ATEM FEV 06


ATEM FEV 06




N°60 mars 2006/ 8e année





Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



EDITORIAL


UNE RENCONTRE VERS L’AVENIR


Depuis le Chapitre Général extraordinaire à l’époque de Don Ricceri a commencé une initiative de communion pour l’ensemble de la Congrégation. Maintenant c’est déjà une tradition, même si l’initiative ne figure pas dans les Constitutions.

Il s’agit de la Visite d’ensemble qui a lieu chaque six ans. Elle regroupe les Conseils Provinciaux d’une Région autour du Recteur Majeur et de quelques Conseillers généraux.

L’Afrique, avant la fondation des Provinces a commencé par une première rencontre toute particulière l’année 1988 à Lusaka (Zambie). Elle était présidée par Don Viganó. Puis ce fut de façon officielle l’année 2000 à Abidjan ( langue française et portugaise) et à Nairobi (langue anglaise). Cette année nous nous rencontrerons ensemble les douze circonscriptions de l’Afrique et Madagascar à Johannesburg du 19 au 25 Février.

Cette rencontre est un instrument d’animation et de gouvernement du Recteur Majeur et de son Conseil pour favoriser « l’unité de la Congrégation comme fruit de la communion et de la fidélité au charisme » (CG 25,88). C’est pour cela que les lignes-guides prises pendant ces rencontres ont eu pour but de créer mentalité et convergence en ce qui concerne le chemin que la Congrégation était en train de faire au long de son histoire, à partir des orientations des Chapitres Provinciaux. Normalement dans ces visites, d’une part on fait une vérification de l’assimilation et de la mise en pratique du dernier Chapitre Général. D’autre part on étudie un ou deux thèmes d’intérêt particulier pour la Région.

La visite d’Ensemble commence le 19 dans la soirée, près de Pretoria, en Afrique du Sud. Plus ou moins 80 salésiens, conseillers en Afrique, feront une réflexion avec le Recteur Majeur et quelques Conseillers généraux. Les thèmes de réflexion seront :

-Une présentation générale sur la situation de la Région Afrique-Madagascar

-L’assimilation du Chapitre Général 25

-Perspectives d’avenir : +La formation et qualification des confrères

+L’autofinancement des Œuvres

+Le POI et l’animation organique de la Province.

Chaque jour, sera responsable de l’homélie le Conseiller Général qui anime le thème de la journée. Et chaque jour le Recteur Majeur s’adressera à l’assemblée dans le mot du soir.

Bien sûr, nous aurons des occasions de présenter les conclusions de cette rencontre. Une prière de votre part pour la réussite et l’application généreuse de ses conclusions.

Fraternellement en Don Bosco,

José Antonio VEGA DIEZ



Dans ce numéro :



Editorial P.1


Echos du Conseil

Provincial P.3

Pastorale des Jeunes P.4


L’ATE en marche. P.5


Le Discours social

de l’Eglise P.6


CONGO :

Ecoles Techniques P. 7


Pointe Noire : Nouvelle évangélisation P. 9



GABON : Economie

et vie salésienne P.10


LECTURE :

Exclusion sociale P 11


Pour servir

à l’histoire de l’ATE P.12





Réflexion communautaire du mois de mars


LE TRAVAIL POUR LES VOCATIONS :


Réflexions :


1.-CG 25 ,nº48

Présence qui accompagne et devient proposition d'une vocation

La communauté salésienne promeut le choix de la vocation du jeune par son témoignage de vie. Elle anime la communauté éducatrice et pastorale pour qu’elle devienne un lieu de croissance de la vocation du jeune; elle réalise une méthodologie de l’accompagnement et de la proposition d’une vocation.


La communauté salésienne prend à cœur son rôle dans le processus de croissance de la vocation du jeune et de son accompagnement :


*en
témoignant en communauté de la vocation du salésien prêtre et du salésien coadjuteur, d'une façon visible, joyeuse et attirante;


*en partageant avec les jeunes quelques moments de la vie de la communauté: la fête, l'amitié, la table, la prière, notre histoire, nos projets et notre engagement missionnaire;


*en favorisant des expériences de volontariat comme des occasions valables d’orienter et de discerner sa vocation;


*en mettant en acte un plan explicite d’accompagnement et de proposition d'une vocation au niveau local, pour harmoniser les expériences de façon organique, mobiliser et qualifier les confrères pour l'accompagnement spirituel, et valoriser la présence des jeunes confrères;


*en ayant une attention spéciale au profil du salésien coadjuteur;


La communauté salésienne anime la CEP comme lieu privilégié de l'accompagnement et du choix de la vocation du jeune:


*en faisant de la
CEP une vraie communauté de foi, qui promeut la communion des diverses vocations et développe une formation religieuse qualifiée;


*en créant un climat de famille et d'accueil;


*en prenant soin du Mouvement salésien des jeunes, des animateurs et des itinéraires d’éducation à la foi,


*en proposant des expériences d’apostolat et de service missionnaire aux jeunes;


*en organisant une équipe d'animateurs dans le cadre de la CEP, ouverte à la Famille salésienne, qui motive, stimule et accompagne des expériences de sensibilisation et d'engagement selon les multiples vocations;


*en animant à partir de la CEP une adéquate pastorale familiale, en particulier pour les parents qui ont des enfants engagés sur le chemin de la foi et en situation de discernement de la vocation.


La communauté salésienne applique la méthodologie de l'accompagnement et de la proposition d'une vocation:


*en
animant un processus vocationnel qui harmonise les différents éléments: le témoignage de valeurs évangéliques au sein de la CEP; la présence parmi les jeunes; la proposition explicite d’un accompagnement; le cheminement de formation; l'expérience de Dieu vécue dans le service; la décision d’une vocation;


*en promouvant des activités qui assurent la continuité du processus: dialogue avec les éducateurs; groupes de recherche sur la vocation par tranches d’âge; accompagnement de la vocation des jeunes adultes; formation des animateurs dans le discernement de leur vocation;


*en réévaluant les éléments de la tradition pédagogique salésienne: vie de groupe, dialogue personnel, direction spirituelle, discernement de la vocation;


*en proposant pour la croissance de la vocation du jeune quelques expériences spirituelles typiquement salésiennes: l'engagement pour l'Eglise, la prière personnelle, la participation assidue aux sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, l'amour porté à Marie Auxiliatrice et à Don Bosco.


2.-Les Constitutions, nº28,37,46,102-108, 109-119



Le Secrétariat du Provincial





QUESTIONS POUR LE PARTAGE :


1.-Quel est le modèle de pastorale soulignée dans le CG 25 pour susciter des vocations ? Valeurs remarquées :

2.-Dans notre programmation, les vocations à la vie salésienne sont-elles bien suivies ?

3.-Quels sont les critères de la Communauté pour le suivi des jeunes aspirants ? Connaissons-nous les critères de la Province pour les aspirants ?

4.-Le Conseil de la Communauté accompagne-il la formation des jeunes sdb en formation ?

5.-Dans la pastorale prêtons-nous attention à la vocation laïque, à la formation de groupes de la FS,… ?

6.-Quelle connaissance avons-nous des jeunes confrères en formation ?





































1 PASTORALE DES JEUNES

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La vie marquée par un rêve


Vivre sa vie comme une grande et généreuse aventure, qui n’en a pas rêvé au temps de l’enfance ou de l’adolescence ? Et puis vient le temps dit de la raison avec son sentencieux : « Faut pas rêver ! » Réalisme, lasses désillusions nous font renoncer à une générosité audacieuse. Mais est-ce bien raisonnable ! Et si, au contraire, il fallait conserver en soi cette précieuse part de rêve ?


À l’âge de neuf ans, Jean Bosco fit un songe. Il se voyait aux prises avec une bande de jeunes voyous. Il essayait de les ramener à la raison avec force coups de pieds et de poings. Un personnage mystérieux lui fait comprendre que c’est uniquement par la douceur et l’affection qu’il les apprivoisera. Puis une Dame, à l’aspect majestueux, lui montre les mêmes jeunes transformés en loups et autres bêtes féroces. Elle dit alors : « Regarde, voilà où tu devras travailler… » Les animaux se transformèrent comme par enchantement en de paisibles agneaux…


La famille de Jean se perd en conjonctures quand à l’interprétation du rêve. La grand-mère, pragmatique, lui conseille de ne pas y accorder grande importance. Pourtant, Jean portera toujours en lui cette vision. En fait, la clé de sa mission. Une mission tournée vers une jeunesse malmenée, si ce n’est broyée par la vie. Une mission qui, au fil des rencontres et des événement, deviendra de plus en plus limpide, évidente et fidèle à ce dont il avait rêvé. Ce rêve est comme l’esquisse d’une grande aventure. Celle d’une vie tournée avec générosité vers les autres et inspirée par une solide foi en Dieu.


Don Bosco nous invite encore aujourd’hui à partager cette part de rêve. Peut être suscitera-t-elle d’autres rêves ou en réveillera-t-elle d’autres que nous avons enfouis sous les multiples compromis de nos vies. Comme Don Bosco, que ces rêves soient ancrés dans la réalité des hommes de Dieu .


P our la réflexion personnelle ou le partage en groupe de jeunes

  1. Don Bosco va de l’avant parce qu'il sait qu’ il peut compter toujours sur Dieu.


Est-ce que je crois en la présence de Dieu dans ma vie quand tout va mal et semble impossible?




  1. Ce rêve marque toute sa vie et oriente son action.


Est-ce qu'il y a quelque chose qui guide ma vie? Mon désir plus grand en ce moment ?



















CAMEROUN - EBOLOWA

Un Centre professionnel en pleine mutation


Dans le souci de promouvoir le caractère chrétien du Centre professionnel Don Bosco et de revaloriser l’image salésienne, la nouvelle équipe dirigeante s’est proposée de nouvelles réformes susceptibles de redonner sens à ce centre de formation .

Hormis l’aspect professionnel, le Centre organise de nombreuses activités spirituelles, sportives et culturelles, conformément à l’esprit salésien . C’est dans cette perspective qu’un tournoi interclasse a été organisé entre octobre et décembre 2005.

Ce tournoi fut remporté par la deuxième année menuiserie ébénisterie, vainqueur face aux stagiaires mécaniciens en finale.

Une grande kermesse clôturait l’ensemble de ces activités, le 3 décembre dans l’enceinte du centre professionnel Don Bosco. De nombreux jeunes ont pris part à ce championnat, provenant de différents quartiers de la ville. Le défilé de mode, le DJ Makanda (dj de la sape) et des virus de l’ambiance de Yaoundé, en occurrence, Ndzana et Sankoky ne se sont pas faits prier pour étaler leur savoir-faire artistique. La journée s’est achevée par une cérémonie de remise des prix aux plus méritants : meilleur butteur, meilleur joueur, meilleur gardien et à l’équipe gagnante du championnat.


Yves Martial MOUKOKO, sdb


La Radio Communautaire de Développement de la Mvila (RCDM)

célèbre sa troisième « Nuit de l’Excellence »


Ce 31 décembre2005 et pour la troisième fois consécutive, la RCDM a célébré la « Nuit de l’Excellence ». Il s’agit d’une cérémonie qui est rentrée pratiquement dans la tradition au cœur des activités marquant la clôture de l’année. La grande famille constituée des amis de la radio, des autorités politiques administratives et religieuses de la capitale provinciale du sud assiste à ce rendez-vous dont l’objectif primordial est de familiariser les différentes classes sociales qui composent le gotha d’auditeurs du premier miracle de la Mvila. C’est au fil des préparatifs que les bonnes surprises se sont dévoilées les unes après les autres. Les présences de M Bernard WONGOLO le gouverneur de la province du sud, de Raymond Jacques EZO’O le maire de la commune rurale de Joseph Blaise ABOLO ABOLO délégué du gouvernement auprès de la commune urbaine et du représentant de Mgr Jean MBARGA évêque du Diocèse d’Ebolowa-Kribi ont rehaussé le niveau et l’éclat de la rencontre. Pas moins de dix huit lauréats ont été primés en faveur des actions menées dans le cadre du développement. La rencontre s’est achevée avec l’inauguration de la fête de St Jean Bosco qui se célèbre tous les mois de janvier.

Jean Christian AKAM, RCDM


Ta Communauté a-t-elle envoyé quelque nouvelle à ate.media, dans ce numéro ? Si oui, demandez-vous en communauté si vous ne pouvez pas envoyer plus de témoignages. Si non, demandez-vous en communauté : « Pourquoi nus ne communiquons rien à ate.media ? » Il y va du partage de notre vie religieuse et de notre action apostolique. Il y va de l’accroissement de notre esprit de famille dans la Province.


CAMEROUN

La Maison Provinciale accueille tous les religieux


Le 4 février 2006, grande animation sur la terrasse de la Maison Provinciale. Sortant de la cathédrale, après la célébration eucharistique présidée par Mgr l’Archevêque, pour la journée de la vie consacrée, quelque cinq cents personnes, religieuses et religieux, se sont dirigées vers la montée Mvog Ada. L’Ecole Hôtelière des Salésiennes avait été sollicitée pour préparer le menu. Une « Première » hautement réussie ! Les étudiants en théologie ont dressé les tables en un temps record. Les EDB n’avaient pas manqué le rendez-vous, et présentaient leurs dernières parutions.

Visiblement heureux, Monseigneur Victor Tony Bakot ne ménagea pas ses remerciements ainsi que l’équipe coordinatrice de religieuses et religieux au plan diocésain.

JB Beraud


  REGARDS SUR LA DOCTRINE SOCIALE DE L’EGLISE

Un vendredi par mois, de 15h 00 à 18h 30

A la Maison Don Bosco, Mvog Ada - Entrée libre

PROGRAMME DE L’ANNEE 2006

Ces soirées programmées d’abord pour le groupe de journalistes « François de Sales » s’ouvrent aussi à tous ceux qui le désirent. Les présentations sont assurées par le Père Jean- Baptiste Beraud, et complétées par des invités.


PROCHAINES RENCONTRES


VENDREDI 24 MARS 2006 -PIE XI, 15 mai 1931 : «  Quadragesimo anno »

« Quarante ans après » sur la question sociale


VENDREDI 28 AVRIL 2006 - JEAN XXIII, 15 mai 1961 : « Mater et Magistra »,

sur les nouvelles situations sociales


11 avril 1963, « Pacem in Terris » 

sur la Paix, fondée sur la Vérité, la Justice, la Charité, la Liberté


VENDREDI 12 MAI 2006  - VATICAN II,

7 décembre 1965 : « Gaudium et Spes » ( L’Eglise dans le monde de ce temps )


7 décembre 1965 : « Dignitatis humanae » - ( Du droit de la personne et des communautés à la liberté sociale et civile en matière religieuse )


VENDREDI 16 JUIN 2006  _ PAUL VI, 26 mars 1967, « Populorum Progressio »

sur le développement des peuples


Réflexion d’un participant : « Des richesses que nous ignorons ! »




CAMEROUN - MIMBOMAN

Les deux premiers coopérateurs salésiens


Madame Marguerite Mynia et Mr Ignace Kamga ont prononcé leur promesse le mardi 31 janvier 2006, au cours de la célébration eucharistique de 18h 30 qui a regroupé une grande partie de la Famille salésienne. Une délégation était même venue d’Ebolowa.

Nous espérons un compte-rendu détaillé prochainement. JBB

Grande Rencontre de Jeunes


Le samedi 4 février 06, les jeunes des Centres Marie Dominique, de la Cité des jeunes Don Bosco et du Centre des jeunes d’Ebolowa se sont rencontrés à la Cité Don Bosco Mimboman III Yaoundé.

« Tous avec Don Bosco’’ lisait-on sur les affiches annonçant cette journée programmée par les responsables des trois centres. C’est dans le souci de créer plus de fraternité entres les différents jeunes que cette rencontre fut initiée pour offrir : loisir, détente et surtout un moment de partage et de dialogue inter jeunes. Le sport a occupé une place considérable, des matchs de foot très spectaculaires ont opposé les trois catégories d’Ebolowa à ceux de la cité Don Bosco Mimboman. Au terrain de basket, nous vivions le duel entre la formation d’Ebolowa et la sélection formée par les Cités Marie Dominique et Don Bosco. L’ambiance est très chaleureuse avec une atmosphère de fête. La musique ivoirienne (tendance coupé décalé) et la musique camerounaise à la mode ont constitué un véritable stimulant pour exhiber la gaieté à cette journée. Mais le quart de finale Cameroun/ Cote d’Ivoire étant programmé le même soir, le changement intervient brusquement aux environs de 16h 00 avec le départ des jeunes d’Ebolowa qui souhaitaient suivre cette rencontre en direct depuis leur ville. »

Yannick OBIANG, prénovice


 CONGO

Recyclage pour les Ecoles Techniques

Les deux écoles techniques de la Cité Don Bosco de Brazzaville et de Saint Jean Bosco de Pointe Noire avec l’aide de COMIDE ont organisé du 19 au 21 janvier à Pointe noire une session de formation pour tous les encadreurs qui collaborent avec les salésiens pour la formation des jeunes.

Le but de cette formation est de rendre plus efficace l’enseignement dans nos Centres professionnels. Au cours de ces trois journées, les encadreurs ont eu, en gros, trois grands thèmes, à savoir :

Le 19 janvier, Mr Dieudonné N’Satou inspecteur de l’enseignement technique, directeur de l’institut polytechnique Pierre Prie a entretenu les encadreurs sur la pédagogie qui est la clé de réussite éducative. L’inspecteur a plus insisté sur la place de l’école dans l’éducation des jeunes, il prie tous les encadreurs de travailler avec une conscience professionnelle et de chercher à donner une base à ces jeunes que la société leur a confiés.

Le 20 janvier, Mr Arnaud, directeur de l’Institut supérieur de technologie de Pointe Noire, a parlé de ses expériences au niveau de l’école technique. La question pratique qu’il a eu à traiter c’est la question de relation entre école et entreprise pour le bien des jeunes. Il assure que, pour gagner la confiance des entreprises, il faut une qualité de formation et seule la réussite de formation peut engendrer une confiance de la part des entreprises. Pour finir, il a parlé de l’autofinancement de l’école qui peut provenir soit des cotisations des parents, soit de la production ou soit du sponsor.

Le 21 janvier qui est la dernière journée, le Docteur Jean Pierre Kouendolo a parlé des maux qui menacent les jeunes aujourd’hui en particulier la drogue, les maladies sexuellement transmissibles. Il demande aux encadreurs d’être impliqués dans la lutte surtout dans les milieux scolarisés. Disant cela, il prie pour que l’Eglise et l’école qui sont des milieux de référence aident les jeunes à grandir dans le respect de la sexualité .

Pour conclure la session, les encadreurs ont tenu une évaluation relative montrant combien la formation des encadreurs est nécessaire pour une meilleure efficacité dans la conduite des jeunes.

  Florent Papin NGOUMBETI,sdb



CONGO

A Pointe Noire, « Grande Première » pour le SMJ


Pour la première fois au Congo Brazzaville les jeunes des oratoires centre des jeunes de Brazzaville et de Pointe Noire se sont retrouvés, du 27 au 30 décembre à Pointe Noire pour célébrer le Mouvement salésien des Jeunes, sous le thème « La famille berceau de la Vie et de l’Amour ».

Le MSJ à réuni au total 140 jeunes à la paroisse St Jean Bosco lieu où se sont déroulés tous les travaux. sous la direction du père Miguèl Nguema, responsable de la Pastorale des jeunes pour l’ATE. Celui-ci était assisté par les confrères Miguèl Olaverri, Emmanuel Kipulu, Vincent de Paul, Vincent Munshya et les sœurs salésiennes présentes à Pointe Noire. La cérémonie d’ouverture s’est faite avec beaucoup d’éclat, suivie d’une soirée culturelle animée par un groupe de danseurs tradimodernes et batteurs de tam tams.

Les travaux se déroulaient entre 8h et 18h00 avec un programme pré-établi qui prévoyait des temps de réflexion personnelle, de partage en équipe, de carrefour et de mise en commun en assemblée. On a noté à ces assises la forte participation des salésiens et surtout des sœurs salésiennes qui ont montré le célèbre jeux « La poste » qui servira dans l’animation de nos oratoires centre des jeunes. Une messe d’action de grâce célébrée par le père Miguèl Nguema assisté des pères Emmanuel, Vincent de Paul et Vincent Munshya, a clôturé les travaux du MSJ. Le rendez-vous est pris pour Décembre 2006 à Brazzaville.

Teddy Fabrice MIAT




POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE


Tu as peut-être des documents qui racontent les débuts de l’œuvre

où tu te trouves. Tu as des souvenirs de l’histoire des salésiens dans notre Province de l’ATE. Rédige-les. Envoie tout cela à JB Beraud, Maison Provinciale, par e-mail ou par courrier. Merci de ta collaboration à ta Province.



A Pointe Noire, évangélisation « tous azimuts »


La Communauté Salésienne s’investit dans les trois secteurs ci-dessous de l’œuvre. Le jour de l’an le «  Pelicano » nous a servi des plats au goût de chacun. Le «  friting chicken » jouit d’un grand succès - L’orthographe anglaise est douteuse –

Nos illustres hôtes : Père Miguel Angel NGUEMA venu animer le MSJ ; les Pères Carlos et Chopin, Mr Florent et Mr Kévin pour la session des encadreurs ; les dames espagnoles ( « Manos Unidas » ) ; le Père José Antonio VEGA en visite canonique ; le Père José Maria SABE pour les affaires économiques.

Le mardi 07/02/06, nous étions chez les F.M.A. pour les vêpres et le repas du soir. Le Père André SAINT-PREUX vient de partir en famille pour deux mois. Nous lui souhaitons des vacances agréables au pays de l’oncle Sam.


La Paroisse saint Jean Bosco demeure active en tout temps. L’élan missionnaire et l’invitation de l’évêque ont conduit le Père Miguel à Mpounga, puis avec le Frère Serge à Bilinga. Sans oublier l’expédition de Frère Marien à Mpounga, en train. Le jumelage avec le Mayombe va bon train. Le Père André, la Sœur Marie Marthe, le curé et deux laïcs parlent encore de leur sortie en « drésine ou draisine ».

La formation de cette année est focalisée sur la famille, « berceau de la vie et de l’amour ».

Les travaux vont bon train : les toilettes à Tchibambouka, la peinture dans les salles paroissiales, et même des travaux à la prison…

Le 31 janvier 2006, nous avons vécu la promesse de deux coopérateurs salésiens (Marie Louise et Marcel). Félicitations !

Le groupe vocationnel a tenu le 08 janvier une formation sur les droits de la famille chrétienne et de la transmission de la vie. Le 12 février, quelques familles religieuses ont parlé de leur charisme.

Des mariages ont été célébrés. Mais ceux de deux couples – jeunes de lumière – revêt un caractère particulier. Les mariés recevaient une lampe, un miroir, une aiguille, un cierge. Si vous désirez des explications, je vous renvoie chez le Père Pierre Chopin.

La Paroisse a fêté Saint Jean Bosco le 05 février. L’évêque a présidé l’eucharistie et notre Supérieur a prêché. Les jeux étaient de la partie pour tout âge. Les groupes se sont retrouvés dans leur salle respective pour les agapes fraternelles.

Les demi finales et les finales au « zango », au jeu de dames et au football ont drainé bien des spectateurs.

Le Centre des Jeunes a organisé plusieurs activités.

En début d’année, un repas a réuni le noyau animateur pour l’échange des vœux.

Il insiste sur la formation des animateurs des quatre oratoires et les responsables des différents groupes de jeunes.

La chorale des enfants «  Les anges » anime les messes dominicales de 8 h 30. Elle a organisé une sortie. Ils sont rentrés ravis et décidés à bien chanter.

Le tournoi sportif de la saint Jean Bosco a regroupé plusieurs équipes au zango, au jeu de dames, au football. Les A.D.S. ont remporté la coupe. Félicitations !

Trente – six personnes ont pris par au concours festival « Luis VARIARA ». Chaque oratoire cherche un dimanche pour fêter la Saint Jean Bosco. Celui de Michel Magon – Tchibambouka – le dimanche 12/02/06.


Le Centre Professionnel a accueilli la délégation de la Cité Don Bosco de Brazzaville : quatre S.D.B. et treize encadreurs, pour une session de formation.

Trois intervenants les ont tenus en haleine. ( Voir ci-dessus l’article de Florent Papin Ngoumbeti.) Tous ont bien apprécié cette formation et souhaité d’autres rencontres afin d’améliorer la qualité de formation dans les deux centres. Le 31 janvier, les élèves et leurs encadreurs ont marché dans Mpaka, pour fêter la Saint Jean Bosco avec les Filles de Marie Auxiliatrice, leurs collaboratrices et les élèves. Le Père Miguel a présidé l’eucharistie. Après la présentation des différentes activités professionnelles des deux Centres, les jeux ont fait bouger les jeunes par groupes. Des prix, des rafraîchissements, des sandwiches furent distribués. La joie se lisait sur tous les visages. A la prochaine fête en famille salésienne !

Nous avons perdu un élève de la première mécanique auto : noyé à la côte sauvage. Plusieurs élèves se sont rendus à la veillée de prières. Le responsable est allé à l’absoute et sa classe au cimetière. Prions pour le repos de son âme et pour sa famille.

La construction de quatre salles de classes est fort avancée. Nous avons anticipé les vacances du deuxième trimestre à cause des travaux de réfection de la toiture. Les cours reprennent le 03 mars. Nous vous inviterons à l’inauguration ? Certes, pas les mains vides.


Vincent MUNSHYA

GABON –OYEM

Communauté salésienne et économie.

Du 16 au 19 janvier 2005 un spécialiste en gestion visite Oyem. Pendant ces jours, Monsieur Olivier Aveyra étudie la comptabilité d’Oyem des dernières années. Elle permet une réflexion claire grâce au travail du Père Luis Javier durant les trois dernieres années. Il regarde aussi la situation administrative du personnel et parle franchement avec les laïcs qui travaillent dans notre Centre Professionnel.

L’après-midi du 19 janvier, Monsieur Aveyra partage ses conclusions à toute la communauté. L’Econome Provincial a voulu y être présent. Tous les confrères écoutent les réflexion du technicien. Toute la communauté participe et parle à cœur ouvert. Ensemble la communauté étudie comment améliorer le niveau d’autofinancement de l’œuvre. Le lendemain, les laïcs du Centre Professionnel feront de même avec Monsieur Aveyra, les Père Luis, Armando, David Metoulé et le Père José Maria.

Conclusion ! A part de voir maintenant un chemin à faire vers la gestion de notre œuvre d’Oyem, je souligne l’importance de découvrir que l’économie communautaire et provinciale est une affaire de tous. Mais c’est aussi important de voir des communautés qui partagent les « chiffres ». L’expérience de connaître ensemble les questions comme l’économie est une source de fraternité, confiance et même un témoignage. N’oublions pas que la façon de gérer est aussi un thermomètre de salésianité. Bravo pour cette communauté.

José Maria SABE


ALERTE ! DISPARUS !

Depuis des semaines ou des mois, nous sommes sans nouvelles de plusieurs communautés. Que se passe-t-il en Guinée Equatoriale ? Nous sommes nombreux pourtant à la Maison Provinciale à comprendre l’espagnol et même le catalan. Quelque chose existe-t-il encore à Port Gentil, Mikolongo ? La ville de Sarh a-t-elle été enterrée sous les sables ? Que deviennent Bangui et Kaga Bandoro ? Le Théologat existe-t-il encore ? Les plus petits indices que vous nous feriez parvenir nous aideraient dans nos recherches. Merci !

ATE. MEDIA


LECTURES


« L’EXCLUSION SOCIALE AU CAMEROUN »

2 Léon FODZO L’Harmattan, septembre 2004, 200 pages

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Cela commence comme un conte de fées : « Le Cameroun compte 15 millions d’habitants pour 475442 kilomètres carrés. Le pays n’est pas naturellement pauvre, au regard de ses richesses naturelles considérables et de ses ressources humaines abondantes et bien formées, comptées parmi les plus efficaces du continent africain. »


Mais l’auteur qui présente ainsi son livre, révèle vite l’autre facette moins heureuse : « Cependant le Cameroun est aujourd’hui un pays pauvre. Il est depuis l’année 2001, rangé au nombre des pays pauvres très endettés (PPTE )… ». Léon Fodzo ajoute sans hésitation : « Ce verdict, c’est le résultat d’une longue histoire qui a commencé avec la colonisation, qui s’est poursuivi progressivement après l’indépendance, avec méthode et raffinement, sous la houlette et la volonté d’une poignée de dirigeants contre celle de la majorité de ses habitants. C’est l’histoire d’une exclusion sociale. »


Deux cents pages du plus haut intérêt pour qui veut connaître l’histoire récente du pays, ses problèmes en éducation, santé, habitat, emploi, gouvernance, ses difficultés de corruption, de tribalisme, de fraudes électorales.

Des phrases lapidaires révèlent brutalement les causes d’une situation de pauvreté que le passant découvre chaque matin dans les rues : «  Le Cameroun subit une exploitation sauvage de ses richesses, avec une forêt dévastée, un pétrole dilapidé, une agriculture bradée. »


L’auteur, Léon Fodzo, né en 1942 à Batié, au Cameroun, est médecin psychiatrique et sociologue. Il dirige actuellement à Douala deux structures qu’il a créées : le Centre de Neuro-Psychiatrie Sainte Jeanne, l’Association de Lutte contre la Toxicomanie et les Maladies Mentales ( LUTOMA )

JB BERAUD



ILS NOUS PRECEDENT


Le Père Alphonse Owoudou nous communique le 7 février 2006, le décès « du Père Jean Bosco Kosta (AFC) qui, depuis quelques semaines, était à la Maison Généralice, après que les médecins l’aient libéré de l’hôpital, trouvant son cancer pratiquement irréversible. »


Nous avons appris également il y a quelques semaines le décès du papa de Jean- Pierre Dutel ( Bangui-Damala ) et de celui de Joseph Kondé ( Ebolowa )


Nous prions pour tous ces défunts et pour leurs familles.





POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE




Le mercredi 28 août 2002, avait lieu à N’Djamena ( Tchad ), dans le cadre de l’assemblée provinciale des salésiens de l’ATE, une Conférence de l’Archevêque, Mgr Charles Vandame, à tous les participants.

Ignace-Privat FOUDA nous livre les notes qu’il a recueillies ce jour-là.

3 Tchad aperçu historique

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Le Tchad a connu la colonisation entre 1900 et 1920, un peu tardivement par rapport à la majorité des pays africains. Au départ, ce pays ne fut que le lieu d’une conquête militaire et administrative sans grand enjeu économique.


Vers 1921, c’est l’arrivée des Protestants. En 1929, les premiers missionnaires catholiques à leur tour s’installent. Néanmoins, l’essor du catholicisme se fera ressentir seulement vers 1947. L’année 1954 connaîtra l’implantation de trois communautés de prêtres religieux : Capucins, Oblats de Marie et Jésuites.


A partir de cette implantation souligne Mgr Vandame, arrivé justement cette année là, « nous nous sommes lancés dans les activités de promotion humaine et de développement, des travaux linguistiques et de traductions.»


Le premier prêtre tchadien sera ordonné en 1967. Le second, trois ans plus tard ! La progressive scolarisation contribuera à la montée d’une classe d’intellectuels, en majorité du sud. Une influence notable du courant positiviste les atteindra. C’est donc dans ce contexte que les années 60 resteront marquées, pour l’ensemble de la zone évangélisée, par une véritable crise de la foi. « L’argent fruit du savoir donnait réponse à tout » affirme le prélat. Plus encore, «être bien formé et occupé une place dans l’administration équivalait au salut». Pourquoi fallait-il encore se surcharger d’une certaine foi en Christ, pouvait-on se demander.


Toutefois, les années 80 marqueront un tournant décisif dans le contexte socio-religieux du pays. En effet, de 1979 à 1982 survint une fracture entre le Nord et le Sud. Une guerre… que disons-nous ! Des « événements », se plaisent à souligner les gens du pays, éclatèrent. Le pouvoir est ravi des mains des sudistes au profit des nordistes. On peut deviner la suite en termes d’avantages politiques, de force économique et du vécu de la foi chrétienne. «Le « temps de Tombalbaye » reste pourtant dans les mémoires comme un âge d’or perdu », affirme Géraud Magrin, chercheur sur le Sud du Tchad entre 1996 et 2000.


Aujourd’hui, sur une population totale d’environ 8 millions d’habitants, on dénombre 52 % de musulmans, 20 % de catholiques, dont 10 % de baptisés, et 15 % de protestants.

Le Diocèse de N’djaména


Au départ le diocèse couvrait la quasi totalité de la zone centre-nord du pays, peuplée à 90 % de musulmans. Ce faisant les cinq autres diocèses du pays se réduisaient à toute la zone sud. Le diocèse dispose de 40 prêtres soit 10 tchadiens, et de nombreux laïcs engagés. Mais faut-il rappeler, estime Mgr, que «l’institution Eglise n’est pas assez forte. Elle vient toutefois suppléer les familles défaillantes en matière du vécu de la foi.» En général le sacrement du baptême à lieu vers 16 ans, après plusieurs années de catéchuménat.


Sur le plan associatif, il existe les communautés ecclésiales de base (CEB) et les traditionnels mouvements d’action catholique.


Concernant le domaine scolaire, on note un faible taux de scolarisation. En bon pasteur soucieux de ses petites brebis, l’Archevêque nous informe de sa démarche : « Nous essayons de nous confronter à ce problème en créant de nouvelles écoles. Celles-ci sont gérées de telle manière qu’elles ne restent pas seulement accessible aux riches. Pour ce faire, nous avons signé une convention avec l’Etat Tchadien. Celui-ci nous fournit un personnel enseignant que nous choisissons nous-mêmes et qui dépend du trésor public. »


Au-delà de la vie spirituelle, le diocèse s’engage aussi pour le développement. Le SECADEV est la structure mise sur pied pour cette fin : activités pour la promotion humaine, prise en charge en vue d’une autonomie. Tout cela est réalisé dans un climat de partage et de communion avec les autres confessions religieuses. Une telle ouverture n’est pourtant pas bien vue de la part de quelques chrétiens. « Cette sensibilité pour l’accueil des autres confessions, au sein des structures de l’église, nous est d’ailleurs reprochée par les chrétiens eux-mêmes. Notre conviction pour le dialogue et le rapprochement des cultures et religions demeure tout de même», conclue notre illustre conférencier.


Le diocèse s’investit également dans le secteur de « Justice et Paix ». C’est dans ce cadre qu’a été organisée dernièrement la formation des observateurs des élections. Cela a valu à l’église une sérieuse mise en garde des autorités administratives. Celles-ci voyaient mal que « l’église se mêle de politique !» Sur le plan de la Communication Sociale, le diocèse produit des émissions à travers son studio audio-visuel « Présence ». Ces émissions sont diffusées gratuitement sur les antennes de la télévision nationale.

( A suivre )

Ignace-Privat FOUDA


SPECIAL

Curé en Angola, il devient évêque au Paraguay.


Le 13 février 2006i, Benoît XVI a nommé le père Edmundo Ponciano Valenzuela Mellid, salésien, Vicaire apostolique de Chaco Paraguayo, au Paraguay.

Le Père Valenzuela accomplit actuellement son travail pastoral comme missionnaire en Angola en qualité de curé et de directeur de l’œuvre salésienne de Luena. Le père Valenzuela est né à Villarrica, au Paraguay, le 20 juin 1944; il entre au noviciat salésien, où il émet ses premiers vœux le 31 janvier 1962. Il est ordonné prêtre le 3 avril 1971. Il a suivi des études de philosophie en Argentine entre 1962 et 1964 et de théologie auprès du PAS (maintenant devenu Université pontificale salésienne - UPS) de Rome. Auprès de cette même université, il a conclu l’année dernière le doctorat en Sciences de l’Education.

Le Vicariat apostolique du Chaco Paraguayo s’étend sur une surface de 96.300 km carrés, dans une zone peu accessible, où manquent les principales voies de communication.

ANS



JOYEUX ANNIVERSAIRE

EN CE MOIS DE MARS 2006



01 MBEDI Albert

03 CREMON Francesco 

04 NZIUE Benoît 

08 NGOMO Rémy 

10 ADJECKAM Désiré

13 VEGA José Antonio

22 ETADJI José Luis

25 EBOME Paul

 





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