Anselmo Perez, sdb, a célébré ses 78 ans le 20 avril 2001 à Mbalmayo ( Cameroun ) durant le premier Chapitre Provincial de l’ATE. Fêté par tous les capitulaires, il l’a été aussi par les jeunes consacrées de l’Eau Vive, dans leur Centre d’accueil Notre-Dame du Perpétuel Secours. Elles ont tenu à unir leur prière à la sienne, et laissé éclater pour lui la joie de leurs gracieuses danses africaines. |
Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"
Afrique Tropicale - Equatoriale
B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun
Tél. (237) 22.22.21 Fax : (237) 22.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >
EDITORIAL
ON NE RATTRAPE JAMAIS L'AMOUR QUI N'A PAS ETE DONNE
Je reviens de congés, le corps rafraîchi, l'esprit détendu, l'âme pleine de reconnaissance vers un Dieu qui continue à me faire signe chaque jour.
Parmi les multiples lettres que j'ai reçu à l'occasion de mes 25 ans de sacerdoce et de présence en Afrique, un mot court d'un ami de toujours, avec la dédicace d'un de ses livres: "Angel, je bénis tes 25 ans d'Amour. Ton frère. Guy Gilbert".
J'ai été émerveillé de voir comment l'Amour de Dieu fait son oeuvre sur tant de personnes que j'ai connu à travers ces 25 années. Ces jeunes qui apprennent à leurs enfants la solidarité et l'amour des plus exclus, pour qu'une société plus juste et plus digne pour tous puisse être un jour une réalité.
Je réfléchis à cela pendant que je participe au Chapitre Provincial des FMA à Duekoué en Côte d'Ivoire. La réflexion tourne autour de l'Alliance que Dieu fait avec nous pour que nous soyons capables d'être signes visibles de cet Amour de Dieu.
Et tout d'un coup j'ai devant moi l'année pastorale que nous devons entamer bientôt. Il sera question de planification et de programmation communautaire, il faudra y mettre les meilleures de nos forces, mais il faudra surtout rentrer dans la perspective d'un Dieu qui continue à nous faire signe d'abord à travers les confrères de communauté à aimer. Nos manquements d'amour, nous ne les rattraperons jamais. Il faudra veiller amoureusement pour que nos faibles forces communautaires, et nos effectifs si réduits, marchent dans l'unité d'un projet communautaire qui épargne des efforts inutiles et qui rend témoignage d'une communion faisant chemin au nom de Jésus-Christ.
Je cite Guy Gilbert : "Tant de choses à faire aussi m'effleurent. Mais sans me stresser. Le temps de l'amour est le temps à ne pas gaspiller. Je trie donc mes urgences par rapport à mes manques au niveau de la relation, d'abord".
Oui, mes frères, et pour cela il nous faut du silence qui est aussi le temps du tri. Priorités, alors, au rétablissement de relations communautaires brisées, aux manquements d'amour. Il faut construire la communauté dans l'écoute, dans le silence et dans la construction de la paix au milieu des tempêtes humaines. "N'ayez pas peur. Je suis avec vous", nous dit Jésus.
En toute amitié fraternelle...
P. Miguel Angel Olaverri - Provincial de l'ATE
50 ANS AU SERVICE DES JEUNES
Anselmo Perez : noces d’or sacerdotales
Dans la même semaine, nous l’avons entouré également pour ses « 50 ans de sacerdoce ». Anselmo recevait l’ordination le 24 juin 1951 dans son Espagne natale.
Pour « @te.media », Anselmo a accepté de raconter ses années salésiennes, et plus spécialement celles qu’il a vécues en Guinée Equatoriale.
J’ai commencé comme aspirant à vivre la vie salésienne en 1937. Il y avait à ce moment-là trois Provinces salésiennes en Espagne. Aujourd’hui, il y en a sept.
J’ai été ordonné le 24 juin 1951. De 1951 à 1975, j’ai été responsable en maison de formation. J’étais chargé des vocations. En 1975, je suis parti en Guinée Equatoriale, où les salésiens étaient entrés en 1972
Je suis parti pour remplacer le Père Agustin Cuevas. Il avait été expulsé pour une question très spéciale. Le gouvernement ( Ndlr : Du temps de Macias, voir ci-dessous ) faisait crier à l’élève qui entrait en classe : « Pour la révolution ! ». Ceux qui étaient déjà en classe répondaient : « La victoire ou la mort. Nous triompherons ! ». Un jour, excédé par leurs cris, Agustin leur dit : « Quelles bêtises vous dites là ! ». Agustin était préfet des études. Le gouvernement mis au courant l’expulsa.
Mon Provincial était alors le Père José Antonio Rico. Je lui ai dit : « Pourquoi vais-je aller là-bas si je ne peux rien faire ? » Il me répondit : « Tu ne feras rien. Tu donneras ton témoignage de foi au milieu des chrétiens. »
Quand les enfants en entrant en classe ont poussé le cri qui avait causé le départ d’Agustin, je leur ai dit : « Pourquoi crier si fort ? Nous pouvons dire la même chose un peu plus doucement ». (Souriant) Au premier essai, c’était tellement faible que j’ai dû leur dire : « Cette fois, je n’entends plus rien ». Ils ont recommencé un peu plus fort, et peu à peu chaque jour, le cri a tellement diminué que finalement ils ne le disaient plus.
Nous avions alors la charge de l’attention pastorale de sept villages proches de Bata. Toute activité sacerdotale était interdite dans ces villages aux prêtres guinéens. Nous, nous y allions sans permission. Trois de ces villages étaient plus difficiles d’accès à cause des contrôles policiers.
Le culte était interdit dans tous les villages. Il n’était autorisé qu’à la cathédrale. Et encore, parfois, Macias ( 1968 – 1979 ) faisait fermer aussi la cathédrale, et alors il n’y avait plus de messe nulle part.
En Guinée, nous avions un internat scolaire, dépendant de l’Etat, avec un contrat. Le président Macias nous avait fait venir pour cela. Le 20 décembre 1976, en pleine dictature de Macias, toute notre communauté est jetée en prison pendant un mois. Nous voici tous arrêtés et emprisonnés, par ce même Macias qui nous a fait venir.
La prison africaine était très dure. Nous n’avions ni matelas, ni couverture, ni oreiller. Ils ne nous donnaient pas à manger. Nous avions huit à dix heures de travail par jour pour nettoyer et couper du bois dans la forêt. Les religieuses nous apportaient de la nourriture. On nous la remettait, mais nous n’avons jamais pu voir les religieuses.
Toute notre communauté salésienne fut emprisonnée durant un mois, et deux d’entre nous pendant quatre mois. Le Provincial de Madrid a dû payer une grosse somme pour nous libérer. Nous n’avions plus d’évêque. Le seul qui restait était en exil. Tous les lieux de culte étaient fermés. La majorité des prisonniers étaient des croyants ou des gens qui avaient un idéal. Il y avait des prêtres, des religieux, des catéchistes, et des laïcs très engagés dans la vie chrétienne. Parmi eux, nous étions sept salésiens, prêtres, clercs et coadjuteurs. Les civils qui étaient enfermés avec nous, nous ont souvent redonné du courage. « Seul Dieu est grand ! », disait celui-ci, et un autre ajoutait : « D’ici, on sort un jour. Ce n’est pas éternel. »
Il y avait une grande solidarité entre tous les prisonniers à cause de ces sentiments chrétiens et d’une grande générosité. Ces personnes rendaient témoignage du Christ.
La police nous a donné des coups. Je n’entends plus rien de l’oreille gauche, à cause des mauvais traitements reçus.
Envers nous, l’attention et la gentillesse des petites gens était énorme. Le peuple, profondément chrétien et religieux, vénérait ses prêtres, les diocésains et les autres.
Au niveau politique, nous sentions de l’agressivité. Le gouvernement présentait un double visage.
Après ces événements, nous, les salésiens, nous avons abandonné le pays pendant deux ans.
L’actuel chef de l’Etat est un neveu de Macias. Le gouvernement actuel a donné la liberté de culte et du commerce.
L’œuvre salésienne de Bata est aujourd’hui un ensemble complexe. Il comporte un Centre de formation professionnelle, avec des ateliers d’électricité, d’informatique, d’administration, de menuiserie. Il prépare aussi des jeunes à l’agriculture, avec une ferme à cinq kilomètres. Nous dirigeons le Collège espagnol qui est reconnu par le Ministère d’Education d’Espagne. De cette façon, les élèves ont accès aux Université d’Europe. Notre œuvre est très appréciée actuellement par les autorités publiques comme par le peuple. Tous tiennent notre éducation en haute estime.
Le dimanche, nous allons dans les villages. Nous sommes en ce moment sept salésiens à Bata.
Recueilli par JB Beraud
Pour mieux comprendre l’histoire de la Guinée Equatoriale : REPERES
1471 : Découverte par les Portugais de l’île d’Annobon. 1472 : Découverte par les Portugais de l’île de Bioko ( Malabo ) ( La Guinée Equatoriale actuelle est formée de ces deux îles d’Annobon et de Bioko, ainsi que d’une enclave sur le continent dite « région du Rio Muni ») 1642 : A Corisco, s’établit une organisation pour la vente d’esclaves. 1777 : Le Portugal cède à l’Espagne la souveraineté sur Annobon, Bioko et une partie de la côte atlantique. 1819 : A Bioko, installation d’un Tribunal antiesclavagiste. 1858 : L’Espagne commence la colonisation de la Guinée Equatoriale. 1883 : Arrivée des premiers missionnaires clarétains. 1968 : Le 12 octobre, Indépendance de la Guinée Equatoriale. Francisco Macias devient le premier Président de la nouvelle République. 1969 : Tentative de coup d’état contre Macias. Début de la dictature sanglante. 1979 : Le 3 août se produit le « coup d’état de la Liberté » qui conduit à la Présidence Obiang Nguema Mbasongo, actuel chef de l’Etat.
( Guinea ecuatorial, Nuestra raices, Apuntes de Historia, de Josean Villalabeitia )
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CAMEROUN – YAOUNDE :
5 Juin 2001, les 25 ans de sacerdoce du Père Miguel Olaverri
Ce jubilé a été un grand moment de ferveur et de joie pour tous les participants. L’Eucharistie débute à 19h 00 dans la chapelle de la Maison Provinciale. Le Père Miguel préside, entouré du Père Germain, Vicaire Provincial, de tous les salésiens de Yaoundé, du Père Giovanni Favaro, venu d’Ebolowa. Malgré un programme chargé, Mgr le Nonce apostolique arrive lui aussi parmi nous quelques instants plus tard. Les sœurs salésiennes, d’autres communautés de religieuses, les parents du Père Philippe, quelques amis font de cette assemblée un véritable rassemblement de « famille salésienne ». Matthieu Makima et tous les jeunes, religieuses et religieux font chanter leurs instruments et leurs voix. A l’homélie, le Père Miguel évoque les différents moments qui ont marqué plus fortement son parcours sacerdotal : l’enfance, les premiers contacts chez les salésiens, puis l’Afrique, le Congo Brazza, les doutes, les difficultés, les recommencements et la persévérance. Un moment d’émotion lorsqu’il cite la phrase décisive d’un témoin devant une sérieuse hésitation qui risquait d’entraver sa marche apostolique. C’était un mot de Mgr Pierre Pican, évêque aujourd’hui de Bayeux Lisieux. Provincial de Paris à l’époque, ce pasteur trouvait le message qui ferait avancer le jeune missionnaire dans un moment de fort découragement. Dieu guide toujours son Eglise.
Après la messe, le repas de fête attend tout le monde sur la terrasse. En finale, chacun y va de sa chanson, et le Père Miguel n’est pas le dernier à prendre la guitare. Il convie tous ses invités à laisser éclater leur joie et leurs louanges au Seigneur.
Dimanche 10 juin 2001, Léopold Fanze nouveau prêtre
Il fallait bien toute l’immense cour de Mimboman pour recevoir les centaines de personnes accourues à cette belle liturgie. Soigneusement préparée par les groupes de jeunes et d’adultes, la « salle d’accueil » en plein air est très richement décorée et les bancs sortis de l’église se remplissent rapidement. Mgr l’évêque de Bafoussam entre solennellement, précédé des deux pères Provinciaux d’Abidjan et de Yaoundé ainsi que de nombreux prêtres. Une longue théorie d’enfants de chœur les introduit sous une pluie de fleurs et les embaume d’encens. Le Père Miguel, Provincial, présente les nouveaux diacres Denis Soro, ivoirien et Artur Bartol, polonais, puis le futur prêtre Lèopold, camerounais. Un large mouvement de foule se dessine alors. Venus de leurs villages, parents et amis de Léopold, gens de sa famille, de son voisinage, de son ethnie, s’avancent vers le candidat au sacerdoce. Leur responsable le présente à la communauté et à l’Eglise pour recevoir l’ordination. Geste ancestral du don d’une personne du groupe pour une plus large mission. Tradition historique du riche patrimoine des civilisations africaines !
La prière se fait spectacle recueilli, haut en couleurs pour les quelque deux mille participants. Une « première » pour beaucoup d’entre eux. Catéchèse en direct pour les yeux, les oreilles et le cœur ! Liturgie joyeuse, enthousiaste, gestuelle ! Concours exceptionnel de chorales remarquablement attentives aux appels de l’Esprit Saint !
Les applaudissements crépitent lorsque Denis et Artur deviennent diacres. Ils mettront un long temps à cesser lorsque le meneur annoncera : « Léopold est prêtre »
GABON : PORT-GENTIL - Les « 3 J »
Yolande Ossavou est Rédacteur en Chef Adjoint du Bulletin « La Voix des Jeunes », périodique d’information. de la Pastorale des Jeunes de Sainte Barbe. Elle nous adresse un de ses derniers articles qu’elle vient de publier dans le numéro de Juin 2001.
Larges extraits qui nous invitent déjà à prévoir la nouvelle année pastorale.
Carême 2001 à Port-Gentil ! En prélude aux Fêtes pascales, et à leurs « 3 J », « trois Journées », quelques activités s’organisent. A Sainte Barbe, les jeunes se rassemblent pour un nettoyage complet de la paroisse, de ses enceintes et abords : armés de balais, pioches, machettes, râteaux, ...ils s’attaquent à toute saleté, herbes, toiles d’araignées et autres.
Dans le cadre de la Pastorale d’ensemble, tout débute le samedi 31 mars par un enseignement aux « Cocotiers » présenté par le Père Alphonse Owoudou, aumônier des jeunes, sur le thème du « Sacrifice ». Le Père explique le sens du mot « Sacrifice », en se basant sur l’Ancien et le Nouveau Testament. Jésus est l’Agneau de Dieu immolé pour nous. Il est le Sacrifice par excellence. Le conférencier suggère ensuite des façons de faire des sacrifices en s’appuyant sur le message de Jean Paul II aux jeunes du monde entier. Pour la XVIème Journée Mondiale de la Jeunesse, le Pape a choisi comme « verset phare »: « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Lc 9, 23).
Autrement dit, chaque jeune doit faire le choix qui n’admet pas de retour en arrière, le choix d’une vie pleine de sacrifices à l’image de Jésus obéissant à son Père jusqu’au bout. Pendant la pause, chaque jeune doit répondre à la question suivante : « Comment puis-je montrer mon engagement dans l’Eglise ? ». La diffusion du film « Martyrs de l’Ouganda », exemple poignant du sacrifice de ces jeunes qui ont préféré mourir plutôt que de renier leur amour et leur foi, vient clore ces échanges. Dans la foulée, certains jeunes sous la direction du groupe Michel Magon de Sainte Barbe, prolongent ces moments de réflexion intense par un pèlerinage au Fort de l’Eau, distant de dix kilomètres. La soirée se passe à méditer dans le silence et la prière sur les thèmes de l’amour, de l’enfant prodigue et du jeune homme riche. Le groupe reprend la route et en clôture, participe à la messe d’action de grâce.
Les « 3 J », elles, débutent le vendredi 6 avril 2001 par un Chemin de Croix mimé. Les jeunes des quatre paroisses tournent leurs pensées et leurs regards vers Jésus en croix. Le samedi 7 avril, à Saint Louis se tient une récollection. Le Père Jean-Pierre, spiritain, y parle de la « Réconciliation ». Chacun a ensuite la possibilité de recevoir le sacrement du pardon. La soirée se termine par le concert à Sainte Thérèse avec la participation des chorales des quatre paroisses. Le dimanche 8 avril, la procession des Rameaux va du carrefour Léon Mba au Stade Blanc. La messe est présidée par le Père Alphonse. Puis les jeunes partagent leur repas tiré du sac. L’après-midi voit les finales de foot masculin et féminin entre Sainte Barbe et Sainte Thérèse. Gagnent les équipes de Sainte Thérèse. La remise des coupes clôture ces manifestations. Les équipes dames et messieurs de Sainte Barbe emportent la palme d’or au volley et la deuxième place au foot..
De l’évaluation de Sainte Barbe, il ressort que dans l’ensemble, les manifestations se sont bien déroulées malgré quelques « loupés » ça et là, mais que l’objectif pastoral est loin d’avoir été atteint. Comment expliquer en effet le nombre important de jeunes lors des concerts et du sport et le désert affiché lors d’un enseignement, d’une formation ou d’une séance de prière ?
C’est sur cette question méditative que les jeunes de Sainte Barbe se sont séparés, permettant ainsi à chacun d’y réfléchir et de chercher la réponse au fond de son cœur.
Yolande OSSAVOU
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1.1 GUINEE EQUATORIALE nbsp;REGARDS |
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1.2 Du 20 au 27 mai 2001, les Pères Miguel Olaverri, Provincial, José Antonio Vega, délégué provincial à la Pastorale des Jeunes, et Jean-Baptiste Beraud ont été accueillis par les communautés salésiennes de Guinée Equatoriale. Variations sur un carnet de route. |
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1.3 Jeudi 24 mai A Bata, le murmure des vagues et le chant des « ave |
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Pimpante dans sa blancheur lumineuse, la nouvelle église de la paroisse salésienne de Bata surgit toute proche de l’océan. En préparation au 24 mai, fête de la Vierge de Don Bosco, elle s’est remplie chaque soir pour une fervente neuvaine. Au petit matin, la procession arrêtée par la pluie a marché néanmoins à l’intérieur de ses allées. En soirée, l’association de Marie Auxiliatrice, ADMA, est née ici, première de toute l’ATE. A Manuel Cambronero et à toute son équipe si accueillante, à la famille salésienne de Bata, peuple croyant des bords de mer, ces lignes de souvenir et de méditation.
Les « Ave Maria » se succèdent les uns aux autres. Quelques hommes ont suivi les femmes. Elles, elles remplissent la nef. Chaque soir que Dieu fait en ce mois de mai, elles sont là. Depuis de longues minutes, elles ont cheminé. Et la prière sans se lasser, continue. Elle enfle et diminue au gré des forces et de la fatigue. Au moment où tout semble s’éteindre, un air joyeux rallume la ferveur.
Porté par la voix cassée mais fervente d’une grand-mère usée ou par la mélodie d’une jeune soprano, harmonieuse comme l’annonce des anges aux bergers de Judée, un chant vient réveiller la foule, et la vague remonte, et la suivante roule et déferle à nouveau. Les « ave » se succèdent. Le premier chœur achève à peine le salut de l’archange, que déjà le deuxième prend le relais. Les vagues se soulèvent l’une après l’autre, s’enchaînent l’une à l’autre, s’allongent en lames blanches sur les plages humaines d’une marche toujours renouvelée.
Les « ave » se terminent. Un rosaire s’achève. Une autre mélodie monte très lentement. Voici les litanies apportant leur prière ancestrale. Litanies de la Vierge, celles des saints, celles d’autrefois, litanies africaines nées on ne sait comment sur des airs de tam-tam, et au vent des grands arbres, toutes les litanies. Comme au temps des nomades, comme au temps de la Bible, les versets se reprennent, se répètent, se transmettent. La tradition orale livre ses longues pages en vers, et le vieillard qui n’a jamais su lire les redit encore tout au soir de sa vie. L’ancien rythme s’inscrit sur les générations.
Vieux poème des vagues qui reprennent toujours avec la même force, vagues de l’océan et vagues des prières dans la petite église. Rien ne les arrête, depuis les premières vagues des premiers missionnaires annonçant Jésus et sa Mère Marie. Rien, ni les tempêtes, ni le passage d’autres groupes incapables de vivre en paix, ni les conquérants assoiffés de possessions, ni les colonisateurs passionnés de domination, ni les dictateurs décidés à toute destruction, rien n’a pu arrêter l’océan des croyants. Si les hommes étaient parfois trop fatigués, souvent découragés, les femmes gardaient le cap, debout sur la vague, et les « ave » continuaient sous l’esclavage, sous l’oppression, sous l’humiliation. Les dictateurs tombaient l’un après l’autre. L’esclavage cessait, la liberté revenait, les empires s’évanouissaient l’un exterminant l’autre. Les « ave » et les litanies continuaient. Les vagues poursuivaient leur marche vers les plages, les flots roulaient, les crêtes s’ourlaient de lumière dans les jeux d’un soleil toujours neuf. Le peuple des petits, des oubliés, rayonnait de sourire, de générosité, de joie. Il n’avait rien, mais il partageait tout. C’était la fête !
C’est la fête ! En bordure de l’église toute neuve, ruisselante de blancheur, l’océan refleurit les lignes de ses vagues. Depuis toujours, elles sont là. Chaque matin, chaque soir, chaque nuit, elles dansent et elles courent. Elles ont vu ce temps où il n’y avait pas d’église sur leur plage. Maintenant, elles adoptent celle-ci, si jolie, si éclatante de sourire dans son architecture de reine. La voici, désormais partie de leur vie, de leur paysage, de leur écologie. Leur joie de vagues de toujours, la voici amplifiée par celles de la prière voisine. Cadeau inespéré pour elles, mystérieux accompagnement quotidien, vagues de la prière au nouvel océan de la Vierge Marie.
Bata, 24 mai 2001Jean Baptiste BERAUD
2 Ce vendredi 25 mai 2001, nous roulons de Bata vers Mikomeseng. Le Père Luis Javier conduit la voiture et nous explique les richesses historiques de cette route nbsp;Ici, chaque village a son église. C’est une zone chrétienne. |
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Un clocher est planté au centre d’un hameau : « Cette église est la plus ancienne de la région. Les Claretains à qui avait été confié tout ce territoire de Mission en ont fait leur « église-mère ». Ils ont fait surgir autour d’elle tous ces bâtiments, presbytère, écoles, foyer d’accueil Ce Centre a été d’une grande puissance d’évangélisation. Plusieurs des missionnaires venus ici ont été appelés pour être les premiers évêques de la région »
L’arrivée à Mikomeseng dans la sympathique petite maison campagnarde de la communauté, nous apporte l’accueil de Bienvenido, Silvano, et des deux jeunes postulants, Dominique et Ghislain.
Une de nos premières visites sera pour la léproserie, tenue par les religieuses de Saint Vincent de Paul. Vastes bâtiments réadaptés pour le service des plus pauvres. Dans la pénombre de la chapelle, un chef-d’œuvre artistique, efficace soutien de la prière : les grandes poutres d’une croix et son Christ taillé à même le bois élancé.
Invités à parcourir ensuite les installations salésiennes, nous découvrons le garage, déjà prêt pour quelque apprentissage technique, le Centre avec sa trentaine d’élèves, la menuiserie avec ses établis, la salle des ordinateurs, la salle d’enseignement théorique pour le jardinage.
Mais la pointe de la recherche en ce moment réside certainement dans les essais des nouveaux jardins sur les pentes entre l’église et la maison. Le jeune chef d’horticulture, Alonso, qui a pu étudier son métier à Cotonou est plein d’espoir : « Déjà tous nos élèves ont commencé à travailler une parcelle de terrain chez eux. Ils y prennent goût. C’est bon signe. Peu à peu les familles verront que des méthodes nouvelles, mais toutes simples, peuvent améliorer leur alimentation et leurs possibilités. Il nous reste un gros problème, le manque d’eau au moment de la sécheresse. »
Comme pour appuyer ses paroles, sur le chemin qui longe le terrain, trois petits enfants viennent d’arriver. Lentement ils descendent jusqu’au petit ruisseau encore alimenté pour quelques jours, puis remontent la longue pente avec leur seau d’eau sur la tête.
L’après-midi, des femmes répètent des chants sur la terrasse qui borde le Centre des Jeunes. Leur mélodie évoque la lutte pour la « Justice » et le désir « du Paradis ». Bientôt les gestes se mêlent aux paroles. Les bras s’élancent vers les hauteurs. Les mains s’ouvrent sur des horizons sans limites. Des jeunes filles, des mamans, des grand-mères dessinent sur le ciel bleu une fresque de toute beauté et de grande délicatesse. Le peuple de Dieu prépare sa prière.
Dimanche, ce sera la Fête patronale à Mikomeseng : routes et rues s’habillent de neuf. Les maisons se choisissent des fleurs et l’église rayonne de lumière.
Dimanche 27 mai : A Malabo, les vœux de Gervasio
Dimanche 27 mai 2001, à 19h 00, Gervasio, l’enfant du pays, va prononcer ses vœux perpétuels. Dans le crépuscule encore hésitant, les petites ruelles blotties tout autour de l’église se remplissent rapidement.
A l’intérieur du temple, sous la magnifique fresque du chœur, deux chorales sont déjà en place. Tous les salésiens et plusieurs prêtres du diocèse sont venus pour la concélébration. La messe peut commencer. Présidée par le Père Provincial, et bien commentée par le Père José Gangoso Lopez, elle est très recueillie. Les applaudissements éclatent de joie au moment de l’engagement définitif de Gervasio.
Nouveaux instants tout aussi émouvants après la communion, lorsque s’avancent vers l’autel trois jeunes mamans pour leurs promesses de Coopératrices salésiennes. Toutes trois travaillent avec des groupes de jeunes. Leurs propres enfants sont là aussi. Les voici près d’elles maintenant sur l’estrade. La marche des baptisés sur des routes d’apostolat déjà voulues par Don Bosco trouve ses pèlerins dans chaque pays. Une nouvelle page d’Eglise s’ouvre aujourd’hui à Malabo.
Fidèle à la tradition salésienne, la convivialité n’hésite pas à inviter largement familles et amis autour de tables soigneusement apprêtées. Rencontres et échanges poursuivent à leur façon la construction du Royaume.
PASTORALE DES JEUNES
Du 3 au 8 décembre 2001, à Gbodjomé-Lomé ( Togo ), la Délégation de Pastorale des Jeunes ATE – AFO organise une Rencontre des « Oratorios – Centres de Jeunes ».
Au Programme :
1 – La réalité de la jeunesse dans nos Centres de Jeunes et Oratorios. 2 – Le Centre de Jeunes et l’Oratorio selon la tradition salésienne. 3 – Le Projet Educatif Pastoral du Centre de Jeunes. 4 - L’animation d’un Centre de Jeunes. 5 - Le Mouvement Salésien des Jeunes.
Le partage des diverses expériences qui se déroulent sur les 13 pays des deux Provinces devrait apporter aux jeunes et à tous les éducateurs les éléments d’une richesse pédagogique et apostolique absolument unique et inédite.
Tout renseignement complémentaire auprès du Père José Antonio Vega.
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ITALIE - ROME
SUR LES PAS DE SAINT FRANCOIS DE SALES
ANNECY…GENEVE , ARS ET… TAIZE
De Rome,où il étudie, Benoît Nzié, nous écrit : « Du 15 au 22 avril 2001, avec notre communauté « Beato Michele Rua » de l’UPS , nous avons participé aux exercices spirituels à ANNECY, ville d’exil de saint François de Sales, et dont il est devenu l’évêque le plus célèbre après qu’il ait été chassé de sa cathédrale de Genève en Suisse par Calvin et ses amis ». Larges extraits d’une longue lettre.
Cette retraite organisée par le Père Morand Wirth, professeur à l’UPS et ancien provincial de Lyon en France, nous a conduit à visiter les lieux qui ont marqué la vie et l’apostolat du Saint Evêque, notre « patron ». Partis de l’Université de Rome au soir de Pâques en « pullman », nous sommes d’abord allés à Turin, à la chapelle St. François de Sales, nous recueillir et demander la grâce du Saint Esprit pour un bon pèlerinage sur cette « terre sainte ». En cette saison, en Europe, le printemps tarde à se lever. Des deux côtés de la frontière, au tunnel du mont St. Michel, nous trouvons neige, pluie et brouillard. D’Italie en France, la même histoire de la Savoie nous poursuit. En arrivant le soir à Annecy, nous nous recueillons devant les restes de François de Sales et de Jeanne de Chantal. Nous participons aux vêpres avec les Visitandines à la Basilique de la Visitation, cependant que…les fantômes des Ducs de Savoie nous poursuivent toujours.
Notre première démarche est d’aller dire bonjour à « nos » ancêtres, enfin à ceux de François, dans son village natal de Sales et d’entrer dans l’église paroissiale de Thorens qui l’a reçu pour son baptême. Le curé de ce lieu nous accueille. C’est de là que François est parti pour le Chablais, volontaire pour la mission auprès des protestants.
Le jeudi 19 Avril reste le jour le plus hautement « spirituel » de notre visite. Il nous conduit à Paray Le Monial, fief de la communauté de l’Emmanuel qui a hérité des lieux de Ste Margurerite-Marie et de St Claude de La Colombière, à Cluny et à son Abbaye du Moyen-âge, à Taizé où nous avons prié avec des milliers de jeunes rassemblés autour du frère Roger Schulz vieillissant, et de sa communauté, à Ars, village du saint curé Jean-Marie Vianney. Le soir nous sommes à la communauté salésienne de Lyon. Tous ces lieux dans la France, dite aujourd’hui « laïque », restent marqués de ces centres d’inspiration chrétienne, véritables poumons de spiritualité dans l’Eglise.
Genève, c’est déjà en Suisse. Nous y sommes descendus voir la cathédrale St. Pierre, celle de l’Evêque de Genève avant Calvin et les siens. Elle est aujourd’hui un immense temple protestant. On y a cassé les statues, mais on peut encore y admirer les beaux dessins des vitraux. Dans cette ville hautement protestante, il reste cependant beaucoup de traces de saint François de Sales qui y est retourné discuter avec les proches de Calvin en des séances de débats théologiques.
Partout, à toutes ces étapes, nous avons prié et célébré des eucharisties. Les thèmes de réflexion qui nous ont été proposés nous ont rappelé que Dieu nous parle, nous aime, nous accompagne et nous inspire par son Esprit pour maintenir éveillée notre vocation de salésiens, une vocation à la sainteté.
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EN BREF
Du 9 au 12 mai 2001 se réunissaient à la Maison Provinciale de Yaoundé onze jeunes postulants. ( Voir @te.media N° 16, p.7 ). A chacun il était demandé d’apporter un texte pour une de nos prochaines éditions. Quelques aperçus de leur travail.
Cameroun – Ebolowa : Rêves de jeunes
C’est le 1er mai. Antoine, interne au collège, regarde les voitures défiler sur la route. Je m’approche de lui. Il me dit qu’il note les différences entre toutes ces voitures, les unes plus belles, les autres moins. De même il note aussi la différence entre les élèves qui réussissent et les autres non. Puis il me dit : « Au moins si mon père m’avait laissé une voiture, je serais heureux » J’essaye de lui expliquer que la grandeur d’un homme ne peut être dans la puissance de sa voiture, mais dans la noblesse de son cœur. C’est notre mission de donner ce message. Il n’est pas facile de le faire passer.
Pastor IVINA MANGOLI, postulant salésien de Guinée Equatoriale
Cameroun – Ebolowa : Garder la foi
Un samedi après-midi, je range la bibliothèque. Un jeune s’approche : « Vous êtes éducateur. J’ai reçu le baptême il y a douze ans. Je sens que je perds la foi. Qu’est-ce que vous me conseillez ? »
Je lui réponds : « Cela peut nous arriver à tous. Tu ne dois pas avoir peur. Jésus a aidé des gens en difficultés. Tu as appris à prier. Recommence à le faire. Sois ouvert au Seigneur. Il t’aime. Sois décisif et montre ta bonne volonté. »
Ce n’est pas si simple d’aider un jeune.
Edwin Briant MALONGA, postulant salésien congolais
Congo Brazza - Pointe-Noire : la « Pâque des Jeunes »
Pour la première fois de son histoire, la Paroisse Saint Jean Bosco de Pointe-Noire célébre les 20, 21, et 22 avril 2001 la Pâque des Jeunes. Plus de 250 jeunes participent, représentant tous les mouvements de la Paroisse.
Débats, dynamique de groupe, spectacles, mots du soir, ont meublé une ambiance inoubliable.
A la messe de Clôture, chaque mouvement arbore avec foi une banderole à son nom. Cette « première » restera une réussite apostolique pour l’équipe « Jeunesse » et pour Miguel Angel Nguema, leur aumônier.
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5.1.1 Berthollet NKOUNKOU, postulant salésien congolais |
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Congo – Brazzaville : Le match du Premier Mai
Au Congo, le 1er mai est férié. Nous invitons l’équipe du village de Massengo à jouer contre notre équipe de la Cité Don Bosco. Le match commence. A la fin de la première période, les deux équipes sont à égalité. A la reprise, l’arbitre refuse un but. Immédiatement, discussions. Je m’approche et parle aux deux équipes d’esprit sportif. Massengo affronte vigoureusement Hero Sport de la Cité. Finalement, Hero Sport gagne par 2 à 0. Cris de joie, tambours, chants apportent alors beaucoup de satisfaction à tous. Ni vainqueurs, ni vaincus, tous sont heureux. C’est alors que j’organise une distribution d’images, de revues, de livres de lecture. Ce soir-là, beaucoup ont mieux compris le mot de Don Bosco : « Il suffit que vous soyez jeunes pour que je vous aime beaucoup. »
Hippolyte MBILA, postulant salésien congolais
Gabon - Oyem : Récollection
Le premier mai 2001, j’ai à diriger une récollection avec le Mouvement Salésien des Jeunes, sur la paroisse St Basile. Ces jeunes ont de 9 à 15 ans. Nous débutons par une animation de jeux. Puis, comme c’est le mois de mai, nous prions la Vierge Marie. Vient ensuite un temps de réflexion : « Qu’est-ce que je suis venu faire ? »
Parmi les réponses :
Je suis venu pour vivre l’amitié avec mes camarades.
Pour me promener avec des amis.
Parce que je ne connaissais pas cet endroit.
Vient alors un exposé sur l’amitié, puis un partage de variétés. Ils sont très créatifs : chants, sketchs, contes, mimes.
Après le pique-nique, un temps de repos, une nouvelle animation. Notre action de grâces termine cette journée de joie et de découverte.
Vicente MBA, postulant salésien de Guinée Equatoriale
( A suivre )
BEATIFICATION DU COADJUTEUR ARTEMIDE ZATTI
Le Recteur Majeur dans sa Lettre du 31 mai 2001 salue l’importance de l’événement.
Notre prochaine édition de @te.media reviendra sur cette nouvelle.
Artémide nait le 12 octobre 1880, à Boretto, dans la province de Reggio Emilia, en Italie. Ses parents Louis Zatti et Albine Vecchi, ne possédent pas de terres. Ils louent leur bras chez des fermiers propriétaires. En janvier 1897, toute la famille émigre en Argentine. Artémide a 17 ans. Le 13 février 1897, les voyageurs arrivent à Bahia Blanca. Les salésiens y sont responsables de la Paroisse Notre-Dame de la Merci. Artémide se lie d’amitié avec le Père Carlo Cavalli qui l’aide à se former spirituellement. Le 19 avril 1900, à 20 ans, il entre comme aspirant chez Don Bosco. Sans complexe, il s’asseoit en classe avec les enfants de 11 à 14 ans pour commencer ses études.
Et la grande aventure de sa vocation commence. Il meurt le 14 mars 1951.
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Bon Anniversaire :
Septembre
le1 Armando Brionesle16Marius Jiodio
le5Raymond Gilletle20Luis Javier Sanchez
le7Jean Pierre Dutelle21Maurice Gouhouede
le15André Ela Enam
LES CHANSONS DES DERNIERS SUCCES
Sur CD Rom, et sur cassettes de magnétophones, la Paroisse Ste Barbe de Port-Gentil lance les chants de l’aumônier salésien des jeunes, Alphonse Owoudou. Sur la liste des quatorze titres, Nzame, Abora et autres Alleluia Hosanna.
Pour tous renseignements, s’adresser directement à l’auteur, Père Alphonse Owoudou, Salésiens de Don Bosco, BP 614, Port-Gentil ( Gabon ) Tél. (241)55 26 50
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DOCUMENTS D’ANIMATION PROVINCIALE :
Les documents suivants ont déjà été envoyés à chaque communauté.
Vous pouvez en demander à la Province si vous en désirez d’autres.
Nº 1.-LE PEPS PROVINCIAL: Pour chaque salésien
2.-LE DIRECTOIRE PROVINCIAL: Pour chaque salésien
3.-LA COMMUNAUTE SALÉSIENNE AUJOURD’HUI: Pour chaque salésien
4.-LES SALESIENS DE DON BOSCO: Brochure et dépliant: Pour les jeunes.
Informations sur la vocation salésienne.
5.-GRANDIR COMME COMMUNAUTE EDUCATIVE: Pour chaque salésien
6.-ACCOMPAGNEMENT ET DISCERNEMENT: Pour les postulants et les aspirants en dernière année.
8.- GROUPE VOCATIONNEL-Les aspirants ( à paraître prochainement )
9.- DON BOSCO-Formation des CCSS: La première année. Ce document peut aussi être utilisé pour la formation des postulants à la salésianité. Nous en envoyons aujourd’hui un exemplaire par communauté.
@te.media
Direction : Miguel Olaverri
Salésiens de « Don Bosco »Administration : Agustin Hernandez
Maison ProvincialeRédaction : Jean Baptiste Beraud
B.P. 1607Tél. :(237) 22.22.39
YAOUNDE (Cameroun)Edition espagnole : José Antonio Vega
Diffusion – Secrétariat : Guy Ollivry