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N° 93
Novembre 2009 10e Année
Les finissants au Centre Professionnel D. Bosco de Mimboman ont reçu leurs parchemins
Edito:
Don Rua, modèle d’évangélisateur
P 02
Actualités (ATE )
MSJ, Jeunes, vaste mouvement pour l’évangélisation des Jeunes…
( Gabon - Oyem)
P 03
¡Nuevo curso, nuevo director del col ! (Guinée - Equato. Malabo ) P 04
Le défi salésien de Mikomeseng (Guinée - Equatoriale )
P 05
Echos de Brazzaville (Congo-Brazzaville)
P 07
Oratoire Michel Rua du dernier poteau … ( Cameroun - M III ) P 08
CPDB la cuvée 2009 sur le marché de l’emploi ( Cameroun - Mimbo-
man III )
P 09
La rentrée scolaire et la Fête Nationale des Enseignants (Cameroun -
Mimboman III )
P 09
Une nouvelle année académique (Cameroun-Théologat)
P 10
La rentrée académique à l’ITPR Ste J. BAKHITA
P 11
Collation des ministères institués (Cameroun-Théologat)
P 12
Lancement de l’année pastorale 2009 -2010 au Centre de Jeunes Don
Bosco de Damala (RCA - Damala)
P 13
"Eglise de la RCA, réveille toi et marche… ! " (RCA)
P 14
Rentrée scolaire au centre professionnel Don Bosco de Damala (RCA -
Damala)
P 14
Etranger
Et c’est parti !!! (Togo-Lomé)
P 15
Le Théologat “San Isidoro” de Sevilla programme l´année (Espagne-
Seville)
P 15
Divers
En Centrafrique, le saviez-vous ?
L’Eglise et la question sociale…
150 ANS : Quand des jeunes disent ‘’J’y vais’’
Anniversaires
P 16
P 17
P 18
P 20
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Novembre 2009
DON RUA, MODELE D’EVANGELISATEUR
D epuis quelques mois j’ai profité des
moments, surtout dans les voyages
en bus ou en avion pour lire certai-
nes biographies ou écrits salésiens,
parfois publiés depuis longtemps. Je me suis
senti réconforté spirituellement de la richesse
et de la profondeur qu’on découvre dans la vo-
cation salésienne.
En lisant certains écrits sur Don Rua, les ré-
cents et les anciens, j’ai compris le sens de l’E-
trenne du Recteur Majeur sur Don Rua comme
modèle d’évangélisateur.
Son cœur a battu de zèle apostolique au long de
sa vie, dans les groupes comme la Compagnie
de l’Immaculée dont il était un des fondateurs,
dans les Conférences de St. Vincent de Paul,
dans la direction des Lectures catholiques, dans
la direction de deux Oratoires confiés par Don
Bosco à Don Rua, celui de St. Louis et de Van-
chiglia. Son travail apostolique au confession-
nel chaque matin depuis son ordination, même
étant Recteur Majeur; son travail de catéchèse
dans les Oratoires et les cours de religion aux
apprentis et les étudiants de Valdocco. Tout
cela dans la discrétion, la bonté et la prière.
La biographie d’Adoldo l’Arco (1971) sur lui,
à la page 21 nous fait son portrait: « Des nerfs
d’acier, une bonté sans faille, une abnégation à
toute épreuve, un savoir-faire rare, il fallait
tout cela pour tenir à Vanchiglia, et Rua avait
à peine 17ans. Discipline, catéchisme, prières,
jeux, avis et conseils, il pensait à tout. Quand,
la journée finit, il rentrait à Valdocco avec
quelques assistants, ensemble ils disaient le
chapelet sur le chemin de retour »
Don Francesia donne ce témoignage « Un
confrère avait l’habitude de se confesser à Don
Bosco. Ayant appris qu’il devait s’absenter, il
lui demanda à qui il devrait s’adresser la pro-
chaine fois : « Viens ici sans crainte, tu trouve-
ras Don Bosco ; je m’en vais et je reste » (en
référence à Don Rua)
Sa vie témoigne de sa préférence pour les plus
pauvres et pour le travail dans les Oratoires,
comme lieu pour éveiller la joie, les valeurs
humaines et de la formation religieuse.
Tous les premiers salésiens avaient une grande
confiance en lui, comme le modèle du salésien
et celui qui avait vécu à coté de Don Bosco.
Don Cerrutti raconte : « Je me rappelle son ac-
tivité inlassable, son zèle toujours en éveil pour
procurer le bien moral, matériel, intellectuel,
religieux à ceux qui lui étaient confiés, comme
aussi sa prudence, sa fermeté, sa délicatesse
dans l’exercice de sa charge ».
Que cette année sainte et la figure de Don Rua
nous encouragent à suivre le Conseil de notre
Recteur Majeur dans l’introduction de la lettre
sur Don Rua en nous procurant chacun de nous
une « culture salésienne ». Cela demande assi-
duité, amour envers la Congrégation, estime de
notre vocation. Mais nous serons les bénéficiai-
res en gagnant dans la vie spirituelle et dans
notre zèle pour les jeunes.
Bien fraternellement, José Antonio, Provincial !
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Novembre 2009
MSJ, Jeunes, vaste mouvement
pour l’évangélisation des Jeunes…
La traditionnelle rencontre des MSJ s’est tenue à Oyem du 12 au 19 juillet 2009 sous le thème : Jeunes,
vaste mouvement pour l’évangélisation des jeunes. Qui prend sa source dans l’étrenne du recteur majeur.
Ils étaient plus de 45 jeunes venus des divers horizons des œuvres salésiennes d’Oyem (Sdb et Fma)
pour réfléchir, partager et découvrir encore une fois l’image de Don Bosco fondateur d’un vaste mou-
vement.
Le Camp a bénéficié de la
présence des Salésiens
Virgile et David venus
respectivement de Jérusalem et
de Rome, pour les vacances
mais qui ont accepté
d’enrichir
cette
ren-
contre
des jeunes
par leur apport et
leurs différentes interventions. Il
est à noté que les sœurs salésien-
nes d’Oyem n’étaient pas du res-
te. Elles étaient présentes au mi-
lieu de cette jeunesse en particu-
lier la Soeur Elisa qui venait
fraîchement de Lomé (Togo), la
soeur Céférina et Bénédicta sans
ignorer le Père Luis, Jérémie,
Dimitri et Evrard, et quelques
adultes de la famille salésienne
d’Oyem notamment les ADMA
pour le service de la logistique et
l’accompagnement.
Toutes les journées que les
jeunes ont passées ensemble
sont meublées par des différents
thèmes et des temps de détente,
Page 3
l’ambiance était joyeuse. Après
le soupé, les soirées sont mar-
quées par une projection sur le
thème de la journée, une soirée
culturelle, un témoignage ou un
échange d’expé-
rience…
En
de-
hors des
activités il faut noter
la célébration eucharistique de
chaque jours qui permet aux jeu-
Par Jérémie LOUZOLO, sdb
nes de vivre leur temps avec le
Christ l’unique maître de tout
bien sans ignorer des temps du
sacrement de réconciliation qui
permet à tous de faire une rétros-
pection sur sa vie et surtout sur
sa relation avec les autres. La
messe de clôture du 19 juillet a
été présidée par l’Abbé Jean Ar-
sène « Tatche ». Dans son homé-
lie, il invite les jeunes à témoi-
gner par leurs exemples ce qu’ils
ont vu et entendu tout au long de
la semaine.
La séparation était bien
douloureuse pour tous car après
avoir foulé le sol du centre Don
Bosco les jeunes avaient entre
les mains les flambeaux allumés
depuis le camp MSJ mais il faut
se séparer pour œuvrer dans les
différents milieux où chacun s’y
trouvent. Le rendez vous est
donner pour l’année prochaine.
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1.4 Page 4

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Novembre 2009
¡Nuevo curso, nuevo
director del col !
( Nouvelle année, nouveau Directeur du Collège )
Conformément à l´accord de partenariat entre la Congrégation salésienne (la Communauté de Malabo
étant un élément du sous-ensemble province ATE, province elle-même incluse dans le grand ensemble
Société de Saint François de Sales), la Coopération espagnole et le Ministère espagnol de l´éducation,
accord attribuant au premier le rôle d´administrateur, au deuxième la charge du financement et au troi-
sième la tâche du suivi des programmes, la direction ou la gestion du Collège español de Malabo cette
année scolaire 2009-2010, demeure salésienne avec à sa tête un confrère qui, cette fois-ci, n´est pas espa-
ñol de nationalité. Nouvelle année, nouveau Directeur ! José Gangoso (Pepe) a cédé la place à Francisco
Moro Mbá (Paco).
U n des pionniers de l´œuvre
salésienne en Guinée
Équatoriale, Pepe qui a
formé (sans exagération) les 50%
de l´élite dirigeante de ce pays au-
quel il a déjà offert plus de 25 ans
de sa vie religieuse salésienne, a
dirigé le collège espagnol de Mala-
bo depuis le début de l´accord tri-
partite.
Un formateur de dirigeants
Pepe, ne pouvant plus, se-
lon les normes du Ministère espa-
gnol de l´éducation, diriger, à son
âge, une institution éducative, et,
par un concours de circonstances, la
province ATE, cheminant vers un
élargissement de la possibilité, pour
tous les confrères (quelque soit la
nationalité), de gérer les structures
provinciales, le Provincial a nommé
Paco Moro Directeur du collège
espagnol de Malabo. C´est ainsi
que, le 15 septembre dernier, jour
de la rentrée scolaire, nos élèves
n´ont pas seulement inauguré le
nouveau bâtiment (à un niveau) qui
agrandit
désormais
leur cher
collège,
mais aussi,
ils ont ac-
cueilli,
peut-être
pas encore
avec la
même af-
fection,
leur nou-
Page 4
veau et jeune Directeur.
Pour respecter une certaine
tradition et conformément à certai-
nes normes académiques, l´acte
officiel d´ouverture de l´année sco-
laire, a eu lieu seulement deux se-
maines après la rentrée. Ainsi, le 2
octobre 2009 après la récréation, se
succéderont : messe (présidée par le
P.Paco) et cérémonies protocolai-
res. Quoi de plus normal pour des
pasteurs en milieu éducatif, que
d´orienter leurs brebis vers le Che-
min, la Vérité et la Vie ?
L´eucharistie, action de grâce, sim-
ple mais profonde sera soulignée
par la présentation, par les élèves,
de leurs outils de travail (stylos,
cahiers, ballons, etc.).
Nouvelle étape
Immédiatement après la
messe, tout le monde converge vers
la grande salle polyvalente du Cen-
tre des jeunes où, Juan Francisco
Nuñez (Directeur des études et pour
la circonstance Maître de cérémo-
nie) invitera successivement au po-
Par Paul II Clark TEGUE, sdb.
dium pour leurs discours respec-
tifs : le père Paco Moro et son Ex-
cellence Monsieur l´Ambassadeur
d´Espagne en Guinée Équatoriale.
Don Javier Sandro qui achève son
mandat de représentation diplômati-
que de l´Espagne en Guinée Équa-
toriale, préside cette cérémonie of-
ficielle en compagnie de Don Anto-
nio Lara, le Chargé des program-
mes du Ministère espagnol de
l´éducation, et de Doña Nieves Ji-
ménez, la Coordinatrice générale de
la Coopération espagnole. Cette
cérémonie à laquelle assistent de
façon spéciale cette année, quelques
classes du primaire, aura particuliè-
rement été très brève. Il ne nous
reste plus qu´à souhaiter qu´en cette
nouvelle année scolaire 2009-2010,
nos objectifs annuels de motivation
à la lecture (à travers la pratique du
« Plan Lector ») et de promotion du
mérite, se transforment progressive-
ment en faits. ¡Feliz curso 2009-10
a todos!
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Novembre 2009
Le défi salésien de
Mikomeseng
L’opinion commune a toujours été en faveur d’une possible fermeture de l’oeuvre de Mikomeseng pour
des raisons pas tout à fait justifiées, tout simplement par manque d’informations ou par une mauvaise
connaissance de la mission des confrères dans cette partie de la province. C’est l’occacion de faire
connaître à l’ensemble des confrères de la province l’importance de la présence salésienne à Mikome-
seng. L’action que nous nous engageons à entreprendre cette année, est celle de faire savoir à toute la
communauté provinciale, le rêve que nous, confrères présents dans cette oeuvre, avons pour le futur de
l’oeuvre de Mikomeseng. Ceci ne peut passer que par une brève présentation de l’oeuvre dans ce pre-
mier article « Made in Mikomeseng ».
Par Bienvenu Tanga
Présentation de l’œuvre
Mikomeseng est une pe-
tite ville dans la partie
nord de la région continentale,
d’environ 1 500 à 2000 âmes,
située sur l’axe lourd Bata – Ebi-
beyin, porte de sortie vers le Ca-
meroun. Essentiellement de
culture fang, la population se
dédie tant bien que mal à l’agri-
culture.
L’œuvre salésienne y est
implantée depuis le 28 juin
1986. Beaucoup de salésiens y
sont passés, à l’instar du P. Paul
Ebome, du P. Agustín Cuevas,
du P. Luís Javier Palenzuela, du
P, Pablo Labrado, du P. Chechu
ou encore du P. Pergentino Bo-
rupu, pour ne citer que ceux-là.
Les jeunes confrères à l’instar de
Emile Mefoude, Davy Bouetata-
mio actuellement en études en
Espagne, ou encore de Pedro
Ndong et Dominique Ndongo
qui ne sont plus aujourd’hui sa-
lésiens, y ont fait l’expérience
du postulat et du stage.
L’œuvre de Mikomeseng
comprend trois secteurs clés de
la mission salésienne : la Parois-
se, le centre des jeunes et l’école
professionnelle transformée cet-
te année en collège d’enseigne-
ment général du premier cycle.
La communauté quant à elle est
constituée de trois confrères,
dont 02 prêtres : P. Armando
Briones, directeur, curé et éco-
nome ; P. Antonio Muñoz, vicai-
re de la communauté et de la pa-
roisse, chargé de la famille salé-
sienne et enfin d’un confrère en
stage, Bienvenu Tanga, chargé
de l’école et des MCS.
En marge d’une activité
pastorale qui s’annonce intense
cette année, la communauté pra-
tique l’agriculture et l’élévage
des poulets, des porcs, des chè-
vres et des lapins. Ce qui consti-
tue pour nous une source de re-
venus non moins négligeable
pour le soutien économique de la
mission.
La paroisse salésienne
Située en zone rurale, la
paroisse salésienne « Notre Da-
me d’Afrique » compte 24 villa-
ges, dont la majorité nécessite
un travail de première évangéli-
sation. Ce qui demande une im-
plication directe et régulière de
la part des confrères prêtres. Ces
villages sont desservis périodi-
quement par des messes domini-
cales et l’administration des dif-
férents sacrements. Chaque cha-
pelle est représentée comme de
tradition par un catéchiste. Au
sein de la paroisse mère, se pra-
tique un fort enseignement caté-
chétique dont en la charge les
filles de la charité, fondée par St
Vincent de Paul. La paroisse
compte 06 associations, 02 cho-
rales, un groupe de lecteur et un
groupe d’enfants de chœur.
Le collège Don Bosco
Le Centre Professionnel Don
Bosco de Mikomeseng a connu
cette année une profonde muta-
tion, non seulement par rapport
au système, mais aussi dans les
structures (rénovation des bâti-
ments), puisqu’il est passé du
centre technique à un collège
d’enseignement général. Nous
proposons aussi en marge de ce
système institutionnel, les cours
du soir en informatique et méca-
nographie.
L’opinion commune a toujours été en faveur d’une possible ferme-
ture de l’œuvre de Mikomeseng pour des raisons pas tout à fait jus-
tifiées, tout simplement par manque d’informations ou par une
mauvaise connaissance de la mission des confrères dans cette partie
de la province. C’est l’occasion de faire connaître à l’ensemble des
confrères de la province l’importance de la présence salésienne à
Mikomeseng.
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Après tant d’an-
nées d’expériences techni-
ques sans réponses concrè-
tes aux besoins des jeunes
de cette localité, la ré-
flexion communautaire et
l’avis du provincial et de
son conseil aboutirent á ce
courageux changement
qui, au vu de ce que l’on
peut déjà constater en ce
début d’année scolaire
2009/2010, l’expérience
semble être positive.
Contrairement aux années
antérieures, le centre tech-
nique Don Bosco ne
comptait au maximum
qu’avec une vingtaine
d’apprentis dans 02 spé-
cialités. Or, si nous nous
en tenons aux dernières
statistiques, nous comp-
tons déjà une cinquantaine
d’élèves inscrits, en tenant
compte du fait que jus-
qu’au 12 octobre, fête na-
tionale de la Guinée, les
élèves ne se presseront pas
pour s’inscrire. Ce qui
nous amène à dire que les
effectifs pour les 03 clas-
ses : 1º, 2º et 3º de ESBA
(Enseignement Secondaire
Basique, ce qui équivau-
drait aux classees de 6e, 5e
et 4e dans le système fran-
conphone) tourneront au-
tour de 60 à 75 élèves, à
raison de 25 par classe.
C’est signe que les parents
acceptent de nous faire
confiance contrairement au
collège public de la
contrée qui, jusqu’à main-
tenant ne compte qu’une
dizaine d’inscrits.
Toutefois, nous res-
tons confiants quant aux
défis qui nous attendent au
vu de la qualité des ensei-
gnements qui seront dis-
pensés, d’autant plus que
les professeurs que nous
Page 6
avons recrutés sont de
bonne qualité.
Le Centre de Jeunes
C’est justement le
point focal de l’activité
pastorale dans notre œu-
vre. Le constat que nous
faisons est tout à fait
contraire aux échos que
nous avions très souvent
reçus de cette œuvre dans
notre province, car nous
comptons avec une bonne
centaine de jeunes, quoi-
qu’irréguliers. Notre pre-
mier objectif cette année
n’est pas l’aspect quantita-
tif, voire pléthorique des
jeunes, mais l’aspect de la
qualité basée sur la forma-
tion de ceux qui se présen-
tent à nous. Le constat est
d’ailleurs clair, ils ont tous
un intérêt particulier à ce
que nous essayons de leur
proposer. Ceci dit, nous
regroupons cette année un
noyau animateur de 07
jeunes issus de chaque ac-
tivité du centre, en plus
des volontaires que nous
inviterons pour les forma-
tions en tant que pré-
animateurs. Le second ob-
jectif est celui de renforcer
le travail entrepris par nos
prédécesseurs, dans le but
d’initier le Mouvement
Salésien des Jeunes au ni-
veau local, afin de prépa-
rer la rencontre nationale
prévue à Malabo, au cas
où elle n’a pas lieu sur le
plan international comme
prévu.
Les problèmes que
nous rencontrons sont cer-
tes multiples et réels. Ils
sont dus au manque drasti-
que des infrastructures de
base, ce qui semble ralen-
tir à coup sûr l´élan et le
zèle pastoral des confrères.
Novembre 2009
Toutefois, la communauté
a pris des mesures en ce
qui concerne la réalisation
cette année d’un certain
nombre de projets allant
dans le sens de la rénova-
tion des infrastructures
sportives et ludiques.
Au-delà de ces diffi-
cultés, la présence salé-
sienne à Mikomeseng est
nécessaire, voire indispen-
sable, vu l’expansion pro-
gressive de la ville, l’aug-
mentation de la population
et la propension pour les
jeunes à adhérer de plus en
plus au vaste mouvement
salésien et à l’esprit de
Don Bosco que nous es-
sayons cette année de leur
inculquer. Le futur est
donc très promoteur et
nous profitons de l’occa-
sion pour éveiller l’atten-
tion de la communauté
provinciale dans le sens
d’une solidarité plus ac-
crue, au lieu des critiques
et des demandes de ferme-
ture dont nous avons l’ha-
bitude d’écouter.
Au moment où nous
nous préparons à célébrer
en 2010, le 25e anniversai-
re de la présence salésien-
ne en Guinée, nous ne sau-
rons terminer ce premier
article dédié à la présenta-
tion de l’œuvre salésienne
de Mikomeseng, sans
avoir une pensée particu-
lière à tous les confrères
encore vivants ou décédés,
qui ont travaillé pour l’édi-
fication du charisme salé-
sien en Guinée, et particu-
lièrement dans l’œuvre de
Mikomeseng.
Nous croyons en la
providence et que Marie
Auxiliatrice nous y aide.
Toutefois, nous
restons
confiants quant
aux défis qui
nous attendent
au vu de la qua-
lité des ensei-
gnements qui
seront dispen-
sés, d’autant
plus que les pro-
fesseurs que
nous avons re-
crutés sont de
bonne qualité.
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1.7 Page 7

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Novembre 2009
Echos de Brazzaville
Le 16 septembre 2009 à 20h, la communauté Don Bosco de Brazzaville était au complet, avec l’arrivée
du salésien stagiaire Arsène EDOU, brave confrère gabonais ayant accepté le triennat. D’allure plutôt
ascétique, avec sa barbichette d’homme pieux et espiègle, notre confrère a vite fait de s’adapter et de
comprendre la raison de sa mission dans ce biotope du reste harmonieux et paisible.
S ous les heureux auspices
du nouveau Directeur Fré-
déric MBAYANI, congo-
lais, tout heureux de son retour
au bercail, nous avons tenu nos
premières rencontres commu-
nautaires, avec la programma-
tion des tests d’entrée en premiè-
re année Tronc Commun prévus
pour le 21 septembre et 1er
Octobre; celle de la ren-
trée administrative et
enfin la rentrée scolai-
re proprement dite,
débutée le 5 octobre
dernier.
L’heure était
également à la réor-
ganisation et à la ré-
partition des tâches
communautaires. Les acti-
vités de première nécessité
ont été réalisées notamment
l’installation des toilettes dans
les 10 chambres, le curetage des
bâches à eau et des fosses septi-
ques, la remise en bon état d’un
véhicule en panne, la peinture de
la résidence communautaire.
Du 28 au 30 septembre,
notre hôte de marque était le
provincial, Père José Antonio
VEGA, qui, en plus de venir ins-
tallé officiellement notre nou-
veau Directeur dans ses fonc-
tions, a tout aussi bien profité
pour nous encourager à déve-
lopper l’esprit de famille et de
coresponsabilité. Il a par ailleurs
apprécié la bonne évolution de
l’œuvre et renouvelé ses voeux
pour une communauté plus ou-
verte, dynamique et plus présen-
Page 7
te parmi les destinataires.
Du 29 septembre au 3 oc-
tobre, l’archidiocèse de Brazza-
ville a organisé sa rentrée pasto-
rale, avec au menu : des confé-
rences théologico-pastorales, des
débats très animés sur des ques-
tions sacramentaires et bien
d’au-
tres
préoccu-
pations
relevant
des défis
pastoraux ac- tuels dans
l’archidiocèse. Le tout s’étant
soldé le samedi 3 octobre par
des ordinations diaconales et
presbytérales.
Le dimanche 4 octobre, le
Père Frédéric a représenté notre
communauté à la célébration
marquant les 800 ans d’existen-
ce de la congrégation franciscai-
ne et ses 100 ans de présence au
Congo Brazzaville. Selon les
témoignages du P. Frédéric, la
cérémonie aurait été extrême-
ment riche en couleur, surtout en
liturgie dosée d’inculturation.
Par Rémy NGOMO NGOMO
Le nonce apostolique et l’arche-
vêque de Brazzaville auront
concélébré avec un parterre de
plus de 20 prêtres sans compter
les religieux et « tout le peuple
des rachetés », venus nombreux
prendre part à cette célébration.
Du côté des confrères de
Saint Charles Lwanga, c’est le
rajeunissement et le souf-
fle nouveau! Deux ba-
roudeurs (Germain et
Léon) revenus cha-
cun des vacances
passées au pays na-
tal, avec un embon-
point humain, spiri-
tuel et moral, font
les retouches pour
une pastorale parois-
siale dynamique et effi-
ciente! Là aussi, la pro-
grammation avec les fidèles et
les enfants du primaire s’est faite
avec le tac des vétérans.
Au finish, retenons que la
politique d’embellissement de la
Cité urbaine de Brazzaville
poursuit ses efforts, avec des
chantiers aux travaux intermina-
bles. Les pluies n’arrivent tou-
jours pas et les populations en
souffrent. Certaines langues
soupçonnent
des
« empêcheurs » de pluie parmi
les entreprises qui exécutent ces
travaux. A la Cité, nos bâches à
eau s’épuisent et le camion
d’eau potable se vent en ce mo-
ment à 75000 FCFA. C’est cela
notre réalité ! C’est encore le
FRONT !!!
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1.8 Page 8

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Novembre 2009
Oratoire Michel Rua du dernier
poteau de Mimboman III
Le dimanche 04 octobre 09 fut une journée de baptême pour un nouvel oratoire qui s’implantait dans la
communauté ecclésiale de base du dernier poteau de la paroisse Marie Auxiliatrice de Mimboman III.
Après l’oratoire « Don Bosco » de l’année dernière á Nkolo-Fulu, « Don Rua » prit ainsi le
train d’animation, pour l’implantation et l’élargissement de l’esprit salésien.
C et oratoire permet aux pré-novices de mettre
en exergue l’esprit salésien avec l’assistance
salésienne chaque samedi et dimanche sous
la direction de Père Saint-Preux. L’ouverture de cet
oratoire a commencé avec une messe d’action de
grâce célébrée par le Père Yan, dB et s’en suit la
présentation des pré-novices qui viennent de com-
mencer leurs expériences dans la communauté.
La messe s’est achevée dans une ambiance
chaleureuse. Il revint simplement aux enfants de
contenir leur impatience pour l’après-midi, mo-
ment solennel de l’ouverture de l’oratoire, consacré
aux jeux divers.
A 15h 00, débarqua l’équipe pastorale : les
pré-novices accompagnés par P. André Frantz,
sdb .L’accueil comme d’habitude fut chaleureux et
marqué par des chants du petit groupe d’enfants en
majorité féminin. On pouvait lire sur les visages la
joie de la rencontre. Vint le moment des présenta-
tions ; d’un côté l’équipe pastorale, de l’autre les
enfants. Le père André Frantz fit la catéchèse du
dimanche donc le sujet primordial était le mariage,
ensuite, le groupe se divisa en deux ; d’un côté les
jeunes filles accompagnées par Elvis pour les jeux
de société et les chants ; quand aux garçons ils rejoi-
gnirent Alphonse pour le football.
Au fur et à mesure que le temps passait
l’ambiance devenait de plus en plus chaleureuse et
le nombre d’enfants augmentait aussi.
A 17h 45, la fin des activités : regroupement
autour du père André Frantz qui fit le mot du soir et
la journée se termina par une prière faite par Elvis,
puis la bénédiction finale par le Père. La séparation
fut difficile.
« Nous ferons toujours la part des choses » ce
fut l’une des premières paroles que Don Bosco
adressa à Michel Rua ; par ces mots, Don Bosco
voyait en lui un disciple, un apôtre et un successeur.
Puissent ces enfants de l’oratoire Michel Rua du
dernier poteau de Mimboman III se mettent à l’éco-
le de la vie de Don Bosco.
Alphonse MBENG, Pré-novice salésien
Page 8
@temedia 93

1.9 Page 9

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Novembre 2009
CPDB la cuvée 2009 sur le mar-
ché de l’emploi
Les finissants des filières informatiques, métallerie, menuiserie bois et industrie de l'habillement ont re-
çu, le 17 septembre dernier, leurs parchemins de fin de formation. C'était lors d'une cérémonie riche en
couleurs présidée par le délégué régional du MINEFOP pour le centre, représentant spécial du ministre
Zacharie PEREVET empêché, et devant un parterre d'invités.
Par M. Achille OLAMA, Professeur de l’Informatique au CPDB
Des diverses allocutions,
on retiendra que, l'at-
testation bien que
conférant à son titulaire une
présomption de compétence,
n'est pas une fin en soi. Il est
donc nécessaire de redoubler les
efforts, de faire preuve d'abné-
gation et de professionnalisme
pour, non seulement porter
l'étendard du centre de forma-
tion mais aussi et surtout, atti-
rer des investisseurs grâce à la
qualité de la main d'œuvre ; pa-
ri réussi sous d'autres cieux et
non moins réalisable ici.
La rentrée scolaire et la Fête Nationale des Enseignants
Après le succès de la nouvelle rentrée académique 2009–2010 au centre professionnel Don Bosco , le
lundi 7 septembre 2009, deux jours après, une messe d’Action de Grâce a été célébrée à la Paroisse Ma-
rie Auxiliatrice par le père Natalino PARODI, directeur de l’œuvre salésienne et concélébrée par le Pè-
re André Frantz SAINT PREUX DABEL et l’homélie était basée sur le thème de l’Etrenne 2010 : « á
l’imitation de Don Rua, en disciple authentique et apôtre passionné, portons l’Evangile aux jeunes ».
Par André Frantz SAINT PREUX DABEL, sdb
En un seul cœur, les élèves, les parents, les enseignants et les
salésiens implorèrent le Seigneur Dieu, par l’interces-
sion de Marie Auxiliatrice, saint Jean BOSCO, Don
Michel RUA de les assister tous les jours durant toute
l’année 2009-2010 ; pour la Gloire de Dieu et le Salut
du monde et surtout des jeunes.
Un mois après, le lundi 5 Octobre 2009 s’est
célébrée la journée mondiale des enseignants. Cette
fête fait partie déjà de l’une des traditions du centre
Professionnel Don Bosco. A 9 heures, un match de
football a opposé les enseignants et formateurs aux ou-
vriers qui s’est soldé par la victoire des premiers aux tirs
aux buts.
Dans l’après-midi, une agape fraternelle a été offerte à
tous les employés du centre professionnel par la communauté salésienne
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1.10 Page 10

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Novembre 2009
Une nouvelle année académique
Le jeudi 1er Octobre 2009, l’école théologique Saint Cyprien de Ngoya a connu la reprise de ses activités
par l’ouverture officielle de l’année académique 2009-2010 et la présentation de la leçon inaugurale.
Par Gildas SANT’ANNA, sdb
C onformément au programme élaboré à cet effet, tous les
étudiants anciens comme nouveaux étaient à l’heure
dans l’enceinte de l’école de même que les profes-
seurs. La journée a commencé avec la messe présidée par le
Père Jean Claude Ekobena, vicaire général de l’archidiocè-
se de Yaoundé. Dans ses mots de bienvenue et d’ouvertu-
re, le Père Elvis, directeur de l’école, a souligné que cette
nouvelle année est placée sous le signe du travail, de l’or-
ganisation et de la régularité des diverses activités. Il a
invité tous les étudiants à profiter de l’expertise des diffé-
rents professeurs pour une formation théologique solide
en vue d’une pastorale fructueuse. Il a annoncé la célébra-
tion cette année du 30ème anniversaire de la fondation de
l’école en exhortant tous les étudiants à une forte mobilisa-
tion pour la réussite des activités. C’est sur ces mots qu’il a
déclaré ouvert l’année académique 2009-2010.
La leçon inaugurale a été le troisième volet du pro-
gramme de la matinée. Celle-ci a été présentée par le Père Grégoi-
re Kifuayi sur le thème : Raison anthropologico-transcendantale et herméneuti-
que politico-pratique dans la théologie de Karl Rahner.
Après une mise en perspective de la théologie de Rahner qui demande une
interprétation des énoncés dogmatiques dans la réalité pratique, le conférencier a
montré que Karl Rahner a élaboré une théologie transcendantale à partir des réalités
anthropologiques ; c’est donc une théologie en vue de la pratique pastorale.
Par ailleurs, le conférencier a expliqué la portée sociale de cette théologie en
faisant l’articulation des deux paradigmes anthropologico-transcendentaux et politi-
co-pratique. Il s’agit d’une théologie existentielle du sujet ouvert à la transcendance
de Dieu, qui se donne lui-même. L’ouverture politique a donc la priorité, même si la
révélation transcendantale a la primauté.
En somme, pour Karl Rahner la
théologie a quelque chose à dire à l’homme
au prise de sa destiné dans le monde. « De
même, si le désir de tout homme est de de-
voir engager sa vie selon des options défini-
tives alors qu’il ne dispose jamais que des
connaissances fragmentaires et relatives, il
ne faut pas s’étonner que l’absolu de la foi
chrétienne respecte cet aspect de la condi-
tion humaine, en raison même de l’écono-
mie de l’incarnation ». (K Rahner, 1983)
La journée s’est achevée par un
cocktail fraternel à l’issu duquel nous nous
sommes donnés rendez- vous au samedi 3
octobre pour le démarrage effectif des
cours.
« De même, si le
désir de tout hom-
me est de devoir
engager sa vie selon
des options définiti-
ves alors qu’il ne
dispose jamais que
des connaissances
fragmentaires et
relatives, il ne faut
pas s’étonner que
l’absolu de la foi
chrétienne respecte
cet aspect de la
condition humaine,
en raison même de
l’économie de l’in-
carnation ».
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2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Novembre 2009
La rentrée académique à l’ITPR (Institut de Théologie et de Pastora-
le pour les Religieux ) Ste Joséphine BAKHITA
La communauté salésienne du théologat Saint Augustin de Nkol Afemé accueille cette année 2009- 2010
trois (3) confrères coadjuteurs étudiants à l’I.T.P.R (Institut de Théologie et de Pastorale pour les Reli-
gieux), en vue de leur préparation immédiate aux vœux perpétuels et l’obtention du Baccalauréat Théo-
logique.
Par MAKO Michel, sdb
C ’est ainsi que le vendredi 02 octobre 2009 à
10h00 en la fête des Saints Anges, il y a eu
la messe d’ouverture de l’année académique
Quand au célébrant, il a exhorté les étu-
diants et étudiantes à suivre le Christ à travers leurs
études, car ils sont là pour apprendre la théologie.
dans le dit Institut. Cette messe a été présidé par Et, pour bien apprendre, les étudiants et étudiantes
l’abbé ESSOMBA FOUDA Antoine Doyen de la devront faire preuve d’humilité, car disait- il « La
Faculté de Théologie de l’Afrique Centrale. Après théologie, c’est l’intelligence de l’âme ». Les reli-
la prière introductive, la sœur Madeleine Gertrude gieux et religieuses doivent être des modèles pour
Kana Bella, directrice de l’Institut a pris la parole la société, et ils doivent être à mesure de répondre
pour souhaiter la bienvenue aux étudiants, étudian- aux exigences du monde d’aujourd’hui. Fini le
tes et encadreurs. Elle a dans son allocution fait al- temps d’égrainer le chapelet sans rien comprendre.
lusion au pas que l’Institut est entrain de faire du
A la fin de cette belle célébration eucha-
fait que cette année l’Institut a été rattaché à l’Uni- ristique animée par les étudiants et étudiantes, un
versité Catholique de
l’Afrique Centrale
(U.C.A.C), à l’Ins-
...pour bien apprendre, les étudiants et étudiantes
titut Catholique de devront faire preuve d’humilité, car disait- il « La
Yaoundé (I.C.Y) et théologie, c’est l’intelligence de l’âme ».
apéritif a été offert
aux invités, enca-
dreurs et étudiants
et étudiantes pré-
à la Grégorienne.
sents. La rentrée des
Pour ce faire, elle a invi-
classes est prévue pour
té les étudiants et étudiantes à plus d’abnégation et le lundi 05 octobre 2009 à 8h00. A tous et toutes, on
du sérieux dans le travail intellectuel et surtout de se
donner à fond dans la recherche.
a souhaité un bon travail pour cette année académi-
que qui commence.
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Le bâtiment de l’ITPR Ste Joséphine BAKHITA
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2.2 Page 12

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Novembre 2009
Collation des ministères
institués
C’est le jour de Notre Dame du Rosaire qui a été choisi pour la cérémonie de collation des ministères
institués. En effet, le mercredi 7 octobre à la messe dite par le Père Vega José Antonio, Provincial de
l’ATE à 18h 30, quelques confrères de notre communauté ont été institués acolytes et lecteurs.
MPAMA Patrick, sdb
C ’est la règle dans l’Eglise que les candidats
au sacerdoce soient, avant le diaconat, ins-
titués lecteur et acolyte. Ainsi, notre mai-
son ayant pour fonction fondamentale la prépara-
tion des confrères salésiens au sacerdoce n’a pas
manqué d’honorer cette tradition. Quatre confrè-
res commençant la deuxième année ont été insti-
tués lecteurs. Il s’agit de Coulibaly Raphael, Ala-
kou Eric, Bossou René ; tous de la Province AFO
et enfin Umoh Nicolas de la Province AFW. Pen-
dant que cinq autres confrères de la troisième an-
née ont été institués acolytes : Florent Ngoumbéti,
Domingo Nokonoko, Vicente Mba, Ulrich Ma-
koumbou tous le la Province ATE et enfin Norbert
Adjor de la Province AFO.
La cérémonie a été plutôt modeste, disons
méditative avec des chants bien choisis pour la cir-
constance. Dans son sermon, le Père Vega n’a pas
manqué de faire un parallèle entre les ministères
dans l’Eglise et la vie salésienne qui est fondamen-
talement service. Il a insisté qu’être lecteur ou
acolyte ne signifiait pas seulement franchir les
marches vers le sacerdoce mais plutôt et surtout
accroitre dans sa vie religieuse salésienne… Le
Provincial n’a pas hésité de lancer une question de
réflexion aux étudiants de théologie. « Où est en
réalité la place du jeune salésien dans la célébra-
tion eucharistique, à l’autel pour être vu ou dans la
foule au milieu des enfants pour les aider à
prier ? »
Le sermon nous a fait entrer dans la colla-
tion des ministères proprement dite, ainsi pour le
lectorat, le Provincial remettait à chacun des élus
le lectionnaire et pour l’acolytat à chacun des élus
étaient remis la coupe remplie de vin et le pain de
la célébration eucharistique ; chaque acte étant ac-
compagné d’une recommandation et d’une prière ;
lire et annoncer la parole de Dieu pour les pre-
miers, et servir à l’autel pour les seconds.
La soirée s’est poursuivie, comme il est de
coutume dans de telles circonstances, par un repas
de fête.
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2.3 Page 13

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Novembre 2009
Lancement de l’année pastorale 2009 -2010 au Centre de Jeunes Don
Bosco de Damala
L’année pastorale au Centre Don Bosco a démarré par une formation des animateurs sur le thè-
me : « La connaissance de soi » et cela a été précédé par l’élaboration du projet pastoral. Comme an-
noncé dans les réunions de préparation, les animateurs du centre de jeunes de Damala n’ont ménagé
aucun effort pour faire des journées du 9, 11et 12 octobre, des journées d’intenses activités marquant le
lancement de l’année pastorale.
Tout a commencé dans la matinée du vendredi
09 octobre avec l’opération dénommée
"Centre propre". Elle consistait à faire le net-
toyage général du centre. Ont participé à cette opéra-
tion ; les salésiens, les animateurs et bon nombre de
destinataires proches du centre. Ce travail montrait
une grande collaboration, la détermination de bien
faire et la conscience que l’œuvre appartenait à tous.
Dans l’après-midi, plusieurs compétitions sportives
ont été organisées notamment le football, le basket
ainsi que le volleyball. La participation massive des
jeunes et enfants des localités environnantes, déten-
dait l’ambiance fraternelle et amicale qui régnaient
autour de ces activités. Il était 18h quand tout s’arrê-
tait pour reprendre le lendemain.
Nous sommes au samedi 10 octobre et la ma-
tinée était réservée à la mise en place des stands pour
les jeux de la kermesse ainsi que de l’espace où allait
se tenir les activités culturelles
de l’après midi. C’était
vers 14h30 que
commença la
kermesse,
moment
tant at-
tendu
par les
gosses
pré-
sents
dans l’en-
ceinte du
centre depuis
midi. Des jeux, il y
en avait pour tous et cha-
cun pouvait se procurer un petit lot
chaque fois qu’il gagnait. A
15h50, sous la coordination des
Par MAT. Jerry, sdb.
animateurs, tous les matériels ayant servi pour les
jeux furent rangés et tous les jeunes et enfants pré-
sents ainsi que les artistes, étaient invités autour du
podium pour le début des prestations culturelles.
Danses (moderne comme traditionnelle), Hip hop,
chants, chorégraphie…furent des activités qui
avaient meublé cet après midi riche en talents.
Toutes ces activités de fêtes ont été bouclées
par une messe de jeunes célébrée le dimanche 11 au
centre par le Père Désiré. Dans son homélie, il ex-
hortait les animateurs ainsi que les jeunes présents à
prendre le Christ comme "l’unique modèle à suivre
en quittant bien sûr tout ce qui nous empêche de
nous rapprocher de Lui…". Dans la suite, le Frère
DUTEL, comme conseiller, ancien et sage du centre,
remettait le projet pastoral aux animateurs, signe
d’envoie en mission. Il y eut également au cours de
cette messe la bénédiction des fournitures scolaires.
Dans l’après midi, un repas de famille
a été partagé.
Ce fut un grand mo-
ment de fête, d’é-
changes et de
partage qui a
permis à
tous, salé-
siens, ani-
mateurs et
jeunes de se
partager un
même projet,
celui d’une
sainteté que la joie
procure et qui est vé-
cue dans le quotidien. Sous la
conduite de la vierge Auxiliatrice, nous
nous souhaitons une fructueuse année pastorale.
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2.4 Page 14

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Novembre 2009
"Eglise de la RCA, réveille toi
et marche… ! "
Après un violent coup de vent qui a secoué l’église centrafricaine dans son être comme dans son organi-
sation, un climat de Confiance, de Courage et de Foi retrouve son assise. En effet, le dimanche 27 sep-
tembre en la paroisse Saints Tite et Timothée de Bangui, s’ouvrait l’année pastorale 2009-2010 et cet
événement coïncidait avec les ordinations diaconales et presbytérales.
C e fut un moment de joie
mais aussi du renouveau
dans la Foi de ce peuple
rassemblé qui, "dans la barque
secouée, n’attendait plus que l’ai-
de du Christ". Et cette aide, le
"Seigneur nous l’accorde en ce
jour où, dans sa bonté infinie, Il
vient de consacrer ses enfants
pour son ministère". Telles furent
les paroles qui ont débuté l’homé-
lie de Monseigneur Edouard MA-
THOS, évêque de Bambari qui a
présidé la cérémonie. Sans se las-
ser et conscient de la situation
dans laquelle était plongée l’église
locale, son excellence Monsei-
gneur MATHOS ne cessait de
redire : "Eglise de la RCA, réveil-
le toi et marche…", hé bien évi-
demment l’heure était venue pour
ce peuple de Dieu qui n’attendait
plus que ces genres de paroles
rassurantes, de retrouver sa quié-
tude et la conscience de se savoir
lier au corps mystique du Christ,
temple saint. Les cris de joie, les
applaudissements, les danses…
sont entre autres ces signes qui
annonçaient la joie d’une foi réno-
vée, la joie d’un fils perdu qui re-
trouve son chemin de gloire. Bref,
ce fut un moment où, clergé et
fidèle ont renoué leur profession
de foi en redemandant à Dieu la
grâce d’unité au sein de l’église
en République Centrafricaine.
Aux Prêtes anciens comme à ceux
qui venaient d’être ordonnés,
Monseigneur Mathos rappelait
une seule chose : "la joie de servir
Dieu et lui seul en prenant comme
exemple, saint curé d’Ars". A ces
mots, faisait aussi écho son inter-
pellation adressée aux fidèles. En
effet, Monseigneur Mathos exhor-
tait le peuple de Dieu à soutenir le
clergé moralement, spirituelle-
Par MAT.J
ment et pourquoi pas matérielle-
ment. N’oubliez pas disait il, "que
vos prêtres sont aussi des êtres
faibles que vous ne pouvez l’ima-
giner ; ils ont besoin de vous pour
bien exercer leur ministère com-
me d’ailleurs vous, vous avez aus-
si besoin d’eux. Alors soutenons-
nous pour faire réveiller notre
Eglise ici en République Centra-
fricaine. Peut être, au regard de
ce qu’elle connaît ou de ce qu’elle
vient de connaître, le Seigneur,
comme dans la barque avec les
disciples, voulait vérifier la quali-
té de notre Foi…" plus de peur,
plus de pleur, tous en marche pour
bâtir notre Eglise.
Par les chants de louange
et d’action de grâce, cette immen-
se foule de fidèles accueillait ses
nouveaux pasteurs.
Rentrée scolaire au centre professionnel Don Bosco de Damala
L’ambiance scolaire était déjà de marque ce lundi 05 octobre au centre professionnel Don Bosco. Un
petit coup de sonnette suffisait pour voir les anciens comme les nouveaux apprenants se diriger vers la
salle d’accueil pour le tout premier rassemblement.
A près la présentation du corps professoral par le Directeur du centre en la personne du frère Jean Pierre DU-
TEL, la place revenait au Père Désiré qui remplaçait le Père Jean Pierre MUHIMA (Directeur de la com-
munauté encore en congé) pour le mot de bienvenu. Dans son discours, le Père Désiré exhortait les appre-
nants à se donner un rythme dès ce premier jour de la rentrée car, disait-il, "votre réussite dépendra d’une bonne
base et celle-ci, n’est autre que le sérieux que chacun mettra dans le travail…" juste après ce petit mot, le Direc-
teur du centre présentait à tour de section, l’emploi du temps en même temps que le règlement du centre profes-
sionnel. C’est avec tous ces éléments organisationnels que la semaine scolaire débutait au centre ; il fallait donc
attendre le lundi 12 pour une rentrée des classes proprement dite. Et ce jour là, tous, comme à l’accoutumée, étaient
au rendez vous ; moment de retrouvaille, d’échange, de blague, de partage et des éclats de rires qui faisaient dire à
tous que le sérieux qu’il faudra mettre dans le travail rime aussi bien avec un petit sourire. Etait-ce une manière de
voiler la peur de la rentrée, du tableau noir, des outils et machines qui seront mis à leur disposition… ? Évidem-
ment pas ! Ce n’était juste qu’un sourire qui décrivait l’état joyeux de ces apprenants, fiers de reprendre ou de com-
mencer l’itinéraire vers le monde de la technique.
A tous, bonne année scolaire et succès dans tout !
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2.5 Page 15

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Novembre 2009
Et c’est parti !!!
En ce jour du 30 septembre 2009, les étudiants et professeurs de l’ISPSH Don Bosco de Lomé ont assisté à la
Leçon inaugurale présentée par Mme Maryse Quashie, professeur à l’Université de Lomé, sur le thème « A
quoi servent les études ? Parcours et paradigmes de formation en Afrique ».
Par Brice Fotso, sdb
P récédée par une Célébration Eucharistique présidée
par le vicaire générale de l’archidiocèse de
Lomé, la leçon inaugurale s’est avérée
intéressante vu la participation de nombreux
étudiants de part les questions et interrogations
exaltées. C’est ainsi qu’après avoir donné
quelques indications pratiques pour la bonne
marche de l’année, le directeur académique le
P. Francis Gatterre a lancé après la leçon inaugurale,
ouverte l’année académique 2009/2010.
Nous comptons sur l’aide du Seigneur pour rendre
fructueuse cette année qu’il nous offre encore.
Le Théologat “San Isidoro” de
Sevilla programme l´année
La communauté du théologat de Sevilla s´est rendue du 16 au 18 septembre dernier à Campano, tout près de
Cádiz, afin d´élaborer son projet communautaire et définir les lignes directrices de l´année qui commence.
O fficiellement,
la commu-
nauté des
étudiants de Théolo-
gie a effectué sa ren-
trée le 15 septembre
avec la prière des vê-
pres. Cette année, la
communauté est com-
posée de 18 confrères,
dont 4 formateurs et
14 étudiants (Sevilla
(5), Madrid (3), Bil-
bao (1), AFO (3) et
ATE (2)).
Et fidèle à sa vieille tradition, les composants de
la communauté se sont rendus à Campano, localité située
à 150 kms de Sevilla, province de Cádiz, région du sud-
ouest de l´Andalousie. C´est là que pendant deux jours
d’intense réflexion et de travaux en groupe, nous avons
essayé de concrétiser les grandes lignes qui orienteront la
vie de notre communauté tout au long de cette nouvelle
année pastorale qui commence.
Ces jours de programmation ont également été
des jours de convivialité, jours pendant lesquels nous
avons échangé amplement sur les activités de vacances
Par Emile MEFOUDE
auxquelles chacun de
nous a participé. En plus,
cela a permis à l´unique
confrère qui intègre la
communauté cette année,
de se faire une idée de ce
qui s´est vécu l´année
dernière et de prendre
ainsi la température de
l´ambiance dans laquelle
il va vivre.
C´est au soir du 17 sep-
tembre que notre planifi-
cation s´est achevée, ce
après avoir passé en revue le calendrier de l´année. Le
repas familial auquel a pris part la communauté du pré-
noviciat qui se trouve tout près de là a permis de renfor-
cer les liens entre les deux communautés de formation.
Et c´est également à ce moment que s´est effectué le pas-
sage du témoin entre les magasiniers sortant et entrant.
Joie et illusion sont les sentiments par lesquels a pris fin
notre planification, la première pour certains et la derniè-
re pour d´autres. Tout compte fait, ce n´est pas cela qui
compte mais la volonté de réalisation de ce à quoi nous
nous sommes tous compromis.
Que le Seigneur et l´Auxiliatrice nous y aident!
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2.6 Page 16

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Novembre 2009
En Centrafrique, le saviez-vous ?
Octobre 1994 – octobre 2009, cela fait donc 15 ans que les Salésiens arrivaient de Belgique. Aujourd’hui
leurs communautés sont internationales. La présence salésienne est donc toute jeunes. Le 6 octobre 1994
en effet, trois salésiens belges sont accueillis à Bangui-Mpoko par Monseigneur Joachim Ndayen, arche-
vêque. Coincidence ou Providence ? La présence des salésiens en Centrafrique n’est pas née d’un pur
hasard. Elle est fille du « Projet Afrique ».
Déjà en 1980, Monsei-
gneur Ndayen, archevê-
que de Bangui, et deux
autres évêques capucins des dio-
cèses de Bouar et de Bossangoa,
avaient adressé à Don Egidio
Vigano, alors Recteur Majeur de
la Congrégation, une demande
d’envoie des Salésiens en Cen-
trafrique. Ils n’ont pas eu de ré-
ponse ! Mais c’est bien plus tard,
en 1991, que le Père Vigano de-
mande au Provincial de Belgi-
que Nord d’étudier la possibilité
de prendre en charge une nou-
velle présence en Centrafrique.
Plus de 10 ans se sont écoulés !
En 1993, la province de
Belgique Nord va adresser à la
Nonciature de Bangui, une lettre
en ces termes : « la demande des
salésiens à Bangui est-elle tou-
jours valable ? »
Quelques jours plus tard,
la réponse arrive, elle est affir-
mative ! Le Provincial de Belgi-
que Nord et son secrétaire vont
faire un voyage de prospection à
Bangui. Ce secrétaire, c’était le
Père Albert Vanbuel, actuel évê-
que de Kaga Bandoro. Qui l’au-
rait pu penser en ce moment là !
Les salésiens arrivent donc
en Centrafrique le 6 octobre
1994, comme cela a été dit plus
haut. Ils sont trois confrères : 2
prêtres, les Pères Albert Vanbuel
et Jean Dinguenen, 1 Frère, le
Coadjuteur Eric Compernolle.
Mais pour la petite histoire, il
faut savoir que le Père Jean Din-
guenen, bien que belge, n’appar-
tenait pas à la province de Belgi-
que Nord, mais de l’Afrique
Centrale dont le siège était et est
à Lubumbashi, RDC. Le Père
Jean ayant déjà travaillé long-
temps en Afrique, il avait même
été Provincial, et connaissant un
peu mieux cette belle et noire
Afrique, avait donc accepté de
tenir compagnie à cette première
équipe salésienne en terre cen-
trafricaine. Son expérience sera
de beaucoup dans l’aménage-
ment des infrastructures de la
nouvelle présence, en particulier
les aires de jeux pour les jeunes.
Ils s’installent donc à Saint Jean
de Galabadja, paroisse adminis-
trée alors par les SMA. Mais ces
derniers ne tarderont pas à pas-
ser le flambeau aux Salésiens. A
leur arrivée, leur plus grande
occupation fut l’étude du Sango.
En ce temps-là, la paroisse est
déjà forte de 12 communautés
chrétiennes de base. Elle rayon-
ne également sur 7 villages au-
delà du fleuve Mpoko. La pa-
roisse anime un modeste centre
de jeunes. Pour la formation des
65 catéchistes, deux grands sé-
minaristes apportent leur
concours.
Dès l’arrivée des Salé-
siens, Monseigneur Ndayen leur
avait indiqué deux buts précis :
répondre aux besoins énormes
des Jeunes et répondre aux pro-
blèmes de la santé. La paroisse
leur donne immédiatement la
possibilité d’accueillir les jeunes
qui forment la majorité de la po-
pulation et plus tard les multi-
ples contacts permettront d’ou-
Par Ebome Obame Paul, sdb
vrir le Centre Professionnel de
Damala. Le second but souligné
par l’évêque allait déjà faire son
chemin, puisque dès 1995, le
Père Vanbuel commence un pe-
tit centre de santé, aidé par la
Sœur Geneviève, des Petites
Sœurs du Cœur de Jésus. 15 ans
après, le petit ruisseau est deve-
nu un grand fleuve. Le centre de
santé a quitté le « contenai-
re » pour s’installer dans un bâ-
timent neuf, que Monseigneur
Ndayen bénit et que le Minsitre
de la Santé inaugure ce 26 jan-
vier 2001. A Galabadja sur pla-
ce, les écoles maternelles et pri-
maires témoignent de la consoli-
dation de la présence. A quel-
ques kilomètres plus loin, à Da-
mala à côté du Centre Profes-
sionnel, des bâtiments neufs sor-
tent de terre pour abriter le futur
Lycée qui réjouit déjà les centai-
nes d’élèves du collège St Jean
que la paroisse abrite en ce mo-
ment. Mais ce qu’il y a surtout
d’émouvant c’est que 15 ans
après, la mission a porté fruit : 9
jeunes centrafricains sont deve-
nus Salésiens de Don Bosco et
en juillet dernier quelle joie de
voir l’un d’eux devenir prêtre,
Adrien Stéphane Siandjikouzou
par l’imposition des mains de
Monseigneur Albert Vanbuel,
dans ce même lieu de départ de
la mission salésienne. L’année
prochaine, le diacre Kévin Vomi
sera ordonné aussi prêtre, tandis
que le Coadjuteur Michel Mako
prononcera ses vœux perpétuels.
Quelle belle fête en perspective !
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2.7 Page 17

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Novembre 2009
L’Eglise et la question sociale
Au Synode africain, des évêques courageux
Le 2e Synode des Evêques pour l’Afrique qui s’est tenu à Rome du 4 au 25 octobre 2009 a apporté sa
part dans le rayonnement de la Doctrine sociale de l’Eglise. Nombre d’interventions des Pères ont signa-
lé des actions courageuses face aux nombreux problèmes de société.
P our ma part, j’ai retenu un nom, celui de Mgr
Coulibaly, archevêque de Conakry, en Gui-
née. Je garde des années 1990- 91, époque où
j’avais été envoyé dans ce pays, le souvenir d’un
jeune prêtre plutôt réservé. Il a été nommé au siège
épiscopal de Conakry, lorsque Mgr Sarah a été ap-
pelé à Rome. Des événements très douloureux se
sont déroulés sur le territoire
de
cette nation qui compte
trois évêchés. Face à
ces difficiles situa-
tions, les observa-
teurs étaient
parfois surpris
de
la
« discrétion »
des responsa-
bles de l’E-
glise pour qui
les
risques
étaient grands de
prendre la parole.
L’Esprit parle où Il veut
Or, voici que dans la première se-
maine de ce deuxième Synode, Mgr Cou-
libaly a réagi vigoureusement pour dénoncer
les injustices graves dont a été victime son
pays. L’Esprit parle où Il veut et quand Il
veut. L’Esprit de Jésus qui insiste tant sur
la Justice et la Paix , en particulier depuis le
Concile Vatican II et par les interventions
continuelles de Benoît XVI, accompagne dans
leur ministère ceux à qui Il a confiée son Egli-
se, spécialement les Evêques, successeurs des
apôtres.
Les paroles de Mgr Coulibaly devant les
Pères du Synode d’octobre 2009, méritent d’être
citées. Les voici désormais inscrites dans l’Histoire.
« (Je salue) le courage et la détermination de
nos prédécesseurs qui ont dénoncé les pièges mali-
cieux des pouvoirs mis en place pour prendre en
otage ce qu’il y a de plus noble en l’homme : la li-
Par JB BERAUD, sdb
berté. » Cette phrase rappelle les lourds événements
de l’époque de Sékou Touré enfermant dans le sinis-
tre camp Boiro des dizaines d’opposants, y compris
l’archevêque de la capitale, Mgr Raymond Marie
Tchidimbo. Mgr Coulibaly évoque aussi l’infatiga-
ble Mgr Robert Sarah, son prédécesseur immédiat.
Dénoncer l’intolérable
Il souligne ensuite l’appel de l’épiscopat
guinéen actuel « au dialogue » dans
sa déclaration du 25 septembre 2009.
Les médias n’ont pas offert beau-
coup d’échos à ce texte prophéti-
que qui déjà voyait venir le dan-
ger face à des hommes pris par
le « démon argent », et que
« rien n’empêche
d’agir ».
Trois
jours après, en
effet, « le 28 sep-
tembre 2009, dénon-
ce ouvertement l’ar-
chevêque, le peuple était
endeuillé par la mort tragi-
que de dizaines ou de centai-
nes de personnes suite à une
manifestation violemment
réprimée par les militaires ».
Les réactions inter-
nationales, largement unani-
mes contre cette tuerie, ne sem-
blent pas avoir ému beaucoup le
pouvoir qui s’est installé à Conakry,
et qui ne semble pas accepter facile-
ment des remarques y compris de l’Eglise
de son pays. Il y a là une nouvelle « affaire à
suivre » dans le déroulement de ce nouveau Chapi-
tre des Actes des Apôtres.
Le peuple chrétien doit prier pour ses Evê-
ques. L’Esprit les accompagne toujours dans les
exigences nécessaires de leur parole pour la Justice,
la Paix et la Réconciliation.
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@temedia 93

2.8 Page 18

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Novembre 2009
150 ANS : Quand des jeunes disent ‘’J’y vais’’
Avec beaucoup de joie, nous publions ci-dessous cet article de Alphonse Owoudou. Les intertitres sont
de notre rédaction. Ndlr
Je voudrais rapidement remercier l’équipe de notre bulletin @temedia pour l’amélioration de la qualité
de cet instrument provincial de communication. Nous souhaitons aussi qu’en dehors des nouvelles, qui
tendent à offrir une approche descriptive et anecdotique de nos activités, les rédacteurs et contributeurs
tendent aussi à stimuler la réflexion salésienne. Les « pastoralistes » nous enseignent que les activités
concrètes devraient obéir à toute une série d’échanges, d’objectifs, de stratégies, d’organisations et d’é-
valuations. Quant à elles, les réflexions deviendraient à leur tour porteuses et éclairages du chemine-
ment concret et même des visages, des « morceaux de vie » qui font atterrir le discours théologico-
pédagogique dans une incarnation qui a pour aéroport le quotidien au sens où l’entendent Don Bosco et
ses « gars ».
Pour prêcher par
l’exemple, je voudrais
rappeler que toutes
ces manifestations, ces T-
shirts au logo triclore sur les
150 ans de la Congrégation
salésienne, ont aux oreilles
d’un mordu des sciences de
l’éducation quelque chose de
psychopédagogique qui doit
nous défier à prolonger le
Ce n’est pas rêve de Don Bosco.
de la démago-
gie pastorale.
Les premiers
salésiens
Le « grand » et la
"marmaille"
étaient bel et
Chez les Fong (sous-
bien des jeu- ensemble de l’ethnie Fang/
nes qui ont été Beti) du Centre-Sud Came-
envoûtés par
ce que Don
Bosco tentait
roun on dit : Mbãko’o bóngó
ãsúsù metsó ! Cet adage si-
de réaliser au gnifie qu’une marmaille est
V a l d o c c o , incapable d’accomplir toute
d’abord pour seule un travail délicat. La
chacun d’eux, pédagogie traditionnelle
et de plus en
plus pour des
considère
que
les
gamins,
à
nouveaux qui cause de leur vision du mon-
venaient frap- de, du caractère ludique de
per à la porte leur exploration de l’envi-
de l’Oratoire. ronnement, et pour se mesu-
rer au réel, ont tendance à
prendre les choses à la légè-
re. Il faut qu’il y ait un
« grand », quelqu’un de res-
pectable et de respecté, un
sage, pour discipliner et ini-
tier les petits, pour les aider
à s’appliquer afin de venir à
bout des travaux qui leur
sont confiés. Supposons
donc que les enfants et jeu-
nes du temps de Don Bosco
soient cette marmaille, ce
Mbãko’o bóngó incapable de
s’en sortir, dépourvu d’un
projet de vie qui vaille. Il a
donc fallu qu’un « ancien »,
un plus grand, vienne les
initier, leur proposer un défi
à relever, et c’est ainsi que
chacun, enfin réveillé à sa
propre capacité de contribuer
à quelque chose de significa-
tif, s’est avancé : « Moi aus-
si, j’y vais ! ». Une poignée
de jeunes, autour d’un prêtre
de 44 ans seulement mais
suffisamment confiant en
Dieu et en l’Homme, venait
de décider que Mbãko’o
bóngó ane sú metsó, nge
nyamòdò anë ai bò. Le tas
d’enfants peut relever ce défi
si un adulte (nyamodo = vrai
homme) est avec eux.
Regardons mainte-
nant de près l’importance de
cette tournure pastorale et
pédagogigue. Au niveau pu-
rement théologique, la pasto-
rale salésienne se fonde pré-
cisément sur cet « avec eux,
avec nous» qui traduit l’Em-
manuel de l’Incarnation, et
son achèvement dans
un « avec Dieu » qui traduit
le mystère de la Rédemp-
tion. Dieu se tient près des
hommes, à leur coté et sou-
vent au milieu d’eux, com-
me un adulte au milieu du
Mbãko’o bóngó. Lancés vers
les Emmaüs où nous errons,
nous découvrons que sa pré-
sence, ses enseignements,
son exemple et son amour
permettent aux disciples
(élèves, en latin) de se mettre
en route : ils sont devenus
capables, ils sont témoins…
Enfin Jésus peut s’en aller.
C’est ainsi que Don Bosco
se tient au milieu des jeunes
pour les initier, les ensei-
gner. Sinon comment son
rêve serait-il parvenu au
bout du monde et aux siècles
à venir ? Nous comprenons
alors ce que signifie, pour
nous Salésiens, l’affirmation
du Recteur Majeur que les
jeunes ont été de véritables
co-fondateurs de notre So-
ciété. Ce n’est pas de la dé-
magogie pastorale. Les pre-
miers salésiens étaient bel et
bien des jeunes qui ont été
envoûtés par ce que Don
Bosco tentait de réaliser au
Valdocco, d’abord pour cha-
cun d’eux, et de plus en plus
pour des nouveaux qui ve-
naient frapper à la porte de
l’Oratoire.
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@temedia 93

2.9 Page 19

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Novembre 2009
Continuer aujourd’hui
Pour conclure, tout cela
nous enseigne au moins cinq as-
pects importants de notre mis-
sion : en premier lieu, rien ne
sert d’épiloguer sur les incompé-
tences du Mbãko’o bóngó ou des
« jeunes d’aujourd’hui ». Il suf-
fit souvent de s’en approcher et
de leur lancer des défis significa-
tifs, sous une couleur de
confiance. Secondo, pour qu’ils
s’engagent, il faut que l’adulte
soit lui-même un « engagé », et
on une nouille, un relativiste, un
démagogue ou un je m’enfoutis-
te. Tertio, parfois ce n’est pas
l’adulte qui rend le Mbãko’o
bóngó capable ; il se pourrait
que certaines compétences et
certaines « vocations » soient
déjà là, comme dans un terrain
en jachère. Le semeur précède
l’initiateur, qui devient alors un
découvreur de talents, un révéla-
teur, capable d’éduquer, de tirer
de l’intérieur d’un enfant ou
d’un jeune ce que le Créateur y
avait déjà disposé. En quatrième
lieu, Jésus, Don Bosco et tous
les fondateurs dignes de ce titre
ont compris que la vie est trop
courte pour s’éterniser au
« pouvoir » que confère leur
charisme. L’histoire sait com-
ment canoniser ceux qui ont su
préparer leur relève, et qui ont
eu la « folie » de se retirer en
invitant leurs fils à faire mieux, à
aller plus loin, à sauter plus haut,
à rêver plus grand. Cinquième-
ment et enfin, puisque l’on ne
peut offrir aux autres que ce que
l’on a et ce que l’on est, Don
Bosco ne demande pas au Mbã-
ko’o bóngó de faire des miracles
qui soient au-delà de leurs capa-
cités. Les miracles de l’amour
suffisent, souvent sous l’aspect
d’une présence fraternelle, ami-
cale, paternelle que les salésiens
entendent derrière la notion de
l’assistance salésienne. Don
Bosco encourage les jeunes qu’il
a accueillis, aimés et préparés
pour la société et pour l’Eglise à
en faire de même pour les autres.
« Jeune, tu as reçu gratuitement,
donne gratuitement ». Comme
s’il avait consulté les manuels de
pédagogie salésienne, Jean-Paul
II n’a pas manqué de laisser aux
jeunes du monde entier ce mes-
sage « salésien » : Devenez mis-
sionnaires au milieu des autres
jeunes. 150 ans après la fonda-
tion de la Société salésienne, le
défi persiste : Pour voir les en-
fants et les jeunes aujourd’hui
sous cette lumière peu commu-
ne, il faut un cœur et des yeux
qui sachent discerner en chaque
jeune des potentialités insoup-
çonnables que seul l’amour peut
discerner, cultiver, libérer et en-
tretenir. Dans ce cas, n’importe
quel Mbãko’o bóngó devient une
pépinière sacrée. Laissez les en-
fants venir à moi, laissez le
Mbãko’o bóngó venir à moi, ne
les empêchez pas !
Alphonse Owoudou, salésien
Préfet des études – ISPSH
(Lomé).
Chers frères,
Nous sommes au deuxièmes numéros de notre bulletin d’information le @temedia
pour cette rentrée pastorale 2009-2010. Nous tenions à remercier tous les corres-
pondants qui s’évertuent à nous faire parvenir des articles pour que nous puissions
répondre à cette mission qui est la notre, celle de faire connaître les diverses réalités
de notre province à tous.
Nous tenions aussi à remercier le Père Alphonse Owoudou pour son encouragement
et ses orientations tout en espérant avoir de sa part pour les prochains numéros des
réflexions sur le plan éducatif . Nous ne pouvons ne pas demander à tous les frères
de pouvoir prendre en considération son souhait et tout cela c’est dans la perspecti-
ve de rendre un service de qualité à nos destinataires et lecteurs provinciaux voire
des ami (ies) qui ne sont pas dans nos contextes.
Nous encouragions aussi les frères à faire des analyses laconiques en se fixant sur
des faits pour un article car les commentaires rendent l’article plus prolixe qu’il ne
doit l’être.
Nous souhaitons à tous un bon travail et surtout restons uni dans la prière. A tous,
bonne fête de Toussaint!
Florent Papin
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@temedia 93

2.10 Page 20

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Joyeux
Anniversaires
@temedia Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale B.P. 1607,
Yaoundé - Cameroun
01.11.70 P. SAINT PREUX André
01.11.90 BANIEKONA Davy Guy
02 .11.77 S.HOUNAKE Matthieu
06.11.86 IZUCHUKWU Offor Simon
08.11.80 S. SAMBA Jude
08.11.87 EBODE Cyrille Cyriaque
11 .11.88 ESSOLA Serge
24 .11.84 S. OGOULA Arnold
31.10.80 BIKOY BI BENG Jean Apôtre
Directeur de publication:
P. José Antonio VEGA
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Délégué à la communication:
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef:
Florent Papin NGOUMBETI
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Rigobert FUMTCHUM
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