Journéees d'Études Afrique - Défis et opportunités

Study Days on The Salesian Mission

and the Initial Proclamation of Christ in Africa & Madagascar


Addis Ababa (Ethiopia), November 5 – 9, 2012




Défis et opportunités pour SDB et FMA en Afrique et à Madagascar
En ce qui concerne "l'annonce initiale ».
Fr. Joseph Minja, SDB


Je voudrais commencer ma brève présentation par une réflexion sur certaines questions:

1. Quelle est la réalité en ce qui concerne la population de notre Église catholique en Afrique aujourd'hui?
2. Quels sont les groupes de travail déjà évangélisateurs dans l'Eglise catholique africaine?
3. En tant que chrétien, prêtre, religieux ou laïc, quel est exactement mon rôle dans l'annonce de la Bonne Nouvelle pour que les gens en viennent à connaître le Christ et demeurent fermement dans la foi?
4. Comme SDB, FMA ....
a. Quelle est notre appartenance à l'Église catholique en Afrique?
b. Avons-nous vraiment joué notre rôle dans la première évangélisation?
c. Devons-nous suivre les traces de Don Bosco en cherchant à sauver les âmes?
d. Que faisons-nous donc pour renforcer ceux qui ont déjà reçu une première évangélisation?
e. Le système de l'éducation (Système préventif) de Don Bosco est-il en vigueur dans l'Église d'aujourd'hui en Afrique et aide-t-il à proclamer la foi?



J'ai pu rassembler les données ci-dessous pour nous aider à avoir une vue globale sur l'Église catholique en Afrique et des données générales les religions. Avec ces deux documents, nous pouvons quelque peu diriger nos esprits pour échanger sur l'avenir et voir où nous allons, ce que nous pouvons proposer de faire et comment le faire.
AFRIQUE - L'EGLISE CATHOLIQUE DES DONNEES GENERALES voir l'annexe 1

DÉFIS
1. Le VIH / sida. Selon l'ONUSIDA, les trois quarts de tous les décès dus au sida dans le monde en 2007 se situent en Afrique sub-saharienne, où 22 millions de personnes sont infectées par le VIH. On pourrait imaginer, si en Afrique la majorité de la population est la jeunesse, et conclure que beaucoup de ceux qui souffrent du VIH doivent être des jeunes. Comment pourrions-nous prendre soin de ce groupe-là?


2. MODERNITÉ ET SÉCULARISATION
: De nos jours, beaucoup de pays africains sont tombés dans la modernité et la sécularisation, où de nombreuses familles africaines voient le danger pour élever les enfants et les jeunes. Ainsi, moins de crainte de Dieu et un moindre engagement dans les questions religieuses.




3. MULTIPLICATION DES SECTES RELIGIEUSES:
Par exemple, au Kenya, nous avons les groupes suivants:
i. La foi baha'ie: Présente au Kenya à partir de 1945, la religion a progressé à une estimation de 308.000,
ii. Christianisme
A été importé au Kenya, au XVe siècle par les Portugais et s'est propagé rapidement au cours du 20e siècle, propagé par les colons. Les dénominations au Kenya sont les confessions protestantes à 52,73%. Elles comprennent l'Église anglicane du Kenya et les Églises presbytérienne, réformée, méthodiste, baptiste, luthérienne et pentecôtiste.
iii. L'Eglise catholique romaine qui représente environ 23,4% de la population.
iv. Au Kenya, il existe également d'importants mouvements non catholiques et non protestants, dont l'Église orthodoxe orientale, l'Église néo-apostolique, l'Église adventiste du septième jour, les Témoins de Jéhovah, l'Église pentecôtiste unie internationale et le brahmaïsme.
v L'Islam: la religion d'environ 11,2% de la population kenyane.
vi. D'autres religions, notamment: l'hindouisme
vii. N'appartenant à aucun groupe religieux: environ 2,4%
viii. Les religions traditionnelles africaines, qui sont généralement basées sur des phénomènes naturels et le culte des ancêtres.


La situation ci-dessus reste comme un défi pour nous, SDB et les FMA, parce que chaque groupe essaie de tirer de son côté. Dans le cas de jeunes issus de milieux religieux différents, ils parviennent parfois à s'insérer partiellement dans notre formation (système préventif), mais rien ne garantit qu'ils resteront fidèles aux "bonnes" pratiques qu'ils y apprennent.

4. Déficit de livres et de lecture des Écritures:

Comme salésiens en première évangélisation, nous nous rendons compte qu'il est très coûteux d'obtenir du matériel d'instruction tels que les livres et les "écritures" comme la Sainte Bible, le Catéchisme de l'Eglise catholique, entre autres. Dans cette situation, rien n'est pas facile pour beaucoup de gens qui d'eux-mêmes lisent et approfondissent la connaissance de la doctrine de l'Église. Les gens en général ne peuvent que compter sur quelqu'un qui lit, comprend et se rend disponible pour le partage.

5. Présence de nombreuses langues différentes: le continent africain et Madagascar "regorgent" de tant de langues. Et, ce fut un grand combat de traduire, interpréter et faire de l'exégèse à la fois au niveau scientifique et au niveau populaire, où l'effort est le plus nécessaire.


6. CULTURE / INCULTURATION
: Puisque l'Église est une communion, qui joint la diversité à l'unité, et qu'elle est présente dans le monde entier, elle prend tout ce qu'elle trouve de positif dans toutes les cultures. L'inculturation, cependant, est différente d'une simple adaptation, car elle signifie une transformation intérieure des valeurs culturelles grâce à leur intégration dans le christianisme et à l'enracinement du christianisme dans les diverses cultures humaines.


7. CONFLITS ET situations de guerre
: Notre continent Afrique résonne toujours de nombreux conflits (famille, zones, régions, au sein d'un pays, d'un pays à l'autre ...). Les gens ne sont pas en paix ... Dieu semble être loin ou absent chez les gens!


8. CATASTROPHES NATURELLES:
Nous avons des calamités naturelles comme les sécheresses, les inondations, les maladies qui à la fin de la journée laissent les gens dévastés et incapables de se remettre de leurs effets. Le temps sert peine pour colmater la situation, et les chances de rétablir le contact avec Dieu sont rares.


9. VIE "FREE STYLE " CHEZ LES JEUNES:
Des cas comme celui de l'attitude "j'm'en f..tisme", la paresse, le manque d'engagement, les tendances à la réticence, le gaspillage de temps, ainsi que la courte vue, entre autres, font partie du quotidien de nos jeunes. Il est probable que c'est cette vie-là qui prend racine et qui conduira à la diminution de la Famille, des citoyens engagés, des pratiques de la foi : le leadership du laisser-faire, entre autres.


10. MANQUE ET BAISSE DU TAUX DE CROISSANCE DES VOCATIONS: On observe que certaines des raisons qui ont conduit à l'absence ou à la baisse de la vocation dans la congrégation sont :
• Manque de motivation réelle dans le parcours vocationnel
• Un choix personnel, sans raison suffisante
• mise à l'écart par le formateur et / ou le guide spirituel, pour inaptitude.
• Pressions exercées par la famille pour des raisons économiques.
• Incapacité à vivre les exigences des conseils évangéliques et la vie communautaire.


11. Incapacité de travailler avec les laïcs OU LES MEMBRES DE LA FAMILLE SALÉSIENNE
(coopérateurs, anciens élèves, VOLoNTaires ...). Si nous voyons la situation de l'Afrique, le nombre des religieux et prêtres est vraiment bas. Et si nous formions une grande unité afin de travailler ensemble dans le domaine de la première évangélisation?

OPPORTUNITÉS

1. JUSTICE SOCIALE: Nous sommes invités à travailler pour la justice sociale et à lutter contre la faim et la maladie, la pauvreté, le chômage, l'injustice économique et politique qui touchent des millions sur le continent (par exemple le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya) en AFE. Il est situé à l'extrême nord-ouest du Kenya. Il dessert la plupart des camps de réfugiés en provenance du Soudan, la Somalie, l'Erythrée, le Congo ... Les salésiens DIRIGENT paroisse, sous-station, Centre de formation professionnelle, oratoires, séminaires ...) ce sont les domaines de l'éducation qu'il nous faut évangéliser.




2. HÔPITAL, centres de santé et cliniques:
l'Afrique a beaucoup plus de gens souffrant de maladies physiques que peut-être d'autres problèmes tels que la névrose, la psychologie ... La maladie due au VIH / sida, le paludisme, la fièvre typhoïde ... pourraient être traités dans de bons hôpitaux ou dispensaires qui pourraient être gérés par les salésiens ou FMA. La raison derrière l'ensemble du scénario est d'être en mesure de donner de l'espoir à la souffrance et l'espoir de rencontrer leur créateur dans leur souffrance.


3. Le dialogue interreligieux: Comme SDB et FMA nous pourrions prendre plus d'initiatives pour promouvoir le dialogue entre les chrétiens et d'autres groupes confessionnels afin de trouver un moyen d'avancer en ce qui concerne la formation des jeunes à leurs valeurs morales et leur rencontre avec la providence.


4. L'UTILISATION DU SYSTÈME PRÉVENTIF DANS LA FORMATION DE LA CONSCIENT DES JEUNES
: Puisque nous avons des chances de rencontrer les jeunes chez les SDB et FMA (écoles, centres de jeunes, paroisses, camps de réfugiés, familles ...), nous pourrions utiliser davantage les valeurs du système préventif - la raison, la religion et la gentillesse ... afin de les aider à prendre la vie au sérieux avec certains engagements.


5. Impression, édition, traduction et rédaction DE LIVRES ET MATÉRIAUX scripturaires : Comme Don Bosco, qui savait lire et étudier les signes de son temps, nous SDB ET FMA qui travaillons en Afrique aujourd'hui, nous pourrions intervenir et oser davantage en ce domaine. C'était le but de Don Bosco d'imprimer du bon matériel et de l'utiliser pour nourrir la foi, le renforcement et la défense de la foi catholique.

6. FORMATION DES CATÉCHISTES: En tant que salésiens travaillant en Afrique, nous n'avons qu'un seul centre de formation catéchétique géré par nous. C'est le centre Catéchétique Makalala du diocèse d'Iringa en Tanzanie. Pourrait-on gérer quelques autres centres de ce type?
 

En résumé, les matières suivantes sont enseignées:
• Bible, morale, enseignements de l'église / Documents de Vatican II, "pincées" de psychologie et de méthodologie, mathématiques, éducation civique, le swahili la langue nationale (kiswahili) et l'anglais, Musique, sacrements, liturgie,
• Il existe également des séminaires organisés chaque semestre sur des sujets variés (petites communautés chrétiennes, génération de revenus, animation jeunesse, et des jeunes, etc
• Les élèves participent à des activités pastorales de terrain telles que : enseignement des études religieuses dans les écoles primaires qui dépendent de "Mafinga Paroisse", visite des malades, apostolat / oratoire du dimanche, etc..
• De façon informelle, parler, raconter la vie des Saints, par le biais de la "buona notte", des homélies, du partage de groupe, etc



À NOUS, LES SALÉSIENS:


L'évangélisation et la catéchèse: Art. 34. "Cette société a fait ses débuts dans une simple leçon de catéchisme." Pour nous aussi, l'évangélisation et la catéchèse sont les caractéristiques fondamentales de notre mission.
Comme Don Bosco, nous sommes tous appelés à être des éducateurs de la foi en toute occasion. Notre connaissance la plus grande est donc de "savoir" Jésus-Christ, et notre plus grand plaisir est de révéler à tout le monde les richesses insondables de son mystère.
Nous marchons côte à côte avec les jeunes afin de les conduire au Seigneur ressuscité, et qu'ainsi ils découvrent en lui et en son Evangile le sens profond de leur propre existence, et donc deviennent des hommes nouveaux.
La Vierge Marie est présente dans ce processus en tant que mère. Nous la faisons connaître et aimer comme celle qui a cru, qui aide et qui insuffle l'espoir.
En fonction de ce que dit le numéro 34 de l'article SDB, et face à la situation réelle sur le continent africain, que fait-on pour la première évangélisation? Devant les nombreux défis qui nous entourent aujourd'hui, peut-on dire qu'il est facile de prendre les mêmes mesures qui ont été prises par les premiers missionnaires dans de nombreuses régions de notre continent? Par exemple:

7. PRÉSENCES pour les salésiens et FMA:
Comment nos centres (écoles, paroisses, les centres de jeunesse ....) doivent-ils avoir un impact sur la première évangélisation?


8. L'UTILISATION DES MEDIAS: Aujourd'hui, on peut atteindre immédiatement de nombreuses personnes. Avec l'animation de thèmes, de séminaires, d'enseignements sur le catéchisme, l'église, .., de nombreuses personnes peuvent être directement et indirectement touchées. Nous devrions essayer de qualifier nos propres gens (SDB et FMA) sur les médias de masse, travailler avec les laïcs dans ce domaine afin d'avoir un grand impact dans le champ de la première évangélisation dans les pays africains.


9. ÉDUCATION ET FORMATION CONTINUE POUR LES CATECHISTES: Avec l'aide des catéchistes, la première évangélisation devrait être continuée. Ils jouent un rôle important dans les zones où la disponibilité de prêtres est moins manifeste.


10. ASSOCIATION DES ENSEIGNANTS CATHOLIQUES: Les enseignants catholiques habilités pourraient CONTINUER d'être un outil puissant pour l'évangélisation initiale. En premier lieu, ils ont déjà l'expérience et la méthodologie de l'enseignement du cycle des études. Deuxièmement, si on leur offre la discipline "religion", ils pourraient exercer une grande influence dans le démarrage et le suivi des enfants / jeunes non baptisés.


11. GROUPES DE JEUNES COMME, la JEC (Jeunesse chrétienne / catholique). Heureusement, nous, SDB et FMA, avons l'occasion de rencontrer, animer et travailler avec différents groupes de jeunes en différents lieux et situations. Comment nous servir d'eux pour que les jeunes eux-mêmes restent un fer de lance de la première évangélisation?







Ref. Africae MUNUS 165. Si cet effort doit être plus efficace, la missio ad gentes doit suivre le rythme de la nouvelle évangélisation. En Afrique aussi, les situations exigeant une nouvelle présentation de l'Évangile - «nouvelle dans son ardeur, ses méthodes et expressions" -, ne sont pas rares. En particulier, la nouvelle évangélisation a besoin d'intégrer la dimension intellectuelle de la foi dans l'expérience vivante de la rencontre avec Jésus-Christ présent et à l'œuvre dans la communauté ecclésiale.


Etre chrétien ne naît pas d'une décision éthique ou d'un noble idéal, mais d'une rencontre avec un événement, une personne, qui donne vie à un nouvel horizon et par là une orientation décisive. La catéchèse doit donc intégrer sa dimension théorique qui traite de concepts à apprendre par cœur, et sa dimension pratique qui est vécue aux niveaux liturgique, spirituel, ecclésial, culturel et caritatif, afin que la semence de la Parole de Dieu, une fois tombée sur un sol fertile, puisse s'enfoncer en racines profondes et parvenir à maturité.

Par exemple:


Tonj - SOUDAN
SITUATION
:
Zone d'environ 80 kilomètres carrés. La zone est densément peuplée.
En 2003, l'ensemble de Tonj avait environ 76 catéchistes. Ils n'ont pas assez d'éducation primaire. A peine ont-ils pu faire un peu de catéchisme efficace. Fr. Jean-Pierre, sdb, inaugura une méthode qu'il a appelée «groupe apostolique». C'est le groupe des garçons intéressés à aller proclamer la bonne nouvelle


Fr. Jean-Pierre pouvait les rencontrer deux fois par semaine (mercredi et jeudi) pour les classes de catéchisme qu'il les préparait à aller enseigner à tout le monde dans les 6 villages proches. Enfants, jeunes et adultes pouvaient venir écouter ces jeunes.


La méthodologie utilisée par ces jeunes s'originait dans l'Oratoire. Ils organisaient le temps en conséquence. Ils commençaient avec des jeux, puis ils faisaient s'assoir les gens et leur enseignaient le Catéchisme "à la Don Bosco". Cette pratique a apporté beaucoup de motivation aux gens d'alentour, et plus tard, le diocèse catholique de Rumbek a demandé si la méthode pouvait être adoptée partout.


En 2003, même, lorsque cette pratique eut été introduite, environ 820 groupes d'enfants et de jeunes ont pu recevoir les sacrements d'initiation (baptême, Eucharistie et Confirmation). L'évêque du lieu, à l'époque César + Mazzollari du diocèse catholique de Rumbek, avait l'habitude d'aller à la Mission Tonj pour confirmer les jeunes.


En 2005, pendant les grandes vacances, le père Jean-Pierre a envoyé le groupe apostolique vivre avec un catéchiste chez lui. Pendant ce temps, le père achetait pour eux certains produits alimentaires et fit quelques arrangements avec les catéchistes locaux pour leur rendre visite de temps en temps, avec l'intention d'aider et d'évaluer leur façon d'enseigner le catéchisme aux gens.
Comme les distances étaient longues à couvrir facilement, Fr. Jean-Pierre acheta des vélos pour eux aussi.


La proclamation de l'Évangile doit retrouver la fougue des débuts de l'évangélisation du continent africain, attribuée à l'évangéliste Marc et exploitée par «d'innombrables saints, martyrs, confesseurs et vierges". Il est nécessaire de s'en rappeler avec gratitude et d'imiter l'enthousiasme de tant de missionnaires qui, au cours de plusieurs siècles, ont donné leur vie pour apporter la Bonne Nouvelle à leurs frères et sœurs en Afrique. Ces dernières années, l'Eglise a commémoré dans les différents pays le centième anniversaire de l'évangélisation. Elle a à juste titre renouvelé son engagement à porter l'Évangile à ceux qui ne connaissent pas encore le nom de Jésus-Christ


Par exemple:
BREF HISTORIQUE D'un "VOYAGE DE LA FOI" DANS LE DIOCÈSE D'IRINGA


Le début de l'évangélisation:
Le diocèse d'Iringa a reçu la première semence d'évangélisation / parole de Dieu en Octobre 1896 par les missionnaires bénédictins de sainte Odile ( sankt Ottilien)d'Allemagne. Les premières stations de ces missionnaires furent Tosamaganga et Madibira. Ces missionnaires dépendaient du Supérieur du diocèse du sud de Zanzibar dont le siège est à Dar-es-Salaam.


En raison de la Première Guerre mondiale (1914-1918), les missionnaires se heurtèrent à beaucoup de difficultés et pour cette raison ils durent abandonner le diocèse d'Iringa pour la prison de Pugu. Après la guerre, ces missionnaires bénédictins ne sont pas retournés à Iringa.

Le diocèse d'Iringa sous les Missionnaires de la Consolata:
Après la Seconde Guerre mondiale 1919, le Supérieur du diocèse de Dar-es-salam demanda à l'évêque Filippo Perlo du diocèse de Nyeri au Kenya d'envoyer des missionnaires de son diocèse (pères missionnaires de la Consolata / Vierge Marie) dans son diocèse. Quatre prêtres sont venus à Iringa : Fr. Gaudensio Panelatti, l'IMC, le père Giovanni Ciravegna, l'IMC, le père Dominico Vignoli, l'IMC et le Père Giacomo Cavallo, l'IMC. C'était en 1919.


En 1922, le diocèse d'Iringa érigea en Préfecture Apostolique ce qui était sous la direction de Mgr Francesco Cagliero, IMC, décédé dans un accident de voiture le 22 Octobre 1935 à Mdandu, Njombe-Iringa. Il avait servi dans le diocèse pendant 12 ans. Une de ses œuvres à Iringa a été la fondation des sœurs Missionnaires locales de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. En 1936, Mgr Attilio Beltramino, IMC, succéda à Mgr Francesco Cagliero et le 27 mai 1948, fut ordonné évêque de l'Eglise de Tosamaganga.


Alors que Iringa restait un vicariat apostolique, le 25 Mars 1956, Pie XII annonça que toutes les églises missionnaires devenaient des diocèses ou des Eglises locales. A partir de ce moment, Mgr Beltramino, IMC, devint le premier évêque de diocèse d'Iringa. Il travailla dur pour mettre en place le diocèse spirituellement et physiquement.

Les évêques de la région:
Après la mort de l'évêque Beltramino le 3 Octobre 1965, le premier évêque local Mario A. Mgulunde lui succéda en 1969. Il fut consacré le 15 Février 1970. La grande responsabilité de ce premier évêque local fut de mettre en œuvre toutes les décisions du Concile Vatican II. En 1982, il convoqua le premier synode du diocèse sur le thème "... cherchez ce qui est en haut, où se trouve le Christ ...» (Col. 3: 1). Tous les documents préparatifs du synode furent réalisés et distribués en 1984. Avant la mise en œuvre des décisions du synode, Mgr Mario A. Mgulunde fut nommé archevêque de Tabora en 1985. Ainsi, les implémentations du synode furent mises en pratique par Mgr Norbert Wendelin Mtega qui dirigea le diocèse d'Iringa, de 1985 à 1992. Depuis le 10 Janvier 1993, le diocèse d'Iringa est sous la direction de Mgr Tarcisius Ngalalekumtwa JM, lui aussi évêque diocésain local. Il a travaillé avec l'aide des prêtres missionnaires et locaux, religieux, hommes et femmes, laïcs et les hommes de bonne volonté toujours prêts à sacrifier leur énergie, leur talent, leur richesse et de leur vocation pour l'édification de la foi pour tous les hommes.


Le récit ci-dessus montre que la première évangélisation d'Iringa a été faite de 1896 à 1996, 100 ans principalement consacrés à apporter la foi chrétienne à la population locale. De 1996 à 2011, la seconde évangélisation est en cours. Les principaux défis dans ce diocèse sont aujourd'hui de trouver assez de prêtres pour les paroisses existantes.


Cela est dû à la baisse des vocations à la vie sacerdotale ou religieuse. Le manque de vocations dans l'Eglise n'est pas le mal auquel le seul diocèse d'Iringa est confronté, mais aussi les diocèses voisins de Songea, Mbeya, Njombe, Dar es-Salaam, Morogoro. Ainsi, afin de faciliter l'enseignement de la catéchèse, les diocèses mentionnés ont mis au point la stratégie de collaborer plus étroitement avec les laïcs. Makalala CCT est né comme réponse à la préparation des catéchistes laïcs afin qu'ils retournent au travail dans les paroisses et les différentes stations de ce diocèse et d'autres diocèses en Tanzanie.


Deuxièmement, ces diocèses sont très éloignés l'un de l'autre, il est donc difficile d'atteindre plusieurs sites d'évangélisation pour assurer le suivi des chrétiens dans la formation permanente. Mais si les catéchistes y sont préparés, ils peuvent tout à fait aider pour le suivi de la foi.
Le Centre de formation catéchétique Makalala qui est aujourd'hui dirigé par les Salésiens de Don Bosco, avec la collaboration des Sœurs Teresina de l'Enfant Jésus (Sœurs locales du diocèse d'Iringa), est situé dans le district de Mufindi, qui a son quartier général dans la ville de Mafinga.


Le but de cette formation est de permettre aux catéchistes dans leurs villages d'être des leaders en mesure d'aider les gens à comprendre la foi chrétienne, la morale, et spécialement la Bible. Notre objectif est de préparer intellectuellement, spirituellement et pastoralement, ces jeunes hommes et femmes à devenir des leaders et des évangélisateurs de l'église locale. Ils doivent être équipés pour renforcer et approfondir la foi des baptisés, puis de faire passer le message de la Bonne Nouvelle à ceux qui n'ont pas entendu parler du message de Jésus.


Fondamentalement, notre objectif est de les aider à devenir des catéchistes et des évangélisateurs "premiers". Ils devraient être en mesure de faire, avec une certaine assurance, le travail de pré-évangélisation, évangélisation et le ministère catéchétique. Ils sont censés pouvoir diriger la prière communautaire et animer de petites communautés chrétiennes.
Pour atteindre cet objectif, nous organisons des cours formels de Bible, morale, enseignements de l'Église, notions de psychologie et de méthodologie, mathématiques, éducation civique, swahili, la langue nationale (kiswahili) et anglais. Nous tenons aussi des séminaires sur divers sujets d'intérêt et d'importance. Ceux-ci sont animés par des personnes qualifiées dans leur domaine.


12. L'éducation aux valeurs humaines et spirituelles

En lisant les documents de Vatican II sur la vie humaine, je suis tombé sur la déclaration suivante:
«En tout temps l'Église porte la responsabilité de lire les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Evangile, si elle veut mener à bien sa tâche. [...] Nous sommes donc en droit de parler d'une véritable transformation sociale et culturelle dont les répercussions se font sentir aussi sur le plan religieux. "


Tout en réfléchissant à ces textes sur la situation de l'homme dans le monde d'aujourd'hui en ce qui concerne l'espoir et l'angoisse, j'ai tendance à dire qu'il est impossible de parler de l'éducation et du catéchisme des jeunes sans aborder la question de l'être humain holistique, à la recherche de ses besoins matériels comme de la foi et de la vie spirituelle. D'autre part, en considérant ma situation aujourd'hui, et de plus en plus conscient du travail d'animation dans la congrégation, je sens que je vais probablement continuer à rencontrer les jeunes dans toutes les situations existentielles, par exemple dans la crise sociale, comme ceux que je dois aider dans leurs affaires spirituelles. Ce sont donc les jeunes, qui sont à l'origine de ce débat. Les jeunes qui sont "entièr": corps et âme. Les besoins matériels de l'être humain pourraient être : nourriture, eau, vêtement, abris... à cause de la pauvreté des familles, des calamités naturelles comme la sécheresse et les inondations ou les situations de guerre. Ces circonstances peuvent forcer un jeune à s'enfuir de chez lui, pour aller ailleurs essayer de chercher une vie meilleure, comme Bartolomeo Garelli durant les premières années de vie sacerdotale de Don Bosco.


De tels cas de pauvreté matérielle se trouvent peut-être davantage dans les pays émergents et dans les pays touchés par la guerre aujourd'hui. Lorsque ces besoins matériels ne sont pas satisfaits, on peut difficilement se mettre à penser à fréquenter les cours d'éducation, de foi ou de catéchisme. Nous devons trouver le moyen de les aider à répondre aux besoins matériels. En outre, nous devons faire un pas de plus, et nous interroger sur la profondeur de la foi que les jeunes sont censés avoir acquise, et continuer à les former à partir de ce qu'ils ont comme base de leur foi. Pourquoi nous soucier de la religion ou de la vie spirituelle des jeunes? Encore une fois, on peut se demander, par exemple: la religion est-elle importante pour la vie des jeunes, après tout? Probablement peut-on avoir moult réponses à la question. Richard J. Gehman dans son livre «Religion Traditionnelle Africaine» dit que: «L'homme a été défini comme l'animal incurablement religieux». "Car, partout et en tout temps, il a professé une certaine croyance dans des pouvoirs surnaturels qui l'aident à vivre".


Si la religion consiste donc à donner un espoir dans cette vie, pour se préparer à rencontrer la vie supérieure, n'est-ce important, cela, pour les jeunes en route vers la sainteté? Je pense que nous devrions toujours voir les jeunes impatients de vie supérieure. Ce sentiment d'espoir est la chose la plus importante pour eux, et chacun d'entre nous devrait l'encourager.


En ce qui concerne l'évangélisation et l'éducation, notre Recteur Majeur dit:
Il est vrai que nous salésiens menons à bien notre mission d'évangélisation par l'éducation et que nous éduquons en évangélisant. Cela montre le lien étroit entre l'évangélisation et l'éducation. L'éducation est authentique lorsqu'elle respecte toutes les dimensions de l'enfant, l'adolescent, le jeune homme ou femme, et elle est clairement orientée vers la formation complète de l'individu, en l'ouvrant à la transcendance.


L'évangélisation, pour sa part, a en soi une forte valeur éducative, précisément parce qu'elle tend à la transformation de l'esprit et du cœur, la création d'une nouvelle personne, le but d'être configuré Christ.

13. Orientation VOCATION [Vocation à la vie religieuse SDB, FMA ...] comme Don Bosco.

Don Bosco a été conduit par l'Esprit Saint pour LANCER le travail pour les jeunes pauvres et abandonnés. Au début, et passé quelque temps, il a constaté qu'il ne pouvait pas faire grand-chose à lui seul. Malgré l'aide de laïcs, il était aussi convaincu que des gens qui offriraient leur vie librement à Dieu et accepteraient de vivre une vie religieuse, pourraient faire encore mieux que les simples laïcs qui l'aidaient. C''est ainsi qu'il a commencé à chercher et à soutenir les vocations de ses "jeunes premiers" et aussi à prendre en charge la formation des séminaristes diocésains. Cette réalité de la recherche de vocations est aussi importante pour nous aujourd'hui, salésiens et FMA : continuer à recevoir et accompagner des vocations qui nous sont envoyées par Dieu et à les aider à grandir et à mûrir. Nous devons être ouverts aux signes des temps et toujours réaliser que ces vraies vocations envoyées par Dieu seront utiles pour la société et pour l'Eglise.

13,1 Recrutement

D'où Don Bosco tirait-il "ses" vocations? Et nous, aujourd'hui, avons-nous des vocations? Au temps de Don Bosco, on nous a dit qu'il recevait des garçons de milieux et d'origines différents. Par exemple, il a reçu [comme apprentis] des garçons qui étaient orphelins des deux parents, pauvres et abandonnés et entre douze et dix-huit ans, et des garçons [ comme étudiants] qui avaient terminé l'école primaire, et avaient un bon esprit et un bon comportement moral. Il les gardait pendant deux mois à 24 lires par mois jusqu'à ce qu'il puisse les apprécier. De ces groupes, il finit par en remarquer certains qui montraient des signes de vocation et tenta de leur suggérer de devenir religieux ou prêtres en les accompagnant. Je crois qu'aujourd'hui nous avons toujours les mêmes catégories de garçons et de filles qui viennent à nous. C'est à nous d'ouvrir les yeux de la foi pour recevoir ces vocations.

11,2. Accompagner les vocations

Je crois que la vocation à la vie religieuse en particulier, de la prêtrise et même d'autres vocations sont des dons de Dieu pour nous, les hommes. La vocation est quelque chose qui pousse au plus profond dans le cœur d'une personne et dans l'être tout entier d'un individu. Il faut lutter pour réaliser cette réalité. Tandis que Dieu continue d'appeler l'individu à un certain type de vocation, c'est également la tâche de cet individu de répondre librement. Toutefois, l'entourage doit aider cette personne à répondre à Dieu. "Marcher ensemble" avec les recrues et les aider à découvrir leur vocation, voilà ce que je veux dire par le terme "accompagnement". Comment faire de l'accompagnement, alors? Je crois que nous avons à former un groupe / équipe de gens qui sont prêts et croient en la grâce de Dieu dans l'accompagnement des jeunes en vue de leur parcours de formation et de maturation dans leurs vocations.


Dans nos maisons de formation, nous devons nous rendre prêts à vivre avec les jeunes que nous pourrions connaître de manière intensive. En vivant toujours avec eux, on a peut-être une chance d'en savoir plus sur chaque individu et d'inventer des méthodes différentes pour l'aider. Je suppose aussi que cet accompagnement crée un climat de confiance et d'amour envers celui qui les anime.


Ainsi, les jeunes seront-ils libres de partager leurs expériences, soucis et difficultés de la vie. Ainsi, afin d'avoir plus et de meilleures vocations dans la congrégation, je suggère de trouver chez nous plus de personnel intéressé à ce travail en équipe de formateurs.

11,3. Témoins

J'ai vu le terme "témoin", utilisé dans les deux lettres,
«La spiritualité salésienne de la Nouvelle Evangélisation, 1990 et l'étrenne de 2008 ". Je peux dire que le mot "témoin" est utilisé pour enseigner / nous rappeler que, par exemple, cela pourrait signifier: une personne qui voit un événement qui se déroule et est donc en mesure de le décrire aux autres, et de confirmer qu'elle a pris place parmi les autres. Pour nous, que pourrait signifier vraiment le terme "témoin"? Je pense que c'est une sorte de la joie de la naissance de notre Sauveur et de sa mission que le Recteur Majeur nous a rappelée dans l'Etrenne 2008 : «L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour prêcher la bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la libération et rendre la vue aux aveugles, libérer les opprimés, et proclamer une année de grâce du Seigneur »(Lc 4, 18 - 19). Cette réalité, pour nous salésiens, devrait être notre témoignage quotidien parmi les jeunes : par notre foi, notre désir de devenir des saints, notre rencontre avec Jésus et les autres dans notre célébration de l'Eucharistie, dans nos engagements quotidiens, en nous pardonnant réciproquement, en tolérant nos défauts les uns les autres et en vivant nos vœux avec joie . Cette vie de témoignage - comme il est expliqué ci-dessus, si elle est vécue comme il est suggéré -, va attirer d'autres encore à se joindre à notre manière salésienne vivre, à la manière des "anciens" jours de Don Bosco.

SALÉSIENS DE MADAGASCAR.
Les salésiens sont arrivés à Madagascar lors du projet Afrique dans les années 1980, pour fonder la Mission de Madagascar.

Maurice est une île dans l'océan Indien à 850 kms à l' Est de Madagascar avec une population d'environ 1 million d'hab. La mission salésienne se trouve à la capitale Port Louis. Les salésiens accomplissent le travail d'évangélisation en particulier dans les travaux de spécialisation et l'éducation des jeunes.

DÉFIS:
1.
Les problèmes suivants sont fondés sur des réalités religieuses


a. RELIGION à MADAGASCAR: relève de certaines croyances traditionnelles. Selon une enquête récente, 55 pour cent de la population s'attachent aux croyances traditionnelles, 40 pour cent sont chrétiens et le reste de 5 pour cent de la population est musulmane.


b. GROUPES ETHNIQUES DE MADAGASCAR: Les Betsileo et les Merina: les Betsileo avaient été partisans du catholicisme romain tandis que les Merina sont les partisans du protestantisme.


c. CONFLITS RELIGIE
UX: Le 19ème siècle a été une période difficile pour Madagascar, le pays a connu un conflit entre le christianisme et les croyances religieuses traditionnelles qui a conduit à la mort de nombreux adeptes.


d. SUPÉRIORITÉ RELIGION
: le protestantisme est devenu la religion des familles royales et nobles de Madagascar. Les missionnaires chrétiens ont établi la croyance à un Dieu suprême et utilisé le terme «Andrianmanitra" pour définir la contrepartie chrétienne.

2. Déséquilibre politique, les conflits: comme dans beaucoup d'autres pays africains qui ont été gouvernés par des pays européens (Madagascar était sous domination coloniale française), cette réalité ne peut être ignorée. Les idéologies politiques, les intérêts coloniaux, les conflits et les croyances culturelles continuent de porter de nombreux conflits.


3. Syncrétisme CULTUREL
: les Malgaches se considèrent comme les descendant d'Africains et d'Indonésiens. Peut-être n'était-il pas facile d'avoir la même manière de voir la vie!


OPPORTUNITÉS
1. ANIMATION PASTORALE DES JEUNES PAR LES SALÉSIENS / FMA


Grâce à la Radio, Don Bosco continue DE SERVIR l'animation salésienne pastorale des jeunes de Madagascar. Sa compétence se manifeste dans l'exécution de programmes pastoraux pour le Mouvement salésien des jeunes, la formation des jeunes, la formation des animateurs, la production de matériels d'animation.
FMA & SDB ont réussi à mette sur pied une animation commune pour la Pastorale salésienne des jeunes. Par exemple, ensemble, ils ont réussi à monter le Mouvement national salésien des jeunes

2. RADIO DON BOSCO ET Présentation des programmes: C'est l'instrument puissant qui, quand il a été utilisé, a atteint beaucoup de gens. Il pourrait vraiment être le media dans de nombreux domaines de la vie des gens, car il s'y concentre en tenant compte de la Parole de Dieu, l'église, l'éducation - entre autres -, comme indiqués sur le programme ci-dessous.

La Programmation de RDB est caractérisée par une succession d'intervalles de temps pour satisfaire les auditeurs.

Plages horaires
4,30 à 6,30
Radio Don Bosco invite à avoir une première pensée du jour pour Dieu, par la prière du matin, la méditation, la lecture et un bref commentaire de l'Evangile du jour, l'approfondissement de la catéchèse, l'enseignement de la doctrine sociale de l'Église et de la vie du saint du jour.

8,00 à 12,00
Chaque jour sont proposés différents programmes, concernant certaines questions de l'heure. Le programme est une sorte de divertissement, à travers une animation originale et vivante, empreinte d'humour. Il se compose de plusieurs rubriques (éducation à l'amour, la jeunesse, la culture mondiale et le show-business, les questions d'éducation autour du rôle de la femme et de la famille, de l'actualité), dans le but d'informer, de divertir, de faire participer le public, le faire réfléchir ... ( par e-mail, SMS, téléphone).

14,00 à 17,00
Il s'agit d'un talk-show, pour divertir le public, où sont inclus divers éléments éducatifs et informatifs, des faits intéressants, des conseils pratiques, le tout sur un rythme rapide, amusant, impliquant les auditeurs à travers des interviews et des jeux.

17,30 à 19,30
Dans cette tranche horaire sont offerts une gamme de courts programmes : la santé, l'agriculture, l'écologie, des idées de catéchèse, et des questions de travail.

20,15 à 21,30
Ici, vous trouverez des programmes plus en profondeur tels que: débats sociopolitiques, questions spirituelles au prêtre, développement, une meilleure compréhension des questions religieuses, le monde des femmes, des nouvelles ...

CONCLUSION:

Mon impression - à l'évaluation des défis et des opportunités que nous avons en tant que SDB et FMA en Afrique et à Madagascar dans la formation initiale -, est la suivante:
1. Nous en avons beaucoup dans l'Église: congrégations, société, ONG ... qui écrivent ou soulignent les défis stimulants et la voie à suivre en ce qui concerne la première évangélisation en Afrique. Cela est en soi un exercice merveilleux. En revanche, que sera-t-il fait pratiquement pour la mise en œuvre de ces propositions?
2. Il n'a pas été facile d'identifier les défis et les possibilités existantes pour la première évangélisation. C'est seulement à cause de la petite expérience que j'ai et en me basant sur quelques références, que je m'en suis sorti pour cette communication. J'espère et je crois que ces jours de partage en Ethiopie nous mettront en mesure d'avoir une vue plus large des nombreux aspects que je ne pouvais rapporter.
3. Madagascar en tant que continent est trop vaste avec tant de cultures. Nous ne pouvons vraiment pas épuiser tous les enseignements de la première évangélisation. Peut-être arriverions-nous à être plus conscients des réalités en partageant de plus près et en écoutant des gens de terrain!


Que Dieu nous aide tous à approfondir et à développer toujours plus la connaissance des efforts qui ont été investis avec beaucoup d'autres spécialement pour ouvrir la voie à la première évangélisation en Afrique.



  1. From Wikipedia, the free encyclopedia, 2012.

  2. MARTIN OREILLY, The Challenge of being Religious in Africa Today: AMECEA Gaba Publications Spearhead Nos. 142-144, 2001, pg. 50.

  3. Africae Munus, 165.

  4. AFRICAE MUNUS no. 164

  5. Austin Flannery, ed. Vatican Council II, and Post Conciliar Documents Bombay: St Paul Publications, 1992, 796.

  6. Cf. VECCHI E JUAN . pg.108.

  7. Dr. Richard J. Gehman, African Traditional Religion In Biblical Perspective, Kijabe- Kenya: Kesho Publications, 1989, 32.

  8. SALESIANS 2011 (English edition), December 8, 2010. Rome.pg. 5.

  9. Cf. WIRTH MORAND, Don Bosco and the Salesians, Don Bosco Publications, New York, 1982, pg. 39.

  10. [à partir de la même page, nous lisons ce qui suit: Il voulait préparer un grand nombre d'assistants pour l'avenir, les prêtres et les religieux qui l'aideront dans son projet. La rareté des candidats au sacerdoce, un phénomène nouveau dans le Piémont en raison des changements politiques, aussi l'inquiétait beaucoup.]

  11. Cf. LENTI J. ARTHUR, Don Bosco His Pope and His Bishop, Libreria Ateneo Salesiano LAS Roma, 2006 pg. 109.

  12. Cf. LENTI J. ARTHUR, pg. 109. [... le Séminaire de Turin avait été fermé au moment de la révolution libérale et est resté fermé jusqu'en 1863. Pendant ce temps, l'Oratoire de Don Bosco a fonctionné comme un séminaire, et tout en faisant une contribution significative au diocèse il avait bénéficié d'une liberté d'action considérable.

  13. Cf. TERESIO BOSCO. pg. 268

  14. Giovanni B. Lemoyne, Biographical Memoirs of Saint John Bosco, Vol. III, 1847 - 1849. (English ed.,),Salesiana Publishers, INC. New York, 1966, pg. 385.

  15. Pour voir ce que il leur suggéra nous dit-on ... Don Bosco a réuni Buzzetti, Gastini, Bellia, et Reviglio, et leur dit: «J'ai besoin de votre aide à l'Oratoire. Seriez-vous prêt? "..." Tout d'abord, je vais vous préparer en vous enseignant les disciplines scolaires élémentaires, alors, je vais vous lancer sur le latin. Si c'est la volonté de Dieu, un jour, vous pouvez être prêtres .. "

  16. CHΆVEZ PASCUAL, Fundamental Aspects of the Strenna 2008.

  17. CROWTHER JOHATHAN. Ed. Oxford Advanced Learner’s Dictionary, Oxford University Press,1998. 1371.

  18. Cf. WIRTH MORAND, pg. 98,

  19. http://www.donboscomg.org/casesalesiane_it.htm

  20. http://www.donboscomg.org/mauritius_it.htm

  21. http://www.mapsofworld.com/madagascar/society-and-culture/religion.html

  22. http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-13861843

  23. http://www.radiodonbosco.org/http://www.mapsofworld.com/madagascar/society-

  24. http://www.radiodonbosco.org/palinsesto_en.aspx





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