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@temedia
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique 10ème année
Rencontre avec son Eminence le Cardinal BERTONE
2. Edito
S 3. Echos salésiens Mimboman
4. Regard sur le voyage pontifical
O 5. Visite de son Eminence BERTONE
6. Dix-sept jeunes en session de formation
M 7. Les carnets du P.OCHABA
8. COSMAM
M 9. Evaluer pour mieux continuer
Le prophète et la politique
10.Le Comité Olympique Gabonais récompense les salésiens
A
La Bonne Année des ADB
11.Malabo, une série de formations juvéniles
I
Malabo, Visita inspectorial
13.Comme Don Bosco, Baden-Powell est bien vivant à Sarh
R L’informaticien Gervais Baldal MADIKISSA nous a précédé
14.Journée inter-séminaire à Bethlehem
E
15.AFROBOSCO 2009
16-17.La consulte mondiale de communication
Quelques Brèves
18. Anniversaire

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"Dis-nous, Marie-Madeleine
Qu’as-tu vu en chemin?
J’ai vu le sépulture du Christ vivant
J’i vu la gloire du Ressuscité,
J’ai vu les anges ses témoins,
Le suaire et les vêtements.
Le christ, mon espérance, est ressuscité!
Il nous précède en Galilée."
Joyeuse Pâques à tous,
P. VEGADIEZ José Antonio
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Cameroun
LES ECHOS SALESIENS A MIMBOMAN
VISITE DE L’AMBASSADE AMERICAINE AU CENTRE PROFESSIONNEL DON BOSCO
Le mardi 10 mars 2009 à 10 heures, madame Tasneem
NAHAR, représentante de madame Janet E. GARVEY, L’Am-
bassadrice des Etats Unis d’Amérique au Cameroun a visité le
Centre Professionnel Don Bosco de MImboman. Elle a été ac-
cueillie chaleureusement a sa descente de
voiture par la chorale Don Bosco, qui a chan-
té un nouveau chant en la circonstance: « we
say welcome, welcome to Don Bosco». Un
mot d’accueil en anglais a été prononcé par
une élève Mlle. Ngo Kalga Frederiette Mi-
reille de l’industrie d’habillement, dont cet
extrait de la traduction : « Tel le soleil qui se
levait ce matin pour faire découvrir la beauté
de cette journée, nos cœurs s’élèvent dans la
joie de votre présence parmi nous au sein de
notre établissement d’enseignement profes-
sionnel. C’est aussi un témoignage du grand
intérêt que vous portez à la promotion de
l’éducation des jeunes, intérêt qui est celui de
notre père fondateur Don Bosco, dont la volonté : « Eduquez de
bons chrétiens et d’honnêtes citoyens ». Puis une gerbe de fleur
a été remise à notre visiteuse.
Elle a été accompagnée par les pères Natalino PARO-
DI, Fernando RICCI, Yann HUBNER, André Frantz SAINT
PREUX DABEL et les membres du comité exécutif pour visiter
les locaux tels que : les ateliers de menuiserie, métallerie,
industrie d’habillement et le département informatique.
Après, il y a eu une séance de travail à la salle des pro-
fesseurs au cours de laquelle le directeur du Centre a présenté
l’historique de l’œuvre et plus particulièrement celle du centre
Don Bosco. Puis on a examiné des projets. Prenant la parole,
Madame Tasneem NAHAR, responsable de la coopération et du
développement; du droit de l’homme et des affaires économi-
ques de l’Ambassade Américaine au Cameroun, a donné les
formulaires d’assistance financière du programme Self Help et
elle nous a promis de rendre compte à madame l’ambassa-
drice Janet E Garvey empêchée.
Le père Natalino PARODI a chargé le père André
Frantz de prendre la parole en anglais au nom de tous les
salésiens et le comité
exécutif pour lui adresser
leurs sincères remercie-
ments et lui remettre les
cadeaux pour sa hiérar-
chie et pour elle-même.
Après cette séance de
travail, une agape cordia-
le et fraternelle a été
offerte en son honneur.
Avant de s’en aller, elle
remerciera l’assistance
pour l’accueil chaleureux
qui lui a été réservé au
Centre Professionnel Don Bosco.
Père André Frantz ST. PREUX DABEL, sdb
ANNEE 10,N°90
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REGARDS SUR UN VOYAGE PONTIFICAL
Benoît XVI au Cameroun
Vendredi 20 mars 2009, 10h 30, Benoît XVI achève la première
étape de son premier voyage en Afrique. Il quitte le Cameroun. Dès son
arrivée mardi dernier, le petit peuple a senti qu’il se passait quelque
chose pour le pays et pour le continent. Tout au long de son parcours
depuis l’aéroport, une vaste mobilisation remplissait les deux côtés de la
route.
Les forces religieuses et toutes les
autres
Tout ce que compte l’Eglise
catholique de paroisses, de communau-
tés religieuses, d’écoles, d’associations
de laïcs, arrivait plusieurs heures à l’a-
vance sur le parcours qu’allait emprun-
ter la papamobile. De son côté, loin de
rester en dehors de l’événement, l’Etat
avait battu le rappel de toutes ses orga-
nisations. Les journalistes arrivés dans
l’avion du Pape comptaient le nombre
de pancartes signalant « Ecoles publi-
ques ». Elles y étaient toutes. Dès la
première minute d’accueil, cette collu-
sion « Etat-Eglise » donnait un signal
fort, même si tous les camerounais ne la
souhaitent pas. Quelques minutes plus
tard, dans la salle de Presse remarqua-
blement installée par les services du
Ministère de la Communication, les
observateurs évaluaient cette foule ac-
courue pour voir Benoît XVI à cinq ou
six cent mille personnes.
Des foules priantes
L’immense Basilique de Mvo-
lyé a laissé mercredi 18, beaucoup de
monde dehors, pour la magnifique priè-
re des Vêpres. Son esplanade, pleine
elle aussi, a permis à tout un menu peu-
ple de voir le St Père sur les écrans
géants. Leur ferveur ne s’est pas ralentie
le jeudi où les abords du stade Amadou
Ahidjo ont été pris d’assaut dès cinq
heures du matin. A 8h 00, la dispersion
de cette marée humaine agrippée en
multiples colonnes sur les ravins de
la colline, a frisé la catastrophe. Une
seule porte était ouverte où les gens
devaient passer un par un avec tous
les contrôles antiterroristes. Heureu-
sement, après trois bons quarts
d’heure, quelqu’un a compris que
l’on pouvait ouvrir les grands por-
tails et faire passer les gens venus de
partout sans les fouiller. Forces de
sécurité du Vatican et du Cameroun,
jeunes militaires, police des routes,
gendarmes, forces
spéciales, tout ce
monde était visi-
blement sur les
dents. « Et s’il
arrivait quelque
chose ? » Photo-
graphes et journalistes ont rencontré
ici ou là de sérieuses difficultés pour
travailler convenablement. Autorités
vaticanes et Sécurité camerounaise
ont dû dialoguer âprement à plu-
sieurs reprises.
Polémiques pour d’autres lieux
« Ils n’ont retenu que cette
phrase du Pape, prononcée dans l’a-
vion, quelques mots sur le préserva-
tif. Benoît XVI vient pour la pre-
mière fois en Afrique. Ils n’ont rien
d’autre à révéler de son message ? »,
lâche, visiblement tendu, Mgr Bala,
évêque de Bafia, diocèse rural pro-
che de Yaoundé. « Tous leurs journaux
d’Occident ne parlent que de cela. Nous
n’avons pas besoin de ce nouveau colo-
nialisme. Ils sont incapables de voir ce
qui se passe de grand ici avec cette visi-
te !» Cette réponse à la presse, d’un
évêque très estimé pour sa bonté et son
sens pastoral, révèle peut-être aussi
d’autres aspects difficiles à saisir pour
ceux du dehors. Le jeune Etat camerou-
nais arrive à ses 50 ans d’indépendance.
Il est ce qu’il est. D’autres peuvent-ils
lui dicter ce qu’il a à fai-
re ? Nombre de gens
venus de l’extérieur ont
été surpris de l’omnipré-
sence de la famille prési-
dentielle durant ces jour-
nées « pontificales ».
Affiches et banderoles
indiquaient clairement une Fête pour le
Pape et pour le Chef de l’Etat. Certains
se sont même demandés parfois quel
était le véritable organisateur ? Pour-
quoi, par exemple, l’aumônier chargé de
toutes les écoles de l’archidiocèse n’a
eu aucune réponse à ses démarches pour
envoyer des groupes de jeunes à la ren-
contre du St Père, alors que, deux jours
avant l’arrivée du Pape, trois écoles
publiques ont été choisies par le Minis-
tère de l’éducation pour participer à la
Messe du stade ? Ce geste n’a pas, sem-
ble-t-il, provoqué de questions dans les
milieux ecclésiaux.
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ATEMEDIA

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La Presse internationale et celle
du pays rend compte de cette Visite
extraordinaire. Les plus humbles familles
du Cameroun ont, elles, vécu en direct,
l’événement. Certaines ont supporté de
véritables souffrances dans la préparation
de son voyage. Les unes ont perdu leur
gagne-pain, d’autres leurs petites bouti-
ques. Au-delà de ces misères, Dieu en-
voyait le successeur de Pierre dans leur
pays. Elles se sont mises en marche. Elles
l’ont vu. Elles l’ont entendu.
Le reste de ce qui se passe dans
le pays leur reste difficile à comprendre.
Peut-être leurs évêques sauront-ils faire
quelque chose pour que leur situation soit
meilleure. Le Pape et son Secrétaire d’E-
tat ont rencontré le Président du Came-
roun. Résultat de cette visite : « Le Saint
Siège et le Cameroun préparent un
« concordat » pour réglementer les rap-
ports entre l’Eglise et l’Etat. »
Jean Baptiste BERAUD, sdb
Le cardinal Bertone ajoute, durant le voyage papal au
Cameroun, sa propre visite aux salésiens
Mardi 17 mars 2009, à Yaoundé ( Cameroun), dans l’après-midi, un coup
de fil de la nonciature à la Maison Provinciale des salésiens de Don Bosco :
« Son Eminence le Cardinal Bertone vous fait dire qu’il viendra dîner chez vous
demain soir. »
Le Père Provincial de l’ATE, Père
José Antonio Vega, s’empresse de
diffuser la nouvelle et d’adresser des
invitations aux différents représen-
tants de la Famille salésienne. Les
Directeurs des Communautés de
Yaoundé- Mimboman et du Scolasti-
cat de Théologie sont rapidement
avertis. Des confrères de Don Bosco
d’Ebolowa sont déjà dans la ville,
venus « pour voir le Pape ». On si-
gnale l’événement aux sœurs salé-
siennes, aux Filles des Sacrés Cœurs
de Jésus et de Marie, aux Coopéra-
teurs. Des paroissiennes, et parois-
siens de l’ex-présence salésienne de
Port Gentil au Gabon, coopérateurs,
ou anciens élèves, sont là depuis
quelques jours aussi en attendant Be-
noît XVI.
Vers 20h 00, ce mercredi soir
18 mars, trois voitures spéciales, es-
cortées de quatre motards, arrivent en
trombe devant le portail Don Bosco.
Un jeune militaire saute rapidement à
terre, suivi de quatre civils visible-
ment préoccupés de protéger le Car-
dinal Secrétaire d’Etat. Les services
de sécurité du Cameroun et du Vati-
can sont sur les dents depuis l’arrivée
hier soir de Sa Sainteté et de la suite
papale.
Très détendu, le Cardinal des-
cend de voiture, salue le Provincial et
les confrères de la Maison. Conduit
vers la salle à manger où l’attendent
les divers représentants de la Famille
salésienne, il a un mot fraternel pour
chacune et chacun. Il reconnaît au
passage « ce journaliste salésien qui
m’a salué à l’aéroport ». Une soixan-
taine de personnes vont pouvoir pas-
ser une soirée agréable avec lui. Très
rapidement, Paul Marie, coadjuteur
congolais, lui adresse la bienvenue,
puis lui annonce « la fête africaine
avec ses chants et ses tam-tam ».
Les jeunes de Port Gentil, religieuses
et salésiens originaires de divers pays
africains, tournent en dansant mainte-
nant autour de la table. Visiblement
heureux, Son Eminence accompagne
les rythmes en frappant des mains.
Arrive alors le long défilé des 24 jeu-
nes théologiens, accourus avec leurs
instruments de musique. La fête salé-
sienne prend ses couleurs africaines.
Les chants en langues locales, les tam-
tam et les guitares, les pas de danse
des villages chantent la joie du « Don
Bosco africain ». Le Père Provincial
annonce alors la « remise traditionnel-
le des cadeaux » : la collection reliée
des 12 premiers numéros du Bulletin
salésien de l’ATE, et quelques-unes
des productions des Editions Don Bos-
co de Yaoundé.
Une séance de photos, à laquelle se
prête, souriant, le cardinal, complète la
soirée.
L’inattendu arrive le lendemain
matin. Une voisine du quartier vient de
bonne heure : « Hier soir, on a vu les
voitures du Pape entrer chez vous. On
ne savait pas qu’il dormait ici. On vou-
drait le voir. » La dame est repartie,
sans être convaincue de notre réponse.
JB Beraud
ANNEE 10,N°90
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Dix sept jeunes africains en session pour mieux connaître
la vie salésienne
Du 22 février au 6 mars 2009, 17 jeunes de la Province de l’ATE
(Afrique Tropicale Equatoriale), accompagnés des PP Benoît
Nzié et Jean Baptiste Nguyen ont participé à la Rencontre annuel-
le des Postulants dans la Maison salésienne de Kribi, au Came-
roun.
Depuis septembre 2008, ces jeunes, originaires des six pays de la Province, Ca-
meroun, Centrafrique, Congo Brazza, Gabon, Guinée Equatoriale et
Tchad, s’initient à la vie salésienne par petits groupes de 5 à 6 dans l’une des
trois communautés salésiennes de Yaoundé – Mimboman, au Cameroun,
d’Oyem au Gabon, de N’Djamena au Tchad. Arrivés le Dimanche 22 février à la
Maison Provinciale de Yaoundé, ils ont voyagé vers la cité balnéaire de Kribi le
lundi 23. Dès le lendemain, le Père Maître des novices, José Elegbede, venu
spécialement du noviciat de Gbodjomé, près de Lomé, Togo, leur prêchait une retraite de quatre jours, offrant aussi à chacun la possibilité d’un
dialogue confiant avec lui. A ces journées de recueillement succédait une des plus belles excursions touristiques de la région, la découverte des
célèbres chutes d’eau de la Lobé.
Un programme de conférences meublait agréablement les jours suivants, laissant place à la prière, à des espaces de jeux, de chants et de
détente à la plage. Le Père Benoît Nzié, animateur de la Pastorale des jeunes, dirigeait une réflexion sur le « Songe des 9 ans ». Le P. Jean Bap-
tiste Beraud, Délégué à la Communication, leur proposait une vision de St François de Sales. Le soir, les jeunes participants représentaient,
avec talent et bonne créativité artistique, les scènes de la vie du jeune François, brillant étudiant, et celles de la mission du Chablais. Avec le P.
José Maria Sabe, Econome Provincial, ils connaissaient davantage les efforts actuels de la Famille Salésienne et approfondissaient le Système
préventif. Sœur Michèle Nyangono, fma, analysait avec eux les diverses facettes spirituelles du songe des 9 ans. Le P. José Antonio Vega,
Provincial, concluait la rencontre en brossant un large tour d’horizon sur la présence salésienne au cœur des six pays de l’ATE.
Jean Baptiste BERAUD
Une rencontre festive de la promotion Artémide Zatti
Promotion
Artémide Zatti ATE-AFO-AFW
Lomé-2005
Le 15 mars, la promotion Artémide Zatti
de Yaoundé a fait mémoire de son saint
patron. Ils sont tous religieux salésiens de
Don Bosco venus de différents pays mais
ont un seul but ,celui de vivre à la suite du
Christ dans le sillage de Saint Jean Bosco.
Depuis neuf ans ils tiennent la main et
s’encouragent mutuellement dans leur
formation salésienne.
Il est à noter que chaque année cette pro-
motion profite du 15 mas qui est le jour
de la mort de Don Artémide Zatti pour
réfléchir et faire le point de leur chemine-
ment et de fixer des nouveaux repères
pour la route vocationnelle.
L’existence humaine mêle grâce et disgrâ-
ce selon selon l’expression de Guy Avan-
zini. A cet effet, ces Jeunes salésiens cette
année, le soir de leur fête se sont retrou-
vés pour dire les réalités de la vie passée
et jeter dans l’oubliette les échecs mais sans ou-
blier, de positiver tout ce qui a contribué à leur
croissance comme personne humaine. Cette pro-
motion a épousé le charisme de son Saint Patron,
celui de s’adapter à la mission qui s’impose à
soi.
La prière de cette fin de soirée est celle de de-
mander au Bienheureux Artémide Zatti de les
aider à faire la volonté de Dieu dans leur choix
quotidien.
Florent Papin,sdb
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ATEMEDIA

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POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE,
LES CARNETS DU PERE OCHABA
Le Père Joseph Ochaba, ( 1920 – 2009 ), salésien de la Province de France, était originaire de Slovaquie.
Il est venu comme missionnaire au Gabon, à Sindara, d’octobre 1976 à septembre 1978. Il est décédé le 22 janvier
2009, dans sa 89ème année, après 68 ans de vie religieuse et 58 ans de prêtrise. La Maison Provinciale de Paris
nous a fait parvenir quelques pages de ses souvenirs. Les titres et intertitres sont de notre rédaction.
Un soir de 1976, fin septem-
bre ou début octobre, je ne me souviens
plus, je prends mon envol vers ce pays
qui m’est inconnu. C’est mon premier
voyage en avion.
Avec joie j’observe de haut,
ce qui se passe en bas sur la terre
enveloppée déjà dans la nuit. On peut
voir, par-ci, par-là, des lumières, sou-
vent groupées de façon plus ou moins
étendue, indiquant ainsi les villes sur-
volées. Je peux deviner Marseille, son
port et ses grands bateaux parsemés de
points étincelants, comme des étoiles
du ciel regroupées en amas. Puis c'est
la méditerranée, comme un énorme
trou noir et enfin l'Afrique. Je recon-
nais les torchères de gisement de gaz
naturel, Hassi-R'Mel, au Sahara algé-
rie.
Tôt le matin, nous atterris-
sons à Libreville. En descendant de
l'avion j'aperçois la pancarte avec l'ins-
cription ‘Séminaire’ et une flèche indi-
quant la direction. Comme la maison
salésienne de cette ville porte le nom
‘Séminaire Saint-Jean’, je prends cette
direction. Arrivant à la porte ainsi si-
gnalée on me demande le nom de l'en-
treprise que je représente. À ce mo-
ment seulement, je réalise que l'on
signale aussi par le mot "séminaire"
une réunion ou un colloque. On me
montre alors l'entrée pour le voyageurs
dans le hall de l'aéroport. Et là, mes
confrères m'attendent.
Le lendemain matin, je conti-
nue le chemin pour Sindara en voiture
avec le Père Caniou. Nous faisons une
pause dans la Mission Catholique à
Lambaréné, ville bien connue à cause
du Dr Schweizer et de son hôpital. À la
Mission, j’ai la surprise de trouver un
des mes anciens élèves de Binson.
Vraiment le monde est petit ! La route
est en bon état, goudronnée de Libreville
presque jusqu'à Lambaréné. Mais plus
loin, c'est déjà ce qu'on appelle ici la
"tôle-ondulée", route en latérite et défor-
mée. Elle fait sautiller le véhicule si on
n'est pas habitué. Le soir nous sommes
arrivés à Sindara, au terme de notre
voyage, sans casse.
Au cœur de la brousse,
un petit séminaire
Les salésiens dirigent à Sindara
un Petit Séminaire, implanté dans la
brousse, au bord de la rivière l'Ngounier.
La maison est constituée surtout par des
anciens bâtiments, construits au début du
20e siècle, par le Frère Odilon, de la
Congrégation du St Esprit.
Le bâtiment central sert d'habi-
tation aux salésiens et aux volontaires qui
assurent l'enseignement et la conduite de
la maison. Il y a là des chambres indivi-
duelles pour le personnel, les cuisines
pour des repas à l'européenne, le réfectoi-
re, mais aussi des pièces servant au stoc-
kage des denrées alimentaires et abritant
les appareillages nécessaires pour la mar-
che de toute l'institution, tels que le géné-
rateur d'électricité et autres instruments
indispensables.
Un autre bâtiment abrite le dor-
toir des élèves et les salles de classes. La
cuisine à l'africaine et le réfectoire, à la
disposition des élèves et des personnels
de service, forment un bâtiment à part.
La chapelle, au service de tous,
construite plus tard, se trouve au centre
de toutes ces constructions.
Un bâtiment, construit tout
récemment par le P. Caniou, sert d'ate-
lier. Il contient différentes sortes d'outils
polyvalents pour les réparations de tout
matériel et spécialement des voitures de
la maison qui souffrent énormément sur
les pistes de la brousse.
Sur le terrain appartenant au Sé-
minaire existe encore, un peu à l'écart des
précédents bâtiments, une autre chapelle
construite à l'époque de la venue des pre-
miers missionnaires dans la région. Elle est
ouverte aux résidents du Séminaire et à tous
les chrétiens disséminés dans la brousse envi-
ronnante, pour les offices des dimanches et
des fêtes. Ce sont les prêtres de la commu-
nauté salésienne qui assurent les célébrations
avec un mot adapté sur l’Évangile, qu'un
élève choisi traduit en langue du peuple.
Où a-t-il appris mon nom ?
En face de cette deuxième chapelle
se trouve une école primaire pour tous les
enfants des familles vivant dans les environs.
Elle est sous la responsabilité et la direction
du diocèse. L'enseignement y est dispensé
par des maîtres laïcs, autochtones;
Les élèves du Séminaire sont
environ une vingtaine, tous hébergés par la
maison. L’enseignement est dispensé en fran-
çais et assuré par les salésiens africains et
français ou par des volontaires français. Les
programmes des classes sont les mêmes que
ceux d'un collège ou d'un lycée en France.
En arrivant dans cette institution, je
prends connaissance des lieux, et voilà que
tout d'un coup, en passant par un couloir,
j'entends une voix qui me crie "chapeau
Ochaba". Je me retourne pour savoir qui me
parle, mais il n'y a personne. Bizarre ! ! Je
reviens sur mes pas pour mieux voir. J'aper-
çois une cage et dedans un perroquet ; c'était
lui qui parlait. Un confrère farceur, avant
mon arrivée, lui avait appris cette expres-
sion, en guise de bienvenue. Merci, M Dutel,
pour cette agréable surprise.
(A suivre)
J.B.BERAUD
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ATEMEDIA

1.8 Page 8

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LA « COSMAM » DONNE UNE NOUVELLE VISION DE LA VIE RELIGIEUSE
EN AFRIQUE ET MADAGASCAR
Ce vendredi 13 février 2009, la COSMAM , Confédération des Conférences des Supérieurs/es Majeurs/es
d’Afrique et de Madagascar, a franchi une étape importante en se donnant un nouveau bureau dont voici la compo-
sition.
Président : Père Faustin AMBASSA, du Cameroun
Vice-Présidente : Sr Romina NYEMERA, de l’Ouganda
1er Conseiller : Sr Charlotte SUMBAMANU, de la RDC
2e Conseiller : Frère Firmin TANKOANO, du Burkina Faso
3e Conseiller : Frère Sylvain RAMANDIMBIARISOA, de Madagascar
4e Conseiller : Sr Cecilia MKHONTO, d’Afrique du Sud
5e Conseiller : Père Matthew Paul HANNON, missionnaire au Soudan
La nomination de ce nouveau bureau représente un véritable événement dans l’Histoire de la Vie consacrée en Afrique et Ma-
dagascar. Elle se réalise en effet au cours de la Première Assemblée Générale ordinaire de la COSMAM , tenue à Yaoundé (Cameroun)
du 6 au 14 février 2009. « Désormais le nouveau Bureau se réunira chaque année. Et l’Assemblée de la COSMAM aura lieu tous les
trois ans », nous signale, enthousiaste, le Père Faustin, nouveau Président.
La « Cosmam » fait ses premiers
pas
La naissance de la COSMAM est
récente. « Formée par les Conférences Natio-
nales des Supérieurs/es Majeurs/es d’Afrique
et de Madagascar, elle est un organisme juri-
dique de droit pontifical à caractère internatio-
nal ». Cette confédération, fondée à l’Assem-
blée Constitutive du 3 au 8 mai 2005 à Coto-
nou (Bénin), est érigée par la Congrégation
pour les Instituts de Vie Consacrée et les So-
ciétés de Vie apostolique ( CIVCSVA) qui en
approuve les statuts.
La présence du Cardinal Frank Ro-
dé, Préfet de cette Congrégation, venu spécia-
lement de Rome, a fait de cette Rencontre de
Yaoundé une semaine d’études et de prières
exceptionnelle. La participation de Mgr le
Nonce apostolique, de l’Archevêque de
Yaoundé, Mgr Tonye Victor, Président de la
CENC , et de Mgr Samuel Kléda, archevêque
coadjuteur de Douala, et Président de la Com-
mission épiscopale de la Vie consacrée, ont
favorisé les échanges avec l’Eglise locale.
Durant la journée ouverte à tous les
religieux (ses), le samedi 7 février, le Cardinal
a présenté un large panorama de la « vie reli-
gieuse en Afrique actuellement ».
Les défis africains de la
Vie consacrée
L’importance des vœux reste une
grande valeur pour l’évangélisation. La mobi-
lité des consacrés, et la diversité des charis-
mes sont une richesse pour les Eglises diocé-
saines.
Néanmoins la situation actuelle
reste préoccupante. L’Europe, mais pas seu-
lement elle, accuse de lourdes diminutions
des membres dans les diverses congréga-
tions. La sécularisation amène un peu partout
un « manque de visibilité de la vie consa-
crée ». Après Vatican II, elle apparaît moins.
« On est comme tout le monde »
Parmi les aspects positifs, on peut
souligner l’abondance des vocations en Afri-
que. La prière est présente et forte. La COS-
MAM rassemble 80 000 religieuses et reli-
gieux, autour de 56 supérieurs/es majeurs/es.
Le Dicastère est très attentif à ce qui se passe
sur ces territoires. Cette Assemblée permet
de se connaître d’un pays à l’autre. Il faut
soigner la formation sans « se calquer sur
l’Europe ». Le Cardinal a recommandé d’ac-
compagner les candidats à la vie religieuse
dans la découverte des trois vœux, comme un
signe prophétique dans le monde actuel. Il a
appelé tous les consacrés à préparer spirituel-
lement et activement le prochain synode qui
se veut précisément signe de renouveau sur
les plans de la Réconciliation , de la Justice
et de la Paix.
Une tâche essentielle pour
l’annonce de Jésus Christ
Le Frère Sylvain Ramandimbiari-
soa, Frère Mariste de Madagascar, qui, hier,
faisait déjà partie du précédent Bureau fon-
dateur, avec le Père Thomas, OMI, originaire
du Tchad, et le Père Emmanuel Typpam,
mariste, venu de son Togo natal au Came-
roun, apprécie l’avancée réalisée : « Une
quarantaine de délégués, représentant une
trentaine de pays africains, ont travaillé
ensemble toute la semaine. C’est une
page importante pour l’Eglise en Afri-
que. »
Sr Lucie, fma, Provinciale de
l’AEC, avec siège à Libreville, retient des
impressions profondes : « Je suis venue
comme invitée. Ce n’est pas en effet, la
réunion des Provinces religieuses, mais
des Conférences nationales. C’est une
occasion de connaître et de partager avec
beaucoup de congrégations. Vous savez
que l’Histoire de la COSMAM est jeune.
Je suis la première Provinciale salésienne
à participer. Plusieurs conférences de
Supérieurs/es Majeurs/es se sont excu-
sées. Le Cardinal Rodé voit l’Afrique
comme le continent de l’espérance. C’est
vrai qu’il y a beaucoup de demandes un
peu partout. Cette Assemblée est un
grand pas pour l’organisation de la Vie
consacrée, sur le continent. Un des
grands défis qui est apparu est celui de la
formation. Et nous avons mieux perçu
que, si tous les services sont importants,
le plus important est de donner claire-
ment le signe du prophétisme. »
Jean Baptiste BERAUD, sdb
La COSMAM rassemble
80 000 religieuses et religieux,
autour de 56 supérieurs/es
majeurs/es
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ATEMEDIA

1.9 Page 9

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Centrafrique-Damala
Evaluer pour mieux continuer.
Le Centre de jeunes a inséré dans son PEPS, dès le début de l’année, le temps d’évaluation des activités. Deux éva-
luations sont programmées : l’une à mi-parcours et l’autre annuelle. Ainsi, l’évaluation à mi-parcours a eu lieu ce
dimanche 08 février 2009 à la paroisse Saint Charles Lwanga, située à 2 km du centre. C’est un moment de révision,
d’échange….
Dès l’arrivée, le sacristain montre
du doigt au responsable du centre de jeunes,
KOUHALAMA Kévin, la salle qui habitera
la rencontre. Sans perdre le temps, les ani-
mateurs ont fait leur entrée et commencent
l’animation pour se mettre dans le bain du
travail.
Kévin, après avoir demandé aux
participants de s’exprimer librement, cède la
place au secrétaire du centre, MBACHO
Merci, qui à son tour, oriente l’évaluation.
Les animateurs ont souligné les aspects po-
sitifs et les aspects à améliorer des activités
du premier semestre et par la suite, ils ont
fait des suggestions pour le prochain semes-
tre. Il est à signifier que les participants ont
donné librement, dans les deux langues
(Français et Sango), leur point de vue à
propos du fonctionnement du centre.
Pour rendre grâce à Dieu, une
messe a été célébrée par le P. Jean-
Pierre MUHIMA, directeur de la com-
munauté salésienne de Damala. Lors
de cette célébration, il exhorte les ani-
mateurs à davantage d’abnégation.
Un match de foot a mis terme à
cette rencontre. Ce match a opposé les
animateurs aux jeunes de la dite parois-
se. Pendant la première partie, les ani-
mateurs sont menés par 1 à 0 malgré la
présence de trois salésiens sur le terrain
(P. Jean-Pierre, Kévin…). Dès la reprise
de la seconde partie, le 2e but est mar-
qué. Il a fallu attendre vers la fin pour
égaliser les deux buts. Autre chose re-
marquable, c’est la réponse du P. Jean-
Pierre à un jeune, lorsque ce dernier lui
demande : « Père, tu sors déjà ? »
- « Oh la vie où es-tu ? Quand nous
fûmes jeunes, nous jouâmes aussi. »
Au-delà de tout, c’est avec joie que
les animateurs reprennent le chemin
du retour.
Fr RAS
Le prophète et la politique
La communauté de Damala a choisi le dernier dimanche de chaque mois pour sa
récollection mensuelle. Pour mieux profiter du carême, ce dimanche 22 février
2009, la récollection a été animée par l’abbé Pierre LONG-GAN, prêtre du dio-
cèse de Kagabandero et formateur au moyen séminaire de Bangui, sur le thème :
le prophète et la politique.
L’abbé a signifié que le titre
est ce qu’il est, mais la substance est
autre. Les 40 jours pendant ce temps de
carême que Dieu accorde pour la
conversion à ses enfants, est à vivre
autrement pour transformer la société
actuelle. C’est là être prophète aujourd-
’hui. Le prophète est un homme du peu-
ple, s’il se met à l’écart, c’est pour
écouter Dieu. Une tâche délicate, c’est
savoir écouter Dieu et le dire exacte-
ment au peuple.
L’abbé Pierre invite la commu-
nauté à commencer ce carême avec l’œil
du prophète, car le péché gagne le monde
à travers les mass-médias. Et Chacun doit
se convertir avant de convertir les autres.
Il illustre son propos par un vers de Mgr
François Xavier YOMBADJE, évêque de
Bossangoua: « Il faut vivre la tête haute
que de mourir comme esclave. » L’abbé
souligne que les enfants de Dieu doivent
parler avec autorité comme le Seigneur l’a
fait et non agir comme des simples
touristes dans l’Eglise.
La récollection se poursuit
par une médiation, l’Adoration du
Saint Sacrement et l’Eucharistie.
Ce qui se dégage de cette
récollection, c’est la simplicité de
l’intervenant et le sérieux accordé à
cette activité par la communauté.
Fr RAS
ANNEE 10,N°90
Page 9

1.10 Page 10

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Gabon Libreville
LE COMITE OLYMPIQUE GABONAIS
RECOMPENSE L’EDUCATION SALESIENNE
A TRAVERS LE SPORT AU GABON
La deuxième édition de « la soirée des
champions » organisée par le comité
olympique gabonais restera marquée
dans la mémoire de nombreux jeunes de
notre présence au Gabon et à Libreville
en particulier. En effet, le 22 février der-
nier, le père Henri Caniou directeur de la
communauté de Libreville et Vincent
Awansi stagiaire, responsable du centre
de jeunes, ont reçu des mains du général
Lansana Palenfo, président de l’ACNOA
(Association des Comités Nationaux
Olympiques d’Afrique) le prix spécial
du CIO (Comité International Olympi-
que ) « Sport et Jeunesse ». Cette céré-
monie de remise de distinctions aux dif-
férents lauréats en présence de certaines
hautes personnalité du Gabon, s’est dé-
roulée au centre culturel français et
transmis en directe à la première chaîne
de télévision gabonaise la RTG. Avant
de recevoir notre distinction, un docu-
mentaire présentant l’ouvre salésienne
de Libreville avec interview des
membres de notre communauté, a été
transmis séance tenante au public et
par conséquent suivit par les téléspec-
tateurs. Il importe de noter que ce
prix, est le fruit du travail éducatif des
salésiens et des salésiennes, auprès de
la jeunesse Gabonaise depuis notre
arrivée dans ce pays. Plus encore,
pendant l’année sportive 2007-2008,
le centre de jeunes de Libreville a
présenté une équipe de basket-ball au
championnat
de
l’Estuaire
(Libreville) catégorie espoir. Pour
leur première participation à la ligue,
nos jeunes ont fait montre d’une qua-
lité de jeu impressionnant, de sérieux,
de discipline, de joie pendant le jeu et
surtout le fair- play. Ce qui leur a
valu d’être deuxième de leur poule et
troisième équipe au niveau national.
Ils ont ainsi reçu le trophée fair play
de leur catégorie. Par ailleurs, souli-
gnons que la plupart des joueuses de
l’équipe féminine nationale de basket –
ball du Gabon, sont sorties de nos cen-
tres de Port Gentil. Aussi, cette recon-
naissance au niveau olympique d’Afri-
que vient confirmer qu’à travers le
sport, nous pouvons construire et réali-
ser le rêve de nombreux jeunes ; celui
de participer à des compétitions natio-
nales !
AWANSI
La bonne année 2009 des ADB à Libreville
Conformément à notre ca-
lendrier d’activités pour la
période de Novembre à Fé-
vrier 2009, les Anciens de
Don Bosco du Gabon ont
tenu à organiser le repas des
Anciens et souffler la pre-
mière bougie du groupe.
En effet, le 07 Février 2009,
une cérémonie a été organi-
sée au domicile de l’adb
Prosper SIMA sis à Nzeng
Ayong. Ladite cérémonie
rentrait dans le cadre de la
célébration du nouvel an et
de la première bougie des
adb au Gabon.
La soirée initialement prévue
pour 19h30, a finalement
débuté à 20h30 et a vu la
participation de plus de qua-
rante adb des différentes
présences salésiennes du
Gabon (Sindara, Oyem, Port
-Gentil et Libreville). A no-
ter également la présence et
la forte implication et parti-
cipation des Anciens du
Cameroun et Bénin présents
à Libreville.
Ne s’étant pas vus depuis le
début de la nouvelle année
2009, le Bureau Directeur
des adb a d’abord présenté
ses vœux de nouvel an à
tous les membres présents à
ladite cérémonie. Dans leurs
allocutions,
Kenneth
ABA’A MINTSA et Moïse
MEYO M’OBIANG, respec-
tivement Coordinateur Géné-
ral et Coordinateur Adjoint
ont tenu à faire un bilan de
l’année écoulée. Ce bilan
portait essentiellement sur les
activités qui ont été organi-
sées, sur le fonctionnement
du groupe et surtout sur l’en-
gagement de tous dans le
volontariat pour atteindre les
objectifs fixés et sur la néces-
sité de nous engager à faire
des Anciens un membre de la
grande famille salésienne.
Leurs interventions ont en-
suite porté sur le renforce-
ment de la formation de tous
les membres afin d’approfondir
notre expérience dans la condi-
tion laïque, de créer une culture
de famille salésienne et faire
croître dans chaque membre de
la FS la culture de la famille et
la conscience de mouvement
Ensuite tous les adb ont partagé
le repas prévu à cet effet et la
soirée a été animée par les An-
ciens avec comme maître de
cérémonie, Arthur KAGANGA
EKOMIE. Tous les Anciens
présents à cette soirée ont bien
mangé et dansé. La fête s’est
achevée le lendemain à 7 heures
du matin.
Moïse MEYO M’OBIANG, adb
ANNEE 10,N°90
Page 10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Guinée-Equatoriale Malabo
Entrant dans la série de rencontres de formation et de convivialité juvénile diocésaine, la rencontre du sa-
medi 28 février a eu sa particularité : dans une ambiance de recueillement caresmal, l´occasion a été offerte aux
jeunes de découvrir la richesse de la Parole de Dieu et de goûter à la Miséricorde divine. Et, c´est le Centre de jeu-
nes Don Bosco d´Ela Nguema qui a été, cette fois-ci, choisi pour abriter l´événement.
Arrivés longtemps à l´avance, les ani-
mateurs de Don Bosco (SDB) et ceux
d´Auxiliadora (FMA), installent le dis-
positif d´accueil. Des groupes de jeunes
arrivent en délégations conduites pour
la plupart par des religieuses. Des bad-
ges sont remis avec un sourire qui dit :
« Bienvenu(e) ». Même si la rencontre
se veut méditative, dans la salle, place
est donnée à une animation faite de
chansons religieuses et de danses.
Après ces exercices musculaires qui
réveille l´esprit, une prière très méditati-
ve (sur fond musical) est menée par une
religieuse. Ayant loué Dieu et ayant
élevé à Lui nos intentions, le mot intro-
ductif de l´Abbé Bechiro (Coordonateur
de la pastorale juvénile diocésaine) est
suivi avec attention. À sa suite, une ani-
matrice prend la parole pour indiquer
les sites prêts à accueillir les trois grou-
pes dont les membres se distinguent par
la forme de leurs badges. Trois thèmes
sont à l´ordre du jour : « La force de la
Parole », « La Parole qui convertit » et
« La Miséricorde ». Trois exposants
(un prêtre claretain, un prêtre Verbum
Dei et une collaboratrice salésienne)
parcourent les trois groupes à tour de
rôle, chacun exposant un des trois thè-
mes. De 11h à 12h30, remarquable dans
l´enceinte du Centre de jeunes, un défilé
a lieu d´orateurs soucieux d´être des
instruments du Seigneur en faveur de
leur auditoire jeune. Une des preuves
que la semence est effectivement tom-
bée dans de la bonne terre est l´intérêt
manifesté par les jeunes au cours des
diverses causeries.
Quinze minutes de pause suffiront avant
de continuer avec une célé-
bration pénitentielle, de
nombreuses confessions et
l´eucharistie. S´il est impos-
sible de lire dans les cœurs,
certains signes ou certaines
attitudes peuvent quand mê-
me aider à imaginer ce qui
se passe dans les coeurs. Ce
jour-là, loin de l´image quo-
tidienne de jeunes scotchés à
leurs téléphones-portables à
écouter de la musique, on
pouvait admirer le spectacle d´une
connection à haut débit entre chacun
et son Dieu. La «Diocesis cuaresmal »
prend fin à 16h, heure d´ouverture du
Centre de jeunes. Sans grande transi-
tion, l´assistance salésienne dans la
cour prend le relais. Il faut veiller à ne
laisser aucune place à la fatigue, car le
lendemain matin à partir de 11h30, a
lieu la rencontre du noyau animateur
du Mouvement Salésien des Jeunes
(bilans partiels des quatre commis-
sions déjà fonctionnelles).
Paul II Clark TEGUE, sdb.
Rions un peu!
Un ministre africain rend visite à son homologue français. Celui-ci lui montre son
beau palais, avec toutes ses décorations, ses dorures, ses tapis, ses tableaux de
maître... Surpris, le Noir lui demande: Mais comment faites-vous? Le ministre
français lui répond: Tu vois l'autoroute, là-bas? Eh bien tu sais, il y a les petits
cadeaux qu'on reçoit des entrepreneurs avant les adjudications de marchés pu-
blics, il y a les factures surgonflées pour le ministère, etc. Un an plus tard, le mi-
nistre français rend visite à son ami en Afrique. Il voit un palais en marbre rose,
magnifique, avec dix fois plus de dorures, tapis, tableaux de maîtres que chez lui.
Etonné, il demande au Noir: Mais comment as-tu fait, toi, pour avoir tout cela? Le
ministre africain lui répond: Tu vois l'autoroute là-bas? Tu ne la vois pas? Eh bien
voilà, tout est là!
Page 11
ATEMEDIA

2.2 Page 12

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VISITA INSPECTORIAL
“Le chien aboie, la caravane passe”. Malgré le climat
d´incertitude sociopolitique consécutif à l´attaque du Palais présidentiel
le mardi 17 février à l´aube, et nonobstant une certaine opinion peu
favorable, en ce moment-là, à un voyage en direction de Malabo, le Pro-
vincial ne renonce pas à sa visite canonique aux confrères. Le P. José
Antonio VEGA arrive dans l´île de Bioko dans la nuit du 19 février. Au
cours de sa visite qui s´étend du 20 au 24 février, le Provincial
s´entretient avec ses confrères, anime des sessions de formation sur Les
Valeurs (avec les catéchistes, les choristes et les élèves de Terminale du
Collège espagnol), présente l´Etrenne 2009 du Recteur Majeur aux ani-
mateurs du Centre de jeunes, rencontre le groupe des aspirants et pré-
aspirants salésiens, s´entretient avec l´Ambassadeur d´Espagne en Gui-
née Équatoriale et enfin avec l´Archevêque de Malabo. Somme toute, une visite non moins chargée et, surtout teintée de retrou-
vailles puisque le P. José Antonio a travaillé longtemps dans cette œuvre de notre Province.
Esperado el martes 17 por la
tarde, el Provincial llegó aquí a Malabo
el 19 por la noche. Algo más de un día
de retraso de lo previsto, a causa del
ataque ocurrido en la zona presidencial.
En efecto, nos despertamos el día 17,
por la mañanita, con el ruido de las
balas; un grupo de hombres armados
intentó, sin éxito, asaltar el Palacio
Presidencial. La visita canónica empezó
con las Laúdes del día 20. En vez de la
meditación, la comunidad escuchó
religiosamente
las
palabras
introductivas del Provincial.
Recordando al principio el
artículo numero 146 de los Reglamentos
Generales de nuestra Congregación, el
P. José Antonio VEGA, además de
algunos aspectos propios de la casa,
evocó un poco el Aguinaldo 2009 del
Rector Mayor, el 150º aniversario de la
fundación de la Congregación. Dio los
“Buenos días”, a las 8:00h, a los
alumnos del Colegio español. Encuentro
con los profesores, encuentros con sus
hermanos salesianos, ... al Provincial no
le faltaron quehaceres. Por la tarde, el
Provincial, acompañado de la
comunidad, cenó con el Señor
Embajador de España en Guinea
Ecuatorial. De alguna manera, fue una
cena de negocios para tratar del Colegio
y de la cooperación española.
El sábado día 21, tuvo lugar
en la biblioteca del Colegio español,
con los catequistas y grupos corales,
una sesión de formación sobre los
Valores. Esta misma formación fue
dada a los jóvenes del Bachillerato
(Colegio español), el lunes. La tarde
de ese sábado, les tocó a los
animadores del Centro juvenil
escuchar al Provincial sobre el tema
del Aguinaldo del RM-2009. El
domingo día 22, el P. José Antonio
VEGA, que fue uno de los primeros
párrocos de la Parroquia San
Fernando-San Juan BOSCO de Ela
Nguema y que llevó acá nueve años
de servicio pastoral, celebró con
mucha alegría, las misas de las 7:00h
de la mañanita y de la tarde. A las
11:30h de este último domingo antes
de la Cuaresma , el Provincial se
encontró, en la gran sala del Centro
juvenil, con los aspirantes y
preaspirantes a la vida salesiana. Se
notó el gran interés que tienen sobre
el camino que están eligiendo.
El lunes 23, día de la
comunidad, el Provincial celebró la
misa comunitaria y presidio el
tradicional encuentro comunitario de
la tarde. El martes 24, último día de
la visita, a las 10:00h de la mañana, el
Provincial se reunió con el Sr. Arzobispo
de Malabo y, para concluir su visita
reunió a la comunidad a las 16:00h de la
tarde, para presentar el Informe de la
visita canónica a nuestra comunidad.
Seguidamente mostró su agradecimiento
a la comunidad y tomó el vuelo hacia
Bata, sin ninguna incidencia.
Desde aquí, también nosotros le
agradecemos los días que con él hemos
compartido.
Paul II Clark TEGUE, sdb.
Le Provincial, J. VEGA, animant une des
session de formation sur les Valeurs (avec
les catéchistes, les choristes et les élèves de
Terminale du Collège espagnol)
ANNEE 10,N°90
Page 12

2.3 Page 13

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Tchad-Sarh
« Comme Don Bosco, Baden – Powell est bien vivant
à Sarh. »
Militaire et fondateur du scoutis-
me, Baden-Powell est né à Londres le 22
février 1857 et est décédé à Nyeri, Kenya
le 08 janvier 1941. Chaque 22 février, les
scouts et les guides du monde entier célè-
brent la fête de Baden-Powell qui estimait
que : « La meilleure manière d’atteindre le
bonheur est de le répandre autour de vous
». Les membres du scoutisme de Sarh
n’ont pas raté cette occasion. C’est ainsi
qu’ils ont organisé une belle fête pour ren-
dre hommage à cet grand personnage du
scoutisme mondial dont les cinq buts sont :
la santé, le sens du concret, la personnali-
té, le service et le sens de Dieu.
Tout à commencé avec l’ac-
cueil des scouts, guides du Vicariat Saint
Joseph de Maïbo (situé à une vingtaine de
kilomètres de Sarh) dont le premier res-
ponsable est le père CREMON (SDB) par
les scouts, guides de la Paroisse Saint Jo-
seph de Kassaï dont le curé est le Père
BERGADANO, secondé du Père Ignace
Privat FOUDA (vicaire) tous deux fils
de Don Bosco. Après un grand rassem-
blement qui a eu lieu aux environs de
14h30 devant la Communauté Salésien-
ne , ces jeunes garçons et filles ainsi que
leurs accompagnateurs se sont dirigés au
quartier Résidentiel de la ville ; là où se
trouve le Centre de Jeunes Don Bosco
de Sarh pour un match de football rem-
porté par les scouts du Vicariat. Ce
match riche en spectacle s’est déroulé
dans la paix, le calme en présence de
Régis – Stève – BESSAFI (Coordinateur
des activités du Centre de Jeunes Don
Bosco de Sarh) et des animateurs du
Centre. La fête a continuée dans la soi-
rée avec des danses, des contes, des réci-
tals… et a pris fin le dimanche avec la
messe. Adieu la fête du 22 février 2009
à Sarh.
Régis- Stève – BESSAFI (SDB)
« La meilleure manière
d’atteindre le bonheur est
de le répandre autour de
vous ».
Source de la photo:
http://www.scoutsetguides.fr/Baden-
Powell-un-regard-de
J’apprends que tu n’es plus de ce monde
Je n’arrive pas à comprendre que tu puisses
Si tôt embrasser l’autre monde
Les derniers moments passés ensemble me hantent
Je revis nos ballades vespérales au bord du Chari
Chassant de nos objectifs le soleil déclinant
Marquer d’un objectif le passage fugitif du soleil
Qui se perd à l’horizon enjolivant le Chari de ces vespérales lueurs
Et demain à l’occident rayonnera sur l’univers
Je réalise que comme le soleil tu as décliné
Tu as embrassé l’éternel horizon
Ton déclin me fait penser au mien
Qu’au lever des espérés, tous nous serons là
Rayonnant des lumières que nous avions semées ici bas.
MagEy
Page 13
Baldal Madikissa Gervais, informaticien
décédé courant mars 2009
ATEMEDIA

2.4 Page 14

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JOURNEE INTER-SEMINAIRES A BETHLEHEM
Il s’est tenu dans l’après-midi du 24 février 2009 dernier au Centre Professionnel Salésien de Be-
thlehem, la première rencontre annuelle de différentes communautés de formation résidentes à Jérusalem.
Cette rencontre a vu la participation de prés de 150 personnes provenant de cinq communautés religieuses
différentes, au nombre desquelles : les Franciscains, les Pères Blancs ou Pères Missionnaires d’Afrique, les
Séminaristes de Beith Jala, les Novices de Betharram et les Salésiens de Ratisbonne.
Cette journée spéciale visait trois objectifs :
académique, récréatif et festif. Aussi, après le mot
de bienvenue délivré par le Père Nicolas, Directeur
du Centre Professionnel de Bethlehem, les diffé-
rents membres des communautés ont pu visualiser
dans la grande salle de théâtre une projection power
-point retraçant en images les grands moments des
rencontres inter-séminaires antérieures. Au sortir de
cette introduction, les professeurs, formateurs et
volontaires ont eu droit à une leçon magistrale déli-
vrée par le Père CODA ayant pour titre : La Théolo-
gie Trinitaire. Au même moment, les étudiants des
différentes communautés se livraient, dans une am-
biance joviale et récréative, aux activités sportives
du jour : tournoi de football, de baby-foot, de ping-
pong et de billard.
En début de soirée, une fois la leçon magis-
trale et les activités sportives terminées, nous nous
sommes rendus dans l’Eglise dédiée au Sacré-Cœur
de Jésus pour des vêpres solennelles en différentes
langues : anglais, français, italien et arabe. Juste
après les vêpres, nous avions partagé tous ensemble
un agréable diner avant de nous rendre dans la gran-
de salle de théâtre de nouveau pour assister à la soi-
rée culturelle avec les prestations des différentes
communautés présentes. Ce spectacle culturel fut
spécialement rehaussé par des prestations célébrant
cette année deux anniversaires particuliers: les 800
ans de fondation de la Fraternité des Franciscains et
les 150 ans de fondation de notre Société Salésien-
ne. Les différentes prestations étaient non seule-
ment à la hauteur, mais aussi colorées de joie et de
créativité. La soirée s’est achevée en beauté avec la
remise des prix aux différents vainqueurs de la journée, dont
les salésiens, vainqueurs du tournoi de football pour leur
deuxième année consécutive. Pourtant, nous pouvons affir-
mer que vu la réussite de l’organisation de la rencontre cette
année, toutes les communautés présentes ont reçu et expéri-
menté durant cette journée spéciale un bien qui n’a point de
prix : l’esprit de communion dans la charité si cher à notre
Eglise et à nos communautés de formation ici en Terre Sain-
te, et ailleurs.
BIYOGHE BI-NYAR OLLAME Virgile Octave, Sdb
L’équipe championne des Salésiens, le Directeur et le Provincial
Rions un peu!
Toto est au tribunal avec ses parents qui divorcent.
Le juge : Toto je vais te confier à la garde de ta maman !
Toto : Ah non, Monsieur le juge, ma mère elle me bat !
Le juge : Ta mère te bat mon pauvre petit ? Alors je vais te
confier à ton papa !
Toto : Ah non Monsieur le juge, mon père me bat !
Le juge : Ton père te bat aussi ? Mais alors qui veux-tu qui te
garde ?
Toto : Le PSG, Monsieur le juge
Le juge : Gardé par le PSG ? Quelle idée bizarre !
Toto : Peut être, Monsieur le juge, mais eux ils ne battent jamais
personne.
ANNEE 10,N°90
Page 14

2.5 Page 15

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Anciens Elèves de Don Bosco
Fédération Nationale de la RD Congo
( 2008 -2009)
Présidence
AFROBOSCO 2009
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Date : août 2009
Lieu : Lubumbashi (Katanga), RDC.
Idée-force :
« Repartir de Don Bosco et élargir la visibilité ecclésiale et sociale de la présence salésienne
sur le continent africain ».
Thème central (axe) :
« La vocation salésienne des Anciens Elèves de Don Bosco dans le contexte actuel ».
Thèmes connexes : Autour de l’idée-force et du thème central, les échanges seront focalisés sur les orienta-
tions ci-après :
Ancrer son cœur dans le Christ pour être mieux présent dans la réalité des jeunes.
1. L’engagement des Anciens Elèves de Don Bosco dans la tâche missionnaire de la Fa-
mille Salésienne et de l’Eglise (Identité charismatique et mission des AEDB au-
jourd’hui).
2. Le volontariat civil, social et missionnaire : l’AEDB à la suite du Christ Bon Pasteur,
conduit par Marie Auxiliatrice (Dévotion mariale de Saint Jean Bosco et de
l’AEDB).
3. L’importance d’interpréter Don Bosco correctement et d’une manière intégrale
(Actualisation du charisme de Don Bosco dans nos milieux)
4. Interpréter Don Bosco dans une perspective pastorale et éducative, dans le contexte
socio-professionnel de l’Afrique d’aujourd’hui.
5. Formes de collaboration pour faire de la Famille Salésienne un grand Mouvement,
vaste comme le monde, pour le salut des jeunes (Participation des AEDB à la crois-
sance de ce Mouvement)
6. Une synergie plus engagée dans l’affrontement des grands défis du monde d’aujourd-
’hui (Esprit de communion au sein de la Famille Salésienne)
7. Toutes vos propositions seront les bienvenues.
N.B. : Les textes devront parvenir à Lubumbashi au plus tard au mois de juin 2009.
Projet de programme :
Première Journée : 13 août 2009
Concélébration eucharistique ;
Cérémonies d’ouverture ;
Séminaire de formation.
Deuxième Journée : 14 août 2009
Séminaire de formation.
Troisième Journée : 15 août 2009
Réjouissances diverses ;
Concélébration eucharistique ;
Cérémonies de clôture.
Invitation cordiale à tous les jeunes, salésiens et sym-
pathisants !
Frais de participation : 120 $ USA par personne.
N.B. : Nous attendons vos suggestions
Antoine Musenga Muzumbi
Président Fédéral et Membre de la Présidence Confédérale
Téléphone : - 081 518 82 84
- 099 876 17 90
E’mail : anmusenga@hotmail.com
ANNEE 10,N°90
Page 15

2.6 Page 16

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MADRID ACCUEILLE LA CONSULTE MONDALE DE LA COMMUNICATION
Du 23 au 25 février 2009, s’est déroulée à Madrid la Consulte Mondiale de la Communication des Salésiens
de Don Bosco. Elle faisait suite à celle de New Delhi en 2007. Etaient présents 18 salésiens engagés de diverses ma-
nières dans la Communication.
Le nouveau Conseiller Mondial
pour la Communication, le Père Filiberto
Gonzalez, est mexicain. Avec lui est venu
aussi le Père Clément Vaclav, Conseiller
mondial des missions, tchèque.
Des hommes de toutes nationalités
Responsable du Dicastère cen-
tral, le Père Julian Fox, australien, arrive
de Rome, avec le Père Donato Lacedonio,
italien, chargé de l’agence salésienne
d‘information ANS. Un jeune prêtre espa-
gnol, coordinateur national pour la Com-
munication des six provinces d’Espagne,
Javier Valiente, assure remarquablement
l’organisation de la rencontre.
L’Asie est représentée par 4 délé-
gués de l’Inde, et un des Philippines.
Georges Plathottam, est Coordinateur au
nom de l’épiscopat national indien de tou-
te la Presse catholique de cet immense
pays. Louis Kumpiluvelil, réside dans la
capitale New Dehli, et est responsable du
« Boscom », cet organisme salésien qui
regroupe les délégués en Communication
des 10 Provinces de l’Inde. Paul et Peter,
deux des pionniers de l’agence salésienne
ANS en 1993, ont réussi de brillants doc-
torats en Communication et enseignent
maintenant à l’UPS, Université Pontificale
Salésienne de Rome
L’Europe est présente par les Direc-
teurs des Bulletins salésiens (BS) de
Grande Bretagne et d’Irlande, par le Père
Giordani, italien, Directeur de la SEI,
Société Editrice Internationale, fondée par
Don Bosco lui-même à Turin d’où elle
rayonne toujours.
Le Père Franco Lever, également
italien, doyen de la Faculté de Communi-
cation de l’UPS à Rome, nous apporte sur
plusieurs sujets les réflexions et les
conseils de sa vaste expérience profes-
sionnelle.
L’Amérique
latine est là aussi avec
Javier Herran, économe
provincial en Equateur, et
dirigeant de la plus gran-
de entreprise d’éditions
du pays, le P. Serrano,
Recteur de l’Université
catholique du Guatemala,
et le P. Perez, représen-
tant de l’Episcopat pour
toute la presse diocésaine De gauche à droite, J.B.B, Pieter, Paul, Louis et
d’Uruguay.
Georges. Tous les quatre de l’Inde. Les cinq là étaient
Jean Baptiste dans la première équipe de lancement de ANS (1993)
arrive de Yaoundé, et
retrouve toujours avec joie ses amis
des débuts de l’agence ANS en 1993.
Dirigeant d’une des plus im-
portantes facultés de recherche en Com-
Une recherche au niveau
de la planète
L’énumération des respon-
sabilités des différentes personnes
présentes donne déjà une idée de
plusieurs des thèmes abordés.
Le fait d’avoir au sein du
groupe les dirigeants, salésiens de
deux grandes entreprises d’éditions,
l’une à Turin, la SEI, l’autre à Quito,
en Equateur, permet un regard sur la
large chaîne de maisons commercia-
les salésiennes qui doivent aussi
avoir un impact éducateur et évangé-
lisateur. Ces deux hommes nous re-
tracent quelques-uns des problèmes à
manœuvrer avec tact dans des zones
à risques financiers et sur des espa-
ces où des sollicitations diversement
intéressées peuvent facilement en-
traîner des pertes considérables ou
faire renoncer à une rigueur morale
indispensable.
munication, le Professeur Franco Lever
soulève nombre de problèmes qui sur-
gissent dans la transmission des nou-
velles technologies aux jeunes généra-
tions. Comment préparer de bons for-
mateurs en ces matières pour donner un
souci apostolique aux jeunes étudiants,
chercheurs de demain ?
Travaux de groupes et mises
en commun permettent de réaliser un
travail considérable. Les distances des
régions les plus développées avec celles
de zones qu’on pourrait qualifier de
délaissées, étonnent toujours nos frères
d’Asie, d’Amérique ou d’Europe, lors-
que leur sont expliquées par exemple les
lenteurs, et les pannes à répétition de
Internet sur certains territoires afri-
cains. Mais ils ont déjà largement dé-
couvert aussi les riches potentialités du
continent noir, avec ses ressources iné-
puisables de créativité, d’ingéniosité, de
sens des couleurs. Etonnement pour
beaucoup que dans de telles conditions,
suite à un rapide Projet Afrique, les
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2.7 Page 17

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salésiens aient mis déjà sur pied de
véritables Ecoles d’informatique, où
de simples commençants sont deve-
nus en quelques mois d’authentiques
spécialistes.
Suite aux travaux de grou-
pes, un souci d’approfondir les rela-
tions avec le continent africain a été
pris à l’unanimité dans les décisions
finales. On peut y ajouter l’inscrip-
tion du français parmi les langues
importantes à travailler. L’italien,
l’anglais et l’espagnol avaient été
retenus seuls dans plusieurs résolu-
tions. Peu avait pris conscience que
les zones francophones dépassent
très largement l’Hexagone historique
dans les jeunes Provinces d’Afrique.
Art, partage et spiritualité
Trois soirées seulement,
mais trois soirées bien utilisées. Ma-
drid la nuit, reste toujours enchan-
teur. Le froid de février n’empêche pas les
groupes de se retrouver sur la toujours
enchanteresse Plaza Mayor. Au deuxième
soir, les Vêpres à la chapelle des martyrs
de Atocha, préludent la visite à l’Ecole
technique qui fête ses 100 ans. Surprise
pour tous : il est 22h 00, et les ateliers
sont encore pleins. Des adultes, hommes
et femmes du quartier, bénéficient agréa-
blement de ces cours supplémentaires,
aussi bien en mécanique qu’en informati-
que. Le dîner offert ensuite par la Provin-
ce de Madrid dans un merveilleux Restau-
rant médiéval dont les voûtes souterraines
résonnent encore des chansons de l’anti-
que cour royale reste lui aussi dans l’es-
prit du retour à Don Bosco qui estimait
tellement la joie de la fête.
La dernière soirée touche au tou-
risme et au pèlerinage. Voyager vers Avi-
la, au cœur de l’hiver, c’est revoir de bel-
les crêtes enneigées, c’est redécouvrir la
spiritualité de Ste Thérèse, aidé par tout
ce que l’art espagnol a su exprimer de
tant de façons pour lui dire sa recon-
naissance. C’est prier dans sa maison
natale réorganisée en chapelle accueil-
lante, c’est revoir le premier couvent
fondé par elle-même, à l’intérieur des
légendaires remparts et des tours ances-
trales. La Consulte Mondiale de Madrid
se termine, mais les images restent. La
statue géante de Thérèse en extase, Jean
de la Croix, élancé vers son Dieu au
détour de la route, gardent tous deux
leurs appels et leurs souffles divins vers
la meilleure des Communications.
Jean Baptiste BERAUD
QUELQUES BREVES
L'UNESCO et le Ministère fédéral allemand de
l'Education et de la Recherche, en coopération
avec la Commission allemande pour l'UNESCO,
organisent du 31 mars au 2 avril 2009 à Bonn, en
Allemagne, la "Conférence mondiale sur l'éduca-
tion pour le développement durable - S’engager
dans la seconde moitié de la Décennie".
Source: http://www. portal.unesco.org
1er avril 1934-1er avril 2009, commémoration des 75 ans de la
canonisation de Don Bosco
"...La sainteté de Don Bosco brille de la splendeur, de l’espérance et de la
joie de Pâque. La joie du jour de Pâque du 1er avril 1934, vécue sur place
Saint-Pierre le jour de la canonisation, pose la sainteté de Don Bosco dans
une lumière pascale. Dans l’imminence de Pâque, en cette année de grâce
2009, je souhaite à vous tous de vivre avec une joie et un engagement re-
nouvelé ce chemin de sainteté comme la nouveauté de vie. "
Cordialement dans le Seigneur
Rome, le 1er avril 2009
père Pascual Chávez Villanueva
3/4/2009 - Italie – Une biographie sur le père Michele Rua (ANS – Rome)
“Vie du père Michel Rua, premier successeur de Don Bosco”, voici le titre de la nouvelle
biographie sur le bienheureux père Michele Rua écrite en français par le père Francis
Desramaut, célèbre écrivain et expert de la Famille salésienne, et publié aux éditions LAS de
Rome.
(ANS - Rio do Sur le) - Le 29 mars, dans la Cathédrale de la ville de Rio do Sul, a eu lieu
l’ordination épiscopale de Mgr José Valmor Cesar Teixeira, ancien supérieur des salésiens de la
Province du Brésil Porto Alegre.
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Anniversaires du mois
P.NUNEZ JUAN Fcsco 2 avril
P. BORUPU Pergentino 3 avril
S.MEFOUDE Emile 3avril
S.DJABO Pascal 7 avril
P.NGUEMA Carlos 12 avril
S.OBIANG EDOU Yannick 18 avril
L.OBAMA Pelayo 30 avril
P.OWOUDOU Alphonse 30 avril
P. RICCI Ferdinando 30 avril
@temedia Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale B.P. 1607, Yaoundé—Cameroun
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Jésus Benoît BADJI
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