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Atem mars 03 |
Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »
Afrique Tropicale - Equatoriale
B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun
Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >
EDITORIAL
« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » ( Actes, 20, 35 )
1 C’est avec cette phrase que Jean-Paul II nous invite cette année à vivre le Carême. |
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Pasteur soucieux de toute l’humanité, le Pape nous remet chacun devant les obstacles personnels que la vie actuelle aligne sur nos routes. Mais en même temps, il nous appelle aussi à nous engager résolument pour un véritable renouvellement de toutes nos sociétés.
Un Carême ouvert aux conversions personnelles et collectives :
Si le successeur de Pierre nous dit : « La personne est souvent sollicitée par des messages qui, de manière insistante, ouvertement ou subrepticement, exaltent une culture de l’éphémère et de l’hédonisme »,
il insiste aussi sur les aspects sociaux des égoïsmes :
« Faisant appel aux croyants et à tous les hommes de bonne volonté, je voudrais rappeler un principe évident en lui-même, bien que souvent négligé : il est nécessaire de rechercher non pas le bien d’un petit cercle de privilégiés, mais l’amélioration des conditions de vie de tous. C’est seulement sur ce fondement que l’on pourra édifier l’ordre international, réellement empreint de justice et de solidarité, que tous appelllent de leurs vœux. »
2 Au nom de Saint Jean Bosco, |
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3 son neuvième successeur ne cesse depuis son élection, d’appeler lui aussi chacun à la conversion nbsp;Bâtissez la communion avant tout dans vos milieux de vie quotidienne, lance-t-il le 31 janvier 2003 au Mouvement salésien des Jeunes. La communion en famille… Voyez dans la différence des générations une possibilité de croissance… et non un motif de conflits… La communion dans les milieux éducatifs en dépassant les rivalités possibles |
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4 Au delà de ces efforts personnels, il rappelle : nbsp;Bâtissez aussi la communion sur le territoire et dans la société civile où vous vivez… Soyez des artisans de dialogue… Soyez présents aussi dans les lieux où se prennent des orientations et des décisions pour le bien de la société. |
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Vaste programme pour les salésiens, « missionnaires des jeunes » ! Si chacun doit déjà « balayer devant sa maison », nous aurons largement dans les sociétés de « nos propres territoires », de quoi donner du travail à tous. Joyeux Carême !
Jean Baptiste BERAUD, sdb
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Le Conseil commence le 6 janvier à Pointe Noire, à 10 heures du matin.
Le Conseil est informé sur les diverses visites faites aux Communautés.
Bangui –Galabadja
Le rythme de travail de la Communauté est bon, malgré la situation politique instable et imprévisible. On souligne l’organisation de classes de rattrapage pour les enfants sans école, très nombreux et des cours de culture pour les adultes.
Bangui-Damala :
Le P. Paul Ebome a été nommé ‘incaricato’ de la Communauté et Jean Pierre Dutel, Directeur du Centre professionnel
Le travail de la formation permanente des Communautés et de la formation des pré-novices se fait ensemble.
Brazza Cité Don Bosco :
La situation politique est aussi très instable et imprévisible.
Le Centre professionnel a augmenté le nombre de ses élèves, et a amélioré son ambiance éducative.
La Communauté et le Centre professionnel peuvent améliorer encore leurs Projets, ainsi que la disponibilité pastorale sur la Paroisse pour la Catéchèse.
Brazza Paroisse St Charles :
Après la dégradation des bâtiments suite aux combats, la Communauté doit investir pour améliorer ses installations, rétablir l’E-mail, et le service d’eau.
Les deux communautés font ensemble la formation des pré-novices, mais celle-ci devrait s’améliorer en organisant les cours sur deux ou trois jours par semaine.
Pointe Noire :
La Communauté a bien fait le Projet Communautaire, le Projet Paroissial et le PEPS du Centre des jeunes. Le PEPS du Centre professionnel est en route.
Le Conseil donne son avis favorable pour l’amélioration et la réinstallation des ateliers actuels.
La Communauté est en train d’améliorer les ateliers de production (bois et maçonnerie)
N’Djamena :
Le Père Germain informe sur sa visite aux Communautés de N’Djamena et de Sarh réalisée du 1er au 13 décembre 2003.
L’impression générale est bien positive : dans le climat communautaire, l’amélioration de la Paroisse et des services pastoraux, la formation permanente de la Communauté et la formation des pré-novices, le travail bien organisé des confrères…
Sarh :-Giorgio et Enrico travaillent principalement sur la Paroisse, et Ignace et Franz dans le Centre des jeunes.
Le Père José Antonio informe sur sa dernière visite à Lomé entre le 14 et le 21 décembre. Dans l’@te.media de février vous avez déjà lu son information.
Réunions :Le Conseil a pris note de la visite du Père Valentin de Pablo et du Conseil de l’AFO.
Les différentes Commissions de la PSJ et de la Formation, et les Conseils Provinciaux se réuniront entre le 17 et le 21 février. Ensuite le Père Valentin fera une visite d’animation aux Communautés de Mimboman, d’Ebolowa, et aux trois de la Guinée Equatoriale
La Commission de la PSJ et les économes auront des rencontres à l’occasion de la retraite de Mbalmayo.
Le Conseil a révisé la rencontre des Directeurs, et la situation spéciale de quelque Communauté.Autres points de réflexion : le plan de formation des confrères, les terrains pour le scolasticat de théologie, le budget pour le financement du Centre des jeunes de N’Djamena, les apports du Recteur Majeur pour les projets de voitures, de formation, l’amélioration de la maison de Kribi…
«Tant qu’il me restera un peu de souffle, ce sera pour les jeunes !» (Don Bosco à 71 ans )
Nous avons célébré dans la joie avec un cœur unanime la fête de saint Jean Bosco. La participation enthousiaste des gens nous témoigne de l’effort fourni au jour le jour par eux pour comprendre la spiritualité salésienne. Le mois de janvier dans la Famille salésienne, est un mois très riche en fêtes.
Le 22 janvier c’est la fête de la bienheureuse Laura Vicuña. A cette occasion le Père Curé bénit les enfants et la neuvaine à saint Jean Bosco débute pour la communauté.
Le 24 janvier fête de saint François de Sales, la chorale qui porte ce nom offre un concert de musique accompagné d’un beau témoignage de la vie de son saint patron, sur un texte lu par notre postulant Vincent Awansi.
Les 25 et 26 janvier, la Cite des jeunes donne le coup d’envoi et la fête commence. Les jeunes présentent la meilleure rédaction sur la vie de Don Bosco, puis se succèdent danses, sketchs, interprétations d’artistes musicaux. Ensuite viennent les rencontres sportives, foot et hand-ball ! Contre l’association sportive des jeunes de Emombo, les joueurs de la Cité arrachent toutes les victoires.
Le Centre professionnel Don Bosco s’exprime à sa façon les 27, 28 et 29 janvier. Son programme : hymne à Saint Jean Bosco, défilé de mode, kermesse. Ensuite place aux matchs : foot ball contre Shakespeare, hand-ball contre l’institut Bocchi. Nos deux invités témoignent que le goudron n’est pas facile, et ils acceptent volontiers leur défaite.
Le jeudi 30 et le vendredi 31 janvier, un forum sur la spiritualité salésienne est animé par le Père José Antonio, qui donne un aperçu général sur la dite spiritualité. Une veillée de prière est animée par un groupe de jeunes. En finale dans une sympathie vivante et amicale, sont présentés les souhaits de « Bonne fête » aux salésiens et à tous ceux qui sont présents à cette occasion.
La messe de clôture de toutes les festivités est célébrée le samedi 1er février dans la soirée par le Père Francis assisté du Père Miguel, Provincial et de plusieurs autres prêtres.
A la fin de la messe, un verre de rafraîchissement est offert aux différents collaborateurs de notre œuvre.
Les 8 et 9 février aux Journées « Portes ouvertes » du Centre professionnel Don Bosco, les jeunes montrent la bonne formation qu’ils reçoivent, en exposant leurs travaux. Leur programme offre aussi le concours de coiffure, et l’élection de Miss 2003 de la Cité des jeunes. Diane Adoudoma est élue Miss de l’année de la Cité des jeunes, tandis que se déroule le marathon pour les athlètes cadets et seniors. Un grand merci à tous ceux qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes et de leur temps pour la réussite de ces festivités.
Léon MUSAAS, sdb
6.1 Toute l’œuvre salésienne d’Ebolowa tient à honorer son fondateur avec des activités variées organisées par les différents secteurs. Au Centre professionnel, c’est une Kermesse, tandis que l’école primaire réalise des activités culturelles et une messe d’action de grâces. |
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Le Centre des jeunes lance à travers toute la ville son mini-marathon, baptisé « Don Bosco ». Un concours de composition musicale également sur Don Bosco, et un concours d’orthographe regroupent toutes les écoles primaires de la ville. Un concours de dessin pour les amoureux de l’art complète l’ensemble ainsi que des jeux éducatifs sur la cour.
La paroisse rassemble ses différents secteurs autour d’un triduum de prière du jeudi 30 janvier au samedi 1er février. Le 31 et le 1er, la communauté chrétienne vient participer aux conférences du Père Hebga Meinrad, SJ, sur les thèmes « maladie, souffrance et vie chrétienne, sorcellerie et les phénomènes paranormaux en Afrique ».
Une veillée de prières rappelle le souvenir des Pères Rizzato et Morello décédés. Soutenue par un concert de musique religieuse des chorales protestante et catholique de la ville, elle se prolonge tard dans la nuit.
Le dimanche 2 février, c’est la solennité de la Saint Jean Bosco. A chaque messe, l’homélie retrace le chemin lumineux du saint prêtre du Piémont, premier « missionnaire des jeunes de la rue ».
A 13h 00, toute la Famille salésienne et ses nombreux collaborateurs se retrouvent. Autorités civiles, prêtres diocésains, religieuses, catéchistes de brousses, et tant d’autres, tous se retrouvent pour partager le pain, revoir leurs engagements, et fixer les orientations. C’est dans cette ambiance festive du CPDB, Centre Professionnel Don Bosco, la réalisation du souhait de Jean Bosco lui-même : « Du pain, du travail et le paradis »
L’après-midi ont lieu les finales des activités sportives et culturelles, tandis qu’à Abang, s’ouvre une session de formation des catéchistes des adultes et des communautés des villages.
Christophe TCHAWA
6.1.1 A YAOUNDE MAISON PROVINCIALE |
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Cette année la présence du Père Provincial rehausse l’eclat de la fête. Bien que pris par des examens de fin de trimestre les jeunes salésiens n’ont pas épargné leurs énergies pour se souvenir de la mort de Don Bosco un certain 31 Janvier de l’an 1888.
Ce saint reste une référence pour de nombreux éducateurs dans le monde. En ATE, de nombreuses personnes ne manquent pas d’admiration pour ses fils qui oeuvrent pour offrir un avenir à de nombreux jeunes. Une celébration la veille au soir réunit le diacre Francesc Macia et deux acolytes pour la circonstance autour du Provincial.
Le jour même de la fête, le Père Provincial préside l’eucharistie avec beaucoup de simplicité. Il fait ressortir dans son homélie la sainteté de Don Bosco. Né dans une famille modeste, il n’a pas hésité à faire confiance au Seigneur comme le disait dejà sa maman dès sa jeunesse. Le rêve des 9 ans ne sera qu’une autre étape décisive dans sa vie. Don Bosco a retenu l’attention d’illustres personnalités. Il ne manqua pas de donner la teneur d’une lettre du fameux poète Claudel qui admirait Saint Jean Bosco.
Le soir se déroule un autre moment intensif de familiarité salésienne. Le repas est servi sur la magnifique terrasse de la Maison Provinciale. On note la présence des sœurs salésiennes, des salésiens de Mimboman, des sœurs du Bienheureux Luigi Variara et également de coopérateurs salésiens et d’amis. Les notes de musique locale agrémentent la soirée. Le Provincial offre à l’assistance des chants dont la cadence ne laisse personne indifférent. Des salves d’appalaudissements ponctuent chaque morceau. Peu avant de finir le repas, le Père Miguel remercie les uns et les autres d’être venus partager la joie des fils de Don Bosco. Il remet à chacun une médaille et une carte postale. La fête s’achève dans la grande satisfaction de tous. La prière jaillit spontanément : « Que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres sont grandes ! Seigneur Seigneur tu nous combles de joie ! ».
Roland MINTSA, sdb.
CONGO : BRAZZAVILLE
6.1.2 La Cité Don Bosco accueille Mgr Anatole Milandou |
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Le vendredi 31 janvier notre Archevêque venait pour la première fois parmi nous. Il présidait la St Jean Bosco.
Après la célébration eucharistique, vers 10h30, les jeunes font visiter eux-mêmes au Pasteur du diocèse, leurs ateliers respectifs. Pendant ce temps, d‘autres entament les compétitions sportives. Vers midi, c’est la remise de la coupe de football par Monseigneur, tandis que le Président de l’Association « Cité Don Bosco » et les encadreurs distribuent d’autres récompenses
Le Frère Roger Auvinet, notre économe, peut alors distribuer les vivres par groupe, et la cuisson peut commencer. Pendant ce temps, Frère Pelayo et les trois postulants, Ronel, Jérémie et Kévin animent la remise des récompenses aux questionnaires sur Don Bosco. Durant toute la semaine, en effet, une exposition informative sur Don Bosco et les Salésiens a vivement intéressé ces grands jeunes. Le film en vidéo sur Saint Jean Bosco était mis en route sur demande avant comme après les cours... et même durant les moments de permanence !
Dès le lendemain de la fête, 66 jeunes sur nos 208 adhérents commençaient leur premier stage en entreprise ou chez des artisans pour les deux mois de février et mars. Ils reviendront, munis de leur rapport de stage pour effectuer leur 3° trimestre au Centre professionnel. Les encadreurs sont mobilisés pour les visiter sur leurs lieux de travail en stage, deux ou trois fois durant ces deux mois.
Le Chroniqueur de la Cité Don Bosco
6.2 Nouveau depart au Centre des jeunes |
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D epuis le 20 octobre 2002, les activités des jeunes au niveau du centre des jeunes Don Bosco, ont repris pour l’année pastorale 2002-2003 avec le même enthousiasme que l’année dernière.
Cette année un accent particulier a été mis sur la formation, surtout celle des animateurs de groupes de la foi : deux dimanches dans le trimestre ont été réservés pour la dite formation dont le thème principal est « l’identité de l’animateur chrétien »
Le Centre des Jeunes Don Bosco, c’est :
neuf groupements jeunes :ADS, Telema, Jeunes de la Lumière, Kisito, Yambote, Elisa, Scout, Samuel, Légion de Marie Jeunes
quatre oratoires : Dominique Savio, Michel Magon, Don Bosco et Laura Vicuna,
une Maison des Jeunes
un atelier scolaire pour les travaux dirigés
un atelier de musique
deux bibliothèques.
Le Centre des jeunes est fréquenté actuellement par plus de 800 jeunes inclus pour la plupart dans les structures citées.
Le Noyau Animateur des Jeunes, autour de l’aumônier des jeunes , est la structure qui coordonne les activités au niveau du Centre des jeunes.
Tous ces groupes ont vécu de très belles rencontres avec un Festival de théâtre, un autre de musique. Du 20 juillet au 3 août, ils réaliseront les jeux olympiques salésiens, puis ce sera le camp du MSJ du 10 au 24 Août 2003 à Brazzaville ou à Nkayi. Pour l’heure, dans les neuf groupes de jeunes comme dans les quatre oratoires, il fait vraiment bon vivre
6.3 Le Festival de la Chanson sur « Don Bosco Père et Maître de la Jeunesse |
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Le Dimanche 2 février 2003, fête de Saint Jean Bosco, le Centre des Jeunes Don Bosco de Pointe Noire vivait son deuxième grand rendez-vous de l’année : le festival de la chanson sur « Don Bosco Père et Maître de la Jeunesse ».
Ce grand rendez-vous culturel avait réuni sept groupes : Kisito, Ads, Yambote, Partage, Emmanuel, As musique et la chorale Christ Roi.
La journée était riche en couleurs. Les groupes en compétition devaient présenter devant un public très nombreux deux chansons sur le thème « Don Bosco Père et Maître de la Jeunesse »
Le jury était constitué de sept membres sous la responsabilité du Père Désiré, directeur de l’œuvre salésienne.
Pendant près de cinq heures, dans l’après -midi , ces groupes ont présenté des chansons sur Don Bosco.
Le but du festival ne pouvait échapper à personne comme le dira le Père Désiré lors de la remise des prix. « Cela vous permet d’avoir non seulement un esprit de créativité mais aussi de mieux connaître et faire connaître Don Bosco dans vos milieux de vie… »
Le premier prix dudit festival sur délibération du jury, sera attribué aux ADS . Les Yambote et le groupe Partage seront respectivement deuxième et troisième.
Par ce festival de la chanson sur Don Bosco, les jeunes ont non seulement voulu présenté haut le visage de Don Bosco mais surtout s’inviter à suivre ses conseils pour cheminer en bons chrétiens.
Les animateurs
Vous réalisez un Bulletin paroissial, un Bulletin de Jeunes. Envoyez-le à la Rédaction de @te.media.
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7 Deux années inoubliables a Sainte Barbe |
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« Plus de deux années de stage dans la paroisse Sainte Barbe à Port Gentil au Gabon, un temps béni, un temps riche d’expériences spirituelle, salésienne, communautaire, humaine ». Marius Jiodio, jeune salésien, raconte ses découvertes.
La paroisse Sainte Barbe est confiée aux salésiens depuis les années soixante-dix. Beaucoup de salésiens y sont passés et Don Bosco y est connu et aimé. Par exemple, il y a deux ans que nous avons recommencé un « oratoire » fermé depuis un certain temps. Des personnes qui avaient vécu cette expérience étaient encorte là et ont recommencé avec nous.
Sainte Barbe est une paroisse très étendue en superficie mais dont les bâtiments sont trop exigus pour le nombre de personnes qui y viennent. Il faut jongler pour satisfaire tous les mouvements qui s’y réunissent. A cette exiguïté s’oppose la vitalité et l’exubérance des paroissiens. Cela m’a frappé dès mon arrivée. Quelle joie durant les fêtes, les concerts ! Quelle prière et quelle participation durant les veillées ! Quelle fête pour la mise sur pied d’un studio audio visuel !
Richesse des groupes et multiplicité des mouvements
Oui ! la paroisse Sainte Barbe est une paroisse « jeune ». Les jeunes y ont leur place. Un comité jeunes coordonne toutes les activités. Il me faut encore évoquer les interventions au Conseil paroissial, relever une bonne expérience de prière, même si c’est sur cet aspect que j’attirerai l’attention des jeunes. La catéchèse à mon avis est le poumon d’acier de toute pastorale et de toute vie chrétienne. Une catéchèse qui doit aller de pair avec un engagement dans un groupe et dans un mouvement paroissial. C’est ce que je qualifie souvent de «catéchèse incarnée ». Tel a été mon combat à Sainte Barbe, que les jeunes fassent une expérience de vie dans un groupe ou mouvement de la paroisse. Je suis convaincu que la vie chrétienne est une vie communautaire, j’entends ici une communauté réduite qui ne se confond pas avec l’assemblée dominicale.
L’enseignement religieux dans le collège catholique de la ville « Raponda Walker », ainsi que dans l’école primaire catholique Saint André m’ont permis de voir combien de jeunes ont soif de connaître Dieu. Les questions des élèves allaient souvent dans le sens des interrogations suscitées par les sectes de plus en plus présentes dans la ville. Mon objectif était le suivant : donner un enseignement religieux qui aurait d’une part une suite dans une catéchèse sur une paroisse pour ceux qui sont catholiques ou ceux qui le désirent, d’autre part des arguments permettant de juger objectivement des doctrines proposées çà et là par des sectes et la tradition encore très forte. Je suis heureux d’avoir « secoué » la foi de beaucoup, non seulement en répondant à certaines questions mais surtout en aidant à avoir des armes de réflexion. Comme je l’ai souvent dit : « La grâce de Dieu et le temps feront le reste ».
A la fin de mes deux années et demi passées à Port Gentil, je garderai toujours un bon souvenir de tous les moments de joie et de partage avec les jeunes et tous les paroissiens. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas mais dans l’ensemble, je me suis senti bien accueilli, j’ai donné du mien afin que Jésus vive dans les cœurs, un Jésus joyeux, un Jésus qui sait faire confiance, un Jésus en prière, un Jésus qui « aime et sait se faire aimer. Oui un Jésus qui est Christ : Jésus- Christ. »
Marius JIODIO
Port – Gentil : Les vœux de sœur Peace
Elle a le sourire modeste, presque timide. A cheval entre sa communauté des Cocotiers où elle dirige un jardin d’enfants et la Paroisse Sainte Barbe où elle anime la catéchèse, Sœur Peace Mensah savoure encore la cérémonie de ses vœux perpétuels.
En effet, les manifestations ont débuté à la Paroisse Sainte Barbe de Port-Gentil le mercredi 29 janvier par un triduum dont le thème principal était axé sur la Vocation. Animé tour à tour par les Coopérateurs Salésiens et les F.M.A., ce triduum a connu une participation record de fidèles. Dès les premières heures du samedi 1er février, la Paroisse Sainte Barbe et le Centre les Cocotiers, résidence des F.M.A. de Port-Gentil, ont été littéralement pris d’assaut par des centaines de fidèles venus apporter leur modeste contribution à la réussite de cet événement.
La participation de tout un peuple
A l’aube du dimanche 2 février 2003, l’église paroissiale se remplit.
Sœur Peace est rayonnante de joie et de bonheur. « Mon cœur est enfin prêt pour me consacrer totalement à Dieu pour le service des Jeunes » m’a-t-elle confié avec un sourire radieux quelques minutes avant la cérémonie. Cette assurance, cette confiance, cette sérénité et cette joie de se donner totalement à Dieu est impressionnant
Sœur Peace nous donne une leçon de foi.
La Paroisse Sainte Barbe a fait sa toilette des grands jours. La commission « décoration » n’a pas lésiné sur les moyens. Toute l’assistance est revêtue du pagne choisi pour la circonstance. Sainte Barbe retrouve de la couleur, du rythme, du son, de la voix et de la ferveur. Monseigneur Basile Mve Engone, Archevêque de Libreville, préside la liturgie.
Ferveur et beauté des traditions
La préparation s’est voulue attentive à l’inculturation. Les danses traditionnelles s’insèrent dans la procession d’entrée, le gong des villages qui invite à écouter un message important se fait entendre avant la célébration de la Parole, l’évangéliaire arrive dans une calebasse. C’est la terre d’Afrique qui reçoit son Sauveur.
L’appel de la candidate par sa supérieure, Sœur Vilma Tallone, est imprégné d’une grande solennité. Accompagnée de jeunes, porteurs de l’image de Don Bosco et de Marie Dominique Mazzarello, sœur Peace entonne, avec la chorale, le chant : « Seigneur me voici, je viens pour faire ta volonté ».
Dans son homélie, Monseigneur Basile Mvé rappelle à Sœur Peace l’exigence de la vie communautaire basée surtout sur la chasteté, la pauvreté et l’obéissance.
Et maintenant, sœur Peace, en toute liberté, prononce la formule qui la consacre comme « Fille de Marie Auxiliatrice ». Applaudissements, félicitations, encouragements, la foule laisse éclater sa joie.
Après la messe, les tentes dressées aux Cocotiers accueillent plus de trois cents invités tandis qu’une foule nombreuse participe déjà au spectacle riche en couleurs et en émotions. A tour de rôle les différents groupes et communautés viennent remettre à Sœur Peace leur cadeau. Un splendide programme artistique de chants, musique et sketchs mêlera un sérieux travail de véritables professionnels à des improvisations géniales. Un peuple est en fête. Sa joie permet aussi à sa foi de s’approfondir.
Justin de JOCAST,
Aspirant Coopérateur.
Port – Gentil : Session pour « une réponse salésienne sur le VIH - SIDA »
Suite au festival de musique organisé par les salésiens en mai 2002 à Port-Gentil, en partenariat avec le Doyenné Catholique de l’Ogooué Maritime, le Père Miguel Olaverri, Provincial, a animé une session de formation à l’amour et au respect de la vie.
Il s’agissait de donner une réponse salésienne sur le VIH-SIDA et de voir les conséquences de cette épidémie afin de mieux cerner le rôle et l’apport des éducateurs de jeunes. Dans ses exposés le Père Provincial a souligné que les chrétiens devaient unifier leurs forces et utiliser des méthodes efficaces pour lutter contre le sida. En effet, « être moderne c’est être capable de maîtriser sa vie ». Les éducateurs devraient éduquer les jeunes pour le respect aux valeurs humaines et à la vie, créer un certain climat de confiance entre les parents et les enfants. Les parents, à leur tour, devraient veiller à canaliser la pudeur de leurs enfants dès le bas-âge, et les accompagner sur un chemin d’équilibre affectif et sentimental vers des relations sereines et responsables. Malheureusement, nombreux sont les parents qui, de nos jours, ne maîtrisent pas les moyens ou les principes d’une véritable communication, seul moyen de vraiment dialoguer avec leurs enfants, surtout pendant l’étape si délicate de l’adolescence. Le Père a invité parents et animateurs à avoir « le cœur chaud et la tête froide », et à travailler avec les jeunes sur l’intelligence, en évitant le sentimentalisme et la compromission.
Orienter ses désirs
En parlant des désirs, le conférencier a souligné qu’ils faisaient partie de la création et qu’il fallait savoir ce qu’il faut en faire. Tous les instincts de l’homme doivent demeurer sous le contrôle de sa volonté, de sa raison et de sa conscience, car la sexualité est une réalité inhérente à l’homme et à la femme. Elle n’est pas un mal en soi. Elle est trésor et source de vie.
Abordant le point de l’amour proprement dit, le Père Miguel a affirmé que l’amour est un cœur qui cherche lentement un autre cœur, et non « un sexe dans un autre ». C’est pourquoi quelques minutes, quelques gestes, quelques paroles ne suffisent pas pour aimer. Dans l’amour il faut mûrir pour devenir et rester fidèle. Répondant à une question posée, le Père a expliqué que la virginité était une affaire de cœur et non seulement d’intégrité physique. Tout comme la chasteté qui invite à respecter son propre amour et celui de l’autre, le corps exprime la beauté de l’âme. Négliger son corps est une faute contre la chasteté.
Appuyée sur des publications des Editions Don Bosco de Yaoundé pour garçons et filles de 13-16 ans, cette session a connu une participation active des animateurs de toutes les paroisses. Plusieurs se sont engagés à faire à leur tour des rencontres sur ces thèmes. Le Père Alphonse est allé dispenser la même formation avec soeur Eliane à la Paroisse Sainte Thérèse. Yolande a fait la même expérience avec quelques jeunes du groupe liturgique. La session dirigée par le Père Miguel se révèle déjà comme une initiative réussie pour relever le défi de l’Eglise face au sida, dans cette ville gabonaise où le taux de séropositivité parmi les lycéens était estimé à 40 % en novembre 2001.
Dine Béatrice MENDOUME
Coopératrice salésienne
Le N° 3 du Bulletin salésien AFO-fma et ATE-sdb est paru. Il contient un important dossier sur les FMA et leur CG 21. Prochain dossier dans le N°4 : « Arrêtons le SIDA ! » .
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TCHAD : SARH
UN SAINT AU SERVICE DES JEUNES
La Fête de St Jean Bosco a suscité à Sarh un vaste programme de réflexion et d’activités.
Un Comité d’organisation de 8 membres est mis en place. Son but est triple :
D’abord proposer aux jeunes des activités éducatives et de formation. Ensuite, organiser avec eux des moments de détente et de loisirs. Enfin offrir des temps de partage et de réflexion.
La tâche a été distribuée entre quatre commissions :
Une commission
« Culture » prévoit des activités pour renforcer le
désir de la
réflexion et du dialogue : concours de littérature, de dictée, débats avec les jeunes sur les grandes questions de la jeunesse, projection de films et de documentaires, créativité autour d’un journal.
La commission « Spectacle », dans l’objectif de savoir communiquer des valeurs lance des animations socio-culturelles, des productions théâtrales, des espaces de musiques modernes et traditionnelles, de multiples concours artistiques de dessin, peinture, musique, représentations scéniques.
La commission «Sport et loisir » a d’abord réfléchi aux valeurs de courage et de dépassement de soi qui peuvent se développer à travers des compétitions, ainsi que le souci de savoir se maîtriser pour prévenir toute forme de violence. Les tournois de foot-ball, de handball, de basket, et autre tennis de table, baby-foot, ou marathon n’en ont été que de meilleure qualité.
La commission « Fête » a approfondi l’apport communautaire et religieux, puis suscité diverses activités de décoration, de célébrations, de temps de méditation et de conversion, de chant et de musique, tout en pensant aussi aux aspects Kermesse, Tombola, et Concours.
Suite à ce regard sur la « St Jean Bosco à Sarh », deux réflexions s’imposent :
« Don Bosco » à Sarh a œuvré pour que toute le jeunesse de la ville soit associée à la Fête. Les responsables des différentes écoles et centres de jeunes ont répondu largement à l’invitation.
Le message lancé par les jeunes et les salésiens a été adressé à tous. Lorsqu’on sait « les difficultés de cette ville tchadienne isolée à l’intérieur du pays, son manque de débouchés, et d’entreprises, la situation de sa jeunesse quasi obligatoirement vouée au chômage », l’appel à tous, y compris aux plus hautes autorités, ose faire croire à quelque réaction positive. Les organisateurs n’ont pas hésité à rappeler les phrases vigoureuses du Père Juan Vecchi, 8e successeur de Don Bosco : « Les enfants et les jeunes sont à prendre au sérieux, sans quoi nous les aurons contre nous. Nous ne pouvons pas abuser de leur bonne volonté. S’ils demandent de l’instruction, de la formation, nous ne pouvons pas faire semblant de rien. »
Au moment où le pétrole commence à alimenter les caisses du pays, on est en droit d’espérer que des hommes se lèveront parmi les « décideurs » pour réaliser les meilleurs choix dans l’intérêt des jeunes générations,
JB BERAUD
EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF
7.1 Le père de Vicente Mba Mebiam est décédé |
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Vicente Mba, étudie en première année de philosophie à Lomé. Son papa vient de mourir ce 16 février à Malabo.
“C’était un homme très proche des salésiens et de la paroisse. Chaque jour, il participait à l’Eucharistie et au rosaire”.
Le Père Grégoire Kifuayi,
retour de Lumbumbashi, a rejoint la Maison Provinciale de Yaoundé le 12 Fevrier 2003 pour le deuxième trimestre de l’année académique 2002-2003. Professeur de pastorale à l’Ecole Théologique Saint Cyprien de Ngoya, il est souvent demandé aussi au service d’autres Congrégations pour la formation de jeunes religieuses ou étudiants. Ses récents articles sur le Bulletin salésien ont eu dèjà de larges échos.
A la Rédaction de « @te.media », nous avons reçu
8 divers bulletins paroissiaux ou d’œuvres salésiennes. Le « Mintag est le nouvel hebdomadaire de la Paroisse ND Auxiliatrice de Mimboman. « Aube Nouvelle est le journal des jeunes d’Ebolowa. La « Voix du Noviciat N°1 de 2003 porte en sous-titre « Bulletin d’informations et d’analyses des Novices salésiens nbsp;Tam-Tam salésien en est à son N°29 avec sa livraison de février 2003. Nous ne saurions trop encourager ces nombreux éditeurs à nous faire parvenir régulièrement leurs différentes productions. Merci d’avance également à ceux qui jusqu’à présent ont oublié de nous mettre sur leur liste d’expédition. |
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9 Le Conseiller Régional en ATE |
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Le Père Valentin de Pablo, Conseiller Régional pour l’Afrique a sillonné notre province du 18 au 23 Fevrier. Au pas de charge, il a visité au Cameroun, la Maison Provinciale, Mimboman, Ebolowa, puis en Guinée Equatoriale, Mikomeseng, Bata et Malabo. Dans la foulée, il a eu aussi le temps de voir les FMA à Mimboman, et les sœurs de « Don Variara » à Yaoundé et à San José de Evinayong.
Spectacle : « Rue barrée »
Ce jeudi 27 février, le Centre Culturel Français de Yaoundé accueille la jeune compagnie camerounaise « L’envers du d’Kor ». Une dizaine de jeunes mettent en commun leurs ressources de chanteurs, danseurs, saltimbanques. En une série de tableaux colorés et rapidement enlevés, ils recréent le monde des jeunes des rues dans les villes africaines. Si le rire et l’émerveillement devant les trouvailles de dialogues, d’attitudes, d’imitations domine largement, le « moment de vérité » où chacun de ces petits abandonnés livre dans la solitude de sa nuit sans sommeil, son histoire familiale, résonne comme une authenticité émouvante et ne laisse aucun spectateur indifférent. La fête musicale improvisée en finale laisse éclater les applaudissements d’un public comblé.
9.1 |
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9.1.1 Un beau livre nbsp;Songhaï |
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« Dans le monde, il y a les dormeurs… Ils se complaisent dans la médiocrité.
Il y a aussi les égoïstes… Ils mettent leur profit et leurs intérêts avant tout.
Il y a enfin les solidaires : ce sont de véritables agents du développement. »
Ces mots sont de Godfrey Nzamujo, nigérien, 53 ans. Après une formation universitaire
d’agronomie, d’économie et d’informatique en Californie, il devient dominicain et s’installe au Bénin. Il y fonde Songhaï pour y lancer une incroyable initiative de développement local. A son contact, les populations reprennent confiance.
Pour notre prochain numéro d’avril 2003, adressez-nous vos articles avant le 15 mars 2003
Faites–les parvenir au Père Jean Baptiste Beraud , Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé ou à ans.yde@refinedct.net
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BON ANNIVERSAIRE MARS 2003
01 Albert MBEDI 13 Miguel Angel DELGADO
04 Benoit NZIE 21 Albert MADEDE
08 Rémy NGOMO 22 José Luis ETADJI
10 Etienne ADJECKAM 25 Paul EBOME
13 José Antonio VEGA 27 Manuel CAMBRONERO
Maison Provinciale Administration : Augustin HERNANDEZ
B.P 1607 Rédaction :Jean Baptiste BERAUD
YAOUNDE (Cameroun) Roland MINTSA
Tel : (237) 222.22.39
Edition espagnole : José Antonio VEGA