Actes_1971_265.ACG


Actes_1971_265.ACG



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1.1 Page 1

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52" ANNEE
NOVEMBRE 1971
N. 26s
A[It$ [ll mil$Ht $[pmltll[
DE LA SOCIETE SALESIENNE
SOMMAIBE
l. La lettre du Becteur maJeur
vCCnErUeeoononcamnthcrtusmeoertamri-etcvpumhartleieiiuoèlAsnnrelienesoSntnnair-ctélc,éidnpos'moemaieuLstamnivpeoisrunietCnacsseoua--vnnudetsrctNnrbLluveauoeocisttrrtuepiedfsdreé-oddtaocelealuuvasLmobClaeil-reoennfrCaégtirsUcorsréeennugdmeglaaturaputitolxugaCndeaçCh'astu-ioatobninponleesnilttnrdildefttaoueebunnts-iodosrrnleFfeiesnoiulLolnes--eusess-
de Marie-Auxiliatrice.
ll. Nos confrères défunts (Seconde partie de la liste de 1971)

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LETTRE DU RECTEUR MAJEUR
Rome, lête de tous les Saints L97L
Cbers Conlrères et Fils bien airnés,
Depuis l'envoi du fascicule spécial, au début du Chapitre
général, vous n'avez plus reçu d'autres communications directes
du Recteur majeur. Vous avez cependant reçu le << Notiziario » qui
régulièrement vous informe sur la marche et sur les progrès des
travatrx du Chapitre. Mais je comprends bien que vous atteîdez
aussi un mot de ma part. C'est pourquoi je profite de ce qu'il
me soit permis, ces jours-ci, de reprendre haleine pour répondre
non seulement à voffe attente mais aussi à mon désir de m'enffe-
tenir avec vous du sujet qui est en ce moment au centre des
espoirs de tout Salésien.
En communion d'esprit avec vous tous
Peut-être que devant mon silence de ces derniers mois l'un
ou l'autre aura eu l'impression d'un certain éloignement entre le
Centre, préoccupé par les travaux du Chapitre, et le reste de la
Congrégation. Je peux vous assufer qu'iI n'en est rien. La Con-
grégation avec tous ses confrères (qui en sont l'âme et la vie) nous
sont sans cesse présents en une profonde et concrète communion
d'esprit.
Vous êtes présents, chers Amis, dans notre prière quotidienne,
surtout au cours des importantes et ferventes concélébrations
pendant lesquelles nous nous sentons vivre, pour ainsi dire, visi-
blement unis à vous en voyant autour de nous les représentants
de toute Ia Congrégation. Vous êtes présents quand au mot du

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( 1418)
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soir (qui forcément dépasse les mois ou quatre minutes prescrites)
vos Provinciaux et vos Délégués nous font connaltre les activités
et les difficultés de chacune de nos provinces. Vous êtes aussi
continuellement présents, et de manière efficace, au cours de toutes
les phases de nos travaux. Combien de fois, en effet, quand nous
préparons un document, quand nous débattons une question,
quand nous rédigeons un article des Constitutions et des Règle-
ments, nous nous souvenons des souhaits qui ont été exprimés
par vous et paf vos chapitres provinciaux spéciaux. D'ailleurs ce
sont les capitulaaires eux-mêmes, vos représentants, qui nous rap-
pellent à chaque instant qu'ils parlent en voffe nom, au nom de
chacun de vous.
De même que le Recteur majeur et tous les capitulaites
se sentent émoitement unis à chaque Salésien, quel que soit le
lieu où il se ffouve et travaille, je suis sûr que vous aussi vous
vous sentez plus unis que jamais à ceux auxquels vous avez confié
votre mandat pour cette phase si importante et si délicate de la
vie de la Congrégation. Ensemble nous cherchons à offrir à l'Eglise
une congrégation renouvelée, dans son esprit suftout, dans sa
mission aussi: une congrégation telle que Don Bosco la voudrait
aujourd'hui.
Une question fondée
Mais parvenu à ce point, il me semble que vous me posiez
la question suivante: << Pourriez-vous nous dire quelque chose
de concret, de précis sur le déroulement des travaux du Chapitre? »
La question est tout à {.ait fondée, étant donné que vous êtes,
non moins que nous, partie prenante du Chapime gén&al, spécial,
compte tenu aussi de Ia durée de ce Chapitre et peut-être aussi
de certaines nouvelles fantisistes qui courent çà et 1à. Tout cela
a pu faire naître quelquefois en vous une certaine impatience,
d'autres fois une certaine lassitude ou une certaine petplexité,

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(L4re)
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peut être même une certaine préoccupation. Je vais donc essayer
de répondre à votre question.
Un travail lent mais constructif
Au sujet de la durée du Chapitre, je voudrais vous inviter
à réfléchir un instant avec moi. Nous nous sommes trouvés devant
une masse énorme de travail à faire. Il suffit de penser au
nombre de « schémas >> à traiter et aux problèmes qu'indirecte-
ment ils suscitaient. Chaque thème a fait l'objet de longs débats
avaît d'affiver à une position coflrmune. Qu'on pense, par exem-
ple, à la révision en profondeur des Constitutions et des Règle-
ments conformément aux directives données par le Concile et par
les récents décrets. A cela il faut ajouter le fait que l'assemblée
du Chapire se compose de deux cents membres: chacun ayant
sa sensibilité propre, ses expériences et sa mentalité.
On comprend alors pourquoi un travail aussi complexe et,
de plus, confié à deux cents personnes, puisse réclamer autant de
temps. Les idées et les points de vue ne convergent que lente-
ment vers ces choix équilibrés auxquels le Chapitre s'efforce de
parvenir. Il s'agit d'un travail nécessairement difficile et lent.
Certes, en regardant le chemin parcouru, on peut dire que
certaines erreurs auraient pu être évitées. Hélas, il est toujours
plus facile de s'en apercevoir après coup. Je suis cependant heu-
reux de vous dire qu'à présent nous commençons à constater les
résultats du travail complexe et abondant que nous avons fourni
jusqu'à présent. Nous le constatons de jour en jout. Nous en
sommes en ce moment à la période des récoltes.Déià nous pouvons
parler de résultats et de progrès concrets. Dommage que je ne
puisse pas vous traduire cela par un diagramme qui vous mon-
treruit bien à quel point en sont actuellement les travaux.
J'estime personnellement que si nous continuons à ce rythme-
2

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(1420)
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nous pourrons procéder, au cours de la deuxième moitié de
novembre, à l'élection des membres du Conseil supérieur. Je ne
peux évidemment pas encore préciser la date de la conclusion
de notre chapitre général. Mais il est clair que nous allons rapi-
dement vers la ligne d'arrivée.
Le résultat d'une laborieuse recherche en commun
Cela dit, je voudrais évoquer pour vous quelques faits positifs
qui ont marqué nos travaux. Ces faits m'ont donné confiance en
l'avenir. Et je pense qu'ils pourront susciter en vous les mêmes
sentiments.
Tout au long de cette période de maturation qui, corlme
je l'ai dit plus haut, ne pouvait pas être de brève durée, norre
assemblée est parvenue à une plus haute sensibilité des exigences
du monde actuel et à une attitude plus résolue dans sa façon
d'aborder les problèmes. Mais ce qu'il y a de plus évidenr parmi
les capitulaires, c'est leur amour concret de Ia Congrégation et
leur volonté sincère de renouveau. C'est cet amour qui a su dé-
passer les affrontements de personnes et de groupes. C'est cet
amour sincère et réel qui nous a rendus capables de ravailler
pendant de si longs mois (même pendant la chaleur quasi tro-
picale de cet été à Rome) et nous a soutenu dans le moments
de fatigue et, parfois, de découragement.
Nome assemblée a également pris conscience de deux faits
importants: d'une part les grandes différences de situations à
l'intérieur de la Congrégation et, d'autre part, Ie vaste éventail
de mentalités liées à ces situations. Mais I'une et l'aume réalité
n'ont pas été ressenties cofirme des aspects d'une désagrégation.
Au contraire, conformément à la fidélité vraie et dynamique à
Don Bosco, ces difficultés ont été reconnues comme étant le
résultat d'une authentique incarnation dans le milieu où les Salé-
siens ont été appelés à remplir leur mission.

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La diversité de situations dans la Congrégation appelle une
décentralisation qui puisse renouveler Ie sens des responsabilités
et redonner un nuovel élan aux communautés provinciales, sans
que pour autant cela nuise à l'unité d'une congrégation répandue
aux quatre coins de l'horizon.
C'est dans cette perspective que l'idée de la solidarité a été
approfondie, développée et, pour ainsi dire, institutionnalisée,
précisément pour renforcer ce principe d'unité. La subsidiarité
et la corresponsabilité ont trouvé elles aussi à s'insérer aux dif-
férents niveaux de notre mission. Les << schémas », gd bientôt
vous parviendtont, vous parleront plus en détail de ces aspects.
Le préalable irremplaçable du renouveau
Dans les débats autour des << schémas »> il y a un élément
qui revient sans cesse, et sur lequel tous sont d'accord. C'est sur
cet élément que je voudrais attirer votre attention.
Le renouveau de n'importe quelle partie de Ia Congrégation
est conditionné par la personne; mieux: par la personne du Sa-
lésien, c'est-à-dire de chacun d'enffe nous. I1 n'y a rien de plus
vrai. Le fait de devoir se renouveler signifie pour chaque Salésien
la nécessité de s'engager dans une vraie, une profonde et parfois
dans une radicale conversion à une vie vraiment fidèle à l'Evan-
gile et à notre vocation spécifique. Il s'agit là par conséquent d'une
vie imprégnée avant tout de prière, dans le sens plein du mot.
Sans la prière, en effet, il n'est pas possible de remplir de ma-
nière féconde la mission que la Providence nous a confiée à
travers Don Bosco.
L'urgente et inéluctable exigence de renouveau personnel,
comme préalable irremplaçable de tout renouveâu efficace de la
Congrégation, nous a été tappelé pat diverses hautes personna-
lités: du Cardinal GARRONE, préfet de la Congrégation pour
l'éducation, à Mgr PIRONIO, secrétaire gén&al de la C.E.L.A.M.,

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venus nous rendre visite durant ce Chapitre. Le fait même de
cette convergence d'idées et de rappels nous invite à la réflexion.
Il convient de le proclamer clairement dès aujourd'hui: le Cha-
piffe général pourra, certes, donner des orientations extrèmement
riches et exaltantes, il pourra rédiger des constitutions rénovées
suivants les directives de l'Eglise et en parfaite fidélité à Don
Bosco, mais tout cela sera inutile si Ie Salésien ne se renouvelle
pas lui-même, s'il ne ravaille pas lui-même à sa propre << recon-
version »>.
D'ailleurs, il convient de le dire, dès à présent: s'il est vrai
que le Chapime général spécial donnera des directives et des orien-
tations courageusement rénovatrices pour la vie de la Congrégation,
il est impensable que ce Chapitre puisse ouvrir la voie à l'embour-
geoisement ou au relâchement. Bien au contraire! Une congré-
gation courageusement ouverte, oui! Mais justement pour cela,
elle ne sera pas indulgente ni allignée sur ce qu'on appelle
aujourd'hui une << société permissive ».
Le Chapitre, précisément parce qu'iI a voulu une congré-
gation rajeunie capable de remplir aujourd'hui sa mission de
toujours, exigera un renouveau profond et authentique de la
part de chaque Salésien. La Congrégation de demain ne pourra
pas accepter un style de vie salésienne fait de compromis, ou une
consécration qu'on traTne comme un boulet, et qui, de ce fait,
serait un contre-témoignage des valeurs qu'on prétend proclamer.
Les temps actuels exigent des choix nets et cohérents. Ils
evigent des hommes qui aient le courage de faire ces choix et
de les vivre intégralement. Ce n'est qu'ainsi que la Congrégation
salésienne pourra donner une réponse adéquate aux exigences
d'aujourd'hui et de demain, exigences beaucoup plus profondes
que celles d'hier.

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9
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Anticipation sur les documents du Ghapitre
Je voudrais vous dire aussi quelque chose sur les << schémas r>
ou documents du Chapitre. Rappelez-vous qu'ils sont composés
d'une partie doctrinale et pastorale qui éclaire et donne, pour
ainsi dire, le fondement et l'explication des Constitutions et des
Règlements généraux. Dans certains cas des << orientations con-
crètes »> donneront des indications précises pour l'application de
chaque document.
Pour le moment je me limiterai à vous donner quelques
aspects généraux de ces documents. Les << schémas » actuellement
prêts ont un contenu doctrinal robuste et même courageux. Ils
reflètent forcément l'assemblée composite qui les a forgés. Malgré
cela, il est évident qu'au courage des documents devrait corres-
pondre celui de la Congrégation toute entière pour les mettre
en pratique. Ces << schémas »> plongent au coeur de notre vocation
salésienne dans l'Eglise. A ce titre, le << schéma »> sur l'esprit sa-
lésien et notre mission auprès de jeunes des milieux populaires
mérite une mentions toute spéciale. Dans ce << schéma >>, la partie
qui concerne la << famille salésienne )> ouvre des horizons promet-
teurs à notre présence au milieu des laïcs.
Un autre aspect de ce document réside dans le fait qu'il insiste
sur l'élan missionnaire qui doit animer toutes nos communautés.
Animées de cet élan, nos communautés pourront remplir la mis-
sion d'évangélisation confiée à notre Congrégation et échapper
au danger d'embourgeoisement.
Les Gonstitutions rénovées
Ce qui résume le mieux le long et complexe effort, non
seulement du Chapitre spécial, mais de toute la Congrégation,
ce seront certainement les Constitutions rénovées et les Règle-
ments généraux qui les accompagneront. Le matériel esr déjà
prêt et, en partie, déjà mis en ordre. Il ne reste plus qu'à passer

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-10-
à la rédaction définitive, laquelle sera soumise à I'approbation
du Saint-Siège.
Bientôt vous aurez entre les mains les nouvelles Constitu-
tions rédigées selon les directives d'<< Ecclesiae sanctae »>. Vous
pourrez vous rendre compte de leur contenu ascétique, théolo-
gique et biblique. Ce ne seront donc pas simplement des articles
squelettiques, mais des indications relativement amples pour une
vie religieuse plus consciente et plus convaincue.
Les nouvelles Constitutions seront profondément imprégnés
de notre patrimoine salésien: Don Bosco y sera continuellement
et expressément présent. Ainsi, nous pourrons êffe sûrs que, loin
de nous éloigner de notre Père, les nouvelles Constitutions nous
uniront plus intimement à lui et à la Congrégation. Ainsi notre
Congrégation restera telle que l'Esprit-Saint en avait donné l'ins-
piration à Don Bosco et telle qu'elle s'est développée avec l'aide
visible de la Vierge Auxiliatrice.
Nous pouvons dire aussi que les Constitutions qui émane-
ront de ce Chapire spécial répondront aux directives récentes de
l'Eglise. Elles ne seront pas moins imprégnées de cet esprit de
sainteté salésienne vers laquelle notre Père et, à sa suite, ses
successeufs ont sans cesse entralné les membres de notre con-
grégation. Les nouvelles Constitutions visent, en effet, à aider
les Salésiens à vivre aujourd'hui leur vocation de manière plus
intense et avec une conscience plus profonde' Vous y trouverez
donc toute la matière et la substance des Constitutions d'hier,
mais elles'se présenteront de manière à répondre aux exigences
que I'Eglise nous a indiquées.
Notre devoir face aux Gonstitutions
Certains seront peut-être déçus de ne pas trouver dans nos
nouvelles Constitutions tout ce que personnellement ils auraient
voulu y trouver. Il est évident qu'une législation qui est le fruit

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2.1 Page 11

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- 11 -
(1425)
d'un travail collectif ne peut pas satisfaire les exigences indivi-
duelles de chaque Salésien. Le Chapitre spécial, en vertu du mandat
et de I'autorité qui lui ont été donnés par l'Eglise et par la
Congrégation elle-même, à la suite d'une longue et difficile ré-
flexion, accompagnée sans cesse par la prière et par le souci d'être
fidèle à Don Bosco, le Chapitre spécial donc présentera des con-
clusions dont la mise en pratique ne dépendra plus que de notre
bonne volonté.
Il nous f.atdra donc accueillir ces Constitutions non seule-
ment avec docilité mais avec la décision fervente de les mettre en
pratique. Il me semble pouvoir dire que c'est par que nous
pourrons démontrer concrètement notre attachement à Don Bosco
et à notre Congrégation. Toute autre attitude, de quelque façon
dont nous serions tentés de la justifier, ne ferait qu'empêcher le
vrai renouveau de la Congrégation.
Gomme les Salésiens au début de la Gongrégation
En 7874 notre Père était venu à Rome pour obtenir l'ap-
probation des Constitutions de la Congrégation. Pendant ce temps-
les confrères du Valdocco attendaient avec anxiété et dans la
prière le retour de Don Bosco. Quelle était l'attitude de ces
Salésiens d'alors? Les << Memorie » ont rapporté le souhait de ces
confrères: << Qu'elles vienent les Constitutions approuvées par
Ie Saint-Siège: nous serons heureux de les pratiquer. Elles nous
indiqueront la route qu'il faut emprunter pour suivre notre vo-
cation salésienne »>.
Il y a quelque chose de semblable qui se reproduit aujour-
d'hui dans la Congrégation. Celle-ci n'est plus limitée au seul
Valdocco, mais elle est présente partout sur la terre. A un siècle
de distance l'Eglise s'apprête à nous donner les instruments né-
cessaires pour infuser une vie nouvelle à la Congrégation. Elle
le fait au moyen de cet organe législatif prévu par Don Bosco

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(t426)
-12-
lui-même qu'est le Chapitre gén&al Parmi les instrumenrs les
plus importants que la Congrégation nous donne il y a, sans
aucun doute, les nouvelles Constitutions et les Règlements géné-
raux. De même que nos confrères des origines de la Congré-
gation se sont sentis heLlreux et ont exprimé leur enthousiasme
à accepter les premières constitutions, ainsi préparons-nous, nous
aussi, à accueillir les conclusions de ce Chapitre avec joie er avec
la ferme décision de les mettre en pratique. Efforçons-nous de
nous ouvrir à l'esprit nouveau pour nous conformer aux principes
de notre vocation salésienne.
Ce sera le signe certain de notre fidélité er surrour de
notre amour envers noffe Père. Peut-être convient-il de rappeler
à ce propos les paroles que Don Bosco nous â laissées avant de
mourir: << Si vous m'ayez aimé quand j'étais au mileu de vous,
continuez à m'aimer après ma mort en observant les Consti-
tutions »>.
Intensifions notre prière
Je sais que vous priez pour Ie Chapitre. Les capitulaires et
moi, nous vous en sommes très reconnaissants. Je peux aussi vous
dire que plusieurs confrères ont offert leur vie pour la réussite
de ce Chapitre. Les Soeurs salésiennes, les Volontaires de Don
Bosco, nos Coopérateurs et toutes les personnes qui nous sont
proches spirituellement, tous nous appuient de leurs prières.
Tout en renouvelant à vous tous mon merci très sincère,
je vous adresse encore une fois l'invitation à rester unis en inten-
sifiant votre prière au cours de cette période de travail si impor
tante et si délicate. Implorez avec nous le regard de Ia Vierge
Auxiliatrice sur notre ffavai,, surtout par la récitation du chapelet
(l'anniversaire de la bataille de Lépante esr un rappel utile pour
nous). A certains moments nous sentons que nous tellement besoin
de la lumière d'en haut. Aidez-nous.

2.3 Page 13

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_t)_
(1.427)
Vous êtes pris, dans vos provinces respectives, par voffe
travall; valorisez-le par la généreuse fidélité à vorre consécrarion,
par la charité fraternelle, animaffice de nos communautés. C'est
ainsi que votre activité sera toujours plus apostolique et plus
féconde pour le bien des âmes.
Rappelez-vous aussi de nos confrères défunts. Ce mois de
novembre est une excellente occasion pour vous souvenir d'eux.
Les capitulaires, en particulier vos Provinciaux -et vos Délé-
gués, se ioignent à moi pour vous adresser les plus affectueuses
salutations.
Ayons, plus que jamais,le sens de notre solidarité. Tradui-
sons dans le concret cette communion salésiennement fraternelle
à partir de notre communion quotidienne au Sacrifice eucharis-
tique.
Le centenaire de la Congrégation des Filles de Marie-Auxiliatrice
Avant de conclure cette lettre consacrée à notre Chapitre
gén&al, il me semble de mon devoir de dire un mot sur Ie cen-
tième anniversaire que les Soeurs salésiennes s'apprêtent à célébrer
en I972.
Cet anniversaire est également un événement de famille: il
intéresse chacun de nous. Ensemble, nous nous sentons ftater-
nellement unis au même saint fondateur et animés du même
esprit. Notre soutien réciproque, si frucrueux jusqu'à présent,
s'intensifiera encore dans les années à venir, dans le mutuel respect
de nos autonomies.
Je vous invite, dès à présent, à donner vore collaboration
aux célébration qui marqueront ce centenaire. Je vous invite
aussi à vous unir à la prière d'action de grâces que nos Soeurs
feront monter vers le Seigneur pour le mercier du bien qui a pu
être accompli au cours de ces cent dernières années. J'exprime aussi
J

2.4 Page 14

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(1428)
-1,4-
le souhait sincère que, le long de la future étape,la seconde fa-
mille de Don Bosco puisse tendre généreusement, dans la fidé-
lité à son fondateur et avec l'audace salésienne à la réalisation
de sa mission spécifique, plus urgente que jamais.
Avec mes cordiales salutations,
P. Luigi Ricceri
Recteur majeur

2.5 Page 15

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NOS CONFBEBES DEFUNTS
P. Antonio Agostiruelli
t *' à Nove (Italie) 12.1.1904, à Vérone (Italie) 16.4.1971, à 67 ans, après 42
années de vie religieuse, 36 de sacerdoce.
Le Père Agostinelli a consacré toute son existence à la formation des futus
prêtres. Ses élèves ont admfué en lui une intellince vive et sensible, une
vie intérieure profonde, un grand attachement à I'Eglise, au Pape et à
la Congégation salésienne. C'est précisément par amour de la Congégation
que, quelques mois avant le Chapitre général spécial, tl avait offert sa
vie au Seigneur.
P. Jaime Agailar
" f à Valence (Espæne) 12.10.1925, à Caracas (Vénézuéla) 22.L.1971, à 45 ans,
après 27 années de vie religieuse et L7 de sacerdoce.
Le P. Aguilar avait d'abord été envoyé en Inde. Puis, après un bref
séjour en Espagne, il avait été adjoint à nos missionnaires du Haut-Orénoque.
Il a été temarquable par sa générosité, son esprit de sacrifice, son ardeut
au travail et son caractère jovial. Doué pour les langues et la musique il
avait rapidement su gagner la sympathie des indigènes.
* t P. Giooanni Alberto
à Santhià (küe) 22.11.1886, à Barcelone (Espagne) 20.5.1971, à 84 ans,
Il après 68 ans de vie religieuse, 62 de sacerdoce. a été directeur pendant 25
années et provincial pendant 6 années.
Le Père Alberto été artivé en Espagne à l'âge de dix-neü ans. Il s'est
révélé rapidement comme un éducateur remarquable: intelligent, bon et
tenace. Pour lui les faits comptaient plus que les paroles. Il puisait mani-
festement son ardeur au travail, son souci des vocations et ses succès
apostoliques dans une vie de prière intense et continuelle. Tout ce
touchait à la Congrégation le faisait vibrer d'enthousiasme. Il avait une
prédilection pour les anciens élèves: c'est au milieu d'eux, alors qu'il
célébrait leur réunion annuelle, qu'il s'est éteint.

2.6 Page 16

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(t430)
-t6-
Le Père Augustin Aluarez
t *' à Bituima (Colombie) 25.9.1894, à Ibagué (Colombie) 1.5.197t, à 76 ans,
après 53 annês de vie religieuse et 44 de sacerdoce.
Le Père Alvarez a été un apôre infatigable de la con{ession: dispo-
nible à n'importe quelle heure et pour n'importe quelle catfgorie de péni-
tents. Il a été aussi un musicien patient, humble et tenace: gtâce à lui
toutes les fêtes de la maison étaient égayées pa1 les notes ioyeuses de
la fanfarc des élèves.
M. Alfonso Arnbrosio
t d-à Ottaviano (Italie) 18.5.1880, à Juareté (Brésil) 30.1.1968, à 88 ans, après
4J années de vie religieuse.
M. Ambrosio était entré chez les Salésiens à l'âge de quarante-cinq ans.
Aussitôt après son noviciat, il a été envoyé aux missions du Rio Negro
il a dédié une grande partie de son temps à l'assistanÇe et à l'ensei
gnement des jeunes indigènes. Il laisse Ie souvenir d'un missionnaire au
tempérament joyeux, ami de tout le monde, et d'une profonde dévotion
mariale.
P. Telmo Andrade
" t à Atahualpa (Equateur) 21.1.L889, à Quito (Equateur) )0.5.1971, à 82 ans,
II après 57 années de vie religieuse, 46 de sacerdoce. a été directeur pendant
24 ans.
Le Père Andrade a été un religieux et un prête exemplaire, un
tavailleur infatigable et un éducateur digne de Don Bosco. Il a su rayonner,
de manière alfable, ses qualités de coeur et d'esprit. Sa vie a été marquée
jusqu'au dernier instant par le travail et par la prière.
P. François Andrigbetti
t * à Fonzaso (Italie) 22.5.1888, à La Florida (Chili) 1.8.1971, à 83 ans, après
Il 66 années de vie religieuse, 59 de sacerdoce. a été directeur pendant 20 ans.
Convaincu que le Salésien est fait pour Ie navail, le Père Andrighetti
s'est donné à fond dans toutes les charges que les supérieurs lui confiaient:
directeur, curé, économe provincial, ... partout il a su unir merveilleuse-
ment son activité de témoin de I'Evangile et d'éducateur. Digne fils de

2.7 Page 17

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-17-
(1431)
Don Bosco i\\ a aimé la jeunesse, surtout la plus pauvre, à laquelle il n'a
jamais cessé de prodiguer toute son attention.
M. Josepb BADER
" f à Ludwigsburg (Allemagne) 9.1,2.L905, à Kinshasa (Congo) 2).7.7L, à 65 ans,
après 40 années de vie religieuse.
Il était maréchal-ferrant quand il entendit parler de Don Bosco et
s'enthousiasma pour lui. Peu de temps après son noviciat il a été af.f.ecté
à nos missions d'Afrigue centrale sa compérence et son dévouemenr
ont été largement mis à contribution pour Ies tâches matérielles les plus
diverses. Sa sévérité en matière de pauvreté, son ardeur au travail, sa
fidélité aux Règles, ont été ses verrus caractéristiques.
P. Georges Baiaotti
t -À- à Torre San Giorgio (Italie) 20.10.1899, à Bangkok (Thaïlande) 9.9.1971, à
II 71 ans, après 44 années de vie religieuse,38 de sacerdoce. a été directeur
pendant 21 ans.
Avant même d'avoir achevé son noviciat il fut envoyé en Chine. De
il était passé en Thaïlande avec Ie groupe de nos premiers missionnaires
dans ce pays. Soit dans son ministère sacerdotal, soit dans ses charges
de préfet, de directeur, d'économe provincial ou d'aumônier des Soeurs
partout il s'est révélé comme un constructeur solide. Sa grande piété, sa
grande dévotion à la Vierge et à Don Bosco faisaient l'édification de tous.
Il a quitté cette existence, purifié par une longue et douloureuse maladie.
P. Alessandro Ballo
f 'r à Grenade (Espagne) 19.12.1926, à Madrid (Espagne) 2L.9.1977, à 44 ans,
après 25 années de vie religieuse et 18 de sacerdoce.
Pendant les dernières années de sa vie, le P. Ballô survécut grâce
à un rein artificiel. Les douleurs physiques et morales onr mûri en lui
une foi profonde et un grand esprit de sacrifice. Avant sa maladie, il
s'était occupé de la formation des futurs prêtres et avait collaboré à plu-
sieurs journaux et revues en publiant des articles d'intérêt religieux. Son
ardeur au ravail, son effacement et sa résignation dans Ia maladie ont été
d'un grand exemple pour tous.

2.8 Page 18

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(t432)
-18-
* t P. Maurice BARBAPJN
à Villamayor de Monjardin (Espagne) 22.8.191L, Lima (Pérou) 16.9.I97L,
à l'âge de 60 ans, après 40 annês de vie religieuse et SL de sacetdoce.
Après avoir fait son noviciat en Ita1ie en 1930, ses supérieuls I'avaient
envoyé au Pérou pour ses études de philosophie, puis à la Grégorienne
pour faire sa théologie. Après avoir été pendant quelque temps professeur
de théologie à Madrid, il a continué son ministère sacerdotal et son travail
d'éducateur dans nos collèges du Pérou et de la Bolivie. Ses caractéristiques:
une vie simple et donnée, sans prétentions ni ostentation.
M. Sante Bartalini
t *' à San Miniati (Italie) 4.11.1890, à Lanzo (Italie) 27.5.L97L, à 80 ans, après
46 années de vie religieuse.
M. Bartalini a été un coadjuteur suivit Don Bosco avec enthou-
siasme et vécut de manière cohérente sa vocation. Il nourissait un gand
attachement à l'Eglise, au Pape, à la Congrégation, à Ia lirurgie. C'est au
service de ces valeurs qu'il avait mis toute son intelligence et son ardeur,
M. Gioaanni Basso
t * à Roccaforte de Mondovi (Italie) 11.11.188r, à Turin-Valdocco 83.1971, à 87
ans, après 56 années de vie religieuse.
M. Basso était enué à la Maison Mère en 1912: 17 y a passé toute
sa vie, excepté son année de noviciat à Ivrea. Sa vie religieuse s'est
déroulée selon une ligne ttès simple, mais évangéliquement exemPlaire.
Pendant 42 années, il a assumé fidélement et avec abtégation la garde
de nuit de la conciergerie de la maison-mère. Puis pendant 15 ans, retité
à l'infirmerie, il a offert au Seigneur son isolement et ses souffrances'
P. Luigi Bertuzzi
" t à Este (Italie) 6.10.1927, à Turin, le l.L1'.197L, à 44 ans, après 24 années
de vie reügieuse et L5 de sacerdoce.
La foi au Christ et Ie service des frères auront été pour le P. Ber-
tuzzi, dès cette vie, semence de vie. Il a su déployer, avec enthousiasme,
générosité et constance, ses qualités personnelles de chef au bénéfice des
jeunes et au profit d'organisations d'aide aux pays du tiers monde. On lui
doit, enle autres, <( le Club des 100.000 >> pour les secouts d'urgence aux

2.9 Page 19

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-L9-
(t433)
régions du globe frappées par les catastrophes s1 la fqim. Peu avant sa
mort iîopinée, le Père Betatzzi avait réussi à rassembler, en I'espace de
quelques semaines, plus de 40 millions de lires et une grande quantité de
matériel pour redonner espoir aux réfugiés du Pakistan.
M. Carmelo .Berzosa
t *- à Hontoria del Pinar (Espagne) 19.5.1944, à Madrid (Espagne) 2L.1.L97t,
à 26 ans, après 8 années de vie religieuse.
L'abbé Berzosa était étudiânt en théologie quand il a été terras-
par une maladie qui devait durer trois ans. Il laisse le souvenir d'un
jeune religieux serein, consciencieux et dévoué,
t M* .àPCaoutilgnBalacn(cVar - France) 19.1.1886, à Marseille,le 24.2.1971, à 85 ans,
après 64 années de yi6 lgligisu5e.
Ancien élève de I'Oratoire Saint-Léon de Marseille, M. Blanc avait
été envoyé en 1904 à San Benigno pour y faire son noviciat. Depuis lors,
excepté l'interruption de la première guerre monr{iale, sa vie religieuse
s'est déroulée toute entière dans le travail pour notre maison de Marseille.
À,1. Blanc laisse le souvenir d'un confrère humble, affable, d'une grande
disponibilité et d'une piété sincère.
h[. Gianni Brandalese
f " à Carmignano San Urbano-Este (Italie) 26.4.1944, à Turin, le t9.9.1971, à 27
ans, après 7 années de vie religieuse.
L'abbé Gianni Brandalese avait terminé sa première année de théologie
au P.A.S. de la Crocetta à Turin. A la fin des vacances, un grave accident
est venu briser sa vie, toute entière tendue vers le sacerdoce. Le Seigneur
connaissait sa disponibilité et a accepté son holocauste cons rmé en un
instant. Doué d'une grande bonté, particulièrement attentif âru( pauvres
et aux affligés, il a su répandre autour de soi Ie bien et la joie, Iaissant un
profond souvenir de son trop bref passage parmi nous.
P. Bartbélémy Bruno
t 'r Cordoba (Argentine) 4.9.19L0, à Buenos Aires (Argentne) 17.5.L97L, à 60
ans, après 44 années de vie religieuse et 34 annês de sacerdoce.

2.10 Page 20

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(1434)
20
Le P. Bruno s'est distingué par son profond attachemenr à la Con-
grégation et sa grande ardeur au traavil. Jusqu'à ses derniers instants, il
s'est acquitté de ses charges avec un absolu dévouement, et cela malgré
le mal incurable qui minait sa robuste consrirution.
M. Germain Busarello
* à Rio dos Cedros (Brésil) f 11.6.1901, à Campinas (Brésil) 28.5.1970, à 68 ans,
après 47 années de vie religieuse.
Exact et minutieux, M. Busarello ttaitait avec respect et empressement
ses confrères et les jeunes qui s'adressaient à lui dans ses fonctions de
dépensier. fl s'est également distingué par sa fidèle observance des Consti
tutions, son ardeur au ffavail et son attachement à Don Bosco et à la
Congrégation.
t P* .àJMosaelapgha
Campoy
(Espagne)
2).3.191,0,
à Utrera (Espagne) L2.4.I971, à 61 ans, après
44 années de vie religieuse et 34 de sacerdoce.. 11 a été directeur pendant 3
annês.
Il avait reçu de Dieu une grande bonté de coeur, dont ont Iargement
profité les jeunes et les anciens élèves qui ont connu le P. Campoy. Il a
été un grand apôme de Nore-Dame Auxiliatrice donr il s'efforçait d'im-
planter partout la dévotion.
t P. Enrico
* à Puenta
Capilla
Genil
(Espagne)
18.7.1,9$,
à Buenos Aires (Argentine) 25.5.1971,
à 67 ans, après 48 années de vie religieuse et 40 de sacerdoce.
Le Père Capilla a consacré toute son aciviré à l'enseignement. Nom-
breux sont les élèves qui ont su apprécier ses qualités de maiue diligent
et de fotmateur enthousiaste. Malgré sa santé délicate, 11 a écirt pour les
jeunes de nombreuses pièces de théâtre et d'innombrables articles de revue.
M. François Castro
" f à Pari Cachoiera (Brésil) 14.3.1%6, à Ananindeua (Brésil) L3.11.1970, à )4
ans, après 6 années de vie religieuse.
iVl. Casro appartenait à Ia tribu des Tucanos du Rio Negro. Ses origi-
nes ne I'empêchèrent pas d'être un authentique Salésien et un ardent

3 Pages 21-30

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3.1 Page 21

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-21.-
(1435)
spôte auprès des jeunes du juvénat et de I'oratoire d'Ananindeua. Un
grave accident a mis brusquement fin à I'activité enthousiaste de ce jeune
confrère.
* t P. Luigi Chiand.otto
à Concordia Sagittaria (Italie) 22.12.1921,
à Rome 17.8.1977, à 49 ans,
Il après 33 années de vie religieuse et 21 de sacerdoce. a été directeur pendant
8 années et provincial pendant 6 années.
Après avoir passé 22 années en Espagne au seryice de nos jeunes
confrères étudiants en théologie, ses supérieurs lui confièrent la nouvelle
province de I'Athénée pontifical salésien. le Seigneur, d'abord à travers
un intense et délicat uavail, puis dans I'immobilité complète d'une maladie
incurable, s'est plu de manifesté en son serviteur la grandeur de sa grâce.
Il l'a conduit par des voies mystérieuses à être un religieux simple et
fidèle; un prêtre plein de zèle et de dévouement; un supérieur bon et com-
préhensif, proche de ceux qu'il avait mission de conduire non par la force
mais par la sollicitude; un homme de la souffrance, physique et morale, fort
et serein. Tous ceux qui I'ont connu ont trouvé en lui un reflet lumineux
de I'esptit et un témoignage vivant de l'amour cle Jésus-Christ.
P. François Sigan
f "" à Zizki (Yougoslavie) 18.9.1908. à Ljubljana (Yougoslavie) 23.3.7971, à 62
ans, après 45 années de vie religieuse et 35 années de sacerdoce.
Le P, Sigan a été un éducateur de valeur, d'un grand dévouement
pour les jeunes, doué d'un optimisme inaltérable, profondément imprégné
de ses devoirs de prête. I1 a été pendant de longues années maitre de
chapelle de notre collège de Celovec. Il est mort du cancer. Sans tenir
compte du mal qui le minait, le P. Sigan est resté fidèle à son rythme
de travail jusqu'au dernier instant,
P. Patrick Corcoran
f * à Limerick Junction Tipperary (Irlande), à Hong-Kong, le 5.LO.L97I à 43 ans,
après 21 années de vie religieuse et 11 de sacerdoce.
Dès Ies premières années de sa vie religieuse, il avait laissé son
Irlande natale pour aller travailler dans la nouvelle province des Philippines.
Après avoir été ordonné prêtre, ses supérieurs I'ont envoyé à Hong Kong.

3.2 Page 22

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(1436)
-22-
Là-bas, 1l a fait preuve de ses qualités d'enseignant comptant et conscien-
cieux, d'entaîneur sportif sûr et tenace, et surtout de prêtre compréhensif
et généreux.
* t M. Emmanuel Crescini
à Gussago ltalie) 16.7.1906, à San Gabriele (Br&il) 7.5.197L, à 63 ans,
après 38 annês de vie religieuse.
C'est déjà adulte qu'il était entré en Congrégation, portant en lui
un ardent désir missionnaire. Après avoir passé deux années dans Ia Pro-
il vince centrale, avait été envoyé dans nos missions du Rio Négto. Pendant
une vingtaine d'années il veilla avec compétence et dévouement à la cons-
truction des nouvelles constructions de la mission.
P. Donato Del Daca
" t à Terelle ((Italie) 4.1.L903, à Perugia lrüe) 27.9.1971., à 68 ans, après 49
années de vie religieuse et 42 de sacerdoce.
Il était parti pour les missions du Mato Grosso alots qu'il était encore
étudiant. Il y est resté iusqu'en L939, date à laquelle son état de santé
I'a contraint à retourner en ltalie. Depuis 1965 Ll était dans notre maison
de Pérouse il se consacrait au ministère de la confession auprès des
confrères et des jeunes. Le Père Del Duca laisse à ses confrères le souvenir
d'un religieux aff.able, dévoué et profondément attaché à I'Eglise et à la
Congrégation: pour elle et pour la réussite du Chapitre gén&al spécial
il avait offert ses longues et pénibles souffrances de ces dernières années.
* f P. Rodolpbe Ebring
à Gelsenkitchen (Allemagne't 28.9.1901, à Santiago Chili) 20.9.1971, à 70
ans, après J4 annes de vie religieuse et 27 de sacerdoce.
Il s'était consacré au Seigneur dans la Province du Pérou. Il passa
ensuite au Chili où il reçut I'ordination sacerdotale et ttav^illa dans plu-
sieurs de nos collèges. Depuis douze ans il était affltgé de dépressions
nerveuses qui allaient en s'aggravant au point de Ie contraindre à üvre dans
f isolement de sa chambre. C'est qu'il s'offtit en un long holocauste
au Seigneur, fort de sa foi et de son espérance chrétienne.
M. Georges Eterouic
t *' à Prasnice (Yougoslavie) l6.LlJ'901, à Buenos Aires (Argentine) 18.8.1971,
à 69 ans, après 28 années de vie religieuse.

3.3 Page 23

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-23-
(t437)
M. Eterovic s'est consacré à l'apostolat dans la Congrégation salésienne
alors qu'il n'était plus mès jeune, mais encore plein de générosité et
d'enthousiasme juvénile. Sa vie religieuse s'est passée en Teme de Feu,
il fait preuve de ses qualités d'ouvrier habile et infatigable, non moins
que de ses talents d'assistants dévoué et intelligent.
P. Elio Fabris
t '' à San Giovanni di Casarsa (Italie) 51.1.1926, à Rome, le 21,.4.1971, à 45
ll ans, après 28 années de vie reügieuse et 16 de sacerdoce. a été directeur
pendant un an.
Toute sa vie a été l'expression de I'esprit typiquement salésien, une
vie imprégnée de sacrifices, sans cesse préocflrpé de l'âme des jeunes. Mais
là où Ie P. Fabris apparut dans toute sa starure, c'est quand il fut terrassé
par un mal terrible. L'immobilité absolue et les souffrances imprimèrent
un élan nouveau à son esprit et ses journées devinrent un holocauste serein
pour le Seigneur et une soutce d'édification pour la foi de ses confrères.
La réussite du Chapiue général spécial était au centre de ses intentions
de prière et de ses offrandes.
M. Arcangelo Falzone
f '! à Cataldo (kabe) 2.1.1909, à Catania (Italie) 29.8.7971, à 62 ans, après .15
années de vie religieuse.
M. Falzone était enmé comme postulant coadjuteur dans la Congré-
gation; pendant un an il a été affæ.té aur( travaux les plus divers. En toutes
il occasions s'est tévélé comme un homme sans prétentions, serein, ardent
au mavail et d'une piété solide. Après son noviciat, plusieurs maisons riva-
lisaient ente elles pour avoir ce con{rère travailleur et pieux. Il s'est éteint
doucement, en tenant le chapelet entre ses mains.
P. Joseph Gabor
f "" à Ozora (Hongrie) 12.L.1899, Budapest (Honerie) 273.197I, à 72 alas,
après 54 années de vie religieuse et 46 de sacerdoce. I1 à été directeur pendant
10 ans.
Le Père Gabor était otiginaire d'une famille rès pieuse de paysans!
Très tôt iI s'était fait temarquer par son intelligence, sa vivacité, son esprit
d'initiative et ses dispositions pour Ia musique. Il a fait fructifier ses

3.4 Page 24

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(t$8)
-24-
talents d'intelligence et de coeur dans ses activités auprès des jeunes, dans
son ministère paroissial et dans la direction de plusieurs de nos maisons'
Après Ia dispersion de 1950, tl. avait reçu l'autorisation de s'embaucher
comme organiste dans certaines églises de Budapest.
P. Tersilio Garnbino
* à Pozo del Molle (Argentine) 7.11.19i1, f à Cordoba (Argentine) 17.5.1971,
à 46 ans, après 30 années de vie religieuse et 20 de sacerdoce.
Le P. Tersilio Gambino avait une santé chancelante, mais Ia foi en
son sacerdoce, et son attachement à l'Eglise et à Don Bosco étaient sans
faille. Son zèIe apostolique a été à I'origine de toute une série d'importantes
initiatives: un institut pour la catéchèse, des foyers universitaires, une
bibliothèque ambulante, des nombreux contacts avec des non-Praticants, ...
Il a lait beaucoup parce qu'il savait se laire aider, surtout par les
Coopérateurs.
M. Giouanni Garino
t 't à Bernezzo (halie) L7.12.7881, à Crémisan (Israel) 8.3.1971, à 89 ans, après
-58 années de vie religieuse.
Sa vie salésienne s'est déroulée toute entière dans la maison de
Crémisan, depuis 191L, l'année de sa sortie du noviciat. A Crémisan, on
lui avait confié << provisoirement »> la responsabilité de I'exploitation viti
cole. Il en a pris soin pendant cinquante ans, il l'a développée et en a fait
un des moyens de subsistance de notre maison de formation. Son ardeur
au ffavar7 et sa piété ont été typiquement salésiennes. Par son tempérament
joyeux et serein il portait une note de détente dans sa communauté'
P. Antoine Gernnzellaro
t "' à San Domenico Vittoria (Italie) 17.8.1892, à Catanta (Iralte) 1.4.1971, à 78
ans, après 62 années de vie religieuse et 50 de sacerdoce.
Le P. Gemmellaro a été un ptofesseur de lettres mès estimé dans
nos collèges de Sicile. Il était également un prédicateut apprécié, surtout
pour les nombreuses re.maites qu'il prêchait à nos confrères et aux Soeuts.
tl a été pendant de nombreuses années collaborateur de << La revue littéraire»>
iI écrivait sous le pseudonyme de << Gino Colchis >>. Par son enseigne-
ment et son exemple personnel, il a réussi à infuser à ses élèves I'amour

3.5 Page 25

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-25-
(143e)
des études, le sens des responsabilités et I'estime des valeuts chrétiennes.
Le P. Gemmellaro est mort sur la brèche: sur le seuil de sa classe, ses livres
de cours en mains.
M. Picrre Gontram
t r' à Mandalay (Birmanie) 22.2.1%2, à Mandalay,le 29.12.L970, à 38 ans, après
14 années de vie religieuse.
M. Gonmam est Ie premier Salésien d'origine birmane que le Seigneur
a rappelé à lui. Quand les religieux étrangers onr éré chassés de la Birmanie,
il resta à Mandalay, comme auxiliaire de la paroisse. C'est avec une séré-
nité toute religieuse qu'il a affronté les souffrances que lui infligeait un mal
qui le minait depuis plusieurs années.
P. Emrnanuel Gonzalez
f 'k à Celaya (Mexique) 263.19Cf, à Mexico, le 25.1.1971, à 67 ans, après 49
années de vie religieuse et 40 de sacerdoce.
Par son tempérament débonnaire et pacifique, le P. Gonzalez a touiours
été un élément d'union et de bonne humeur parmi ses confrères. Il n'a
iamais rechigné devant des charges ingrates qui lui furent confiées dans
nos collèges du Mexique. Une série de maladies l'ont réduit à une inca-
pacité complète at ttavail et à la solitude qu'il supportait avec une parience
peu commune et un grand esprit de foi.
P* .àJoAsnetepqbueGroan(zEaslpeazgnDee) l»P.1i0n.o1,898, à Cordoue (Argentine) 2.2.1977, à 72 ans,
ll après 55 années de vie religieuse et 45 de sacerdoce. a été directeur pendant
13 années et provincial pendant 10 ans.
Il s'était consacré rès jeune au Seigneur. Après avoir déployé une
activité intense dans sa province de Buenos Aires, ses supérieurs I'ont nommé
provincial des Antilles, puis de celle de Cordoue en Argentine. Il a tra-
vaillé avec dévouement pour le bien des âmes et pour l'accroissement de
la Congrégation. Sa vie a été un modèle d'une activiré laborieuse, sans
ostentation, guidée par la bonté et la générosité jusqu'au sacrifice; une
activité semblabe à celle des Salésiens de la première génération.

3.6 Page 26

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(1440)
26
t P. Tbomas Gonzalez
* à Vitigudino (Espagne) 19.L2.L890,
à Séville, le 29.5.197I, à 80 ans, après
62 années de vie religieuse et 49 de sacerdoce.
Salésien humble, toujours actif. Et quand la maladie ne lui a plus
permis de travailler, il cherchait, malgré ses soufftances, à se montrer ioyeux
et à édifier la communauté par sa piété et son attachement à la Con'
grégation.
* f P. Antoine Jancouic
à Rajec (Yougoslavie) 18.1.190r, à Rajec, le 4.1.1971, à 66 ans, après 44
années de vie religieuse et 16 de sacerdoce.
Le P. Jancovic a été un salésien travailleur et jovial. C'est lui qui a
fait connaître Don Bosco en Slovaquie orientale en fondant la maison de
l\\{achalovce. Parce que religieux et prête I' a été mis en prison et con-
damné aux travaux forcés. Remis en liberté, les autorités lui ont permis
de reprendre le ministère sacerdotal dans la paroisse de son village natal.
t P* .àMKarratijeruwiJcaen(kPoowlosgkine) 2.11.188), à Marsalki (Pologne) 7.1.1971', à 87 ans,
après 65 années de vie religieuse et 56 de sacerdoce.
Le P. Jankowski a été un des premiers élèves d'Oswiecim, notte
première maison salésienne de Pologne. Il a été pendant de nombreuses
années professeur de latin et de grec à notre scolasticat de philosophie.
Pour sa compétence et ses mérites il a même reçu les palmes académiques.
Il était également un confesseur recherché: il dédiait de longues heures
à ce ministère en faveut des fidèles de la paroisse et de nombreux prêtres
du secteur. Les ouvriers et les élèves des écoles qui le désitaient ont été
laissés libres pour assister aux funérailles, si grande était sa renommée.
M. Joseph Klein
" à Lomas de Zamora (Argentine) 9.12.1890, t à Buenos Aires, le ».9.1971,
à 80 ans, après 60 annês de vie religieuse.
La note dominante des longues années de sa vie salésienne était sa
gratitude envers Ie Seigneur et la Congrégation pour tout ce qu'il avait
reçu d'elle, reconnaissance qu'il manifestait en se consâctant avec générosité
et ardeur à I'enseignement et à l'éducation des jeunes des écoles profes-

3.7 Page 27

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-27 -
(1441)
sionnelles et agricoles. Ses dernières années ont été pour lui un pénible
calvaire, à cause des maladies et des souffrances qu'il a dû supporter.
Diacre Etienne Kobaut
" f à Malacky (Slovaquie) 17.8.1900, à Sainte Isabelle (Brésil), en mai 1971,
à 71 ans.
Il avait été envoyé, peu après son noviciat, dans nos missions du Rio
Négro au Brésil. Au cours de sa quatrième année de thologie une dé-
pression nerveuse particulièrement grave est venue interrompre pour tou-
jours ses études. Avec un senriment de profonde humilité il rerourna
alots à la mission pendant de longues années il a été un exemple de
pauvreté la plus absolue et de fidélité au tavail.
t M* .àEAmremiaasnu(eBlr6Leilm) e28.1.7907, à Rio de Janeiro (Brésil) 14.3.1971, à 64 ans,
après )2 années de vie religierrse.
Dans les diverses maisons il déployé son activité et au milieu de
de ses occupations les plus disparates, M. Leme a toujours fait preuve de
son tempérament joviale, de sa bonté envers tous, de son üf.abiltté, du sens
mès poussé de ses responsabilités, et surtout de son ardeur au travail.
C'était un homme d'une piété intense et d'un pafi.ait esprit religieux.
*M. Bartbélémy Loaera
à Cuneo (Italie) 8.3.1921,
t
à Avigliarr' (küe) 25.2.1971, à 49 ans, après
28 années de vie religieuse.
Sa vocation avait mûri dans I'ambiance d'une famille saine et pieuse.
Etant devenu Salésien il ne cessa pas de se distinguer par sa pieté solide,
son ardeur au travail et son zèle pour les âmes, Tous ceux qui l'ont connu
gardent de lui le souvenir d'un homme de Dieu. Il était ce serviteur bon
et fidèle dont parle I'Evangile. Il est mort à la tâche, en offtant à la
Congrégation un exemple de vie religieuse intégralement vécue.
f P* .àJoFsileopvhci
Loarencic
(Yougoslavie)
10.10.1894,
à Trstenik (Yougoslavie) 5j.1971, à 76
ans, après 55 années de vie religieuse et 48 de sacerdoce.

3.8 Page 28

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(1442)
-28
Travailleur infatigable, le P. Lovrencic ne dédaignait pas les travaux
manuels ingrats. I1 laisse le souvenir d'un Salésien convaincu et d'un prête
zélé, tant au milieu des jeunes du patronage qu'en faveur des fidèles de
sa paroisse. De tout temps il a toujours su se réserver un moment de la
journée pour se perfectionner dans les sciences religieuses.
P. Dauid Maggiorini
't à Marüa (Italie) 30.11.1890, t à Bahia Blanca (Argentine) 1'6.9.1971, à 80 ans,
après 50 années de vie religieuse et 41 de sacerdoce.
Le P. Maggiorini a été pendant 20 ans secrétaire provincial. L'aspect
remarquable de son ministère sacerdotal a été les confessions et surtout
le temps et les soins qu'il consacrait à 7a préparation des enfants à la
première communion. En l'espace de 40 ans, environ 4.000 enfants ont
été préparés par lui à ce sacrement. La patience et la jovialité ne lui ont
jamais fait défaut dans ses activités apostoliques.
P. Auguste Marinelli
t * à Boiano (ltalie) 14.1.1909, à Toulouse (France) 24.7.1971, à 62 ans, après
44 annês de vie religieuse et J4 de sacerdoce.
(la courte notice biographique de ce confrère fait défaut)
M. Enzrnanuel lvlartin CresPo
" à Itero del Castillo (Espagne) 22.72.1896, f à Madrid, le 28.12.L970, à 74
ans, après 54 années de vie religieuse.
M. Crespo a été un Salésien de la première heure, des temps héroï-
ques de Ia Congrégation en Espagne. Tous connaissaient sa bonté sans limi-
res, son ardeur au travatl,, son intense et solide piété, sa discrétion et sa
délicatesse. Toujours de bonne humeur et prêt à rendre service, animateur
infatigable des fêtes et assistant et attentif.
P. Florent Martinez
t *' à Alcafriz (Espagne) 28.1L.1894, à Buenos Aires (Argentine) Ll3.l97l, à 76
ans, après 57 années de vie religieuse et 48 de sacerdoce.
Après la mort de nore célèbre architecte Don Vespignani, le P. Mar-
tinez a été chargé de la direction du bureau d'études techniques qui
supervisait les nombreuses construction alors en cours dans nos provinces

3.9 Page 29

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29
(1443)
d'Argentine. Sa compétence et son expérience ont fait qu'il a été souvent
appelé à s'occuper de Ia construction de nombreuses maisons religieuses
il non salésiennes. Au cours de ses nombreux déplacements prêchait sou-
vent des remaites, remarquables par leur profondeur spiriruelle. Une longue
et douloureuse infirmité 7'a préparé à recevoir la récompense éternelle.
P. Antoine Mautino
'r'à Volpiano (Italie) 1.1.1889, t à Buenos Aires (Argentine) 25.4.1.971, à 82
ans, après 63 années de vie religieuse et 53 de sacerdoce. 11 a été directeur
pendant 3 ans.
Le P. Mautino s'est acquitté des charges les plus diverses au cours
de ses années d'apostolat salésien: membre du conseil de la maison, aumô-
nier d'hdpital, chargé du service religieux pour les immigrés italiens, et
pendant ces vingt dernières années vicaire dans diverses paroisses. Matgré
son caractère plutôt entier et bourru, jamais il n'a refusé un service à
quelqu'un et son travail était animé d'une grande vie intérieure.
t *P. Ladislas Misa
à Darachow (Pologne) 15.1.191,3, à Punra Arenas (Chili) 10.10.1971, à j8
ans, après 35 années de vie religieuse et 27 de sacerdoce.
II s'est d'abord dépensé dans les missions lointaines de Ia Terre de
Feu. Comme prêtre il a tavaiTTé dans divers collèges. Parrout il a su
s'attirer la sympathie de ses élèves. II a ensuite été destiné au ministère
paroissial auquel il s'est donné corps et âme, se faisant tout à tous. Il laisse
le souvenir d'un Salésien humble, généreux, oublieux de soi-même, d'un
prêtre qui a vécu pleinement son sacerdoce.
* t M. Josepb Mock
à Neuhofen-sur-Ybbs (Autriche) 1.8.1.1941., à Benediktbeurn (Allemagne)
24.2.1971,, à 29 aos, après 9 années de vie religieuse.
Ses neuf années de vie religieuse l'ont mûri pour la vie éternelle.
Pendant ses études de philosophie et de théologie une maladie insidieuse
a miné sa santé. Il a offert au Seigneur le sacrifice de ne pas pouvoir
parvenir au sacerdoce.

3.10 Page 30

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(t444)
-30-
P. Luigi Préuitali
f o à Ponteselva (Italie) D.1.1925, à Turin, le 27.9.1971, à 46 ans, après 30
années de vie religieuse et 17 de sacerdoce.
Le P. Prévitali était entré au juvénat d'Ivréa en L936, poussé par
le désir de suivre Don Bosco dans sa mission éducatrice au milieu des
jeunes, spécialement parmi les pauvres issus d'un milieu simple et modeste
comme le sien. C'est dans la ligne de cet idéal qu'il s'était tout Particuliè-
rement intéressé aux études de pédagogie et de psychologie et qu'il s'est
consacré avec ardeur à I'enseignement dans nos collèges du Brésil et
d'Italie. En tant que ptêtre, il s'est toujours acquitté avec générosité de
so nservice en paroisse ou après des communautés des religieuses.
P* .
Josepb François
à Villone (kaJie)
Pucci
).6J89),
t
à Porto Velho (Brésil) 25.6.1970, à 77 ans,
ll après 53 années de vie religieuse et 45 de sacerdoce. a été directeur pendant 1 an.
Le P. Pucci était le neveu d'un saint: Antoine-Marie Pucci, canonisé
en 1962. C'est de lui qu'il avait hérité une grande partie de son élan
Il évangélisateur auprès des pauvres. a passé 45 années de vie missionnaire
au milieu des indigènes de l'Amazone. C'était un homme d'une grande bonté,
d'un solide bon sens, d'une piété profonde, d'un attachement sincère à la
Congrégation et à Don Bosco. Il attribuait au chapelet d'être passé indemne
au milieu des dangers sans nombre.
P. Camille Pucholt
*- à Téplitz (Tchécoslovaquie) 73.1899, f à Récife (Brésil) 4.2-1971' à 71 ans,
après 48 années de vie religieuse et 40 de sacerdoce.
(La courte notice biographique de ce conftère ne nous est pas parvenue)
P* .àJoLsaegpohneRgaroele(Italie) 17.9.1880, t à Crémisan (Istrael) 24.2.L971, à 90 ans,
après 70 années de vie religieuse et 62 de sacerdoce. Il a été directeur pendant
12 années.
P. Raele était le confrère le plus âgé de notre province du Moyen
Orient. Sa vie exemplaire de Salésien et de prêtre l'avait entouré d'une
affectueuse vénération, Son amour envers la Vierge Auxiliatrice et Don

4 Pages 31-40

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4.1 Page 31

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(t445)
-)L-
Bosco, son ardeur au ûavarl, sa constance dans les mortifications et son
souci de Ia vie commune étaient dans la plus pure tadition salésienne.
* f P. Henri Ramon
à Agulilas (Espagne) 14.1,.1927, à Sabadell (Espagne) 21.3.1971, à 44 ans,
après 25 années de vie religieuse et 17 de sacerdoce.
Le P. Ramon était un Salésien dynamique et enthousiaste. Il avait
mis généreusement ses énergies au service du bien des âmes, spécialement
des jeunes. 11 a été un grand animateur des « Compagnies »>, des groupes
d'érude et de formation chrétienne, des séances récréatives. Par son affabilité
et sa simplicité il s'était conquis la sympathie de ses garçons et I'estime
des familles.
P. Ferdinando Recinos
" à Tamanique (San Salvador) 30.5.1898, f à Tecla (San Salvador) 21..5.1971, à
72 ans, après 50 années de vie religieuse et 42 de sacerdoce. ll a été directeur
pendant 6 ans.
Après avoir été ordonné prêtre, il a été alfecté rour à rour aux missions
salésiennes et sacerdotales les plus variées. En toutes circonstances il a su
rester humble et d'une égale ardeur au travail, sans jamais se plaindre
ni revendiquer quoi que ce soit. Il est mort avec le sourire aux lèvres
en disant qu'il se sentait prêt à faire le grand pas.
P. Rosalio Rey
f * à Réâl de San-Vicenrc (Espagne) 4.9.L900, à Ramos-Mejla (fugentine) 18.8.1971,
à 70 ans, après 51 années de vie reügieuse et 41 de sacerdoce.
Le P. Rey était un enthousiate des paronages. Il a fait beaucoup pour
répandre cette forme d'apostolat salésien en Argentine. Lorsqu'il était
vicaire de paroisse, il mettait un soin parriculier à propager dans les familles
la dévotion à Notre-Dame Auxiliatrice. Ses dernières années, marquées par
la maladie, ont été une longue et intense préparation de sa rencontre avec
le Père céleste.
P. Zanor Pietro Rosa
f -r' à Nieroi (Brésil) 21.5.1915, à Parà de Minas (Brésil) 27.2.1971, à 55 ans,
rester humble et d'une égale ardeur au travarT, sans jamais se plaindre
12 années.

4.2 Page 32

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(1446)
-32-
Le P. Rosa était un homme d'une intelligence Peu commune, d'une
grande éloquence, porté à l'ordre et à la discipline, toujours prêt à se
dévouer pour le bien des âmes. Il a su gagner la sympathie de ses élèves
et de leurs familles. Il avait aussi une dévotion fervente envers la Vierge
Auxiliatrice.
P. Joseph Rossi
f o à Caffres (France) 6.2.18$, à La Navarre (France) 5.5.197I, à 88 ans, après
Il 69 années de vie religieuse et 60 de sacerdoce. a été directeur pendant 30 ans.
Il avait rencontré Don Rua à plusieurs reprises, alors qu'il était encore
enfant, puis comme prêtre. Il a toujours conservé de ses premiers maîtres
un souvenir reconnaissant. Il a consacté ses trente premières années de
sacerdoce aux garçons des pamonages de Marseille. Ses confrères ont admiré
en lui un ditecteur plein de sagesse et de bonté. Les Soeurs salésiennes
recouraient volontiers à lui pour leur direction spiriruelle. Jusqu'à ses
derniers jours, comme il I'avait demandé au Seigneur, il a pu célébrer le
Saint-sacrifice, source de cette joie qu'il a toujours su répandre autour de soi.
* f M. Ernmanuel Salinas
à Sant-Andrès-Chalchicomala (Mexique) 1.6.1890,
à Mexico, le 19.6.1971,
à 80 ans, après 59 années de vie religieuse.
M. Salinas était un de ces vieux Salésiens austère êt ravailleur. Dans
des moments dificiles de l'histoire du Méxique, M. Salinas s'est acquitté
avec courage et sagesse de ses fonctions de directeur d'école' Ces dernières
années, tl travaillait à la procute de nos missions.
t M. Emmanuel
* à San Paulo
Sanchez Junior
(Brésil) 173.1914,
à Goiâna (Brésil) 5.4.7971, à 57 ans, après
31 années de vie religieuse.
Ce confrère exemplaire est mort après de longs mois de lutte contre
le cancer qui inexorablement avait envahi tout son organisme. Ils a touiours
été un excellent religieux: pieux, fidèle aux Règles, dévoué, joyeux, amis
de tous, travailleur infatigable. Le seoétariat de l'école, dant il avait été
chargé, a été présenté à plusieurs reprises par les autorités académiques
comme modèle d'un seryice adminismatif. Il a su venir à bout de sa
maladie dans une persévérance patiente et sereine.

4.3 Page 33

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-33-
(1447)
P. Joseph Sancbez Rontero
f "- à Aspe (Espagne) 1.L.790), à Valence (Espagne) 26.6.1971,, à 68 ans, après
-16 années de vie religieuse et J7 de sacerdoce. rl. a été directeur pendant
20 ans.
Il a été une grande figure de Salésien actif et organisateur, d,une
grande délicatesse d'âme et d'une compréhension bienveillante envers tous,
il Malgré sa santé déficiente, semblait sourir avec spontanéité. pampelune,
Barcelone, saragosse et villena conservent de lui, parmi Ies sarésiens, nos
Coopérateurs et nos Anciens-Elèves, le souvenir de sa profonde piété, et de
ses conseils dictés par sa grande sagesse et son optimisme salésien,
P. Ruflino Sanchez
" t à Piedra Grande (Vénézuéla) 6.11.1915, à puerro La Cruz (Vénézuéla),
I3.4.L971, à 56 ans, après 26 années de vie religieuse et 22 de sacerdoce.
il
Le P. Sanchez a
témoignait de son
été un prêffe simple et pieux. En toutes circonstances
esprit d'obéissance, de sa droirure er de sa profonde
bienveillance. II s'attirait spontanément la sympathie de ses élèves et des
Il autres personnes grâce à sa constante bonne humeur. a passé six années
dans nos missions du Haut-orénoque, en faisant toujours preuve de son
zèle et de sa fidélité aux Règles et à I'esprit salésien.
P. Giouanni Sandrone
t *- à Turin (Italie) 1,2.2.19L6, 22.4.1971 à Turin, à 55 ans, après 38 années
de vie religieuse et Jl de sacerdoce.
Le souci des âmes, en particulier des jeunes, ont été son tourment et sa
consolation. Dans ses contacts de prêtre et de professeur il savait mettre
en valeur les qualités de coeur et d'esprit de ses interlocuteurs, Nombreux
sont ceux qui, grâce à ses conseils et à son amitié, ont pu affronter avec
courage des difficultés imprévues et douloureuses. Ayant pris la résolution
de ne jamais se dérober quand on viendrait Ie solliciter pour un service
sacerdotal, il a confié à un de ses amis, peu avant sa mort, qu'il avait Ia
joie d'avoir pu mertre pleinement en pratique sa décision.
t P. Micbel
* à Andria
Senisi
(Italie)
14.9.1883,
à Vérone (Itüe) 7.5.1.971, à 87 ans, après 47
années de vie religieuse et 59 de sacerdoce.

4.4 Page 34

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(1448)
34
Le P. Senisi était entré dans la congrégation alors qu',il était déjà
prêtrè et après avoir fait comme aumôniet militaire la première gueffe
àondiate. torrgo" vie de travail s'est ensuite déroulée toute entière dans
nos maisons de Trieste et de vérone. coeur génreux et ardent, d'une
intense dévotion à la sainte vierge et à Don Bosco, profondément attaché
à la Congrégation.
M. losepb Seren
" à Ivreà (Itatie) 11.1.1915, t à Tucuman (Argenine) à 56 ans, après 35 années
de vie religieuse.
Il a vécu profondément son idéal missionnaire dans l'accompüssement
humble et fidèle de son devoir quotidien. Pat sa piété, sa bonté et sa
simplicité, L a été comme I'humble violette qui répand son parfum agré-able'
C'est son effacement même qui lui attirait la sympathie de ses conftères
et des élèves.
hI. Martin Serre
t * à Oncino (Italie) 1.1.1898, à La Florida (Cbth) 2L.7.1971, à 73 ans, après
-17 années de vie religieuse.
Après avoir fait son service miJitaire, il s'était enrôlé dans les rangs
de la ]amille de Don Bosco' Envoyé au Chili, il a passé toute sa vie
salésienne dans nos maisons de formation, et en particulier dans notre
scolasticat de théologie du chili. I1 perdit très tôt la vue, mais par sa
présence il a marqué de nombreuses générations de futurs prêtres. sa bonne
humeur, sa générosité et sa piété étaient un exemple pour tous'
M. Antoine Tirendi
t *- à Maletto (Italie) 14'5.1906, à Pedara (Italie) 25'5'1971, à 65 ans, après 21
années de vie reügieuse.
M. Tirendi était entré en congrégation dans la force de l'âge. Il s'est
aussitôt distingué par son esprit d'obéissance, son ardeur au ffavail et
scdaiércspoiirnéstcétlea. nIfceleréostuailfint secahrvaaarguitésgedaeirgsdneetrruarsvoalneuxcjoaIelumsrepdlu'eustnedsoivfnêetrsesodduaerinrelsa.lavllimearagviseaoi:nt .ielExepnsrittmomuétoelrest
dans la ioie lumineuse de la fête de Notre Dame Auxiliatrice'

4.5 Page 35

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-35-
(144e)
t P* .àABduoelnpobs
Tornquis
Aires (Argentine)
4.r2.L887,
à Alta Gracia (Argentine) 20.4.197r,
Il à 83 ans, parès 48 années de vie religieuse et 50 de sacerdoce. a été directeur
pendant 6 années.
Le P' Tornquist était dans une famille de banquiers et d'enrepre-
neurs. Lui-même était ingénieur quand, à 33 ans, il s'est décidé d'aban-
donner les biens temestres pour conquérir les biens célestes. c,est sur le
conseil du cardinal cagliero qu'il était entré en congregation. pendant
plusieurs annees il a laissé sa teme natale pour arer porter I'Evangile en
Inde. Retourné dans son pays pour refaire sa santé, il devait y resrer,
sans rien perdre cependant de sa passion pour les missions auxquelles il
a apporté toute I'aide qu'il pouvait.
M. Antonio de la Torre
* f à Chauchina (Espagne) 28.2.t928, à Séville, le 25.6.1971, à 4_1 ans, après
24 années de vie religieuse.
M. de la Torre avait un grand sens des responsabilités. Il était, en
outre, exemplaire par son esprit de sacrifice et d'abnégation. Il lui avait
été confié Ia direction de I'une de nos plus grandes écoles professionneles
et techniques. Il s'est distingué en donnant à l'écore une solide réputation
de discipline, de formation humaine et d'éducation religieuse.
P. Francesco Tricerri
t * à Trino (Italie) 14.6.1903, à Trino, le 4.2.1971., à 67 ans, après 57 années de
vie religieuse et 42 de sacerdoce.
Il a dédié toute sa vie de prêrre au ministère pastorar. il a été succes-
sivement
Il a été
chargé d'un patronage,
un prêtre zélé qti a
d'une paroisse, de l'aumônerie des soeurs.
su consacrer ses talents de |esprit et du
coeur à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes. Il a été un
reügieux exemplaire, qui a vécu dans une vraie pauvreté et une humble
obéissance, cherchant à s'inspirer toujours de l,esprit de Don Bosco.
P. Mario Ulloa
f * à Mexico, le 10.9.1906, à Puebla (Mexique) Li.l2.lg7}, à 6l ans, après 41
années de vie religieuse et 32 de sacerdoce.
Le Ulloa s'est distingué par sa piété et son affabilité. Bien qu,àyant
déjà dépassé Ia cinquantaine, et malgré une santé chancelante, il avait

4.6 Page 36

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(L450)
-36-
demandé d'être envoyé en mission auprès de la ffibu des Mixes. c'est
que le Seigneur I'a rappelé à lui pour lui remetffe la récompense du
serviteur bon et fidèle.
P. Francesco Valenti
" t à Sortino (lrlalie) 25.9.1925, à Sortino, le 31'.5.197L, à 45 ans, après 29
années de vie religieuse et 19 de sacerdoce.
Le P. Valenti réussissait bien dans l'enseignement et surtout dans
la formation morale et chrétienne de ses élèves qui l'entouraient de leur
sympathie et de leur graritude. c'est pour de graves raisons de famille,
et muni de I'indult voulu, qu'il était retourné dans son pays natal'
P. Ranton Valero
'r-à saragossa (Espagne) )0.3.1911, f à Buenos Aires (Argentine) 27.7.1971 à 60
ans, après 44 a1lsées de vie religreuse et 35 de sacerdoce'
Le P. Valero a été un religieux exemplaire, d'une intelligence remar-
quable, d,une amabilité exquise, d'une grande culture musicale. Il avait
mis tous ces talents au service de la Congrégation en se dépensaût sans
compter au milieu des jeunes. Malgré ses ennuis de santé, il consacra ces
dernières années à I'assistance spiriruelle des malades de la paroisse.
P. Pau.l Vassallo
t * à Leonforte (Italie) 19.5.1902, à Damas (Svrie) 14.5'L971, à 69 ans, après
49 années de vie religieuse et 4, des sacerdoce. Il a été directeur pendant 15 ans.
umunnaeltprvLreaéesddtiePecsa.ctVuneolaurvusrisrceraeelslceo,hteeéurttcnahdeiéitrgedercoattnueudéunerdde'duxeinrpeecratiieenisnuteocrlnelissgdpedaiierlncitseufoeIt'salmurepatsétdtiroieimenugé.ro.eIul,Ivléiellrtaanaieistvrs.aeeinItlleaoacuqsloeuitsé,-
venir d'un homme de Dieu, éloitement uni au christ souffrant, particu-
lièrement au cors de la dernière période de sa vie qui a été pour lui un
véritable calvaire.
P. Francesco VolPi
t * à Milan (Italie) 10.12.1901, à San Fernando de Atabapo (vénézuéla), 28.7.1971,
à 69 ans, après 42 années de vie religieuse et 17 de sacerdoce'

4.7 Page 37

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-17 -
(t451)
Le P. Volpi a été missionnaire en Inde pendant 15 ans, puis en
Colombie et au Vénézuéla. Il était mès estimé de ses confrères pour son
grand esprit de sacrifice, disponible en toutes circonstances. Il a été
exemplaire dans sa fidélité aux Règles et par son esprit apostolique. C'était
un homme équiübré. II aimait ses supérieurs. A tous iI donnait I'exemple
d'une vie de foi profonde.
f P* JoCsaevpabrenZoin(iItalie) 2.10.1919, à Trento (Italie) 24.8.7971., à 51 ans, après 33
années de vie religieuse et 24 de sacerdoce.
Il a été un prêtre zélé et travailleur, spécialement dans la recherche
des vocations et le soin qu'il prenait des Coopérateurs. Il considérait son
métier d'enseignant comme un véritable apostolat. Il aimait la musique:
partout cela lui était possible, il fondait une fanfare. Il a surtout été
un Salésien pleinement loyal avec sâ vocation.

4.8 Page 38

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