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1.1 Page 1

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@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9 ième année
SOMMAIRE
Éditorial
02
Formation permanente
Bangui-Damala
03
Rentrée scolaire à Damala
Brazzaville cité Don Bosco
04
La rentrée scolaire à la cité
Gabon-Libreville
05
Le camp MSJ Libreville-Mikolongo
Cours de vacance/ cours de soutien
Quel bilan pour une première année d’exis-
tence au Gabon?
Guinée-Malabo
08
FELIZ CURSO!
Guinée-Bata
09
La communauté
La paroisse
Le centre des jeunes
Le centre professionnel
Tchad-Doba
12
Bilan de l’année écoulée
Un lieu où tous se sentent en famille
Yaoundé-théologat
13
« Pour vous je suis directeur,avec vous je suis
simple confrère »
Au service de l’Église
Rome
15
Éduquer avec le cœur de Don Bosco
1

1.2 Page 2

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Editorial... El año pastoral está en su final. Las Escuelas terminan en días próximos y la pastoral de final de año ya ha
d
o
VICE PROVINCE DE L’ A .T.E .
Thèmes mensuels de Formation permanente à la lumière du Chapitre général XXVI
MOIS D’OCTOBRE 2008
Le CG 26 avait pour leitmotiv « Partir de Don Bosco !» Voici comment le RM présente cet aspect très significatif qui peut aider cha-
que communauté à faire un chemin significatif en cette année de grâce où nous avons l’opportunité de vivre le chapitre. « Pour repartir
de Don Bosco, le CG26 a repéré et proposé trois voies principales :
revenir à Don Bosco,
revenir aux jeunes,
renforcer l’identité charismatique et raviver la passion apostolique ».
Compte tenu de la situation actuelle de la Congrégation salésienne (situation analysée lors du CG 26) et de notre province, et pour
souligner le 150ème anniversaire de la fondation de la Société de Saint François de Sales, étape importante dans notre retour à nos
origines et vraiment « repartir de Don Bosco », nous invitons la communauté à relire avec intérêt les actes du CG 26 en soulignant les
différents points essentiels comme lignes de réflexion et d’action commune.
Octobre 2008
revenir à Don Bosco,
revenir aux jeunes,
renforcer l’identité charismatique et raviver la passion apostolique ».
a). Pendant la récollection mensuelle ou à un autre moment, repenser notre fidélité à Don Bosco à travers les Constitutions et les Rè-
glements Généraux, notamment celles et ceux relatifs aux origines de la Congrégation : (cf. C. 196, voir aussi les articles 1, 3, 5 et 6)
b). revenir à l’esprit qui animait Don Bosco au moment de la rédaction et du don de telles constitutions. Ceci pourrait permettre un sé-
rieux approfondissement de l’esprit salésien.
Sur les Constitutions et Règlements Le Chapitre Général a produit également quelques décisions concernant les Constitutions et les
Règlements généraux ainsi que le gouvernement de la Congrégation. Certaines d’entre elles sont relatives au gouvernement central et
aux régions, d’autres parlent du rapport entre la communauté salésienne et l’œuvre ainsi que de l’économe local, une autre encore est
liée à nos institutions d’éducation du niveau supérieur.
Le livre de la Règle est pour nous, salésiens, le testament vivant de Don Bosco: « Si vous m`avez aimé dans le passé, nous dit-il,
continuez à m`aimer à l`avenir par l`exacte observance de nos Constitutions ».1
Don Michel Rua, premier successeur de Don Bosco, insiste: « Quand notre père envoya ses premiers fils en Amérique, il voulut être
photographié au milieu d`eux faisant le geste de remettre au Père Jean Cagliero, chef de l`expédition, le livre des Constitutions,
comme pour dire: « Je voudrais vous accompagner moi-même, mais ce que je ne puis faire, ces Constitutions le feront. Gardez-les
comme le plus précieux des trésors ! »
Suggestions :
1). Pour les lectures spirituelles, les exercices spirituels, les mots du soir et du matin, le retour à Don Bosco, le retour aux jeu-
nes, le renforcement de notre identité charismatique nous incite à rentrer découvrir les petites histoires de sa vie, de la vie des Salé-
siens et de nos premiers missionnaires. Ainsi on peut s’inspirer de :
- Eugène CERIA, Don Bosco avec Dieu, n°12 l’écrivain, 13 l’éducateur, 15 l’apôtre de la charité
- Don Bosco, Souvenirs autobiographiques des Editions de l’Apostolat des Editions Pauliniennes.
- Des passages des Memorie autobiografiche.
- La lettre de Rome, du 10 mai 1884, annexe des Constitutions, p.243, pour le revenir aux jeunes.
- CG 23, n°97-100 (sur les jeunes, évangéliser en éduquant et éduquer en évangélisant), à la rencontre de Dieu dans le
jeune.
- CG 25, La présence animatrice, p. 43-54 (pour revenir aux jeunes)
Il nous est aussi conseillé de chaque fois, faire usage des passages des Constitutions ci-dessus indiqués pour mieux cadrer la ré-
flexion autour du thème du mois.
José VEGA, Provincial.
r
2
o

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Actualité
Bangui-Damala
Rentrée scolaire à Damala
Ce lundi 13 octobre 2008, à l’instar de certains établissements privés de la ville de Bangui, l’école profes-
sionnelle Don Bosco Damala a accueilli en son sein ses élèves. La rentrée de l’année scolaire 2008-2009 est
marquée par l’accueil des élèves dans la salle polyvalente de la dite école. Le directeur de la communauté
salésienne de Damala, le P. Jean-Pierre MUHIMA et le directeur l’école, le Fr. Jean-Pierre DUTEL ont adressé
respectivement des mots aux élèves.
D’un coup les rires, les salutations, les causeries… pleuvent dans la cour de l’école. C’est la retrouvaille des élèves
et des professeurs. Quelques uns se dirigent au bureau du directeur pour les affaires qui les concernent. Au son de
la cloche, la salle polyvalente est remplie d’élèves. Le Fr. Jean-Pierre les salue et leur présente les professeurs.
Le P. Jean-Pierre Muhima, dans son mot, fait savoir aux élèves qu’ils ont une occasion en or, autrement dit une
grâce que d’autres jeunes n’ont pas. Car certains centrafricains, africains et bien d’autres jeunes dans le monde
n’ont pas la possibilité d’apprendre un métier pour gagner leur pain, alors il faut se donner au travail. Le Père signifie
que l’éducation est une œuvre divine comme Don Bosco l’a souligné. Don Bosco veut des ‘’Honnêtes citoyens et
des Bons chrétiens’’. Le Fr. Jean-Pierre DUTEL renchérit au P. Muhima en soulignant que la réussite est le seul but
ici à l’école. Pour cela les élèves et professeurs doivent se donnent davantage au travail. Pour les encourager, le Fr.
Jean-Pierre présente le résultat de l’année précédente et démontre aux élèves que l’élève le plus faible peut devenir
fort s’il se donne aux études. Pour finir, il demande aux élèves d’abandonner leurs mauvaises habitudes acquises
dans le passé.
Il est à noter que les élèves ont brillé par leur attitude d’écoute. En effet, ils ont donné de l’intérêt à ce qui sort de la
bouche des salésiens en étant attentifs au détail. Cependant, étant donné que les agitateurs par nature ne manquent
pas, certains jeunes ricanent parfois. Au-delà de tout, le comportement positif affiché de la part des élèves, montre le
travail sérieux que font les salésiens à Damala-Bangui.
Fr. Ramadan
3

1.4 Page 4

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Brazzaville-Cité D.Bosco
La rentrée à la cité Don Bosco
Après trois mois de vacances au centre professionnel de la Cité Don Bosco, le 19 sep-
tembre passé a eu le premier test des candidats en électricité, en mécanique auto-
mobile, en menuiserie et en tournage soudure. Au total, il y avait cent vingt candidats
dont deux filles, une en électricité et une à la menuiserie.
Le test était basé sur le français (dictée- questions et l’étude de texte), les mathé-
matiques et le dessin. Ce test avait déroulé sous les yeux de quelques encadreurs et
trois salésiens. A 9h00, tous les candidats étaient placés dans les salles et chacun
sur une table afin d’éviter toute sorte de communication ou de tricherie. Vers 12h30
était la pause et nous avons repris à 13h pour terminer à 15h30. Tous les candidats
étaient au Rendez-vous le mardi 23 septembre pour les résultats. Sur 120 candidats,
93 étaient admis. Les échoués sortaient du bureau du directeur avec les larmes aux
yeux tandis que les admis avec la joie aux lèvres. La rentrée scolaire est prévue pour
le 06 octobre pour les anciens et le 13 du même mois pour les nouveaux. Dans la tra-
dition, les anciens devraient rentrer avant afin d’accueillir les nouveaux venus.
Comme le nombre n’est pas encore atteint, un deuxième test sera organisé le 04 oc-
tobre prochain.
Fernand SANZE ,SDB
Ils nous ont
précédés...
Notre confrère MBAYANI Frédéric a perdu son papa en la personne de MBAYANI Paul.
Prions pour le papa et toute la famille qu’il a laissée.
Notre confrère JIODIO Marius a perdu son oncle. Nous portons dans nos prières la famille
éprouvée.
Le novice DERIM Firmin a perdu son papa en la personne de DOKASS NGAMBOR. Prions
pour le papa et toute la famille qu’il a laissée.
4

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Gabon-Libreville
Le camp MSJ 2008 à Mikolongo - Libreville
Réuni au tour du thème « Vous allez recevoir une force et vous serez mes témoins », le camp MSJ 2008 tenu à Mi-
kolongo - Libreville du 14 au 20 juillet, a rassemblé une trentaine de jeunes. Ils sont venus des présences des salésiens de Miko-
longo et des Filles de Marie Auxiliatrice d’Owendo. Pendant une semaine, ces jeunes ont prié, médité, partagé et vécu des expé-
riences riches de la spiritualité salésienne des jeunes.
Trois sous thèmes ont été abordés. Le premier sur l’Esprit Saint, animé par l’abbé Stany MAPANGOU chancelier de
l’archidiocèse de Libreville. Il a invité les jeunes à croire à la force agissante de l’Esprit Saint dans l’Eglise et dans la vie de cha-
que jeune. Le deuxième sur les sacrements, animé par le Père Henri CANIOU. Avec les jeunes, le P. Henri a fait un tour d’horizon
sur les différents sacrements en accordant un accent particulier sur le sacrement de la réconciliation. En fin sur l’Eucharistie, ani-
mé par le salésien Norbert ADJOR. Dans son partage à travers une projection power point, Norbert a confié les jeunes à redon-
ner une place de choix dans leur vie à Jésus présent dans l’Eucharistie. Cela exige donc pour eux, de participer et de communier
pendant la sainte messe. Les questionnaires qui accompagnaient chaque sous thème ont permis aux jeunes de présenter le fruit
de leur réflexion à travers des scènes théâtrales, des poèmes et bien d’autres créativités.
D’autres activités ont meublé le séjour des jeunes à Mikolongo. Ainsi, un championnat de foot entre les campistes, la
visite chez les malades de la paroisse, une sortie de détente à la plage, ont contribué à susciter au fond des jeunes certaines va-
leurs comme la joie, la solidarité envers les plus pauvres, la prière pour les malades et le vivre et travailler ensemble.
Le dimanche jour de clôture, les jeunes avaient à leur charge l’animation de la messe dominicale. La belle célébration,
dite par le père Henri et concélébré avec notre confrère salésien le père Mario MARCHIOLI venu de Rome pour la retraite spiri-
tuelle des prêtres du diocèse, suscitera non seulement de la joie, de l’émotion, de l’admiration et des félicitations de la part des
parents, des jeunes eux-mêmes et des chrétiens présents à la dite messe.
Il importe de souligner qu’une telle expérience était à sa première édition dans notre présence de Libreville. Elle a mar-
qué très positivement les jeunes et les paroissiens. Voilà pourquoi en ce début d’année pastorale, nous nous activons à mettre
sur pied un noyau d’animateur au niveau de Libreville en vue de la préparation du camp national en 2009.
Awansi,sdb
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1.6 Page 6

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Gabon-Libreville
COURS DE VACANCES / COURS DE SOUTIEN
La plupart de nos présences organisent pendant les grandes vacances des activités pastorales parmi les-
quelles, les cours de vacances qui occupent une place importante. C’est ainsi qu’à Mikolongo (Libreville)
durant le mois d’Août, l’expérience a été renouvelée mais avec une nouvelle formule. Le but de cet article
qui vient après le numéro d’ATE MEDIA consacré aux activités des vacances, est justement pour partager
avec vous la nouvelle formule que nous avons expérimenté qui pourrait être une source d’inspiration pour
les cours de vacances à venir. Il s’agira dans cet article d’énumérer les aspects constitutifs de la formule
de Mikolongo.
De quoi s’agit-il ?
Il était question de savoir le but que nous poursuivons en rassemblant les élèves pendant 5 semaines
sous la dénomination de cours de vacances. Si les cours de vacances ne sont pas réservés aux seuls élè-
ves qui passent en classes supérieures, pourquoi alors ne pas organiser plutôt des cours dits de
« soutien » où tous les élèves redoublant ou non trouveront leur place? D’ailleurs qu’est qui prouve que
ceux qui passent en classes supérieures maîtrisent les connaissances des classes antérieures ? Etant
donné que le passage d’une classe à une autre supérieure n’exclut pas la présence de lacunes chez l’é-
lève, il faut en tant qu’éducateur rassembler les élèves sans distinction et les aider à corriger les lacunes
qu’ils ont toujours traîné dans leur cursus. Il s’agira d’une mise à niveau de tous afin de leur éviter de
construire des connaissances sur du « sable ». Nous avons donc souligné aux parents qu’il s’agira de
COURS DE SOUTIEN et non pas ce qu’ils ont l’habitude de voir. Et cela avec ses particularités.
Qu’exige cette nouvelle formule ?
Organiser des cours de soutien suppose un suivi personnel de chacun des élèves du début jusqu’à la clô-
ture. En effet, pour connaître ce dont chacun des élèves souffre, il faut le suivre personnellement dans les
matières interdépendantes comme par exemple : le français, les mathématiques et les sciences physi-
ques.
Ainsi à Mikolongo, où l’invitation a été adressée seulement aux élèves des quatre classes du collège, il
était question d’affecter un professeur par classe. Sa mission était le suivi personnel de chaque élève
dans quatre matières dont les mathématiques, les sciences physiques, le français et l’anglais. Notons que
la seule matière parmi les quatre qui compliquerait la tâche à un professeur serait l’anglais. Dans ce cas
une solution intermédiaire résout toute suite le problème. Sinon le reste des matières passe nécessaire-
ment.
Le suivi personnel suppose un effectif réduit par classe. Le maximum serait 20. Ce qui permettra au pro-
fesseur non seulement de passer régulièrement sous les yeux les notes et les exercices mais aussi de
mieux connaître chacun des élèves avec ses lacunes et de là savoir poser des questions et sujets conve-
nables. Voilà donc quelques détails concernant cette nouvelle formule de cours de vacances dénommée
« cours de soutien ».
Notons qu’à Mikolongo l’expérience est une réussite. Les éducateurs ont eu la joie au cœur d’avoir aidé
les jeunes se rassurer de l’année scolaire suivante. Cette nouvelle formule n’est qu’une partie qui vient
perfectionner notre désir de former de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens.
Norbert Adjor,sdb.
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1.7 Page 7

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Gabon-Libreville
Quel bilan pour une première année d’existence au Gabon ?
L’idée de mettre en place un cadre d’Anciens de Don Bosco du Gabon naît en 2003. Le besoin de se retrouver, anciens
et anciennes ayant vécu des moments d’animation et d’engagement en milieu salésien, se faisait de plus en plus ressentir. A cet
effet, des invitations ont été lancées à quelques Anciens présents sur place à Libreville.
C’est finalement le 16 février 2008 que cette idée se concrétise avec l’organisation de la première grande réunion. Ladite
rencontre est initiée par Moïse MEYO M’OBIANG, ancien animateur du centre Don Bosco d’Oyem.
Environ une cinquantaine d’anciens sont présents à cette première rencontre. Le groupe est composé, des profession-
nels et étudiants des Universités et Grandes Ecoles, tous Anciens de Libreville, Oyem et Port-Gentil.
Après la tenue de la première réunion, nous informons la Communauté Salésienne de Libreville. Cette nouvelle est bien
accueillie par ces derniers. Nous leur présentons notre projet. Le Père Henri CANIOU prend l’engagement de nous accompagner
spirituellement. Nous bénéficions aussi de l’encadrement du salésien en stage Vincent AWANSI et de toute la communauté Salé-
sienne.
La rencontre avec le Provincial nous a encore plus réconfortés. En effet, il était très heureux de savoir qu’il y a quelque
chose qui est en train de naître. Il nous a encouragés à continuer et nous a donnés de bons conseils.
Depuis le 16 Février 2008, nous nous réunissons une fois par mois et avons déjà organisé quelques activités:
Une messe d’action de grâce au Foyer de Charité ;
Une séance de formation animée par le Père Henri CANIOU
Pour la clôture de l’année, une journée de récollection suivie d’une animation au cours de la messe à la Paroisse Marie Auxi-
liatrice d’Okala - Mikolongo et au Centre des jeunes.
La présence de quelques membres au MSJ 2008 de Libreville
Nous comptons nous engager à travers le volontariat, dans la pastorale salésienne des jeunes, dans l’éducation, dans le domaine
social et politique de notre pays.
Notre groupe se présente comme un instrument de la diffusion du charisme salésien. Ainsi, nous voulons :
Conserver, approfondir et appliquer les principes de l’éducation reçue ;
Traduire ces valeurs dans la vie familiale, professionnelle et socio-politique ;
Contribuer à la création d’une société plus juste ;
Réserver aux jeunes des occasions particulières de rencontres ;
Promouvoir les valeurs de la dignité de la famille ;
Aider les jeunes à prendre place dans le monde du travail et de la culture ;
Renforcer la communion avec toute la Famille salésienne ;
Continuer à suivre Don Bosco ;
Appartenir à la Famille Salésienne de Don Bosco ;
Approfondir et actualiser le message transmis par Don Bosco et Marie Dominique, le mettre en pratique dans leur vie person-
nelle;
et le faire passer à travers notre engagement dans le monde et dans l'Église.
La reprise de nos activités est programmée pour fin Novembre 2008. Une messe d’action de grâce sera programmée à cet
effet, afin de confier la nouvelle période 2008-2009 au Seigneur et pour implorer le secours du ciel sur chaque membre.
Nous comptons contacter tous les Anciens présents du Gabon afin qu’ils puissent nous rejoindre. Car nous pensons que
c’est ensemble et unis que nous réussirons à atteindre nos objectifs.
Moïse MEYO M’OBIANG
Coordinateur des ADB Gabon
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1.8 Page 8

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Guinée-Equatoriale
¡FELIZ CURSO 2008-09!
Entamée effectivement le 15 septembre 2008, l´année scolaire, au collège espagnol que nous salésiens dirigeons dans
notre oeuvre de Malabo, a été officiellement lancée le 03 octobre 2008. Cette année encore, c´est avec un généreux zèle aposto-
lique, que notre communauté rénovée, s´est engagée dans la mission éducativo pastorale qu´elle mène en collaboration avec la
Coopération espagnole (qui finance) et le Ministère espagnol de l´éducation (qui suit les programmes).
Pas d´autre moment aussi propice que celui de fin de semaine scolaire et de début de week-end, pour ouvrir, dans la
prière et la fête, une année d´éveil au savoir. En effet, le vendredi 03 octobre 2008, après la récréation de 10 heures, les collé-
giens, accompagnés de leurs professeurs-tuteurs, se rassemblent dans l´église de notre paroisse San Fernando y San Juan Bos-
co d´Elá Nguema (située à 5 minutes de marche, non loin de la plage). L´eucharistie est présidée par Pepe (directeur du collège),
avec à ses côtés Paco comme concélebrant. Dans son homélie, Pepe rappellera l´objectif général de cette année scolaire :
« Alcanzar la excelencia » (tendre et, aussi possible que cela l´est, atteindre l´excellence). La célebration , très riche en couleurs,
s´achèvera vers 12 heures.
Fini le temps de prière d´action de grâce, il fallait se préparer à recevoir nos hôtes ; les élèves se rendent au pas de
course au Centre de jeunes Don Bosco (situé, avec la maison de la communauté, entre le collège et la paroisse). À 12 heures et
demi, commence dans la grande salle du Centre de jeunes, la deuxième phase des cérémonies inaugurales, avec l´arrivée de
l´Ambassadeur d´Espagne en Guinée Équatoriale, Don Javier SANGRO. L´auront déjà précédé : le Chargé des programmes du
Ministère espagnol de l´éducation, Don Antonio LARA et la Coordinatrice générale de la Coopération espagnole, Doña Nieves
JIMÉNEZ. Après une rapide et belle prestation (play back) de nos élèves, se succèderont les discours circonstanciels de Pepe et
de l´Ambassadeur. C´est d´ailleurs ce dernier qui déclarera officiellement ouverte l´année scolaire 2008-2009. Après avoir congé-
dié les élèves, la fête prendra fin dans la salle des professeurs : un casse-croûte sera offert à nos collaborateurs et à nos hôtes.
¡Feliz curso 2008-9 a todos !
Paul II Clark TEGUE, SDB
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1.9 Page 9

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Guinée-Bata
L’oeuvre salésienne de Bata est une œuvre à la fois complète et complexe. Elle se dit complète dans la mesure où elle est composée de
tous les secteurs d’activités que doit comporter une œuvre salésienne. Il s’agit d’une paroisse, d’un centre de jeunes, d’un centre professionnel,
d’un complexe scolaire constitué d’une école primaire et d’un collège, et bien entendu d’une communauté composée de six confrères, dont cinq
prêtres et un stagiaire. Elle est par ce fait complexe parce qu’elle intègre en son sein toutes les couches sociales de différentes tranches d’âges
dans diverses activités proposées.
LA COMMUNAUTÉ
Noyau animateur de la CEP, la communauté salésienne de Bata coordonne à travers son directeur, toutes les activités socio-éducatives,
pastorales et professionnelles. Au-delà du partage de responsabilités dans chaque secteur, la communauté à travers la CEP, a élaboré un PEP’S
global qui retrace les lignes d’actions orientant toutes les activités de l’ensemble de l’œuvre. Une évaluation mensuelle de ces activités est pro-
grammée tous les derniers jeudis du mois en ce qui concerne le Centre Professionnel, et tous les vendredis du mois pour ce qui est du collège. Le
Centre des Jeunes et la paroisse à travers le conseil pastoral paroissial, détiennent aussi chacun en ce qui le concerne, son calendrier déjà établi
pour orienter et évaluer ses activités.
En marge des activités pastorales, la commu-
nauté organise et participe mensuellement aux journées
spirituelles ou récollections avec d’autres instituts reli-
gieux. C’est ainsi que le 04 octobre dernier, comme il est
de coutume, l’année pastorale fut ouverte par une journée
de récollection avec les sœurs de Don Variara dans leur
communauté de formation. Le thème animé par le P. Anto-
nio, portait sur la relecture de la synthèse des documents
du CG26. La journée fut divisée en trois moments impor-
tants : la lecture et la réflexion personnelles, la confession
suivie de la messe et enfin le partage fraternel dans le
réfectoire de la communauté salésienne
LA PAROISSE
La paroisse salésienne de Bata couvre une superficie géographique assez vaste. Ce qui lui permet d’avoir en
son sein une chapelle secondaire dont la coordination est assurée par le P. Carlos NGUEMA. Il assure pour ainsi
dire les célébrations dominicales. Après réflexion en communauté, les messes se feront désormais les samedis soirs
afin que le confrère soit aussi disponible pour la paroisse mère. Cette dernière dénommée « Parroquía MARÍA AUXI-
LIADORA » en espagnol, est dirigée par le P. Jesús LOZANO en tant que curé. Il est secondé par le P. Antonio MU-
ÑOZ, vicaire et chargé de la famille salésienne. Il faut noter que parmi les multiples services offerts par la paroisse,
un service appréciable est rendu aux malades, aux pauvres et aux vieillards. Ce service est assuré hebdomadaire-
ment par les salésiens et les sœurs de Luigi VARIARA. Le service consiste á rendre visite à ces personnes nécessi-
teuses, á leur apporter la communion et leur donner la possibilité de pratiquer le sacrement de réconciliation.
Bienvenu Tanga,sdb.
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1.10 Page 10

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Guinée-Bata
LE CENTRE DES JEUNES
Le Centre des Jeunes est unique en son genre dans la cité de Bata. C’est un idéal pour tous ceux qui le fré-
quentent. Le nombre de plus en plus croissant de jeunes qui y viennent est assez révélateur tant aux possibilités que
propose le Centre à travers sa bibliothèque, ses activités tant ludiques (spectacles, défilé de mode, conférences-
débats, video-débats…) que sportives (foot, basket…).
Le Centre a connu comme nouveauté l’installation du P. Ludovic MPASSI en tant que responsable et chargé
de la pastorale. Il est secondé dans cette tâche par un conseil d’animateurs. Lors de sa première rencontre avec les
animateurs, le P. Ludovic a tenu à repréciser l’importance que revêt la collaboration de tous dans l’animation du Cen-
tre. Ceci dit, il s’est refusé d’arborer le nom de responsable, mais plutôt de collaborateur chargé d’orienter et de coor-
donner les activités du Centre. Parlant des animateurs, le Centre des Jeunes compte cette année sur une quinzaine
d’animateurs et une dizaine de pré-animateurs. Le plan de formation établi selon le projet pastoral du Centre, porte
sur des formations mensuelles qui se feront de manière conjointe.
Le lancement des activités proprement dites a été effectif le dimanche 05 octobre concomitamment avec le
début de la catéchèse au niveau de la paroisse. Force est de noter que l’activité de la catéchèse est pratiquement
associée aux activités du Centre des jeunes, puisque assurée par les mêmes animateurs. Deux salésiens en assu-
rent la coordination. Il s’agit de Bienvenu comme coordinateur de la catéchèse de 1ère communion et du P. Ludovic
pour la confirmation.
B.T
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2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Guinée-Bata
LE CENTRE PROFESSIONNEL
Dans une société en pleines mutations, dont les structures
sont de plus en plus informatisées, l’heure est plus que jamais au
relèvement des défis majeurs que pose la jeunesse guinéenne en
quête d’un savoir basé sur l’utilisation de l’outil informatique. L’infor-
matique constitue actuellement le passage obligé de tout chercheur
d’emploi ou encore de tous ceux qui, contrairement à il y a encore
quelques années, pouvaient s’en passer. C’est dans cette optique
que le Centre professionnel a décidé d’offrir aux jeunes et à tous
ceux qui le veulent, une formation adéquate et complète sur la
connaissance de l’outil informatique. L’engouement est de taille si
nous nous en tenons tout simplement au nombre de demandes for-
mulées à cet effet. En ce début d’année par exemple, la demande est
allée au-delà de la centaine, nonobstant le fait que notre capacité
d’accueil se limite à 25 places pour le moment. Le Centre ne pouvant
donc pas donner suite favorable à toutes ces demandes, il réfléchit
néanmoins sur la possibilité d’acquérir de nouveaux ordinateurs. Tou-
tefois, dans le but d’améliorer la qualité de nos prestations, la salle
d’informatique s’est dotée d’un équipement spécial pour la projection
des cours dispensés. Des livres spécialement élaborés par Bienvenu
et édités par les éditions Don Bosco à Yaoundé, ont été mis à la dis-
position des élèves. La première édition s’élève à plus de 750 livres.
Il est important de noter que ceux-ci sont de plus en plus demandés
par d’autres centres de la ville en carence de maté-
riels didactiques appropriés. Pour le moment, la
demande reste exclusivement pour notre Centre.
En définitive, l’œuvre salésienne de Bata
rime avec la modernisation de la société. Elle a
pour défi de continuer à proposer aux jeunes un
plan de formation adéquate pour leur avenir. C’est
pourquoi la communauté s’est résolument lancée
vers la reconnaissance par le gouvernement gui-
néen, des diplômes décernés dans tous les sec-
teurs d’activités du Centre Professionnel. D’autres
branches d’activités sont d’ailleurs en études selon
les besoins des entreprises installées ici en Guinée.
B.T
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2.2 Page 12

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Tchad-Doba
Bilan de l’Année écoulée
Comprendre et saisir Don Bosco, c’est l’étudier pour mieux l’appréhender et par conséquent, approcher les
jeunes et enfants que le Seigneur nous confie. Animés d’un pareil esprit, les jeunes animateurs du centre Don Bosco
de Doba s’étaient retrouvés le mercredi 24 septembre pour évaluer l’année écoulée mais aussi partager ensemble
avec les salésiens, la joie du premier anniversaire de leur présence à Doba. Tout a commencé avec un moment de
réflexion au cours duquel, les animateurs et certains collaborateurs (bien que jeunes en connaissance de Don Bos-
co) ont participé de façon active et effective.
A l’issue de cette rencontre, plusieurs résolutions ont été prises pour mieux lancer la nouvelle année pastorale qui se
pointe.
Juste après cette partie de réflexion et après avoir présenté quelques grandes lignes pastorales de la province, la
journée a été bouclée par une petite réjouissance qui a permis aux uns et aux autres de se connaître encore mieux,
de se ressouvenir des grands moments vécus avec Don Bosco. « Notre chance et notre plus grande joie c’est le
fait de se savoir amis de Don Bosco » renchérit un animateur. Une année écoulée, une nouvelle arrive ; c’est en-
core une occasion pour cheminer avec Don Bosco mais aussi pour le découvrir. Alors, « Djaoudje !!!» (Ce qui veut
dire « on y va ou allons y » en langue local de Doba)
Un lieu où tous se sentent en famille
L’une des activités de notre jeune centre c’est l’oratorio devenu un véritable espace culturel où chrétiens,
musulmans et autres se rencontrent et partagent un seul idéal : vivre ensemble. On y entre et on y sort avec un nom:
celui de Don Bosco. Hé oui quelques semaines ont suffi pour parler de ce Saint comme un ami avec qui on a chemi-
né pendant des années. Ce qui corrobore d’ailleurs l’idée selon laquelle Don Bosco est présent au-delà des épo-
ques, des années, des structures, des frontières et des cultures. La force de cette réalité, réside dans le travail qui
s’était fait et qui continue à se faire. Loin d’une simple beauté des structures, la beauté du charisme et la manière de
le vivre et le présenter rend un témoignage qui ne peut que dire aux jeunes : « ma vie, c’est vous !». D’un simple
conteneur et d’une cour, le jeu est joué, le jeune est accueilli et écouté, le faible est choyé et Don Bosco se fait pré-
sent. Cet accueil, cet esprit de famille, ce sourire, cette fraternité, sont tels que même les enfants éleveurs sentent
cette nécessité de concilier le travail agro-pastoral avec le jeu . Tenez vous bien! ils viennent à l’oratoire avec leurs
bœufs qu’ils attachent juste à l’angle ; et là bas, un autre oratorio se fait jour : c’est ça chez nous ! Allons-nous dire
que c’est de l’oratorio du genre « agro-ludique » ? On a le droit de tout penser ; mais nous, nous y sommes en force
avec Don Bosco.
Jerry Mat, sdb.
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2.3 Page 13

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Yaoundé-théologat
« Pour vous je suis directeur, avec vous, je suis simple confrère. »
Une nouvelle page du théologat salésien Saint Augustin deYaoundé vient de s’ouvrir. La communauté est
composée cette année de trois provinces à savoir : ATE, AFO et AFW sans ignorer un changement notoire au
niveau de l’équipe formatrice avec l’arrivé de P. Grégoire KIFUAYI comme directeur et P. Roland MINTSA
comme vicaire.
C’était le vendredi 10 octobre que le provincial P. VEGA DIEZ a intronisé officiellement avec apparat pendant
la prière vespérale le directeur du théologat P. Grégoire K. Après la profession de foi de ce dernier devant les
membres de cette dite communauté, le P.Provincial a pris la parole pour exhorter tous les confrères à consti-
tuer une communauté des frères là où il fait bien vivre, profiter de la formation théologique pour devenir un bon
prêtre salésien selon le cœur de Don Bosco et que tous puissent tendre vers l’eudémonisme.
Le P. Grégoire à son tour a pris aussi la parole pour remercier le Provincial pour la confiance accordée à son
égard mais aussi la peur qui l’habite devant cette délicate tâche. Il n’a pas fini ces propos sans dire aux mem-
bres de la communauté : « Pour vous je suis directeur, avec vous, je suis simple confrère »en empruntant
ainsi la formule de Saint Augustin pour signifier ainsi l’esprit qui doit animer la communauté.
P. Grégoire pour finir, a remercié son prédécesseur P. Anaclet MUNYANKINDI qui a balisé le terrain comme
directeur du théologat durant les années écoulées. Pour mettre fin à la soirée, un repas festif a couronné la cé-
rémonie et s’en suivra l’animation musicale des étudiants de théologie pour marquer la joie qui anime leur
cœur.
Florent Papin, sdb.
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Yaoundé-théologat
« Au service de l’Église »
Les confrères salésiens, étudiants de théologie au nombre de onze(11) pendant l’Eucharistie du
lundi 27 octobre à 18h00, ont été institués respectivement lecteurs et acolytes en présence des
deux provinciaux à savoir:P. Véga, Provincial de l’ATE et P. Manolo, Provincial de l’AFO sans
ignorer quelques confrères prêtres qui étaient présents.
Au cour de son homélie, le Père Véga a annoncé que tout ministère est expression de la diaconie
de l’Église. Il a statué sur la fonction de ces deux ministères à savoir:
Le lecteur est institué pour proclamer les textes sacrés lors des célébrations eucharisti-
ques. Il est évangélisateur, il doit être un habitué de la parole de Dieu pour assumer avec ferveur
la formation des laïcs.
L’acolyte à son tour est subordonné au diacre. Il est le ministre de la charité et animateur
de l’union fraternelle dans l’Eucharistie.
En sommes, les ministres institués sont au service de l’autel et si le Christ est l’autel; servir l’autel
revient à servir le Christ lui-même. A cet effet, le témoignage de vie devient un impératif pour ce-
lui qui le reçoit.
Pour mette fin à la cérémonie, un repas de famille est offert à cette occasion.
F. P
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2.5 Page 15

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Etranger...
Rome
EDUCATION ET
CULTURE
“La tâche première et essentielle de la culture en général et aussi de chaque culture est l’éducation. Elle consiste dans le fait que
l’homme devienne toujours plus homme, qu’il puisse ‘être’ plus et pas seulement ‘avoir plus’ et que par conséquent en raison de
ce qu’il a, de tout ce qu’il possède, il soit capable d’être toujours plus pleinement homme ».
éducation est un chemin spécifique d’humanisation ; elle cherche à construire l’homme en le
libérant des conditionnements qui pourraient l’empêcher de vivre pleinement sa propre voca-
tion et en lui donnant la possibilité d’étendre ses capacités créatives. Le développement de
l’homme passe nécessairement par la culture, entendue comme une manière de se placer en
face du monde, en face des autres, envers soi-même, avec Dieu ; mais aussi comme une ren-
contre avec le patrimoine objectif de connaissances, de biens et de valeurs, et comme un pro-
cessus personnel d’assimilation, de ré-élaboration, d’enrichissement. C’est pour cela que la
culture n’est pas un patrimoine accepté par tous : nous devons faire face à des sociétés tou-
jours plus complexes, post-idéologiques et multiculturelles , avec toute la charge d’ambiguïté
que ce dernier terme évoque. Il faut aussi tenir compte du scénario de la globalisation qui
écrase l’identité et la proposition de projets. Et alors le défi à venir de l’éducation sera juste-
ment celui de la mondialité et de l’interculturel, où reconnaître les différences et démonter les
stéréotypes sera une nécessité et une ressource éducative. L’éducation est capable de compa-
rer situations et aspirations des jeunes avec l’expérience de l’humanité exprimée dans le pa-
trimoine culturel et dans la mondialité actuelle en évolution.
L’éducation salésienne est basée sur une échelle de valeurs qui a sa source dans une
conception particulière de l’homme : la maturation de la conscience par la recherche et l’ad-
hésion à la vérité ; le développement de la liberté responsable et créative au moyen de la
connaissance et le choix du bien ; la capacité de relation et de solidarité basées sur la recon-
naissance de la dignité de la personne, l’habilitation aux responsabilités historiques, fondée
sur le sens de la justice et de la paix. Les œuvres salésiennes sont des milieux d’éducation et
de culture où on dépense un savoir qui rend les jeunes conscients des problèmes du monde,
sensibles aux valeurs et aux critiques de manière constructive ; où les jeunes assument des
attitudes qui leur permettent d’agir en hommes libres et avec une capacité qui les rend compé-
tents et efficaces dans l’action. Elle est bien connue la situation d’incrédulité dans laquelle
grandit la plus grande partie des jeunes européens. Elle a une extraordinaire importance
culturelle. Il suffit de jeter un regard sur le monde de la littérature et du cinéma. Il est extrê-
mement difficile de trouver dans les œuvres à succès quelque production dont les protagonis-
tes reçoivent du christianisme l’inspiration pour la vie ou pour la dignité de leur existence.
L’expérience religieuse est présentée avec des tons péjoratifs, comme un phénomène d’infanti-
lisme et de sensation de faute. Cependant, pour nous, le Christ est la meilleure nouvelle que
nous pouvons annoncer au monde ; en Lui l’homme atteint sa plus grande dignité, puisqu’il se
reconnaît comme fils de Dieu et les frontières de son existence se dilatent jusqu’à l’éternité.
Et donc l’objectif final de l’éducation est l’évangélisation en tant que synthèse entre foi et
culture, foi et vie. Les milieux éducatifs salésiens cherchent l’intégration entre savoir, éduca-
tion et Evangile. La référence au Christ est un critère d’évaluation pour discerner les valeurs
qui construisent l’homme et les contre-valeurs qui le dégradent. En effet, c’est surtout l’insi-
gnifiance de la foi dans la culture et la vie qui rend les jeunes indifférents ou étrangers au
monde religieux, et rend insignifiante la question sur Dieu, et qui vide le langage religieux de
son sens et qui tend à rendre inutile tout engagement d’évangélisation.
Au long de nombreux siècles la foi chrétienne a inspiré, en Europe, la réflexion des penseurs, les œuvres des écrivains,
les créations des artistes et les compositions des musiciens. Avec beaucoup de témérité (ou de cynisme !) on prétend au-
jourd’hui nier les racines chrétiennes de la culture européenne. Depuis trop longtemps il manque une présence de témoi-
gnage efficace des catholiques dans les différents milieux de la culture. Il nous manque des politiciens, des écrivains, des
professeurs, des médecins, des poètes, des juristes, des journalistes vraiment catholiques. Etant donné que l’incrédulité a
un très grand impact culturel en Occident, il est nécessaire que le catholique fasse de la culture le champ de sa présence
active. Nous avons besoin de catholiques militants dans le monde de l’art, de la pensée, de la communication sociale, capa-
bles de donner du prestige à l’événement chrétien.
« L’Eglise pousse les fidèles laïcs à être présents avec courage et créativité intellectuelle, dans les milieux privilégiés de la
culture, tels que le monde de l’école et de l’université, dans les milieux de la recherche scientifique et technique, les lieux
de la création artistique et de la réflexion humaniste ». L’éducateur selon le cœur de Don Bosco est conscient que le pro-
cessus éducatif est le lieu de la promotion totale de la personne. Dans l’enseignement il éclaire le savoir humain avec les
données de la foi, sans le détourner de l’objectif qui lui est propre ; dans le processus éducatif il cherche à développer la
culture de l’individu en tant que capacité de communion et d’écoute des hommes comme un devoir de service et de respon-
sabilité envers les autres et non pas comme moyen d’affirmation et d’enrichissement. L’éducateur salésien aide à découvrir
la cohérence entre la foi et les valeurs poursuivies par la culture.
ETRENNE 2008 , di Pascual Chávez Villanueva
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2.6 Page 16

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Anniversaires
01.P.André SAINT PREUX
02.S.Matthieu HOUNNAKE
05.P. Augustin CUEVAS
08.S.Jude SAMBA
11.N.Christian KOUDAMBE
12.Marcel MISSONDA
24.N.Arnold OGOULA
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
Florent Papin NGOUMBETI
Rédaction
P. Roland MINTSA
André ElA ENAM
Jésus Benoît BADJI
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