Icône endommagée


Icône endommagée



N° 31 – janvier février 2003

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL

Tu peux compter sur moi… Je compte sur toi… !


Nous étions presque tous les confrères responsables des communautés de notre Province, réunis à Pointe Noire au Congo.

Un partage qui en dit long sur nos vies s’est tissé au fil des jours. Construire la fraternité n’est pas une mince affaire mais nous voulons croire qu’il est possible d’avancer vers une fraternité plus forte, véritable, et solide. Mais que faisons-nous de nos fragilités… ?

Je vous livre cette belle réflexion d’Anthony Bloom, moine orthodoxe, qu’un confrère a bien voulu me partager. Je vous la transmets aussi en toute simplicité :



A moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l’aider en rien.

On n’aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé.

Le Christ regardait toutes les personnes qu’il rencontrait : la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée chez eux.

C’était peut-être une beauté déformée, abîmée, mais elle était néanmoins beauté.

Il faisait en sorte, que cette beauté rejaillisse.


C’est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres. Mais pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir un cœur pur, des intentions pures, l’esprit ouvert, (ce qui n’est pas toujours le cas) afin de pouvoir écouter, regarder, et voir la beauté cachée.

Chacun de nous est à l’image de Dieu, et chacun de nous est semblable à une icône endommagée.


Mais si l’on nous donnait une icône endommagée par le temps, par les événements, où profanée par la haine de l’homme, nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le cœur brisé.

Peu nous importerait qu’elle soit abîmée, c’est au malheur qu’elle soit abîmée que nous serions sensibles

C’est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui est perdu, que nous attacherions de l’importance.

C’est ainsi que nous devons apprendre à réagir envers chacun.


Pourquoi ne pas voir en chacun de nos confrères et de nos communautés abîmées, ce qui reste de leur beauté ? Nous gagnerions en qualité de vie et de « signifiance ». Je vous invite à écouter, regarder, et voir la beauté cachée, avec le cœur de Don Bosco notre Père et modèle.


Fraternellement… P. Miguel Angel Olaverri, sdb


1 SPECIAL CONSEIL PROVINCIAL

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Session du 28 au 30 novembre 2002



Tous les conseillers sont présents.


  1. Les communautés en début d’année :

  • Les Pères missionnaires André Saint Preux, prévu pour Brazza-St.Charles, et Luis Flores, prévu pour Bata, ne viendront pas.

  • Le Père Vincent Munshya a quitté Bangui-Damala pour des raisons de sécurité.

  • A propos d’Ebolowa, le Conseil a repris la réflexion sur la question de la radio : il confirme sa décision de juin 2001 de ne pas approuver ce projet. Une lettre a été envoyée à ce sujet à chaque confrère de cette communauté.

  • A Libreville, le Père José Maria Sabé prend la responsabilité de la paroisse Saint Pierre durant l’absence du Père Gilles Delalande, parti pour des soins en France.

  • Le Conseil a aussi examiné les situations de personnel, de constructions, et de reconnaissances, des communautés d’Oyem, de Port Gentil, de Bata, de Mikomeseng, et de Bangui Damala.


  1. Maison Provinciale ( Scolasticat de théologie) :

  • Vœux perpétuels et ministères sacrés pour les thélogiens :

  • 1° année : vœux perpétuels

  • 2° année : les deux ministères institués

  • 3° année : diaconat

  • 4° année : sacerdoce

  • Le Conseil a examiné et approuvé les demandes suivantes :

  • Pour l’acolytat : Armando, Maurice, Vincent de Paul, Aurélien, Francisco, Dominique, Roland, Pascal.

  • Pour le lectorat : Aurélien, Francisco, Dominique, Roland, Pascal.

  • N.B. : La célébration a eu lieu le 9 décembre en la fête de l’Immaculée Conception, sous la présidence du Père José Antonio Vega.


  1. Rencontre Interprovinciale – Région Afrique Madagascar (CIVAM) :

  • Le Père Provincial a fait un bref exposé sur cette 1° Conférence. Ate-Media de décembre 2002 en a donné quelques aperçus.

  • Le Père Miguel Angel Olaverri est le Délégué de la CIVAM à la Commission Pastorale des Jeunes et le Père Luis Piccoli (Angola) à la Commission de Formation.


  1. Economie et Rencontre COMIDE de Madagascar :

  • Le Père Econome nous fait un bref compte-rendu sur la session COMIDE de Madagascar.

  • Dorénavant, COMIDÉ s’investira surtout dans des projets de formation du personnel des Centres Professionnels.

  • Ensuite il a été question des budgets communautaires, du renouvellement de la convention avec les Provinces-Mères, de la comptabilité des maisons, de projets.


  1. Consultations : Pour la prochaine année pastorale il faut prévoir le changement, le renouvellement ou la nomination de 10 à 11 directeurs. Des fiches de consultation seront données aux Directeurs (pour les confrères) lors de leur prochaine rencontre, à Pointe Noire, début Janvier 2003.


  1. Préparation de la rencontre des Directeurs. Après un échange d’idées, le Conseil a retenu les points suivants :

  • La formation permanente : pour les Directeurs, pour les confrères et au niveau des communautés. Participation prévue d’intervenants non salésiens.

  • La pastorale des jeunes : PEPS, projet communautaire, itinéraires de formation pour les jeunes, MSJ, vocations.

  • Les aspects économiques : Bilan 2002, Budget des communautés, Quotas de contribution, Session COMIDE.

  • Débats divers sur la Province : rôle du Directeur, scolasticat de théologie, autres.

  • Intervention de Mgr Jean-Claude Makaya, évêque de Pointe-Noire.

  • Dimanche 12 janvier 2003 : Fête de la Province ATE à Saint Jean Bosco de Pointe Noire.


  1. Divers :

  • Situation des terrains pour le scolasticat de théologie

  • Révision du texte de la A.S.C.S (Editions Don Bosco – Yaoundé – SDB-ATE et FMA-AFO)

  • Rencontre des Conseils Provinciaux ATE-AFO et des Commissions de Formation et de Pastorale des Jeunes (ATE-AFO) pendant la visite du Conseiller Régional en février 2003 à Yaoundé.

  • Pastorale des Jeunes : difficulté à se rencontrer en Commission provinciale, le MSJ, les objectifs de l’année pastorale, le SIDA, futures publications de biographies salésiennes.

  • Coadjuteurs : un dépliant sur le coadjuteur, une possible rencontre des coadjuteurs au début de l’année pastorale 2003-2004, l’année de formation prévue à Yaoundé pour l’année pastorale 2004-2005.

Jose Antonio VEGA, sdb



LES SŒURS DE DON VARIARA AU CAMEROUN


Elles sont arrivées à la Maison Provinciale de Yaoundé, en la fête de St François de Sales, le vendredi 24 janvier 2003. Il était 16h 30 lorque le camion de San José de Ebinayong, conduit depuis ce pittoresque bourg rural de la Guinée Equatoriale par Mr Benigno José Aba Milam, et la voiture du Père Provincial Miguel Olaverri franchirent le portail « Maison Don Bosco » de l’avenue Mvog-Ada. Quatre religieuses, Filles des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie arrivaient avec eux. Sœur Ana Teresa Higuera, supérieure de la Délégation, et Sœur Dora Baron, Supérieure de San José de Ebinayong, venaient accompagner sœur Ana Rosa Velandia, et sœur Hilda Taracona qui commenceront l’œuvre à Yaoundé.

La Congrégation, née en Colombie le 1er mai 1905, est présente actuellement avec environ 400 religieuses en Amérique latine, en Europe, et en Afrique. Le Cameroun est le deuxième pays de ce continent où elles essaiment aujourd’hui. Elles sont en effet depuis le 22 février 1986 en Guinée équatoriale.

La petite délégation venue à Yaoundé a dés les premiers jours pris contact avec les Salésiens qui les ont accueillies et avec les Filles de Marie Auxiliatrice. La Famille salésienne grandit en Afrique.







CAMEROUN :

MIMBOMAN : UN ENSEMBLE PLEIN DE VIE


. « En décembre dernier, nous avons vécu des moments de joie et de fête, tant au niveau communautaire que dans les trois secteurs qui composent l’œuvre salésienne de Mimboman ». Leon Musaas nous adresse une véritable Chronique de l’œuvre. Extraits.


La communauté salésienne accueille le Père Provincial

Nous avons accueilli le Père Miguel, Provincial, pour une visite canonique du 2 au 6 décembre 2002. Dans la soirée, un beau moment de vie familiale, bien animé avec différents numéros présentés par les confrères. Poèmes, chants, humour ont marqué la joie de vivre en famille !

Nous avons vécu de très belles fêtes de Noël et du nouvel an.  Puis nous avons eu la joie de célébrer un double anniversaire, celui du Père Francis et celui du Père Antoine Tanguy. Le Père Antoine célébrait ses 77 ans! De tous côtés sont arrivés des souhaits, de Bretagne, de France, de notre Province et au delà ! Nous avons profité de l’occasion pour les remercier tous deux !


Le Centre Professionnel sait exprimer sa joie

En souvenir de la rencontre de Don Bosco et de Barthélemy Garelli en la fête de l’Immaculée Conception, le Centre professionnel a organisé le 6 décembre 2002 un moment de relaxe avec tous les jeunes. Au programme de la matinée, deux heures de classes, puis la messe à 11h 00. A 14h 00, danses, chants, poèmes, interprétation de certaines chansons de quelques artistes musicaux. Les éducateurs se mêlent aux jeunes. Le mot du Père Francis compléte agréablement la journée.

1.1

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1.1.1 Les élèves du Centre ont célébré leur fête de Noël le 20 décembre 2002, avant d’aller en congé. Leur programme est varié nettoyage de tous les ateliers, rencontres sportives, finale du tournoi « Barthélemy Garelli Au foot ball, la troisième année de menuiserie anéantit les apprentis stagiaires par trois buts à un. Le tournoi de hand ball féminin oppose ensuite la troisième année couture contre la deuxième année couture. Les benjamines de deuxième année massacrent allègrement la troisièmes année par l’écrasement sans appel de 25 buts à 12. Après un temps de spectacle, un moment de sérieux permet la remise des bulletins aux parents. Il reste au Père Francis à clôturer la journée par une bénédiction finale.

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« Portes ouvertes » et célébrations : la Cité des Jeunes est en fête

Les 23 et 24 novembre 2002 voient les Journées « Portes ouvertes » à la Cité des jeunes. Le samedi débutent les activités culturelles. Le groupe de musique et la radio Don Bosco agrémentent la journée. Un défilé a lieu de tous les groupes et associations sportives de la Cité. Le nouveau coordinateur de la Cité, Monsieur Frédéric, présente le noyau animateur et l’équipe animatrice.

Le dimanche une grande rencontre sportive oppose les jeunes du Centre professionnel et ceux de la Cité des jeunes. Ces derniers s’inclinent face aux jeunes du Centre professionnel par un score de trois buts à un. Bravo à tous.


Puis viennent les fêtes de Noël et de fin d’année. La kermesse du 29 décembre est attendue. Le 31 décembre c’est le grand bal. Commencé à 20h par une projection cinématographique, il se poursuit par la soirée dansante jusqu’au petit matin. Les jeunes disent « Au revoir à 2002 » avec un pas de danse très émouvant. Ils sont une foule à participer, plus de quatre cents. Un signe, peut-être pour un engagement renouvelé au service de la société et de l’Eglise ! A minuit, tous trinquent joyeusement avec des bouteilles de Coca- cola, et de Fanta :  « Bonne année ! Meilleurs vœux ! » Le 4 janvier 2003, les animateurs de la Cité évaluent avec leur nouveau directeur, le Père Artur, le trimestre écoulé. Depuis ce 4 janvier également, notre équipe de basket participe au championnat provincial. Jusque là elle se montre assez performante. Elle appuye nos couleurs. Nous la soutenons.


La Paroisse Marie Auxiliatrice a son nouveau bulletin paroissial, « Mintag »

En ewondo, Mintag veut dire la joie, la joie de communiquer. Ce bulletin contient en particulier les annonces, les intentions de messes. Grâce à Mintag, finies les longues annonces à la fin des messes du dimanche. « Achetez Mintag : 25 fcfa seulement ! »

Le 8 décembre, la Paroisse rassemble tous les chrétiens pour célébrer la fête de l’Immaculée Conception et la fête des Communautés de la zone. La messe est célébrée en plein air. Ensuite, repas partagé en famille, mini-marathon sur le terrain de basket. Un match de volley est lancé par les Sœurs fma, qui terminent en perdant. A 15h 00, grand match de foot entre les vétérans et l’équipe de la Cité des Jeunes. Les doyens venus de toute la zone se trouvent littéralement fracassés, dégringolés, pulvérisés par les jeunes qui ne se sont pas amusés sur leur terrain goudronné qu’ils connaissent bien.


Je réfléchissais à tout cela…

quand, un jour je croise des jeunes qui discutent entre eux. Je m’intéresse à leur conversation, et je cherche à en savoir plus : « Qu’y a-t-il ? » L’un d’eux me répond : «  Il n’y a rien, mais nous allons à la Cité des jeunes Don Bosco. Là-bas, oui, il y a beaucoup de choses : des jeux, des concours de danses, des groupes de musique, c’est beau. ! Viens et vois! Puis il m’invite en disant: Tu y vas toi aussi ? »

Je me suis souvenu que quelqu’un avait dit : « Maître où demeures- tu ? » Le « Maitre » avait répondu : « Venez et voyez ! » 

Léon MUSAAS, sdb


CAMEROUN : EBOLOWA :

LE 8 DECEMBRE A LA PAROISSE NOTRE DAME DE FATIMA.


Dans la Famille salésienne le 8 Décembre est toujours celébré avec faste. Cette date marque le début de l’oratoire, une œuvre qui va inspirer les salésiens dans leur travail avec la jeunesse pauvre et abandonnée.


A Ebolowa une semaine bien remplie précède cette fête. Les activités sont variées : un championnat, un triduum de prière, un concert de musique. Le Père Alcide Baggio préside l’eucharistie. Il est assisté par le Père Vincent Munshya, de passage chez nous. Le Père Alcide saisit cette opportunité pour souligner avec insistance la participation de la Vierge Marie dans l’Histoire du salut.


Trois événements marquants 

se déroulent au cours de cette belle liturgie :

Les nouveaux animateurs du Centre reçoivent leur envoi en mission

La branche francophone de la Légion de Marie, très active, est présentée à l’assistance et reçoit son matériel de travail apostolique.

L’ensemble des groupes paroissiaux exprime sa gratitude à Dieu pour l’année écoulée avec la « vente aux enchères traditionnelles ». La Communauté anglophone s’y distingue. Les dons arrivent à un million quatre mille six cent quinze fcfa. Cette somme sera utilisée pour la sonorisation, le système d’éclairage et la confection des bancs pour la chapelle des enfants et des jeunes.

A la fin de la messe, tous ceux qui sont intéressés par les jeux sont bien servis. Plusieurs activités culturelles ponctuent tout l’après-midi.

Ce même jour les fidèles lecteurs du journal du Centre, « Aube Nouvelle », renouent avec leur revue. Un repas réunit ensuite tous les animateurs. A la fin de la journée, au mot du soir, le Père Emmanuel remercie tous les jeunes du Centre et de la Paroisse.

Christophe TCHAWA, postulant salésien

GABON : PORT - GENTIL

LE REVEILLON DE LA SAINT SYLVESTRE


Cette année, le Comité Jeunes sous la houlette de Père Alphonse Owoudou, a tenu à marquer le passage de l’an 2002 à l’an 2003, en organisant pour la première fois, un réveillon avec tous les jeunes de Sainte Barbe. Une réussite avec la participation d’autres jeunes de Saint Louis, de Sainte Thérèse, des Sœurs Philomène et Peace, et d’adultes.


A partir de 21h 00, les jeunes arrivent et sont accueillis par le comité d’organisation. A 22h 00, début de la soirée par le mot du président, Darnaud Bouka. Suit une prière et dans la joie et la convivialité, la cérémonie commence.

Mais déjà, il est trop tard pour les retardataires ! A 22h 30, fermeture du portail et l’animation commence. Un bout de papier est remis à chaque participant. Sur ce papier chacun doit mentionner tous les mauvais souvenirs de l’an 2002, tout ce qui a conduit a un échec quelconque, ….

A partir de 23h 15, concertation dans les groupes avec formulation d’intentions et résolutions des uns et des autres : Comment marquer positivement l’année 2003 ? Que doit-on améliorer pour être en phase avec les autres ? Intentions, résolutions, décisions…

A 23h 30, prière autour du feu, conduite par le Père. Nous demandons pardon pour tout ce qui n’a pas bien marché, pour les échecs ! D’un geste, chacun met au feu le bout de papier contenant son « passé ». Après ce geste, c’est le temps de l’espérance par des intentions de prières spontanées, associées pour certains, aux résolutions pour la nouvelle année.


2 Le compte à rebours

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Après la prière, retour sur le terrain de basket, le compte à rebours va commencer. Darnaud fait appel à certaines personnes sur le podium et à 23h 59, tous ensemble, nous comptons jusqu’à 24h 00, et éclate, sonore « Bonne année ». Instantanément, feux d’artifices, cris, joie, embrassades, échanges de vœux, tout y passe, et aussi le « Notre Père » chanté. Nous rendons grâces à Dieu maintenant en chantant, dansant, « mouillant le riz »  …..

A 2h 00 du matin, pause et repas : brochettes, sandwichs, friandises, boissons, glaces. Pendant le repas, le film « Cyborg » nous livre son message : « Pour sauver le monde de sa "peste", l’amour et la violence n’ont pas toujours les mêmes méthodes. A nous de choisir »

A 3h 45, exécution de l’hymne des jeunes de Sainte Barbe, suivie de la diffusion de tous nos clips vidéos. De 4h30 à 6h 00 du matin, Grand Concert, animé par la « Voix des Jeunes », groupe constitué par les trois chorales de la paroisse.

Bien que repus, nous terminons notre réveillon par une messe d’action de grâces. En ce premier jour de l’an et à l’occasion de la fête de Sainte Marie, Mère de Dieu, nous remercions le Seigneur pour tout ce que nous avons vécu ensemble, pour ce que nous allons vivre en cette nouvelle année et surtout nous le remercions de nous avoir donné Marie comme Mère, la Theotokos !

Yolande OSSAVOU, Coopératrice Salésienne

TCHAD : N’ DJAMENA


« N’DJAMENA, N’DJAMENA » Contrairement à la signification de ce nom, « Lieu du repos », N’DJAMENA est un lieu où l’activité domine. De la Présidence de la République au Palais de 1’Assemblée Nationale, De l’Archevêché à notre Paroisse « L’ Emmanuel d’Abena », qui sera canoniquement érigée en paroisse ce 25 Décembre, du Centre des Jeunes à la Communauté, c’est l’activité, encore l’activité et toujours l’activité.


Affluence à la session diocésaine des missionnaires

Au mois de novembre, le diocèse a organisé une session de formation pour tous les missionnaires nouvellement arrivés à N’Djamena. De notre communauté, trois personnes ont participé : Ludovic Mpassi, stagiaire, Ange Ghislain Angwe, postulant et Simplice Tchoungang, postulant.

Cette formation portait sur la connaissance du pays, du diocèse et plus particulièrement sur le fonctionnement de l’église au Tchad . Une messe de clôture célébrée par Mgr Charles Vandame a eu lieu, et un repas commun entre les nouveaux et les anciens a été partagé. Une présentation de tout le nouveau personnel du diocèse, dirigée par l’Archevêque a clôturé la soirée permettant ainsi à tous de faire connaissance.


Les plus hautes autorités du pays aux « Droits de l’enfant »

Le 20 Novembre, sous la direction du Père Natalino Parodi, le Centre des jeunes a accueilli la représentante de la première dame du pays accompagnée de plusieurs ambassadeurs et membres du gouvernement à l’occasion du 4ème anniversaire de la Convention des droits de l’enfant. La journée a été animée par les enfants qui ont porté un accent particulier sur la lutte contre le Sida. Des jeux s’en sont suivi avec la remise des prix aux plus méritants.

Par ailleurs, au Centre des jeunes, une idée géniale du Père Natalino a été mise en pratique. C’est un succès ! Dans la semaine, l’espace « Spécial Enfants » est observé le mercredi et le dimanche soir avec une animation continue pour les enfants. Au programme, les play back, des sketchs, des récitations. Tous, filles et garçons participent enthousiates à ce moment qui leur permet de s’exprimer, de monter sur un podium et de parler dans un micro. Essayer de sauter un de ces jours, c’est avoir tous les enfants derrière soi qui réclament leur moment d’expression. Ici, les enfants, comme leurs aînés, aiment chanter du « Rap-Music. » Peut être parce qu’ils ont Mc Solar en tête.


Retraite avec la Pastorale Familiale

Du 28 Novembre au 1er Décembre, le Père Agustin Cuevas a eu une retraite avec les membres de la pastorale familiale. Une retraite à laquelle des couples ont participé. Ils ont débattu des problèmes de la famille en rapport avec la situation du veuvage. Il a été constaté que le peuple Tchadien vit sous trois lois différentes, ce qui rend la situation un peu plus complexe. Il y a la loi française héritée depuis 1958, la loi musulmane et la loi coutumière.


2.1 La visite du Père Germain Lagger dans notre communauté

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Nous étions tous heureux de le voir et de recevoir des nouvelles de partout, surtout celles de la Province et de Johannesburg. La traditionnelle récollection communautaire a eu lieu le 31 novembre dans une paroisse proche de nous. Le moment de temps personnel nous a permis aussi de passer tous à la vaccination contre la méningite. Ceci a été vite fait bien que tel ou tel « mourait de trouille » devant la seringue.


Les fêtes du 4ème anniversaire du Centre des jeunes, le 8 décembre 2002

Une commission dirigée par le Père Natalino, Directeur du Centre, et son assistant permanent Ludovic, a préparé la fête afin qu’elle se passe à la « Don Bosco’spirit ». Un nettoyage complet est effectué. Tout le monde, outil à la main, participe pour que tout soit beau et propre. Pendant ce temps, Ange Ghislain, dans son atelier imprime les T-shirts. La Sainte Messe est célébrée par Don Natalino au Centre même . Tous ou presque prennent part à la messe, marquée par la représentation théâtrale du songe de Don Bosco à 9 ans.

Une grande animation suit dans la cour. Il y a des jeux et aussi plusieurs lots à gagner. Ludovic, Ange Ghislain, Simplice et les responsables des différents groupes, encouragés par Don Natalino, sont tous au milieu des jeunes. On joue au « passer pon- pon » et à beaucoup d’autres jeux. Les enfants, à l’exemple de leurs grands frères, chantent du Rap-Music. Don Agustin fait don d’un ballon de foot-ball et d’un autre de hand-ball pour encourager le sport, qui est un moyen de rencontre pour les jeunes.

La belle fête s’achève à 19h 00. Elle a été seulement interrompue par le repas de midi. Nombreux sont ceux qui l’ont apprécié. Tous peuvent dire avec Marie Auxiliatrice : « Béni sois-tu, Seigneur pour ce beau jour ! »


Le Père Germain revenu de Sarh le mardi, nous apporte les nouvelles des confrères. Le mercredi, il rencontre les postulants, puis chacun de nous et enfin la communauté.

A 19h 00, nous prenons part avec plusieurs autres communautés, à une réception à l’Archevêché, marquant ainsi la fin des travaux de la Conférence épiscopale des Évêques du Tchad. C’est aussi un moment de retrouvailles pour tout le personnel du diocèse.


A la paroisse, les travaux avancent à toute vitesse afin que le jour « J » de l’inauguration de la nouvelle église ne nous surprenne pas. Don Agustin, curé de la paroisse, travaille jour et nuit, soutenu par Don Natalino et Don Pietro, pour que tout se passe bien. Nous vous invitons à venir voir notre belle église, à l’architecture unique .


Simplice TCHOUNGANG, postulant



Un appel du Mouvement « Police et Humanisme »

« Police et Humanisme » est le Mouvement d’Action Catholique des Policiers, reconnu par Rome. Né à Paris dans les années « 68 » du policier chrétien André Mahé, devenu diacre depuis, il est maintenant international, multipliant les rencontres sur différents continents. Laurent Szymczak chargé de l’Afrique dans le Bureau Mondial du Mouvement. nous adresse l’appel suivant.

« Comme vous le savez, je suis chargé à « Police et Humanisme » des liens avec l'Afrique. J'aimerais établir des contacts sur le continent africain avec des policiers chrétiens et des gens d'église qui pourraient m'aider à approcher ces collègues croyants. Auriez-vous des adresses, des noms, des idées ? Merci d'avance, Laurent SZYMCZAK, 11 janvier 2003 »

famille szymczak@wanadoo.fr Renseignements complémentaires : Père JB Beraud

TCHAD : N’ DJAMENA

CONSECRATION DE LA NOUVELLE EGLISE


Que la paix, l’amour et les mélodieux chants de la Nativité vous transmettent nos salutations et meilleurs vœux pour l’année 2003. Les vents de tension, d’hypertension et même d’hypotension sont passés. L’érection canonique de notre vicariat en paroisse avec la consécration de l’église ont donné du fil à retordre et des insomnies à tous les concernés. De l’Archevêque au curé de la paroisse, de la Province à notre communauté, des paroissiens aux constructeurs, c’était du travail de jour comme de nuit.

L’arrivée du Provincial nous rend plus proches les évènements du jour « J ». Nous sommes tous contents. Les dernières vérifications des installations nous rassurent. Le maximum a été fait : décoration de l’église avec la peinture géante de l’Emmanuel, réalisée par nous même à la communauté. Sur le mur, grandiose, face aux chrétiens, elle est en place.

Le soir, autour de la table avec Don Miguel nous commentons déjà la journée comme si elle est passée. Qui peut dormir sur ses deux oreilles ?


Mercredi 25 Décembre, jour «J ».

Tout a été fait à la façon de l’Exode.

A la paroisse les responsables vont et viennent, réajustent ceci ou cela .Don Agustin, le cœur en prière, soutenu par ses confrères peut être tranquille. Comme par un coup de bâton magique, l’église est pleine. On peut voir les 3000 fidèles habituels, plus les visiteurs, les invités et les représentants des autres communautés religieuses. L’arrivée de Mgr Vandame annonce le début des cérémonies.

La magnifique procession s’avance jusqu’à l’entrée principale où l’architecte prononce un bref discours en remettant à Mgr la belle maquette de l’église dont la construction lui a été confiée. Il précise que le projet a duré trois ans et que la cloche fixée au plus haut sommet a été confectionnée au XVIIIe siècle. Les chants de joie s’élevent de la foule. Le double événement, Noël et la consécration de l’église, nous donne un avant goût de notre présence au paradis.

Au moment de la consécration de l’édifice, Mgr se dépouille de sa chasuble comme un homme qui s’apprête à abattre un baobab. Prière après prière, il bénit l’ensemble puis, procéde à l’application de l’onction avec le Saint Chrème. L’église toute entière en est parfumée. Toute prière faite et tout rituel accompli, la messe se poursuit. C’est maintenant, célébré avec tous les prêtres, le seul sacrifice qui plaise vraiment à Dieu.


Temps de reconnaissance et de joie

Le discours de remerciement du Père curé précéde la bénédiction de l’Archevêque. Le Père Agustin tient à remercier tous ceux qui ont œuvré à l’accomplissement des travaux: bienfaiteurs, paroissiens, Province, Archevêque, Don Miguel et constructeurs.

L’après midi est marquée par une grande réception où sont invités les différents représentants des groupes de la paroisse, les autorités et tous les religieux. Mgr leur demande de porter dans leurs communautés le message de Noël, et aussi celui de ne pas être des « pierres mortes » par risque de faire mourir l‘église. Les conversations s’animent autour du succulent festin d’inauguration et se prolongent largement.

De retour chez nous, un peu de repos, puis, après les vêpres, nous nous sentons heureux autour de la table bien préparée par Don Pietro avec tout ce que nous a apporté Don Miguel. Avec notre Provincial, nous chantons alors haut et fort : « Il est né le divin enfant ! »


Simplice TCHOUNGANG

2.2 TOGO EN VISITE À LOME

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Du 14 au 21 décembre 2002, j’ai rendu visite aux deux communautés formatrices de Lomé. Après trois jours à la Maison du Noviciat à Gbodjomé, où nous avons en ce moment onze novices et un formateur; je suis resté aussi trois jours à la Maison Don Bosco, à Lomé, où l’ATE a vingt-et-un confrères et un formateur. J’ai eu l’occasion de parler avec chacun, de partager les « mots du soir », et de faire une conférence aux novices.

Au noviciat, la communauté venait de souffrir une douloureuse expérience. Dans la nuit du 10 au 11, sept voleurs armés font irruption dans la Maison.. Ces hommes se saisissent d’abord du gardien, puis l’obligent à les conduire à la chambre de l’administrateur, le Père Philippe Rossignol. Celui-ci est frappé violemment. En écoutant les cris, les autres, étourdis, commencent petit à petit à sortir de leurs chambres. Ils se retrouvent bientôt enfermés dans une salle. Le Père Maître Faustino Garcia, le Père Philippe, et le novice Zacarias se ressentent encore des coups reçus. Mais nous pouvons rassurer tout le monde en précisant que les « assaillants » sont partis avec une somme d’argent pas trop importante et quelques montres soustraites aux novices. Les suites des coups reçus n’ont manifesté aucune gravité.

L’ambiance des deux communautés est très bonne, sereine. Dans la Maison Don Bosco, le niveau des études s’est amélioré beaucoup à cause du processus de reconnaissance officiel du Centre des études. L’équipe de professeurs laïcs, assez nombreuse s’est bien intégrée. Ils sont très engagés et compétents. Les bâtiments pour la Communauté grandissent du côté du Centre AMA. Ils seront bientôt inaugurés.

Au noviciat, il faut souligner la bonne entente de l’équipe des formateurs. C’est un groupe d’une grande diversité : le Père Marius Calemard, 81 ans, curé très actif, Paul Wogomebou, stagiaire, Faustino, Directeur et Père Maître, et Philippe, socius et administrateur. Les novices suivent volontiers les différentes activités. Le Père Maître donne un style dynamique et participatif à la vie du noviciat, aux classes, aux conférences.

Nous avons quarante confrères en formation : théologiens, stagiaires, post-novices ; et onze novices. C’est l’une des grandes préoccupations de la Province, et le bon choix des vocations sera l’avenir de nos communautés.


Jose Antonio VEGA, sdb, Délégué Provincial à la Pastorale des Jeunes


L’ORDINATION SACERDOTALE DE DENIS SORO


Elle avait été prévue à Korhogo au moment des fêtes de Noël. Les événements de la Côte d’Ivoire en ont décidé autrement. Elle a été reportée au samedi 25 janvier 2003, et le dimanche 26 janvier a été retenu pour la première messe. Le tout a été transféré à Sikasso au Mali.

« Je suis rentré cet après-midi à Sikasso en provenance de Bamako où nous étions en rétraite, nous écrit Denis dans un message daté du jeudi 23 janvier 2003. Tout s'est très bien passé et dès cet après-midi nous avons commencé les répétitions pour la cérémonie ... Enfin, tout est en pleine effervescence et je crois que cette fois- ci, ce sera la bonne.

Merci à tous sincèrement de votre soutien et de vos ferventes prières à mon égard. Restons en union en ces samedi et dimanche »





2.3 VERS LA MAISON DU PERE 

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2.4 Ebolowa et l’ATE se souviennent du Père Giovanni RIZZATO 

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Le Père Giovanni Rizzato, salésien a travaillé en A.T.E notamment dans la communauté d’Ebolowa au Sud – Cameroun pendant plus de 15 ans. Il est décédé en Italie le 27 Décembre 2002. Une messe célébrée par le Père Alcide Baggio directeur de la communauté d’Ebolowa a réuni anciens élèves du Centre professionnel, fidèles de la Paroisse Notre Dame de Fatima et plusieurs salésiens. Etaient venus de Yaoundé les Pères Agustin Hernandez, Econome Provincial, Francis Gatterrre, Antoine Tanguy, Vincent Munshya, Grégoire Keita et un groupe d’étudiants en théologie.


Un missionnaire enthousiaste


Durant l’eucharistie, le Père Alcide prend le temps de commenter les activités du défunt. Le Père Rizzato était connu de tous comme quelqu’un de très entreprenant, un salésien enthousiate, courageux. Très soucieux du développement des populations, il se lance dans des projets significatifs, tels que adduction d’eau, construction de l’important Centre professionnel d’Ebolowa. Le Père Rizzato était un homme de caractère. Il fut plusieurs fois victime d’attaques de bandits qui se terminaient par vol de documents, d’argent, et par des agressions physiques.

Cet homme surmené avait de solides convictions. Il prit du temps pour apprendre le bulu, langue parlée par les habitants d’Ebolowa.

Durant la messe, des jeunes, des paroissiens se sont succédés pour témoigner : « Il aimait la propreté, il était exigeant, il était un bon père, il était tenace. » Autant de qualités précieuses pour le pasteur soucieux de l’éducation des jeunes et présent au milieu d’eux. Nous le savons, le départ du Père Rizzato auprès du Père céleste ne doit pas être un motif de tristesse. Le Père est allé rejoindre son Maître qu’il a servi et aimé. Nous demandons au Seigneur de l’accueillir dans son Royaume, et qu’un jour nous puissions partager ensemble la joie éternelle.

Roland MINTSA, sdb.


EN BREF


3 Visite du Conseiller Régional

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Le Père Valentin de Pablo annonce qu’il se rendra au Cameroun et en Guinée Equatoriale du 19 au 27

février 2003 pour une Visite d’animation.

4 En Famille Salésienne à Kribi

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5 Du 25 au 28 décembre 2002, la Famille salésienne s’est retrouvée dans la maison de Bibambwé pour refaire ses forces. Cette année les trois communautés du Cameroun étaient présentes, la Maison provinciale, Mimboman, et Ebolowa. Aux salésiens, s’étaient joints coopérateurs et postulants de Yaoundé et d’Ebolowa. La légère chaleur n’a fait qu’augmenter l’envie des uns et des autres d’apprécier la douceur des eaux de la plage. Les moments inoubliables restent les célébrations eucharistiques. La Famille salésienne prend donc forme même si beaucoup reste à faire. Qui n’a pas pas pu apprécier les beaux chants entonnés par Jean Marc, coopérateur d’Ebolowa ou ceux de Maman Marguerite de Mimboman Tous se sont sentis en famille et ont manifesté leur joie.

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Roland MINTSA, sdb






Pour notre prochain numéro de mars 2003,

adressez-nous vos articles avant le 15 février 2003


Faites–les parvenir au Père Jean Baptiste Beraud ,

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

ou à ans.yde@refinedct.net


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.









BON ANNIVERSAIRE FEVRIER 2003



02 Yvon REAUDIN 17 Raimundo ONDO

06 Daniel BOUBELO19 Luc Donatien ZAMBO

09 Serge LOUBAYI 21 Domingo NOCONOCO

16 André NDIOMO 25 Francesco CREMON







@te.media

Salésiens de « Don Bosco »Direction : Miguel OLAVERRI

Maison Provinciale Administration : Augustin HERNANDEZ

B.P 1607 Rédaction :Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun) Roland MINTSA

Tel : (237) 222.22.39

Edition Espagnole : José Antonio VEGA


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