« SPECIAL» LE 9e SUCCESSEUR DE DON BOSCO |
N° 44 – mai 2004
Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »
Afrique Tropicale - Equatoriale
B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun
Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >
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EDITORIAL
NOTRE IIème CHAPITRE PROVINCIAL
Trente-six personnes ont participé au 2e Chapitre Provincial. Nous avions des invités, sœur Vilma, Provinciale des salésiennes, Sœur Hilda Tarazona, des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie, Jean Marc et Maman Marguerite Coopérateurs. Willy representait les postnovices de Lomé.
Nous avons commencé notre Chapitre avec l’Eucharistie du 20 avril et nous avons fini le travail le 24 à midi. Le travail a été intense dans les commissions et durant les assemblées. Le Chapitre Provincial est un bon service pour la Province et pour nous mêmes. Il nous permet de mieux nous connaître entre confrères, de nous sensibiliser sur des thèmes communs, de nous préoccuper de la formation des confrères, de mieux aimer notre vocation salésienne, d’apprendre à regarder la Province, de prendre conscience des difficultés, et de trouver des orientations pour l’avenir
Le travail capitulaire a rencontré des difficultés
à se situer dans les lignes demandées par la Congrégation. Peu à peu il a réussi à se mettre sur la voie. Les documents de conclusion nous indiquent des perspectives pour l’avenir de la Province.
De nouveaux éléments nous sont apparus pour le Directoire sur l’économie et la pauvreté, ainsi que sur la formation. Nous avons développé une réflexion importante sur la vocation du coadjuteur, sur la pastorale vocationnelle. Nous avons à faire une proposition claire de la vie religieuse, et présenter à nos jeunes des modèles de prêtres et de coadjuteurs pour qu’ils puissent faire un choix concret, selon l’appel de Dieu.
Le CG 25 reste à approfondir et à méditer dans nos communautés. Là où nous l’avons déjà bien approfondi, faisons surgir des initiatives pour l’assimiler davantage. Chaque communauté programmera ce travail dans son Projet.
Le Chapitre avait aussi le mandat de mettre au point le Projet d’Organisation Provinciale.
Je souligne ici quelques idées, en attendant que vous soit communiqué le texte complet du Chapitre.
Dans la formation des salésiens inclure l’initiation aux nouvelles technologies, à la gestion, à l’éducation spécialisée, artistique. Repenser la formation des coadjuteurs. Valoriser l’assistance salésienne et l’oratoire. Faire exister réellement la CEP et assurer la formation des laïcs.
Consolider les communautés en quantité et qualité. Travailler d’urgence à l’autofinancement
Faire un travail de meilleure qualité, grâce à la volonté d’unité de chacun et en s’insérant tous autour d’un même projet éducatif et pastoral.
Le Chapitre laisse du travail à tous, au Provincial et à son Conseil, et surtout aux communautés.
Le renouvellement de la vie communautaire, l’esprit fraternel, le travail ensemble, l’ardeur de l’évangélisation, l’exemple de chacun pour vivre la consécration religieuse, sont des engagements à prendre dans chaque communauté. La vie en commun, la correction fraternelle et le soutien du Directeur peuvent nous aider à améliorer la qualité de notre vie consacrée et celle de la mission parmi les jeunes.
L’heure n’est pas à l’individualisme, mais à la communauté
Elle n’est pas à l’expansion, mais à l’approfondissement.
Père José Antonio VEGA, Provincial
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Lundi 12 avril 2004, vers 18h 00, l'avion d'Air France amenant le Père Pascual Chavez arrive bien exactement au moment prévu.
Les autorités de l'aéroport de Nsimalen autorisent très aimablement le Père Régional « d'Afrique Madagascar » Valentin de Pablo, et le Père Provincial José Antonio Vega à aller l'accueillir au pied de l'avion. Conduit immédiatement au salon VIP, le Recteur majeur y reçoit avec joie une forte délégation de salésiens de Yaoundé.
La Maison Provinciale et celle de Mimboman ont envoyé leurs communautés presqu'au complet. Toutes les sœurs salésiennes de Yaoundé sont sur place, ainsi que les trois religieuses de la jeune fondation en banlieue de la capitale, des Sœurs de Don Variara. Jolie rencontre de la Famille salésienne. Pendant ce temps, un policier, ancien élève salésien d'Ebolowa s'occupe du passeport du 9e successeur de Don Bosco. Salutations, photos, et déjà, le nouveau Provincial et l'ancien, Miguel Olaverri, emmènent le Père à Mbalmayo. Le soir même, accueilli par quelque 78 Directeurs venus de toutes les zones francophones et lusophones d'Afrique, il commence la retraite de spiritualité salésienne. Devant lui, toutes les communautés de l'ATE ( 6 pays ), de l'AFO ( 7 pays ). Egalement arrivées, celles de la RDC, du Burundi et du Rwanda. Sont là aussi les délégations de Madagascar et du Mozambique.
Le Père Valentin de Pablo notera: "Le premier jour, c'était normal. Heureux de se retrouver, il y a eu plusieurs échanges entre les retraitants, mais, très vite, un climat intense de recueillement s'est installé, facilité par la profondeur des conférences du Père Chavez."
Don Bosco se fait africain
Du 12 au 17 avril, le Recteur Majeur prêche ainsi les Exercices spirituels à tous ces religieux. La Province de l’AFC, née la première en 1911 en RDC a eu le temps de développer les vocations et une bonne partie des Directeurs envoyés par elle sont africains. Quelques autres pays ont aussi des représentants du continent noir. Don Bosco se met aux couleurs de l’Afrique. D’autres Provinces plus jeunes sont encore bien marquées par la présence des missionnaires européens. Celle de l’AFO, Abidjan, qui va fêter ses vingt ans, aligne une liste impressionnante de salésiens espagnols venus à la naissance du Projet Afrique. De jeunes hommes généreux qui ont déjà écrit une véritable épopée d’évangélisation, lourdement marquée de souffrances, de décès et traumatisée l’an dernier en Côte d’Ivoire par les sinistres agissements des bandes armées. C’est à ces hommes mûris par tant d’événements que le Père Chavez adresse quelques-unes de ses plus belles méditations sur « l’homme selon l’Esprit », « le chemin intérieur du salésien », « la communauté selon le CG 25 ». Il laisse parler son cœur et revivre sa propre expérience pour leur suggérer comment le Directeur salésien peut être « Guide spirituel et Pasteur ».
« Marie dans la vie salésienne » devient pour le 9e successeur de Don Bosco l’occasion de revisiter les propres étapes de sa jeunesse et de sa vie sacerdotale. En fin de retraite, il s’avére impossible de trouver un des participants qui ne soit pas « très heureux d’être venu. ». Après l’Ethiopie en octobre 2003, le Rwanda à l’occasion de « ses 50 ans salésiens » en février 2004, le jeune Recteur Majeur venu du lointain Mexique a bien commencé son troisième périple africain. Il va donner encore deux jours au Cameroun.
Jean Baptiste BERAUD
la messe du Recteur Majeur Pascual Chavez
Ce dimanche à 10h 00, le Père Pascual Chavez préside l’Eucharistie à la paroisse salésienne N D Auxiliatrice de Mimboman. Autour de lui, une quarantaine de concélébrants des différentes Provinces africaines.
Bien avant l’heure, une foule se presse dans les cours de la Cité des Jeunes Don Bosco. Dès l’entrée, la magnifique chorale accueille l’envoyé de Dieu dans la beauté de la langue du terroir, au son des balafons, et des tam tam. Les « you-you » des jeunes chanteuses lancent leurs meilleures envolées musicales au rythme des voix splendidement graves des hommes, tandis que les xylophones et les batteries évoquent les plus beaux espaces sonores des forêts camerounaises. Les textes liturgiques sont agréablement lus par des jeunes, filles et garçons. Le Père Chavez leur en dira tout à l’heure son émotion et son admiration : « Je vous remercie de tout le soin que vous prenez à proclamer la Parole de Dieu! »
Les invitations à la conversion se font maintenant pressantes. « Le Bon Pasteur est venu. Chacun doit être Bon Pasteur, pas seulement le prêtre. Lorsqu’il y a tant d’enfants jetés dans les rues, on peut se demander si les parents ont été des Bons pasteurs pour leurs enfants. Les hommes politiques ont cette belle mission de devenir de Bons pasteurs pour leur peuple, en bâtissant des sociétés qui respectent les personnes et leurs droits. L’Afrique aime Dieu, et Dieu aime l’Afrique. »
Au cours de cette Eucharistie, quatre jeunes salésiens, Cyprien, Paul, Pierre Célestin, Ignace Privat prononcent leurs vœux perpétuels. Prédication vivante qui pose des questions à beaucoup. Une dame demande à la sortie à l’un des nouveaux profès : « Ce moment de votre messe où l’on fait des promesses est un rite catholique ou œcuménique ? » Cyprien a été heureux de pouvoir lui donner des explications.
« C’est la meilleure Conférence de Presse que j’ai vue »,
dira le Père Chavez après les larges quarante minutes durant lesquelles il a dialogué avec les principaux médias de la capitale camerounaise. Préparés par deux visites personnelles depuis un mois, les responsables des médias s’étaient convaincus de l’importance de l’événement. Un Supérieur général qui choisit le Cameroun pour s’adresser aux délégués de sa Congrégation en provenance d’une vingtaine de pays africains, c’est une opportunité privilégiée à ne pas manquer. Aussi sont-ils venus : Télévision nationale et Radio Nationale sont là. Avec eux, quatre autres radios, les deux plus grands quotidiens du pays, et des journaux paroissiaux.
Suite au tour d’horizon mondial offert par le 9e successeur de Don Bosco, les questions fusent. La Télévision Nationale passera des « espaces choisis » de la Messe et de la Conférence de Presse trois soirs de suite. Cameroon Tribune offrira ses colonnes à trois reprises durant la semaine. La jeune journaliste de Mutations publiera un « papier » sérieusement documenté : « J’ai lu tout votre dossier de Presse et le Bulletin salésien. » Les radios commenteront largement l’événement. Un apéritif festif rappella familièrement à tous ces journalistes l’importance que Don Bosco accordait à leur vocation.
JBB
CAMEROON – EBOLOWA
Accueil éblouissant pour le Père Pascual Chavez
Ce lundi 19 avril 2004, église comble bien avant l’arrivée des « pélerins » de Yaoundé. A deux heures de route de la capitale camerounaise, l’œuvre salésienne surgie des missionnaires italiens de la Toscane depuis plus de vingt ans, est maintenant fortement ancrée dans le paysage géographique et apostolique de sa région rurale.
Chorales splendidement artistiques et capables de faire reprendre toute la foule. Processions liturgiques d’entrée, d’évangéliaire, d’offrandes, revues avec tact dans les plus belles traditions du terroir. Sorti d’un des villages, comme il y a deux cents ans ou plus, ce jeune héraut paysan qui vient annoncer dans la grande allée centrale, l’arrivée de la Bible avec un de ces instruments sonores d’autrefois, gardé visible aujourd’hui seulement dans les musées. L’homme repart mais déjà entrent sur son chemin les danseuses et porteuses des Livres Saints. Grandes palmes, marches rythmées, souvenirs des spectacles colorés de fêtes villageoises que de très riches valeurs accompagnaient. En cadeau de visite, le 9e successeur de Don Bosco reçoit les promesses d’une dizaine de Coopérateurs salésiens. La fête peut continuer. Comment ont-ils fait pour donner à manger à tout ce monde ? Il y en a eu pour tous. Don Bosco continue de veiller sur sa Famille.
Le temps passe. Il est trop tard maintenant pour la réunion prévue avec les animateurs. Mais le 9e successeur de Don Bosco veut encore parler à ce peuple avant de partir à l’aéroport. « J’ai beaucoup aimé votre accueil. Don Bosco reste notre vraie richesse. Il était la richesse de vos premiers missionnaires salésiens. Notre histoire en Afrique est courte. A peine 20 ans ici. Mais nous avons des siècles devant nous. Nous préparerons un Cameroun meilleur. »
La voiture file à toute allure vers Nsimalen. Plusieurs salésiens se retrouvent à cet « au revoir ». Le Père s’en va, riche de ses neuf journées africaines. Lien inoubliable avec les longues traditions de ces territoires, il emporte avec lui les deux bâtons ciselés qui lui ont été offerts. Ils sont significatifs de la « Mission du chef » et « du vrai berger qui aime ses brebis »
L’ATE, clôture son 2e Chapitre Provincial ( 20-24 avril 2004 )
De 2001 à 2004, l’ATE est passée de 96 à 120 confrères. Des écoles ont été construites et des œuvres améliorées. Les capitulaires étudient ce passé et scrutent les chemins à prendre.
« Nous avons travaillé beaucoup, déclare en conclusion le Père José Antonio Vega, nouveau Provincial. Mais le Chapitre est une grâce pour nous tous. Nous avons été aidés par la présence au milieu de nous, la semaine dernière, du Recteur majeur. Tous les Directeurs ont bénéficié de sa retraite spirituelle, de ses mots du soir, et de multiples échanges »
« Nous avons des priorités à protéger, continue en substance le Père José Antonio.. Nous avons à améliorer la préparation des vocations, à récupérer la « figure de guide paternel » du Directeur de communauté, à redécouvrir le sens du « colloque » de chaque confrère avec son Directeur. »
Le Père Valentin de Pablo, Régional Afrique Madagascar, exprime sa joie d’avoir participé au Chapitre : « J’ai choisi d’être présent parmi vous. Je suis heureux d’avoir fait ce choix et je vous remercie de votre témoignage. »
Le Père Miguel Olaverri répond aux chants vibrants de reconnaissance des jeunes salésiens africains qu’il a vu grandir dans leur vie religieuse : « Vous me demandez ce que je vais faire maintenant. Je n’en sais rien. J’ai dit au Père Pascual Chavez et au Père José Antonio que je reste disponible » Une salve d’applaudissements prolongés lui signifia que l’Afrique le reconnaissait bien comme un des siens. La Rédaction
LE RECTEUR MAJEUR NOUS ECRIT A peine rentré à Rome, après sa visite au Cameroon, le Père Pascual Chavez envoyait un message au Père Valentin de Pablo : Cher Valentin, je t’écris dès mon retour de Rome. Le voyage a été un peu plus fatigant que d’ordinaire. L’avion était complet. Nous sommes partis avec une heure de retard de Yaoundé, et une autre de Douala. J’ai perdu la correspondance à Paris, et je suis arrivé à Rome vers midi. Je me suis beaucoup souvenu de vous tous durant l’Eucharistie de cet après-midi, tout en rendant grâces au Seigneur pour ce qu’Il m’a permis de vivre et pour la vocation de chacun des confrères, en même temps que je lui demandais de les assister de son Esprit-Saint au Chapitre Provincial qu’ils réalisent en ce moment. J’ai été très content aussi des Exercices, des visites aux Communautés, et des diverses rencontres et célébrations. Comme je l’ai promis, à la fin de cette semaine, vous me serez particulièrement présents au cours des béatifications. Que nos nouveaux bienheureux intercèdent pour nous et nous obtiennent le don de la sanctification. Je vous assure tous, toi, José Antonio, Miguel Angel et tous les capitulaires, de mon affection et de mon meilleur souvenir dans l’Eucharistie. Bien affectueusement en Don Bosco, Père Pascual
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La visite du Père Valentin de Pablo, Régional d’Afrique Madagascar, était pour nous tous une grande joie,
Il nous encourage à améliorer notre fidélité à Don Bosco, et en même temps il nous pose des questions sur ce qui n'est pas salésien dans notre présence et dans notre engagement.
Le samedi 20 mars, la communauté salésienne et la paroisse sont en fête : Pendant la Messe du soir nous assistons à la Promesse des cinq premiers Coopérateurs en Centrafrique. Après trois ans de préparation, ils prononcent la promesse de s'engager à vivre le Projet évangélique de l' Association des Coopérateurs salésiens.
La formation et l' accompagnement du Frère Jean Pierre Dutel porte ainsi ses fruits. Que Dieu bénisse la Famille Salésienne en R.C.A. et dans le monde entier !
Albert VANBUEL, sdb
A St Charles Lwanga de Brazzaville, les solennités de la fête de Saint Jean Bosco ont été célébrées le Dimanche 1er Février 2004. Monseigneur Jean GARDIN, préfet apostolique d’Impfondo, invité pour la circonstance, exprime ses sentiments et ses découvertes. Interview
Romuald BIAYOKA (R.B): Excellence, c’est la deuxième fois que vous célébrez une Eucharistie à Saint Charles Lwanga. Vos impressions ?
Jean GARDIN ( J.G) : D’abord, je trouve que cette Paroisse commence a revivre et se montre dynamique. J’ai vu une bonne assemblée de Jeunes, et une célébration bien préparée.
R.B : Que pensez-vous du théâtre sur Don Bosco inséré lors de l’action de grâce ?
J.G : J’ai apprécié le théâtre pendant la célébration. C’est une bonne innovation et un effort d’inculturation..
R.B : Après 116 années depuis la mort de Saint Jean Bosco, pensez-vous qu’il ait encore sa place dans le contexte actuel des jeunes africains?
J.G : Oui, Saint Jean Bosco a encore sa place aujourd’hui par son charisme et son don de l’esprit. C’est un Saint reconnu par l’Eglise pour inviter d’autres à faire comme lui. On ne peut séparer le travail quotidien de la prière. Dans votre paroisse, vous avez ses disciples, il faut profiter de leur système d’éducation. Il est différent de celui des autres congrégations.
R.B : Malgré la joie de notre assemblée, plusieurs jeunes se tournent vers les « églises de réveil », trahissant ainsi leur foi catholique. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
J.G : Un seul argument : la vie. En fait, ce ne sont pas des « églises de réveil ». Elles réveillent qui ? ou quoi ? Dieu a créé le jour pour travailler et la nuit pour dormir. Le travail est un signe que Dieu donne. Les « églises de réveil » ne portent pas les jeunes à prendre en mains leur vie. Je ne les juge pas mais elles manipulent les pauvres. Elles attirent par la maladie et la guérison comme modes de recrutement et déstabilisent les familles.
R.B : Vous êtes responsable de l’Eglise, votre message à l’endroit des jeunes ?
J.G : Que les Jeunes prennent en main leur vie. Notre pays a besoin d’eux. Nous avons à construire notre pays nous même. La Parole nous y aide et le Christ nous le demande. Construisons un monde meilleur.
Propos recueillis par Romuald BIAYOKA
Former des animateurs
Début décembre, nous avons commencé la formation des animateurs et prè- animateurs. Une quarantaine de jeunes, tous amoureux de Don Bosco, viennent participer aux rencontres qu’anime le Père Emmanuel, avec ses frères salésiens de la Paroisse et de la Cité Don Bosco.
Ces moments sont riches pour nous faire connaître Don Bosco, son Système préventif, et notre rôle d’animation des plus jeunes. Nous commençons à prendre conscience que notre Paroisse doit être un Centre de jeunes, afin que chacun y trouve sa place.
Par ailleurs, il n’est pas habituel que des jeunes au cours d’une sortie, aient pour eux deux jours spéciaux de prière, de méditation, voire d’animation et de détente.
C’est ce que nous avons vécu, les samedi 6 et dimanche 7 Mars 2004 à la Cité Don Bosco. Le Christ à mis le cap sur les jeunes, sur la barque de la vie de chacun d’eux afin de les inviter à se convertir et à vivre dans l’amour et l’unité. Le sommet de cette rencontre a été le dimanche, notre pèlerinage de 12 km au sommet d’une montagne, image même du Christ lors de sa Transfiguration sur le « Tabor ».
Thibaut MASSENGO, Animateur au Centre des jeunes
La Visite extraordinaire à la Communautéde la Maison Provinciale de YaoundéLe Père Valentin de Pablo, Régional d’Afrique Madagascar a réalisé cette visite du 5 au 10 avril 2004. Nous étions en pleine Semaine Sainte. Le Lundi saint 5 avril, à 15h 00, il prononçait sa Conférence d’Introduction. Le Jeudi-saint 8 avril, il rencontrait à 17h 00 le Conseil de la Maison. A 18h 30, il présidait l’Eucharistie de la Sainte Cène. Le samedi-saint, à 11h 30, il offrait à toute la communauté sa Conférence de conclusion. En souvenir de cette Rencontre, il laissait à chaque confrère deux pages de réflexion et d’encouragements sur la vocation particulière de la Communauté, des lignes riches d’un regard de sympathie. |
Des congés bien remplis
Marathon, championnat de ping-pong, sortie à la plage, rencontres sportives, formation des choristes, récollection des collaborateurs, autant d’activités qui ont jalonné les quatorze jours de congés intermédiaires du deuxième trimestre à la Cité des jeunes Don Bosco de Mikolongo.
Dimanche 28 mars après la messe, résultats exceptionnels au « cross – santé » organisé par la commission chargé des activités sportives féminines.
A 10h15 précises, M. Vincent, instituteur à l’école militaire, donne le coup d’envoi après avoir donné toutes les consignes nécessaires aux participants. Cette première édition de « cross – santé », est ouverte à toute catégorie. Mixte, la compétition attire aussi des mamans. Une « grande première sportive » pour les mamans du quartier.
Une organisation remarquable assure sécurité, service de santé, distribution d’eau et d’étiquettes. Le marathon est à la hauteur de la grande fête populaire. Les athlètes sont ovationnés. Les mamans gagnent à l’applaudimètre tout au long du parcours. A 11h 45, le tintement de la sirène annonce l’arrivée du premier. A notre grande surprise c’est le représentant des collaborateurs de la Cité qui est en tête, Eric Comla, de nationalité béninoise. Premier de la compétition, il gagne aussi la première place de sa catégorie. Après d’autres arrivées un cortège annonce soudain la première des mamans : Mme Alda, togolaise, est largement ovationnée. Des diplômes sont remis aux cinq premiers de chaque catégorie.
Le cross n’est pas la seule activité sportive de notre jeune Cité. Grâce à l’association des pongistes de la Cité, le premier championnat de ping-pong voit le jour. Il rassemble vingt-quatre pongistes en trois catégories. Le championnat se déroule durant les deux semaines de vacances. Le rêve de notre association est de participer au championnat national de ping-pong. Un objectif ambitieux pour lequel il faudra encore beaucoup travailler.
Pour une bonne préparation à Pâques, les jeunes de la Cité de Mikolongo, les catéchistes, les lecteurs, ont bénéficié d’une récollection. Guidée par le Père José Maria, directeur de la communauté salésienne de Libreville, elle a rassemblé les participants sous ce thème : « Porte ta croix, prends courage et marche ». Le prédicateur présente le Sauveur Jésus comme un exemple. Il ne faut pas se laisser dominer par les difficultés, les problèmes, les imperfections. Il y en aura toujours. Mais il faut accepter la croix avec joie si nous voulons vraiment servir le Seigneur. Le Père insiste aussi sur la croix que nous portons dans nos familles, et à l’école. Il invite les jeunes à assumer leur responsabilité dans la famille et à l’école comme une réponse à l’appel du Seigneur. Chacun maintenant fait une révision de vie personnelle et la partage avec les autres.
Une journée de formation pour les choristes a également eu lieu. Nous avons pu noter leur volonté de savoir plus et le désir de bien chanter pour rendre vivante la liturgie des dimanches.
TANKEST et NOUNOU, Collaborateurs à la Cité
A Saint Pierre : « Tout par elle, avec elle et pour elle »
La coordination diocésaine pour les Chevaliers de l’Immaculée a organisé une journée de récollection le dimanche 28 mars 2004 à la Cité des jeunes.
Soixante quinze personnes prennent part à cette rencontre avec le Christ dans la prière, la méditation et le partage, sur le thème : « Ma mère et mes frères sont ceux qui font la volonté de mon Père et la mettent en pratique ». ( Lc 8, 19- 21)
Le coordinateur des Chevaliers donne un enseignement sur l’importance du bon voisinage. Il présente les atouts d’une communion franche, sincère et parfaite avec son entourage. Le Père Gilles curé de la paroisse Saint Pierre célèbre ensuite l’Eucharistie.
Chaleur, joie, couleurs, déguisement, défilé, rythmes, nouveauté… Ainsi peut se résumer l’ambiance qui a régné tout au long de la célébration de la Pâques des jeunes à la Cité des jeunes Don Bosco de Mikolongo. Les dirigeants de la Cité ont choisi de fêter la Pâques par un Carnaval. Les rayons du soleil dardaient dru ce jour-là, mais la canicule n’était pas parvenue à atténuer l’engouement des fêtards qui avait pris d’assaut la place de la Fête de la Cité.
La préparation nous a pris plus d’un mois. L’objectif fixé par les collaborateurs était de valoriser notre culture autour d’un carnaval en se déguisant. Au coup d’envoi c’est la petite chorale qui ouvre la cérémonie par des chants religieux. Arrive un groupe de danse. Quelque heures plus tard, a lieu le défilé du Carnaval.
Déguisements de toute sorte sur tout le corps. Des hommes maquillés en femme, des femmes maquillées en homme, des costumes antiques. Immédiatement après le défilé, passe un déguisement surprise. Un jeune collaborateur s’est déguisé en fou. Méconnaissable, il n’est pas beau à voir. Plusieurs enfants prennent la fuite. Notre fameux jeune fou est le responsable de la Culture à la Cité.
Un autre temps fort de ce Carnaval est la prestation d’un club de dressage de chiens. Plus de cinq cents personnes admirent la magnifique démonstration des chiens de garde, et des chiens de chasse.
On note à la tribune d’honneur dans les différents jurys invités pour la circonstance, quelques responsables de la paroisse et certains de nos parents.
Pour clore notre Carnaval en beauté, de nombreux lots sont remis aux cinq meilleurs déguisements ainsi que des diplômes de participation. La fête fut belle pour tout le monde.
Le lundi de Pâques après une messe d’action de grâce, nous allons à la plage. Temps de détente, de jeux en société, de causerie. Les jeunes de la Cité de Mikolongo ont manifesté leur joie pascale
Judicaél NZAMBA Collaborateur à la Cité
Depuis 1986, à Libreville, les « Amis de Dominique Savio », ADS
La formation se fait sur deux niveaux, à savoir les Minimes dont l’âge varie entre 7 et 15 ans et les cadets qui vont de 19 à 29 ans. Cette formation est à la fois humaine, spirituelle ou pratique. Dans le domaine pratique, des activités sont basées sur le bricolage, la broderie, la couture, les camps, les retraites.
Ce mouvement est dirigé par un président qui coordonne les activités du groupe. Dans l’organisation, des commissions permettent à chaque membre d’avoir un rôle à jouer dans les groupes tel que commissions relation, animation, liturgie, décoration et scolarité…
Un aumônier suit notre groupe. Nos réunions hébdomadaires se tiennent tous les dimanches après la messe des jeunes.
En 1996 a eu lieu un grand forum des jeunes du monde auquel participaient le Gabon avec Libreville, Oyem, Port gentil, le Congo, le Cameroun, et la Guinée Equatoriale.
La délégation de Libreville était composée des jeunes Arsène Eyeghe et Jérôme Mvon Nguema. Ils ont fait là la connaissance de plusieurs autres jeunes du monde. Plus particulièrement, ils ont rencontré le groupe de Mademoiselle Nelly ( de Pointe Noire ) qui leur a fait prendre connaissance de l’existence des A.D.S.
Ainsi, après le forum des jeunes, ils reviennent vers leur M.J.C.D.S pour devenir tout simplement A.D.S.
La particularité du mouvement est son fonctionnement sur une paroisse qui n’est pas tenue par les salésiens de Don Bosco. Nous n’ignorons pas que Dominique Savio est un saint issu de la Congrégation salésienne, et donné aux jeunes comme modèle. Avec l’implantation d’une Cité des jeunes Don Bosco à Okala -Mikolongo à Libreville, nous comptons bien travailler avec eux en étroite collaboration, et créer un mouvement A.D.S dans cette nouvelle communauté pleine d’avenir. Nous comptons travailler avec eux sur tous les domaines possibles : formation des animateurs, journées de rencontres, retraites, récollections. Nous pouvons travailler ensemble sur tout ce qui fait l’épanouissement des jeunes afin de préparer de bons chrétiens et l’avenir de demain.
Voilà toute la simple histoire de ce mouvement au sein de la paroisse Saint Michel de Nkembo de Libreville.
Honoré FOTENIG, Président des A.D.S de Libreville
Les jeunes du Diocèse de Port-Gentil ont vécu sous la mouvance de la Croix des Jeunes, qui a fait le tour des paroisses du Diocèse. Cette croix a été confiée aux jeunes par le Pape Jean Paul II à la fin de l’année sainte de la Rédemption, en 1984.
Arrivée à Port-Gentil le vendredi 13 mars 2004, la Croix est remise aux jeunes de cette ville par une délégation de jeunes de Libreville, accompagnée de l’Aumônier National de la Pastorale des Jeunes. Dès le lendemain, cette délégation est invitée par les jeunes de Port-Gentil à un bref séjour de la Croix à Sainte Anne, lieu d’où est partie l’évangélisation de la province. Là-bas, ils organisent la « Nuit de l’Evangile » et regagnent Port-Gentil le lendemain. La Croix doit séjourner maintenant cinq jours dans chaque paroisse.
A l’instar des centaines de milliers de jeunes qui ont prié au pied de la croix, ceux de Port-Gentil et particulièrement de notre paroisse, ont fait de même. En effet, remise par les jeunes de Saint Louis le vendredi 19 mars à ceux de Sainte Barbe, ces derniers démarrent les activités prévues pour la circonstance par un Chemin de Croix, auquel participent tous les groupes de la paroisse dans un système de rotation. Une prière au pied de la Croix et la bénédiction de Père Frédéric Mbayani clôturent cette étape.
Veillée de prières et vêpres solennelles jalonnent les jours suivants. Le mercredi 24 mars, les jeunes passent le relais à ceux de Saint Paul. Pendant le séjour de la Croix assombri par le décès d’un paroissien très engagé, certains jeunes, conscients des gestes qu’ils posent sont très émus. Ils se rappellent les paroles du Pape Jean Paul II dans son message aux jeunes 2004 : « Chers jeunes, ... je vous confie la Croix du Christ ! Portez-la dans le monde comme signe de l’amour du Seigneur Jésus pour l’humanité et annoncez à tous qu’il n’y a de salut et de rédemption que dans le Christ Mort et Ressuscité ! »
3.1 |
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3.1.1 Religieuses, prêtres et évêque joueurs de foot aux JMJ 2004 |
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L’arrivée de la Croix nous a permis de préparer nos premières JMJ en tant que Diocèse, avec notre évêque Monseigneur Mathieu Madega Lebouakehan.
Le jeudi 1er avril 2004, une conférence-débat sur « Jeunes et Sectes », avec la participation d’un professeur de Philosophie lui attire nombre de félicitations de la part des jeunes. Le vendredi, les jeunes réalisent un Chemin de Croix vivant.
Le samedi, un concert est offert par la Chorale Notre Dame de la Salette de Koulamoutou (Gabon), lauréate du prix du meilleur groupe religieux Gospel aux dernières Kora en Afrique du Sud.
Le dimanche des Rameaux, la procession, avec à sa tête notre évêque, se rend du Collège Raponda au grand stade de la Mosquée. Là se déroule la messe des jeunes. Axant son homélie sur le message du pape aux jeunes : « Nous voulons voir Jésus » (Jn 12, 21), Monseigneur Mathieu interpelle les jeunes pour un engagement vrai.
Dans l’après-midi, deux grands derbys de foot : les religieuses contre les choristes (filles) et les prêtres contre les choristes (garçons). Ces deux matchs sont remportés par les religieuses (2 à 0) et par les prêtres (3 à 0). Notons au passage qu’il y avait à l’attaque Monseigneur Mathieu, et au goal, le Père André Ndiomo. Deux des trois buts ont été marqués par le Père Benoît, après avoir raté un penalty. Bravo à nos religieuses et à nos prêtres. Comme le confie un prêtre à la fin du match : « C’est en suivant les matchs à la télévision, que nous nous entraînons ! »
3.2 Yolande OSSAVOU, coopératrice salésienne |
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PAQUES ! FOLIE DE CROIRE ! Pâques! Folie de croire en un Dieu que la haine n'aurait pas définitivement cloué au pilori! Pâques! Folie de croire en un Dieu " mort et ressuscité " le troisième jour, venu par amour éperdu se perdre pour nous retrouver et abolir notre propre mort! Pâques! indicible folie de croire à l'incroyable...
Et nous voila soudain taraudés par le doute, pareils à ces pèlerins sur la route d'Emmaüs qui s'en reviennent de Jérusalem où la croix, libérée de son supplicié, projette encore une ombre tragique sur la rumeur du monde. Nous n'avons pas compris, personne n'a compris, personne ne peut comprendre que Dieu, le Tout-puissant, le Créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible, ait laissé ainsi échouer sur l'abject bois du supplice son Fils, son propre Fils, le propre Fils de Dieu! Nous n'avons pas compris, personne n'a compris, personne ne peut comprendre qu'en mourant sur la croix, Jésus ne franchit pas le passage sans retour de l'au-delà lointain de l'existence humaine, mais signe, au contraire, l'acte final de son incarnation, transfigurant sa transcendance en une incroyable proximité, abolissant toute distance entre Dieu et l'humanité. On dit que, sur la croix, Jésus rendit à Dieu son dernier souffle: ce n'est pas tout à fait vrai, il ne l'a pas rendu, il nous l'a donné. Suprême don du Père qui accepte que la dernière expiration de son Fils soit la première de nos inspirations. Comme il avait soufflé, Lui, le Dieu potier, sur Adam pour lui donner la vie (Gn 2, 7), Dieu a laissé son Fils nous transmettre son dernier souffle. Dernier souffle de Jésus, première respiration de l'homme émergeant des eaux baptismales de la résurrection, première respiration en nous du Christ Ressuscité... Pâques? Un Dieu à bout de souffle qui attend que nous lui donnions notre propre respiration pour qu'avec nous, il souffle sur les eaux d'un monde à naître... Dans la joie de Pâques! Grégoire Marie KIFUAYI
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Attention – Le site actuel de l’ATE est :
« http://ate.homily-service.net »
EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF |
Jean Paul II a nommé Enrica Rossana, salésienne, sous-secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée. Pour la première fois, une femme accède à un poste aussi élevé à la Curie Vaticane. Dans ces Dicastères Romains, le Président est toujours un cardinal et le Secrétaire un évêque. Désormais « troisième personnage » de cette Congrégation, Sœur Rossana, de la Faculté Pontificale des Sciences de l’Education « Auxilium » des FMA, pourra mettre toute sa compétence au service de tous les ordres religieux, au plan mondial.
Trois salésiens à la Commission théologique internationale :
L’Osservatore Romano signale le 16 mars 2004 que « le saint Père a nommé membres de la Commission théologique internationale » les Pères salésiens Antonio CASTELLANO, professeur de patrologie et de théologie sacramentelle à l’Université catholique de Santiago du Chili et à l’UPS à Rome, Savio Hon TAI-FAI, professeur de théologie dogmatique au « Sacred Heart College » de Hong-Kong, Chine, et Dominic VELIATH, professeur de théologie systématique au « Kristu Jyoti College » de Bangalore, Inde.
ILS NOUS ATTENDENT CHEZ LE PERE |
Le témoignage d’une maman
La maman de Sœur Vilma, Provinciale FMA de l’AFO est décédée début avril. Sœur Vilma que nous avons assuré de nos prières, nous écrit le 7 avril 2004 :
« Avec ma famille je désire vous exprimer mon grand merci pour votre proximité, pour la prière et l'affection avec lesquelles vous m'avez entourée ces jours-ci. Maman est partie le jeudi 1er avril à 9h 00. Elle est morte consciente, éveillée, mais sans pouvoir communiquer. J'étais près d'elle avec ma belle soeur, mon frère Mario. Beaucoup de monde nous a entourés. Le vendredi soir au chapelet, il y avait une centaine de personnes et le samedi à l' enterrement plus de cinq cents, dont vingt FMA. La présence de Sœur Michèle et de sœur Abigail venues de Rome a été très appréciée et m'a beaucoup fait sentir l'Afrique proche et aimante. C'est réconfortant de sentir combien maman était aimée. Depuis la mort de papa, il y a 8 ans, elle vivait dans un appartement indépendant, mais à l'intérieur de la propriété de mon frère Mario. Elle était "adoptée" par le cercle d'amis de Mario et Paola. Tant qu’elle a pu le faire, elle a participé aux excursions en montagne, la dernière fois en fauteuil roulant. Le plus souvent les amis se retrouvaient à la maison de Mario, pour des soirées sympathiques, familiales, longues. Maman qui avait une très belle voix, chantait avec eux jusqu'à deux et trois heures de matin. Depuis 1997, stimulée par ma belle-sœur Paola, elle a commencé à écrire ses souvenirs, avec un style toujours soigné ».
Le Père André Ndiomo, Conseiller Provincial, Directeur de la communauté salésienne de Port-Gentil, et Curé de la Paroisse, a perdu son frère Ndjago Luc
Luc est né en 1953. Marié à l’Eglise, il a été ouvrier à Douala, à la Sacherie et à la Citabac. Plus tard, il a travaillé comme gardien de nuit.
Père de six enfants, il laisse aussi deux petits-fils. Décédé le mardi 20 avril à Douala, ses obsèques ont eu lieu dans cette ville le dimanche 25 avril 2004. Le Père José Antonio Vega, Provincial, et plusieurs salésiennes et salésiens ont tenu à participer avec André, à la messe des adieux à son frère. Ils ont apporté à Odette, épouse de Luc, le témoignage d’affection et de prière de toute la Famille salésienne.
MAI 2004 : JOYEUX ANNIVERSAIRE
04 NDONG Pedro 20 GANGOSO José 09 OLAVERRI Miguel Angel 22 NGUEMA Faustino 15 JORGE Vicente 27 BIYOGUE Virgile 18 MPASSI Ludovic 28 AYOMA Christian
Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa. Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr
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Pour notre prochain numéro de juin 2004, adressez-nous vos articles avant le 15 mai 2004 ( Les textes qui nous arriveraient après le 15 mai ne pourront pas être publiés dans ce numéro. Ils devront attendre celui de septembre 2004 )
Faites–les parvenir à Père Jean-Baptiste BERAUD Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé, ( Cameroun ) « ans.yde@refinedct.net » ou de préférence « jeanbberaud@yahoo.fr »
Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.
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Maison Provinciale Administration : Agustin HERNANDEZ
B.P 1607 Rédacteur en chef : Jean Baptiste BERAUD
YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39
Equipe de Rédaction :
Ignace –Privat FOUDA
Pierre Célestin ONA ZUE
Roland MINTSA
Pascal TUYISENGE
Edition espagnole : José Antonio VEGA