, la prière du matin, le P. Emmanuel nous a dit la messe. Après la messe, il nous a présenté la lettre du Recteur Majeur, et un débat a commencé, dirigé par Sylvain. Nous avons partagé les défis que la Famille de Don Bosco nous lance, et chacun de nous, à la lumière de la présentation a regardé sa propre famille, ce qu’il peut leur apporter, ce que nous devons apporter au Centre des Jeune et a la paroisse, notre famille spirituelle.

Apres le débat et certaine résolution, nous avons eu notre repas de midi au bord du fleuve. Puis la baignade avant de prendre la route du retour. De nouveau, 5 km de colline à escalader. A l’arrivée, tous nous avons eu du mal a imaginer que nous pouvions encore revenir à Maty à pied. Nous avons vraiment fait un Chemin de croix.

Au lieu de « nous avion », écrivChef POYA chargé de l’organisation de la Reco


GABON – LIBREVILLE

« Une Première » : Les Jeunes du Club ATE-Media de Mikolongo en Session avec des Journalistes professionnels


La Cité des jeunes Don Bosco d’Okala-Mikolongo amorce une coopération avec des journalistes professionnels des chaînes de radio et de télévision nationale

Le 5 mars dernier, le club ATE Média de la Cité a débuté une session de formation en journalisme pour une période de trois mois, en collaboration avec des journalistes professionnels. Cette première rencontre qui s’est tenue de 15h à 17h 00,entre les membres du Club ATE Média et les journalistes, a été animée par M. Basile AFFOYON, journaliste de formation à la Radio chaîne 1, M. Guy Roger LENDIRA journaliste de la RTG 2, et M. ASSAM-TCHASSOMBO, journaliste et rédacteur en chef du journal privé ‘’Croissance Saine et Développement’’.

Après la présentation de tout un chacun présent à cette rencontre, M. AFFOYON, qui jouait le rôle de modérateur et de secrétaire a rappelé les objectifs de cette session qui démarrait : venir en aide au Club ATE Média dans l’amélioration de la rédaction de son journal le ‘’Messager’’, apporter à ce Club, des outils et des moyens pour parfaire sa fonction de communication au sein de la Cité, et enfin, former des jeunes journalistes capables d’animer dans quelques mois une émission radio à la Radio Sainte Marie.

Prenant la parole à son tour, M.Guy Roger LENDIRA a donné comme préliminaire à cette session, un aperçu général sur la liberté de la presse. Il s’est penché successivement sur les principes de la liberté de la presse (indépendance, objectivité et intégrité), l’éthique journalistique, et les fonctions de la presse libre. Après lui, M. ASSAM-TCHASSOMBO a exposé sur les techniques d’approches journalistiques en mettant un accent particulier sur la différence qui existe entre journalisme gouvernemental ( véhiculant une information orientée) et journalisme de l’opinion (véhiculant une information neutre et objective).

En conclusion à ces deux interventions, M.AFFOYON a rappelé que cette session sera divisée en deux grands modules : le premier, qui aura lieu chaque premier dimanche du mois est essentiellement composé de conférences ouvertes aux membres du Club et à toute autre personne. Quant au deuxième module de formation, qui aura lieu les troisièmes dimanches du mois, il sera essentiellement composé d’ateliers pratiques. Il a aussi précisé que durant ces trois mois de session, les membres du club ATE Média auront à visiter des stations radio et télévision afin de toucher du doigt les réalités du monde de la télécommunication.

Nous nous confions donc à saint François de Sales afin qu’il nous accompagne durant cette session et fasse de nous à son exemple des communicateurs zélés de transmettre la vie, la vérité et la foi.


BIYOGUE BI-NYAR OLLAME Virgile Octave,Sdb

GABON – OYEM

Rencontre de la Communauté éducative et pastorale

Travail sur l’Etrenne du Recteur Majeur : « Porter une attention spéciale à la famille qui est le berceau de la vie et de l’amour et le premier lieu d’humanisation »


Défis et Stratégies dégagés :


DEFIS

STRATEGIES

  1. Promouvoir les fondements d’une famille unie par l’amour et dans l’éducation chrétienne.


    • En créant une cellule d’éducation chrétienne pour les parents

    • En favorisant des témoignages publics fréquents des familles chrétiennes

  1. Améliorer les rapports entre la communauté éducative et les jeunes

    • En créant un climat de confiance, d’amour et d’entraide.

    • En utilisant des moyens de communication plus attrayante (sport, loisir…)

  1. Responsabiliser les jeunes

    • En attribuant des tâches ponctuelles et valorisantes aux jeunes

    • En organisant des activités faisant appel à l’esprit de créativité des jeunes.

  1. Préparation au mariage pour les jeunes

    • En luttant contre l’exploitation sexuelle des enfants par les éducateurs

    • En faisant des sessions de formation sur la famille aux catéchumènes.

  1. Soutenir les parents

    • En donnant une formation chrétienne avant le mariage

    • En encourageant la participation en couple aux invitations.

    • En encourageant les couples à éduquer ensemble leurs enfants.

    • En encourageant le dialogue entre parents et enfants.

  1. Eduquer les jeunes à la vie et à l’amour

    • En créant un petit bulletin de formation et d’information pour les jeunes.

    • En organisant des conférences, ciné-forum, session sur les thèmes de la vie et de la sexualité.

  1. Créer des associations et groupes de couples.

    • En initiant des rencontres d’échange entre les couples de parents (bimensuelle)

    • En créant une école des parents (apprendre à être papa et maman et à construire son ménage)

  1. Susciter et développer le sens de famille salésienne

    • En faisant connaître l’esprit et la mission salésienne (médias, formation…)

    • En renforçant la CEP




ITALIE ROME


Une relecture “salésienne” de l’Encyclique de Benoit XVI

pour ce temps de Carême.

 Dans le cadre du Carême 2006, notre Université (UPS) organise ici à Rome une série de conférences autour de la récente Encyclique du Pape Benoît XVI « Deus Caritas Est », « Dieu est Amour ».

Après le mercredi des Cendres, dont la célébration a été présidée par le Père Antonio Domenech, actuellement en visite d’ensemble dans la « Visitatoria UPS », tous les autres mercredis du Carême rythmeront des interventions dont la teneur correspond au renom des intervenants. Le deuxième mercredi du Carême, 8 mars, il y a l’intervention de Mgr Domenico Sigalini, évêque de Palestrina et responsable de la Pastorale des Jeunes pour la conférence épiscopale italienne. Son thème : « Une encyclique différente : pour une lecture globale ». Quant au professeur Sabino Palumbieri, anthropologue (et « fondateur ») salésien de renom, il nous fera méditer le 15 mars, sur « Un binôme nécessaire : Eros et Agapé, une compréhension chrétienne de l’amour ». Le 22 mars, il reviendra au Vice-président du CNEL, le prof esseur Giuseppe Acocella de continuer d’analyser ce binôme sous une autre perspective : « Un binôme fascinant : amour de Dieu et du prochain, la proposition de l’Encyclique ».  Le 29 mars, le Recteur de la LUMSA, Prof Giuseppe DALLA TORRE reviendra sur le « binôme nécessaire », mais cette fois, celui de « justice et charité : l’interprétation de Benoît XVI ». Enfin le premier mercredi d’avril, qui précèdera les Rameaux et la Semaine Sainte, le Père Riccardo Tonelli, notre Vice-Recteur de l’UPS nous entretiendra sur « Une Eglise qui aime : l’héritage de cette Encyclique ». Toutes ces conférences ont lieu sous le haut patronage du Recteur de l’Université Pontificale Salésienne, le Père Mario Toso.

Des initiatives de genre, que l’on retrouve également dans de nombreuses paroisses, dans des groupes de jeunes et lors de tables rondes diocésaines, permettent d’approfondir certains aspects d’une encyclique qui surprend par sa stratégie, la variété de son style et la « révolution » qu’elle peut impliquer dans les esprits et les cœurs qui en saisissent les implications, au niveau personnel comme dans l’expérience ecclésiale et socio-politique, morale et existentielle.

P Alphonse OWOUDOU, 12 mars 2006




Envoyez nous des textes de qualité. Relisez-les.

Corrigez-vous entre vous.

Apportez le désir d’un travail bien fait

dans une société où si peu de personnes

prennent leurs responsabilités.



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TOGO – LOME

Le « Centre Oasis Terre des Hommes »

au secours de l’enfance meurtrie 

 

Faire un enfant c’est bien, mais en prendre soin est encore meilleur. Cependant, si certaines personnes cherchent les enfants, d’autres par contre n’en veulent pas. Du moment où les gens se bousculent chez les herboristes, les médecins, les prêtres pour espérer concevoir, au même moment, d’autres ont recours à l’avortement, à l’eugénisme ou à l’abandon des enfants. Quel contraste ? L’abandon des enfants est souvent le dernier recours après l’utilisation des méthodes abortives qui se sont avérées négatives. Ajoutons à ce facteur, le trafic, la maltraitance, l’exploitation et l’esclavage des enfants qui constituent de sérieux maux qui gangrènent l’avenir des enfants dans presque tous les coins de notre planète. Nombreuses sont des ONG qui prennent en main la destinée des enfants qui sont dans de telles situations. Voyons ce qui se passe du côté du Centre Oasis Terre des Hommes.

 Du 28 février au 4 mars 2006, une expérience a été faite au Centre Oasis Terre des Hommes (TDH) de la Délégation de Lomé. TDH est une fondation suisse, créée par Edmond KAÏZER de nationalité suisse pour venir en « aide directe à l’enfance meurtrie, sans protection d’ordre politique, racial ou confessionnel ». Ainsi, les enfants trafiqués, maltraités et égarés, âgés de un à quatorze ans, sont accueillis par ce Centre et gardés pendant deux semaines à trois mois en cherchant leurs parents biologiques ou adoptifs. Ce Centre est organisé en trois équipes à savoir l’équipe psycho éducative, l’équipe sociale et l’équipe développement communautaire.

L’équipe psycho éducative a une organisation interne lui permettant de faire des cours préscolaires pour les enfants de moins de six ans et des cours d’initiation aux enfants non encore scolarisés de 6 à 14 ans. Les leçons de morale sont apprises sous forme de récitations. Exemple : La bonne camaraderie : les enfants du même centre ne se bagarrent pas. Ils sont des frères et des sœurs. Les enfants apprennent en outre la cuisine et la lessive. Des causeries basées sur les contes, chaque soir, portent sur l’hygiène. Elles sont préparées par l’infirmière du Centre.

L’équipe sociale s’occupe de l’accueil des enfants. Ces derniers, quand-ils arrivent, passent au bureau de cette équipe pour des interrogatoires et leurs dossiers sont constitués en même temps. Ceux qui partent du Centre, repassent par le même bureau pour que leur fiche de décharge soit établie. L’équipe va à la recherche des parents à l’intérieur et l’extérieur de Lomé. Là le bât blesse. Car, une fois arrivé dans les familles d’accueil des enfants, celles-ci ne sont nullement préoccupées par leur absence. Ces gens tiennent des propos comme : « L’enfant connaît Lomé, il serait parti chez les siens», « Nous attendons que sa mère vienne le chercher. » Les parents qui acceptent de reprendre les leurs, sont soumis aux interrogations. Nombreux sont ceux qui ont refusé de reconnaître leurs enfants pendant des années.

Enfin, l’équipe développement communautaire fait le travail de terrain. Elle va à Asigamé (Grand marché de Lomé) à la recherche des enfants employé(e)s. Elle entretient, en outre des démarches avec les employeuses pour que ces enfants fassent des cours d’initiation pendant certaines heures convenables de la journée.

 D’une manière générale, les enfants du Centre Oasis TDH sont dynamiques, joyeux, motivés et prompts à apprendre des jeux. Cependant, aucun ancien ne veut demeurer au Centre. Ils veulent vivre avec leurs parents. L’ambiance entre les enfants présenterait une ‘jungle urbaine’. Les grands se comportent comme des maîtres et les anciens menacent les nouveaux, surtout les plus faibles.

 

RAMADAN A. Sébastien

TOGO – GBODJOME


Saint Jean Bosco fêté par les jeunes à la Paroisse St Mathieu


Liturgiquement fêtée le 31 janvier, la fête de Saint Jean Bosco cette année coïncidait avec un jour ouvrable , mardi. Impossible de fêter dans l’ensemble de la paroisse.

Mais néanmoins, il y a eu une messe à 11 heures au noviciat. Elle est présidée par le Conseiller Régional, le Père Valentin de Pablo en présence du Provincial le Père Manolo et de son Vicaire le Père Adolphe, sans oublier les Pères de la communauté du noviciat.

 

Le dimanche 5 février était le jour festif de la Saint Jean Bosco dans toute la paroisse. De manière très spéciale, sous l’impulsion du Responsable de la pastorale des jeunes et du Bureau paroissial des jeunes, tous les jeunes et enfants des neufs villages qui constituent la paroisse se sont retrouvés pour une messe, riche en couleur et en animation. Après la messe, c’est la procession, les jeunes regroupés par oratoire, ayant à leur main une pancarte et une photo de Saint Jean Bosco, se dirigent vers le noviciat accompagnés de la chorale et de la fanfare.

 

L’ambiance qui règne est, on pourrait dire, semblable à la visite de Don Bosco et de ses jeunes à Superga. Allez comprendre la joie immense qui habite jeunes et enfants. Arrivés au noviciat, il y a l’angélus et le repas puis la Kermesse et enfin la soirée culturelle où la créativité des jeunes a vraiment pris corps. L’ensemble des cérémonies s’est déroulé sous le regard bienveillant des salésiens, des coopérateurs et des animateurs. On a pu évaluer le nombre d’enfants et de jeunes à environ huit cents.

 

«  Tout est bien qui finit bien ». C’est avec une grande satisfaction que les jeunes sont retournés chez eux. La soirée s’est clôturée en communauté avec un repas de famille entre coopérateurs et salésiens Jean ROMAIN, novice salésien.


 ATTENTION

Vous n’êtes pas obligés de nous envoyer vos textes sans les corriger

 

Plutôt que de dire « commencer la route », dites « prendre la route »,

Au lieu de « nous avion », écrivez « nous avions »

Au lieu de « sale de classes », écrivez « salle de classes »

Plutôt que « nous avions le sol en sable », écrivez « nous avions pour sol du sable » 

Plutôt que « nos dortoir », écrivez « nos dortoirs » ou « notre dortoir »

Au lieu de « ont dormis ensemble avec nous. Exposer a la fraîcheur,… » , il est plus clair de dire simplement « ont dormi avec nous, exposés a la fraîcheur »…

Au lieu de « nos famille spirituelle », vous pouvez écrire sans faute d’accord  « notre famille spirituelle », ou « nos familles spirituelles »

On ne dit pas « bor du fleuve », mais « bord du fleuve»

On n’écrit pas « beignade », mais « baignade »

Personne n’écrit : « Nous avons vraiment fis le chemin de croix », mais on peut écrire convenablement « Nous avons vraiment fait le chemin de croix » .

La Rédaction



POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE



Le mercredi 28 août 2002, avait lieu à N’Djamena ( Tchad ), dans le cadre de l’assemblée provinciale des salésiens de l’ATE, une Conférence de l’Archevêque, Mgr Charles Vandame, à tous les participants. Ignace-Privat FOUDA nous livre les notes qu’il a recueillies ce jour-là. Nous publions la suite de son texte commencé dans notre précédente édition.

2 Les Musulmans

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On peut noter la présence de nombreuses appartenances islamiques. Entre autres confessions, il existe les partisans du culte de Mahomet, les musulmans « biculturels », plus ouverts et les prédicateurs venant des pays voisins, notamment du Soudan.

Face à la descente toujours grandissante des musulmans vers le sud, les chrétiens et autres animistes ont peur. Une campagne de construction de mille mosquées dans le Sud a été poursuivie ces derniers temps par l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite. Là où existe un commerçant musulman influent, aussitôt naît une mosquée. A la suite viennent des centres culturels islamiques. L’économique compte beaucoup dans la vague de conversion qu’on peut observer çà et là. Toutefois, le vécu de la religion reste superficiel et appelle dans un cas comme dans l’autre à une nécessaire reconversion. Devant l’envahissement, les chrétiens et non chrétiens apeurés se fixent dans la logique du « bon ou mauvais ». « L’Eglise est alors utilisée comme servante des causes temporelles ». Dans ce contexte, il règne une certaine distance et un climat de respect méfiant entre les musulmans et les chrétiens, les nordistes et les sudistes.

Le fameux conflit « agriculteurs-éleveurs » dans le sud fait grandir le désir des sudistes de maintenir les musulmans dans le nord. Mgr précise pourtant : « Nous leur disons de  ne pas mettre tous les musulmans dans le même sac.» Dans sa relation avec les musulmans, chaque année l’Archevêque rend une visite de courtoisie à l’Imam, même si la réciproque ne lui est jamais rendue. Par ailleurs, depuis un certain temps, le Tchad a adopté une politique d’arabisation. De nombreux panneaux routiers et publicitaires sont fait en langue arabe.

3 Les Protestants

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Deux grandes branches sont présentes sur le territoire tchadien, les évangélistes et les pentecôtistes. En général les protestants au Tchad restent hostiles à toute idée d’œcuménisme. « C’est une affaire du diable » pensent-ils. « Pour notre part, ajoute Mgr, nous croyons que ce n’est pas une organisation, mais l’Esprit saint qui nous unira. » Lors de la semaine pour l’unité des chrétiens, les catholiques vont souvent prier avec les protestants. L’inverse est très rare, voire impossible. Les anciens, plus traditionalistes, sont souvent mal formés et sectaires à souhait. Par contre les plus jeunes restent ouverts. Pour ce qui est des faits de vie, lors de la maladie d’un(e) proche catholique, pour mériter une quelconque assistance, le patient est souvent contraint de se rebaptiser. A la mort de ce dernier, la dépouille est au centre des disputes. A quelle confession appartient le défunt ? Qui à le droit d’organiser les funérailles ?


Inculturation

La liturgie est fortement influencée, dans ses lignes générales, par celle de l’ex Zaïre. En matière d’inculturation, sans verser dans le radicalisme des protestants pour qui tout est mauvais ou tout est bon, l’initiation traditionnelle dans sa dimension éducative est soutenue par l’Eglise : une permission est donnée avec certaines conditions, notamment celles qui dispensent des rites douteux. « Nous avons cessé d’interdire» indique notre interlocuteur. Mais il reste que « quand vous gardez un élément de la culture, toute la culture revient  dans l’imaginaire des gens.» En exemple, c’est donc ainsi que l’on peut, malgré soi, renforcer la domination des hommes sur les femmes ; le passage de la solidarité ethnique à l’ethnocentrisme.

Synthèse de Ignace-Privat FOUDA



Ignace- Privat FOUDA npus écrit suite à ce texte : « Sur notre chemin du retour vers Sarh « ville verte », comme si le ressourcement à l’Assemblée des confrères et à la retraite ne suffisait pas, notre inspiration nous à guidés à la « SOURCE », librairie chrétienne de référence de N’Djaména. Là, les pères Enrico et Frantz ont déniché une « merveille » : un livre volumineux de format A4, écrit par Géraud MAGRIN. Présentation ci-dessous.



LECTURES

LE SUD DU TCHAD EN MUTATION

des champs de coton aux sirènes de l’or noir

Gdéraud MAGRIN, format A4, 427 pages

Géraud MAGRIN est né en 1972. Ancien élève de l’ENS de Fontenay / Saint –Cloud, agrégé et docteur en géographie, il a consacré ses premières recherches au Gabon puis au Tchad (1996-2000), à l’étude des changements qui affectent les sociétés rurales, à travers les crises politiques ou climatiques, et les conséquences de l’urbanisation. Actuellement il est chercheur au CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement)

Voici un extrait que nous vous proposons. :

« Au Tchad, après une longue guerre civile, le rétablissement d’un calme relatif et précaire, sur fond de démocratisation incertaine, suffit à la fin des années 1990 à réanimer un vieux serpent de mer : l’exploitation de gisements de pétrole dans le sud du pays. L’or noir y constituera-t-il un catalyseur du développement, permettant la sortie du cercle vicieux de la pauvreté et de l’enclavement ? Ou bien, comme dans d’autres contrées africaines, n’alimentera-t-il que les brasiers de la discorde ethnique ou religieuse ? Une économie minière bouleversera-t-elle l’identité des savanes cotonnières du Tchad méridional ?

C’est à ces questions que cet ouvrage s’efforce de répondre, en proposant un tableau dynamique de la zone soudanienne du Tchad à la fin du XXe siècle. L’analyse géographique propose ainsi des perspectives sur l’avenir d’une région qui a subi, depuis deux décennies, des mutations considérables, ponctuées de crises cotonnières, de disettes, de violences, mais aussi d’innovations positives, quoique plus discrètes. Des perspectives de privatisation de la filière cotonnière aux nouvelles constructions routières, en passant par les promesses de l’or noir, il s’agit ici de démêler l’écheveau des facteurs du changement, au seuil de l’ère pétrolière. »

Recueilli par I P FOUDA




ILS NOUS ECRIVENT

Sr Lucie Cargnoni, Provinciale fma, Libreville ( Gabon )

« Merci ( pour atemedia ) Benne fête de Don Bosco ! »


Père Morand WIRTH, Professeur de Spiritualité à l’UPS Rome

« Merci, Jean-Baptiste, pour le compte-rendu des activités nombreuses et enthousiastes de l'ATE. Comme je m'intéresse ici à  l'histoire de l'oeuvre salésienne, bravo pour ce qui concerne le Tchad. Effort à  continuer! Pensez aussi aux archives... Je t'envoie un petit guide pour mes étudiants « sur les pas de saint François de Sales », pour te régaler un petit voyage virtuel! Dieu vous garde, comme dirait le Père Arribat!


Père Maurice GOUHOUEDE

Salut Père, Merci pour le service que vous nous rendez, merci pour tout ce que vous

faites a cette jeunesse qui a réellement besoin de se former; et pour se former il faut s'informer et pour s'informer, il faut la communication. merci pour ce service de la communication.

Ici à Abidjan, tout va bien, je me porte bien; et la pastorale se déroule bien avec la grâce de Dieu. Je profite de l'occasion pour vous souhaiter un bon carême. P.S. Veuillez m'envoyer, si c'est possible, l'email du Père GERMAIN LAGGER.

OK. L’e-mail de l’ex Directeur du Scolasticat de Théologie a été envoyé, JBB

Père Aurélien AHOUHANGBE

  Bonjour P. JBB, Je viens vous remercier pour ce numéro de ATE media. Je le trouve bien riche et les informations bien diversifiées. Puisse le Seigneur vous accorder davantage de santé pour cette pastorale spécifique qu'est la communication sociale. Bien des choses au Père Guy et au Frère Roger. Bonne préparation à la Pâques du Christ.

Je suis le chargé local de la pastorale des Jeunes à la Maison Don Bosco, Préfet de discipline à l'Institut, collaborateur dans l'équipe des formateurs de la Maison Don Bosco, étudiant en Sciences de l'éducation à l'Université de Lomé et enfin membre des commissions des vocations et de la communication sociale au niveau provincial. Voilà ma petite contribution à la vie de ma Province. Je confie toutes ces responsabilités à vos prières.

De Emile MEFOUDE Salut Jean Baptiste, Je viens de recevoir le nouveau numéro de ATE media. Merci pour tout ce travail d'information que tu réalises à notre endroit. Bon début de Carême et salutations à tous les confrères de la Maison provinciale. Fraternellement,

ILS NOUS PRECEDENT

Ces derniers mois, dans la Province de France, plusieurs salésiens nous ont quitté. De diverse façons, ils avaient apporté de l’aide à l’ATE. Les Pères Jean Jacques Berger, Paul Hannauer, Jacques Decollonge ont été parmi les premiers à apporter leur aide à notre Bulletin salésien naissant. Le Père François Le Bras, Secrétaire Provincial nous a fourni de précieux tableaux sur l’histoire des salésiens français venus travailler en Afrique. Une contribution de premier plan à «  L’Histoire de l’ATE »

Avec notre reconnaissance et notre prière, JBB



JOYEUX ANNIVERSAIRE

EN CE MOIS D’ AVRIL 2006



02 NUNEZ Juan Francisco

03 BORUPU Pergentino 

03 MEFOUDE Emile  

12 NGUEMA Carlos  

23 KOEVI Georges

30 OBAMA Pelayo

30 OWOUDOU Alphonse

30 RICCI Fernando

 


Adressez vos articles avant le 15 mars 2006

A Jean Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

jeanbberaud@yahoo.fr

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.

Nous vous en remercions







@te.media

Salésiens de Don Bosco, Maison Provinciale,

BP 1607, YAOUNDE ( Cameroon )



Direction : José Antonio VEGA

Administration : José Maria SABE

Rédacteur en chef : Jean-Baptiste BERAUD ( Tél ( 237 ) 222 22 21 - 35

Equipe de Rédaction : Roland MINTSA, Miguel Angel NGUEMA

Maquette : Miguel Angel NGUEMA

Edition espagnole : Eleuterio EVITA, John MORENO