atemedia 58






Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



Dans ce numéro :


N° 58 JANVIER 2006/ 8è ANNEE


E



Editorial P.1



Conseil provincial P.2



Flash pastoral P. 3



Bureau de développement P4



ATE en marche P. 5


Anniversaires P. 12



DITORIAL

Chers confrères:


Ces jours de Fête de Noël nous offrent l’occasion de vivre des moments communautaires pleins d’affection, où nous pouvons partager notre foi sur le mystère de l’Incarnation qui nous porte à vivre plus profondément notre travail pastoral. L’Etrenne du Recteur Majeur sur la Famille nous aidera à prolonger pendant l’année notre réflexion et des initiatives pour grandir dans l’esprit de famille dans nos communautés, nos équipes d’agents pastoraux, nos destinataires.

Je profite pour partager certaines nouvelles dans la Province et pour nous sentir unis à tous les confrères :


1.-La rencontre des Directeurs se tiendra aux dates habituelles du commencement de l’Année. En concret nous avons préparé les sessions pour commencer le 4 Janvier à 17 heures dans la Maison Provinciale.

Le dimanche nous aurons l’occasion de partager des moments avec les confrères de Yaoundé, visiter le chantier du Thèologat et les confrères étudiants.

2.-Le 6 décembre a été opéré d’une hernie notre confrère stagiaire d’Ebolowa, Yves Martial Moukoko. Il reste convalescent encore à la Maison Provinciale.

3.-Le Père Valentino Favaro a également été opéré du cœur en Italie. Il récupère rapidement, mais son retour aura lieu probablement en fin Janvier ou en Février.

4.-Notre « Institut Don Bosco » de Lomé a été reconnu par Cames pour donner le Diplôme de Licence en Philosophie et Sciences humaines. On envisage d’obtenir d’ici à deux ans la possibilité de donner des titres de Maîtrise.

Avec ces nouvelles, nous restons unis avec les confrères souffrants à cause de l’âge, avec les Communautés limitées dans le nombre des confrères pour tant de travail pastoral, avec nos soucis et l’effort de tous pour grandir dans notre témoignage et notre mission.

Que la Fête de Noël nous aide a découvrir encore notre service pour les pauvres, les enfants et les jeunes, signe de la présence du Seigneur parmi nous.

Joyeux NOEL !. Bonne Année 2006 !


Fraternellement en Don Bosco,

José Antonio VEGA DIEZ







De la session ordinaire du Conseil provincial qui s’est tenue le mois décembre 2005,

nous retenons les points essentiels suivants :


  1. Réaction sur l’acte

du Conseil provincial antérieur

Sur ce point le délégué du Provincial pour les Ecoles professionnelles a tenu à informer le Conseil sur l’avancée de l’orientation prise lors de la dernière session en ce qui concerne ce secteur. Il avait donc été question de commencer à harmoniser la formation dans nos Ecoles professionnelles. A cet effet le Conseil provincial avait demandé au Frère Pelayo, chargé des Ecoles professionnelles, de faire parvenir à nos différents centres une invitation pour lui adresser leurs programmes d’études. Date limite d’envoi : la rencontre des Directeurs. D’après Pelayo, à ce jour, l’invitation a été envoyée à tous les Centres professionnels de la Province mais seul Pointe- Noire a accusé réception.


2. Visites des communautés

Le mois de décembre a été consacré aux communautés du Congo- Brazzaville et à celles du Tchad. Les visites avaient été essentiellement assurées par le P. Jose Antonio ( Visite canonique ) au Tchad et par le P. Jose Maria Sabe ( Visite fraternelle et technique ) au Congo. De la visite du Tchad, le Provincial a souligné que les confrères vont assez bien et bien engagés dans le travail pastoral. A Sarh on attend encore l’arrivée du Père Alcide pour vitaliser certains secteurs de la mission. Quand à N’djamena, le Provincial assure que les bâtiments du Centre de jeunes ont été achevés. Pour conclure sa visite le Provincial a laissé à chacune de ces communautés des orientations précises pour améliorer la qualité de vie communautaire, la vie apostolique et les perspectives d’avenir. Par ailleurs, de la visite du Congo, il ressort aussi que les confrères vont tous bien que ce soit à Don Bosco, à Saint Charles ou à Saint Jean Bosco. A souligner que l’école primaire de Saint Charles aurait encore besoin d’aide. Par ailleurs le Provincial a aussi visité les communautés du Noviciat et du Post-noviciat

à Lomé. Il dit avoir trouvé une ambiance sereine et fraternelle. Un des points qu’il souligne fortement c’est l’urgence de commencer à penser à la qualification des confrères en philosophie, et sciences de l’éducation pour nos confrères de Lomé qui sortiront avec la licence.


  1. La rencontre des Directeurs

Comme suggéré lors de la dernière session du Conseil provincial, il était question de venir parachever le programme, les horaires, la coordination et la méthodologie de chaque intervenant. A cet effet le programme a été établi, le coordinateur a été choisi en, la personne du Père Natalino et la méthodologie d’interventions présentée par les concernés. Il s’agit concrètement du Provincial, du Délégué pour la formation, du Délégué pour la pastorale des jeunes et de l’Econome provincial. L’horaire établi sera communiqué très prochainement aux Directeurs.


4. La visite d’ensemble

Le Conseil a aussi passé des heures à préparer la visite d’ensemble de février prochain à Johannesburg. Etant donné que tous les conseillers y participeront, il fallait commencer à s’imprégner de certains documents qui seront traités : « évaluation de la dernière visite d’ensemble », « vérification et assimilation du CG 25 dans les Provinces » la pastorale vocationnelle, la formation initiale et la qualification des confrères.


5. Autres aspects traités

La lettre de Mgr Vanbuel au Conseil provincial, les demandes de voitures pour certaines communautés, les projets dans les œuvres ( Mimboman, Radio Ebolowa, Salle à Oyem, Théologat… )



Le Secrétariat du Provincial









Des initiatives à multiplier


Le lundi 19 décembre 2005 s’est tenu à la cité Marie Dominique de Yaoundé-Minboman une journée de formation des animateurs inter-Centres. Au total, une trentaine d’animateurs bien ciblés appartenant à la Cité des jeunes Don Bosco de Mimboman, à la Cité Marie Dominique et au Centre de jeunes Don Bosco d’Ebolowa accompagnés des sœurs  Michèle, Clémentine et Chimène, et par le salésien Vicente.


L’initiative est partie des jeunes eux-mêmes lors de la dernière rencontre annuelle du MSJ au Cameroun, mais elle vient se matérialiser grâce à l’impulsion de Sœur Michèle Nyangono nouvelle coordinatrice de la pastorale des jeunes à la Cité Marie Dominique. C’est donc en collaboration avec ses frères salésiens de la Cité Don Bosco, Père Roland Mintsa et du Centre d’Ebolowa Fr. Roberto que tout s’est préparé. Réunissant les trois œuvres ordinaires de la famille salésienne au Cameroun, on pourrait qualifier cette initiative de « nationale ». Elle contribue ainsi à rendre plus fort le mouvement salésien des jeunes et plus visible la communion à l’intérieur de la famille salésienne dans l’unique mission.


Pourquoi rendrait-elle plus fort le mouvement salésien des jeunes ? C’est parce que le noyau fort du MSJ ce sont les animateurs. Plus leur formation sera de qualité, plus le MSJ sera en mesure de rayonner dans les milieux jeunes. Coup de chapeau à ces trois centres de jeunes et nous ne pouvons qu’encourager ce type d’interventions et d’initiatives pastorales. Et si au Cameroun ça se fait, il est fort probable que ce soit possible ailleurs. Nous invitons donc les responsables locaux à projeter de telles rencontres.




Profiter de la Fête de Don Bosco pour le faire connaître dans nos Ecoles, Centres de jeunes et Paroisses.


Nous avons des publications qui peuvent vous aider  :


-« DON BOSCO : célébrer sa fête » (livret et CD-edb-Yaoundé pleins d’initiatives pour concours, décorations, conférences,…)

-« Don Bosco »-petite biographie

-« Don Bosco, notre ami »-en bande dessinée

-« Maman Marguerite » –biographie

Pour la rencontre des Directeurs sera déjà disponible le commentaire du RM sur l’étrenne.

Faire connaître Don Bosco, offrir aux jeunes les biographies c’est un bon apostolat et en même temps une bonne communication de notre esprit et de notre charisme.


SPECIAL

EN PLEINE ACTION,

LE BUREAU DE DEVELOPPEMENT « ENSEMBLE ATE »

Cameroun - Gabon du 17 AU 23 Septembre 2005

La première partie de ce texte est parue dans notre N° 57 de Décembre 2005 ( Ndlr )


  • Visites techniques

Afin de confronter ce qui a été dit dans la salle par les responsables des Centres Professionnels avec les réalités de terrain, des visites techniques ont été effectuées à Oyem au Gabon, puis à Ebolowa et Mimboman au Cameroun. Ces visites nous ont également permis de mieux nous familiariser avec les autres membres des communautés et Centres Professionnels. Le voyage a été réalisé par route, ce qui a permis à tous de toucher du doigt la réalité et surtout la diversité culturelle des frontières « Gabon, Cameroun et Guinée équatoriale ».

De ces visites techniques il ressort ce qui suit :


Centre Professionnel d’Oyem Gabon :

Il existe bel et bien un bureau local pour le suivi des activités du Projet Programme y compris le matériel didactique et informatique, La construction d’un bâtiment hébergeant quelques salles de classe et la salle polyvalente avance. L’assistant de l’économe pour le PP-ATE se familiarise bien avec l’instrument du suivi finance et contenu des activités.


Centre Professionnel d’Ebolowa

Il existe un bureau local pour le suivi des activités du Projet programme y compris le matériel didactique et informatique. Toutefois avec la nouvelle équipe il a été suggéré que tous les responsables du Centre Professionnel y compris du Centre des jeunes fassent mieux connaissance des activités relatives au PP-ATE afin que tous se mettent au travail. Il a été demandé au Centre de revoir la présentation des bulletins de paie des professeurs qui reçoivent les salaires sur fonds DMOS-COMIDE PP ATE.


Centre Professionnel de Mimboman

Le Centre est très avancé dans la mise en œuvre des activités du Projet programme comptant pour l’année 2005. L’on a pu voir l’équipement de la section couture pour les filles qui a été acheté, y compris le matériel sportif pour les activités parascolaires. Un bureau local pour le suivi des activités du PP-ATE se met sur pied. Il existe un matériel didactique et informatique, mais reste à revoir le problème de la location de la salle et les bulletins de paie des professeurs féminins

En conclusion, tous les centres sont unanimes pour dire que dans l’ensemble le Projet Programme soulage et permet de réaliser des activités prioritaires en faveur des jeunes même si on note dans quelques Centres le changement brusque des dirigeants, tels que Directeur ou Econome.


Jeanne Marie MINDJA



« Communiquer » est un apostolat recommandé depuis toujours par l’Eglise.

Ces dernières années, la Congrégation salésienne l’a inscrit dans ses cinq priorités.

Heureux nos lecteurs qui prennent le temps de nous envoyer des articles !

Ils travaillent à l’évangélisation ! ( Ndlr )



CAMEROUN : YAOUNDE - MIMBOMAN 

Le Christ Roi fêté dans les rues du quartier

La Paroisse Marie Auxiliatrice a vécu avec intensité la fête du Christ Roi de l'Univers.

Ce dimanche 20 Novembre, il est 6h du matin dans la vaste cour qui va servir de cadre à la célébration eucharistique. Les fidèles transportent des bancs. Les postulants vont et viennent. Les choristes arrivent progressivement. Le service d'ordre envoie les fidèles vers «Prohamdicam », site choisi pour le démarrage de la cérémonie. A 6h 30 les enfants de choeur sortent habillés. Tous les piétons, les motos taxis se posent des questions. Les plus curieux vont extérioriser leurs interrogations.

«  Qu'est ce qu'il y a à Don Bosco ?...... »

A 7h 00 « Prohamdicam » offre une ambiance de fête. Les associations de la paroisse sont en tenue. Les enfants se bousculent à l'entrée de la concession des Pères Conceptionnistes. Le service d'ordre coordonné par une poignée de policiers veille à ce que tout se déroule bien. Le Père Tanguy arrive avec son épaisse barbe blanche qui lui donne des allures de prophète, salue quelques uns. A 7h 15 Père Léopold Fanze, célébrant du jour, fait son entrée. Pendant ce temps le cortège se met en place. Il est composé de trois voitures. Au milieu, une voiture avec l'image du Christ Roi. Elle a environ un mètre et demi. L’originalité de cette image ? Le Christ est coiffé d'une couronne et à la main tient un sceptre. Le cortège s'ébranle, la circulation s'arrête, le Christ Roi va vers Don Bosco. Ceux qui voient le cortège passer, font le signe de croix. Tout le monde attend, le temps que dure la procession. Pendant ce temps, les chants de louange alternent avec des chants d'adoration. A 8h 00 a lieu l'entrée à Don Bosco. Une salve d'applaudissements salue le Christ Roi. La messe commence, l'animation est haute en couleurs, danses et offrandes. Pendant l'homélie, le Père Tanguy présente le sens de la royauté du Christ et demande au Christ d'être le roi des cœurs de nos fidèles. La messe s'achève vers 10h 15. Elle a réuni près de 1500 fidèles. Les offrandes collectées pour la circonstance, riz, savon, ont été remis à la prison centrale de Kondengui. Car, dans la liturgie, le Christ s'identifie aux petits, à ceux qui sont dans le besoin. Ce message n'est -il pas un appel pour plus de proximité avec nos frères?

Roland MINTSA,

correspondant « atemedia » Mimboman



Le Père Antoine Tanguy célèbre ses 80 ans le 28 décembre 2005


Il nous écrit une longue lettre, dont nous ne pouvons évoquer que quelques phrases Il a parcouru l’annuaire de sa Province d’origine, celle de France. Il y relève qu’après le 28 décembre, il y aura dans ce qu’il appelle le « club des 80 ans », 84 confrères sur un total de 240.

Puis il note : « Ici, en ATE, cette Province mise en route en 1959, par les confrères de Paris, dont le Père Yhuel, que j’ai rejoint dix ans après, en 1969, quelques mois après les Pères Claude Guéné et Henri Caniou, les plus « anciens » français de notre actuelle Province.

Je me trouve, à 80 ans, au milieu de confrères dont 84, sur 111 ont moins de 40 ans. Vous pouvez vérifier les annuaires : En France, 84 de plus de 80 ans. En ATE, 84 de moins de 40 ans. »

Il rappelle aussi que le Père Guy aura 80 ans ce 20 janvier 2006.


Cher Père Antoine Tanguy, recevez déjà tous les vœux de notre Rédaction,

Jean Baptiste BERAUD

CAMEROUN : BALAMBA 

Hommage à Thomas MONANG ( 1950-2005 )

« L’Abbé Kualang a laissé une église dans ma paroisse, il faudrait qu’en quittant Balamba, je laisse moi aussi un église digne de ce nom… » ( Th. Monang )


Ces paroles de Thomas sont rappelées par un Pasteur, un Pasteur au milieu de ses brebis, un Pasteur accompagnant à sa dernière demeure l’un de ses fils, Mgr. Jean Marie Benoît BALLA, évêque du Diocèse de Bafia au moment où il préside l’absoute à la fin de la Messe d’enterrement du Père Thomas Monang à laquelle a pris part l’ensemble du clergé local à Balamba, le samedi 19 Novembre 2005.


La célébration a débuté comme le prévoyait le programme des obsèques à 10 heures de la matinée. Au début, c’est le chancelier du Diocèse, Mr l’Abbé Jean Pierre Ndjoli qui fait une brève présentation de la vie de celui qui fut l’un des trois premiers salésiens camerounais.


Ordonné par Jean Paul II

Né en 1950 à Somo par Ndiki-Nimeki, Thomas fit ses études tour à tour au petit séminaire Saint André de Bafia puis au séminaire des aînés à Sindara au Gabon après avoir opté pour la suite du Christ dans la Société de Saint François. Il fut envoyé, quelques années après sa première profession religieuse à l’Institut Catholique de Lyon pour ses études de théologie. C’est d’ailleurs là qu’il fera ses vœux perpétuels. Il fut ordonné prêtre en 1985 par le Pape Jean Paul II au Cameroun. et travailla à Oyem au Gabon, à Ebolowa au Cameroun et au Congo Brazzaville. Après 20 ans de vie religieuse salésienne, le Père Thomas rentra, en 1998, dans son diocèse d’origine où il fut mis en observation par Mgr. Athanase Bala pendant cinq ans. Il travailla alors comme vicaire, 6 mois à Somo et 4 ans à Ntui avant d’être définitivement incardiné officiellement en 2003 par l’actuel ordinaire du lieu, celui-là même qui fit de lui le Curé de la Paroisse de Balamba où il travaillait jusqu’au moment où l’heure fut venue pour lui de rendre l’âme.

La célébration s’est déroulée dans un profond climat de prière et de recueillement. On sentait vraiment que Dieu y était. Tout était bien préparé et les fidèles venaient des


quatre coins du Diocèse et des environs, laïcs, prêtres, religieux et religieuses, témoignage d’une bonne insertion en sept ans.

Le témoignage du corps presbytéral lu par l’Abbé Bienvenu Ndiomo releva trois points principaux de la personnalité du défunt, outre son caractère chaud dont a fait mention le Vicaire Général, Mr. L’abbé Zacharie Agua au cours de son homélie :


Un homme humble et généreux

Le Père Thomas était d’une humilité remarquable. Comme fait banal, les prêtres n’ont pas oublié de souligner qu’il a vécu avec joie et dévouement cinq années durant dans une situation non définie et surtout comme « vicaire de ses cadets », dans un diocèse où le droit d’aînesse vient renforcer l’autorité du Prêtre en général et du Curé en particulier, probablement fruit d’une certaine conception du sacerdoce et de l’autorité de l’ancien ordinaire. Les trois orateurs- le Vicaire Général, le représentant des prêtres ainsi que le porte parole de la communauté chrétienne- ont relevé un autre détail assez significatif : Balamba se trouve à 37 km environ de Bafia et pour tôler la nouvelle chapelle dont il a accéléré les constructions, le Père Thomas avait dû attacher derrière sa mobylette qu’il conduisait lui-même un « pousse-pousse » dans lequel il transporta des tôles de Bafia jusqu’au village.

La personnalité religieuse et sacerdotale du Père se manifeste aussi par sa générosité. Très proche des gens, « Personne ne sortait du presbytère sans "un verre d’eau" », affirma le Vicaire Général. Comme la vieille femme de l’évangile, il était toujours prêt à partager le peu qu’il avait.

Joyeux dans son sacerdoce

Enfin le Père Thomas était un prêtre dévoué. Mr l’Abbé Zacharie fit savoir la joie qui l’habitait pendant qu’il était installé Curé de la Paroisse de Balamba : « Le Père Thomas était heureux » dit-il. Les chrétiens de ladite paroisse se sont montrés très désemparés par la disparition de celui qui en peu de temps, venait « de faire ce pourquoi certains auraient nécessité beaucoup plus de temps » affirma le représentant de la communauté chrétienne dans son mot. Juste après son installation, le Curé entama une bonne campagne de pastorale dans l’organisation de la paroisse avec la mise sur pied du conseil paroissial, de la caritas et de beaucoup d’autres gro upes et mouvements. La construction de la chapelle lui apparaissait comme un devoir moral dans la paroisse d’origine de l’Abbé Joseph Kualang, l’un des tous premiers prêtres diocésains de Bafia actuellement guide spirituel au petit séminaire saint André. Le Père Thomas aimait répéter : « l’Abbé Kualang a laissé une église dans ma paroisse, il faudrait qu’en quittant Balamba, je laisse moi aussi une église digne de ce nom… » ; On raconta qu’on le voyait lui-même diriger les travaux de construction ou entrain d’engueuler ceux qui feignaient la médiocrité ou encore sur la charpente. Le tôlage qui commença quelques jours après son installation officielle s’acheva le jour même où il tomba pour la première fois dans le coma qui le conduisit tour à tour au dispensaire des sœurs de Gondon par Bafia, puis à l’hôpital central de Yaoundé où il rendit l’âme le 11 Novembre dernier à l’âge de 55 ans.

Mgr. Jean-Marie Benoît Balla recommanda officiellement à tous les prêtres de rendre souvent visite à sa Mère qui en peu de temps vient de perdre deux brillants fils et il ajouta : « S’il m’arrivait moi-même d’oublier de le faire, rappelez-le moi. ». N’est-ce pas en cela que consiste l’une des richesses de l’Eglise Famille de Dieu : « En vérité, je vous le dis, nul n’aura laissé maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou champs à cause de l’Evangile, qui ne reçoive le centuple dès maintenant, au temps présent, en maison, frères, sœurs, mères, enfants et champs… et dans le monde avenir, la vie éternelle» (Mc. 10, 29-30).

Alain MACHIA MACHIA, sdb.

CAMEROUN :EBOLOWA :

A Promote 2005, le Centre Professionnel Don Bosco.

Au stand No Z6 de la foire promotionnelle de Yaoundé, du 6 au 12 décembre 2005, étaient exposés des meubles en provenance du Centre Professionnel d’Ebolowa. L’objectif est de faire connaître le savoir-faire des élèves et stagiaires. Par la même occasion, il est à espérer que plusieurs personnes puissent se rendre compte des capacités techniques de ces jeunes. Une grande difficulté persiste néanmoins, l’insertion de ces jeunes dans la vie active. Actuellement, une association est née pour tenter d’apporter des solutions à ce problème : l’association des. Anciens élèves de Don Bosco.

Jean Christian AKAM


Des visiteurs du stand donnent leur appréciation.

Nous avons visité ce stand. Il abritait également le CPDB de Mimboman. Quoique petit, nous l’avons trouvé très bien tenu par deux jeunes de Mimboman, Laurentine et Jean. Nous pensons qu’une prochaine fois, les organisateurs puissent mettre aussi parmi leurs partenaires les EDB et le Bulletin salésien. Les visiteurs demandent qui est Don Bosco. Il y a là une occasion de proposer la petite vie de Don Bosco et autres publiées récemment à des prix très convenables.. En affiches, les couvertures du BS sont un décor attrayant, et les articles publiés déjà avec photos sur ces deux Centres, méritent d’être exposés. Nous attendons pour la prochaine édition, de ne pas apprendre par d’autres et au dernier moment la réalisation de telles activités si importantes pour le rayonnement salésien.

Le Délégué Provincial à la Communication, JB BERAUD

CAMEROUN :EBOLOWA :

Journée pédagogique au Centre Professionnel Don Bosco


Le corps enseignant du Centre professionnel Don Bosco d’Ebolowa s’est retrouvé mercredi 30 novembre 2005 dans le cadre du renforcement de ses capacités opérationnelles en matière de pédagogie. Extraits.


Deux inspecteurs pédagogiques, autant d’ateliers pour trois modules, voilà en substance ce à quoi se résument les travaux d’une demie -journée d’échanges entre les formateurs du Centre professionnel et les virtuoses de l’enseignement technique dans la Province du sud. Mr Mbangue Kingue Thomas Christian, et son homologue Ayissi Gilbert, respectivement inspecteur pédagogique en charge des métaux en feuille, de la construction mécanique et inspecteur pédagogique de la menuiserie et de l’ébénisterie, ont eu à passer des moments de choix avec le gotha de formateurs des jeunes du centre. En terme de modules, le remplissage d’une fiche de progression, l’élaboration d’une fiche de préparation de cours et l’évaluation des participants figuraient en bonne place dans cette rencontre.


Etablir une fiche de progression


Pour avoir une fiche de progression bien élaborée, il revient à l’enseignant de réunir des informations essentielles, qui lui permettent d’avoir une vue d’ensemble des différents enjeux durant l’année scolaire : jours fériés, environnement socio- culturel, matériels de travail disponible…etc. Après avoir récolté toutes ces données fondamentales, dont le programme officiel de la discipline enseignée, l’élaboration de la fiche comporte un certain nombre d’éléments de base. Il s’agit entre autres, des objectifs généraux, séquentiels, spécifique, et intermédiaires. Bon à savoir, en cette période dite de la nouvelle approche pédagogique, il faut s’ouvrir vers les autres enseignants, poursuivre des recherches à travers les médias, l’Internet, les bibliothèques… dans la préparation de ses leçons.

Une séance de travaux pratiques s’en est suivie pour permettre à chaque formateur de concrétiser les enseignements reçus, sous la supervision d’un animateur pédagogique.




Connaître les évaluations possibles


On aura appris tant de choses se rapportant aux différents types d’évaluations selon le but prémédité ou recherché :

L’évaluation formative, faite de questions verbales, d’exemples et d’exercices d’application au cours des leçons sans notation ;

L’évaluation sommaire constituée de devoirs surveillés, de séquences ou de compositions trimestrielles, sanctionnées par une note attribuée individuellement à chaque élève ;

L’évaluation certificative qui donne quitus pour l’obtention d’un diplôme.

Le Centre professionnel Don Bosco d’Ebolowa, vise à travers cette formation à renforcer les capacités pédagogiques des formateurs et par ricochet, à relever le niveau des jeunes dans l’apprentissage de la mécanique, de la menuiserie et de l’électronique avec le soutien financier du COMIDE. Une autre rencontre de ce type pourrait avoir lieu au deuxième trimestre de l’année en cours.


Jean Christian AKAM,

Radio Communautaire de Développement de la Mvila (RCDM) Tel : (237) 737 96 75

e-mail : akamjean2000@yahoo.fr


CONGO - BRAZZAVILLE

Saint Charles Lwanga ouvre sa nouvelle année pastorale


La relance de la nouvelle année pastorale s’appuie depuis le mois d’Octobre sur l’étrenne 2006 du Recteur Majeur Don Pascual Chavez Villanueva : porter une attention particulière à la famille qui est le berceau de la vie et de l’amour ainsi que le premier lieu d’humanisation..


Le Centre des Jeunes et la Communauté Salésienne ont organisé un week-end de réflexion à la Cité Don Bosco réunissant tous les responsables et animateurs en vue d’élaborer le projet éducatif pastoral salésien. Celui-ci a été mis sur pied avec un programme d’activités annuel basé sur la place de la famille avec au centre Maman Marguerite, mère de Saint Jean Bosco et la révision du règlement du Centre.

Il est permis de dire que celle-ci a eu un rôle déterminant dans la vie de son fils, de sa famille, car femme humble, elle incarne aujourd’hui le parfait exemple d’une mère modèle soucieuse de l’éducation et de l’éthique de sa famille.

A la suite de cette sainte maman, le Centre Don Bosco de Saint Charles Lwanga s’est engagé à donner dignité et solidarité à la famille, de sorte qu’elle devienne vraiment Eglise-Domestique.


Ouverture de l’oratoire

Michel Magon

Apres l’ouverture du Centre des jeunes le 16 octobre voici qu’intervient l’ouverture de l’oratoire Michel Magon de le Paroisse Saint Charles Lwanga en date du 6 novembre

Sous la direction du frère Vomi Kévin, stagiaire salésien, il a ouvert ses portes par une messe solennelle célébrée par le Père Carlos, sdb, suivie comme habituellement d’une série d’activités sportives et culturelles, le tout saupoudré d’un concert religieux qui a connu la participation d’une multiplicité de

confessions religieuses à l’instar de


Saint Jean Bosco qui accueillait à l’époque dans son oratoire, tous les enfants sans distinction de races et de religions.


En marche vers les M.S.J


Notre marche vers les Msj a commencé le 4 novembre. Avec des travaux en groupes, conférences, partage tous les samedi et dimanche, avec le thème « la famille berceau de la vie et de l’amour ».

De ce fait, en date du 19 novembre les jeunes de Saint Charles ont eu l’honneur de jouir du passage de l’Econome provincial, le Père José Maria qui n’a pas manqué de nous donner une formation riche sur le rôle et la place de l’animateur salésien.

Nous vivons fortement ces formations que nous avons dénommées : « En marche vers les M.S.J » en ce sens qu’elles coïncident effectivement pour nous, avec la marche vers les mouvements salésiens des jeunes de Pointe-Noire qui du 27 au 31 vont réunir les Centres de Charles Lwanga, de la Cité Don Bosco et de la Paroisse Saint Jean Bosco qui accueillera les divers groupes. Le programme reste à préciser. Et nous demeurons enthousiastes malgré le nombre de places qui sont limitées et le manque de moyens, bien que le coût de participation soit abordable pour un voyage par avion que nous avons préféré, vu l’insécurité dans le train, mais surtout parce que pour la plupart de nous ce serais une « première » de monter sur cet oiseau volant

Thibaut MASSENGO

Animateur Centre des Jeunes DB Brazza


N ous présentons nos sincères condoléances au P. Valentin de Pablo, notre Conseiller Régional,

pour le décès de son Papa le 20 décembre passé.

Le Papa de notre confrère est mort à 95 ans et ses obsèques ont eu lieu le 22 à Santurce-Bilbao.



AFC – RWANDA

L’ordination sacerdotale de Pascal Tuyisenge ( Suite )

Le dimanche 24 juillet 2005, dans sa chapelle d’origine, le Père Pascal célèbre la messe des prémices, entouré d’une dizaine de prêtres et d’un diacre.

Nombreux chrétiens, famille, compagnons de classe et de mouvements, amis et connaissances partagent la joie et l’action de grâce. Le Père Innocent, sdb, missionnaire à Madagascar, prêche.

La messe se déroule dans un profond recueillement.

Au dicton : « Imana passe les journées ailleurs, et les soirées au Rwanda », ces célébrations nous montrent qu’Il est toujours présent au milieu de son peuple.

Le spectacle a commencé : chants, danses, un poème émouvant … Des discours, brefs et significatifs sont prononcés. Tour à tour, prennent la parole, le Père Innocent Gatete qui a en outre remercié la Quasi-Province de l’ATE  et qui a offert à Pascal au nom de la délégation une valise-chapelle. Puis c’est un jeune. Ensuite, le curé de Kabuye. C’est le papa de Pascal qui a conclu en disant ces mots : « Maintenant que j’ai vu mon fils prêtre, je peux m’en aller! ».La boisson et le repas étaient de la partie.

Ces deux événements ont bougé bien des gens qui se les racontent encore aujourd’hui sur leurs collines.

Que nos prières accompagnent les nouveaux ordonnés : Gaspard, Jean-Paul et Pascal.

Vincent MUNSHYA




Après une longue période d’éloignement du Rwanda, et du Burundi,

Vincent Munshya a revu ces pays de sa jeunesse salésienne. Emouvant récit !


Après vingt et un ans, j’ai revu le pays des mille collines ( Rwanda). Partout un accueil chaleureux et une grande cordialité. Je logeais à Kimihurura. J’ai visité Gatenga qui s’est fort développé : des marais, que peut-il sortir de bon et de beau – il suffit d’aller voir, aller admirer la diversité des orchidées ! J’ai revu les Sœurs salésiennes, Candide, Chantal, Joséphine.

A Kabgayi au scolasticat de Philosophie, les Pères Roger V., qui fut mon maître des novices et mon directeur à Kansebula, et Jean-Paul, plongé dans les études universitaires. A Butare : la paroisse de Rango et le noviciat avec les Pères Fabien, Sabin, Joseph KABADU, Jean-Marie MUSHIBWE et les quatre novices – confrères depuis le 16 août : félicitations !. Ce fut un retour aux sources. Après la visite du musée, halte chez les Sœurs Bernardines à Karubanda – une année de noviciat et une autre de théologie : les grandes amours-

Visites au Burundi : le grand et majestueux collège de Ngozi et la Paroisse de Rukago et deux de ses Chapelles dont celle où sont les Filles de Cana.

Ravi de voir les confrères : Corneille MBAGA, Léopold MIRYANGO, Vital MINANI et le Vicaire provincial de l’AFC le père Gabriel NDENDAKURIYO.


GABON – MIKOLONGO

LA VIOLENCE A L’ECOLE ( Extrait du journal des Jeunes le Messager )

« Pour moi, j’entends par violence à l’école tout ce qui a trait à la brimade et au ‘’raquettage’’. Ce type de violence doit être répréhensible.

Toutefois, j’avoue que dans l’éducation, nous avons besoin de faire recours à un minimum de violence. Par exemple, moi je suis de ceux qui soutiennent que la chicotte et les punitions sont nécessaires. Vous savez l’homme africain comprend mieux avec la chicotte.

Mais n’abusons pas. Nous devons user de la chicotte sans en abuser.

Dane, 25 ans, étudiante


TOGO - LOME


Lors de sa dernière visite à notre communauté, le père Manolo, provincial de l’AFO, a demandé d’élargir notre horizon pastoral pour le compte de l’année en cours.


La Maison Don Bosco réalise

de nouveaux efforts en pastorale



En relançant donc son année pastorale 2005-2006, notre communauté n’a pas hésité à faire siennes ces orientations. Après consultations et entretiens avec les curés des différentes paroisses qui constituent le doyenné Lomé-Est, nous avons obtenu le quitus qui nous permet, aujourd’hui, de partager notre style et notre savoir-faire avec ces paroisses non salésiennes. Outre les secteurs de la paroisse Maria Auxiliadora de Gbenyédzi, ceux que tous les anciens de la Maison Don Bosco ont connus, les nouveaux champs pastoraux sont : Bè-Kpota, Bè Marie-Reine, Adakpamé, Adamavo, Adjidomé, Anfamé-paroisse, Gbetsogbé et Baguida.

Ainsi, tous les samedis soir et les dimanches matin, pour quelques-uns, on peut alors voir les post-novices, par petits groupes ou en ‘Z’ _expression par laquelle on désigne les motos-taxi, se rendre à leur lieu de pastorale, seul moment de contact effectif avec les jeunes. Ce qui ne reste pas sans écho car les curés desdites paroisses en sont fiers et font des commentaires chaque fois qu’ils rencontrent un salésien. N’est-ce pas là un moyen pratique et efficace de répandre notre charisme, de nous faire connaître davantage et même de ‘pêcher’ des vocations ? Tenter l’expérience en valait la peine !


L’ISPSH Don Bosco reçoit du CAMES 

la reconnaissance et l’équivalence des diplômes


Du 6 au 10 décembre 2005, s’est tenu à Abidjan, le 22ème Colloque du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur) pour la reconnaissance et l’équivalence des diplômes délivrés par les différentes universités et écoles supérieures de l’Afrique francophone.

Après une première participation en décembre 2003 à Saint-Louis (Sénégal) où nous avions obtenu la reconnaissance du DEUG (Diplôme d’Etudes Universitaires Générales), l’ISPSH Don Bosco (Institut Supérieur de Philosophie et des Sciences Humaines), s’y est présenté de nouveau cette année avec la double demande de Licence en Philosophie et en Sciences de l’Education, cette fois à Abidjan (Côte d’Ivoire). La délégation de notre Institut partie pour Abidjan était donc constituée du Père Francis, actuel Directeur académique, du Père Grégoire, ancien directeur académique et du Dr. Akakpo Yaovi, professeur à l’ISPSH. Et cette fois, pouvons-nous dire, c’est la bonne. Oui, nos diplômes sont désormais reconnus. C’est par téléphone que le Père Francis, depuis Abidjan, nous annonçait la nouvelle. Pour un cadeau de fin d’année, c’en est un. Mais attention, ce n’est que le début. Nous avons à relever le défi de l’excellence. Un sincère merci à ceux-là qui, malgré les vents contraires, ont bêché et planté, même si aujourd’hui, ils ne peuvent pas prendre part à la récolte. Leur travail n’aura pas été vain. Que Dieu le leur rende au centuple.


Emile MEFOUDE GABON – MIKOLONGO

LA VIOLENCE A L’ECOLE ( Extrait du journal des Jeunes le Messager )

« J’entends surtout par violence à l’école, tous comportements anormaux du genre agressions , insultes, ‘’droit de cuissage’’ ou harcèlement sexuels. Je ne tolère aucunement ce genre d’attitudes. L’éducateur devrait garder sa crédibilité devant l’élève au point d’être le reflet d’un certain nombre de valeurs. Mais une autre forme de violence à l’école reste l’injustice et l’inégalité des chances de réussir entre les élèves provenant des différentes couches sociales. »

Rebecca, élève en 4ème au Lycée d’Agond



JOYEUX ANNIVERSAIRE

EN CE MOIS DE JANVIER 2006



01  AMETEKPE  Franck  et  CHOPIN  Pierre

02  GARCIA  Bienvenido

07  MORO MBA  Francisco

08  LOUBAKI  Judicaël

14  PARDO  Antonio

15 FOUDA  Privat

16 DELALANDE  Gilles, GALLINA  Giorgio  et  MEDINA  Dionisio

20  LIJOT  Fabien  ,  MBAYANI  Frédéric  et  OLLIVRY  Guy

22  MUÑOZ  Antonio

25  ADJIBODE  Paul  et  MUNSHYA  Vincent


Le Père Guy a assuré la préparation du tableau des anniversaires

Adressez lui tout complément ou correction. Merci !


Adressez vos articles avant le 15 janvier 2006

A Jean Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

jeanbberaud@yahoo.fr

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.





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Salésiens de Don Bosco, Maison Provinciale,

BP BP 1607, YAOUNDE ( Cameroon )


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Rédacteur en chef : Jean-Baptiste BERAUD ( Tél ( 237 ) 222 22 21 - 35

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