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@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9ième année
Sommaire
Editorial:
2
Pourquoi un coordinateur local
de la Pastorale des Jeunes?
Un saint chez les indiens mapuches
3
d’Amérique latine
Ebolowa:
Les jeunes eux-mêmes choisissent
Théologat St Augustin:
La Littérature, la Société
et la Théologie africaine
Bangui:
Prats! Partons!
Le point à mi parcours!
L’éducation est une tâche d’amour
En mémoire de Marie Auxiliatrice
Brazzaville:
Autour de Zéphirin Namuncura
Pointe-Noire:
L’inauguration du forage paroissial
En mémoire de Dieudonné M. Makouala
4
5
6-8
9-10
Oyem:
Lancement de l’année
Bata:
Prior en famille
Malabo:
Basakato, source d’inspiration
et lieu de réflexion
Doba:
Rentrée scolaire avec le Seigneur
Oratorio : C’est parti!
N’djaména:
Bonheur et réponse
Le désir de s’entraider
Post-Noviciat:
La Toussaint à la Maison Don Bosco
Noviciat:
Ainsi va le Noviciat
Divers:
Anniversaires
Souvenirs d’Agustin Hernandez
11
12
13
14-15
16-17
18
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Editorial...
Depuis deux ans vous avez rencontré dans l’annuaire de la Province le signe « PJ »
comme tâche confiée un confrère. Peut-être n’a-t-il pas suffisamment été expliqué.
La dernière rencontre de la CIVAM a insisté sur la Pastorale locale dans nos œuvres et a
indiqué la coordination comme un des moyens efficaces pour une action signifiante. Donc, pour
être plus pertinents dans la proposition éducative, il est aujourd’hui nécessaire d’avoir un coordi-
nateur au niveau local.
Il s’agit de coordonner toute la pastorale selon les orientations de nos documents :
« Pour porter de l’avant cette animation pastorale, il existe dans chaque CEP un coordinateur
de la pastorale des jeunes avec une équipe. Ce coordinateur avec l’équipe, programme, orga-
nise, coordonne et stimule l’action pastorale de l’œuvre selon les objectifs proposés dans le
PEPS local, puis les orientations et les critères du Conseil de la CEP ou de l’œuvre en étroit
contact avec le Directeur » (Cadre de référence de la PJ- Dicastère Rome, Ch.5, nº 5)
Nous pouvons concrétiser certaines tâches du coordinateur :
Améliorer la formation en Pastorale dans la Communauté.
Promouvoir le PEPS de chaque secteur.
Organiser une équipe de PJ locale où participent les SDB des secteurs, quelques jeunes et
laïcs adultes.
Coordonner tous les SDB de l’œuvre dans la Pastorale.
Coordonner toute l’activité pastorale : cours de religion, groupes, Semaine vocationnelle,
recollections pour les jeunes, catéchèse, animateurs, catéchistes, couples des jeunes…
Les rencontres locales du MSJ pendant l’année.
Programmer un itinéraire des « Mot de matin »
Améliorer la pédagogie de l’évangélisation avec des supports convenables.
Collecter la documentation et fiches adéquates.
Assurer le suivi du groupe vocationnel
Les célébrations liturgiques pour les jeunes (Confessions, Eucharisties…)
On pourrait aussi penser à certaines activités au niveau de chaque pays :Coordonner les ac-
tions communes du MSJ
La présentation des programmes communs de formation des jeunes ou Campagnes.
Je vous envoie cette réflexion, comme celle du mois passé, avec l’intention que chaque
Communauté puisse l’approfondir, faire des suggestions à la Province et voir comment renforcer
notre mission locale et notre travail coordonné.
Merci de votre apport. Je vous souhaite un agréable temps de l’Avent.
Mes salutations.
José Antonio Vega, Provincial
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Evénement
Ceferino Namuncurà nait le 26 août
1886 à Chimpay, sur les bords du Rio Negro
de Neuquén, en pleine cordillère des Andes, au
cœur de l’Argentine.
Son père Manuel, dernier grand caci-
que des tribus indiennes araucanes mapuches a
dû se rendre aux troupes de la République ,
trois ans auparavant. Le Père Milanesio, grand
missionnaire salésien, venu de sa lointaine Ita-
lie, a pu servir de médiateur dans l’accord de
paix entre les Araucans et l’armée argentine. Il
permettra ainsi au père de Ceferino de garder
son titre de « Grand Cacique » et de conserver
le territoire de Chimpay pour son peuple. Une
véritable réussite diplomatique à une époque
où les minorités indiennes de la pampa pou-
vaient risquer l’écrasement. Un hommage à la
dignité des peuples. Ce même Père Milanesio
aura la joie de baptiser en 1888 le petit Cefe-
rino, alors âgé de 2 ans.
La rencontre chez Don Bosco
Le petit garçon grandit dans la rude
simplicité des villages de bois de la pampa.
Lorsqu’il a 11 ans, son père l’inscrit à l’école
gouvernementale de Buenos Aires, la capitale,
alors en pleine expansion. Il veut faire de lui
le futur défenseur des Araucans. Mais Ceferi-
no se sent mal à l’aise dans cet établissement,
et son père le transfère au collège salésien Pie
IX. C’est là que commence l’aventure de la
grâce qui va transformer son cœur non encore
éclairé par la foi en un témoin héroïque de vie
chrétienne. Il montre immédiatement un grand
intérêt pour l’école, aime les pratiques de pié-
té, se passionne pour le catéchisme et se rend
sympathique à tous, compagnons et supé-
rieurs. Deux événements vont le hisser vers les
plus hauts sommets spirituels : la lecture de la
vie de Dominique Savio, qu’il se met à imiter,
et sa première communion, au cours de la-
quelle il fait un pacte d’absolue fidélité à son
grand ami Jésus. Depuis lors, ce garçon qui
trouvait difficile de « se mettre en rang » et
d’« obéir au son de la cloche », devient
comme un modèle aux yeux des autres.
Un jour, alors qu’il est aspirant à Viedma,
un de ses compagnons le voit montant un pou-
lain et lui demande : « Ceferino, qu’est-ce qui te
plaît le plus ? » Il s’attendait à une réponse
concernant l’équitation, où les Araucans sont
passés maîtres, mais le garçon freine sa monture
et lui répond : « Etre prêtre !», et il poursuit sa
course.
Départ vers l’Italie
Malheureusement, au cours de ces an-
nées de croissance intérieure, son physique
commence à décliner et il attrape la tuberculose.
Il retourne dans son climat natal, mais en vain.
Mgr Cagliero, qui l’a appelé comme aspirant,
l’emmène alors en Italie pour lui procurer de
meilleurs soins médicaux et pour continuer ses
études. Sa présence à Turin et à Rome, ne passe
pas inaperçue : les journaux parlent avec admi-
ration du « Prince des Pampas ». Tandis que
Don Rua, 1ème successeur de Don Bos-
co l’invite à la table du Conseil général, Pie X
l’accueille en audience privée, l’écoute avec in-
térêt et lui offre la médaille pontificale destinée
aux membres des familles princières.
Cependant, la santé du jeune homme ne
s’améliore pas. Le 28 mars 1905, il est hospita-
lisé à Rome. Il y meurt le 11 mai, laissant der-
rière lui un sillage de bonté, de zèle, de pureté et
de joie inimitables. Il a mûri dans la spiritualité
salésienne des jeunes. Son corps repose mainte-
nant au sanctuaire de Fortin Mercedes, dans sa
chère Argentine natale. Sa tombe est le but de
continuels pèlerinages à cause de sa grande ré-
putation de sainteté parmi son peuple. Proclamé
vénérable le 22 juin 1972, Benoît XVI vient de
le mettre au rang des Bienheureux le 11 novem-
bre 2007, exactement jour pour jour 132 ans
après le départ des premiers missionnaires salé-
siens pour l’Amérique latine, le 11 novembre
1875.
Jean Baptiste Beraud, sdb
3

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L’ATE en marche
Cameroun—Ebolowa
De plus en plus de voix s’élèvent aujourd-
’hui pour déplorer le libertinage des jeunes et leur
déperdition scolaire avec ses graves conséquences
telle la dévaluation de la personne humaine. Dans
ce domaine, les jeunes ne demandent qu’à appren-
dre. En fait, l’éducation des jeunes, comme prépa-
ration à une vie d’adulte responsable et équilibré,
comporte plusieurs aspects que l’œuvre d’Ebolowa
prend en compte dans la formation.
L’œuvre d’Ebolowa est complexe ; cette
complexité est la preuve que les fondateurs de cette
œuvre ont voulu apporter aux jeunes d’Ebolowa
une formation intégrale. Dans ces lignes, nous par-
lerons surtout du Centre Professionnel, réservant
les secteurs de la Paroisse et du centre des jeunes
pour nos prochaines rédactions.
Commençons par dire qu’à Ebolowa, l’an-
née scolaire a démarré le 10 septembre 2007. A ce
jour le centre professionnel compte près de 300
jeunes Elèves et Apprentis pour la Formation en
Menuiserie, mécanique Auto, Electricité, Electro-
nique et l’informatique comme formation auxi-
liaire pour tous. Nous n’oublions pas la RCDM
(Radio Communautaire pour le développement de
la Mvila) qui est la cloche du développement qui
résonne et réveille la ville d’Ebolowa.
Le centre possède une équipe de profes-
seurs qualifiés avec un grand sens d’appartenance
et de dévouement. Avec cette équipe, le centre Pro-
fessionnel nourrit de grandes ambitions : démarrer
le second cycle l’année prochaine afin de ne pas
lâcher les jeunes au moment même où ils ont le
plus besoin de notre encadrement à l’âge des choix
pour la vie.
Disons à présent un mot sur les élèves :
pour le compte de cette année, nous avons un ef-
fectif croissant des élèves : 70 en première année,
tronc commun de toutes les filières. Le centre ac-
cueille une soixantaine d’internes. Au sein de ce
centre, il règne un climat serein. Cela est le fruit
d’une formation intégrale selon le système préven-
tif : la raison, la religion et l’affection. Les jeunes
choisissent eux-mêmes ce qu’il doivent être pour
leur avenir de bons citoyens et d’honnêtes chré-
tiens. La chapelle fait partie du dispositif primor-
dial dans l’éducation de ce centre : tous les élèves
participent à la messe chaque mercredi, les internes
du centre et des sœurs Rosa Venerini font partie
des chorales des jeunes de la paroisse. Ceux du
centre participent aussi chaque soir à la prière com-
munautaire. Pour ceux qui désirent rétablir leur
union avec Dieu, trois prêtres sont à leur disposi-
tion pour la confession.
Terminons en disant que la Visite Canoni-
que du Père Provincial en tout début d’année nous
laisse de grands espoirs pour cette année qui com-
mence.
Bon travail à tous !
Pierre Claver Agbetiafan, sdb
Le Père Guy Ollivry, sdb, secrétaire Provincial de l’ATE, a accepté de suivre la liste des adresses
électroniques de tous les membres de la Province , afin de leur faire parvenir régulièrement le mensuel
« Atemedia ». Nous vous invitons donc à vous adresser directement à lui pour tout problème concernant
l’acheminement de notre revue, tant pour les salésiens présents dans les six pays de l’ATE que pour ceux
qui résident actuellement ailleurs. Nous remercions le Père Guy de cet important service.
Jean-Baptiste Beraud, sdb
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Cameroun—Théogicum St Augustin
Le mercredi 07 novembre 2007, ont
vu le jour les 27ème Conférences Théologi-
ques de l’Ecole Théologique Saint Cyprien
de Ngoya. Le thème de ces conférences por-
tait sur : La Littérature, la Société et la
Théologie Africaine.
Il est en effet question ici de voir
quel est le triple rapport qui lie entre eux ces
trois entités que sont la Littérature africaine,
la Société africaine puis la Théologie afri-
caine. Autrement dit, comment Littérature et
Théologie se sont construites mutuellement
et quelles ont été leurs influences sur la So-
ciété africaine. Bref, pendant ces 27ème
Conférences Théologiques, il a été question
de voir le lieu commun, la complicité entre
Littérature et Théologie, autrement dit, leur
cohabitation puis leurs collusions.
Dans son intervention sur : « La vi-
sion littéraire de l’expérience chrétienne en
Afrique », M. Pierre Onguene Essono, après
avoir constaté que les romans africains dans leur rédaction ne sont pas que fictions, il a relevé que ceux-ci dans leur
ensemble ont reconnu des apports positifs au Christianisme dans la société africaine tel que : l’œuvre éducative
(scolarité, vie morale…), les soins médicaux, la délivrance sociale (destruction des mœurs inhumains…). Mais
aussi, ont y lit des avatars, des aspects négatifs tels que : la connivence entre l’Eglise et la colonisation, l’Eglise qui
sert de Jean Baptiste à la colonisation, le racisme des prêtres, leur recherche effrénée de l’argent. Quant à l’Abbé
Messomo, à travers le thème : « L’intérêt théologique de la littérature en Afrique : le cas de la négritude », il a
relevé l’impact de cette négritude sur ‘‘ l’intelligentia’’ en Afrique. Vu que l’un des trois objectifs du mouvement
de la négritude est de relever le défi culturel de l’Afrique, un certain nombre d’intellectuels revendique la recon-
naissance de cette identité africaine. L’exposant en voulait pour preuve le collectif « Les prêtres noirs s’interro-
gent ». Ce collectif avait en effet pour tâche, de déshabiller le christianisme de son habit culturel, puis de l’incarner
en Afrique afin de permettre aux africains d’être chez eux dans l’Eglise de Dieu.
L’Abbé Paulin Poucouta dans son intervention lors de la deuxième journée sur le thème Alioune Diop et la
théologie Africaine, a situé aux sources de la théologie africaine, l’écrivain négro africain Alioune Diop qu’il a dé-
crit comme passeur, homme de foi, défenseur de la culture africaine. Il fut le catalyseur d’une longue marche ayant
conduit les prêtres noirs (pour la plupart Spiritains), à sortir l’ouvrage « Les prêtres noirs s’interrogent », puis cer-
tains intellectuels africains ayant à leur tête Eboussi Boulaga à revendiquer pour l’Afrique un concile, quand bien
même, en lieu et place du concile, c’est un synode qui est annoncé pour l’Afrique par le pape Jean Paul II de véné-
rée mémoire. Alioune est présenté comme nos grandes forêts qui poussent sans vacarme. C’est au quatrième confé-
rencier, M. Séverin Cécile Abega de réaffirmer la complicité qui existe entre Littérature et Théologie. A son avis,
et la littérature, et la théologie exercée chacune dans leur orthodoxie, à la différence de la nouvelle littérature, celle
de tout venant, devra conduire au transcendant, au tout autre et dans le même temps, se prêtent concours mutuelle-
ment : l’art conduit à la religion et la religion inspire l’art.
De ces réflexions, nous retenons quatre choses que sont : Le renforcement de la foi de l’africain, l’engage-
ment de l’Eglise dans la cité, l’investissement des laïcs puis une spiritualité libératrice à promouvoir en Afrique. Je
crois personnellement que, même si ces questions peuvent paraître trop intellec-
tuelles pour nous, notre pastorale, quelque soit le secteur d’activité est interpellée
face à son impact humano spirituel réel dans nos milieux d’action.
Franck Amétekpé, sdb
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Centrafrique—Bangui, Galabadja
Le 11 novembre 2007, date mémorable
parce qu’inaugurale pour la mission salésienne,
la communauté chrétienne de Galabadja fait sa
rentrée pastorale paroissiale.
L’imminence de cet événement très at-
tendu par la communauté chrétienne de la pa-
roisse Saint Jean de Galabadja, s’est confirmée
lorsque le Père Joseph (le curé) est revenu de
son congé vietnamien le matin de la Toussaint.
Après dix jours de ré-acclimatation et de para-
chèvement des préparatifs avec le conseil pa-
roissial, la barque paroissiale qui reposait en-
core sur la rive est poussée en mer en direction
du large.
Un Triduum introduit à la fête : les jeu-
dis 08, vendredi 09 et samedi 10, les groupes se
succèdent dans l’après-midi pour la prière du
chapelet, pour la louange et pour des partages
de vie des Communautés Ecclésiales de Base
(C.E.B.). Le curé adresse son mot de pasteur à
chacun de ces rassemblements. Parallèlement à
l’adoration du Saint Sacrement qui clôture cha-
cun de ces trois après-midi, ont lieu, avec les
concours de P. Rémy et de P. Fernando, des
confessions.
Le dimanche, jour du Seigneur, toutes les
communautés et tous les groupes se réunissent
pour l’unique célébration eucharistique du jour. A
8 h 00, une belle procession se dirige vers la table
de la Parole et du pain. Sont assez remarquables
parce qu’inhabituelles, la présence du groupe des
« petites danseuses » et la présence du représen-
tant du Nonce, son secrétaire Monseigneur Xa-
vier. Nous méditons ce jour de résurrection, l’in-
compréhension sadducéenne du mystère de la
« vie de l’au-delà ». Toute la messe se déroule
dans une ambiance de fête. Vers la fin de la célé-
bration, après diverses interventions, le curé an-
nonce officiellement l’ouverture de l’année pasto-
rale 2007-2008. A la fin de la messe, des agapes
sont offertes à partir de 11h 30 à l’assemblée des
représentants de chaque groupe et de chaque com-
munauté de la paroisse. Signalons autour de ce
buffet auquel il a participé financièrement, la pré-
sence honorable de Monseigneur Pierre Nguyen
Van Tot, nonce apostolique pour le Tchad et pour
la R.C.A. Après le repas de famille, la distribution
du « Tene Ti Nzapa Fini Mbuki » et, les discours
de circonstance, le Nonce décide de faire à pied
avec les chrétiens, le tour du quartier Galabadja.
C’est avec cette marche que tout prend fin.
Paul II Clark TEGUE, sdb
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Centrafrique—Bangui, Galabadja
Pour stimuler très tôt la collaboration des pa-
rents dans le suivi scolaire de leurs enfants qui
sont aussi nos élèves, la Direction des études du
Collège a organisée le samedi 10 novembre
2007, une rencontre d’évaluation à mi parcours. Une ren-
contre qui s’est voulue exclusivement pédagogique.
Prévenir vaut mieux que guérir ! Pour éviter une sur-
prise fatale à la fin du trimestre, la Direction des études du
Collège a jugé opportun de faire aux parents d’élèves, un
compte rendu partiel de la situation scolaire de leur progéni-
ture.
A partir d’un exposé des statistiques des résultats des
premières évaluations, un dialogue franc et au bout du
compte très enrichissant, s’est fait entre les parents et l’é-
quipe pédagogique du collège.
Comme points centraux des discussions, nous pou-
vons retenir : la question de la disproportion entre la classe
fréquentée et le niveau de certains élèves ; la question épi-
neuse de la maîtrise de la langue française (rappelons que le
français est officiellement, la langue d’études en R.C.A.) ;
enfin, la question de la vulgarité et de la vulgarisation du
sexe en milieu scolaire (le collège enregistre déjà en ce début
d’année : une grossesse en 6ème et un avortement risquant en
5ème. En effet une petite fille de 13 ans attend un enfant d’un
vieux copain de 46 ans).
Au demeurant, le face à face constructif entre deux
entités actrices dans l’éducation, a permis d’élaborer de nou-
velles stratégies pour atteindre ensemble les objectifs éduca-
tifs initiaux. Ces objectifs sont déjà clairement énoncés dans
le P.E.P.S. que la Communauté Educative et Pastorale
(C.E.P.) du Complexe Saint Jean de Galabadja, a élaboré les
samedis 20 et 27 octobre 2007.
La Direction des études du Collège
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Au centre de jeunes Don Bosco de Damala nous avons fait l’ouverture de l’année pastorale 2007-2008 le
samedi 20 octobre 2007. Le thème qui permettra aux activités programmées en son sein d’aider les jeunes à dévelop-
per leur vie s’intitule comme suit : « Apprenons aux jeunes à développer leur vie à travers l’éducation ». Tout a
commencé à 14 hoo et plusieurs moments importants ont meublé toute cette cérémonie d’ouverture. Le premier mo-
ment important était l’inauguration du hangar construit nouvellement, en vue de permettre aux jeunes de s’épanouir
dans des conditions mirobolantes . Ce nouvel hangar a été inauguré par Don Fernando RICCI, directeur de la com-
munauté salésienne de Damala. Lors de son allocution d’ouverture ce dernier a pris tout son temps à dire aux jeunes :
« L’éducation est une tâche d’amour ; elle est aussi une action exercée par les générations adultes sur celles qui
ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Pour vous les jeunes du centre, ces générations adultes sont les salé-
siens et les animateurs qui vous assistent tous les jours ici au centre. Notre Oratoire-Centre de jeunes n’est pas un
lieu simple comme ailleurs où les jeunes viennent seulement jouer. Mais il est avant tout, une maison qui ac-
cueille tous les jeunes sans discrimination ; une cour de récréation où les jeunes viennent jouer et rencontrer des
amis ; une école qui prépare à la vie et qui se charge sans se lasser d’éduquer les jeunes aux valeurs ; une église
qui évangélise les jeunes et aide en même temps les jeunes à vivre la charité et la fraternité ».
Le second moment important qui a marqué cette journée est l’ambiance que les jeunes ont essayé de créer
eux-mêmes dans les différentes activités organisées tout au long de cette cérémonie. Les différentes activités qui ont
marqué cette journée sont les suivantes : concours de dictée, les rencontres amicales au football, volley - ball,
handball, basketball, tennis de table, full-contact, la kermesse, le concours de danse,la culture générale.
Voilà en gros les activités qui ont permis aux jeunes de contempler le visage souriant de Don Bosco de
14heures à 18heures 30mn. Nous pensons que la réussite de cette cérémonie d’ouverture nous encourage à bien faire
ce que nous avons programmé pour l’année 2007-2008.
Nonobstant, le climat maussade qui met le
secteur éducatif en perdition à Bangui, c’est-à-dire
les grèves concomitantes des enseignants et des
hauts fonctionnaires centrafricains, le secteur privé
essaye d’entreprendre ses activités de façon timide.
C’est dans cette même mouvance que le centre pro-
fessionnel a profité d’ouvrir ses portes.
A Bangui plus précisément à Damala le
centre professionnel Don Bosco a ouvert ses portes
le lundi 1 octobre sous l’égide du frère Jean Pierre
Dutel qui est le directeur dudit centre, et du reste
de la communauté salésienne. « Par la vision salé-
sienne redonner espoir aux jeunes dans un monde
professionnel », tel est le thème du projet éducatif
du centre professionnel Don Bosco de Damala.
Le centre professionnel Don Bosco est une
œuvre quasiment complète, pour cette année il a
ouvert ses portes avec 6 filières réparties comme
suit : Maçonnerie, Mécanique, Agriculture, Electri-
cité, Informatique, Menuiserie. Il y a au total 273
élèves qui vont bénéficier des enseignements cette
année et à leur côté il y aura 18 encadreurs
dont trois salésiens.
Plusieurs aspects ont marqué le premier
jour de la rentrée scolaire. Il était donc 7 heures du
matin quand les apprentis se sont rassemblés dans
la salle d’accueil. L’un des aspects qui a marqué
cette cérémonie d’ouverture, est le petit conseil
adressé par Don Fernando RICCI à l’endroit des
apprentis dont voici un extrait : « Je vous encou-
rage à bien faire ce que vous aurez à faire. Chacun
de vous ici présent a un objectif à atteindre, celui
qui ne sait pas ce qu’il est venu chercher dans le
monde professionnel est en train d’hypothéquer
son avenir. Pour mieux réussir il faut avoir de la
volonté. » Après cette intervention mirifique, le di-
recteur du centre a pris la parole pour présenter tous
les encadreurs auprès des apprentis. Ce geste, aussi
infime soit-il a permis aux apprentis de connaître
leurs encadreurs par leur nom. Au dire d’un appren-
ti connaître son encadreur par son propre nom, favo-
rise l’esprit de famille. Et enfin nous avons aussi
noté la joie que les anciens apprentis ont manifesté
quand ils se sont retrouvés. « Les vacances sont
finies. Maintenant il faut travailler pour faire plai-
sir aux parents »
C’est avec ce slogan proféré par les anciens
apprentis que nous avons mis un terme à cette céré-
monie d’ouverture.
Kévin Kouhala, sdb
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Congo—Brazzaville, St Charles Lwanga
Les communautés salésiennes oeuvrant à
Brazzaville, ainsi que la famille de Don Bosco qui
s’y trouve, n’ont ménagé aucun effort à rendre ce
jour mémorable. Ce jour, marque le 132e anniversaire
de la première expédition missionnaire salésienne et
la béatification de Zéphirin Namuncurà, élève salé-
sien. C’était dans le souhait d’être en communion
avec le reste de la famille salésienne à l’occasion de
ce grand évènement qu’est la béatification d’un élève
de Saint Jean Bosco et qui est en même temps une
confirmation de la richesse de sa pédagogie. En plus
des diverses réunions préparatoires à cet évènement,
la pastorale des jeunes de Saint Charles a organisé
une petite veillée de prière et d’adoration à l’inten-
tion de Zéphirin le samedi 10 Novembre, avec la pré-
sence de tous les mouvements jeunes de la paroisse.
L’autel et l’entrée de la paroisse sont décorés pour la
circonstance.
Le lendemain, 11 Novembre, de la béatifica-
tion en Argentine, a lieu à l’église saint Charles
Lwanga une messe solennelle en son honneur et les
deux communautés salésiennes de Brazzaville ont
souhaité passer ce temps fort ensemble. La messe est
présidée par le P. Germain, curé de la paroisse et
concélébrée par les P. Vincent M de la Cité Don Bos-
co et du P. Jean Pierre M vicaire de Saint Charles.
Pendant l’homélie, le président de la célébration pré-
fère livrer le message intégral du Recteur Majeur ré-
digé pour la circonstance.
La messe achevée, les animateurs se rassu-
rent que tout est en ordre pour la Kermesse et les di-
vers jeux organisés à l’oratoire Michèle Magon pour
la béatification de Zéphirin Namuncurà. Dès treize
heures, les jeunes sont là pour partager cette joie im-
mense qui anime toute la famille salésienne en ce
jour. Ils sont accueillis et installés par les animateurs.
Après la prière et le mot d’accueil et d’ouverture de
Ya Christophe, coordonnateur des activités de l’ora-
toire Michel Magon, ont commencé les divers jeux
sous l’œil vigilant des confrères et des animateurs. A
18h quand le curé prononçait le mot du soir et nous
donnait sa bénédiction, cela était accueilli avec un
brin de peine, car les jeunes et les enfants venus par-
tager cette joie souhaitaient une prolongation. Que la
vie de ce jeune soit une interpellation pour tant d’au-
tres jeunes qui bénéficient de notre pédagogie.
Zéphirin, intercède pour la jeunesse de nos
œuvres et en particulier celle de Saint Charles auprès
du Père. Amen
Christophe Tchawa, sdb
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Congo—Pointe-Noire
Le vendredi 14 septembre 2007, le jeune prêtre
Pierre Célestin Ona Zue a été accueilli par le Père An-
dré Frantz Saint Preux Dabel et le frère Michel Mako à
l’aéroport A. A. Neto de Pointe Noire.
Après un mois, jour pour jour, une sainte messe
d’ouverture de l’année pastorale à la Paroisse 2007-
2008 et l’inauguration du forage d’eau de la Paroisse
Saint Jean Bosco a été célébrée par le père Pierre Céles-
tin, aumônier paroissial des jeunes, concélébrées par le
père Miguel Angel Olaverri, directeur et curé, père An-
dré Frantz Saint Preux Dabel, vicaire de la communauté
et aumônier diocésain de l’enfance et des prisonniers de
Pointe-Noire, surtout les jeunes, père Antoine Tanguy,
confesseur de la paroisse, et l’abbé Haliday, le chance-
lier du Diocèse de Nkayi. A la fin de la messe, le curé
père Miguel a présenté officiellement à tous les parois-
siens les nouveaux membres du conseil paroissial.
A cette occasion, il a présenté d’une façon
brève son travail minutieusement préparé pour la cam-
pagne d’année 2007-2008 du diocèse de Pointe Noire:
« L’Eglise en Afrique au service de la réconciliation,
la Justice et de la Paix : « Vous êtes le sel de la
terre…vous êtes la lumière du monde. »
(Mt. 5, 13. 14)
André Frantz Saint Preux Dabel, sdb
Samedi 3 novembre 2007 : la visite à nos
En 1991, il est accueilli au noviciat salésien
défunts ainés missionnaires dans la foi, spéciale- Maison Don Bosco de Lomé au Togo. Il fait sa pre-
ment frère salésien Dieudonné au cimetière à Loan- mière profession religieuse le 15 août 1992. Il fait
go, Pointe Noire.
deux ans de Philosophie et sciences humaines. En
Le samedi 3 novembre dernier, une célébra- septembre 1994 il est affecté à Saint Jean Bosco de
tion de Parole et un temps de recueillement pour Pointe-Noire pour le stage pratique de deux ans où
rendre hommage à nos défunts ainés et missionnai- il a trouvé la mort le 2 mai 1996 à la suite d’une
res dans la foi en Jésus Le Ressuscité, spécialement forte maladie. Il est inhumé au cimetière diocésain
notre frère salésien Dieudonné Moise Makouala. de Loango à Pointe Noire au Congo.
Cette action liturgique a été présidé par le
père André Frantz Saint Preux Dabel et accompa-
André Frantz Saint Preux Dabel, sdb
gnée par le père Pierre Célestin Ona Zue, le frère
Michel Mako qui sont les membres de la Commu-
nauté Salésienne; tous les membres du noyau ani-
mateur des jeunes et les jeunes du groupe ‘‘Bosco
Lumière’’ qui a été fondé par notre frère défunt.
Qui fut notre frère salésien Dieudonné
Moise Makouala né en1965 et décédé le 2 Mai 1996
à Pointe-Noire.
Venant de la paroisse Saint André Kaggwa
de Mbota où il fut responsable des Enfants de
Chœur, après son Bac G2 au lycée Technique Poaty
Bernard de Pointe-Noire, il est admis au postulat
salésien à Saint Esprit de Mpaka, puis au Foyer
Abraham à Brazzaville où il travail avec le Père
Jean Querré.
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Gabon — Oyem
La joie qui nous a habités depuis un cer-
tain temps nous met en marche pour vous rela-
ter certains événements qui se sont déroulés
chez nous ces derniers temps.
Après l’élaboration de son projet pasto-
ral, le centre don Bosco d’Oyem avait choisi la
date du dimanche 11 novembre pour fêter le
lancement d’activités comme de coutume. Afin
de souligner l’événement de la béatification de
Zéphérin Namuncura.
La journée avait commencé par une
messe des jeunes ; Les jeunes affluaient de
toute part pour se rendre à Don Bosco. Les dif-
férents groupes et mouvements n’ont ménagé
aucun effort pour mettre la main à la pâte. La
célébration était très belle, animée et partici-
pante; présidée par le P. Armando qui en a pro-
fité pour présenter la figure de Namuncura
comme modèle des jeunes pour cette année : Ce
garçon, qui au début trouvait difficile de « se
mettre en rang » ou « d`obéir à la cloche », de-
vint peu à peu un vrai modèle. Il était un mo-
dèle d`équilibre, l`arbitre des récréations: sa
parole était écoutée par ses compagnons en ba-
garre. Il est sillage de bonté, de zèle, de pureté
et de joie inimitables. Il était un fruit mûr de la
spiritualité salésienne des jeunes. Tels sont les
caractères que tout jeune peut trouver en ce
nouveau saint de la famille salésienne. Pendant
la messe, tous les jeunes par groupe ont présen-
té les offrandes. A la sortie de la messe, une
animation appelée : portes ouvertes, sur la cours
nouvellement rénovée, par groupe faisait vibrer
les tempos de nos voisins. Suivi des prestations,
dont chaque groupe présentait soit un sketch, un
chant….Une diversité de présentation qui main-
tenait l’auditoire. Après cela, la place était don-
née aux rencontres sportives de football, Vol-
ley et basket-ball, filles et Garçons, Sur des ter-
rains nouvellement aménagés.
Après cette phase matinale, aux envi-
rons de 14h30, la cours de Don Bosco se bigar-
rait des enfants ou « mwana » du Patro, qui
après avoir participer à la célébration de la pa-
role dans leur église, le matin s’étaient fixés
rendez-vous dans l’après-midi pour le lance-
ment solennel d’activités. L’équipe des anima-
teurs, pendant près d’un mois avait donné le
meilleur d’eux mêmes et leur savoir faire pour
préparer les enfants dans les différents ateliers
afin que la fête réussisse. A leur arrivée un tic-
ket était remis à chaque enfant, ce dernier lui
permettra de participer aux jeux. Mais après
quelques instants ces tickets s’avèrent insuffi-
sants, le nombre d’enfants dépasse les prévi-
sions des animateurs. Il faut en faire d’autres
car, la fête c’est pour tous les enfants. L’accueil
des enfants terminé, la suite revenait aux jeux
de société, en particulier à la chasse au trésor,
les enfants s’engagent dans ce challenge avec
enthousiasme. Après ce moment, il fallait com-
mencer les prestations des enfants avec les dif-
férentes présentations : Majorettes, imitation
star, danse traditionnelle, dessin, broderie, théâ-
tre... Suivi des chants d’animation, puis du mot
du soir, et un rafraîchissement était offert en fin
d’après midi aux enfants qui repartaient
contents d’avoir été accueillis à Don Bosco et
surtout la découverte d’un autre jeune, Namun-
cura qu’ils ont bien sûr du mal à prononcer.
La journée est loin d’être terminée. A
18h30, place aux grands jeunes pour le premier
repas fraternel des jeunes. Toute la communau-
té salésienne y est présente, Tous les groupes,
chacun à sa manière apporte un présent pour
contribuer à la beauté de la fête. La pluie et la
coupure n’auront aucune emprise sur la réussite
de cette rencontre, les jeunes sont décidés. La
musique y est, tout le monde est dans la salle
polyvalente. Les bonnes choses durent peu. Et il
faut savoir arrêter, c’est par ces mots que l’on
mettra fin à cette journée.
Notons qu’a chaque année, la participa-
tion des jeunes croit dans la réalisation de cette
manifestation. Cette initiative fait maintenant
objet de tradition à Don Bosco Oyem.
Jérémie Louzolo, sdb
11

2.2 Page 12

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Guinée-Equatoriale—Bata
Dans le cadre de consolider les liens
qui les unissent, la famille salésienne de la
région continentale (Guinée Equatoriale) a
tenu une récollection le samedi 27 octobre
chez les Soeurs des Sacrés Coeurs de Jésus
et Marie, fondées par Luigi Variara sous le
thème « faire l’Eucharistie aujourd’hui ».
Cette rencontre animée par la Soeur Gladys
et le Père Pergentino a connu la participa-
tion des salésiens de Don Bosco et des filles
des Sacrés Coeurs de Jésus et Marie de la
maison d’accueil, tous de Bata.
La présence de ces religieux et reli-
gieuses traduisent et prouvent à suffisance
l’importance qu’ils accordent aux activités
touchant la famille salésienne. D’où la fa-
mille salésienne est très importante pour l’u-
nion de tous les salésiens.
Durant cette récollection, les partici-
pants qui ont suivi un exposé animé par le
Père Antonio ont bénéficié une heure de
méditation fructueuse essentiellement sur
l’importance de l’Eucharistie dans la vie du
salésien.
S’inspirant de la lettre du recteur Ma-
jeur, pour le père Antonio, ce thème nous
invite tous en tant que salésiens à prendre
conscience de l’engagement constant du
« retour à Don Bosco ». Cet engagement, a-
t-il ajouté, devrait amener tous les salésiens
à la source même de la spiritualité salé-
sienne : l’Eucharistie.
Celle-ci avait pris fin aux environs de
14h00 avec un repas partagé en famille.
Davy Bantsimba, sdb
Trois dames sont attablées.
Trois dames sont attablées.
L’une est rêveuse, l’autre romantique et
la dernière méfiante.
Elles ont commandé un thé.
Le garçon revient, les sert, puis, tenant
un petit pot, demande au groupe :
- Voulez-vous que j’ajoute un peu de
lait ?
La rêveuse :
- Oui, mettez m’en petit nuage, s’il vous
plaît !
La romantique :
- Moi aussi, monsieur … Mais alors,
une larme, s’il vous plaît !
La méfiante :
- Juste un soupçon, pour moi !
La maman de Clémentine n’est pas contente !
La maman de Clémentine n’est pas contente :
- Regarde, le lait a débordé. Je t’avais pourtant bien dit de
surveiller ta montre !
- Mais, j’ai l’ai fait maman, il était 10h quand le lait a débor-
der !!!
Un fou se promène dans l’asile
Un fou se promène dans l’asile en traînant une brosse
à dent en laisse. Le médecin le croise et lui dit :
- Vous promenez votre chien ?
- Pas du tout, dit le fou, c’est une brosse à dent.
- Vous êtes guéri, vous avez le droit de sortir, s’écrie le mé-
decin.
En sortant de l’asile, le fou se tourne vers sa brosse à
dent et dit :
- Tu as vu Médor, on l’a bien eu ce médecin !
12

2.3 Page 13

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Guinéé-Equatoriale—Malabo
La tradition salésienne veut que dans toutes les mai-
sons, l´on élabore un projet au début de chaque année pasto-
rale.
C´est dans cette optique qu´une quinzaine de mem-
bres de l´équipe d´animation (animateurs et pré-animateurs)
du Centre des Jeunes Don Bosco de Elá Nguema accompa-
gnés des salésiens Juanfran et Emilio, s´est retirée du 26 au
27 octobre à la « Casa del Padre » de Basakato de la Sa-
grada Familia, localité située à 27 kms de la ville de Mala-
bo, afin de parachever son projet éducatif pastoral entamé
quelques semaines avant.
Partis de Elá Nguema le vendredi 26 au soir, après la
fermeture du Centre des Jeunes, nous sommes arrivés à Ba-
sakato aux environs de 20 heures. Après les vêpres et un
casse-croûte rapide qui nous a permis de prendre des forces,
c´est vers 21h 30 que nous avons entamé la réflexion qui
devait nous mener à l´achèvement complet du projet éducatif pastoral de notre Centre.
Dans une ambiance de profonde « cogitation » agrémentée de blagues, nous avons dégagé les ob-
jectifs et les lignes d´action devant aider au bon fonctionnement de notre Centre, en tenant compte des
orientations pastorales de la province. Sans négliger un seul domaine, nous avons défini le rôle à jouer par
chaque secteur, en partant de la communauté salésienne à la pastorale vocationnelle, sans oublier les di-
mensions éducative, catéchétique, spirituelle et associative. C´est alors que, pour finir les travaux de ce
premier jour, nous avons procédé à l´énumération des activités à mener au cours de cette année pastorale. Il
était 2 heures du matin lorsque nous avons mis un terme aux travaux d´élaboration de notre projet éducatif
pastoral.
La matinée du samedi 27, moins chargée que la soirée antérieure, a été réservée aux questions prati-
ques dont l´une d´elles a été la mise en place du bureau du Centre que nous n´avons pas pu élire parce que
ne réunissant pas le nombre d´animateurs requis pour la circonstance.
Pour achever ces deux jours de réflexion et remercier ceux de l´équipe d´animation qui ont contri-
bué tant par leur présence physique que par leur effort de réflexion, un livre intitulé « Sembrar Evange-
lio » a été offert à tous les participants. Et profitant des circonstances comme celles-là qui aident à renfor-
cer les relations de groupe, plusieurs se sont faits adresser une pensée par leurs copains. Il était 10h 30 lors-
que tout a pris fin. Il ne reste plus que l´application de toutes les résolutions prises.
Emile Mefoudé, sdb
13

2.4 Page 14

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Tchad—-Doba
Pour la rentrée scolaire 2007- 2008, des beaux chants pour rendre agréable la cé-
une messe est célébrée au Centre Culturel lébration.
Celestino Celi, le samedi 03 novembre, sur
Le président, P. Alcide, dans son ho-
l’initiative du P. ALCIDE Baggio, sdb. Cette mélie, basée sur ‘’La comparaison du se-
messe est accompagnée de spectacle et de meur’’ (Lc 8, 4-8), exhorte les jeunes à être
projection de film.
‘la bonne terre’ pour porter du fruit. Qu’ils
Au début les gens traînent le pas à ve- ne se bornent pas sur la conception des
nir. Cela montre que la notion d’heure de- adultes à leur égard : ‘’Vous etes des
meure encore élastique à Doba. Cependant voyous, brigands vauriens…’’, puisque
quelques temps plus tard, le centre est plein beaucoup d’entre eux réussissent en musi-
de personnes de toute catégorie. La majorité que, en sport, en théâtre et autres. « Etre
est composée d’écoliers et d’élèves.
bonne terre, en outre signifie aussi se battre
La soirée commence d’abord par le specta- pour réussir ses études », a-t-il ajouté.
cle, riche en couleur. En effet, les artistes en
Enfin, c’est la projection du film,
herbe du ‘monde de la rapologie’, de la Kass Waide, de BANYAM Philippe, présen-
ville, les mouvements et la chorale franco- té par SAVE (Service Audio Visuel pour
phone, ste Cécile de la cathédrale, ont tenu l’Education) de Sarh. Ce film retrace la vie
le public en haleine. Sur tout, les Kemkogi d’un jeune lycéen, NGAR, qui comme ses
(CVAV), à travers leur sketch, intitulé Toto amis, croit à la vertu de l’alcool pour vain-
(un écolier âgé mais qui est un tonneau cre la timidité devant les ‘go’ Hélas, il finit
vide). Les spectateurs meurent de rire à cha- par se donner à l’alcool en oubliant le che-
que fois que Toto intervient.
min du lycée…
Ensuite, vient la messe qui semble
Malgré le son qui fait défaut, les gens
être ‘universelle’ en ce sens que les protes- se sont contentés des images pour éteindre
tants et quelques enfants musulmans des leur soif.
ECA (Ecoles Catholiques Associées) ont ho-
noré de leur présence. La chorale a choisi
Albert Sébastien Ramadan, sdb
Ce mardi 30 octobre 2007, après un mois et quatre jours à Doba, nous avons
commencé l’oratorio à l’ECA- fille, à côté de la cathédrale.
Ce jour, en une fraction de seconde, la cour est pleine. Les enfants, tout joyeux,
courent dans tous les sens cherchant des jeux. Ils se contentent de ce qu’il y a : sauter à la
corde, ludo, danse traditionnelle et autres. A la fin, il nous demande s’il faut revenir encore
le lendemain, la réponse est naturellement OUI.
Nous avons l’impression d’être sur un terrain déjà préparé, mais l’avenir nous dira
plus.
Albert Sébastien Ramadan, sdb
14

2.5 Page 15

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Tchad—-N’djaména
La récollection est l’action de se recueillir, de se
ressourcer, de faire un retour sur soi, par la méditation et
la prière afin de se remplir du Christ. Tel était l’image
vivante de cette première recollection de la Communauté
Salésienne Saint François de Sales de N’Djaména (au
Tchad. La Communauté s’est rendu chez les Sœurs Oran-
tes de l’Assomption située à Bakara (banlieue à 10km de
N’Djaména).
Le thème de cette récollection était la
« Vocation ». La « Vocation » est un « appel » de Dieu
pour une « mission » bien précise. Dieu appelle et attend
une « réponse » de toi, ce qui implique la volonté person-
nelle de servir le Seigneur : Dieu ne nous force pas la
main. Notre bonheur dépendra de cette réponse adressée
à Dieu ; lui qui nous a aimé le premier et nous a fait le
Don de la vie. Vouloir vivre humainement, c’est faire
preuve de bon sens. La vie est la première vocation, Dieu
appel tous les hommes à la vie : « Je suis venu pour que
le monde ait la vie et qu’il l’ait en abondance ».
La récollection s’est terminée par une belle cé-
lébration Eucharistique, présidée par le père Philippe
Rossignol. Elle marque ainsi une ouverture à une nou-
velle année pastorale mais aussi et surtout à une nou-
velle vie dans le Seigneur.
Patrice AVODO, pré novice
Septembre
et Octobre sont les
deux mois qui mar-
quent les débuts
des activités pasto-
rales dans nos dif-
férentes œuvres
salésiennes. Tel est
aussi le cas pour nous ici à N’Djaména. C’est tout d’a-
bord les rencontres avec la jeune équipe des pré-
animateurs qui nous ont permis d’amorcer l’élaboration
du PEPS du Centre de Jeunes Oratoire. Nous avons vite
constaté la difficulté de poursuivre ces rencontres de pro-
grammation avec une équipe non préparée pour ladite
activité mais aussi, une équipe pas encore imprégnée de
la réalité de notre charisme.
La Communauté a alors donné place à la création
ou encore à la relance de quelques groupes au niveau du
Centre de Jeune Oratorio en occurrence les groupes :
Communication sociale, Cercle de réflexion, Chorale des
jeunes, la Ronde des Artistes, Kemkogui, Danse, Chorale
des enfants, football et bien d’autres.
La réponse des jeunes à l’invitation à intégrer
l’un ou l’autre groupe a été très positive. Nous lisons en
cela le désir qu’ont les jeunes de s’entraider et de faire
une expérience de groupe qui puissent les aider à grandir
sous divers plans mais aussi à apporter leur pierre pour la
construction de la société tchadienne qui a du mal à se
démarquer de certains maux tels que : la violence, l’al-
coolisme, le Sida, l’analphabétisme, la pauvreté pour ne
citer que ceux-ci.
D’autre part, le Centre de Jeunes, depuis le 1er
octobre dernier a rouvert sa Cellule de Formation en
Informatique (CFI), cette fois-ci sous le nom de Infor-
matique Don Bosco (IDB). Suite aux problèmes de l’an-
née antérieure qui ont marqué l’interruption de l’activité
l’année dernière, l’IDB vient tout de même donner une
réponse favorable aux jeunes en occurrence les jeunes
bacheliers qui pour l’instant ne peuvent pas encore dé-
buter les études universitaires car, c’est l’année acadé-
mique 2006-2007 qui se poursuit encore sur le plant
national suite à de multiples grèves qui n’avaient pas
permis d’achever l’année. L’IDB répond également aux
besoins de plusieurs fonctionnaires de la ville qui de
plus en plus trouvent la nécessité et l’urgence de se met-
tre à la page du monde, celle de la mondialisation et de
l’outil informatique.
Rigobert Frumtchum, sdb
15

2.6 Page 16

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De l’étranger...
Togo—Lomé
Le jeudi premier novembre, fut
un jour de fête et de joie à la maison
Don Bosco, qui accueillait pour la cir-
constance, la communauté du Noviciat.
Les novices de la promotion
Saint Jean Bosco et leurs formateurs ont
foulés le sol de la maison Don Bosco
aux environs de 14 h30. Après le mot
d’accueil du père Francis (Vicaire de la
communauté du Post- noviciat), un ra-
fraîchissement à été offert à l’encontre
de nos hôtes qui peu après ont pu visiter
de long en large la maison Don Bosco.
Cette visite des lieux à été suivi
d’un match de football qui a vu la vic-
toire des confrères de la MDB sur les
novices par un score étriqué de 3-o.
Après la prière solennelle des vê-
pres, la fête s’est poursuivie bien enten-
du autour d’un repas ou par la suite les
différents groupes musicaux des deux
communautés ont fait vibrer l’assis-
tance au rythme de certaines chansons
qui ont clôturé cette rencontre amicale.
Marcel Makon, sdb
16

2.7 Page 17

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t
i
o
Togo—Gbodjomé - Noviciat
(Je vonus envoie ses nouvelles que vous pourrez agencer… C’est notre contribu-
p
o
Ce n’est un secret pour personne ! La nouvelle
ucommunauté salésienne du bord de mer de Gbodjomé
rs’est déjà constituée et fait son petit bonhomme de che-
min. A la tête de la communauté, comme les deux années
précédentes, nous avons le Père José Elegbedé qui est
laussi Maître des Novices, le Père César, Père Maître
aémérite accompagne la famille salésienne, le Père Gior-
gio qui nous vient de Libreville, en dehors de son travail
pdlees…PrêtIrle
et
est
de salésien
économe,
s’occupe des affaires temporel-
le Père Clément Sewa fait le
aCuré… Sa tâche s’est allégée cette année étant donné que
rtrois de nos communautés chrétiennes sont passées aux
uPMraêîttrree
diocésains d’Aneho qui prient encore
de la moisson leur envoie un Evêque.
afin
que
le
t
Et le jeune salésien en stage pratique, Patrick
iMpama, est assistant des novices tout en coordonnant les
oactivités juvéniles de la Paroisse.
nces
11
Cette année le
de l’AFO et 11
Seigneur nous a envoyé 22 novi-
de l’ATE, il y a de quoi s’interro-
ger sur cette parité. Cette promotion diversifiée a pris
Acomme Protecteur notre Père et Fondateur… Un certain
Tretour aux sources en cette année où nous serons suffi-
Escahmarmisemnet
instruits sur la phrase fondamentale
« Da Mihi animas coetera tolle. »
de
notre
Le noviciat a commencé par une session de séri-
mgraphie qui a occupé les novices durant 5 jours.
edtorcecuepnéviLrtooeunstnvelimesietmensto,gisAuinddeeéheosse,dpaAtnegmsblboerdser…laifeou,LxeLfséatcincohTveoiscgedose,
no-
ont
ont
icommencé les cours qui feront d’eux des salésiens au
adébut du mois d’octobre. Chaque formateur fait de son
mieux pour remplir la mission délicate à lui confiée, par
Dieu à travers nos Supérieurs : Former des religieux pou-
d
e
Ils nous ont précédés...
vant affronter les défis du monde actuel, versé dans le
scientisme les technologies de pointe, et le relativisme
éthique… Comme nous le disait à Lomé Don Pascal
Chavez il y a à peine 14 mois.
Le jour de la Toussaint les novices ont eu droit à
une visite au Post-Noviciat ; si d’aucuns ont été stupé-
faits par l’immensité de cette maison, d’autres par contre
ont prié que s’achève vite le noviciat pour intégrer la
mythique Maison Don Bosco où on consolide sa vie reli-
gieuse…. Patience ! Douze mois….
Le pèlerinage de Togoville auquel les novices
ont participé le 10 novembre a été une autre occasion de
voir une chrétienté vivante et joyeuse qui s’est offerte
allègrement deux heures de louange avec des sons de
tam-tam et des trompettes de toutes marques le tout ac-
compagné par des danses qui tournaient parfois en
transe, Cette chrétienté veut vivre, bien que son quoti-
dien soit miné par des ennuis multiformes, cette chrétien-
té africaine et togolaise donne encore l’impression d’at-
tendre un messie religieux ou politique ! Vienne l’espé-
rance qui ne se noie dans les vagues de la mer…
Nous continuons d’attendre les sœurs qui ani-
ment la session de Personnalité Relations Humaines, une
autre occasion pour les novices de revisiter leur passé.
Nous faisons aussi un peu de pastorale, les di-
manches soirs nous allons animer nos oratorios bien que
l’exode rural de nos jeunes nous donne du fil à retordre...
Nous peinons encore à avoir des oratorios et des anima-
teurs stables. Etre admis au Bepc à Gbodjomé veut dire
aller vivre à Lomé et naturellement les structures parois-
siales en font les frais.
Ainsi donc va la vie au noviciat salésien.
Mpama Patrick, sdb en stage
D
é Sr Bertha Elisabeth
La maman de Blaise Guide
c
e
Le décès de Sr Bertha Elisabeth Fonseca est
Le même jour Blaise Aguide, notre
survenu le 12 novembre vers 14 heures à confrère de la première année de philosophie à
m Yaoundé. La Sr. Elisabeth , de nationalité co- L o m é , v o y a g e a i t s u r N ' D j a m e n a
b lombienne comptait 71 ans, appartenait depuis 3 pour participer aux funérailles de sa maman
r mois à la Communauté des Sœurs des Sacrés qui venait de décéder.
e Cœurs de Jésus et Marie (Soeurs du Bx Don
Prions pour lui, pour la maman et la
Variara) de EKIE. Elle est venu pour accompa- famille.
p
gner les Sœurs depuis le décès de Sr. Ana Rosa
Velandia le mois d’août dernier.
r
La levée du corps et la veillée ont eu
o lieu le vendredi 16, et les funérailles le 17 à par-
b tir de 10 heures, avec la présence des amis, voi-
a sins et la Famille salésienne.
b
17
l

2.8 Page 18

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Divers
01- P. Ngaleu Vincent-de-Paul
04– S. Evita Eleuterio
09– P. Kifuayi Grégoire
09– P. Parodi Natalino
10– P. Ona Zue Pierre-Celestin
11– L. Tsakala Paul-Marie
14—Derim Firmin
20– L. Auvinet Roger
P. Favaro Valentino
23– Mvulenda Valir
24– S. Makoumbou Ulrich
25– Kipulu Emmanuel
27– P. Mintsa Roland
28– P. Gatterre Francis
P. Tanguy Antoine
29– L. Metoule David
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
André Young ELA ENAM
Rédaction
P. Miguel Angel NGUEMA
Jésus Benoît BADJI
Florent Papin NGOUMBETI
Chers tous
Tous les jours j’ai une pensée pour ces airs et pour ces
personnes auxquelles j’ai dédié vingt-quatre, justement la troi-
sième partie de ma vie aujourd’hui, et à Santa Isabel, beaucoup
plus.
Ce matin on m’a demandé de présider l’Eucharistie, et
nous avons prié pour vous spécialement et pour celui-là qui lutte
et travaille pour être meilleur.
C’est pourquoi je ne veux pas que ce jour finisse sans que
j’entre en communication avec vous, sans vous exprimer la
proximité et mes remerciements pour votre compagnie, appui et
affection durant ces vingt-quatre ans.
Comme vous savez, une fois rentré de Guinée Equato-
riale, après une année passée dans le Paseo de Extremadura, je
suis venu à Mohernando. Ici, j’essaie de faire une prestation de
service d’ économe, un service que j’initie pour un quarantième
année.
Si vous voulez vérifier plus concretement ma nouvelle
obédience et mon champ pastoral, vous pouvez visiter http://
www.elencinar.org/.
Ça fait longtemps que je n’ai plus de nouvelles ni de Bata
ni Mikomeseng ni de Malabo.
Voyons si quelqu’un veut bien m’envoyer quelques-
nouvelles !
Salutation à tous les amis. Je me souviens de vous avec
affection et reconnaissance.
De Hernandez Agustin, sdb
18