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ATEM Sept 03 |
N° 36 – septembre 2003
Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »
Afrique Tropicale - Equatoriale
B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun
Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >
EDITORIAL
« A LA SUITE DE JESUS-CHRIST… QUELLES CONSEQUENCES… ? »
Nous reprenons contact avec notre Bulletin de liaison @te-media, après ces deux mois de Juillet et Août, qui ont été pour chacun source de différentes expériences…
La Maison Provinciale pendant ces deux mois est un lieu de passage pour beaucoup de confrères. C’est un moment de contact et d’échanges d’expériences, rapides mais enrichissants pour nous et pour tous ceux que nous rencontrons.
Chacun fera l’évaluation de ce qu’ont été ces vacances pour lui. Je peux parler et témoigner d’un bon nombre de confrères et communautés qui ont pris des engagements forts pendant ce temps pour mettre les jeunes en situation de formation, de détente, d’apprentissage, de convivialité… Bref, ce temps n’a pas été un temps passé à ne rien faire, mais au contraire beaucoup de confrères se sont donnés à fond et par amour, à la mission et au salut humain et spirituel des jeunes. D’autres, appelés à de nouvelles responsabilités au sein de telle ou telle communauté, se sont préparés consciencieusement pour mieux répondre aux exigences de l’éducation aujourd’hui.
Au moment où nous nous apprêtons à célébrer la première profession de nos confrères novices, où nous sommes en train de préparer le départ au noviciat de nos postulants, et où en même temps nous parlons de postulants possibles pour cette nouvelle année pastorale, je crois qu’il est bon de rappeler l’essentiel de la Pastorale des vocations. Le suivi des groupes de vocations dans toutes nos communautés est extrêmement important, ainsi qu’un engagement apostolique et une direction spirituelle exigeante, mais rien ne marchera si nous ne nous mettons pas à une véritable école d’ascèse spirituelle pour vivre à fond la vie communautaire en forte communion d’esprit et si nous ne cherchons pas à être en même temps des gens qui témoignent jour après jour d’un vécu des trois vœux d’une façon claire et sans ambages.
Si j’insiste sur cela, c’est bien parce que j’ai l’impression, et j’y reviendrai à l’assemblée des confrères ainsi que dans ma prochaine lettre-circulaire, que dans certaines de nos communautés on commence à prendre comme principe de communion le fait d’éviter tout conflit pour « la paix dans la maison », mais en même temps on laisse passer certaines exigences de notre vie religieuse en faisant un « nivellement par le bas » (le minimum nécessaire). Ceci ne favorise en rien notre idéal de vie de perfection.
Finalement, je fais un appel à une forte participation des confrères aux assemblées convoquées en Septembre par notre Régional, en vue d’un discernement communautaire pour l’élection du nouveau Provincial. Fraternellement en Don Bosco,
Miguel Angel OLAVERRI, sdb
Le Père Tarcisio SCARAMUSSA : Pour une Communication « significative »
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En avril 2002, le Père Tarcisio Scaramussa a pris la tête du Dicastère de la Communication. Le 15 novembre 2002, à Rome, à La Pisana, il donne à la Rédaction de « @te.media », son regard sur sa nouvelle mission
- Père, comment définiriez-vous votre nouveau rôle à la tête du Dicastère salésien de la Communication Sociale ? Quelles sont les grands axes que vous entendez développer ?
- Le CG 25 a donné des indications très claires. Nous devons investir davantage dans le secteur des Communications Sociales. Le CG a décidé la mise en place d’un Conseiller spécial pour la Communication Sociale. C’est une invitation à développer ce domaine de notre action. Le Recteur Majeur et son Conseil ont prévu pour le sexennat d’appuyer toutes les expériences positives déjà réalisées et de renforcer le processus engagé.
Nous avons particulièrement deux tâches à réaliser dans ce dicastère.
Un premier travail est de mettre cette action au service du Projet d’animation du Recteur Majeur et de son Conseil. En lien avec les priorités du sexennat, la Communication sociale doit s’affirmer comme instrument de diffusion, et d’animation de toute la Famille salésienne.
Une deuxième tâche est de construire un véritable système de Communication sociale dans la Congrégation. Nous avons de grandes ressources. Présents dans 128 pays, nous sommes dans le monde entier, avec des expériences très riches. Nous avons du personnel de haute qualité et des œuvres importantes, qui sont reconnues et nourrissent de grands projets. Nombre de nos entreprises sont estimées, y compris dans la Communication. Le Bulletin salésien avec 24 langues, s’exprime aujourd’hui en 55 éditions. Ce sont là des ressources immenses. Mais il faut reconnaître que cette action est souvent trop dispersée. C’est là un de nos défis. Comment créer un vaste réseau salésien de Communications, en cherchant à intégrer toujours plus ces différents efforts, et valoriser cet énorme potentiel ? Ce projet doit se bâtir au service de la mission éducative et pastorale de toute la Famille salésienne, et dans toutes les Provinces.
L’Agence ANS est un de nos principaux instruments. Comment faire d’elle une Agence véritablement Internationale qui constitue un authentique réseau ?
1 Le Bulletin salésien donne des informations régionales et répond aux besoins de la Région qui lui correspond. Comment faire pour qu’il exprime plus clairement le charisme de la présence salésienne Comment intensifier cet apport des Régions à une information mondiale de la Famille salésienne |
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Nous avons aussi à assurer les liens avec les médias extérieurs. Quel est notre rapport avec les autres Agences dans une région ? Comment informer l’ensemble de la Société, faire entendre notre voix sur les questions de la jeunesse, de l’éducation, être la voix de ceux qui n’en ont pas ? La Société peut aider la mission salésienne.
Il y a aussi la question de nos diverses entreprises médiatiques. Nous avons des radios, des chaînes de TV, de grandes maisons d’Editions. Comment articuler davantage entre elles les entreprises qui peuvent travailler ensemble. ? C’est ce que nous demande le CG 25 lorsqu’il parle de « Présences plus significatives » dans le monde.
Recueilli par Jean-Baptiste BERAUD
CAMEROUN : YAOUNDE
1.1 A la Maison Provinciale, le Conseiller mondial pour la Formation |
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Les vendredi 30 et samedi 31 mai 2003, le Père Francesco Cereda, Conseiller Mondial pour la Formation et le Père Chrysanthus Saldanha, membre du Dicastère de la Formation, sont en visite chez nous. Le vendredi soir, le Père Francesco échange avec les théologiens. Le Père Chrys donne le mot du soir.
Le samedi matin, fête de l’Annonciation, le Père Cereda préside l’Eucharistie. Accompagnés ensuite par les Pères Germain Lagger, vicaire provincial, et José Antonio Vega, délégué provincial à la Pastorale, nos deux hôtes romains visitent l’Ecole Théologique St Cyprien de N’goya ainsi que les terrains du futur scolasticat de théologie. Une rencontre se déroule ensuite avec l’équipe des formateurs de la Maison Provinciale, puis une autre l’après-midi avec la Commission des Formateurs de la Province. La REDACTION
CAMEROUN : YAOUNDE – MIMBOMAN
En visite, plusieurs supérieurs de la Congrégation.
Don Valentin de Pablo, Régional d'Afrique et Madagascar, passe chez nous, en février dernier. Arrive ensuite l'Econome général, le Père Giovanni Mazzali. Débarqué au Cameroun le dimanche de Pâques dans la soirée, il est à Mimboman le dimanche suivant, alors qu'il revient de la retraite des salésiens à Mbalmayo.
Son passage à Mimboman a marqué plus d'une personne, d'abord la communauté elle-même, puis l'association des drépanocytaires avec qui il a eu une demi-heure d'entretien. et enfin tous ceux qui ont eu l'occasion de le rencontrer personnellement. Accompagné du Père Provincial, du Père Alcide, directeur de la communauté d'Ebolowa, et de plusieurs confrères d’Afrique venus pour la retraite, le Père Mazzali, qui a prévu uniquement de prendre l'apéritif chez nous, accepte finalement l'invitation de la communauté de Mimboman à partager son repas de midi. Il visite ensuite l’ensemble de l’œuvre salésienne de Mimboman.
Ce même dimanche, notre communauté reçoit le Père Antoni Domenech, Conseiller mondial pour la Pastorale des jeunes. Il concélébre l'eucharistie avec le Père Antoine Tanguy, accompagné des représentants des Provinces de l'Angola, de l'Afrique centrale et de la Zambie.
Don Francesco Cereda, Conseiller mondial pour la Formation. nous a rendu visite lui aussi.
C’est ainsi que la communauté salésienne de Mimboman a vécu des moments d'allégresse avec ces visites de plusieurs hautes personnalités de la Congrégation.
Bienvenu TANGA, prénovice
Mimboman, une communauté qui « accueille »
« Nous avons eu envie de dire : « Seigneur, nous sommes bien ici. Dressons-y dix tentes. »
Le 22 juin le Père Antoine Tanguy fête ses 50 ans d'ordination sacerdotale dans un climat de sympathie et d'amitié avec tous les paroissiens. Le samedi 28 juin, sur notre paroisse Marie auxiliatrice a lieu l'ordination de quatre diacres et les vœux perpétuels de Georges Koevi.
Deux colonies de vacances se succèdent à Kribi avec comme thème: "Amitié avec Dominique Savio". Nous avons observé le souci des jeunes de savoir qui est Dominique et comment l'actualiser de nos jours.
Le 21 juillet c'est le lancement des cours de vacances avec 256 jeunes et enfants de différents coins de la ville de Yaoundé. Vient ensuite le championnat de l'amitié du 5 au 23 Août.
Nous avons eu la joie d’accueillir plusieurs confrères : le Père Léopold, économe de Bangui, Aurélien et José Miguel Delgado, de la Maison Provinciale, Ignace Privat de Sarh (Tchad ), Domingo et Vicente, de Guinée Equatoriale, actuellement étudiants à la Maison Don Bosco de Lomé..
Le dimanche 10 Août un groupe de jeunes volontaires italiens est passé, accompagné du Père Alcide. Merci à tous ceux qui ont voulu ainsi nous faire partager leur vie fraternelle.
Léon MUSAAS, sdb
Ils ont été ordonnés diacres
2 Ce samedi 21 juin 2003, à 16h 00, les amis et la communauté chrétienne de Mimboman emplissent l’église Notre-Dame Auxiliatrice. Mgr Félix del Blanco, Nonce apostolique, ordonne diacres quatre jeunes salésiens, Armando Briones, de Guinée Equatoriale, Miguel Angel Delgado, péruvien, Maurice Gouhouede, du Bénin, et Vincent de Paul Ngaleu, camerounais. La célébration, bien préparée par les chorales paroissiales, les équipes liturgiques des étudiants en théologie et leurs formateurs, bénéficie de la participation de nombreux salésiens autour du Père Miguel Olaverri, Provincial, des FMA et de toute la Famille salésienne. Elle se poursuit par une riche convivialité, commencée dans les salons de Mimboman, puis sur la terrasse illuminée de la Maison Provinciale. |
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La REDACTION
CENTRAFRIQUE – BANGUI :
Difficultés et espérances
Le texte ci-dessous a fait l’objet d’un mot du soir prononcé lors de la Retraite de M’balmayo le mardi 22 avril 2003.
La RCA traverse encore une fois des moments très difficiles. Le diocèse de Bossangoa a été occupé entre le coup d’état du 25 octobre 2002 et le 15 mars 2003. Eglises, dispensaires, radio, bâtiments publics ont été pillés et saccagés. Kaga-Baudoro et Sibut ont suivi. Un retard de plusieurs années mais on ne peut rester dans le passé. Il faut voir l’avenir, encouragés par la présence de Dieu qui nous envoie. Il y a des signes par milliers qui parlent de Dieu dans notre Histoire
La RCA se trouve parmi les dix pays les plus pauvres du monde. Entre le premier
président, premier prêtre aussi, Boganda ( 1959 ) et le 7eme, François Bozize ( 2003 ), il y a eu plusieurs coups d’état. En 1993, des élections démocratiques sont gagnées par Ange Félix Patassé. Après deux ans de paix, suivent 7 années avec 4 mutineries et 3 coups d’état. Pourquoi ? L’économie est à plat. Le secteur santé et enseignement sont hors niveau. Pauvreté et mécontentement vont de pair. Comment redresser le pays qui a pourtant d’importantes richesses minières ? Les bailleurs de fond s’en vont. La Chine et le Japon s’imposent. Est-ce que l’Europe veut continuer ?
Un défi pour l’Eglise
L’Eglise traverse un moment pénible, surtout en Province. Bossangoa et Kaga-Baudoro sont pillés. Cartes de baptême et documents importants n’existent plus. Pourtant l’Eglise a toujours été proche des populations. En 1992, la lettre « Espérance pour notre pays » obligeait Kolingba à accepter des élections démocratiques. L’Eglise réagissait aux mutineries et dénonçait la pauvreté et la corruption. Mgr N’Dayen a été appelé comme médiateur dans nombre de conflits. L’archevêque de Bangui était accepté par tous à cause de sa sagesse. Très malade, il a dû quitter le pays pour se faire soigner à l’étranger.
La moitié des évêques sont des missionnaires. A côté de 250 écclésiastiques africains, il y a 700 religieux et religieuses, dont 400 non-centrafricains. L’urgence de formation se pose pour tous ces agents pastoraux. L’Archidiocèse de Bangui dispose d’un grand séminaire, mais pas d’un Centre de formation. La Conférence nationale des religieux, dont le salésien Albert Vanbuel est le président, a réalisé un Centre de formation pour internoviciat, interpostulat, jeunes profès et formation permanente. La Pastorale d’ensemble demande un effort particulier pour donner un avenir à l’Eglise catholique, résister à l’Islam et aux multiples sectes.
La présence salésienne en RCA
L’Eglise locale demande avec insistance une présence salésienne pour offrir un avenir aux jeunes. Arrivés en octobre 1994, nous avons maintenant 3 postnovices et 2 novices à Lomé. Quatre postulants se préparent pour une entrée éventuelle au noviciat.
Deux ans de paix relative nous ont permis de commencer notre mission au service de l'Eglise locale. Sur Damala, il y a maintenant le Centre de formation professionnelle et le Centre de Jeunes. De son côté, la Paroisse St Jean de Galabadja offre les services de son dispensaire, de son école maternelle et primaire, de son Centre de Jeunes. Ces deux implantations ont répondu aux besoins urgents du pays et de l’Eglise.
Il faut maintenant une consolidation. Il y a un effort à faire pour les projets communautaires, avec le PEPS et la CEP. Nous arriverons seulement à aider l’Eglise et la Congrégation si nous travaillons ensemble, avec un projet préparé par tous, pleins d’espérance, en hommes de foi. Ensemble nous voulons mettre au point nos présences et les mettre entre les mains de l’Auxiliatrice et de Dieu.
Albert VANBUEL, sdb
Retraites et animation paroissiale à Bangui
Arrivé à Bangui le mardi 24 juin 2003, le Père Germain Lagger, supérieur de la Maison Provinciale de Yaoundé, a réalisé plusieurs visites.
Le samedi 28 juin, au Centre des Jeunes de Damala, il rencontre les aspirants Coopérateurs et les entretient sur le CG 25 des salésiens. Le dimanche 29 juin, il participe au Conseil paroissial où les débats portent sur diverses activitités. Quelles questions se posent pour le fonctionnement du dispensaire, de l’école, du Centre de Jeunes ?
Ce même dimanche en soirée, il s’installe au Foyer de Charité. Durant une semaine, il y anime une retraite pour religieuses et religieux sur la « Formation ». Quatorze personnes participent dont 11 religieuses, un Frère et 2 prêtres. Du 6 au 12 juillet, le Père commence une seconde retraite, avec, cette fois, plus de soixante religieuses et religieux.
Le Père Germain a montré un grand sentiment de reconnaissance à l’égard des jeunes et a apprécié les travaux du Conseil paroissial. Un des problèmes qui se posent en ce moment pour la paroisse est le changement comme curé du Père Albert Vanbuel. Les chrétiens sont-ils suffisamment préparés ? Pour le Père Germain, « il faut savoir accepter qu’il y ait du changement dans la continuité, et il ne serait pas tellement opportun de faire de grandes déclarations...»
La paroisse vient de recevoir la visite du diacre Vincent de Paul, salésien. Il va aider surtout dans l’animation des jeunes pendant trois mois. Cependant Florent passe un mois de vacances dans sa famille et un mois aux côtés des jeunes. Stéphane Adrien Siandjikouzou, après un mois de vacances dans sa famille, sera en stage pratique dans la Communauté de Damala. Toute la Communauté chrétienne de St Jean exprime sa reconnaissance au Père Germain,
Sylvain NGOUAMANASA, correspondant paroissial
Bangui : un diacre diocésain chez les salésiens
Les événements qui ont marqué la Centrafrique ont permis des rencontres inattendues. Un prêtre raconte.
Suite aux derniers événements qui ont secoué notre pays, la RCA, et notamment la région nord, j’ai dû fuir mon diocèse de Bossangoa pour Bangui comme les autres agents pastoraux pour des raisons de sécurité. Nous sommes accueillis dans les différentes paroisses de Bangui. C’est ainsi que j’ai été reçu à St Jean de Galabadja, paroisse tenue par les salésiens de Don Bosco. C’est aussi là que j’ai connu de l’intérieur l’œuvre salésienne. Je suis séduit par la qualité du travail des salésiens et par leur engagement auprès des jeunes, des pauvres et des « déplacés » des derniers événements. Au moment où nous nous préparons à regagner notre diocèse pour le reconstruire, je dis merci à la Communauté salésienne de Galabadja pour l’accueil et pour tout ce que nous avons vécu ensemble.
Apollinaire GOTINGUERA, diacre de Bossangoa
CONGO
Regards sur Brazzaville
Le texte ci-dessous a fait l’objet d’un mot du soir prononcé lors de la Retraite de M’balmayo le 23 avril 2003.
Brazzaville a bien soigné ses blessures et présente un aspect accueillant. Les routes ont été regoudronnées, certains axes achevés. Le carburant commence à devenir plus régulier, et la privatisation devrait continuer à améliorer ce secteur. Reste cependant beaucoup à faire pour l’alimentation régulière en eau et en électricité.
Le pays se relève mais très lentement. L’administration conserve ses mauvaises habitudes. Dernièrement un nouvel accord de paix a été trouvé avec le pasteur Ntumi, et permettra à la région du Pool, la plus touchée par les guerres de 1997 à 2002 de se relever. La route du sud devrait être remise en état. La ligne de chemin de fer qui relie ce secteur à Pointe-Noire devrait reprendre un service plus régulier. Dans le secteur nord du pays un aéroport international se construit et désenclavera cette région. Les ressources du pétrole ont permis en grande partie ces améliorations, mais la gestion reste opaque et la Conférence épiscopale souhaite plus de transparence et de justice dans la distribution. Elle se voit accusée d’ingérence dans des affaires qui ne la regardent pas.
Les salésiens travaillent sur deux secteurs. Au sud de la ville ils sont sur la paroisse St Charles Lwanga avec les Pères Yvon Reaudin et Pierre Morteau. Un Conseil paroissial travaille étroitement avec la communauté. Deux postulants originaires de Pointe Noire apportent leur jeunesse et l’animation qu’ils ont appris dans leur paroisse d’origine, St Jean Bosco de Pointe Noire.
Au nord, la Cité Don Bosco a continué cette année sa progression en effectifs, avec plus de 200 adhérents, sous les orientations du Père Raymond Gillet. Un laïc s’investit de plus en plus dans la direction de l’école. Au plan des bâtiments, une subvention devrait permettre de construire de nouveaux sanitaires, d’achever une salle polyvalente ainsi que le mur de clôture de la propriété. Le Frère Pelayo Obama, professeur d’électricité, achève sa deuxième année d’expérience. La ville n’a presque plus de secret pour lui, car pendant les stages pratiques, il assure les visites de ses stagiaires dans tous les quartiers. A cheval sur ces deux communautés, le Père Pierre Chopin apporte sa contribution à la formation humaine et spirituelle des jeunes de l’école, de la paroisse et du camp de réfugiés de Kintélé. Il sillonne la ville du nord au sud sur ses 30 kilomètres avec sa nouvelle moto.
Une ouverture s’est faite également du côté de la réinsertion de jeunes miliciens. Deux groupes de 12 d’entre eux sont déjà venus pour des stages de formation en soudure.
Pendant le week end et les vacances, de nombreux groupes paroissiaux et autres viennent profiter du calme et des locaux pour des réunions ou des récollections.
Frère Roger AUVINET, sdb
GABON : PORT-GENTIL
Rétrospective sur Port-Gentil
Le texte ci-dessous a fait l’objet d’un mot du soir prononcé lors de la Retraite de M’balmayo le samedi 26 avril 2003.
Retour sur quelques événements majeurs vécus récemment sur notre ville :
Profession religieuse : Le 3 février 2003, Sœur Peace, fma, prononce ses vœux perpétuels. Grande célébration qui unit la Solennité de la Présentation du Seigneur à la Fête de St Jean Bosco, à celle de la Paroisse Ste Barbe et à la Journée mondiale de la Vie consacrée. Grande Fête pour une petite ville, solidarité du Doyenné, impact vocationnel pour les jeunes.
Nouvel évêque : Le 19 mars 2003, en même temps que Bush attaque l’Irak, Mgr le Nonce apostolique nous communique que le Pape fait de Port-Gentil un diocèse, le cinquième du Gabon, avec Mgr Matthieu comme évêque. Il s’installera le 25 mai à St Louis, une des six paroisses de la ville.
3 Radio Ste Marie La radio Catholique ( RSM ) opérant à Libreville depuis trois ans, émet dèjà à Port-Gentil et elle est confiée à la Pastorale des Jeunes et à son Aumônerie. Formation d’une équipe locale d’animation. Création, édition et diffusion de programmes locaux et diocésains pour le moment hebdomadaires. Sensibilisation des ouvriers apostoliques et des « forces vives du Doyenné. Soutien matériel et financier. Bénévolat. |
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4 Alphonse OWOUDOU, sdb |
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GUINEE EQUATORIALE - BATA
4.1 Une large « présence salésienne |
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Le texte ci-dessous a fait l’objet d’un mot du soir prononcé lors de la Retraite de M’balmayo le vendredi 25 avril 2003.
L’œuvre salésienne de Bata comprend : Le Collège espagnol, avec école primaire, école secondaire, et préparation au baccalauréat - La Paroisse avec Patronage et Centre de jeunes - L’Ecole professionnelle.
La communauté compte six salésiens.
Le Collège espagnol compte 340 élèves avec six classes de primaire, quatre de secondaire, et deux de terminale. Les études suivent le système d’enseignement espagnol. En 2002, nous avons expérimenté l’examen « Sélectivité », qui ouvre l’accès à l’Université. Les résultats ont été excellents. En langue, une jeune élève a obtenu 9,8 points sur 10. Les horaires scolaires sont de 8h 00 à 14h 00. Les « primaires » s’arrêtent à 13h 00. Le samedi, se déroulent les travaux pratiques au laboratoire de Sciences et Physique-Chimie.
La Paroisse : En octobre 2002, nous avons célébré le 1er anniversaire de la consécration de notre Eglise « Maria Auxiliadora ». Cette implantation a commencé en 1985 comme chapelle publique. Aujourd’hui, elle est paroisse et nous en faisons le centre de toute l’œuvre.
Les activités paroissiales couvrent la préparation aux sacrements, l’accompagnement des associations, celle de l’ADMA depuis 1992, celle de l’AMI, depuis 2000. Le Conseil pastoral se réunit le 1er mardi de chaque mois, le Conseil économique le 2e mardi tous les deux mois. Des visites aux malades sont assurées ainsi que la formation des enfants de chœur. Plusieurs chorales paticipent aux liturgies.
Le Patronage et le Centre de Jeunes : Catéchèse pour préparer à la Communion, à la Confirmation. Formation des animateurs. Excursions. Pâques des Jeunes. Salles de Jeux. Groupe « Lumière et Vie »
Le Centre de Formation professionnelle développe trois spécialités : menuiserie, électricité, administration. Les élèves sont 75. La durée des études est de deux à trois ans.
Chaque spécialité compte 25 à 30 élèves de 18 à 22 ans. Les horaires sont de 8h 00 à 13h 00 du lundi au vendredi. En dernière année se fait la pratique au sein des entreprises. Un atelier de production complète l’ensemble.
Situation politique : Les élections présidentielles ont eu lieu en décembre 2002 et de nouveau fut élu Teodoro Obang Nguema. A peine entendit-on parler d’opposition. Furent mis en place 35 ministères. Le pays est très tranquille.
Situation économique et industrielle : Il y a toujours davantage de pétrole. De nouvelles Compagnies américaines s’installent à Malabo telles que Triton, Movil. On dit que le contrôle de l’extraction du pétrole n’est pas très nette. On ignore la quantité de barrils produits. La ville augmente beaucoup. Toutes les rues ont été goudronnées. Le commerce s’intensifie. De nouvelles entreprises s’installent : aluminium, cristal. L’exportation du bois vers l’Europe est aussi en pleine expansion.
Situation sociale : La société est jeune, avec beaucoup d’enfants, d’écoles. La population atteint un million d’habitants. Beaucoup vivent d’un petit commerce. Le salaire minimum est de 75000 f. Au sortir des études, il n’y a pas beaucoup de possibilités de trouver du travail.
Situation religieuse : La majorité des habitants est catholique. Mais les sectes se multiplient : Bahai, Témoins de Jéhovah, Septième jour, Eglise plus profonde, Eglise céleste…
Pablo LABRADO, sdb
TCHAD - N’JAMENA
« Que la Lumière soit et la Lumière fut »
Qui pourrait égaler Dieu, même s’il prononce les même paroles ?
Pendant presque deux jours, nous n’avons pas eu d’électricité dans le quartier. Notre espoir tombe en panne, nous ne saurions dire pour la quantième fois.
Mardi 16 juin vers 17h, a lieu la livraison du groupe et son installation. Testing ! testing ! Tout va bien. La citerne se remplit, les appareils se mettent en marche, on applaudit, on rit. Il a fallu, en plus du tracteur qui a transporté le bijou, 25 paires de bras musclés pour le déposer dans sa cage. 800kg ce n’est pas le poids d’une clé. Comment ne pas remercier le Seigneur pour toutes ses merveilles ?
Il est important aussi de noter que le Centre des Jeunes a organisé un championnat inter églises. Cette compétition vise à réunir les chrétiens de toutes les églises protestantes, pentecôtistes, et catholiques de la place. La victoire sur le terrain de foot est remportée par une église protestante venue au complet : pasteur, fidèles, chorale et joueurs.
Après réception de l’Encyclique du Pape sur l’Eglise et l’Eucharistie, il est important d’attiser dans nos cœurs et dans celui des fidèles, le mystère par lequel nous avons été rachetés. Nous sommes unis au prêtre qui accomplit la Parole du Seigneur : « Vous ferez cela en mémoire de moi. »
Simplice TCHOUNGANG, prénovice
7h 00 à Kinshasa ce 25 juillet 2003. En voiture avec le Père Albert Sabbe, solide salésien flamand qui depuis de longues années sillonne tous les recoins de l’immense ex-Zaïre, nous roulons le plus vite possible sur une grande avenue de Kinshasa, pris dans une folle circulation d’où tout code routier semble complètement éliminé.
Ici, un chauffeur nous coupe la route. Là, un autre ne semble pas à l’aise et pour cause. Sa voiture vient des Emirats arabes, et la conduite est à droite. Dans le pays, ce type de véhicule est devenu légion. Un cycliste nous frôle de justesse en voulant nous doubler sur le minicouloir qui lui reste entre deux files serrées de voitures.
Le train de tous les risques
Un sifflement prolongé nous sort de ces premières impressions. En face de nous, sur une longue ligne droite tout contre notre avenue, un train débouche dans un immense vacarme. Simple convoi de travailleurs qui vont commencer leur journée ? Transport légendaire tout droit sorti de Disneyland ? En tout cas, spectacle haut en couleurs qui ne semble pas surprendre les passants, très nombreux à cette heure. Les quelques wagons de voyageurs qui composent le convoi sont plus que surchargés. Le mot « grappes humaines » pour dépeindre le nombre de jeunes accrochés à tous les marche-pieds, ou aux fenêtres est encore trop faible. La quantité de ceux qui se sont suspendus au dehors semble au moins aussi grande que ceux qui s’entassent à l’intérieur, et tout cela parait tout à fait naturel, dans l’indifférence de la foule qui envahit les trottoirs à cette heure. Mais cependant, tout n’est pas encore dit. S’il n’y a plus de place pour s’accrocher aux portières, il reste le toit de chaque wagon. Et là, le décor est véritablement hors série. Sur chacune des longues voitures, des jeunes gens et des enfants sont debout, en silence. Immobiles, regardant droit devant eux, ils défient tous les risques d’un arrêt brusque qui ferait tomber l’un ou l’autre. Inconscience ou courage devant la pauvreté ? Un peuple entier lutte contre la misère que dix années de guerre ont tristement accumulée. Le train est utilisé à plein. La banlieue de la capitale qui a grandi si vite et si mal cherche à survivre.
Mémoire d’une longue aventure
Le temps de prêcher deux retraites aux salésiens de la République Démocratique du Congo, dans la région rurale et glacée de Kansebula, près de la « légendaire Kafubu » qui illumina d’une auréole missionnaire notre enfance salésienne, permet au « pèlerin » quelques regards et quelques découvertes. Le petit cimetière salésien blotti dans les bois garde la mémoire du plus long effort d’implantation de Don Bosco en Afrique. La Province de l’AFC vient de célébrer son 90e anniversaire ( 1911-2001 ). La tombe du Père Scaloni, humble pierre recouverte de lichen, reste le témoin le plus proche du Fondateur. Envoyé pour commencer la Congrégation en Angleterre et en Belgique, il demeure l’un de ces pionniers italiens qui firent connaître Don Bosco sur les cinq continents. Provincial de Belgique, il visite ses communautés qui viennent de commencer au Congo. Il y tombe victime du paludisme.
Une Famille salésienne qui grandit
Le temps de dialoguer tout un week-end, durant quatre rencontres serrées, avec plus de soixante « Coopérateurs » à Lubumbashi, entr’ouvre au voyageur les portes d’un pays attachant et de sa population accueillante. La Famille salésienne sait ici de quoi elle parle. Le Père Gaston Ruvezi, Vicaire Provincial, le Père Marcel, délégué aux Coopérateurs, Mme Chantal Kamangamanga, présidente, M. Corneille Mingashanga, trésorier, et toute l’équipe des responsables, ont travaillé sérieusement. Les questions posées, le travail évoqué auprès des enfants de la rue, le partage avec les familles les plus nécessiteuses, les interventions au sein de Justice et Paix, en sont un signe éloquent. L’organisation de la journée révèle rapidement qu’il existe ici un laïcat déjà mûri.
Une action « toutes directions »
Infatigable, le Père Jean-Luc Vande Kerkhove, tient à ce que ses hôtes se fassent une idée complète des tâches entreprises. Entre les deux retraites des confrères à Kansebula, il organise systématiquement pour le prédicateur la visite de cette véritable métropole salésienne que constitue l’ancienne Elisabethville, la Lubumbashi actuelle, avec ses nombreuses implantations qui se réclament de la Famille de Don Bosco. Domaines largement étendus sur quantité d’hectares, voici l’historique Institut Imara, puis le vaste Institut Technique Salama, et son Centre de Formation spirituelle Safina. Ici, la Cité des Jeunes, avec ses terrains de jeux, ses ateliers, sa ferme, ses jardins potagers, ses maisons d’accueil pour grands et pour moins grands, fusionnées au sein de l’Association Maman Marguerite, véritable « chaîne » de refuges et de foyers, réseau expérimenté pour sauvetage des « gamins de la rue ». Paroisses populaires, écoles en tous genres, Procure missionnaire, et même un hôpital, les salésiens ont multiplié les créations. Le Père Camiel, provincial, complétera les découvertes de son invité par l’inoubliable visite au vaste territoire de la ferme Jaracanda.
De leur côté, les FMA ne sont pas en reste. La Ruashi vous propose son ensemble scolaire. Dimensions hors du commun depuis la maternelle jusqu’à l’Ecole professionnelle. Des centaines et des centaines d’élèves. Une valorisation de la vocation féminine. Dèjà la Sœur Supérieure songe à établir ici l’Institut Supérieur des Arts et Métiers : la « haute couture » à niveau universitaire.
Jean Baptiste BERAUD
EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF
Nouveaux Archevêques à Bangui et à N’Djamena
Le Saint-Père a nommé :
Le 26 juillet 2003, S. Exc.Mgr Paulin Pomodimo, jusqu’à présent Evêque de Bossangoa en Centrafrique, Archevêque métropolitain de Bangui ( Centrafrique )
Le 31 juillet 2003, S. Exc.Mgr Mathias N’Garteri Mayadi, jusqu’à présent Evêque de Moundou au Tchad, Archevêque métropolitain de N’Djamena ( Tchad )
30 mai 2003 : Ebolowa à l’honneur
Lu ce jour dans « Cameroon Tribune » : « M. le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale s’est confié à Cameroon Tribune :. « … Notre mission, c’est non pas de former des jeunes gens qui vont demander de l’emploi, mais des jeunes qui sont capables de créer des emplois. Il y a déjà des exemples privés avec le Centre Don Bosco à Ebolowa ou à Buea au Centre St Louis. »
Peut-on recevoir « @te.media » par e-mail ?
La demande a été faite à notre Rédaction par Bienvenu Tanga, qui termine son postulat à Mimboman. L’adresse électronique de Bienvenu a été immédiatement transmise sur notre liste d’envois collectifs. Il recevra chaque mois ainsi notre Bulletin. Faites-nous connaître vos adresses électroniques. Notre mensuel arrivera sur votre écran. Ecrivez à Jean-Baptiste Beraud, ans.yde@refinedct.net
Des nouvelles du Père Jean Quéré
Le Père Jean Quéré, après avoir beaucoup travaillé sur notre Province de l’ATE, en particulier à mettre sur pied la Cité Don Bosco de Brazzaville, est actuellement aumônier d’une communauté de religieuses et curé de paroisse.
Voici son adresse : Monastère du Carmel, 74950 – LE REPÖSOIR ( France )
Jean nous envoie régulièrement des colis de livres. Ce 28 juillet 2003, il vient d’adresser à la Bibliothèque de la Maison Provinciale, une belle collection de la revue « Connaissance des Pères de l’Eglise », publiée par Les Editions Nouvelle Cité. Avec nos vifs remerciements, nous adressons à Jean nos meilleurs vœux de séjour dans ses belles montagnes des Alpes.
Editions Don Bosco :
En juillet et août, les EDB n’ont pas fermé. Au début août, sur une demande de libraires, les machines à imprimer ont tourné à plein, pour sortir en une semaine trois importants Documents d’Eglise : « L’Eglise en Afrique – Synode », « Au début du Nouveau Millénaire ( Jean-Paul II ) », et « Le Jour du Seigneur ( Jean-Paul II ) »
Jules, Paul et Isidore, postulants, sont venus bénévolement passer des heures de leurs vacances à ces travaux et à une réorganisation des journaux et revues de la Bibliothèque. Les Pères José Antonio, JB Beraud et M l’abbé Dominique ont apporté leur concours sur tous ces chantiers.
Marius Jiodio nous signale de Naïrobi, le 26 juin 2003 : « Je vais régulièrement au Language Center pour les cours d’anglais. Le rythme est bon. Salut cordial à tous.»
Alphonse Owoudou a quitté la Maison Provinciale ce lundi 18 août 2003, en partance pour l’UPS à Rome. « @te.media » attend ses prochains messages, et les diffusera avec joie.
Vers le Père « Ce 5 juin 2003, nous avons appris le décès du papa de notre confrère coadjuteur Pedro Ndong, de la Guinée Equatoriale. Pedro se trouve actuellement à Lubumbashi-Kansebula, au postnoviciat. Le village de la famille se trouve a 8 kms. de Bata, et pendant de nombreuses années les Salésiens ont été les curés du village, en particulier le Père Anselmo » ( Communiqué du Père José Antonio Vega )
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ECRIVEZ –NOUS ECRIVEZ- NOUS ECRIVEZ – NOUS ECRIVEZ
Pour notre prochain numéro d’octobre 2003, adressez-nous vos articles avant le 15 septembre 2003
( Les textes qui nous arriveraient après le 15 septembre ne pourront pas être publiés dans ce numéro. Ils devront attendre celui de novembre 2003 )
Faites–les parvenir au Père Jean Baptiste Beraud , Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé ou à ans.yde@refinedct.net
Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.
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BON ANNIVERSAIRE EN CE MOIS DE SEPTEMBRE
5 Le 1erArmando Briones Le 16 Marius Jiodio |
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Le 5 Raymond Gillet Le 20 Luis JavierSanchez
Le 7 Jean Pierre Dutel Le 21 Maurice Gouhouede
Le 15 André Ela Enam
Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa. Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr
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Maison Provinciale Administration : Agustin HERNANDEZ
B.P 1607 Rédaction :Jean Baptiste BERAUD
YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39
Roland MINTSA
Edition espagnole : José Antonio VEGA