atemedia52-03-05


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N°52 mars 2005/ 7e année





Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51.

E-mail  jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



EDITORIAL

UNE ANNEE DE SERVICE PROVINCIAL,

UNE FAÇON DIFFERENTE DE VOIR LA MISSION.


Le 1 mars 2004 je commençais mon service de Provincial. Une année pour connaître davantage la réalité et maintenant j’ai fait la visite canonique presque à toutes les Communautés. La tâche de Provincial est un service temporaire, et une autre façon d’être prêtre pour les confrères et les destinataires. Bien qu’aimant plus le travail direct avec les jeunes, je me donne aussi avec joie au service de gouvernement qui m’a été demandé..

Le Conseil Provincial prend en main chaque secteur de l’animation, avec un bon esprit de dialogue, de réflexion et de travail en équipe.

Cela se note dans la Province.Le travail abondant des confrères, l’estime du charisme de Don Bosco de la part des fidèles et des autorités, la montée du sens d’appartenance à la Province, les multiples possibilités ouvertes à notre mission, l’attention aux groupes vocationnels…

La vie de la Province continue, mais, entre tous, nous devons consolider quelques points, qui sont des lignes d’action du CG 25, de la lettre du RM aux confrères et de la réflexion des Directeurs:

  • Donner plus de profondeur à notre vie spirituelle, avec la qualité de notre prière et la présence de tous. La lecture et la prière personnelles nous aideront.

  • La dialogue à l’intérieur de la Communauté avec chaque confrère, et de chacun avec le Directeur, en esprit de famille.

  • Travailler avec une mentalité de projet communautaire : le PEPS n’est pas facultatif, mais ce sont des indications de notre pastorale salésienne, et des suggestions normatives des règlements de la Congrégation (art.4-5)

  • L’organisation rigoureuse de notre économie communautaire.

  • Le témoignage de notre vie de consacrés, pleins d’amour à Dieu et enthousiastes de la mission confiée à la Communauté.

  • La présence parmi les jeunes dans la cour, les activités et l’école.

  • La consolidation de la formation chrétienne de nos jeunes dans les centres scolaires, et les groupes, en organisant les contenus et la méthodologie.

  • Le suivi de la vocation de nos jeunes confrères dans chaque communauté et dans les maisons de formation.

A la fin de cette première année je suis serein dans la tâche qui m’est confiée.

Même si nous avons des limites, nous avons beaucoup de motifs de remercier le Seigneur. Ils nous aident à nous soutenir mutuellement, en faisant grandir chaque jour la Communauté Provinciale.


En Don Bosco

José Antonio VEGA, Provincial de l’ATE


Dans ce numéro :



Editorial P.1


Mgr. Basile P.2

Conseil Provincial P.3


Pastorale des jeunes P.5


Session des prénovices P.6


La Radio RCDM P.7


Soyez dans la joie P. 7


Interview à Galabadja P. 8


Pointe-Noire P. 8


Congo -Brazzaville P. 9


N’djamena P.10


Les jeunes et les évêques de l’ACERAC P.11


Dernière heure P. 12



DOCUMENT 

Lettre de Mgr Basile Mve Engone, sdb, Archevêque de Libreville,

sur le Sida

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, son Excellence Monseigneur Basile MVE ENGONE Archevêque de Libreville, président de l’ACERAC-SIDA a publié une lettre d’encouragement à l’attention des médecins, des malades, des chercheurs, des différentes associations de soutien, et des personnes bien-portantes.

Chers chrétiens, chères chrétiennes,

Depuis le colloque des Evêques d’Afrique centrale en mai 2001, je me réjouis de constater que chaque jour on parle de mieux en mieux du VIH/SIDA dans les églises, dans les médias, dans les écoles, dans les maisons de formation de futurs prêtres, religieux et religieuses et même lors des séances de catéchisme.

Je suis heureux également de constater que dans chaque paroisse on récite régulièrement la prière de lutte contre le VIH/SIDA lors des célébrations eucharistiques. Je voudrais saisir cette opportunité pour féliciter toutes les personnes vivant avec le VIH/SIDA qui ont eu le courage de témoigner ou de dire à leur proche leur situation sanitaire. Je félicite tous ceux et celles qui ont passé volontairement leur test de dépistage du VIH/SIDA pour connaître leur statut sérologique. Il y a de moins en moins de discrimination et de stigmatisation vis-à-vis des malades et cela permet à beaucoup de gens d’accepter leur situation de santé. Toute ma reconnaissance et bénédiction au personnel du CHL, de Jeanne Ebori, du CTA, aux experts du PNLS et aux membres engagés de toutes les associations qui s’occupent des malades et nous sensibilisent sur le VIH/SIDA.

Toutefois, malgré les efforts fournis, je voudrais vous redire ma vive préoccupation par rapport au taux de nouvelles infections qui reste élevé. Il y a quelques comportements qui traduisent encore une absence de prise de conscience. Je pense ici aux grossesses précoces chez les jeunes filles, la fuite au village quand on se sait séropositif ainsi que les consultations chez des vendeurs d’illusions et faux ngangas qui prétendent guérir le sida.

J’invite chacun à méditer sur le sens et la richesse d’une abstinence volontaire, qui traduit une forme de responsabilité et de maîtrise de soi dans la gestion de la sexualité. Il est désolant de constater que certains adultes qui accusent les autres d’être les « distributeurs » du VIH/SIDA sont eux-mêmes les « explorateurs » et « chercheurs » de situations à risque. Et pour se justifier après, ils trouvent des boucs émissaires en évoquant la sorcellerie ou le mauvais sort.

Certains adultes et jeunes se cachent derrière la pauvreté pour justifier leurs propres irresponsabilités, incohérences et inconséquences. On ne peut pas exposer sa propre vie pour gagner de l’argent. Le corps humain n’est pas un objet commercial mais un don de Dieu. Désormais, chaque parent parle ouvertement de la sexualité avec ses enfants et veille par tous les moyens pour que les filles mineures ne soient plus abusées. Et j’espère que chaque membre de l’Eglise contribuera à sa manière, en collaboration avec l’ACERAC-SIDA, à réduire radicalement le taux de nouvelles infections et toute forme de discrimination à l’égard des personnes qui vivent avec le virus du SIDA. Recevez ma bénédiction épiscopale

Mgr Basile MVE ENGONE, Archevêque de Libreville, Président de l’ACERAC-SIDA



A CTES DU CONSEIL PROVINCIAL

SESSION DE FEVRIER 2005



  1. REACTIONS SUR L’ACTE ANTERIEUR.

Nous pouvons retenir essentiellement :

- La retraite spirituelle du mois d’Août, après la requête du Provincial, le P. Alphonse Owoudou a accepté d’être le prédicateur de la dite retraite. Nous le remercions sa disponibilité.


  1. EVALUATION DES RENCONTRES

    1. Rencontre des Directeurs.


- A entendre les échos, beaucoup soulignent comme aspect très positif de la rencontre le dialogue franc, et le fait que les participants ont pu prendre la parole avec aisance et échanger véritablement les points de vues.

- Le fait de faire suivre cette rencontre par un document résumé de tout ce qui a été débattu semble avoir reçu des réactions positives dans nos différentes communautés.

  • Les résolutions prises sont aussi un point très positif de cette rencontre. Elles étaient très concrètes. Reste aujourd’hui à suivre leur application dans les communautés.


    1. Rencontre des pré-novices

Une évaluation globalement très positive et dont les points saillants sont :

  • La mini-retraite animée par le P. Faustino, Maître des novices, s’est avérée très enrichissante pour beaucoup d’entre eux. Egalement a été fort apprécié le lieu du Cénacle qui avait été choisi.

  • L’échange faite avec les aspirants durant l’après midi du dimanche 6 février comme temps fort de partage d’expérience.

  • L’accueil de la communauté et la soirée culturelle avec les théologiens a marqué la plupart surtout dans la compréhension concrète de l’esprit de famille.

  • La rencontre de chaque prénovice avec le Maître des novices a été qualifiée de très opportune par les jeunes.

  • La diversité enrichissante des thèmes abordés et les interventions des différents membres de la famille salésienne..


3. ECONOMIE


- Procure : En ce qui concerne la feuille pour le lancement de la recherche des bienfaiteurs, le principe semble acquis. Il reste à savoir comment mettre en pratique la démarche.

Néanmoins, le Conseil suggère de constituer une fiche, pour chaque bienfaiteur. Cette tache de l’attention aux bienfaiteurs est laissée aux bons soins du Vicaire provincial.


- Stage en gestion économique :Quelles personnes pour ce stage ? Le conseil a donc discuté sur le stage en gestion économique dans le cadre du projet COMIDE. Pour le moment, les confrères suggérés seront contactées par le Provincial ou l’économe Provincial.


4. FORMATION DES CONFRERES


Il était question d’envisager les confrères qu’on pourrait envoyer aux études de spécialisation l’année prochaine. Probablement deux confrères.


5. LA REFLEXION POUR LA VISITE D’ENSEMBLE DE FEVRIER 2006.


Cette réflexion englobait l’évaluation de la visite d’ensemble de 2000, l’assimilation du CG 25 dans les communautés de la Province et enfin, les perspectives d’avenir. Le Conseil a réfléchi sur ces questions et s’est appuyé sur les données émanant de la rencontre des Directeurs, du POP et sur le travail déjà fait pour répondre aux fiches envoyées par le Régional pour connaître l’état de la province. Il a donc été demandé au Vicaire Provincial de pouvoir donner la forme aux textes le plus rapidement possible.


6. SCOLASTICAT DE THEOLOGIE


Nous sommes actuellement au niveau des terrassements. Il faut maintenant obtenir les permis de constructions.

7. CALENDRIER DU PROVINCIAL ET DE SES CONSEILLERS

  • Délégation de la Pastorale des jeunes : Miguel ira au Tchad la semaine du 2 mars et à Rome la dernière semaine de mars.

  • Provincial : José Antonio ira à Bangui le 16 février et le début mars il visitera les communautés du Gabon.

  • Vicaire Provincial : Anaclet ira à Lomé le 6 mars et de retour il continuera en Guinée Equatoriale.


DIVERS :

  • Le prochain conseil est prévu pour le 16,17,18 avril 2005.

  • Camp de formation des animateurs regroupant les jeunes du Gabon et du Cameroun pendant la période des grandes vacances? Question en étude par la délégation PJ.

  • Vacances : Demander aux communautés de prévoir déjà les vacances en début d’année et informer le provincialat.


P. Miguel Angel NGUEMA





1 PASTORALE DES JEUNES

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Une des quatre dimensions essentielles du projet éducatif et pastoral salésien, c’est la dimension vocationnelle. En effet, le « Cadre de référence pour la Pastorale salésienne des jeunes » donne des orientations assez claires et riches en affirmant que notre Projet d’éducation et d’évangélisation vise la personne dans son existence unique et veut l’aider à réaliser son projet de vie selon l’appel de Dieu (vocation). C’est pourquoi le choix vocationnel est une dimension toujours présente, à tout moment, toutes les activités et phases de notre action éducative et pastorale.

A travers cette dimension, la Pastorale salésienne des jeunes vise à aider les jeunes à se placer face à leur avenir dans une attitude de disponibilité et de générosité, à les préparer à écouter la voix de Dieu et à les accompagner pour formuler leur projet de vie...

Dans cet engagement vocationnel, la pastorale salésienne des jeunes suggère que nous privilégiions les aspects suivants :

  • Le service d’orientation adressé à tous les jeunes au sein du discours éducatif ;

  • L’attention constante pour découvrir et accompagner avec des initiatives variées et appropriées les vocations particulièrement engagées au sein de la société et de l’Eglise ;

  • Une responsabilité particulière envers le charisme salésien dans ses formes multiples, à travers le discernement et le soin des germes de vocations salésiennes, aussi bien consacrées que laïques, présents chez les jeunes.

C’est dans le contexte de cette dernière option que je situe notre engagement pour la formation des aspirants et des prénovices ; et je voudrais présenter les défis auxquels nous sommes appelés à répondre. Ils ne sont pas le fruit d’une élaboration intellectuelle derrière un bureau mais le résultat d’un partage d’expérience avec les prénovices durant la dernière session qui s’est tenu à Yaoundé du 2 au 9 février 2005.

Nous sommes partis d’une question simple : Selon vous, en quoi doivent s’améliorer nos communautés qui accueillent les prénovices pour être plus formatives ? 

Voici ce qu’ils répondent :


Dans le domaine de la prière :

  • Etre tous présents aux moments des prières communautaires.

  • Suivre et stimuler les prénovices à la prière personnelle.

  • Bien préparer les moments de récollections communautaires et les faire aux endroits qui favorisent le recueillement.


Dan le domaine de la vie communautaire :


  • Travail partagé dans un esprit de famille et non pas en fonction des rôles.

  • Eviter de faire aux prénovices des reproches en public.

  • Cultiver l’esprit de dialogue avec les jeunes, en occurrence les prénovices.


Dans le domaine de la vie apostolique


  • Faire voir que le travail apostolique de la communauté s’articule autour d’un Peps.

  • Montrer que l’assistance dans la cour est un choix vital et pas seulement un mot.


Dans le domaine de la formation :


  • Une petite initiation à la musique instrumentale et à l’informatique.

  • Priorité à donner davantage aux moments de formation des programmés.

P. Miguel Angel NGUEMA








LES EDITIONS DON BOSCO DE YAOUNDE SONT APPRECIEES


Au Révérend Père José Antonio VEGA,

Supérieur Provincial des Salésiens de Don Bosco

YAOUNDE - CAMEROUN

« …Votre heureuse initiative de reproduire les lettres encycliques du Saint Père, pour les mettre à la

disposition des communautés chrétiennes à un moindre coût ne passe pas inaperçue et mérite d’être

encouragée… »

Victor TONYE BAKOT, Archevêque de Yaoundé




























CAMEROON – YAOUNDE

Les Prénovices en session à Yaoundé du 2 au 9 février 2005

Les locaux des sœurs du Cénacle à Mvolyé ont abrité pour la deuxième année successive la rencontre des prénovices de l'A.T.E. Sont présents à cette session tous les Prénovices de la Province, sauf un du Congo retenu par des problèmes de passeport.

Pendant deux jours, nous faisons une mini retraite animée par le Père Faus, Maitre des novices, assisté par le Père Miguel Angel Nguema, coordonnateur de la session. Durant ces deux jours, le silence permet à chacun de faire une introspection pour essayer de revoir son histoire. Deux jours riches en enseignements, pleins d'éclaircissements sur les zones d'ombre qu'ont les Prénovices sur la vie religieuse salésienne et sur le noviciat. Les textes sur lesquels nous réfléchissons ne sont pas choisis au hasard. Le premier est de Josué 24,14-24. Il nous interpelle à faire un choix comme le peuple d'Israël en revoyant la présence de Dieu dans notre histoire. Le deuxième est de Mt 17,16-22. Il nous parle de Jésus et du jeune homme riche. Il nous demande le détachement des biens matériels et de tout ce qui peut nous empêcher de servir librement le Christ. Le troisième est d'Ezéchiel 34,11-16-23a. Il évoque Jésus, le bon berger qui nous appelle à revoir notre engagement auprès des jeunes en nous posant la question: « Sommes-nous des bergers à l'image du Christ auprès des jeunes ? » Après ces deux jours, c'est le retour à la Maison Don Bosco où la session va continuer. Le dimanche 6 février 2005, après l'eucharistie à Mimboman, nous visitons la Famille salésienne, en allant saluer les Filles des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie de Don Variara. Dans l'après midi c'est la rencontre de partage et d'expériences entre Prénovices et Aspirants. Du lundi 7 au mardi 8, religieux, religieuses, salésiens, salésiennes, sœurs de Don Variara, Filles de St Paul de Chartres se succèdent pour nous parler des thèmes variés de la Famille Salésienne et des defis de la vie religieuse en Afrique. La clôture se fait le mercredi 9 avec le partage des expériences des prénovices et l'évaluation de la session.

Jean Romain NGOA ( Prénovice-Bangui )



2 Qu'il est beau de se retrouver en famille!

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Pendant la session des prénovices qui s'est tenue à Yaoundé du 2 au 9 février 2005, la soirée du samedi 5 était toute particulière. Les prénovices sous l'inpulsion du Père Miguel Angel Nguema, coordinateur, ont bien voulu offrir à leurs grand-frères de la Maison Provinciale et en présence du Père Maître des Novices un repas et un « aprè-repas » très détendu sur la terrasse de la Maison Provinciale.


Après l'exécution de quelques chants à Don Bosco rythmés par un admirable son de guitare que produisait le Père Miguel Angel, l'heure est venue au défoulement. Un petit sketch préparé pour la circonstance émerveille vraiment l'assistance. L'idée de cette petite représentation était la vie en communauté. Il ressort de cette dernière presque tous les aspects de la vie communautaire: correction fraternelle, gestion, l'autorité pour ne citer que ceux-là. N'oublions pas la grande capacité humoristique de Léon, étudiant en théologie et de Roland, diacre, qui ont agrémenté la soirée. On pourra retenir un slogan typique des sociétés traditionnelles africaines que lançait Roland. "Minkundi" disait-il et tous les étudiants de répondre "ndiii...."question de rendre l'assemblée attentive quand elle paraissait distraite. D'autres petites démonstrations comiques ont également contribué à la beauté de cette soirée. C'est dans un climat très détendu et très amical que s'achève la soirée.

Jean Romain NGOA ( Prénovice-Bangui )



Les articles qui n’ont pu passer dans cette édition, déjà très chargée,

seront publiés dans notre prochain numéro, La Rédaction


CAMEROON – EBOLOWA

La Radio RCDM célèbre sa « Soirée de l’Excellence »

Le 31 décembre 2004, la RCDM, Radio Communautaire de Développement de la Mvila, a célébré pour sa deuxième édition consécutive, la « Soirée de l’Excellence » sous le haut patronage de M. le Gouverneur de la Province du Sud, en présence de Mgr Jean Mbarga, évêque d’Ebolowa – Kribi. Larges extraits du Communiqué.


Chaque 31 décembre, les autorités administratives, politiques et religieuses, ainsi que les fidèles auditeurs du « premier miracle de la Mvila » convergent, vers 20h 00, dans la salle des banquets du Centre Professionnel Don Bosco. C’est le bouquet final qui couronne depuis deux années déjà les activités de la Radio. Frédéric Essono l’impresario « maison » a fourbi ses armes pour mettre un point d’honneur aux lauréats de l’année.

Pour mériter l’attention de la Commission d’homologation, il faut passer par des fourches caudines en sept points : dynamisme et responsabilité, créativité, originalité et efficacité sur le terrain, contribution à la lutte contre le sida, promotion de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, promotion de la paix et de l’intégration nationale, visibilité permanente.

Au total, 52 lauréats dont une dizaine d’Associations et deux Mairies… Une innovation pour cette édition : trois stands sont présents, la Focaped, les artistes peintres, et l’ACDIC, Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs…

Le Père Alcide Baggio est à l’origine de cette initiative dont les objectifs sont les suivants : stimuler les acteurs du développement, promouvoir le culte de l’Excellence dans les associations, créer une saine émulation dans l’esprit d’entreprise sociale, offrir des modèles d’identification à la jeunesse, impulser une dynamique de développement provincial, et lutter contre l’inertie.

Jean Christian AKAM



CENTRAFRIQUE – BANGUI

3 " Soyez dans la joie "

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La joie ! Voila le mot qui caractérise la fête de Saint Jean Bosco à Bangui dans nos deux œuvres. Occasion d'entretiens avec les élèves des différentes écoles sur Don Bosco. Beaucoup, très intéressés par ces exposés, ne manquent pas de revenir pour demander de plus amples informations.


Le dimanche 30 janvier est le jour le mieux placé pour la célébration de la Saint Jean Bosco. La messe présidée par le Père Paul Ebome, curé de la paroisse est concélébrée par les Pères Albert Van Buel, directeur de la communauté salésienne, et Carlos Nguema, vicaire de la paroisse. Le lundi 31 est très particulier dans le programme. Les deux « présences salésiennes » choisissent de mettre un accent particulier à cette journée. Les élèves du collège viennent à Damala rejoindre ceux du Centre professionnel pour une célébration eucharistique avec toute la communauté et les enseignants. Ce qui est très frappant dans cette célébration c'est l'homélie du Père Patrick. Il est spiritain, mais il a grandi dans un milieu salésien. Il exhorte les jeunes à tirer profit au maximum de cette opportunité qui leur est offerte de pouvoir fréquenter une structure salésienne, avec tous les soins pris pour leur donner, pour ainsi dire, la meilleure des éducations. «  Vous êtes la future élite de demain, leur a t-il rappelé. » .Après la messe, un grand match de foot-ball a lieu entre le collège et le Centre professionnel. Le match est emporté par le Centre professionnel sur le score de 3 à 1. Un repas regroupe toute le famille salésienne et les parents des salésiens de Bangui. La fête s'achève dans la joie

Jean Romain NGOA ( Prénovice-Bangui )

CENTRAFRIQUE - BANGUI

Les 20 ans de la Paroisse St Jean

Le Père Paul, curé, répond à nos questions


La paroisse St Jean de Galabadja où les Salésiens travaillent depuis dix ans, a fêté ses 20 ans d’existence (1984-2004) le dimanche 26 décembre 2004. Pour la circonstance, la Province de Belgique Nord avait délégué le Père Franz, membre du Conseil Provincial, et l’ATE, le Père Sabe, Econome Provincial.

Berthollet Nkounkou, stagiaire, a demandé au Père Paul Ebome, curé de la paroisse de livrer quelques-unes de ses impressions à ATE-MEDIA. Interview.


Berthollet Nkounkou - Père, beaucoup de jeunes salésiens ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter?

Père Paul - J’ai fait ma première profession religieuse comme salésien de Don Bosco le 4 septembre 1969. J’ai été ordonné prêtre le 7 décembre 1974. J’ai travaillé successivement au Gabon à Sindara, Libreville, Oyem, puis au Congo Brazza à Pointe-Noire et à St Michel de Ngangouni à Brazzaville. Ensuite, je suis allé quatre ans en Guinée Equatoriale à Mikomeseng, et me voici en RCA depuis septembre 2000.

B.N - En tant que curé, comment avez-vous vécu les « 20 ans de la paroisse et les 10 ans de présence des salésiens » ?

P.P. - Je rends d’abord grâce au Seigneur. Ces événements arrivent au moment où la Province et l’Archidiocèse me donnent l’occasion d’être le premier témoin de ces manifestations comme curé de la paroisse. De tels événements se préparent. Nous avons pris du temps pour le faire. Je me réjouis de ce que le mot « réussite » parcourt toutes les bouches de tous ceux et celles qui étaient présents en ce jour.

B.N - Père quel souvenir gardez-vous des Pères des Missions africaines, sma ?

P.P. - Personnellement je ne les ai pas trouvés sur place. Mais nous travaillons ensemble dans le Doyenné Notre Dame d’Afrique dont je suis le doyen. Ils ont fait un beau travail comme ils continuent à le réaliser sur d’autres paroisses. Nous continuons ce travail, à notre manière, avec la spiritualité salésienne.

B.N - Que représente la présence du Père Albert dans ce jubilé ?

P.P. - Les Pères Albert, Jean Dingenen et le Frère Eric Compernolle sont les trois premiers salésiens arrivés à Bangui. Ce sont des pionniers. Un sincère bravo : ils n’ont pas hésité à accepter cette paroisse St Jean.

B.N – Il est impressionnant de voir cette présence de tant de communautés de base, de mouvements et de fraternités dans la paroisse. Quelle a été leur participation à ce jubilé ?

P.P. - Ils l’ont préparé. Chaque groupe a animé la paroisse durant une semaine, en faisant revivre son propre charisme

B.N – Quel bilan pouvez-vous faire en cette fin d’année 2004 ?

P.P. – Nous constatons beaucoup de naissances, par le nombre des bébés baptisés, beaucoup de premières communions, et de confirmations, ce qui prouve que la catéchèse a été bien faite. Beaucoup de papas, de mamans et de jeunes se sont approchés du sacrement de réconciliation. Il y a eu quelques mariages, là un effort de catéchèse est à faire. Une autre grande joie, c’est la profession perpétuelle d’une religieuse issue de la paroisse. Enfin l’évêque nous a rendu visite par cinq fois pour des célébrations eucharistiques.

Evidemment il y a eu aussi des peines. Les prêtres ont fait de nombreux enterrements, et le plus grave, de beaucoup de jeunes très souvent victimes du sida.

( A suivre )



4 Propos recueillis par BERTHOLLET NKOUNKOU, stagiaire à Damala - Bangui

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CONGO – POINTE-NOIRE

Les uns arrivent, d’autres s’en vont

« Tout humble reporter que je suis, je me mets au travail pour contribuer à cette sensibilisation de communication avec toute la Province… » Le nouveau Supérieur et Curé de Pointe-Noire commence ainsi ce premier article qu’il nous fait parvenir. Grande leçon dans sa simplicité de la part d’un Provincial réinséré au milieu de ses frères. Témoignage à suivre quand nous doutons de la valeur évangélisatrice d’un article, même dans un tout petit Bulletin comme « ate.media ». Puissions nous tous croire à cet  « humble chemin de spiritualité et de sainteté », que nous a donné, dans la « Communication sociale », entre tant d’autres pistes, Don Bosco lui-même. JB Beraud

Je suis arrivé à mon nouveau poste de directeur et de curé de la paroisse St Jean Bosco de Pointe-Noire, en compagnie du Père Anaclet, le 10 février, après avoir participé à la réunion annuelle des directeurs à Yaoundé. Pour ce week-end du 15-16 janvier, étaient attendus aussi à Pointe-Noire, notre Provincial le Père José Antonio Vega. Il est arrivé le 14 dans la soirée. Nos confrères, en provenance de Belgique, le Père Désiré Silverans, et le frère Eric Compernolle, ont connu les « aléas » de la Compagnie « Camair » pendant trois jours avant d’arriver eux aussi dans l’après-midi du vendredi 14.

Quelle joie de se retrouver tous ensemble, un total de neuf confrères ! A l’Eucharistie du 15 janvier au petit matin, le Père José Antonio Vega procéde à la prise de service du « nouveau directeur » de la communauté, le Père Miguel Olaverri, en présence de tous les confrères et de la communauté paroissiale, qui a écouté d’abord l’homélie sur la figure de notre bienheureux Louis Variara. Moment émouvant de fraternité communautaire autour de la « profession de foi » de rigueur. Une église pleine témoigne aussi de la sympathie de tous envers l’œuvre salésienne… A table, la fête est complète. Et dans l’après-midi du 15 janvier, grand concert en hommage au Père Anaclet, curé « sortant » de cette paroisse. Plusieurs chorales de la paroisse et même d’autres églises, nous tiennent en haleine, pendant plus de quatre heures. En finale, une prière et les paroles de remerciement au Père Anaclet pour ce beau concert offert.

Le dimanche, 16 janvier, messe unique en plein air, présidée par le Vicaire Général du diocèse, le Père Etienne Bakissi, qui, au nom de l’évêque, procéde à l’installation du nouveau curé, le P. Miguel, en lui remettant les clés de la paroisse et celle du tabernacle, symbolisant ainsi les différents secteurs de responsabilité et la centralité de l’Eucharistie à présider tous les jours.

Chants soignés, danses belles et bien préparées, ambiance d’une grande chaleur, amour fraternel et participation massive de tous les chrétiens de la paroisse.

La pluie fait son apparition au moment d’une homélie bien nourrie du Père Provincial. Le beau temps suit. A la fin , un mot du Vicaire Général, un mot du coordinateur paroissial, une prise de parole émouvante du Père Anaclet remerciant tous les paroissiens du soutien reçu pendant ces sept années de séjour à Pointe-Noire, et une parole entremêlée des chants du Père Miguel, nouveau curé, pour marquer les lignes prioritaires de son travail dans l’avenir comme curé de la paroisse, ensemble avec ses confrères salésiens.

La foule tient à dire au revoir au Père Anaclet et des mots d’accueil au nouveau curé. Un repas avec les principaux responsables des différents mouvements de cette paroisse, clôture un week-end, plein de joie et de communion salésienne dans cette présence salésienne qui fête cette année ses 45 ans d’existence.

Le Père Anaclet qui est resté encore une semaine avant son départ pour Yaoundé a vécu un temps intense d’amour et de gratitude de la part de tous les paroissiens. Ce départ fut difficile, mais il fallait bien continuer la mission ailleurs… Un grand merci au Père Miguel Nguema, au Frère Léoncio Montero, et au Père Anaclet pour tout le travail qu’ils ont accompli dans cette paroisse complexe, mais étonnamment salésienne.


Miguel Angel

OLAVERRI, sdb



CONGO – BRAZZAVILLE

Réco de Jeunes à Don Bosco


Le samedi 18 décembre 2004, a eu lieu à la paroisse sainte Trinité de Kisoundi (quartier sud), la deuxième récollection des élèves sur le thème : « A la rencontre du Jésus de Noël ». Elle a été prêchée par le Père Chopin, et 32 élèves y ont pris part. Ils ont pu réfléchir ensemble sur la figure de Jean-Baptiste qui prépare le chemin du Seigneur .

Après la récollection, nous avons visité le barrage hydraulique et le grand séminaire diocésain qui sont situés dans ce quartier. Certains venaient ici pour la première fois, en raison de blocages liés aux considérations tribales. Ce fut un moment de joie et de simplicité, mais qui peut-être, aussi, a levé en eux, certaines barrières psychologiques, terreaux du tribalisme.


4.1 La Fête de Don Bosco

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La Fête de Don Bosco est toujours un moment pour rendre grâces à Dieu pour ce cadeau qu’il a fait à l’humanité. Cette année, au programme :

Lundi 24 janvier : causerie sur Don Bosco par le Père Emmanuel Kipulu qui a parlé de ce saint face à la société de son temps, des jeunes confrontés au monde du travail à son époque et a invité les participants au respect, au sens du devoir et à l’honnêteté qui constituent le soubassement de toute vie de travail.

Vendredi 28 janvier :tournoi de football Don Bosco. Il s’est joué après les cours du matin, de 12h 00 à15h 30. La durée des matchs était de 20 minutes, l’arbitrage était assuré par les encadreurs. Huit classes étaient organisées en deux poules. La finale a vu la victoire des « Première année électriciens » devant les « Première année mécaniciens ».

Lundi 31 janvier : A 9h 00, messe présidée par le Père Emmanuel Kipulu à laquelle prennent part adhérents, encadreurs, salésiens, membres du conseil de l’association Cité Don Bosco. A 10h 00, la fête continue avec une kermesse Don Bosco. Les encadreurs se chargent de l’animation des jeux. Après la kermesse, de 11h 40 à 13h 00, une animation culturelle amène adhérents et encadreurs à des prestations de chants, de théâtre, etc. La journée se termine par le partage du repas.


4.2 A l’oratorio

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Cette année, nous avons célébré la fête de Don Bosco avec les petits qui fréquentent la Cité Don Bosco. Dans un premier temps, un tournoi de football le dimanche 16 janvier a rassemblé quatre équipes venues de Massengo notre quartier et de Kombo, un quartier voisin. Au total 170 jeunes : joueurs, supporters et spectateurs. Le tournoi s’est joué de 11h 00 à 17h 30. Toutes les équipes se sont rencontrées. Dans un deuxième temps, nous avons organisé une kermesse le dimanche 6 février de 14h 30 à 17h 30 : environ 75 jeunes ont participé. Ils ont joué en équipes de 5 personnes. A la fin, les deux meilleures équipes ont reçu un paquet de bonbons avec des images de Don Bosco, puis il y a eu le partage du pain et du vin ( pain-beurre + jus de gingimbre ).


Les « deuxième année » en stage pratique

Le stage pratique est un moment fondamental et obligatoire pour les adhérents, car il préfigure ce qu’ils seront. Depuis un certain temps, tout adhérent passé à la Cité Don Bosco a fait cette expérience. Depuis le 1er février, 31 mécaniciens et 24 électriciens de deuxième année effectuent leur premier stage dans les entreprises, ateliers ou auprès des artisans de la ville. Ce stage dure deux mois. Pendant cette période, ils sont suivis et reçoivent de ce fait la visite des encadreurs. C’est une expérience que Don Bosco vivait déjà et que nous reprenons à notre compte, c’est une façon de former, d’intéresser davantage le jeune et de le conduire sur les chemins de la vie.

5 André Young ELA ENAM, sdb

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TCHAD – N’DJAMENA

5.1

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5.1.1 La Fête de Don Bosco

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Le 31 janvier, se célèbre la solennité de ce saint homme qui a marqué l’histoire de l’église en se donnant tout entier aux jeunes pauvres et sans avenir. Chez nous, nous avons organisé sur 15 jours les « Festibosco » pour donner du ton à cette fête. Quelques moments importants ont ponctué ces journées.


Sport : Un championnat a regroupé plusieurs disciplines sportives. Football, hand-ball féminin et basket-ball ont été lancés dès le samedi 15 janvier. Les finales se déroulèrent le samedi 29 janvier.

Culture : Un concours d’artistes interprètes et de danses folkloriques ont donné du tonus aux différentes activités organisées. En trois grandes journées, les 16, 22 et 30 janvier, 25 artistes et danseurs se sont faits enregistrer et nous avons primé les trois premiers. Un concours de dessin du visage de don Bosco a été mis en place. Sur dix jeunes qui y ont participé, trois ont reçu un prix pour le génie qui y a été déployé. Sur le plan spirituel, un triduum de prière a été organisé par les pré novices assisté du salésien stagiaire Xavier, pour les aspirants, le groupe vocationnel et quelques jeunes qui se sont sentis intéressés. Du 28 au 30 janvier nous avons réfléchi autour de trois thèmes, l’assistance salésienne, le travail et la place de Marie dans la vie de don Bosco

Pour finir : Le dimanche 30 janvier à 15 heures, un grand match de football a opposé animateurs et pré-animateurs. Le score a été de 2 buts partout.

A partir de 16h 30 place au grand spectacle de musiques diverses, de danses et de théâtre qui a rassemblé une foule de plus de 2500 personnes. Le tout s’est achevé par la remise des prix aux plus méritants et par une soirée fraternelle organisée pour tous les responsables de groupe à 20 heures.

Le 31 janvier à 18 heures, une messe d’action de grâce a été célébrée par le Père Natalino Parodi pour mettre fin à toute cette belle période de réjouissances. Après la messe les parents des salésiens tchadiens ont été invités pour le repas fraternel à 19 heures.

Un grand merci à tous les encadreurs du Centre dans son ensemble, au Père Natalino, à Xavier, a toute la communauté salésienne et à tous les jeunes pour leur bon comportement.

Jean- Pierre TETANG prénovice

6 TCHAD – N’DJAMENA

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8 Les jeunes et les évêques de l’ACERAC

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La capitale tchadienne a vécu du 16 au 23 janvier 2005 au rythme de l’ACERAC, assemblée des Conférences Episcopales de la région d’Afrique Centrale. La Famille salésienne était particulièrement attentive à cette Rencontre, d’autant plus que la session traitait des problèmes des jeunes et que les six pays de l’ACERAC sont exactement ceux de la Province de l’ATE. Xavier Zilly, sdb, stagiaire au Centre Don Bosco de N’Djamena, créé et dirigé par le Père Natalino Parodi, rend compte de cet événement, en témoin véritablement privilégié. Evocation.

JBB


N’Djamena a reçu ces jours une soixantaine d’Evêques de l’Afrique centrale. Soucieux de la Jeunesse qui est la relève de l’Eglise et de la Société, ils ont réfléchi sur le thème « La place du jeune dans l’Eglise et dans la Société ». Après tous les travaux menés au grand séminaire Saint Luc de Bakara et les excursions effectuées par les jeunes et les évêques, nous signalons ici le passage des Jeunes de l’ACERAC dans notre paroisse Emmanuel d’Abena le vendredi 21 janvier 2005. Nous retenons de ce passage les différents points de vue des jeunes face au thème du jour qui était « la place de la femme tchadienne dans la société ». Malheureusement, nos jeunes garçons tchadiens restent fermes dans leurs convictions évangéliques ( cf Genèse : la création ). La femme vient de l’homme, et c’est lui qui a été créé avant. Donc, l’homme est le chef, la femme doit être toujours inférieure à l’homme, elle doit s’occuper en premier des travaux ménagers.

La journée du 23 janvier fut spéciale. La Messe Pontificale à la paroisse de Chagoua. fut un événement riche en couleurs, plein d’enseignements et de conseils prodigués par le Cardinal Christian Tumi, archevêque de Douala. Dans son homélie, il a donné aux jeunes quelques points essentiels pour réussir leur vie : « Avoir l’amour du travail bien fait. Etre discipliné, Avoir l’honnêteté intellectuelle ( humilité ), Développer un esprit de prière » Après la messe, un grand défilé a eu lieu, de la paroisse de Chagoua au Centre de jeunes Don Bosco où 4000 jeunes se sont réjouis à travers plusieurs activités de 13h 00 à 18h 00. Tout a commencé par l’accueil des jeunes et des aumôniers des différents groupes et mouvements d’Action Catholique venant des pays de la CEMAC et de l’intérieur du Tchad. Un grand repas a été offert à cet effet par le Centre de Jeunes Don Bosco. Suite à ce repas, débute un grand spectacle culturel organisé par l’ensemble des jeunes en collaboration avec la communauté salésienne. C’est un moment spécial avec le passage de la chorale du Centre, des danses traditionnelles, des sketchs, des poèmes, et de la musique de toutes sortes.

La Fête fut belle, à tel point que ceux qui étaient présents ont exprimé leur joie et leur reconnaissance : « Si l’ACERAC se tenait chaque année et que l’on vienne à Don Bosco, nous en serions heureux ! »

Xavier ZILLY, sdb


LES EDITIONS DON BOSCO DE YAOUNDE SONT APPRECIEES



DERNIERE HEURE DERNIERE HEURE DERNIERE

GABON - LIBREVILLE


Si tous les jours, c’était la « Don Bosco », comme la vie serait belle !

A Okala-Mikolongo et à St Pierre, la Fête de St Jean Bosco a connu un programme très nourri : deux tournois de football, deux journées de formation, l’animation des émissions à la radio Ste Marie par le club @te media, un repas, une soirée culturelle, deux messes solennelles et une soirée de clôture

Les tournois de football (catégorie junior et senior) débutent dans la première semaine de janvier avec la participation de plusieurs formations. Les finales se disputent le dimanche 30. Elles voient la confrontation des équipes de l’U.S.D.B, Union Sportive Don-Bosco, vaincre celle de F.O.C.A par une large victoire de 5 buts à 0. La Dream Team l’emporte sur Prince foot de la Cité des ailles par un courte victoire de 1 but à 0.

La soirée culturelle est très mouvementée avec la participation de plusieurs groupes de jeunes admirés par près de 500 personnes. Ces différents groupes sont repartis en sections, telles que dessin et poésie avec pour thème : « Les jeunes et la vie facile, le théâtre, l’imitation star, la plus belle voix ». Les collaborateurs de la S.N.I sont là aussi, encadrés par les fma. Tout ce programme se produit sur la plate-forme qui abritera l’amphithéâtre de la Cité des jeunes.

Au cœur de leur vie de jeunes, une spiritualité solide

Le Père Giorgio a animé deux journées de formation avec les collaborateurs de la Cité des jeunes, les ADS de la paroisse St Michel de Nkembo et les jeunes de la paroisse St Pierre. Le thème central était la vie de Don-Bosco afin de permettre à tous de mieux connaître celui qui à donné sa vie jusqu’ à son dernier souffle pour les jeunes Les émissions animées à la radio ont eu ce même but. Les collaborateurs ont organisé un gigantesque repas. Le 30 janvier, c’était au tour des salésiens et de quelques invités. Deux messes solennelles le 30 et le 31 ont marqué aussi la Fête. Celle du 31 fut célébrée par S.E. Mgr Basile Mve Engone sdb archevêque de Libreville qui a prêché sur le système préventif de Don Bosco. La sortie de la messe a laissé place au repas en famille salésienne.

La soirée de clôture a été l’occasion pour les heureux gagnants de recevoir des lots des mains du Père Gilles sdb. Puis place à la danse aux rythmes de la musique africaine et moderne, avec les pas du célèbre « oriengo » qu’ont exécuté de nombreux jeunes et même des amis chinois voisins de la Cité. Dans son allocution, le curé de St Pierre a déclaré entre autre : « La fête de Don Bosco a été magnifique. C’est l’occasion de dire merci a celui dont pas un de ses pas, pas une de ses paroles, pas une de ses entreprises n’a eu d ‘autre but que le salut de la jeunesse »..

Au Royaume des plus petits

Du coté de St Pierre, l’événement n’est pas resté muet. Les salésiens ont entrepris le tour des classes du complexe de la dite paroisse parlant du Saint de la joie aux bambins. Ces entretiens se déroulaient sous forme de dialogue afin de permettre aux enfants de mieux saisir le message qui leur était destiné. La fin de ses activités est intervenue le 31 janvier dans la matinée en présence des pères Giorgio et Gilles. Trois discours ont marqué la circonstance, partant de la directrice aux élèves. Le but de tous était de manifester leur joie, leurs encouragements et leurs félicitations à l’endroit des salésiens pour les grands travaux réalisés dans leur établissement pour la construction et la réfection des bâtiments, pour le renforcement du matériel de travail et l'atmosphère qui y règne. Après l’intervention du Père Giorgio dont les propos s’inspirait de la Bible, c’était le tour du Père Gilles : « Quand nous vous regardons, petits enfants, nous voyons en vous le visage du Christ qui a dit lui même :  « Laissez venir à moi les petits enfants !. Ensemble nous devons rajeunir le visage de l’Eglise. ».

La Don Bosco 2005 restera gravée dans la mémoire des jeunes de Libreville. Du coté de la cité en construction, nous voyons l’accomplissement d’un rêve vécu en 1824, aux Becchi par Jean Melchior Bosco. Pour les jeunes de cette cité, le rendez-vous de la St Jean-Bosco est déjà pris pour l’année prochaine. Yannick Parfait Amour OBIANG, club ATE medi@


TCHAD – SARH

9 A Kassaï, une foule d’enfants et de jeunes pour la Saint Jean Bosco

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Après trois ans de présence salésienne, la paroisse Saint Joseph de Kassaï a célébré ce dimanche 30 janvier pour la deuxième fois de son histoire, la fête de saint Jean Bosco. Une semaine de manifestations sportives et culturelles a préparé l’événement. Tournoi de foot et de basket, mini concert, questionnaire, film, alternent avec une table ronde sur la relation Don Bosco et salésien, et une conférence débat sur le défi de l’éducation salésienne animée par Christian Ayoma et Paul Marie Tsakala. Plusieurs rencontres de préparation se succèdent entre les animateurs du Centre habitués à fêter saint Jean Bosco et les jeunes de la paroisse. Tout commence vraiment le 30 janvier à 5 heures du matin, lorsque les couleurs des drapeaux, et banderoles de Don Bosco surgissent dans tous les coins de la paroisse et que le rideau qui couvre dans l’église derrière l’autel un grand portrait du Père et Maître de la jeunesse tombe pour faire place à la première messe de saint Jean Bosco en “sara” présidée par le Père Frédéric Mbayani. En attendant la deuxième messe, les jeunes qui arrivent au fur et à mesure ne cessent de manifester leur curiosité



sur la personne de Don Bosco. Ce n’est que pendant la deuxième messe que le Père Enrico Bergadano va largement parler de la personne de Don Bosco. Il en profite pour expliquer comment les salésiens sont arrivés à Sarh et le pourquoi de leur présence dans le monde mais d’une manière particulière à Sarh.

La messe terminée, une grande kermesse est organisée dans la cour de la paroisse. Surpris par le nombre d’enfants et de jeunes, puisque la cour de la paroisse ne peut contenir tout ce monde, il est décidé d’étendre les jeux à l’extérieur de la cour de la paroisse, c’est à dire, sur le grand terrain municipal qui lui fait face. Mais là encore avec le nombre croissant et le terrain non clôturé il nous devient difficile de mener à bien ce qui est prévu. C’est pourquoi, une fois de plus il est décidé de transférer la fête à la maison Pinardi c’est à dire au Centre Don Bosco, où finalement tout rentre dans l’ordre et que vers 18h 00, chacun peut rentrer chez soi, bien fatigué, mais heureux d’avoir passé une belle journée avec Don Bosco.



Patrick NGOMDJIBAYE, “media club Don Bosco”






DANS UNE LETTRE TRES DELICATE AU PROVINCIAL DE L’ATE,

l e Père Pascual Chavez évoque le souvenir de son père récemment décédé :



Cher José Antonio,

Merci du fond du cœur à toi et à toute l’ATE, en mon nom et au nom de toute ma famille, pour vos manifestations d’affection et de solidarité en ces jours du décès de papa. Il a bien célébré sa « Pâques », car il a toujours été un homme « pascal », comme son nom de baptême, celui même dont il m’a fait l’héritier.

Je vous invite tous à vous unir à moi, à mes frères, à mes sœurs, à mes neveux et nièces, dans l’action de grâces au Seigneur pour le père qu’il nous a donné, qui nous a fait expérimenter la paternité de Dieu. En effet, nous avons toujours nommé Dieu familièrement «Abba ». C’est l’image que nous avons apprise.

Le Seigneur nous a gardé longtemps notre papa, plus de 94 ans, et, surtout, toujours lucide, rayonnant de joie, de bonté, d’optimisme, plein d’amour pour la vie, et de générosité totale pour ceux qui lui avaient été confiés. Il gardait son cœur ouvert à tous.

Avec affection et reconnaissance,

Pascual CHAVEZ, Recteur Majeur











BON ANNIVERSAIRE

EN CE MOIS DE MARS


01 Albert MBEDI

03 Francesco CREMON

04 Benoît NZIE

08 Rémy NGOMO

10 Etienne ADJECKAM

13 José Antonio VEGA

21 Albert MADEDE

22 José Luis ETADJI

25 Paul EBOME







Pour notre prochain numéro d’avril 2005,

adressez-nous vos articles avant le 15 mars 2005


Adressez vos articles

A Jean Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

jeanbberaud@yahoo.fr

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.




@te.media

Salésiens de Don Bosco, Maison Provinciale,

BP 1607, YAOUNDE ( Cameroon )


Direction : José Antonio VEGA

Administration : José Maria SABE

Rédacteur en chef : Jean-Baptiste BERAUD ( Tél ( 237 ) 222 22 39

Equipe de Rédaction : Eleuterio EVITA ROLE, Roland MINTSA,

Pierre C. ONA ZUE, Pascal TUYISENGE

Maquette : Miguel Angel NGUEMA

Edition espagnole : José Antonio VEGA



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