FRA_Libretto2025


FRA_Libretto2025

1 Pages 1-10

▲torna in alto

1.1 Page 1

▲torna in alto

1.2 Page 2

▲torna in alto
Neuvaine en préparation de la fête de Marie Auxiliatrice.
Oeuvre Audiovisuelle: 9 vidéos.
Coordination: Pierluigi Lanotte
Des textes: Bruno Ferrero, Giuseppina Sabbarese
Commentaire: Rettor Maggiore dei Salesiani don Fabio Attard
Témoignages: Mauro Zanini - prof. Angelo Sitzia
La voix des garçons: édité par des lycéens don Bosco
Valdocco Torino.
Traductions:
Julian Fox (EN), Antenor Velho (PR), Luis Botasso (PR), Placide Carava (FR), José Luis
Muñoz (ES)
Speakerage e doublage Coordination: Piero Giordano
Italiano: Fabrizio Castellano, Elena Sorgato, Patrizia Mottola, Alex Rigotti.
Portoghese: Bianca Fraccalvieri, Silvonei Protze, Pedro André Pinto.
Francese: Juliette Vigliotti, Bernard Moutounet, Laurence Wasserstein.
Spagnolo: Pablo Finazzi-Agrò, Ester Ojeda, Clara Gradolí, Antonio Oliver.
Inglese: Christopher Jones, Alex Bosco, Rebecca Viora, Maya Zubak.
Projet graphique: Pierluigi Lanotte, Mariarosaria Sardelli
Films et photographies: Giacomo Di Gravina, Francesco Malatesta
Computer Animation: Diego De Angelis
Montage vidéo: Pierluigi Lanotte
Édité par IMEComunicazione srl

1.3 Page 3

▲torna in alto

1.4 Page 4

▲torna in alto
Être fils et filles
Humilité et foi
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
Notre-Dame de Lourdes
La petite Bernadette Soubirous
« 11 février 1858. Je venais d’avoir 14 ans. C’était un matin comme les
4
autres, un jour d’hiver. Nous avions faim, comme toujours. Il y avait cette
grotte, avec une bouche noire. Dans le silence j’ai senti comme un grand
souffle. Le buisson s’est mis à bouger ; une force le secouait. Et puis j’ai
vu une jeune femme, blanche, pas plus grande que moi, qui m’a saluée en
inclinant légèrement la tête ; en même temps, elle écartait un peu ses bras
tendus et en ouvrant ses mains, comme les statues de la Sainte Vierge.
J’avais peur. Puis il m’est venu à l’esprit de prier : j’ai pris le chapelet que j’ai
toujours sur moi et j’ai commencé à le réciter. »
Marie se montre à sa fille Bernadette Soubirous. À elle qui ne savait ni lire
ni écrire, à elle qui parlait en dialecte et n’allait pas au catéchisme. Une
pauvre fille, intimidée par tout le monde dans le pays, mais prête à faire
confiance et à se confier, comme ceux qui n’ont rien. Et rien à perdre.
Marie lui confie ses secrets, et elle le fait parce qu’elle lui fait confiance.
Elle la traite avec amour, elle s’adresse à elle avec gentillesse, elle lui dit
: « S’il vous plaît ». Et Bernadette s’abandonne et la croit, comme un petit
n20ov2e5na enfant envers sa mère. Elle croit en la promesse que la Vierge lui fait, de

1.5 Page 5

▲torna in alto
ne pas la rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre. Et elle se
souviendra de cette promesse pour le reste de sa vie. Une promesse
qui lui permettra d’affronter toutes les difficultés de front, avec force
et détermination, en faisant ce que la Vierge lui a demandé : prier,
prier toujours pour nous tous, pécheurs. Elle promet, elle aussi : elle
garde les secrets de Marie et répond à sa demande d’un sanctuaire
sur le lieu de l’apparition. Et à l’article de la mort, Bernadette sourit,
en repensant au visage de Marie, à son regard plein d’amour, à ses
silences, à ses quelques paroles, intenses, et surtout à la fameuse
promesse. Et elle se sent toujours fille, fille d’une Mère qui tient ses
promesses.
Marie, une Mère qui promet.
Toi qui as promis de devenir la mère de l’humanité, tu es restée
proche de tes enfants, en commençant par les plus petits et les plus
pauvres. Tu t’es faite proche d’eux, tu t’es manifestée à eux.
Ayez la foi : Marie se montre aussi à nous si nous savons nous
dépouiller de tout.
mai 15
5
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Humilité et Foi.
Nous pouvons dire que la Très Sainte Vierge Marie est pour nous
un phare d’humilité et de foi qui accompagne les siècles, qui
accompagne nos vies, qui accompagne l’expérience de chacun d’entre

1.6 Page 6

▲torna in alto
nous. N’oublions pas, cependant, que l’humilité de Marie n’est pas d’abord
une simple modestie extérieure, ce n’est pas une façade, mais plutôt une
conscience profonde de sa petitesse face à la grandeur de Dieu.
Son « Oui, voici la servante du Seigneur », qu’elle prononce devant l’ange,
est un acte d’humilité, pas de présomption ; c’est l’abandon confiant de
ceux qui se reconnaissent comme des instruments entre les mains de Dieu.
Marie ne recherche pas de remerciements ; elle cherche simplement à être
servante, en se plaçant à la dernière place en silence, avec une humilité,
une simplicité qui nous désarme. Et c’est cette humilité radicale qui est la
clé qui a ouvert le cœur de Marie à la Grâce divine, en laissant le Verbe de
Dieu, avec sa grandeur, avec son immensité, s’incarner en son sein maternel.
Marie nous apprend à nous présenter tels que nous sommes, humblement,
sans orgueil. Il ne faut nous appuyer sur notre autorité personnelle, notre
autoréférentialité, mais nous tenir librement devant Dieu pour pouvoir être
pleinement disponibles, comme Marie, et vivre avec amour selon sa volonté.
Là est donc la foi de Marie. L’humilité de la servante la place sur un chemin
6
constant d’adhésion inconditionnelle au dessein de Dieu, même dans les
moments les plus sombres et les plus incompréhensibles. Cela signifie
affronter courageusement la pauvreté de son expérience de la grotte de
Bethléem, de la fuite en Égypte, de la vie cachée à Nazareth, mais surtout
au pied de la croix, où la foi de Marie atteint son apogée.
Là, sous la croix, le cœur transpercé par la douleur, Marie ne vacille pas, Marie
ne tombe pas, Marie croit à la promesse. Sa foi n’est donc pas un sentiment
passager, mais un roc solide sur lequel se fonde l’espérance de l’humanité,
notre espérance. En Marie, l’humilité et la foi sont inextricablement liées.
Laissons cette humilité de Marie éclairer notre terre humaine, pour que la
foi puisse germer aussi en nous. En reconnaissant notre petitesse devant
Dieu, nous ne nous laissons pas aller par le fait que nous sommes petits.
Nous ne nous laissons pas abattre par des présomptions, mais nous nous
tenons, comme Marie, dans une attitude de grande liberté, de grande
disponibilité, en reconnaissant que nous dépendons de Dieu. Nous vivons
avec Dieu dans la simplicité, mais en même temps dans la grandeur.
n20ov2e5naMarie nous exhorte donc à cultiver une foi sereine et ferme, capable

1.7 Page 7

▲torna in alto
mai 15
de surmonter les épreuves et de faire confiance aux promesses de Dieu.
Contemplons la figure de Marie, humble et croyante, afin de pouvoir, nous
aussi, dire généreusement notre « oui », comme elle.
La voix des enfants
Et nous, sommes-nous capables de saisir ses
promesses d’amour avec les yeux d’un petit enfant ?
La priere d’un fils infidele
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
clarifie mon cœur.
Rends-moi humble, petit, capable de me perdre dans ton étreinte de mère.
7
Aide-moi à redécouvrir l’importance du rôle d’un fils, et marque mes pas.
Tu promets, je promets dans un pacte que seuls mère et fils peuvent faire.
Je tomberai, mère, tu le sais.
Je ne tiendrai pas toujours mes promesses.
Je ne ferai pas toujours confiance.
Je ne réussirai pas toujours à te voir.
Mais toi, reste là, en silence, avec le sourire,
les bras tendus et les mains ouvertes.
Et moi, je prendrai le chapelet
et je prierai avec toi pour tous tes fils comme moi.
Ave Maria... Je vous salue, Marie…
Heureux celui qui voit avec son cœur.

1.8 Page 8

▲torna in alto
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
8
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

1.9 Page 9

▲torna in alto

1.10 Page 10

▲torna in alto
Être fils et filles
Simplicité et espérance
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
Notre-Dame de Fatima
Les petits bergers de Cova da Iria
« À Cova da Iria, vers 13 heures, le ciel s’ouvre et le soleil apparaît. Soudain,
10
vers 13h30, l’improbable se produit : devant une foule stupéfaite, le miracle
le plus spectaculaire, le plus grandiose et le plus incroyable jamais survenu
depuis les temps bibliques. Le soleil commence une danse effrénée et
effrayante qui durera plus de dix minutes. Un temps interminable. »
Trois petits bergers, simples et heureux, assistent et répandent le récit
du miracle qui bouleverse des millions de personnes. Personne ne peut
l’expliquer, des scientifiques aux hommes de foi. Pourtant, trois enfants
ont vu Marie, ils ont écouté son message. Et ils le croient ; ils croient
aux paroles de cette femme qui s’est montrée à eux et leur a demandé
de retourner à Cova da Iria tous les 13 du mois. Ils n’ont pas besoin
d’explications parce qu’ils placent toute leur espérance dans les paroles
répétées de Marie. Une espérance difficile à garder, qui aurait effrayé
n’importe quel enfant : Notre-Dame révèle à Lucie, Jacinthe et François
les souffrances et les conflits mondiaux. Mais ils n’éprouvent aucun
doute : ceux qui font confiance à la protection de Marie, la Mère qui
protège, peuvent tout affronter. Et ils le savent bien, eux qui l’ont vécu
n20ov2e5na en personne, risquant d’être tués pour ne pas trahir la parole donnée à

2 Pages 11-20

▲torna in alto

2.1 Page 11

▲torna in alto
leur Maman du Ciel. Les trois petits bergers étaient prêts au martyre,
emprisonnés et menacés devant une marmite d’huile bouillante.
Ils avaient peur :
« Pourquoi devons-nous mourir sans embrasser nos parents ? Moi, je
voudrais voir maman. »
Pourtant, ils décidèrent d’espérer encore, croyant en un amour plus
grand qu’eux-mêmes :
« N’aie pas peur. Offrons ce sacrifice pour la conversion des pécheurs. Ce
serait pire si la Vierge ne revenait jamais. »
« Pourquoi ne récitons-nous pas le chapelet ? »
Une mère n’est jamais sourde au cri de ses enfants. C’est en elle
que ses enfants mettent leur espérance.
Marie, la Mère qui protège, s’est tenue aux côtés de ses trois
enfants de Fatima et les a sauvés en les gardant en vie. Et
aujourd’hui encore, Elle protège tous ses enfants dans le monde qui
se rendent en pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de Fatima.
Marie, une Mère qui protège
Toi qui prends soin de l’humanité dès l’instant de l’Annonciation, tu
es restée proche de tes enfants les plus simples et les plus assoiffés
d’espérance. Tu t’es faite proche d’eux, tu t’es manifestée à eux.
Mettez votre espérance en Marie : elle saura vous protéger.
mai 16
11
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Espérance et Renouveau.
Contempler la figure de Marie, c’est comme tourner le regard vers un
horizon lumineux, une invitation constante à croire en un avenir plein de

2.2 Page 12

▲torna in alto
grâce. Et cette grâce nous transforme. Marie est la personnification de
l’espérance chrétienne en action. Sa foi inébranlable face aux épreuves,
sa persévérance à suivre Jésus jusqu’à la croix, son attente confiante de
la résurrection sont pour moi les choses les plus importantes. Elles sont
pour nous un phare d’espérance pour toute l’humanité.
En Marie, nous voyons combien la certitude est, pour ainsi dire, la
confirmation de la promesse d’un Dieu qui ne manque jamais à sa parole,
que la douleur, la souffrance, l’obscurité n’ont pas le dernier mot, que la
mort est vaincue par la vie.
Marie est alors l’espérance. C’est l’étoile du matin qui annonce l’arrivée
du soleil de justice. S’adresser à elle, c’est confier nos attentes, nos
aspirations à un cœur maternel qui les présente avec amour à son Fils
ressuscité. D’une certaine manière, notre espérance est soutenue par
l’espérance de Marie. Et s’il y a l’espérance, alors les choses ne restent
pas comme avant ; il y a du renouveau, le renouveau de la vie. En
12
accueillant le Verbe incarné, Marie a rendu possible la foi en l’espérance
et en la promesse de Dieu. Cela a rendu possible une nouvelle création,
un nouveau départ.
La maternité spirituelle de Marie continue de nous engendrer dans
la foi, en nous accompagnant sur notre chemin de croissance et de
transformation intérieures.
Demandons à la Vierge Marie la grâce nécessaire pour que cette
espérance, que nous voyons se réaliser en Elle, puisse renouveler nos
cœurs, guérir nos blessures, nous faire passer au-delà du voile de la
négativité pour nous engager sur un chemin de sainteté, un chemin
de proximité avec Dieu. Demandons à Marie, à Elle, la Femme qui se
tient en prière avec les apôtres, de nous aider aujourd’hui, croyants et
communautés chrétiennes, afin que nous soyons soutenus dans la foi et
ouverts aux dons de l’Esprit, et qu’ainsi, la face de la terre soit renouvelée.
Marie nous exhorte à ne jamais nous résigner au péché et à la médiocrité
mais que, pleins de l’espérance qui l’a comblée Elle-même, nous désirions
n20ov2e5na ardemment une vie nouvelle dans le Christ.

2.3 Page 13

▲torna in alto
mai 16
Que Marie continue d’être un modèle et un soutien pour nous permettre
de continuer à croire en la possibilité d’un nouveau commencement,
d’une renaissance intérieure qui nous conformera toujours plus à
l’image de son Fils Jésus.
La voix des enfants
Et nous, sommes-nous capables, avec les yeux d’un
enfant, d’espérer en Elle et de la laisser nous protéger ?
La priere d’un fils decourage
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
fais que mon cœur soit simple et plein d’espoir.
13
J’ai confiance en toi : protège-moi dans toutes les situations.
Je me confie à toi : protège-moi dans toutes les situations.
J’écoute ta parole : protège-moi dans toutes les situations.
Donne-moi la capacité de croire en l’impossible
et de faire tout ce qui est en mon pouvoir
pour apporter ton amour, ton message d’espérance
et ta protection au monde entier.
Et je t’en supplie, ma Mère, protège toute l’humanité,
même celle qui ne te reconnaît pas encore.
Ave Maria... Je vous salue, Marie …
Heureux celui qui voit avec son cœur.

2.4 Page 14

▲torna in alto
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
14
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

2.5 Page 15

▲torna in alto

2.6 Page 16

▲torna in alto
Être fils et filles
Obéissance et don de soi
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
Notre-Dame de Guadalupe
Le jeune Juan Diego
« Juan Diego, petit et favori de mes enfants, lui dit la Dame… » Juan se
16
leva d’un bond.
« Où vas-tu, Juanito ? » demanda la Dame.
Juan Diego répondit aussi poliment qu’il le put. Il dit à la Dame qu’il se
rendait à l’église de Santiago pour entendre la messe en l’honneur de la
Mère de Dieu.
« Mon fils bien-aimé, je suis la Mère de Dieu, et je veux que tu m’écoutes
attentivement. J’ai un message très important à te transmettre : je désire
qu’une église soit construite ici en mon honneur, une église d’où je puisse
montrer mon amour à ton peuple. »
Un dialogue doux, simple et tendre comme celui d’une mère avec son
enfant. Et Juan Diego obéit : il alla voir l’Évêque pour lui raconter ce qu’il
avait vu ; mais l’Évêque ne le crut pas. Alors le jeune homme retourna vers
Marie et lui expliqua ce qui s’était passé. La Madone lui donna un autre
message en l’exhortant à essayer encore et encore. Juan Diego obéissait
n20ov2e5na sans s’avouer vaincu : il accomplirait la tâche que la Mère du Ciel lui

2.7 Page 17

▲torna in alto
mai 17
confiait. Mais un jour, pris par les problèmes de la vie, il était sur le point
de manquer le rendez-vous avec la Madone : son oncle était mourant.
« Penses-tu vraiment que j’oublierais celui que j’aime tant ? » Marie
guérit l’oncle, et Juan Diego obéissait une fois de plus.
« Mon cher enfant, répondit la Dame, monte au sommet de la colline où
nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Coupe et cueille les
roses que tu y trouveras. Mets-les dans ta “tilma” [ta cape] et apporte-les-
moi ici. Je te dirai ce que tu devras faire et dire. »
Tout en sachant qu’aucune rose ne poussait sur cette colline, et
certainement pas en hiver, Juan Diego courut jusqu’au sommet : il y avait
là le plus beau jardin qu’il ait jamais vu. Des roses de Castille, encore
brillantes de rosée, s’étendaient à perte de vue. Il coupa délicatement les
plus beaux bourgeons avec son couteau de pierre, en remplit sa cape et
retourna rapidement à l’endroit où la Dame l’attendait. La Dame prit les
roses, les arrangea dans la “tilma” de Juan Diego qu’elle lui attacha autour
17
du cou en disant : « C’est le signe que veut l’Évêque. Vite, va chez lui et ne
t’arrête pas en chemin. »
L’image de la Vierge était apparue sur la cape ; et à la vue de ce miracle,
l’Évêque fut convaincu. Et aujourd’hui, le sanctuaire de Notre-Dame de
Guadalupe conserve encore l’effigie miraculeuse.
Marie, une Mère qui n’oublie pas.
Toi qui n’oublies aucun de tes enfants, tu ne laisses personne de côté ; tu
as jeté ton regard sur les jeunes qui ont placé en toi tous leurs espoirs.
Tu t’es approchée d’eux, tu t’es manifestée à eux.
Obéissez même quand vous ne comprenez pas : une mère n’oublie
pas, une mère ne laisse pas seul.

2.8 Page 18

▲torna in alto
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Maternité et Compassion.
LLa maternité de Marie ne s’épuise pas dans son « oui » qui a rendu
possible l’Incarnation du Fils de Dieu. Certes, ce moment est le fondement
de tout, mais sa maternité est une attitude constante, une façon d’être
pour nous, d’être en relation avec l’humanité entière.
Jésus, sur la croix, lui confie Jean par ces mots : « Femme, voici ton fils »,
étendant symboliquement sa maternité aux croyants de tous les temps.
Marie devient ainsi la mère de l’Église, la mère spirituelle de chacun de
nous.
Nous voyons alors comment cette maternité se manifeste dans des soins
tendres et attentionnés, dans une attention constante aux besoins de ses
enfants et dans un profond désir de leur bien-être. Marie nous accueille,
nous nourrit avec son expression de fidélité, nous protège sous son
18
manteau. La maternité de Marie est un don immense qui nous permet
de nous rapprocher d’Elle, de ressentir une présence aimante qui nous
accompagne à chaque instant.
La compassion de Marie est alors le corollaire naturel de sa maternité.
Une compassion qui n’est pas simplement un sentiment superficiel de
pitié, mais une participation profonde à la douleur des autres, une «
souffrance avec ». On la voit se manifester de manière touchante lors
de la passion de son fils. Et de la même manière que Marie ne reste pas
indifférente à notre douleur, elle intercède pour nous, elle nous console,
elle nous offre son aide maternelle.
Le cœur de Marie devient alors un refuge sûr où nous pouvons déposer
nos fatigues et trouver réconfort et espérance. La maternité et la
compassion deviennent en Marie, pour ainsi dire, deux visages d’une
même expérience humaine à notre profit, deux expressions de son
amour infini pour Dieu et pour l’humanité.
n20ov2e5na Sa compassion est alors la manifestation concrète de son être de mère,
compassion qui est une conséquence de la maternité. La contemplation

2.9 Page 19

▲torna in alto
mai 17
de Marie comme mère ouvre alors notre cœur à l’espérance et trouve en
elle une expérience vraiment complète : Maman du Ciel qui nous aime.
Demandons à Marie de la voir comme un modèle d’humanité
authentique, d’une maternité capable de « sentir », d’aimer, de souffrir
avec les autres, à l’exemple de son Fils Jésus, qui a souffert par amour
pour nous et est mort sur la croix.
La voix des enfants
Et nous, sommes-nous sûrs qu’une mère n’oublie
pas, sûrs comme le sont les petits enfants ?
La prière d’un fils perdu
19
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
rends mon cœur obéissant.
Quand je ne t’écoute pas, insiste, je t’en prie.
Quand je ne reviens pas, viens me chercher, s’il te plaît.
Quand je ne me pardonne pas, enseigne-moi l’indulgence, je t’en prie.
Parce que nous, les humains, nous nous perdons
et nous nous perdrons toujours.
Mais toi, ne nous oublie pas, nous, tes enfants errants.
Viens nous chercher,
viens nous prendre par la main.
Nous ne voulons pas et nous ne pouvons pas rester seuls ici.
Ave Maria ... Je vous salue, Marie …
Heureux celui qui voit avec son cœur.

2.10 Page 20

▲torna in alto
20
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

3 Pages 21-30

▲torna in alto

3.1 Page 21

▲torna in alto

3.2 Page 22

▲torna in alto
Être fils et filles
Émerveillement et reflexion
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
Notre-Dame de La Salette
Les petits Mélanie et Maximin de La Salette
Le samedi 19 septembre 1846, les deux enfants gravirent les pentes du
22
mont Planeau tôt le matin, au-dessus du village de La Salette, conduisant
chacun quatre vaches au pâturage. À mi-chemin, près d’une petite source,
Mélanie fut la première à voir un globe de feu sur un tas de pierres « comme
si le soleil y était tombé », et le montra à Maximin. Une femme commença à
émerger de cette sphère lumineuse, la tête dans les mains, les coudes sur les
genoux, profondément triste. Devant leur étonnement, la Dame se leva et,
d’une voix douce, et en français, leur dit : « Approchez, mes enfants, n’ayez
pas peur, je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle. » Encouragés,
les enfants s’approchèrent et virent que « la belle Dame » pleurait.
Une mère annonce une grande nouvelle à ses enfants et le fait en pleurant.
Pourtant, les enfants ne sont pas troublés par ses pleurs. Ils écoutent
dans le plus tendre des moments entre une mère et ses enfants. Parce
que même les mères sont parfois inquiètes, parce que les mères confient
aussi leurs sentiments, leurs pensées et leurs réflexions à leurs enfants.
Et Marie confie aux deux jeunes bergers, pauvres et privés d’affection,
n20ov2e5na un grand message : « Je m’inquiète pour l’humanité, je m’inquiète pour

3.3 Page 23

▲torna in alto
vous, mes enfants, qui vous éloignez de Dieu. Et la vie loin de Dieu est
une vie compliquée, difficile, faite de souffrances. » C’est pourquoi
elle pleure. Elle pleure comme n’importe quelle mère et transmet à
ses plus jeunes et plus purs enfants un message aussi étonnant que
grand. Un message à annoncer à tous, à porter au monde.
Et ils le feront, parce qu’ils ne peuvent pas garder pour eux
un si beau moment : l’expression de l’amour d’une mère pour
ses enfants doit être annoncée à tous. Le Sanctuaire de Notre-
Dame de La Salette, qui se dresse sur le lieu des apparitions, pose
ses fondements sur la révélation de la douleur de Marie face au
pèlerinage de ses enfants pécheurs.
Marie, une Mère qui annonce, qui raconte
Toi qui te donnes entièrement à tes enfants au point de ne pas avoir
peur de leur parler de toi, tu as touché le cœur des plus petits de tes
enfants, capables de réfléchir sur tes paroles et de les accueillir avec
émerveillement. Tu t’es approchée d’eux, tu t’es manifestée à eux.
Laissez-vous surprendre par les paroles d’une mère : elles seront
toujours les plus authentiques.
mai 18
23
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Amour et Miséricorde.
Sentons-nous cette dimension de Marie, ou plutôt ces deux
dimensions ? Marie est la femme au cœur débordant d’amour,
d’attention et même de miséricorde. Nous la ressentons comme un
port d’attache, comme un havre de paix, lorsque nous traversons

3.4 Page 24

▲torna in alto
des moments de difficulté ou d’épreuve.
Contempler Marie, c’est comme s’immerger dans un océan de tendresse,
de compassion. Nous nous sentons entourés de toute une atmosphère
inépuisable de confort et d’espérance. L’amour de Marie est un amour
maternel qui embrasse toute l’humanité, parce que c’est un amour qui
plonge ses racines dans son « oui » inconditionnel au dessein de Dieu.
Marie, en accueillant son fils en son sein, a accueilli l’amour de Dieu. De
ce fait, son amour ne connaît ni frontières ni distinctions ; il se penche
sur les fragilités, les misères humaines, avec une infinie délicatesse.
Nous le voyons se manifester dans son attention à Élisabeth, dans
son intercession aux noces de Cana, dans sa présence silencieuse et
extraordinaire au pied de la croix.
Ici, l’amour de Marie, cet amour maternel, est le reflet de l’amour de Dieu,
un amour qui se fait proche, qui console, qui pardonne, qui ne se lasse
jamais, qui ne finit jamais. Ici, Marie nous enseigne qu’aimer signifie se
donner complètement, être proche de ceux qui souffrent, partager les
24
joies et les peines de nos frères avec la même générosité et le même
dévouement qui animaient son cœur : amour et miséricorde.
La miséricorde devient alors la conséquence naturelle de l’amour de
Marie, une compassion, viscérale peut-on dire, face aux souffrances de
l’humanité, du monde. Nous regardons Marie, nous la contemplons, nous
la rencontrons avec son regard maternel que nous sentons se poser sur
nos faiblesses, nos péchés, notre vulnérabilité, sans agressivité mais
avec une douceur infinie. C’est un cœur immaculé, sensible à nos cris de
douleur.
Marie est une mère qui ne juge pas, qui ne condamne pas, mais qui
accueille, console et pardonne. Nous ressentons la miséricorde de Marie
comme un baume pour les blessures de l’âme, une caresse qui réchauffe
le cœur. Marie nous rappelle que Dieu est riche en miséricorde et qu’il ne
se lasse pas de pardonner à ceux qui se tournent vers lui avec un cœur
repenti, serein, ouvert et disponible.
L’amour et la miséricorde en la Vierge Marie se fondent dans une étreinte
novena 2025
qui embrasse toute l’humanité.

3.5 Page 25

▲torna in alto
mai 18
Demandons à Marie de nous aider à ouvrir grand nos cœurs à l’amour
de Dieu, comme elle l’a fait elle-même, à laisser cet amour envahir nos
cœurs, surtout lorsque nous ployons sous le poids des épreuves et des
difficultés. En Marie, nous trouvons une mère tendre et puissante, prête à
nous accueillir dans son amour et à intercéder pour notre salut.
La voix des enfants
Et nous, sommes-nous encore capables de nous émerveiller
comme un petit enfant devant l’amour de sa mère ?
La priere d’un fils eloigne
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
25
rends mon cœur capable de compassion et de conversion.
Dans le silence, je te retrouve.
Dans la prière, je t’écoute.
Dans la réflexion, je te découvre.
Et devant tes paroles d’amour, ô Mère, je suis émerveillé
et je découvre tes liens très forts avec l’humanité.
Loin de toi, qui me tient la main dans les moments difficiles ?
Loin de toi, qui me console dans mes pleurs ?
Loin de toi, qui me conseille quand je prends le mauvais chemin ?
Je reviens vers toi, dans l’unité de ma personne.
Ave Maria ... Je vous salue, Marie …
Heureux celui qui voit avec son cœur.

3.6 Page 26

▲torna in alto
26
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

3.7 Page 27

▲torna in alto

3.8 Page 28

▲torna in alto
Être fils et filles
Confiance et priere
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
La Medaille de Catherine
La petite Catherine Labouré
28
Dans la nuit du 18 juillet 1830, vers 23 h 30, elle s’entendit appeler par son
nom. C’était un enfant qui lui disait : « Lève-toi et suis-moi ». Catherine le
suivit. Toutes les lumières étaient allumées. La porte de la chapelle s’ouvrit
dès que l’enfant l’eut touchée du bout des doigts. Catherine s’agenouilla.
À minuit, la Vierge Marie vint, s’assit sur le fauteuil qui était à côté de l’autel.
« J’ai alors bondi à côté d’elle, à ses pieds, sur les marches de l’autel, et j’ai
posé mes mains sur ses genoux », raconta Catherine. « Je suis restée comme
ça, je ne sais pas combien de temps. Il m’a semblé que c’était le moment le
plus doux de ma vie... »
« Dieu veut te confier une mission », dit la Vierge à Catherine.
Catherine, orpheline à l’âge de 9 ans, ne se résigne pas à vivre sans sa
maman. Et elle se rapproche de la Maman du Ciel. La Vierge, qui portait
déjà de loin son regard sur elle, ne l’abandonnerait jamais. Au contraire,
elle avait de grands projets pour elle. Elle, une de ses filles attentive et
aimante, aurait une grande mission à remplir : vivre une vie chrétienne
authentique, une relation personnelle forte et solide avec Dieu. Marie
n20ov2e5na

3.9 Page 29

▲torna in alto
croit au potentiel de son enfant et lui confie la Médaille Miraculeuse,
capable d’intercéder et d’accomplir des grâces et des miracles. Une
mission importante, un message difficile. Pourtant, Catherine ne se
décourage pas ; elle se confie à sa Maman au Ciel dont elle sait
qu’elle ne l’abandonnera jamais.
mai 19
Marie, une Mère qui donne confiance
Toi qui fais confiance et confies des missions et des messages à
chacun de tes enfants, tu les accompagnes sur leur chemin, dans une
présence discrète, en restant proches de tous, mais surtout de ceux
qui ont fait l’expérience de grandes souffrances. Tu t’es approchée
d’eux, tu t’es manifestée à eux.
Croyez-moi : une mère ne vous confiera jamais que des tâches
que vous pouvez accomplir et vous accompagnera tout au long du
chemin.
29
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Confiance et Prière.
La Vierge Marie se présente à nous comme la femme d’une confiance
inébranlable, puissante en intercession. Ici, en contemplant ces deux
aspects, la confiance et la prière, nous voyons deux dimensions
fondamentales de la relation de Marie avec Dieu.
Nous pouvons dire que la confiance de Marie en Dieu est un fil
d’or qui traverse toute son existence, du début à la fin. Ce « oui
», prononcé en toute conscience des conséquences, est un acte
d’abandon total à la volonté divine. Marie se confie, Marie vit sa

3.10 Page 30

▲torna in alto
30
confiance en Dieu avec un cœur ferme en la divine Providence, sachant
que Dieu ne l’abandonnera jamais.
Et donc, pour nous, dans notre vie quotidienne, regarder Marie – un acte
d’abandon qui n’est pas passif, mais actif et confiant – est une invitation,
non pas à oublier nos angoisses, nos peurs mais, d’une certaine manière,
à tout regarder à la lumière de l’amour de Dieu qui, dans le cas de Marie,
n’a jamais failli, et pas même dans notre vie. Cette confiance conduit à
la prière, dont on peut dire qu’elle est presque le souffle de l’âme de
Marie, le canal privilégié de sa communion intime avec Dieu. La confiance
mène à la communion, sa vie abandonnée en Dieu a été un dialogue
d’amour continu avec le Père, une offrande constante d’elle-même, de
ses préoccupations, mais aussi de ses décisions.
La visitation à Élisabeth est un exemple de prière qui devient ensuite
service. Nous voyons Marie accompagner Jésus jusqu’à la croix. Après
l’Ascension, nous la voyons au Cénacle, unie aux Apôtres dans une attente
fervente. Marie nous enseigne la valeur de la prière constante comme
conséquence d’une confiance totale et complète, en s’abandonnant
entre les mains de Dieu, précisément pour rencontrer Dieu et vivre avec
Dieu.
Confiance et prière à la Vierge Marie sont étroitement liées : une profonde
confiance en Dieu qui fait naître et fait jaillir une prière persévérante.
Demandons à Marie d’être notre exemple et de nous encourager à faire
de la prière une habitude quotidienne car nous voulons nous sentir
continuellement abandonnés entre les mains miséricordieuses de Dieu.
Tournons-nous vers Elle avec une confiance filiale, afin qu’en l’imitant,
en imitant sa confiance et sa persévérance dans la prière, nous puissions
faire l’expérience, en toute quiétude, que ce n’est que lorsque nous nous
abandonnons à Dieu que nous pouvons recevoir les « matières premières
» nécessaires à notre chemin de foi.
n20ov2e5na

4 Pages 31-40

▲torna in alto

4.1 Page 31

▲torna in alto
mai 19
La voix des enfants
Et nous, sommes-nous capables de faire confiance
inconditionnellement comme de petits enfants ?
La priere d’un fils decourage
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
rends mon cœur capable de prier.
Je ne suis pas capable de t’écouter, ouvre mes oreilles.
Je ne suis pas capable de te suivre, fais avancer mes pas.
31
Je ne suis pas capable d’être fidèle à ce que tu voudras me confier,
donne-m’en la force.
Les tentations sont nombreuses, accorde-moi de ne pas céder.
Les difficultés semblent insurmontables, ne me laisse pas tomber.
Les contradictions du monde crient à pleine voix, fais que je ne les
suive pas.
Moi, ton fils défaillant, je veux être à ton service.
Fais de moi un fils obéissant.
Ave Maria ... Je vous salue, Marie …
Heureux celui qui voit avec son cœur.

4.2 Page 32

▲torna in alto
32
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

4.3 Page 33

▲torna in alto

4.4 Page 34

▲torna in alto
Être fils et filles
Souffrance et guerison
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
Notre-Dame Des Douleurs a Kibeho
La petite Alphonsine Mumiremana et
ses compagnes
34
L’histoire a commencé à 12h35, un samedi 28 novembre 1981, dans un
pensionnat tenu par des religieuses locales, fréquenté par un peu plus d’une
centaine de filles de la région. Un collège rural et pauvre, où l’on apprenait
à devenir enseignantes ou secrétaires. Le complexe n’avait pas de chapelle
et, par conséquent, il n’y avait pas d’atmosphère religieuse particulièrement
ressentie. Ce jour-là, toutes les filles du collège étaient dans le réfectoire. La
première du groupe à « voir » fut Alphonsine Mumureke, 16 ans. D’après ce
qu’elle écrit elle-même dans son journal, elle servait ses compagnes à table,
lorsqu’elle entendit une voix féminine l’appeler : « Ma fille, viens ici ». Elle
se rendit dans le couloir, à côté du réfectoire, et une femme d’une beauté
incomparable lui apparut. Elle était vêtue de blanc, avec un voile blanc sur
la tête cachant ses cheveux et qui semblait joint au reste du vêtement, un
vêtement sans coutures. Elle était pieds nus et ses mains étaient jointes sur
sa poitrine, les doigts pointés vers le ciel.
Plus tard, la Vierge apparut à d’autres compagnes d’Alphonsine, qui
n20ov2e5na étaient sceptiques au début ; mais ensuite, face à l’apparition de Marie,

4.5 Page 35

▲torna in alto
elles durent changer d’avis. Marie, s’adressant à Alphonsine, se
présente comme la Dame des Douleurs de Kibeho, et raconte aux
jeunes tous les événements impitoyables et sanglants qui allaient se
dérouler peu de temps après avec le déclenchement de la guerre au
Rwanda. La douleur sera grande, mais aussi la consolation et la
guérison de cette douleur, parce qu’elle, la Dame des Douleurs,
n’aurait jamais laissé ses enfants d’Afrique seuls. Les jeunes filles
restent là, stupéfaites, devant la vision, mais elles croient en cette
mère qui leur tend les bras en les appelant « mes enfants ». Elles
savent que ce n’est qu’en Elle qu’elles trouveront consolation. Et
afin de pouvoir prier pour que cette Mère Consolatrice soulage les
souffrances de ses enfants, le sanctuaire dédié à Notre-Dame des
Douleurs de Kibeho a été érigé ; c’est aujourd’hui un lieu marqué par
l’extermination et le génocide. Et la Vierge Marie continue d’être là
et de serrer tous ses enfants dans ses bras.
Marie, une Mère qui console.
Toi qui as consolé tes enfants comme Jean sous la Croix, tu as posé
ton regard sur ceux qui vivent dans la souffrance. Tu t’es approchée
d’eux, tu t’es manifestée à eux.
N’ayez pas peur de passer par la souffrance : la Mère qui console
sèchera vos larmes.
mai 20
35
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Souffrance et invitation à la Conversion.
Marie est une figure de la souffrance emblématique, transfigurée et
une puissante invitation à la conversion. Lorsque nous contemplons son

4.6 Page 36

▲torna in alto
douloureux cheminement, c’est un avertissement, silencieux et pourtant
éloquent, un appel profond à revoir quelque peu nos vies, nos choix,
et l’appel à revenir au cœur de l’Évangile. La souffrance qui traverse la
vie de Marie, comme une épée tranchante, prophétisée par le vieillard
Siméon, marquée par la disparition de l’Enfant Jésus, jusqu’à la douleur
indicible au pied de la croix, Marie vit tout cela : le poids de la fragilité
humaine, et le mystère de la douleur innocente d’une manière unique.
La souffrance de Marie n’était pas une souffrance stérile, une
résignation passive mais, d’une certaine manière, nous remarquons qu’il
y a une activité, une offrande silencieuse et courageuse, unie au sacrifice
rédempteur de son Fils Jésus.
Quand nous regardons avec les yeux de la foi Marie, la femme qui
souffre, cette souffrance, plutôt que de nous déprimer, nous révèle la
profondeur de l’amour de Dieu pour nous, qui est visible dans la vie de
Marie. Marie, d’une certaine manière, nous enseigne que, même dans la
36
douleur la plus aiguë, une possibilité de croissance spirituelle, fruit de
l’union avec le mystère pascal, peut trouver un sens.
C’est donc de l’expérience de la douleur transfigurée que jaillit une
puissante invitation à la conversion. En regardant, en contemplant
Marie qui a tant souffert par amour pour nous et pour notre salut, nous
sommes, nous aussi, appelés à ne pas rester indifférents au mystère de
la rédemption.
Marie, femme douce et maternelle, nous exhorte à abandonner les voies
du mal, pour embrasser le chemin de la foi. La célèbre phrase de Marie
aux noces de Cana, « Tout ce qu’il vous dira, faites-le », résonne encore
pour nous aujourd’hui comme une invitation pressante à écouter la voix
de Jésus dans les moments de difficulté, dans les moments d’épreuve,
dans les moments de situations inattendues et inconnues.
L’exemple de foi de Marie est inébranlable dans la douleur, à la fois
lumière et guide pour nous permettre de transformer nos souffrances
en opportunités de croissance spirituelle ; et, en même temps, nous
n20ov2e5na permettre de répondre avec générosité à l’appel pressant à la conversion,
afin que la profondeur qui résonne encore dans le cœur de chaque être

4.7 Page 37

▲torna in alto
humain, l’invitation de Dieu, d’un Dieu qui nous aime, puisse, par
l’intercession de Marie, trouver un sens, une issue, une croissance,
même dans les moments les plus difficiles et les plus douloureux.
mai 20
La voix des enfants
Et nous, nous laissons-nous consoler comme de petits
enfants ?
La priere d’un fils qui souffre
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
rends mon cœur capable de guérir.
Quand je suis à terre, tends-moi la main, ô Mère.
Quand je me sens exténué, rassemble mes forces, ô Mère.
Quand la souffrance prend le dessus, ouvre-moi à l’Espérance, ô Mère.
37
Pour que je ne cherche pas seulement la guérison du corps,
mais que je réalise combien mon cœur a besoin de paix.
Et de la poussière, relève-moi, ô Mère.
Relève-moi, ainsi que tous tes enfants qui sont dans l’épreuve :
ceux qui vivent sous les bombes,
ceux qui sont persécutés,
ceux qui sont injustement emprisonnés,
ceux dont les droits et la dignité ont été violés,
ceux dont la vie est trop tôt interrompue.
Relève-les et réconforte-les
parce qu’ils sont tes enfants,
parce que nous sommes tes enfants.
Ave Maria ... Je vous salue, Marie …
Heureux celui qui voit avec son cœur.

4.8 Page 38

▲torna in alto
38
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

4.9 Page 39

▲torna in alto

4.10 Page 40

▲torna in alto
Être fils et filles
Justice et dignite
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
Notre-Dame d’aparecida
Les petits pêcheurs Domingos, Felice et João
40
À l’aube du 12 octobre 1717, Domingos Garcia, Felipe Pedroso et João Alves
poussèrent leur barque dans les eaux de la rivière Paraiba qui coulait près
de leur village. Ils ne semblaient pas avoir de chance ce matin-là : pendant
des heures, ils ont jeté leurs filets, sans rien prendre. Ils étaient sur le point
d’abandonner, lorsque João Alves, le plus jeune, a voulu faire une dernière
tentative. Il jeta donc son filet dans les eaux de la rivière et le remonta
lentement. Il y avait quelque chose, mais ce n’était pas un poisson... Cela
ressemblait plutôt à un morceau de bois. Lorsqu’il l’a libéré des mailles
du filet, le morceau de bois s’est avéré être une statue de la Vierge Marie,
malheureusement sans sa tête. João jeta à nouveau le filet dans l’eau et
cette fois, en le remontant, il trouva un autre morceau de bois arrondi qui
ressemblait à la tête de la statue : il essaya d’assembler les deux morceaux et
se rendit compte qu’ils correspondaient parfaitement. Comme s’il obéissait
à une impulsion, João Alves jeta de nouveau le filet dans l’eau et, lorsqu’il
essaya de le remonter, il se rendit compte qu’il ne pouvait pas le faire car il
était plein de poissons. Ses compagnons jetèrent à leur tour leurs filets dans
n20ov2e5na l’eau et les prises de ce jour-là furent vraiment abondantes.

5 Pages 41-50

▲torna in alto

5.1 Page 41

▲torna in alto
Une mère voit les besoins de ses enfants : Marie a vu les besoins
des trois pêcheurs et est allée à leur secours. Ses enfants lui ont
donné tout l’amour et la dignité que l’on peut donner à une mère
: ils ont assemblé les deux morceaux de la statue, l’ont placée sur
une cabane et en ont fait un sanctuaire. Du haut de la cabane, Notre-
Dame d’Aparecida – ce qui signifie Apparue – sauva l’un de ses fils
esclaves qui fuyait ses maîtres : elle vit sa souffrance et lui rendit
sa dignité. Et aujourd’hui, cette cabane est devenue le plus grand
sanctuaire marial au monde et porte le nom de Basilique de Notre-
Dame d’Aparecida.
Marie, une Mère qui voit.
Toi qui as vu la souffrance de tes enfants maltraités, à commencer par
les disciples, tu te places auprès de tes enfants les plus pauvres et
persécutés. Tu t’es approchée d’eux, tu t’es manifestée à eux.
Ne vous cachez pas du regard d’une mère : elle voit même vos
désirs et vos besoins cachés.
mai 21
41
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Dignité et Justice Sociale.
La Très Sainte Vierge Marie est un miroir de la dignité humaine
pleinement réalisée, silencieuse mais puissante et inspiratrice
pour un sens juste du vécu social. Réfléchir sur la figure de Marie
en relation avec ces thèmes révèle une perspective profonde et
étonnamment actuelle.
Regardons Marie, la femme pleine de dignité, comme un don qui
nous aide aujourd’hui à regarder sa pureté originelle, qui ne la place

5.2 Page 42

▲torna in alto
pas sur un piédestal inaccessible, mais qui révèle Marie dans la plénitude
de cette dignité vers laquelle nous nous sentons tous un peu attirés,
appelés.
En contemplant Marie, nous voyons resplendir la beauté et la
noblesse, précisément la dignité de l’être humain, créé à l’image et à la
ressemblance de Dieu, libre du jeu du péché, pleinement ouvert à l’amour
divin, une humanité qui ne se perd pas dans les détails, dans les choses
superficielles.
Nous pouvons dire que le « oui » libre et conscient de Marie est ce
geste d’autodétermination qui élève Marie à ce qu’elle est au niveau de
la volonté de Dieu, et entre en quelque sorte dans la logique de Dieu.
Son humilité la rend alors encore plus libre, loin d’être amoindrie par
l’humilité. L’humilité de Marie devient la conscience de la vraie grandeur
qui vient de Dieu.
Ainsi, cette dignité de Marie nous aide à regarder comment nous la
42
vivons dans la routine quotidienne de la vie. Le thème de la justice sociale
peut paraître moins explicite, mais à travers une lecture contemplative
et attentive de l’Évangile, en particulier du Magnificat, nous pouvons
saisir, sentir et rencontrer cet esprit révolutionnaire qui proclame le
renversement des puissants de leurs trônes et l’élévation des humbles,
c’est-à-dire le renversement de la logique mondaine et l’attention
privilégiée de Dieu envers les pauvres et les affamés.
Des paroles qui jaillissent d’un cœur humble, rempli d’Esprit Saint. On
peut dire qu’il s’agit d’un manifeste de justice sociale « avant la lettre »,
une anticipation du Royaume de Dieu, où les derniers seront les premiers.
Contemplons Marie pour nous sentir attirés par cette dignité qui ne
se limite pas à se refermer sur soi-même. C’est une dignité qui, dans le
Magnificat, nous met au défi de ne pas nous enfermer dans notre propre
logique. Elle nous permet, au contraire, de nous ouvrir, en louant Dieu,
en cherchant à vivre avec dignité le don reçu pour le bien de l’humanité,
pour le bien des pauvres, pour le bien de ceux que la société rejette.
n20ov2e5na

5.3 Page 43

▲torna in alto
mai 21
La voix des enfants
Et nous, est-ce que nous nous cachons ou disons-nous
tout comme le font les petits enfants ?
La priere d’un fils qui a peur
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
rends mon cœur capable de restituer la dignité.
À l’heure de l’épreuve, regarde mes manques et comble-les.
À l’heure de la fatigue, regarde mes faiblesses et guéris-les.
À l’heure de l’attente, regarde mon impatience et portes-y remède.
Ainsi, en regardant mes frères, je pourrai voir leurs manques et les combler,
voir leurs faiblesses et les guérir, ressentir leur impatience et y porter
remède.
Parce que rien ne guérit mieux que l’amour
et personne n’est aussi fort qu’une mère qui cherche à obtenir justice pour
ses enfants.
Et alors, moi aussi, Mère, je m’arrête au pied de la cabane,
je regarde avec des yeux confiants ton image
et je te prie pour la dignité de tous tes enfants.
43
Ave Maria ... Je vous salue, Marie
Heureux celui qui voit avec son cœur.

5.4 Page 44

▲torna in alto
44
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

5.5 Page 45

▲torna in alto

5.6 Page 46

▲torna in alto
Être fils et filles
Douceur et vie quotidienne
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
Notre-Dame de Banneux
La petite Mariette de Banneux
46
Le 18 janvier 1933, Mariette est dans le jardin, récitant son chapelet. Marie
vient et l’emmène à une petite source à l’orée du bois, où elle dit : « Cette
source est pour moi. » Et elle invite la petite fille à y tremper sa main et son
chapelet. Avec un étonnement indicible, son père et deux autres personnes
ont suivi Mariette dans tous ses gestes et dans toutes ses paroles. Et ce soir-
là, le premier à être conquis par la grâce de Banneux fut précisément le père
de Mariette, qui courut se confesser et recevoir l’Eucharistie : il ne s’était pas
confessé depuis sa première communion.
Le 19 janvier, Mariette demande : « Madame, qui êtes-vous ? – Je suis la
Vierge des pauvres. »
À la source, elle ajoute : « Cette source est pour moi, pour toutes les nations,
pour les malades. Je viens les consoler ! »
Mariette est une jeune fille normale qui vit ses journées comme nous
tous, comme nos enfants, nos petits-enfants. Elle vit dans un petit village
inconnu, le sien. Elle prie pour rester proche de Dieu. Elle prie sa Maman du
n20ov2e5na Ciel pour garder vivant le lien avec Elle. Et Marie lui parle avec douceur,

5.7 Page 47

▲torna in alto
dans un endroit qui lui est familier. Elle lui apparaîtra à plusieurs
reprises, lui confiera des secrets et lui dira de prier pour la conversion
du monde : c’était pour Mariette un message fort d’espérance.
La Mère serre contre son cœur tous ses fils et filles et les console.
Toute la douceur que Mariette trouve en la « Gentille Dame », elle la
transmet au monde. Et de cette rencontre est née une grande chaîne
d’amour et de spiritualité qui trouve son accomplissement dans le
sanctuaire de Notre-Dame de Banneux.
Marie, une Mère qui reste à nos côtés
Toi qui es restée proche de tes enfants, sans jamais en perdre un seul,
tu as illuminé le chemin quotidien des plus simples. Tu t’es approchée
d’eux, tu t’es manifestée à eux.
Abandonnez-vous dans l’étreinte de Marie : n’ayez pas peur, elle
vous consolera.
mai 22
47
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Éducation et Amour.
La Vierge Marie est une incomparable maîtresse en éducation, parce
qu’elle est une source inépuisable d’amour ; et ceux qui aiment
éduquent, ceux qui aiment éduquent vraiment.
Réfléchir sur la figure de Marie en relation avec ces deux piliers de
la croissance humaine et spirituelle : nous avons ici un exemple à
contempler, à prendre au sérieux, à assumer dans nos choix quotidiens.
L’éducation qui émane de Marie n’est pas faite de préceptes,
d’enseignements formels, mais se manifeste à travers son exemple de
vie : un silence contemplatif qui parle, son obéissance à la volonté de
Dieu, humble et grande à la fois, sa profonde humanité.

5.8 Page 48

▲torna in alto
48
Le premier aspect éducatif que Marie nous communique est celui de
l’écoute.
Écouter la Parole de Dieu, écouter ce Dieu qui est continuellement là
pour nous aider, pour nous accompagner. Marie garde dans son cœur,
médite avec soin, encourage l’écoute attentive de la Parole de Dieu ainsi
que l’écoute des besoins des autres.
Marie nous éduque à une humilité qui ne nous fait pas choisir de rester
détachés et passifs ; elle nous éduque plutôt à une humilité qui, tout en
nous faisant reconnaître notre petitesse face à la grandeur de Dieu, nous
incite à nous mettre à son service comme protagonistes. Nos cœurs sont
ouverts pour être vraiment proches de ceux que nous accompagnons, et
avec qui nous vivons le projet de Dieu pour nous.
Marie est un exemple qui nous aide à nous laisser éduquer par la foi ; elle
nous éduque à la persévérance, fermes dans l’amour de Jésus, jusqu’au
pied de la croix.
Éducation et amour. L’amour de Marie est le cœur battant de son
existence ; il continue de battre pour nous ; chaque fois que nous nous
approchons de Marie, nous ressentons cet amour maternel qui s’étend
à nous tous. C’est un amour pour Jésus qui devient un amour pour
l’humanité. Le cœur de Marie s’ouvre avec la tendresse infinie qu’elle
reçoit de Dieu, qu’elle communique à Jésus, à ses enfants spirituels.
Demandons au Seigneur qu’en contemplant l’amour de Marie, qui est un
amour qui éduque, nous nous laissions inciter à dépasser notre égoïsme,
nos fermetures, et à nous ouvrir aux autres. En Marie, nous voyons une
femme qui éduque avec amour et qui aime avec un amour éducateur.
Demandons au Seigneur de nous faire le don d’un amour, de son amour,
qui est à la fois un amour qui nous purifie, nous soutient, nous fait grandir,
afin que notre exemple soit vraiment un exemple qui communique
l’amour ; et qu’en communiquant l’amour, nous puissions nous laisser
éduquer par Marie et nous laisser aider afin que notre exemple éduque
aussi les autres.
n20ov2e5na

5.9 Page 49

▲torna in alto
La voix des enfants
Et nous, sommes-nous capables de nous
abandonner comme le font les petits enfants ?
mai 22
La priere d’un enfant de notre temps
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
rends mon cœur doux et docile.
Qui me remettra sur pied,
après que je serai brisé sous le poids des croix que je porte ?
Qui ramènera la lumière à mes yeux,
après avoir vu les décombres de la cruauté humaine ?
Qui soulagera les souffrances de mon âme,
après les erreurs que j’ai commises sur mon chemin ?
Ma Mère, toi seule peux me consoler.
Serre-moi contre ton cœur et garde-moi avec toi
pour éviter que je ne m’effondre.
Mon âme repose en toi et trouve la paix
comme un petit enfant dans les bras de sa mère.
49
Ave Maria ... Je vous salue, Marie …
Heureux celui qui voit avec son cœur.

5.10 Page 50

▲torna in alto
50
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

6 Pages 51-60

▲torna in alto

6.1 Page 51

▲torna in alto

6.2 Page 52

▲torna in alto
Être fils et filles
Construction et rêve
Les enfants font confiance, les enfants se confient. Et une mère est toujours
proche. On la voit même si elle n’est pas là.
Et nous, sommes-nous capables de la voir ?
Heureux celui qui voit avec son cœur.
Marie Auxiliatrice
Le petit Jean Bosco
À l’âge de 9 ans, je fis un rêve qui me laissa pour toute la vie une profonde
impression. Pendant mon sommeil, il me sembla que je me trouvais près
52
de chez moi, dans une cour très spacieuse. Une multitude d’enfants,
rassemblés là, s’y amusaient. Les uns riaient, d’autres jouaient, beaucoup
blasphémaient. Lorsque j’entendis ces blasphèmes, je m’élançai au
milieu d’eux et, des poings et de la voix, je tentai de les faire taire. À ce
moment apparut un homme d’aspect vénérable, dans la force de l’âge et
magnifiquement vêtu.
« Ce n’est pas avec des coups mais par la douceur et la charité que tu devras
gagner leur amitié.
– Qui êtes-vous donc pour m’ordonner une chose impossible ?
– C’est précisément parce que ces choses te paraissent impossibles que tu
dois les rendre possibles par l’obéissance et l’acquisition de la science.
– Où, par quels moyens pourrai-je acquérir la science ?
– Je te donnerai la maîtresse sous la conduite de qui tu pourras devenir un
sage et sans qui toute sagesse devient sottise. »
À ce moment-là, je vis près de lui une dame d’aspect majestueux, vêtue d’un
manteau qui resplendissait de toutes parts comme si chaque point eût été
novena 2025
une étoile éclatante.

6.3 Page 53

▲torna in alto
« Voilà ton champ d’action, (me dit-elle), voilà où tu dois travailler.
Rends-toi humble, fort et robuste et tout ce que tu vois arriver en ce
moment à ces animaux, tu devras le faire pour mes fils. »
Je tournai alors les yeux et voici qu’à la place de bêtes féroces,
apparurent tout autant de doux agneaux. Tous, gambadant de tous
côtés et bêlant, semblaient vouloir faire fête à cet homme et à cette
femme.
À ce moment-là, toujours sommeillant, je me mis à pleurer et demandai
qu’on voulût bien me parler de façon compréhensible car je ne voyais
pas ce que cela pouvait bien signifier. Alors elle me mit la main sur la
tête et me dit : « Tu comprendras tout en son temps. »
Marie guide et accompagne le jeune Jean Bosco tout au long de sa
vie et de sa mission. Lui, enfant, découvre ainsi, à partir d’un rêve,
sa vocation. Il ne comprendra pas mais il se laissera guider. Il ne
comprendra pas pendant de longues années mais, à la fin, il prendra
conscience que « c’est Elle qui a tout fait ». Et la mère, celle terrestre
et Celle du Ciel, sera la figure centrale dans la vie de ce fils qui se
fera pain pour ses enfants. Et après avoir rencontré Marie dans ses
rêves, Jean Bosco, devenu prêtre, érigera un sanctuaire à la Madone
afin que tous ses enfants puissent se confier à Elle. Et il dédiera ce
sanctuaire à Notre Dame Auxiliatrice, parce qu’elle aura été son port
d’attache, son aide permanente. Ainsi, tous ceux qui entrent dans
la Basilique de Marie Auxiliatrice de Turin sont pris sous le manteau
protecteur de Marie qui devient leur Guide.
Marie, une Mère qui accompagne et guide
Toi qui as accompagné ton Fils Jésus tout au long de son chemin,
tu t’es proposée comme guide à ceux qui ont su t’écouter avec
l’enthousiasme que seuls les petits enfants peuvent avoir. Tu t’es
approchée d’eux, tu t’es manifestée à eux.
Laissez-vous accompagner : la Mère sera toujours à vos côtés pour
vous montrer le chemin.
mai 23
53

6.4 Page 54

▲torna in alto
Intervention du Recteur Majeur
La Très Sainte Vierge Marie, Aide à la Conversion.
La Très Sainte Vierge Marie est une aide puissante et silencieuse sur no-
tre chemin de croissance.
C’est un chemin qui a continuellement besoin de se libérer de ce qui le
bloque vers la croissance. C’est un chemin qui doit être continuellement
renouvelé, pour ne pas faire demi-tour ou s’arrêter dans les coins som-
bres de l’existence. Voilà, la conversion.
La présence de Marie est un phare d’espérance, une invitation constan-
te pour nous à continuer à marcher vers Dieu, à aider nos cœurs à être
toujours centrés sur Dieu, sur son amour. Réfléchir sur Marie, sur son
rôle, signifie que nous découvrons Marie qui n’impose pas, qui ne juge
pas, mais qui soutient, encourage, avec son humilité, avec son amour ma-
ternel, qui aide nos cœurs à rester proches d’Elle pour nous rapprocher
54
toujours plus de son Fils Jésus qui est le chemin, la vérité et la vie.
Le « Oui » de Marie à l’Annonciation continue d’être valable pour nous
aussi, en ouvrant à l’humanité l’histoire du salut qui est accessible et à
notre portée. Son intercession aux noces de Cana soutient ceux qui se
trouvent dans des situations inattendues et inédites. Marie est un mo-
dèle de conversion continue. Sa vie, une vie d’Immaculée Conception, a
cependant été une adhésion progressive à la volonté de Dieu, un chemin
de foi qui l’a conduite à travers joies et peines, culminant dans le sacrifice
du Calvaire.
La persévérance de Marie à la suite de Jésus devient une invitation pour
nous aussi à vivre cette proximité continue, cette transformation in-
térieure, dont nous savons bien qu’elle est un processus progressif, et
qui exige constance, humilité et confiance en la grâce de Dieu.
Marie aide à la conversion par une écoute très attentive et concentrée
sur la Parole de Dieu. Une écoute qui nous aide à trouver la force d’aban-
donner les voies du péché, pour reconnaître la force et la beauté de la
n20ov2e5na marche vers Dieu.
Tournons-nous vers Marie avec une confiance filiale, car cela signifie que,

6.5 Page 55

▲torna in alto
tout en reconnaissant nos faiblesses, nos péchés, nos défauts, nous vou-
lons nourrir ces désirs de changement, le changement d’un cœur qui
veut se laisser accompagner par le cœur maternel de Marie. En Marie,
nous trouvons une aide précieuse pour discerner les fausses promesses
du monde et pour redécouvrir la beauté et la vérité de l’Évangile.
Que Marie, Secours des Chrétiens, soit une aide continuelle pour nous
tous, qui nous fera découvrir la beauté de l’Évangile, et accepter de mar-
cher vers le bien, la grandeur de la Parole de Dieu, vivante dans notre
cœur, et pouvoir la communiquer aux autres.
mai
23
La voix des enfants
Et nous, sommes-nous capables de nous laisser
prendre par la main comme de petits enfants ?
La priere d’un fils sans energie
55
Marie, toi qui te montres à ceux qui savent voir,
rends mon cœur capable de rêver et de construire.
Moi qui ne laisse personne m’aider,
moi qui me décourage, qui perds patience
et qui ne pense jamais avoir construit quoi que ce soit,
moi qui pense toujours être un raté,
aujourd’hui, je veux être un fils,
un fils capable de te donner ma main, ma Mère,
pour se faire accompagner sur les chemins de la vie.
Montre-moi mon champ d’action,
Montre-moi mon rêve
et fais qu’à la fin, moi aussi je comprenne tout
et reconnaisse ton passage dans ma vie.
Ave Maria ... Je vous salue, Marie …
Heureux celui qui voit avec son cœur.

6.6 Page 56

▲torna in alto
56
Quand on demandait quelques grâces à Don Bosco, il avait
l’habitude de répondre:
“Si vous voulez obtenir une grâce de la Ste Vierge, faites une neuvaine” (MB IX, 289).
Une telle neuvaine, selon le saint, devait être faite, si possible, “dans une église et
avec beaucoup de foi”, et elle était toujours un acte d’hommage à l’Eucharistie. Les
dispositions de l’âme afin que la neuvaine soit efficace sont, pour Don Bosco, les
suivantes:
Ne pas avoir espoir dans les vertus des hommes, mais foi en Dieu.
Que la demande soit basée totalement sur le Saint Sacrement, source
de grâce, de bonté et de bénédiction, et qui s’appuie sur la puissance de
Marie que Dieu veut glorifier sur la terre.
Qu’en tous les cas on mette la condition du “fiat voluntas tua” et si c’est
pour le bien de l’âme de celui pour qui on prie.
3 Pater, Ave, Gloria au très St Sacrement avec la jaculatoire: «Loué et
remercié soit à tout moment le Très Saint Sacrement».
3 ‘Salve Regina’, avec la jaculatoire:
«Marie, secours des chrétiens, prie pour nous».
Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens
vers Vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières,
mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen
CONDITIONS REQUISES:
S’approcher aux Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Donner une offrande ou son propre travail personnel pour soutenir les oeuvres
d’apostolat, de préférence en faveur de la jeunesse.
Raviver la foi en Jésus Eucharistie et la dévotion à Marie Auxiliatrice.
n20ov2e5na

6.7 Page 57

▲torna in alto

6.8 Page 58

▲torna in alto
n20ov2e5na

6.9 Page 59

▲torna in alto
n20ov2e5na

6.10 Page 60

▲torna in alto
SALÉSIENS DE DON BOSCO
ÉDITION EXTRA COMMERCIALE
Sede Centrale Salesiana
via Marsala, 42 - 00185 ROMA