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N° 7 – septembre 2000


1 Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

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Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

2 Tél. (237) 22.22.21 Fax 237) 22.22.51. E-mail lt; ans.yde@refinedct.net >

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3 Editorial

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4 ECHOS DES VACANCES

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Le 24 juillet, nous avons eu la joie de vivre en famille salésienne l’ordination sacerdotale de notre confrère Miguel Angel Nguema à Bata. Elle avait été précédée par une retraite avec les sœurs des « Sagrados Corazones de Jesus y Maria », à San José de Ebinayon.

Le 25 juillet, fête de Saint Jacques, la première messe fut une explosion de joie et de gratitude, en union avec la famille de Miguel, et tous les chrétiens et amis de l’œuvre salésienne de Bata. Un bon groupe de confrères de la Guinée se sont joints à la fête.

Bon et fécond apostolat, Miguel, dans ta nouvelle destination de Pointe Noire au Congo.


L’événement marquant du mois d’août fut la fête de la profession perpétuelle des deux premières sœurs salésiennes congolaises, Claire Massoumou et Isabelle Batantou. La cérémonie eut lieu dans leur paroisse d'origine Saint Michel de Ngangouoni, que dirigèrent les salésiens durant une douzaine d’années.

Ambiance et chants très soignés. Participation énorme de jeunes et d’adultes. En dix ans, cette paroisse a donné à l’Eglise une dizaine de religieuses, religieux et prêtres. Un repas d’environ six cents convives clôtura cette journée d’action de grâces pour ce cadeau du Seigneur à l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice et à l’Eglise. C’est à la paroisse Saint Charles Lwanga que salésiennes et salésiens nous avons vécu en vraie famille salésienne les jours qui précédèrent cette fête.

Félicitations à nos deux sœurs Claire et Isabelle.


Fin août et début septembre, en écho aux JMJ, nous avons tenu l’assemblée des confrères et la retraite spirituelle à Mbalmayo.

Vingt-six confrères ont sérieusement contribué à préparer le travail des communautés pour cette année et ont prié intensément pour la réussite de nos prochains Chapitres Provincial et Général.

Six confrères ont renouvelé leurs vœux pendant cette retraite.

Bonne route à tous dans les communautés,

Père Miguel Olaverri, Provincial



BENIN - COTONOU

Les Olympiades Salésiennes


Chaque année, en juillet-août, se retrouvent les « oratorios » des quatre présences salésiennes du Bénin, Cotonou, Kandi, Parakou et Porto Novo.

Chaque présence vient avec un groupe de jeunes capables de présenter différentes disciplines sportives ou ludiques, foot-ball, volley-ball, toutes catégories de courses, marathon, jeux de tables, ping- pong , dames, jeux de lettres, et autres spécialités gymniques, rythmiques ou athlétiques. Le tout se déroule dans l’ambiance éducative et joyeuse « à la Don Bosco ». Les compétitions se déroulent dans les cours de l’œuvre salésienne ou dans les rues des quartiers voisins. Des salésiens ont pu venir eux aussi participer : de Kandi, Adolphe ; de Parakou, Dominique ; de Porto Novo, Jean Aurélien et Christophe ; de Cotonou, José Ramon, Dieudonné et Pelayo. Trois jours intenses de compétitions matin et après-midi, avec en nocturne veillée récréative et « mot du soir ».

Le dernier jour, des bus ont conduit toutes les délégations à la découverte de Huida, ville historique avec sa trop célèbre plage. C’est là que se trouve la triste « porte du non retour », d’où partaient les esclaves pour l’Amérique.

Au retour, en soirée, les prix sont remis à tous les heureux gagnants des diverse disciplines.

Une réussite de joie et d’ambiance éducative salésienne à recommencer.

D’après Pelayo OBAMA, sdb

coadjuteur en stage de perfectionnement.



CAMEROUN - BAFIA

« J’ai connu le premier missionnaire salésien venu au Cameroun »


Le Père Grégoire Assiéné, est camerounais. Agé aujourd’hui de 46 ans, il en avait 14, lorsqu’il a vu arriver dans son diocèse le salésien français Louis Tisserand. Impressions.


« En 1968, je terminais le cycle de l’école primaire. Un prêtre salésien français arrivait dans le diocèse de Bafia pour prendre en charge les mouvements d’action catholique. Assez petit de taille, trapu, larges épaules, pipe à la bouche en permanence, le Père Louis Tisserand allait et venait avec une simplicité déconcertante.


J ’étais alors responsable du Mouvement de l’Enfance ( Cœurs Vaillants, Ames Vaillantes ), dans la paroisse d’Ombessa. Premier contact : une session à Bafia pour les Cœurs Vaillants. Grand animateur, à la fois clown et sérieux, profond et râleur, le Père Tisserand nous fit découvrir en quelques jours le style salésien de présence aux jeunes, un mélange de spiritualité, de rire, d’élégance, avec surtout une grande affection pour chacun.

Que de pleurs au moment de nous quitter ! Très taquin, il avait sa façon de convertir les cœurs, avec ses fameux mots de passe que nous lui connaissions :  « Bourreau, haricot, asticot, bourricot … ». Tous les jeunes animateurs CV - AV partirent avec ces mots qui résonnent encore en eux aujourd’hui. La visite de son Provincial, le Père Déas, allait nourrir en nous le goût de la vie salésienne. C’est grâce à ce premier contact, qu’avec les Pères André Ndiomo et Thomas Monang, nous avons ressenti tous trois plus tard l’envie d’être salésiens. Merci, Père Tisserand, de votre tâche si bien remplie parmi nous. Merci de nous avoir fait découvrir l’amour pour la mission auprès des jeunes. »

Grégoire ASSIENE, sdb,

directeur, Oyem ( Gabon )

L’initiative de Grégoire devrait encourager tous ceux qui ont des souvenirs sur « nos pionniers » à les rédiger et à nous les envoyer. Compléter la « Mémoire » de notre Province, c’est aussi travailler à l’évangélisation. Pour l’instant, nous aimerions en particulier recueillir des témoignages sur Lucien Yhuel. Merci ! NDLR



4.1

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4.1.1 CAMEROUN – EBOLOWA

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4.1.2 Vacances à la carte

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Arrivé le 3 juillet 2000 à Ebolowa, je commence deux jours après, différentes activités de vacances pour les jeunes.

Cela débute par les enfants sur le thème « L’ARC EN CIEL ». C’est l’histoire du petit Jacket qui va à la recherche des couleurs pour peindre son village « Toutgris ». Pour obtenir ces couleurs, il doit cher l’enthousiasme ( vert ), le courage ( rouge ), la foi ( orange ), la solidarité ( jaune ), l’espérance (violet ), la propreté ( bleu ), la générosité ( indigo ). L’enfant découvre qu’il peut vivre ces qualités. Pas moins de 98 enfants se sont lancés ainsi pendant quatre jours sur la piste d’Eguep-Anyu, au village d’Akom.

Le 12 juillet, le jeu recommence sur la piste de Sangmélima avec 135 enfants, puis le 19 juillet sur la piste Yaoundé, avec une affluence record de 156 enfants. Chacune de ces rencontres se termine par un eucharistie enthousiaste, animée par les enfants et présidée par les Pères Ferdinando ou Fabien.

C’est ensuite à Alen le camp des jeunes de 15-30 ans, avec 82 participants.

Du 2 au 13 août, avec l’orchestre Banana, nous réalisons la tournée de sensibilisation des jeunes des quartiers pour nos prochains Jeux Olympiques. Le 15 août, la flamme olympique est bénie solennellement pendant la messe. Huit cents « jeunes athlètes » de toute la ville se sont inscrits. Les « JO 2000 » d’Ebolowa peuvent commencer.

Du 23 au 27 août, 400 enfants envahissent le lycée classique pour le camp « Cop’monde ». Sur le thème «  Cop’ étoile, bâtissons notre avenir », nous parlons de santé, du Jubilé, d’éducation, de politesse et de morale.

Le 29 août, réception pour les animateurs et capitaines d’équipes des JO.

Le 30 août, clôture des JO, avec remise des trophées, et bal des adieux.


Alphonse ABBE, sdb, étudiant en philosophie


CAMEROUN - YAOUNDE

4.1.3 Avec les JMJ, « pas à ROME, mais à ABOM 

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La rime de ces deux vers est plus qu’une concordance littéraire. Elle est une vraie assonance de cœur. En union avec les deux millions de jeunes qui sont avec Jean-Paul II pour les JMJ de Rome, à l’appel du Père Antoine Tanguy, 150 jeunes et enfants de la paroisse Notre Dame Auxiliatrice de Mimboman (Yaoundé) marchent vers Abom ce samedi 12 août 2000. Quatre kilomètres de route dans la joie, la fête et le recueillement.

A la pause, un travail en carrefours permet de réfléchir sur le thème « Je Marche avec Jésus », JMJ, et sur le Jubilé. La mise en commun est riche.

Une répétition de chants précède l’Eucharistie, à laquelle se joignent des pèlerins de St Jean d’Essos. Mini pique-nique sorti des sacs. Photo souvenir près de la Vierge. Tous rentrent heureux. JMJ 2000 : mission accomplie !


Recueilli par Pierre Célestin ONA ZUE, sdb étudiant en philosophie




5 NOTE DE LA REDACTION ( NDLR )

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Devant l’abondance des textes reçus, en particulier à l’occasion de la retraite de Mbalmayo, il ne nous a pas été possible de tout passer dans ce numéro de « @temédia ». Nous avons du moins voulu donner un espace à chaque pays. Les autres « papiers » qui nous ont été remis seront tous honorés dans une de nos prochaines publications. Merci de continuer ainsi à rédiger les « Actes des Apôtres d’aujourd’hui » et à nous les adresser par le correspondant de votre communauté.

CONGO – BRAZZAVILLE

Un salésien dénonce l’oubli par les agences d’aide à la population de 340 enfants réfugiés

6 Sous ce titre, l’Agence Fides présente le 8 août 2000, l’action du Père Pierre Chopin, sdb. Larges extraits.

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7 Abandonnés par les agences internationales d’aide qui leur ont coupé vivres, eau potable et médicaments, affamés sans soins et sans vêtements, c’est ainsi que vivent 340 enfants rwandais âgés de 3 à 17 ans, réfugiés depuis mai 1997 dans le camp de Kintélé.

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8 « Dans ce camp vivent aussi 2500 personnes livrées à elles-mêmes déclare le Père Pierre Chopin, un salésien français qui leur vient en aide. Le religieux dénonce le comportement des organisations internationales nbsp; Le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU a cessé d’acheminer de la nourriture dans le camp depuis le mois de décembre dernier le Comité International de la Croix rouge n’apporte plus d’eau potable depuis le 1er juillet (…) 

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9 Le camp de Kintélé, situé à 35 km au nord de la capitale, accueille depuis mai 1997 plus de 300 enfants rwandais réfugiés et leur famille, qui ont d’abord fui le Rwanda ( pour échapper à la répression des Tutsi après leur retour au pouvoir ) et ensuite la République Démocratique du Congo ( lorsque le Rwanda a commencé à envahir le territoire de l’est du Congo ).

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Le Père Chopin et d’autres salésiens ont ouvert il y a trois ans une école pour ces enfants : les cours se donnent sous les pins ou dans des abris de fortune couverts de paille. Mais la suspension des aides internationales rend la situation insoutenable : « Depuis six mois, confie le religieux, nous devons gérer des problèmes de survie et faire fonctionner l’école. Les enfants arrivent affamés à l’école. Comment attendre d’eux qu’ils étudient comme les autres enfants dans le monde ? ». Depuis le début du mois de juillet, depuis que l’eau potable n’arrive plus, beaucoup d’enfants ont cessé de fréquenter l’école : ils passent la journée à chercher de l’eau. (…). Pour cela, ils remontent des bidons de cinq à dix litres d’eau sur la tête en escaladant sur 3 km des pentes très raides de 80 mètres de dénivellation, portent l’eau jusqu’à leurs huttes et repartent aussitôt.


L’école de Kintélé a été jusqu’à présent un modèle de réinsertion et de réconciliation : on y enseignait à des enfants qui avaient fui une guerre politico-économique aux implications ethniques à vivre la tolérance, l’accueil des différences ethniques, religieuses et politiques. « Notre école, dit le Père Chopin, n’est pas une école confessionnelle, elle est libre. En ce sens, elle accueille des enfants de différentes religions et certains instituteurs ne sont pas catholiques mais protestants ».


D’après l’Agence Fides ( Vatican )



10 CONGO – BRAZZA POINTE – NOIRE

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10.1 Les « 30 ans de la Chorale Christ Roi  

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En mars 2000, la chorale Christ Roi de la Paroisse Saint Jean Bosco célébre avec éclat ses 30 ans d’existence. Plusieurs activités culturelles et spirituelles marquent pendant plusieurs jours l’important événement : concerts de chants religieux et profanes, triduum sur la Réconciliation. Deux grands musiciens du pays viennent animer les soirées. Rapha Bounzeki et Philippe Sita se taillent un vif succès auprès des paroissiens. Joseph Milandou, président sortant de la Chorale rappelle les débuts du groupe. Moments émouvants de tous les commencements. Trente années au service de la prière et de l’évangélisation.

Un magnifique Concert profane apporte au quartier un vaste message de paix, en particulier avec le chant « Kidzunu tu ku lumbiri ». Le samedi 4 mars un concert œcuménique marque un sommet de recueillement avec les chorales de Mvoumvou et de la paroisse Sainte Bernadette.

Le dimanche, le Père Anaclet, sdb, curé de Saint Jean Bosco préside l’eucharistie de clôture. Maître Milandou reçoit à la sortie un diplôme de Paix que lui remettent les jeunes, tandis que la présidente du Conseil Paroissial, Mme Joséphine Mfina, lui offre une Bible, un chapelet et une lampe, symboles de sa foi persévérante.

Dernier signe du Royaume pour cette foule de participants : l’apéritif et le repas partagés dans la joie exaltante d’une vraie famille.


La communauté salésienne de Pointe-Noire




CENTRAFRIQUE - BANGUI )

Première Promotion au Centre Professionnel  « Don Bosco » :


Grande fête ce 29 juin 2000 au Centre Professionnel de Damala, à Bangui.

A 8h 30, le Père Francisco Aguilera, sdb, préside l’eucharistie. Venu ce matin de Galabadja, où se trouve l’autre communauté salésienne de Bangui, il célèbre ainsi avec nous la solennité des saints Pierre et Paul. Le Père Albert est là aussi. Ce sont ainsi nos deux communautés du Centrafrique qui font monter vers le Seigneur l’action de grâces pour notre toute jeune Ecole Technique, dotée d’ateliers flambants neufs de menuiserie et de maçonnerie, et complétés par une section agricole.

Tous ensemble, nous accueillons chaleureusement le salésien coadjuteur Eric Compernolle, de retour à Damala pour quelques mois, la maman de Marijke, qui est parmi nous comme volontaire, et Frédéric Mbayani, sdb, étudiant en théologie à Yaoundé, venu comme animateur pour le temps des vacances.

Parents, tuteurs, et amis arrivent maintenant nombreux. Nous accueillons des invités de marque, Monsieur le Chef de Cabinet du Ministre de l’Education Nationale, Monsieur l’Abbé Clotaire et Monsieur Marchand, tous deux chargés de l’enseignement catholique au plan diocésain, Monsieur l’Ambassadeur du Congo et deux messieurs représentants du Rotary Club.

Un chant à Don Bosco ouvre la cérémonie présidée par le représentant du ministre et marquée par quatre allocutions, celle du Père Francesc Balauder, directeur salésien de l’œuvre, de monsieur l’abbé Clotaire, du délégué du ministre et d’un élève.

Suit la proclamation des résultats. Des invités d’honneur distribuent attestations et certificats. Sous des applaudissements nourris, les deux premiers de chaque classe reçoivent leur bulletin.

Puis les diplômes sont remis aux vingt-neuf élèves sortants de l’heureuse « Première Promotion ». Parmi eux, quatre jeunes filles. Elles viennent de montrer brillamment leur capacité à devenir d’excellentes ébénistes tout autant que les garçons. Un cocktail sympathique permet à tous d’échanger dans la joie et la fraternité.

Le dimanche 2 juillet, l’ambiance continue et le Centre de Jeunes organise un championnat de Taekwondo. L’équipe de Don Bosco Damala remporte le trophée de ces arts martiaux.

Une « Grande Première » que cette Célébration de l’an 2000. Affaire à suivre avec ces jeunes, premiers « anciens élèves de l’Ecole » et décidés à devenir, tout comme les « premiers anciens de Don Bosco », « de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens. »


Père Vincent MUNSHYA, sdb, directeur des Etudes à Bangui , ( Centrafrique )

et Frédéric MBAYANI, sdb, étudiant en théologie Yaoundé ( Cameroun )



GABON - PORT – GENTIL

10.2 Sainte-Barbe, paroisse vivante

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Tout au cours de l’année 1999-2000, notre communauté paroissiale a vécu plusieurs temps forts inoubliables.

Le dimanche 12 décembre 1999, ce sont les vœux perpétuels de Serge Loubayi, jeune salésien coadjuteur. Mgr Basile Mvé, sdb, archevêque de Libreville, préside la liturgie. Le Père Provincial prononce l’homélie et reçoit l’engagement de Serge. Devant une foule recueillie et fervente où se pressent beaucoup de jeunes, le témoignage de Serge éclaire d’une joie transparente le don de soi au Christ dans la vie consacrée. Plus de deux cents convives, dont la moitié à peine ont été officiellement invités, participent ensuite dans une large et riante convivialité à l’excellent repas de fête. Un véritable partage selon l’Afrique ! Grande richesse de nos communautés !

Du 24 au 31 décembre, la grande Foire Religieuse se déroule sur la Place de la Foire Urbaine de Port-Gentil. Les quatre paroisses catholiques de la ville sont présentes, mais aussi d’autres églises chrétiennes, telles que l’Eglise évangélique du Gabon. Viennent aussi de nombreuses personnes de bonne volonté. Stands multiples, expositions de toute sorte, ventes de livres, jeux de questions- réponses, concerts, temps d’enseignements, conférences, célébrations offrent durant toute une semaine des occasions de rencontres entre familles, mouvements, communautés. Une manière d’ouvrir l’année jubilaire que ne manqueront pas de souligner la présence de Mgr l’Archevêque ou des plus hauts conférenciers du moment, tel que l’abbé Jean-Pierre Elelague, vice-recteur de l’Université catholique de Yaoundé, venu tout exprès du Cameroun.

Le 4 juin 2000, la fête des confirmations a lieu pour les quatre paroisses sous la cathédrale des manguiers de Saint Louis. Des centaines de jeunes et d’adultes reçoivent le sacrement de l’Esprit. Mgr Matthieu Madega, ancien élève des salésiens à Sindara et récemment ordonné évêque, officie avec Mgr Basile Mvé.


La Pastorale des Jeunes réalise dans les jours suivants, un pèlerinage sur neuf kilomètres de la Paroisse Saint Paul jusqu’au bord de mer. Nombreux, les participants ont chanté, joué, écouté des témoignages et prié.

Cette même Pastorale, dirigée par notre confrère salésien Alphonse Owoudou, organise en août, en lien avec ceux de Rome, les JMJ de Port-Gentil. Au menu, conférences, débats, compétitions sportives, liturgies, réconciliation, eucharistie. Malgré la forte concurrence au même moment des célébrations des « 40 ans de souveraineté du Gabon », de nombreux jeunes vivent ainsi leur Jubilé au rythme de Rome, où ils comptent aussi plusieurs délégués de leurs propres paroisses.


André NDIOMO, sdb, curé


GUINEE EQUATORIALE - MALABO

Le CENJUBOS 2000 de Ela-Nguema


Du 24 juin au 20 juillet 2000, le Centre de Jeunes Don Bosco de Ela-Nguema, à Malabo, a organisé un ensemble de journées auxquelles ont participé plusieurs centaines de jeunes.

Sous le nom de CENJUBOS, soit CENtre de JeUnes ( U de JUvenil) Don BOSco, la « saison vacances » s’ouvre par deux Programmes Géants d’Accueil, de Loisirs et de Culture pour tous les 10 - 30 ans et au-delà.

Le premier Programme propose des activités quotidiennes.

Le second offre un calendrier de démarches extraordinaires collectives toutes orientations, aussi bien en sport, excursions, rencontres familiales qu’en ressourcement spirituel.

Sur le premier, quelques aperçus. Chacun peut choisir son menu :  « Informatique, Mécanographie, Electricité, Soudure, Menuiserie, Couture, Auto - Ecole, Langues : Français, Anglais, Cuisine et Hôtellerie, Coiffure moderne, Pâte à modeler, Sérigraphie, Danses de salon, Ecole de sports, Karaté, Acrobaties, Théâtre, Musique, Journalisme. »

Pour chacune de ces activités, monitrice ou moniteur assure découverte et perfectionnement.

De son côté, le deuxième Programme, dit « d’activités extraordinaires » réalise avec de nombreuses participations, des compétitions sportives, des concours de pêche, des jeux de rues, des animations de ville, des causeries de formation, des excursions, avec en particulier l’ascension du Pic Basilé, 3011 m., des soirées avec bingo et karaoké, du camping, des séances de cinéma, du théâtre avec « Le malade imaginaire », des concerts, des jeux de nuit, des expositions, des visites organisées à la découverte de la ville et de la région, des marchés de quartier, des ventes aux enchères et diverses rencontres liturgiques.

Deux journées terminent ces deux vastes Programmes. La première est celle de l’Action de grâces, marquée par une célébration eucharistique rayonnante de joie, et par… un dîner de gala.

La deuxième s’intitule « Journée des familles ». Les parents viennent nombreux visiter l’exposition des différents travaux réalisés, et assistent à la solennelle remise des diplômes.

10.2.1 CENJUBOS 2000, une date inoubliable désormais dans l’Histoire de Malabo 

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D’après la communauté sdb de Malabo Ela - Nguema




11 NDLR

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Dans chacun de vos articles, n’oubliez jamais de dire l’endroit ( ville, œuvre ) où elle se déroule. N’oubliez pas non plus la date à laquelle elle a eu lieu. Merci.

Envoyez vos prochains textes avant le 15 octobre 2000 à J.B. Beraud, Maison Provinciale, BP 1607, YAOUNDE ( Cameroun )




TCHAD - SARH

12 Paco Moro raconte les JMJ 

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C’est sur l’invitation du Provincial de Verona, don Adriano Bregolin, que j’ai participé aux JMJ. Parti le 31 juillet 2000, j’arrive à Paris le soir,et suis logé à l’Hôtel Ibis, près de l’aéroport Charles de Gaulle. Le lendemain, embarquement pour Venise. Ma première semaine en Italie se passe dans la famille du Père Giorgio Gallina. L’accueil de sa maman et de ses frères est si chaleureux que désormais ils sont aussi « ma famille ». Le Père Giorgio et son frère Lorenzo me font visiter la région. Venise compte de très belles églises. Nous allons dans les magnifiques montagnes de Cortina. Je monte pour la première fois en téléphérique. Le 6 août, nous rencontrons le Provincial à Verona. Le 8, à Turin, nous sommes avec le Père Enrico Bergadano, économe de Lombriasco. Avec lui, nous visitons le Valdocco, la Basilique ND Auxiliatrice, les appartements ( camerette ) de Don Bosco et autres lieux saints salésiens, la chapelle Pinardi. Puis, en route pour Les Becchi, au Colle Don Bosco, Mondonio, Murialdo. Moments de grandes émotions sur les pas de Jean Bosco et de Dominique Savio. Retour à Verona, en attendant le départ pour Rome.

Je fais route vers Rome avec les jeunes du Mouvement Juvénil Salésien de Verona. A ce groupe se sont joints cinq Brésiliens, invités eux aussi par le Provincial de Verona.




A Rome, quels moments m’ont le plus touché ?

D’abord, le 15 août au soir, l’accueil du Pape sur la place San Giovanni. Pour la première fois, je vois Jean-Paul II que je ne connaissais jusque-là que par la télévision.. Je suis impressionné par l’immense foule de jeunes.

Le mercredi 16 août, nous sommes à la catéchèse du cardinal Eduardo sur le thème de « l’Emmanuel », « Dieu avec nous ».

Le cardinal a voulu témoigner de la pauvreté qu’il a connu dans son enfance, face au

gaspillage actuel des pays européens. Il rappelle les difficultés de sa propre famille. Une nuit de Noël, son père avait pu acheter trois pommes, et ils étaient déjà quatre à la maison: « J’avais pris tout de suite sur la table une des pommes. Et papa me dit :  « Et les autres ? Il n’y a pas une pomme pour chacun. Tu es un égoïste ! » Ce mot m’est toujours resté. J’étais enfant. Noël, c’est toujours partager !.»

Autres moments impressionnants, le passage de la Porte Sainte, et le contact avec le tombeau de Pierre. Je me suis surpris à pleurer. 

Au soir de la grande veillée avec le Pape, son témoignage pour nous « confirmer dans la foi », et les nombreux faits apportés par des jeunes de tous les continents sur des situations si difficiles et sur des cas de souffrances si profondes.

Dans le bus qui nous ramène à Verona, les jeunes témoignent à leur tour. Nous écoutons de véritables  « conversions ». « Pour moi, dit une jeune fille, aller à l’Eglise, c’était perdre mon temps. » « Moi, dit un autre, je ne connaissais même pas ma paroisse. Maintenant, j’y ai de nombreux amis. Je vais participer. ».

Nous avons eu aussi l’occasion de dialoguer sur les causes du manque de vocations en Europe. J’ai découvert que ce n’est pas seulement l’abondance matérielle qui les freine. C’est bien plus que cela.

L’accueil des jeunes italiens et leur attention aux autres restera pour moi un excellent souvenir.

Je voudrais remercier le Provincial de Verona et le Père Miguel Olaverri qui ont permis ce voyage. Merci aussi à tous les confrères rencontrés, à ma communauté, au Père Giorgio, à son inoubliable maman qui m’a accueilli comme son propre fils, et à tous ceux qui ont rendu possible cette si belle expérience. Que le Seigneur vous comble tous de ses bénédictions !


Francisco MORO MBA,

sdb étudiant en stage à Sarh (Tchad )

TOGO - GBODJOME

12.1 Grande Journée pour les « Servants de messe 

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Trente cinq jeunes enfants de chœur participent le samedi 19 août 2000 à leur journée de récollection annuelle organisée par la Paroisse St Matthieu de Gbodjomé.

Le thème de réflexion porte sur l’Eucharistie.

Deux passages de l’Ecriture ont été choisis : 1 Co 11, 23-25 et Lc 22, 19-20. L’Eucharistie est la célébration de l’Alliance nouvelle où nous proclamons la Parole de Dieu et accomplissons le Mémorial de la Mort et de la Résurrection de Jésus.

L’animateur a préparé une causerie avec de nombreux conseils à ces adolescents pour mieux remplir leur tâche. Un temps est prévu pour la Réconciliation. La messe commence, célébrée en l’honneur de Saint Dominique Savio. Le Père Emilio, maître des novices, la préside. Son homélie invite son auditoire à imiter les vertus du jeune élève de Don Bosco, en particulier son amour de Jésus et de Marie. Dominique nous invite à vivre vraiment du Seigneur dans toute notre journée, pour que notre témoignage près de l’autel amène les fidèles à plus de convictions, au lieu de les distraire.

Après la messe et un temps de pause, le Père Marius Calemard, curé de la paroisse, prend à son tour la parole. Il intéresse ces jeunes par l’exemple biblique du petit Samuel. A l’appel de Dieu, dans la nuit, Samuel se lève par trois fois et répond :  « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ». Ainsi doit réagir l’enfant de chœur aux appels de Dieu.

Chacun est invité ensuite à rédiger une « lettre-prière » qu’il adresse directement à Dieu.

Suit une invitation à décortiquer les arachides, puis c’est l’heure du repas. Un temps de tranquillité précède un film et le mot du soir. Pour clore l’ensemble, un match oppose les  « servants de messe » aux Amis de Dominique Savio, et les enfants de chœur gagnent haut la main par 3 à 0.


Désiré ADJECKAM,

sdb post-noviciat Gbodjomé ( Togo )


TOGO - GBODJOME

Quatorze novices pour 2000-2001


Ce 8 septembre 2000, au noviciat Don Rinaldi de Gbodjomé ( Togo), dix jeunes gens prononcent leurs premiers vœux, dans la Congrégation des salésiens de don Bosco pour les deux Provinces de l’AFO (Abidjan) et de l’ATE (Yaoundé) qui reçoivent chacune ainsi cinq nouveaux confrères.

Paul et Dieudonné viennent du Bénin. André, Benjamin, Désiré et Luc sont camerounais. David est malien, Mathieu togolais, Isidore ivoirien, et Stéphane centrafricain.

Ces jeunes terminent leur noviciat, tandis que quatorze autres le commencent ce même jour. Quatre viennent de l’AFO, Michel du Burkina, Joseph du Sénégal, Jean-Baptiste et Pancrace de la Côte d’Ivoire. Les dix autres arrivent de l’ATE : David est gabonais, Kevin vient du Centrafrique, Xavier et Yves sont du Cameroun, José-Luis et Raimundo de la Guinée Equatoriale, tandis que le Congo Brazzaville envoie Marien, Yves, Christian et Patrick.


Désiré ADJECKAM, sdb post-noviciat Gbodjomé,

et autres novices 1999-2000 ( Togo )


Bon Anniversaire :

En OctobreEn Novembre

le 5 Lucien Jégoussole 5 Agustin Cuevas

le 14 Philippe Rossignolle 29 Pierre Morteau

le 15 Anaclet Mounyankindi

@te.media

Salésiens de « Don Bosco »

Maison Provinciale

B.P. 1607

YAOUNDE (Cameroun)

Direction : Miguel Olaverri

Administration : Agustin Hernandez

Rédaction : Jean Baptiste Beraud Tél :(237) 222239

Maquette – Diffusion – Secrétariat : Guy Ollivry













Merci d’adresser vos textes à J.B. Beraud avant le 15 de chaque mois

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Dernière heure : Nous apprenons le décès du beau-frère du P. Germain Lagger,

Mr. Joseph Hutter. Nous le recommandons à vos prières.


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