atemedia76-11-07


atemedia76-11-07



1 Pages 1-10

▲back to top


1.1 Page 1

▲back to top


@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9ième année
Sommaire
Une attention particulière aux jeunes de 2
nos professionnelles
L’Ate en marche
3
Le Groupe « St François » des journalis-
tes.
A l’aumône, c’est parti
Centrafrique—Bangui
4
A Bangui, un complexe sollicité
Congo—Brazzaville
5
Pour commencer l’année...
Congo—Pointe-Noire
Echos des vacances
Désormais la messe en anglais
Visite de Mgr Cyprien Mbuka
Un camp national pour l’enfance!
6-7
Gabon—Oyem
Lentement mais sûrement!
Port-Gentil
Ça y est!
8-9
Guinée-Equatoriale—Bata
L’Eucharistie, l’école, le don gratuit
Malabo
L’ouverture officelle l’année scolaire
10-11
Tchad—Doba
12
Doba! Ça y est!
Togo—Lomé
Rentrée académique
Espagne—Madrid
Enthousiasme et partage
13-14
Brin d’histoire de l’Ate
15
Celui pour qui j’ai gardé personnellement
un grand souvenir...
L’Eglise et la Question Sociale
Le message de Soeur Ana Rosa
16-17
Divers
18
1

1.2 Page 2

▲back to top


Editorial
L a conscience de faire chez nous une pastorale qui crée une mentalité vocationnelle est néces-
saire. Tous sont appelés par Dieu, et chacun doit la découvrir à travers notre éducation. Di-
verses affirmations de notre Chapitre soulignent cette préoccupation.
Dans la Province, on ressent de façon particulière la nécessité d’appeler pour avoir de bons coadju-
teurs. Le Conseil est conscient du problème de la formation de nos confrères coadjuteurs. Mais la question
qu’il convient d’abord de poser est : Comment susciter dans nos œuvres la vocation de coadjuteur ? Nous
pouvons lire dans le Chapitre : Nous devons prêter « une attention spéciale aux jeunes qui présentent des
signes de vocation », « Faire une proposition explicite et directe de la vocation salésienne », « Présenter
la vocation salésienne dans son intégralité » (Chap.Prov III, Pole III)
Je voudrais vous présenter une proposition relative à la situation vocationnelle des jeunes de
nos écoles. Il faudra l’étudier dans chaque communauté et m’envoyer votre opinion et vos suggestions
avant le 8 décembre afin que le Conseil tire une conclusion et la présente aux Directeurs :
La situation est la suivante :
- Nous avons 7 Ecoles professionnelles. Il y a des jeunes qui souhaitent devenir salésiens.
- L’exigence de terminer le BAC (général ou technique) avant de commencer le pré-noviciat, les arrête.
- Le Directoire insiste sur la préparation convenable de tous les candidats avant le noviciat.
- Souvent dans les rencontres des confrères, dans le Chapitre, etc, le problème revient, parfois avec des pro-
positions impossibles, mais elles montrent une préoccupation positive de tous.
La présente proposition, en faisant référence aux jeunes de nos écoles professionnelles, ne signifie pas qu’il
faille limiter la vocation: (le coadjuteur ne se limite pas à la formation technique ; un technicien peut deve-
nir prêtre, etc…).
Proposition :
- Prêter une attention particulière aux jeunes provenant de nos Ecoles Professionnelles, avec des signes de
vocation salésienne.
- Tous doivent finir le CAP officiel (ou la première étape de Formation professionnelle) dans leur métier
dans l’Ecole Professionnelle.
- Chercher quelques communautés (2-3) où les jeunes peuvent suivre leurs études jusqu’au BAC technique,
avant d’aller au pré-noviciat, parfois en fréquentant une école de l’Etat ou privée, mêmee dehors des nôtres.
- Pour le soutien économique on devrait penser une part correspondant à la famille, une à la Communauté,
une à la Province. Nous pourrions profiter des bourses d’étude pour eux.
En même temps, chaque communauté doit penser la date et le programme pour organiser dans le
deuxième trimestre, la « semaine vocationnelle » demandée par le Chapitre.
Je vous invite à réfléchir sur ce problème. Quelques confrères portés par le même souci m’ont écrit :
Comment donner une réponse convenable aux jeunes de ces milieux qui souhaitent devenir salésiens ? Ne
pouvons-nous pas leur présenter de façon claire la vocation salésienne ? Comment les accompagner ?
Mes salutations fraternelles.
José Antonio, Provincial
2

1.3 Page 3

▲back to top


L’ATE en marche
Cameroun—Yaoundé, Maison provinciale
La 19ième Rencontre
du Groupe St François de
sSales ( GFS ) de Journalistes
s’est tenue ce vendredi 28
septembre 2007 à la Maison
Don Bosco de Yaoundé –
Mvog Ada, de 15h 00 à 20h
00, sur le thème « Les condi-
tions du travail de journaliste
au Cameroun »
Le Père JB Beraud,
sdb, traite, dès 15h 00, le su-
jet « L’Eglise et la condition
des travailleurs ». Il évoque
particulièrement la première
Encyclique Sociale, la célèbre
« Rerum Novarum » de Léon
XIII en 1891. Le rappel de
cette époque qui voyait le
monde s‘industrialiser souli-
gne les énormes difficultés
vécues alors par le monde du
travail, en même temps que
les réponses déjà courageuses
d’une Eglise attentive à la
dignité de l’homme. Un docu-
ment permet aux assistants de
retrouver des phrases décisi-
ves du « Pape des ouvriers ».
M. Janvier Njikam,
coordinateur du Syndicat des
journalistes employés du Ca-
meroun
(Sjec) présente les travaux et
recherches en cours dans la
situation actuelle.
M.Pius Nyawé prend
à son tour la parole. Le Direc-
teur Fondateur du quotidien
Le Messager, Professeur uni-
versitaire de Journalisme aux
Etats-Unis, rappelle nombre
d’événements qui ont marqué
ces dernières années la Presse
et les moyens de communica-
tion dans le pays et la région.
Il répond à de nombreuses
questions, dépassant les tenta-
tions de découragement de-
vant les difficultés accumu-
lées. Il plaide pour un journa-
lisme exigeant qui n’accepte
pas la corruption.
Un souci de spiritualité
A 17h 00, l’Eucharistie
rassemble tous les participants.
Les textes choisis de la
« Messe pour les laïcs » per-
mettent à chacun de repenser
ce don magnifique de sa propre
vocation à annoncer constam-
ment la Bonne Nouvelle, et à
dénoncer tout ce qui va contre
la dignité de la personne hu-
maine, « créée à l’image de
Dieu ».
Après la célébration,
dialogues et réflexions se pour-
suivent avec une bonne tren-
taine de personnes. Diverses
instances prennent part à ces
échanges très engagés. On note
la présence de Gestions et pers-
pectives, RTS, Onore Produc-
tions de Ngaoundéré, Came-
roon Tribune, le Messager,
Frontières d’Afrique, Bureau
de Développement ATE, La
Tribune du Cameroun, L’Har-
mattan, Envoyé Spécial, Don
Bosco.
Le GFS se donne pour
mission d’aider ses membres à
rencontrer en St François de
Sales, patron des Journalistes,
un témoin pour réaliser dans
leur vocation de communica-
teur leur souci de compétence
professionnelle et une possibi-
lité de vivre leur foi dans le
quotidien de leur travail, en
lien avec la Famille salésienne
La prochaine Ren-
contre est fixée au vendredi 28
octobre 2007. Ce sera la
20ième.
Jean Baptiste Beraud, sdb
Le 06 octobre 2006, l’Aumônerie des
lycées et collèges de l’archidiocèse de Yaoun-
dé a organisé une journée pour marquer la ren-
trée scolaire et pastorale 2007-2008, à la Ca-
thédrale Notre Dame des victoires de Yaoundé.
Près de 5000 élèves de plusieurs éco-
les primaires, des lycées et collèges d’Etat et
du privé et les responsables de ces établisse-
ments ont pris à part cette journée.
Tout a commencé par un échange sur
le projet éducatif de l’enseignement catholique
entre les élèves et l’Abbé Essomba, Secrétaire
à l’Education catholique. Mais ce thème ne les
a pas empêchés de satisfaire leur curiosité, leur
soif et leur désir en posant des questions tout
azimut telles que : « Pourquoi Dieu nous a-t-il
créés tout en sachant que nous mourrions ? »,
« Comment a-t-on fait pour construire cette
Cathédrale ? », « Les catholiques sont chré-
tiens, les protestants sont chrétiens, mais pour-
quoi sont-ils si divisés ? », « Comment doit-on
adorer ? »
Après cela, la répétition des chants de
messe sous la conduite de la chorale du collège
Vogt et l’orchestre des salésiens, étudiants en
théologie à Ngoya. Mais avant cela, la fanfare
du collège Vogt a offert à l’assemblée une
prestation musicale en exécutant les classiques
tel Hendel, Bach.
Le moment le plus euphorique a été la
messe présidée par Mgr Christophe Zoa, évê-
que auxiliaire de Yaoundé à . Il les a essentiel-
lement invités à prendre conscience de leur
identité chrétienne et à rechercher la sainteté
par le travail et l’effort.
Tout a pris fin à 14h dans une très
grande ambiance de joie.
C’est également l’occasion de signaler
ici que, dès cette année, la pastorale et l’aumô-
nerie des lycées et collèges de l’archidiocèse
de Yaoundé sera animée par les Salésiens qui
se sont vus confiés cette tâche. Le Père Benoît
Nzié en est le principal responsable. Il est ac-
tuellement en train de rassembler son équipe
au niveau de l’archidiocèse. Alain Machia Ma-
chia et Jésus Benoît Badji seront également à
ses côtés. Tout la communauté des étudiants y
contribuera selon la demande.
André Young Ela Enam, sdb
3

1.4 Page 4

▲back to top


Centrafrique—Bangui, Galabadja
L’œuvre salésienne de Galabadja, un quartier
populaire, de Bangui, est un ensemble qui comprend
une paroisse, un dispensaire, une école maternelle, une
école primaire, un collège. La nécessité et l’urgence de
répondre au défi de l’éducation-instruction ont amené à
transformer les salles paroissiales en salles de classe et
un Centre de jeunes.
Le 17 septembre 2007 dernier, l’année scolaire
2007-2008 a démarré au complexe scolaire tandis que
les établissements publics sont restés fermés, à cause
des arriérés de salaire qu’accusent les enseignants.
Selon le directeur du complexe, le P. Rémy
Ngomo Ngomo, cette année scolaire, le complexe
compte plus de 300 élèves de la maternelle au collège.
Le collège est très sollicité mais la structure actuelle ne
permet pas de répondre au défi de l’éducation
(instruction) qu’exige le quartier. En effet, comme dans
la plupart des quartiers populaires, et la nationalisation
du sango aidant, certains enfants et jeunes même scola-
risés ont de sérieux problèmes d’instruction. Cela se
dénote dans leur expression.
A la paroisse, en attendant, la rentrée pastorale
officielle qui aura lieu certainement au retour du Curé
le P. Pham Van Huu Joseph, les mouvements et grou-
pes de la paroisse tiennent leurs réunions et rencontres
de prières. Les oratoires (dans les différentes commu-
nautés de base) et le Centre de jeunes sont sur le point
de démarrer. Pour l’instant, c’est la phase d’observation
et de préparation.
Le dispensaire, si modeste qu’il soit,
continue de rendre d’énormes services au quar-
tier : accueil des malades des quartiers et des
élèves malades du complexe.
Au niveau de la communauté éducative
pastorale, on s’attèle à l’élaboration du projet
éducatif pastoral.
Mag.Eynem, sdb
4

1.5 Page 5

▲back to top


Congo—Brazzaville, Cité Don Bosco
Depuis le 17 septembre, la communau-
té est au complet. Jour de la rentrée adminis-
trative et pédagogique. Des entretiens sur la
pédagogie (Vincent) et sur celle salésienne
(Xavier) ; directives de l’année scolaire ; em-
ploi du temps ; projet éducatif (Miguel).
Les finalistes sont revenus présenter
leur rapport de stage. La remise des diplômes
a eu lieu le samedi 06 octobre.
Les inscriptions aux ateliers profes-
sionnels ont débouché sur deux tests et le der-
nier dans une semaine. Chaque année le
même constat : le niveau bas. Vous rirez à
gorge déployée si je vous envoie l’orthogra-
phe de certains. Ce sera pour la prochaine édi-
tion.
Nous avons accueilli les encadreurs du
Centre de Formation Professionnelle Don
Bosco pour la Session de Formation de trois
jours. Des moments intenses focalisés sur les
« Attentes des Entreprises et des Ateliers »
qui reçoivent nos stagiaires. Quatre interven-
tions : la coordination des stages, atelier de
menuiserie, garage automobile, activités pro-
ductives.
Un tour de ville et le repas aux Rapi-
des.
Parmi nos visiteurs de marque : quel-
ques membres du Lions Club de Brazzaville,
un attaché de l’ambassade des USA et Mari-
nes ; le Frère NKONDE LIBAY Pierre, sdb
de l’AFC.
Lundi 08 octobre, rentrée scolaire des
anciens. Lundi 15 octobre, c’est l’accueil des
nouveaux. Célébration de la Parole de Dieu,
chants, règlement intérieur et conseils.
Nous vous souhaitons tous une année
pastorale fructueuse.
M.M.M. V.
5

1.6 Page 6

▲back to top


Les jeux olympiques (J.O.)
ont regroupé sept équipes sélection-
nées, de 35 athlètes filles et garçons
dont les plus âgés avaient 15 ans.
Chaque jour, pendant dix jours, du
10 au 19 août de 11heures à 20 heu-
res, les animateurs ont montré leur
savoir-faire pour la réussite de cette
activité. Il a fallu vraiment redoubler
d'efforts et d'attention pour éviter le
fiasco dans l'organisation et les ma-
lentendus avec les différents coachs
et supporters d'équipes.
Il y a eu du sport: foot-ball
filles et garçons, jeu de base, athlé-
tisme (100 m, relais, résistance, lan-
cé de poids, saut en hauteur, saut en
longueur), jeux de kermesse, jeux de
salles (play station 2, jeux de cartes,
ludo, dame, génie en herbe...), man-
nequinat(miss et mister J.O.),
concours de cuisine, de tresse, de
danse, de chant...
Chaque équipe classait des
joueurs, athlètes, candidats aux dif-
férents sports et disciplines propo-
sés. Il y a eu plus de joie dans la
participation. Déjà à l'ouverture,
tous étaient invités à faire preuve de
fair play, l'important étant de bien
participer et d'accepter le score final
comme effort fourni et de chercher à
faire mieux, en cas de défaite... et
avec beaucoup d'humour, sinon
d'ironie, les gagnants chantaient à
tue-tête : "On a gagné, on ne peut
pas nous battre!"
Les équipes championnes:
Look américain et Samu sport, sont
celles qui ont eu à totaliser le plus
de points dans le tableau, après la
somme de tous les scores obtenus
dans toutes les disciplines des jeux.
discours de clôture:"... tu as été for-
midable durant les jeux!" Pour ren-
dre chacun responsable de ces jeux
communs, le coordonnateur exhor-
tait tous les participants, avec allé-
gresse et confiance:" tout le monde a
été gagnant, c'est pour cela qu'on est
arrivé jusqu'au bout, car ces jeux
étaient les jeux de tous...", pas des
seuls salésiens.
Aucun incident n'a été enre-
gistré aucours de cette 7e édition des
jeux olympiques salésiens à la pa-
roisse saint Jean Bosco. Le rendez -
vous est donné pour l'été prochain
avec encore une meilleure organisa-
tion.
Avec la fin des J.O., les ani-
mateurs ne se sont pas encore repo-
sé, il fallait tout terminer sans rien
laisser: l'évaluation de toutes les acti-
vités était nécessaire, pour déjà pré-
parer l'organisation des prochaines.
Cette évalutaion a lieu, après moult
tracasseries, dans la salle du centre
des jeunes, de 15 h à 20 h. Plusieurs
propositions judicieuses ont été fai-
tes et chacun s'est exprimé dans le
sens d'apporter du nouveau, en recti-
fiant, sinon corrigeant les erreurs.
Le lendemain, c'était la dé-
tente à la plage de Matombi, hors de
Pointe Noire, sur les bords de l'océan
atlantique: moment de se connaître
autrement que par l'empressement du
travail, et moment de dire au revoir
au stagiaire de vacances qui est resté
tout le temps avec les groupes d'ani-
mateurs pour l'organisation des acti-
vités. Je peux dire enfin merci à tous
et croire qu'ensemble on peut former
une jeunesse meilleure, courageuse
et gagnante!
Mais, à la fin c'était beau-
coup plus une atmosphère de joie
que de mécontentement, à la grande
surprise de beaucoup d'animateurs;
toutes les équipes ont été récompen-
sées presque au même point d'égali-
té. C'était aussi une joie de voir les
uns et les autres se dire, pendant le
Albert Mbedi, sdb
La sainte Messe Inaugu-
rale en Anglais a été célébrée à la
Paroisse Saint Jean Bosco à
Pointe Noire par le Père André
Frantz Saint Preux Dabel, vicaire
de la Paroisse. Elle a été animée
par la chorale de la communauté
nigériane, basée à Pointe Noire.
On y a noté la présence
des chrétiens anglophones de la
Paroisse, ainsi que ceux du Dio-
cèse, passionnés par la langue
anglaise.
Désormais, le Paroisse
Jean-Bosco de Pointe-Noire aura
une messe en anglais qui sera
célébrée chaque samedi à 19 heu-
res en la Paroisse saint Jean Bos-
co. A la fin de la messe, le prési-
dent de la Communauté Nigé-
riane, monsieur Eubestus Egbuna
a remercié la Communauté salé-
sienne et le conseil pastoral de la
paroisse pour leur grande atten-
tion aux chrétiens des pays an-
glophones du Diocèse.
Il a aussi remercié tous
les chrétiens de la paroisse qui
sont venus nombreux à cette
messe sans oublier la chorale
de la communauté nigériane qui
est au 4ème rang des chorales de
la Paroisse.
Père André Frantz
Saint Preux Dabel, sdb.
6

1.7 Page 7

▲back to top


Congo—Pointe-Noire
Une messe dominicale a été présidée par
Mgr Cyprien Mbuka, l’Evêque de Boma, de la
République Démocratique du Congo, concélé-
brée par les Pères Miguel Angel Olaverri, André
Frantz Saint Preux Dabel, Jean Antoine Tanguy,
Bruno Nkodia (spiritain à Loanda, Angola), les
abbés Bueya Bubi Phobi, vicaire judiciaire, Ber-
nard Taty directeur de la radio et de la télévi-
sion, Brice Banzouzi, Bernard de Bilinga, Dona
de Nzassi ; tous les abbés du Diocèse de Boma.
Elle a été animée par la chorale « Langue de
Feu » dans la Paroisse Saint Esprit de Moungali,
Archidiocèse de Brazzaville en déplacement
dans la ville de Pointe Noire à la Paroisse saint
Jean Bosco.
Mgr Cyprien Mbuka dans son homélie a
exhorté les chrétiens : « Suivre Jésus et porter sa
croix exige de nombreux renoncements, c’est
pourquoi il faudrait porter cette croix personnel-
lement. Il ne faudrait pas faire porter sa croix
par les autres ou la mettre sur un moyen roulant;
non, la croix est personnelle. Porter la croix dans
la famille veut dire supporter sa femme, son ma-
ri, ses enfants. Ne jamais chercher le sorcier
quand l’enfant est malade afin de ne pas se lan-
cer dans le chemin obscur. Il faut être un homme
de discernement et réfléchi. Il est important de
faire chaque fois le point de la vie avant de s’en-
gager dans un projet ou un problème. Prendre
toujours le temps de réfléchir et de rectifier le
tir. Le discernement nous permet d’être en
contact permanent avec Jésus dans la Méditation
de la Parole de Dieu, l’Adoration, la Prière et la
Confession ».
A la fin de la Sainte Messe, le Curé, Père
Miguel a remercié l’évêque de Boma et la cho-
rale Langue de feu.
A cette occasion, il a présenté la vie pas-
torale de la Paroisse à l’évêque de Boma. Après
la messe dominicale,des agapes fraternelles ont
été offertes en l’honneur de l’évêque et des ab-
bés missionnaires du Diocèse de Boma à Pointe-
Noire par la communauté salésienne pour fêter
cette communion ecclésiale.
La commission épiscopale pour la Pastorale de
l’Enfance et de la Jeunesse (CEPEJ) a organisé du 23
Août au 02 septembre 2007, à Oyo, dans le Diocèse d’O-
wando, un camp National sur le thème : « Comme je
vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres
» (Jn 13, 34). Ce camp de vacances est le troisième fruit
des "JMJ" de Cologne. Le premier camp s’est tenu du 15
au 25 septembre 2005 à Loango et a eu un effectif de
cent cinq (105) participants venus de tous les diocèses, le
2e de Massengo à la cité Don Bosco (Brazzaville) a eu
un effectif de cent trente cinq (135) participants. La troi-
sième édition a regroupé cent cinquante deux (152) parti-
cipants. Les délégations s’étaient assemblées à l’école
Catholique Félix Prosper Bekiabeka de Brazzaville le 23
Août 2007, lieu de départ. C’est à partir de 19 heures que
le convoi s’est mis en route pour Oyo, pour un voyage
qui a duré 5 heures 14 minutes.
Le Père André Frantz Saint Preux Dabel a intro-
duit le thème du camp : « Comme je vous ai aimés, vous
aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 34). Il a
commenté le thème de la vie : "Laissons nous guider par
l’amour de Dieu pour la vie" qui est l’étrenne de l’année
pastorale 2006-2007 par Pascal Chavez, Recteur Majeur
des Salésiens de Don Bosco. En choisissant ce thème,
nous voudrions attirer l’attention de chaque enfant sur
quelques attitudes fondamentales : Recevoir la vie
comme Don de Dieu; faire Don de sa vie aux autres.
L’évangile de la vie se trouve au cœur du mes-
sage de Jésus. Jésus proclame « la vie et la liberté ». Li-
berté synonyme de l’amour. Jésus a partagé la souffrance
des hommes jusqu’à mourir sur la croix. Le Camp d’Oyo
a été un lieu de formation Spirituelle et Humaine offert
gracieusement aux enfants. Il s’est tenu dans une atmos-
phère de tolérance, d’acceptation de la différence, lieu et
expression d’un Amour reçu et donné. La messe de clô-
ture du Camp présidée par l’Abbé Alain Loemba Makos-
so, Modérateur de la Commission Episcopale pour la
Pastorale de l’Enfance et de la Jeunesse a été un temps
fort de communion entre les enfants et le peuple de Dieu
qui est à Oyo. Le célébrant a insisté sur l’humilité et l’ac-
cueil des petits comme voie sûre d’accès à la vie éter-
nelle. C’est avec allégresse que les enfants ont reçu par
des acclamations massives l’annonce de la tenue de la
4ème édition de leurs retrouvailles prévues du 21 au 31
août 2008 à Dolisie. Ce camp aura pour thème : "Vous
allez recevoir une force, celle du Saint Esprit qui viendra
sur vous. Alors vous serez mes témoins." (Ac. 1, 8).
Père André Frantz Saint Preux Dabel, sdb
7

1.8 Page 8

▲back to top


Gabon — Oyem
Lentement mais sû-
rement le train se met en
marche au centre Don Bos-
co d’Oyem.
Après le coup d’en-
voi donné par la commu-
nauté en élaborant son pro-
jet communautaire avec
pour objectif : améliorer la
qualité de notre vie salé-
sienne à Oyem pour édu-
quer et évangéliser les jeu-
nes avec le cœur de Don
Bosco.
Signalant que cette
année nous avons la grâce
de recevoir dans la commu-
nauté le frère Pelayo.
Le tour revenait au
centre des jeunes de faire
son projet. A la suite de
l’invitation de l’aumônier
des jeunes, tous les groupes ont envoyé leur représentant à la rencontre de la coordination ; le noyau anima-
teur des jeunes qui coordonne, dirige toutes les activités du centre avec l’apport de l’animateur principal de
chaque groupe. Après un aperçu sur l’importance et le bien fondé d’avoir un projet. Les jeunes n’ont fourni
aucun effort pour emboîter le pas et commencer l’élaboration du projet. Nous sommes partis de la réalité
du centre, puis de nos possibilités, surtout la diversité des groupes qu’abrite le centre. Nous avons abouti à
un objectif avec pour support l’étrenne du recteur majeur et l’objectif de la communauté. Notre objectif se
concrétise par des lignes d’action. Il faut noter que les jeunes du centre prennent de plus en plus conscience
de leur appartenance au centre à voir leur réaction. Lors de l’élaboration du projet du centre.
D’autre part, après l’activité de l’oratoire, le dimanche dernier, nous avons tenu la rencontre des
animateurs et pré animateurs du ‘‘Patro’’ dans l’après-midi. La séance avait commencé après la prière par
une formation sur le projet éducatif de Don Bosco. L’on s’était focalisé sur les aspects du système préven-
tif : son fondement, ses piliers, sa spécificité, son application, sa finalité,… en mettant l’accent sur les va-
leurs salésiennes telles que l’assistance, la présence active et permanente, la douceur la bonté…..après la
réflexion personnelle il y a eu un partage et la mise en commun. Il revenait à la nouvelle équipe d’anima-
tion de l’oratoire de passer à l’aspect pratique, qui est la répartition des tâches, des ateliers et le déroule-
ment d’une journée oratorienne, sans oublier l’aspect matériel. C’est aux environs de dix huit heures, après
le mot du soir d’encouragement en comptant sur l’effort de tout un chacun que la rencontre avait pris fin et
rendez vous dimanche pour le lancement de l’oratoire.
L’autre volet est celui de la catéchèse, tous les catéchistes ont tenu leur première rencontre le same-
di dernier qui faisait office de formation dont l’orateur s’est accentué sur les éléments qui doivent figurer
dans une séance de catéchèse. Notons qu’il y avait un nombre important de pré catéchistes, en majorité des
jeunes ayant reçu les sacrements l’année dernière et veulent aussi prêter main forte au centre par la caté-
chèse.
Bref, nous pouvons dire qu’à Oyem cette première phase de préparation et de programmation est
caractérisée par l’engouement et la participation de tous dans tous les secteurs de l’œuvre.
Jérémie Louzolo, sdb
8

1.9 Page 9

▲back to top


Gabon — Port-Gentil
Oui, ça y est ! Ça va tout doucement mais sû-
rement ! Petit à petit les activités reprennent à la pa-
roisse sous la direction des Pères Dominic et Marius.
En effet, le 1er octobre dernier, Père Dominic a
rencontré tous les responsables de groupes et de mou-
vements.
Pour introduire cette rencontre, Père Dominic
a lu ce passage de la première Epître de Saint Pierre
au chapitre 5 à partir du premier verset, qui exhorte de
façon éloquente toute personne responsable :
« Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié,
veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré,
selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec
l'élan du cœur ; non pas en faisant les seigneurs à
l'égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais
en devenant les modèles du troupeau. Et quand para-
îtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne
de gloire qui ne se flétrit pas. Pareillement, les jeu-
nes, soyez soumis aux anciens : revêtez-vous tous
d'humilité dans vos rapports mutuels, car Dieu résiste
aux orgueilleux, mais c'est aux humbles qu'il donne sa
grâce…… ».
En demandant de méditer et en s’appuyant sur
ces paroles, Père Dominic a remercié les uns et les
autres pour leur engagement et a donné la raison de
cette rencontre : d’abord une prise de contact et les
impératifs de la paroisse. Il a ensuite enchaîné en di-
sant que les responsables de groupes sont des person-
nes importantes dans la paroisse, car sans groupes, il
n’y a pas de paroisse ; et lorsqu’un groupe marche
bien, c’est grâce aux responsables qui veillent à tout
ce qui s’y passe ! Chaque charge, devoir ou tâche
dans l’Eglise est un don de Dieu. Les responsa-
bles de groupes sont choisis par Dieu pour les diriger
avec sagesse et grâces.
Il est donc important de travailler ensem-
ble avec le même cœur, les mêmes priorités, les
mêmes raisons, les mêmes orientations ; la bonne
marche d’une paroisse dépendant du fait que la
communauté est basée sur le Christ.
La communication étant une valeur impor-
tante, Père Dominic a donné l’opportunité à cha-
que responsable de se présenter, de présenter son
groupe ainsi que son fonctionnement. Dans l’en-
semble, le bilan est presque positif malgré les mê-
mes faiblesses que l’on retrouve presque dans la
majorité des groupes : l’absentéisme, les retards,
le manque de sérieux de certains, qui du reste ne
sont pas très nombreux.
L’autre point à l’ordre du jour était l’éla-
boration du PEPS (Projet Educatif Pastoral Salé-
sien). Et pour cela, Père Dominic a invité chaque
responsable à lui remettre les documents relatifs à
chaque groupe : le règlement intérieur, le pro-
gramme d’activités de cette nouvelle année pasto-
rale et la liste des membres. Le délai de remise de
ces documents a été fixé au 15 octobre pour le
programme d’activités et à la fin du mois d’octo-
bre pour le reste.
Avant de terminer la rencontre, Père Do-
minic a encore insisté sur l’importance pour cha-
que groupe de travailler ensemble et avec la Com-
munauté Educative Pastorale !
D’autres rencontres ont aussi eu lieu :
avec les catéchistes pour préparer le programme
d’activités et l’envoi en mission prévu pour le di-
manche 21 octobre 2007. La catéchèse a débuté
ce mercredi 10 octobre.
Le nouveau bureau du Conseil Paroissial
n’était pas en reste dans cette liste de réunions
mais nous y reviendrons plus tard !
Yolande OSSAVOU, Salésienne Coopératrice.
Des étudiants en médecine reçoivent leur
premier cours d'anatomie avec un vrai corps hu-
main. Ils sont tous réunis autour d'une table
d'opération avec le corps recouvert d'un drap
blanc.
- Le professeur leur dit:
En médecine, il faut avoir deux qualités impor-
tantes.
- La première, il ne faut pas être dégoûté.
Là-dessus le professeur retire le drap, enfonce un
doigt dans une plaie béante du mort et quand il l'a
retiré, il suce son doigt.
Allez, faite la même chose que moi !
Les étudiants après quelques minutes d'hésitation
passent chacun leur tour.
Ils enfoncent leur doigt dans une narine et sucent
leur doigt après l'avoir retiré.
Quand tout le monde a fini le professeur les re-
garde et leur dit:
- La deuxième qualité c'est l'observation:
J'ai enfoncé mon majeur et j'ai sucé mon index.
9

1.10 Page 10

▲back to top


Guinée-Equatoriale—Bata
Vendredi 05 septembre 2007, dans l'église
María Auxiliadora de Bata, une fois de plus, les élè-
ves du Collège espagnol et du Centre professionnel
ont célébré l'Eucharistie pour le début de l'année sco-
laire.
Père Pergentino, directeur des études, prési-
dait la grandiose célébration eucharistique.
Trois moments saillants ont marqué cette cé-
lébration : la monition d'entrée, l’homélie du Père
Pergentino et le rite des offrandes. Présentant la
monition d'entrée, ces derniers ont clairement ma-
nifesté leur joie de tout ce qu'ils recoivent comme
éducation dans ce centre, car ils la reçoivent à tra-
vers un projet educatif, un style de vie: le système
préventif de Don Bosco.
En début de cette année, le Père Pergentino
a insisté, dans son homélie sur les traits caractéris-
tiques de la vocation de l'homme, insistant sur la
valeur inestimable du don gratuit de soi et sur la
signification profonde et le témoignage, important
pour aujourd’hui, d’un engagement de toute une
vie. S’inspirant de l’évangile, il rappela la place
centrale de l’eucharistie dans la vie de l’Eglise, et
tout particulièrement dans la vie du chrétien. Le
rite des offrandes fut un moment fort pour toute
l’assemblée. On sentait une grande fraternité et
beaucoup d’intériorité qui accompagnaient les ges-
tes. Après un chant final vibrant d’enthousiasme et
les bénédictions du père Pergentino, tous les élèves
se retrouvaient dans les salles de classe pour suivre
les cours comme d'habitude.
Davy Bantsimba, sdb
10

2 Pages 11-20

▲back to top


2.1 Page 11

▲back to top


Guinéé-Equatoriale—Malabo
Le vendredi 5 octobre a lieu l´ouverture offi-
cielle de l´année scolaire au Collège Espagnol Salé-
sien de Malabo.
Tout a commencé par une célébration eucha-
ristique présidée par le Père José Gangoso, commu-
nément appelé Pepe, à la Paroisse San Fernando-San
Juan Bosco de Elà Nguema. Tous les élèves ont pris
part à ce premier acte religieux de l´année pour notre
collège, chaque classe étant accompagnée de son
professeur principal. C´est donc à la suite de l´acte
religieux qu´a effectivement commencé l´acte acadé-
mique, qui ne consistait qu´en une série de discours,
mais au cours duquel nous avons vu intervenir plu-
sieurs autorités guinéennes et espagnoles.
Nous avons ainsi écouté, tour à tour, le Direc-
teur du Collège Espagnol salésien de Malabo, puis
l´Ambassadeur du Royaume d´Espagne à Malabo et
enfin le Vice-Ministre de l´Education, des Sciences
et des Sports. Tous, dans leurs propos, ont invité les
élèves à s´adonner à l´étude dès à présent afin
d´éviter d´être pris de court. C´est cela, a insisté le
Vice-Ministre, « la mission que s´est assignée le
Chef de l´Etat…offrir des moyens d´études à la
Guinée Equatoriale de demain que vous représen-
tez ». Entre les discours, nous avons aussi assisté à
la remise des diplômes aux lauréats des deux der-
nières années.
En plus des autorités ci-dessus nommées,
tout ceci s´est déroulé sous la présence des repré-
sentants de l´Agence Internationale de la Coopéra-
tion Espagnole, de la Directrice du Centre Culturel
Espagnol de Malabo, du Directeur Général de
l´Enseignement de base, du représentant du Minis-
tère de l´Education d´Espagne, de l´architecte du
collège et de nombreux parents d´élèves venus
prendre part à cet acte académique.
Toutes ces cérémonies ont eu lieu dans le
salon des actes du Centre des jeunes Don Bosco.
Une fois de plus encore, la tradition a été
respectée.
Emile Mefoude, sdb
1-
- Deux ouvriers prennent leur pause de midi, le
premier fait :
-- Tu connais Victor Hugo ?
-- Non
-- T'as tort, tu devrais suivre les cours du soir !
Le lendemain, toujours le même : - Tu connais
Albert Einstein ?
- Non -
T'as tort, tu devrais suivre les cours du soir !
Le surlendemain, ça recommence :
-- Tu connais Karl Marx ?
-- Non
-- T'as tort, tu devrais suivre les cours du soir !
Alors l'autre tout énervé fait :
-- Et toi, tu connais Jean Dupont ?
- Non ???
- T'as tort, c'est celui qui te crée d’ennuies à la
maison pendant que tu suis les cours du soir !
2-
En Afrique du sud, dans un car de
ramassage scolaire, les enfants sont
en train de se battre. Comme d'habi-
tude les petits blancs veulent être au
devant du bus et les petits noirs aus-
si. Le chauffeur excédé leur dit :
- Bon y'en a marre. Y'a plus de noirs
et y'a plus de blancs, vous êtes tous
bleus.
Les bleus foncés derrière et les
bleus clairs devant."
Ulrich Makoumbou, sdb
11

2.2 Page 12

▲back to top


Tchad—-Doba
Sur proposition du Recteur Majeur de
la Société de Saint François de Sales, le
Conseil Provincial de l’A.T.E a finalement
accepté d’envoyer les fils de saint Jean Bosco
à Doba : ville pétrolière du Tchad ; car il y a
de cela plusieurs années que l’évêque de
cette localité (qui se trouve à mi – chemin
entre Ndjaména et Sarh demande les Salé-
siens de Don - Bosco pour s’occuper de l’é-
ducation des enfants et des jeunes.)
Cette nouvelle communauté salésienne
de Doba compte pour le moment deux
confrères : il s’agit du père Alcide - Baggio
et du Frère Ramadan - Sébastien, lui-même
originaire de Doba. Les confrères de Doba et
ceux de Sarh, sont officiellement arrivés sur
cette nouvelle terre de mission salésienne le
mercredi 26 septembre 2007 et ont été ac-
cueillis chaleureusement à leur descente de
voiture par le procureur et le vicaire général
de ce diocèse.
Rentrés la nuit même du 26 septembre
après une petite tournée, c’est le jeudi 27 sep-
tembre à 8h ; que son Excellence Mgr Rous-
so, évêque de Doba a rencontré les salésiens
de Don Bosco. Ensemble avec eux, il a en-
suite fait le déplacement pour aller leur pré-
senter le terrain qui abritera cette nouvelle
communauté salésienne. Ce grand espace qui
ne contient que quelques manguiers, est situé
dans un quartier périphérique de Doba. Tout
en comptant sur la Providence comme ne
cesse de le dire le Provincial de l’ATE, le
Père José Antonio Vega, nous souhaitons une
fructueuse mission à Baggio et Ramadan qui
pour l’instant, sont logés dans la maison des
sœurs comboniennes.
Régis Stève BESSAFI, sdb
12

2.3 Page 13

▲back to top


De l’étranger...
Togo—Lomé
La rentrée à l’ISPSH (Institut supérieur de phi-
losophie et de sciences humaines) Don Bosco de Lomé
est marquée par deux évènements. Il s’agit de l’assem-
blée des étudiants et de la leçon inaugurale.
Le jeudi 27 septembre 2007, s’est tenue dans
l’enceinte de l’institut, l’assemblée des étudiants qui a
regroupé plus d’une centaine d’étudiants. Le but de
cette assemblée selon le Père Francis Directeur de l’ins-
titut, est de communiquer les orientations académiques
pour la nouvelle année. Après ces orientations, une ex-
plication du système LMD (licence, master, doctorat) a
été une fois de plus communiquée aux étudiants par le
professeur Akoué qui a évoqué de long en large ce
qu’est le LMD et les avantages que l’on peut avoir en
faisant route avec ce système.
Le vendredi 28 septembre, avant la leçon
inaugurale, une messe a été célébrée par le père Pa-
ter (Jésuite), pour remettre entre les mains du Sei-
gneur cette nouvelle année académique. La messe à
été concélébrée par une multitude de prêtres venus
pour la circonstance. Après la messe, la leçon inau-
gurale tant attendue a débuté. Celle-ci portait sur le
thème : l’Idéal Philosophique comme art de Vivre.
Cette leçon a été dispensée par l’abbé Michel
Kouam, professeur à l’Université Catholique d’Afri-
que Central de Yaoundé(UCAC). Le professeur est
parti d’une interrogation : Y’at-il une définition stan-
dard de la philosophie ? Celle-ci ne varie t-elle pas en
fonction de l’espace et du temps ? Pour répondre à
cette question, l’abbé Michel s’est basé sur trois
points : le problème de définition : philosophie entre
théorie et pratique ; Art de vivre et école philosophi-
que de l’antiquité, l’art de vivre et ses alternatives
aujourd’hui. L’humanisme matérialiste occidental de
Luc Ferry et la lutte pour la vie en Afrique.
Pour conclure, l’abbé Michel, dans l’esprit de
faire ressortir et de privilégier le moment pratique de
la sagesse philosophique, dégage trois voies : l’idéal
d’une sagesse pratico-éthique avec pour illustration
les morales des écoles épicuriennes et stoïciennes;
l’idéal d’une sagesse contemplative, caractéristique
de l’école Plotinienne et Augustinienne; l’idéal dit de
l’humanisme matérialiste qui trouve ses repères de la
transcendance dans l’ici-bas.
La vie philosophique revêt une dimension de
bonheur ou de salut proposée à l’homme par l’art de
vivre.
Après l’exposé de l’abbé Michel, plusieurs
questions ont été posées par les étudiants et certains
professeurs pour mieux cerner et analyser les dires de
l’exposant.
Pour terminer, un cocktail a été offert à tous
et le rendez vous pris pour l’année prochaine.
Marcel MAKON, sdb
13

2.4 Page 14

▲back to top


Espagne—Mdrid
J’ai participé aux colonies de vacances qui
se sont déroulées à Madrid, en Espagne, là où la laï-
cisation est très avancée même au niveau de jeunes.
Mais à ma grande surprise je me suis trouvé avec
une ambiance vraiment chrétienne et catholique.
Nous avons organisé quatre colonies de va-
cances différentes, deux en ville, Madrid, “ Verano
urbano’’, et deux dans la campagne, “ Campamen-
tos”, une expérience vraiment riche et pleine d’en-
thousiasme.
Des expériences qu’on ne pourra pas ou-
blier: Que les jeunes t’acceptent comme salésien
même si tu as leur âge, même si tu n’es pas un des
leurs, et quand bien même ils savent que tu penses
différemment qu’eux. C’est vraiment édifiant de
voir que ces jeunes discutent des thèmes qui les in-
téressent sans avoir peur, que je peux exprimer mes
sentiments et mes manières de penser envers un
thème ou une mentalité que je ne partage pas. Je
veux parler de la liberté d’expression. C’est enri-
chissant.
Dans les Campamentos nous avons vécu des
moments qui permettent de constater que, malgré
tout ce que l’on dit des jeunes européens, il y en a
qui pensent vraiment que le monde ne doit pas
avancer comme ça; que Dieu doit avoir quelque
chose à dire dans la vie de chacun de nous; que l’E-
glise Catholique ne doit pas ou ne peut pas tout per-
dre dans le monde occidental.
En Molina de Aragon, dans la région de
Guadalajara, où nous avons fait le premier Campa-
mento, nous avons eu plus de 100 jeunes engagés et
enthousiastes pour leur foi. C’était pour nous une
heureuse surprise, car ici dans ce monde occidental
les jeunes participent difficilement à la messe quoti-
dienne ou dominicale.
Dans l’autre Province salésienne de Léon, au
nord de l’Espagne, nous avons eu plus de 100 jeu-
nes, en travaillant sur “La maquina del tiempo”, une
machine du temps qui nous a emmenés aux époques
très lointaines et aux pays que nous n’avions imagi-
nés. Nous avons eu l’opportunité de connaître et
découvrir d’autres périodes de l’histoire, d’autres
cultures, d’autres manières de penser et de faire.
C’était vraiment une expérience unique.
Les jeunes nous attendent et je crois que
nous avons beaucoup à faire, et comme des salé-
siens, ils ont beaucoup de respect, ils savent ce que
nous sommes pour eux, ou du moins ce que nous
devrions être pour eux.
Que Dieu nous donne des forces par M.
Auxiliatrice et D. Bosco afin que nous puissions
être des porteurs de son amour envers les jeunes.
Raimundo Ondo, sdb
14

2.5 Page 15

▲back to top


Brin d’histoire de l’ATE
Comme expliqué dans notre édition précédente,
le 7 juin 2006, je visite l’école « Lucien Yhuel » de la
Paroisse St Charles Lwanga, à Brazzaville. Sidonie, en-
seignante à l’école, acceptait de rédiger quelques lignes
que publiait Ate.media d’octobre 2007, sous le titre
« L’école catholique Père Lucien Yhuel ». Nous la re-
mercions aujourd’hui de cette nouvelle participation à
notre Mensuel provincial.
JB Beraud
Le Père Lucien Yhuel, je l’ai connu la première
année de mon catéchuménat. J’avais alors 10 ans. Nous
allions nombreux dans son bureau l’entourer. Il nous di-
sait juste « Bonjour, comment ça va ? ». Le reste, c’était
son sourire qu’il offrait. Il donnait ensuite des journaux à
feuilleter, à lire. Certains tenaient pendant longtemps ses
deux mains posées sur son bureau (il restait souvent as-
sis). D’autres, derrière lui s’amusaient à tirer ses vête-
ments et il restait toujours souriant, la tête légèrement
penchée. Il se levait quand il fallait recevoir un adulte
pour la confession ou pour autre chose et nous le sui-
vions toujours. Je ne l’ai jamais vu cesser de sourire, et
c’est un sourire qui attirait vers lui toute personne pour
lui dire bonjour. Dès que tu t’approchais de lui, il te ten-
dait la main. C’est comme un film qui me revient comme
s’il était encore vivant. Il reste toujours vivant dans ma
mémoire.
Ce que mes parents disaient de lui
Le Père Lucien Yhuel était comme un jumeau
par sa tête qu’il tenait toujours penchée. C’est l’une des
caractéristiques des jumeaux quand ils désirent quelque
chose ou qu’ils boudent et « c’est parce que toi Sidonie,
tu es jumelle que tu te colles à lui », ajoutaient mes pa-
rents.
Mes parents l’appelaient « Mbuta Muntu », le
patriarche, et non pas « Mfumu gata », qui signifie chef
du village. Pour eux, le Père Lucien Yhuel, était plus
qu’un chef de village, et jusqu’à ce jour, mon père parle
toujours de lui comme l’un des prêtres qui a marqué sa
vie.
Quand j’ai grandi, j’ai remarqué aussi qu’il
écoutait beaucoup plus qu’il ne parlait. Il avait vraiment
un grand esprit d’écoute. Il restait calme. Il n’était jamais
tendu avec son équipe composée des Pères Miguel Angel
Olaverri et Lucien Jegousseau, qui était souvent très ner-
veux. J’ai gardé jusqu’à aujourd’hui, un manuel de priè-
res qu’il m’avait offert, intitulé : « Prier et vivre en fils
de Dieu », manuel inspiré de la « Jeunesse instruite » de
Saint Jean Bosco.
Le jour où il m’a offert ce manuel dans son bu-
reau, il m’a montré à la page 138 une jeune fille sou-
riante et il m’a dit : « Regarde cette fille souriante, tu lui
ressembles, toujours souriante ». J’avais remarqué son
sourire, je ne savais pas qu’il avait remarqué la même
chose chez moi. Je me suis donc dit qu’il m’avait
« contaminée » avec son sourire. Gloire à Dieu, si je
peux continuer à garder ce sourire pour des milliers d’en-
fants qui sont avec moi à l’école, à la paroisse, au quar-
tier et partout au Congo.
Quand le Père Lucien Yhuel est mort en France,
une veillée a été organisée à la paroisse. Les responsa-
bles paroissiaux avaient vendu des photos de lui et mes
parents en avaient achetées. Ils les ont toujours gardées,
exposées dans leur chambre, sur la tablette qu’ils ont
aménagée pour leur prière. Je leur ai demandé cette pho-
to quand il a fallu peindre le tableau de l’école.
Lors de la veillée, organisée en sa mémoire,
beaucoup d’enfants et de jeunes pleuraient et personne
ne pouvait savoir pourquoi. J’étais parmi ceux-là. Le
Père Lucien Yhuel était vraiment un patriarche. Je suis
d’accord avec mes parents et quand un patriarche dé-
cède, il devient, après sa mort, un aïeul. Un aïeul, il l’est
vraiment, voilà pourquoi, il ne fallait pas que son nom
s’éteigne.
Le jour, où au cours d’une rencontre du Bureau
du Conseil paroissial avec le Père Miguel Angel Olaver-
ri, alors Provincial, sur les questions de l’école qui venait
d’être rétrocédée, il me fallait présenter le « projet péda-
gogique » de la nouvelle école, je proposais le nom du
Père Lucien Yhuel, salésien de Don Bosco, comme nou-
velle appellation de l’école. Personne n’a opposé de ré-
sistance à cette idée. J’ai crié au fond de moi : « C’est
gagné, il reste vivant à jamais ! » Après la publication de
la nouvelle, à la messe le dimanche suivant, les plus
vieux ont réagi en disant : « Cette école devrait porter le
nom de René Lefranc ». ( ndlr - René Lefranc, un Père
Spiritain présent sur la paroisse avant l’arrivée des salé-
siens ). Ils le disaient tout bas.
A ceux qui ont eu le courage de venir me voir
pour cette question, j’ai répondu simplement « N’avez-
vous pas connu le Père Lucien Yhuel ? Ne voulez-vous
pas le faire vivre ? La rétrocession de l’école n’a-t-elle
pas été demandée par les salésiens ? »
Que vive à jamais le Père Lucien Yhuel à travers
cette œuvre salésienne !
Ya Sidonie MOUKALA MALONGA
15

2.6 Page 16

▲back to top


L’Eglise et la Question Sociale
La Doctrine Sociale de l’Eglise s’exprime par
des textes. Au-delà des textes, des personnes vivent le
message que ces phrases transmettent. Sans ces person-
nes, cette Doctrine Sociale n’a pas de rayonnement.
Sœur Ana Rosa était une de ces personnes. Depuis son
décès, nous le découvrons chaque jour un peu plus. Té-
moignage.
« Sœur Ana Rosa, d’origine colombienne a été
refoulée d’un vol d’Air France le 31 août à l’aéroport
international de Yaoundé- Nsimalen. Elle était en par-
tance pour son pays natal. Elle devait y recevoir des
soins médicaux. Elle a rendu l’âme le 29 juillet dernier
à Yaoundé. Ainsi s’exprime le quotidien camerounais
Le Messager du mardi 14 août 2007.
Sœur Ana, des Sœurs des Sacrés Cœurs de Jé-
sus et de Marie, fondées par le Père Luis Variara, sdb,
en Colombie, le 1er mai 1905, venait ouvrir la première
implantation de l’ordre au Cameroun, le 24 janvier
2003, en la Fête de St François de Sales. Quelques an-
nées auparavant, elle avait déjà fait faire à sa Congréga-
tion ses premiers pas en Guinée Equatoriale. Sa voca-
tion l’avait fait entrer dans la Famille salésienne, et
tous, nous l’estimions beaucoup.
Trois moments ont marqué particulièrement mes
rencontres avec elle.
Je me trouvais un jour dans la cour de leur mai-
son de Ekié, à Yaoundé. Je la vois passer. Traversant la
cour, elle se dirige vers le jardin. J’avais vu ce terrain
quelque temps auparavant. Ce n’était qu’amas de terre
rapportée et entassée.
Je ne puis m’empêcher de lui demander : « En
quelques semaines seulement, vous avez transformé
tout cet espace ? »
« La terre est bonne, me dit-elle. J’ai cherché
des plantes partout. Les gens viennent regarder, ils
prennent goût à travailler leurs champs. » Les photos
prises ce jour-là sur ce lopin de terre, montre la joie ac-
cueillante de cette femme restée proche de sa campagne
natale de Colombie. Elles révèlent aussi une flore va-
riée et luxuriante, un jardin bien entretenu, signe d’un
travail soigné, image de propreté et de beauté d’une
Afrique radieuse et ensoleillée. Véritable sourire de
Dieu aux voisins venus la visiter à travers leurs chemins
défoncés et jamais arrangés.
« En regardant, ils font un pas vers Lui. », me
glisse-t-elle, en retournant au milieu de ses plantes. Sa
photo de ce jour, rayonnante de sourire, la fera entrer
dans l’histoire du Cameroun, grâce au « Messager » qui
lui offrira toute sa « une » du 14 août 2007.
Le soin de la terre et le souci de la mission
Mon deuxième souvenir date de juin 2006 au
Congo, à Pointe Noire. Le Père Miguel Olaverri,
sdb, fête ses « 30 ans » de sacerdoce. Dans le Pro-
gramme des Festivités, s’est inscrite la visite de
Sœur Eulalia, Supérieure Générale des Sœurs de
Don Variara, venue spécialement de Colombie, pour
reconnaître le vaste terrain que leur offre la paroisse
salésienne de Pointe Noire. Sœur Ana Rosa est du
voyage. Au cours d’une soirée, nos deux religieuses
sont les hôtes du Conseil paroissial et des Salésiens
coopérateurs. Sœur Eulalia répond à plusieurs ques-
tions, puis c’est au tour de Sr Ana Rosa de prendre la
parole. Forte de son expérience unique de fondatrice
de la Congrégation en Afrique, elle détaille les lents
commencements des deux premières vocations afri-
caines. Elle qui a eu à les suivre pas à pas, expose
simplement cheminements spirituels, conseils péda-
gogiques, fondements théologiques des appels à la
vie consacrée. Les questions fusent. Les participants
perçoivent qu’ils sont en présence de deux femmes
bien préparées. Ana Rosa, pour sa part, sans cesse
émerveillée devant des terres à défricher reste aussi
vivement attentive dans l’accompagnement des vo-
cations à faire éclore. Je saurai après son décès com-
ment sa soif de spiritualité bien insérée dans la vie
quotidienne avait aidé ses supérieures à lui favoriser
études et sessions dans cette perspective.
Le combat pour la Justice
Ma troisième rencontre est d’un autre ordre.
Elle m’a profondément impressionné. Dialoguant tous
les deux, nous en venons, je ne me souviens plus com-
ment, à parler de la présence américaine en Guinée
Equatoriale. Tout d’un coup, elle éclate : « Pour qui se
prennent-ils ? Pour eux, peu importe la vie des villa-
geois. Sur l’île de Añobon, ils ont pris toutes les terres
pour établir leur aéroport. Depuis qu’ils sont sur les
chantiers du pétrole récemment découverts, tout est
pour eux. » Je restais abasourdi par son insistance et les
mots qui lui venaient. si facilement. Attentive à la
terre, proche des plus pauvres, éclatait maintenant sa
soif de justice et de respect de l’autre. La religieuse
constamment si douce et si aimable, trouve des paroles
de tribun pour défendre la personne humaine Je devais
apprendre d’une de ses supérieures quelques heures
après sa mort comment elle avait été une des premières
religieuses latino-américaines à redécouvrir son amour
de Jésus Christ à travers les premières méditations de
la théologie de la Libération. Il s’agissait alors des
plus belles pages de cette théologie, écrites à une épo-
que où les grands propriétaires terriens ne reculaient
16

2.7 Page 17

▲back to top


L’Eglise et la Question Sociale
devant aucune fortune pour « acheter » des hommes d’Eglise, et calomnier des jeunes prêtres, tellement liés à leur
foi chrétienne, qu’aujourd’hui les voilà invités régulièrement dans les plus prestigieuses Universités Pontificales
de Rome pour expliquer leur lecture « libératrice » de la Bonne Nouvelle. Les écarts de l’un ou l’autre avait pu
aveugler tel ou tel responsable sur la richesse d’un message redécouvert.
« Immigré, mon frère »
Les circonstances qui ont entouré le décès de Sœur Ana Rosa Velandia ont profondément touché l’opinion publique
camerounaise. Loin de tout esprit de polémique, il reste quand même des interrogations pour toute personne de
bonne volonté. Le fait qu’un simple visa de transit ne puisse s’obtenir en moins de trois mois pose question à nos
sociétés modernisées qui se feraient véritables prisonnières de lois devenues incontrôlables. Au sud du Sahara, les
problèmes de l’immigration restent cruciaux. Les Eglises pour leur part, maintiennent leur fidélité dans leurs exigen-
ces du respect des personnes. La petite sœur colombienne dont le corps repose maintenant en terre africaine continue
d’envoyer son message. Sa théologie et sa vie gardent quelque chose à dire sur les problèmes des immigrés.
Jean Baptiste BERAUD, sdb
17

2.8 Page 18

▲back to top


Divers
Brin d’histoire salésienne...
01– P. SAINT PREUX André
02– S. HOUNNAKE Matthieu
05– P. CUEVAS Agustin
07– D. NOUDEVIWA Banrnabé
08– S. SAMBA Jude
11– KOUDAMBE Christian
23– N. NABOM Christian
24– OGOULA Arnold
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
ELA ENAM André Young
Rédaction
P. Miguel Angel NGUEMA
BADJI Jésus-Benoît
NGOUMBETI Florent Papin
Saint Jean Bosco est né dans une famille pauvre.
Mais une fois prêtre et plein de prédilection pour les jeunes, il a
reçu des sommes colossales destinées à nourrir ses jeunes et les
abriter : ateliers, collèges, chapelles, sans compter les églises
que le Pape l’a chargé de bâtir. Il a côtoyé les grands de ce
monde, mais il s’est habillé, il a parlé, il a vécu en homme du
peuple, ne manquant pas l’occasion de rappeler son apparte-
nance au monde du travail. Il a emprunté toute sa vie, s’est usé
à courir après l’argent mais sans y mettre son cœur. N’a-t-il pas
dit lui-même : « Chaque fois qu’il s’agit du bien de la jeunesse
en péril ou de gagner des âmes à Dieu, je cours jusqu’à la témé-
rité. » Il a gardé dans son cœur cette parole de sa maman : « …
Si tu devenais riche un jour, sache que je ne mettrais jamais les
pieds chez toi. ». Don Bosco toujours a voulu la pauvreté pour
ses collaborateurs : le sens du partage et du travail bien fait,
bien sûr avec tempérance.
En effet, sa vie de prêtre fut débordante d’activités. Il
dormait quatre à cinq heures la nuit. Comment a-t-il pu être
tout à la fois éducateur, bâtisseur, fondateur de congrégations,
écrivain, grand voyageur ? Il a failli mourir à trente ans en l’an-
née 1846. A soixante-trois ans, les médecins le jugent complè-
tement épuisé. Pour la construction de l’église du Sacré Cœur à
Rome, demandée par Léon XIII, il a bataillé encore durant sept
ans et ruiné définitivement sa santé.
« Don Bosco est un homme de légende » avait dit Vic-
tor Hugo. L’humilité est la vertu qu’il a dû acquérir, car ses ré-
ussites « merveilleuses » étaient un gros risque. Il a toujours
refusé les honneurs ; il a dû accepter des échecs et des humilia-
tions. Il ramenait tout à la volonté de Dieu et la protection de
Notre-Dame « avec qui, a-t-il dit, nous avons fait la main dans
la main. »
Serge Kévin Koyalé, sdb
Le 12 octobre 2007, Mr. José SAbé, père de notre confrère, Econome provincial, est décédé, dans la
région de Barcelone, en Espagne. Mr. José Maria Sabé, qui nous as quitté à 74 ans, laisse 4 enfants dont mères
de familles et deux prêtres.
Mr. Anthony By Nyar Olame, frère de notre confrère Virgile Biyogue, étudiant en théologie à Jérusa-
lem, est décédé au début octobre à Libreville, au gabon. Il était âgé de 28 ans.
Le 25 octobre 2007, Mama Emilienne, mère de notre confrère Dieudonné Otekpo, étudiant en théolgie,
à Yaoundé est décédé à Saweh, au Bénin. Elle sera inhumée le 10 novembre. Elle laisse 7 ans et des petits fils.
Le Père Vincent Munshya a reçu et communiqué l’annonce du décès de sa petite sœur survenue dans la
semaine du 21 octobre.
18