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@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9 ième année
Tenir compte de l’expérience de la révision 01
GABON Oyem
Profession perpétuelle: Le Christ, un trésor 03
Dominique COOP—ADMA
14
Fête de leur magnifique vocation
05
TCHAD
de journaliste
N’Djamena : Journal - Tabac
15
Rencontre des aspirants
06
Sarh Dominique
17
TOGO
CENTRAFRIQUE Galabadja:
08
Lomé Dominique—Régional
18
Football : Des « tailleurs » face aux étoffes!
Dominique et les servants de messe
09
MARIE DOMINIQUE
19
Droits de l’homme
10
GABON Libreville
Les ADB -
ILS NOUS PRECEDENT
21
11
ANNIVERSAIRES
22
1

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Editorial...
L’année pastorale tire à sa fin. Les écoles clôturent dans les prochains jours et la pastorale a pris fin
depuis le mois de mai. Les jours ont été fatigants mais également pleins de joie. Nous avons reçu des échos
positifs des fêtes salésiennes, les réponses de fidélité des jeunes. Bien programmer avec les jeunes ou adul-
tes, nos fêtes donne toujours beaucoup d’espoir pour l’avenir : on communique les valeurs de notre spiri-
tualité.
La fatigue de la fin ne peut pas empêcher l’évaluation communautaire de l’année pastorale. Cette
évaluation nous aidera à commencer l’année prochaine avec beaucoup d’enthousiasme. La lutte quoti-
dienne affaiblit parfois le programme et l’on doit se rappeler les choses qui ont bien fonctionné, celles qui
ont été faites à moitié et les non réalisées. L’année prochaine doit tenir compte de cette expérience de la
révision, pour être plus réaliste et faire avancer la communauté et notre mission. Essayons!
Un des objectifs de l’année a été de lancer la semaine vocationelle selon notre Chapitre Provincial et
Plan Provincial des Vocations. Certains ont commenté leurs expériences. Des autres nous ne savons rien.
Présenter la vocation humaine et chrétienne à tous fait partie de notre projet. Offrir aux jeunes un autre
chemin pour suivre Jésus, c’est notre futur comme congrégation, et que le Seigneur puisse compter avec
des annonciateurs de son royaume. En plus le fait que certaines paroisses envoient de l’argent à la Province
pour la formation de nos confrères aide à sensibiliser les fidèles de notre réalité. Nous comptons aussi avec
eux pour susciter et maintenir les vocations !
Je vous souhaite une bonne fin d’année pastorale sereine et optimiste.
Comptez sur mon estime et mes prières,
José Antonio VEGA, Provincial
El año pastoral está en su final. Las Escuelas terminan en días próximos y la pastoral de final de año
ya ha acabado con el mes de mayo. Han sido días de cansancio, pero de alegrías. Igualmente han llegado
algunos ecos muy positivos de las “fiestas salesianas” y de la respuesta de jóvenes y fieles. Programar bien
con chicos o adultos nuestras fiestas da un resultado siempre muy esperanzador: se siembra mensaje y se
comunican valores de nuestra espiritualidad.
El cansancio del final no puede impedir a la Comunidad, el revisar el año comunitario y el año
pastoral. Empezamos siempre el año como una novedad comunitaria y con entusiasmo. La lucha de cada
día debilita a veces lo programado, y debemos recordar las cosas que funcionaron bien, las que lo fueron a
medias, y las que no realizamos. El año próximo debe contar con esta experiencia de la revisión, para ser
más realistas, y poder avanzar la comunidad y nuestra misión. ¡Intentadlo!
Una de las novedades del año ha sido el lanzar la “Semana vocacional” según nuestro Capítulo
Inspectorial y el Plan Vocacional Provincial. Algunos han comentado sus iniciativas, de otros no sabemos.
Presentar la vocación humana y cristiana a todos, forma parte del proyecto. El ofrecer a algunos otro cami-
no de seguimiento de Jesús es nuestro futuro como Congregación, y de que el Señor cuente con anunciado-
res de su Reino. Incluso en alguna Parroquia el enviar una aportación económica a la provincia para la for-
mación de nuestros hermanos ayuda a sensibilizar a los fieles de nuestra realidad. ¡Contamos también con
ellos para suscitar y mantener las vocaciones!
Os deseo un final del año sereno y optimista.
Contad con mi estima y oración.
José Antonio VEGA, Provincial
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Actualité
Profession perpétuelle
Samedi 31 mai 2008, cinq jeunes salésiens de Don Bosco des Provinces salésiennes d’Afrique cen-
trale et occidentale ATE et AFO ont émis les vœux perpétuels, à Yaoundé. La célébration a eu lieu à Mim-
boman, au cours d’une messe présidée par le Père Manolo Jimenez, Provincial des salésiens d’Afrique de
l’Ouest en visite de travail à Yaoundé.
Le 31 mai est dé-
sormais une date mémora-
ble pour Benjamin, Kévin,
Paul, Yves-Martial, Xa-
vier. En effet, après un
temps intense de discerne-
ment, de formation et de
préparation variant de huit
à neuf ans, c’est ce jour
qu’ils disent leur
« oui » définitif au Dieu-Amour qui les a choisis et appelés à travailler pour Lui, à être des signes et des
porteurs de son amour pour les jeunes, surtout les plus pauvres.
La messe est très riche en expressions. Les chants sont exécutés avec entrain. L’homélie du Père
Manolo Jimenez est captivante. D’une part, par la forme, la voix est imposante et convaincante. Il a une
gestuelle originale et sympathique. Et d’autre part, par le fond, le Père Manolo encourage les cinq à aller de
l’avant, à aimer cette vie et à progresser en sainteté, puis il rappelle ses expériences personnelles de vie reli-
gieuse qu’il relie en ce jour sous le signe de la grâce. Une autre expression qui laisse une forte impression
est la Litanie des saints. Elle est chantée avec piété et recueillement permettant ainsi à toute l’assemblée de
vivre et de plonger dans la profondeur de l’acte de consécration totale de ces cinq jeunes salésiens.
Le point culminant de la profession arrive. C’est le moment de l’engagement définitif par l’émission
des voeux perpétuels. Chacun des cinq est reçu par le Père Manolo qui conclut par la prière de consécration
finale et la remise de la croix où l’on peut contempler l’image de Jésus Bon Pasteur, et lire le conseil de
Don Bosco aux salésiens : Se faire aimer avant tout par les jeunes auxquels ils sont envoyés, c’est le socle
nécessaire pour une relation éducative et pastorale effective.
Dans l’assemblée, c’est la grande liesse. Les amis et connaissances venus prendre part à cette célé-
bration manifestent leur joie par des cris et des chants sous la houlette de la chorale qui se montre à la hau-
teur de l’événement en entonnant les plus beaux chants de louange de son répertoire.
Après la messe, l’on s’empresse d’aller saluer les néo profès, leur adresser une parole de félicitation,
d’encouragement, d’action de grâces à Dieu, offrir un cadeau et immortaliser ce jour en prenant quelques
images photographiques. On assiste en définitive à un bain de foule du peuple de Dieu qui exulte de joie en
son Seigneur qui fait des merveilles pour ses fidèles.
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Profession perpétuelle
Dans ce concert d’allégresse, quelques néo profès
expriment leurs sentiments.
Kévin : « Je remercie le Seigneur pour ses bienfaits,
qu’Il nous aide à être fidèles dans notre vocation et à le
servir jour après jour dans le style de Don Bosco. Ainsi se-
rons-nous capables de répondre aux besoins des jeunes qui
constituent des défis pour notre monde ».
Xavier : « Lors du mot de remerciement, j’ai raconté
l’histoire de la tortue et de l’écureuil. J’en tire un ensei-
gnement important. Dans la vie chacun de nous a un tré-
sor. Nous avons choisi le Christ comme notre trésor ».
« Le Christ, un trésor pour la vie, origine de la vo-
cation, source d’inspiration, de courage et de dynamisme,
principe de la mission ». Telle est bien dans le sillage des
lectures de ce jour, la belle image que l’on pourrait retenir.
ELA ENAM André Young, sdb
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L’ATE en marche...
Cameroun—Maison Don Bosco
Ce samedi 3 mai 2008, à la Maison Provinciale Don Bos-
co de Yaoundé, le GFS, « Groupe François de Sales » des Journa-
listes, a célébré son cinquième anniversaire.
Le 3 mai 2003, quelques jeunes journalistes répondaient à
une invitation du Père Jean Baptiste Beraud, Délégué Provincial
ATE à la Communication. Ils se réunissaient afin de faire plus am-
ple connaissance avec la Doctrine sociale de l’Eglise. D’abord es-
pacées, les réunions deviennent bientôt mensuelles. Le 18 avril
2004, à l’occasion de la venue au Cameroun du 9e Successeur de
Don Bosco, le Père Pascual Chavez, le groupe organise une
Conférence de Presse, à laquelle participent tous les grands médias
de la capitale. Des journalistes de toutes opinions et religions
s’inscrivent dès lors à telle ou telle rencontre. Des croyants parta-
gent leur foi sur les événements, puis échangent leurs intentions au
cours de l’eucharistie en fin de soirée. Peu à peu sont abordés les
problèmes les plus délicats de la profession : une rencontre sur
l’emploi et les salaires voit la participation, auprès de leur person-
nel, de patrons de presse, de syndicalistes et de délégués du gou-
vernement. Deux réunions sur le difficile « problème des femmes
journalistes » amènent beaucoup d’échos dans la presse locale. Un
journal du groupe naît dans cette ambiance.
Plusieurs expriment leur souci de vivre leur foi au sein de
leur profession. L’esprit de la Famille salésienne devient pour
beaucoup une source d’émerveillement. L’accueil de toute la com-
munauté religieuse autour de son supérieur le Père Miguel Angel
Nguema, suscite en eux un désir d’approfondissement chrétien. Le
dialogue interreligieux devient naturel dans leur groupe où partici-
pent aussi des journalistes musulmans. Une première récollection
a lieu pour préparer Pâques 2008.
A l’occasion du 5e anniversaire du GFS, en ce jour de la
liberté de la Presse, et de la Journée des Communications sociales,
le Père José Antonio Vega, Provincial de l’ATE, a tenu à pronon-
cer le Discours d’ouverture de cette assemblée du GFS. Encoura-
geant les quelque 55 délégués des divers médias du pays, presse,
radio, télévision, et des écoles de journalisme, à toujours dévelop-
per leur groupe « qui leur donne plus de force pour agir », il leur
transmet aussi les dernières décisions du récent CG 26, sur les
choix de la Congrégation pour intensifier le travail de la Commu-
nication Sociale, comme une de ses priorités apostoliques.
Mme Georgette Laurentine As-
siga, présidente du GFS, retrace le par-
cours historique du groupe, présente les
grandes figures de François de Sales et
de Don Bosco, signale les actions de
solidarité vécues par le groupe au ser-
vice des malades ou des plus abandon-
nés, rappelle les sujets de société abor-
dés dans les diverses réunions, ainsi que
la découverte des grands textes de l’E-
glise sur les problèmes sociaux, et des
messages du Pape sur les événements.
Mr Richard Touna, directeur de
l’hebdomadaire camerounais
« Repères », traite des défis du journa-
liste face aux situations de crise. Les
questions auxquelles il doit répondre
soulignent vigoureusement les graves
problèmes du continent face à la globa-
lisation. Il est clair que le journalisme
africain interpelle les médias du monde
entier, et toutes les personnes de bonne
volonté.
Mgr Joseph Befe Ateba, Vicaire
Général de l’Archidiocèse de Yaoundé,
lui-même journaliste, préside l’Eucha-
ristie et adresse à cette nombreuse assis-
tance une présentation sérieuse et détail-
lée des réalités africaines de leur profes-
sion. Il leur apporte ensuite les souhaits
de l’Eglise en cette « Fête de leur ma-
gnifique vocation de journaliste ».
Le GFS entame maintenant sa
sixième année. Devenu espace d’échan-
ges et de dialogues fraternels entre opi-
nions différentes, il permet déjà à nom-
bre de ses membres de vivre toujours
plus leur vocation de laïcs dans l’Eglise
et au sein de la Famille salésienne.
Jean Baptiste BERAUD, sdb
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1.6 Page 6

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Cameroun—Maison Don Bosco
spéciale qui introduit à notre
week-end vocationnel salé-
sien.
Après le repas du
soir, c’est l’heure de la pre-
mière session ; le premier mo-
ment : la connaissance de Don
Bosco. Miguel est parti d’une
projection qui raconte les té-
moignages sur notre fondateur
Du vendredi 18 au diman-
che 19 avril 2008, les aspirants sa-
lésiens camerounais ont réfléchi
sur leur vocation. Ils sont venus de
la Maison provinciale de Yaoundé,
de la communauté salésienne de
Mimboman et de la communauté
salésienne d’Ebolowa d’ailleurs
notre communauté d’accueil. Ces
jeunes, une trentaine, se sont faits
aidés par leurs accompagnateurs
Dieudonné, Ulrich et P. Miguel,
directeur de la maison provinciale
et conseiller provincial chargé de la pastorale
des jeunes.
Cette rencontre que nous qualifions
d’intercommunautaire, a eu trois moments
principaux.
En effet, arrivés à Ebolowa vers
17h30, nous devrions commencer par une
prière spéciale (la célébration du Bon Pasteur).
Même si nous avons été lâchés par les dieux de
la technologie, car la prière devait se fonder sur
une projection sur la vie de notre fondateur,
nous avons pu tout de même, en partant du
texte de l’évangile Jn10, procéder à cette prière
pour faire connaître aux jeu-
nes le fondateur de la Congré-
gation à laquelle ils aspirent.
Après cette projection
et quelques moments de com-
mentaire, un débat a été lancé.
Il faut avouer que les jeunes
ont été très participatifs. Se
faisant déjà tard, il a fallu ar-
rêter le débat pour permettre
aux jeunes d’être debout le
lendemain pour la suite de
notre programme.
Samedi matin, après la
messe et le petit déjeuner, nous
sommes passés à la deuxième
session, deuxième moment.
Après avoir découvert Don
Bosco, il faut leur présenter
l’héritage spirituel qu’il a légué
à ses disciples, la Spiritualité
Salésienne des Jeunes. Ici, nous
nous sommes fondés sur les
traits de la spiritualité salésien-
nes des jeunes que nous avons
exposés, mais après, ils ont
suivi un film sur la rencontre
des jeunes au Colle Don Bosco
en 2000, film qui relate la façon
dont les jeunes ont expérimenté
cette célèbre spiritualité. Mais
le sommet de cette session,
c’est le carrefour au cours du-
quel, chacun des jeunes dans
son groupe a pu donner son
apport par rapport à une série
de questions préparée à l’occa-
sion pour les faire réfléchir sur
le thème de la spiritualité salé-
sienne des jeunes. Une fois
encore, ces jeunes se sont mon-
trés très matures.
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1.7 Page 7

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Cameroun—Maison Don Bosco
Dans l’après-midi, a eu lieu la troisième
session : La mission salésienne, troisième mo-
ment. Ulrich n’est pas passé par quatre chemins, à
travers un bref exposé, pour leur expliquer la di-
versité de la mission salésienne avant de leur pro-
jeter le film réalisé en AFO sur les enfants à ris-
que dans le cadre du passage du Recteur Majeur
dans cette province. Par la suite, ils ont été ren-
voyés en carrefours pour davantage réfléchir et
partager sur la profondeur et la pluralité de la
mission salésienne. Dorénavant, les aspirants sa-
vent qu’un salésien travaillant avec les enfants de
la rue n’est pas plus salésien qu’un autre salésien
curé d’une paroisse salésienne et qu’un salésien
professeur à l’école professionnelle n’est pas
moins salésien qu’un autre salésien travaillant au
centre de jeunes.
La nuit, après le repas, les jeunes se sont
retrouvés par communauté de provenance pour
animer la soirée récréative. Ils ont déjà en eux le
germe salésien de l’animation. Vous comprenez ?
Ce samedi, nous sommes allés nous coucher tard
dans la nuit.
Le lendemain, nous étions à la messe des
jeunes sur la paroisse. Présidée par Miguel ac-
compagné de Marius, nous avons, grâce à la cho-
rale, une célébration priante, dynamique, festive
et joyeuse, bref, une célébration à la salésienne.
Les aspirants ont été présentés à la messe
aux jeunes d’Ebolowa, espérant que cela suscite-
rait d’autres vocations salésiennes. Après la
messe, nous avons fait un tour à la cathédrale où
nous avons prié pour les aînés prénovices, novices
et postnovices de la province ATE. Au retour,
nous avons pris le repas fraternel de clôture ; un
moment d’évaluation a suivi, puis la diaspora.
Une première dans l’histoire de la pro-
vince. Espérons que les autres pays de la province
prendront exemple sur le Cameroun.
Dieudonné OTEKPO, sdb
7

1.8 Page 8

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Centrafique—Galabadja-Damala
Dans le cadre des festivités marquant la solenni-
té de Saint Dominique SAVIO, une rencontre sportive a
« opposé » une sélection des enseignants du Complexe
saint Jean de Galabadja à une sélection des élèves du
collège. Le relation pédagogique s’est déplacée et s’est
davantage développée sur le grand terrain de notre œu-
vre salésienne de Galabadja.
À la lecture de la devise affichée dans le bureau
de Don Bosco « Da mihi animas coetera tolle », Domini-
que Savio comprend le « métier » du prêtre turinois qui
l’accueille dans sa maison. Et immédiatement, il se dis-
pose, dans un langage métaphorique, à être candidat à
une éducation qui ouvre à l’Infini. Dominique Savio
s’assimile à une étoffe qui se dispose au tailleur (Don
Bosco) en vue de la confection d’un vêtement qui plairait
à Dieu. Les éducateurs du Complexe saint Jean de Gala-
badja, parce que travaillant eux aussi dans un des
« ateliers de couture salésiens », ont voulu renforcer à
travers un match de football une valeur révolutionnaire
dans les relations pédagogiques : l’amitié (éduqué-
éducateur).
C’est à 16 h 30 qu’après les poignées de mains
traditionnelles et le coup d’envoi que donne le P. Rémy,
que commence la première mi-temps d’un match de
2 fois 20 minutes. Dans les dix premières minutes,
le jeu est assez équilibré même si des loupés sont
enregistrés chez certains enseignants qui ont perdu
l’habitude du ballon rond. À partir de la 12ème mi-
nute de jeu, on note une domination des élèves.
Ceux-ci marqueront même 2 buts avant la pause ;
malheureusement, ces buts ne seront pas validés par
l’arbitre central monsieur Pythony Kozongo, le pro-
fesseur d’Éducation Physique et Sportive.
À la reprise, on sentira de plus en plus le
poids de l’âge, le poids des graisses longtemps ac-
cumulées et surtout le poids de la diminution de
l’expérience sportive du côté des professeurs du col-
lège et des instituteurs de l’école primaire. Sans sur-
prise et malgré quelques faveurs de l’arbitre à l’en-
droit de ses collègues enseignants, les assauts multi-
pliés des élèves dans le camp adverse, se soldent par
2 autres buts que l’arbitre sera contraint de valider.
À 17 h 25, le match s’achève sur le score raisonna-
ble de 2 buts à 0 en faveur de la sélection des élè-
ves.
À peine le coup de sifflet final aura-t-il re-
tenti que, les enseignants seront envahis par les élè-
ves et les écoliers qui, pour se moquer de la lourde
défaite de leurs enseignants, simuleront des intervie-
wes ironiques. En bons éducateurs, les professeurs
entreront joyeusement dans ce jeu de plaisanterie
amicale. Dans un mouvement convergent, les prota-
gonistes du match amical se retrouveront dans la
grande salle du Centre de jeune qui tient aussi lieu
de salle de classe en matinée les jours ouvrables.
Des boissons et des cacahuètes y seront servies par
des jeunes filles du collège. Enfin, c’est avec un mot
du Directeur des études du collège, que s’achèvera
la rencontre sportive et amicale autour de la fête du
saint patron des adolescents : « Saint Dominique
Savio ».
Paul II Clark TEGUE, sdb.
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1.9 Page 9

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Centrafique—Galabadja-Damala
Au début de chaque année pastorale, il est bon
de procéder à une célébration pour l’entrée et l’inscrip-
tion de nouveaux servants âgés de 10 à 12 ans. C’est
ainsi qu’à l’occasion de la fête de saint Dominique Sa-
vio, le groupe des enfants de chœur de la paroisse saint
Jean de Galabadja, a accueilli 27 nouveaux servants qui
ont suivi une formation pendant 8 mois. Cette même
occasion a permis aux servants qui ont déjà un peu
connu les fonctions de servant, de passer l’étape de
« Postulant » qui consiste à « être Vrai » et l’étape de
« Serviteur » qui consiste à « être Obéissant, Fidèle,
Régulier et Ponctuel » dans le service de l’autel. Ces
étapes aident les servants à savoir davantage quelles
sont leurs responsabilités, leurs devoirs et ce à quoi ils
s’engagent.
Notons que cette cérémonie a débuté par une
réflexion de trois jours (Triduum) au cours desquels
plusieurs thèmes ont été débattus : « Les qualités des
servants » et « La vie de Dominique Savio » exposés
par Fr Paul ; « La liturgie et le service de l’autel » expo-
sé par P. Fernando Ricci. Ces exposants étaient assistés
par le responsable des enfants de chœur de la paroisse :
Lévy Brad.
La journée du dimanche 11 mai, fête de la Pen-
tecôte, a été marquée par la grande célébration eucharis-
tique présidée par P. Fernando avec comme concélé-
brant le P. Dominique. À l’entrée de l’église, les nou-
veaux servants portant leurs aubes pliées sur les bras
s’avançaient en procession devant les autres servants
pour aller se placer au premier rang. La cérémonie de
port d’aubes et de passage d’étapes se déroulera après
l’homélie. Aux sortir de la messe, une photo de famille
sera prise. Cette cérémonie a pris fin par un petit repas
dans la grande salle du Centre de jeunes en présence du
curé, P. Fernando, de l’aumônier Fr Paul, du coordon-
nateur du doyenné Notre Dame d’Afrique et des mem-
bres du bureau des servants de la paroisse (Jean-Florent
Gonidane et Fabrice Gomanga qui ont contribué à la
réussite de cette cérémonie) et enfin surtout en présence
des heureux élus de la journée : les servants d’autel.
Levy Brad ISSENE
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1.10 Page 10

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Centrafique—Galabadja
Dans le cadre de leur Projet
d’information et de sensibilisation sur les
Droits humains dans les lycées de Ban-
gui, l’Association des Femmes Juristes de
Centrafrique (A.F.J.C.), en partenariat
avec l’Association « Les Enfants d’A-
bord », a entretenu nos élèves des classes
de 4ème et de 3ème , sur les Droits humains
en général et, sur ceux de l’enfant et de la
femme en particulier.
Après une prise de contact anté-
rieure et préparatoire, dans la matinée du
vendredi 06 juin 2008, le Directeur des
Les 3 femmes juristes se cience éveillée par rapport au
études accueille vers 10 heures : une délé- succèderont sur l’estrade pour la Droits humains, une antenne du
gation de 3 représentantes de l’A.F.J.C., causerie du jour. Dans une méthode « Parlement pour enfants » est
conduite par Maître Songuelema, la prési- active et participative avec l’usage installée au sein du collège. Cette
dente de l’Association ; 5 journalistes constant de la technique pédagogi- installation passe par la voie des
dont 2 de Radio Centrafrique, 2 de Radio que du brainstorming, les femmes urnes. Le Bureau du Point Focal
Ndeke Luka et 1 de Télé Centrafrique juristes séduisent très vite leur audi- pour la Promotion des Droits de
avec son technicien (cameraman). Nos toire qui se montre à son tour très l’Enfant est élu et compte 4 mem-
hôtes sont rapidement installés dans la éveillé dans la phase du jeu ques- bres : une présidente avec son
grande salle où les attendent déjà avec tions-réponses. Les élèves n’hésitent adjointe, un secrétaire et son ad-
impatience les élèves de 4ème et de 3ème. pas à confronter les théories déve- joint et, enfin un trésorier. La ma-
Signalons au passage que cette impa- loppées, à la réalité quotidienne tinée s’achève dans la mi-journée
tience est justifiée dans la mesure où, qu’ils vivent à Bangui et dans les par la distribution de dépliants
ayant étudié partiellement les Droits de autres régions de la R.C.A. Parallè- contenant des textes liés à la cau-
l’Homme dans le cadre du cours d’Ins- lement aux débats, se réalisent pour serie : Extrait de la Déclaration
truction Civique, nos élèves ont soif de les medias présents, quelques inter- Universelle des Droits de
confronter leurs connaissances en la ma- views d’élèves en français et en san- l’Homme ; Convention relative
tière avec le contenu des exposés des go.
aux Droits de l’Enfant ; Charte
femmes juristes.
Vers la fin des discussions, Africaine des Droits de l’Enfant ;
comme pour pérenniser la cons- Convention contre toutes sortes
de Discrimination à l’égard des
Femmes ; et enfin la Résolution
1325. Des T-shirt et des casquet-
tes avec l’estampille des Droits
humains, sont aussi remis aux
élus du jour et à tous ceux qui ont
été enregistrés parce que s’étant
montrés participatifs tout au long
de la causerie. Les femmes juris-
tes ne cacheront pas, dans leur
mot d’au revoir, leur satisfaction
par rapport à l’éveil de nos élèves
sur le sujet du jour. Les membres
du bureau local du « Parlement
pour l’enfant » seront même invi-
tés aux manifestations très pro-
chaines qui commémoreront les
tristes événements du 16 juin
1976 à Soweto - Afrique du sud
(Journée de l’Enfant Africain).
Paul II Clark TEGUE, sdb
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2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Gabon—Libreville
Il existe déjà l’associa-
tion des anciens de Don Bosco à
Libreville. Leur première ré-
union s’est tenue le 16 février
2008. La plupart, sont des jeu-
nes adultes, ayant reçu une for-
mation ou une éducation de la
part des salésiens de Don Bos-
co. Ces jeunes, vivant au Ga-
bon, ne veulent pas rester en
marge des réalités de la famille
salésienne. C’est la raison pour
laquelle ils ont lancé au niveau
de Libreville l’association des
anciens de Don Bosco (ADB)
comme c’est le cas dans d’au-
tres présences salésiennes. Les
motivations qui nous ont orien-
tés sont nombreuses. Cependant,
nous pouvons citer :
Partager la formation ou l’éducation reçue des salésiens avec
d’autres jeunes.
Nécessité de se retrouver, de prier ensemble et d’approfondir la
spiritualité salésienne.
Apporter notre contribution à la pastorale salésienne.
Besoin d’assistance et de solidarité
En dehors de nos multiples rencontres pour mettre en route cette
association, nous avons eu notre première formation le 04 mai 2008 à
Don Bosco de Libreville sur le thème « Foi et Vie ». Le père Henri qui
était le formateur, est revenu en maintes reprises sur l’amour. Pour lui,
réussir dans sa vie, c’est vivre dans l’amour. Et la perfection de l’amour
est la sainteté. Les jeunes ADB doivent alors tenir compte de l’amour
dans toutes ses dimensions, dans toutes ses domaines pour le bon fonc-
tionnement de cette nouvelle structure. Ensuite, le salésien AWANSI
nous a présentés rapidement les activités prévues pour les vacances et
les perspectives pour l’année prochaine. Les rencontres sont prévues au
cours de ce mois pour la préparation du camp des jeunes et bien d’autres
activités au niveau des salésiens et des salésiennes. Nous tenons à appor-
ter notre disponibilité pour la réussite de ces activités.
Nina Bénédicte ABENOANG OBIANG
11

2.2 Page 12

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Gabon—Oyem
« C’est elle qui a tout fait » disait Don Bosco.
C’est, je pense, cette phrase qui résume le mieux les
multiples activités organisées pendant le mois de
mai (mois salésien). Notre programmation avait
prévu d’abord de lancer les activités en honneur de
Dominique Savio à savoir : le tournoi de Football
filles et garçons des écoles primaires. Les concours
de dictées et questions, les questions de cours,
(histoire géo, calcul, SVT…) pour ces enfants sou-
vent abandonnés à eux-mêmes.
Sept écoles ont répondu présentes lors de ces
manifestations dont trois confessionnelles (écoles
d’enseignements catholiques) et quatre écoles publi-
ques. Tout se déroulait les mercredis et les week-
end après midi. Les enfants décidés et déterminés
n’ont noué aucun effort pour répondre présent mal-
gré les distances, les boues de la pluie rendant pres-
que les pistes et le terrain de jeux impraticables n’ont
point empiéter sur l’enthousiasme des « muana ».
Pendant un mois ils venaient à Don Bosco, jouer,
chanter, danser. Pour les enseignants qui les accom-
pagnaient c’est aussi une occasion de voir ce que va-
lent leurs élèves devant ceux des autres. Les activités
débutées depuis le 30 avril ne prendront fin que le
25 mai. A elles vont s’associer les enfants de l’ora-
toire pour fêter la fête de Dominique Savio. Ce di-
manche la messe était présidée par le P. Jose Anto-
nio VEGA en visite chez nous. Pendant l’homélie, il
a rappelé aux jeunes l’importance du Saint sacre-
ment dans la vie de chacun en suivant le modèle de
Dominique Savio, avec les résolutions prises après
sa 1e communion : « Je communierai souvent ». Les
animateurs après une petite concertation décident
comment rendre la fête belle et agréable pour les en-
fants ? Autour de « maman Marguerite » la coordon-
natrice, ils se donnent des directives. Ceux-ci vont
s’occuper du traçage du terrain, d’autres attacher les
jus des enfants, certains s’occupent de la répartition
des prix ; d’autres font un crochet au marché pour
compléter les imprévus. C’est une course contre le
temps. Rien ne doit nous échapper
Compte tenu de l’ampleur de l’événement
les enfants arrivent plus tôt que prévu. Les écoles
s’annoncent avec leurs enseignants, sans oublier les
slogans et les « stars » des établissements. Aujourd-
’hui, personne ne veut rester en marge c’est la
grande finale des garçons qui déclenche les hostilités
festives. Pour la première fois depuis que cette tradi-
tionnelle compétition est organisée, Saint Basile n’a
pas té en finale. Saint Richard pour sa première par-
ticipation est en finale. En absence des grandes éco-
les Communales Meka, E.P.O, Application…au coup
de sifflet final, Saint Richard n’en revient pas, il vient
de perdre en face de Saint Basile, l’école primaire du
quartier. Puis la finale des filles, que Saint Richard
emporte après les tirs but.
Le tempo est donné pour les prestations,
chants, danses, chorégraphie, poésie…. La remise
des prix. Et le partage du rafraîchissement à tous les
enfants. C’est aux environs de 18h30 que ce fourmil-
lement d’enfants rentre au bercail après s’être décou-
vert talentueux.
Jérémie LOUZOLO, sdb
12

2.3 Page 13

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Gabon—Oyem
13

2.4 Page 14

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24 MAI 2008, une date qui doit être gravée
dans nos calepins salésiens. En cette date Oyem a
vu naître d’autres groupes de la famille Salésienne.
Réjouissons nous pour le don que Dieu nous a fait.
Ce sont d’abord les Salésiens Coopérateurs
(trices), ils sont 6 à avoir fait leur promesse dans l’as-
sociation des Salésiens Coopérateurs. Afin de conti-
nuer l’esprit de Don Bosco, celui de sauver les jeunes
pauvres. Ils ont suivi une préparation de trois ans.
Parmi eux il y a des enseignants, des infirmières…
GAbon—Oyem
A. D. M. A, Association de Marie Auxilia-
trice. Ils étaient 25 adultes à faire leur engagement
dans la propagation des sacrements et de la dévo-
tion à Marie Auxiliatrice, devant le P. Jose Antonio,
Provincial, entouré des membres de la famille salé-
sienne (SDB et FMA), des jeunes, des parents et les
sympathisants de Don Bosco venus de toute la ville.
Cette branche de la famille salésienne a été laissé en
marge parfois dans certaines œuvres salésiennes.
Revenir à Don Bosco aujourd’hui ne signi-
fierait-il pas présenter dans la mesure du possible
toutes les façades de la famille salésienne pour sus-
citer plus d’engouement à nos collaborateurs ?
Dans la rencontre que le Provincial a tenu
avec ce groupe avant la promesse certaines ma-
mans disaient : Pourquoi les Salésiens ne nous
avaient pas présenté ce groupe plus tôt ?? N’hési-
tons pas de proposer. Confions ces groupes qui
viennent de faire leur première pas aux soins ma-
ternels de la Vierge Auxiliatrice.. Car « c’est elle qui a
tout fait »
Jérémie LOZOLO, sdb
Adresse Internet ADMA:
En français:: www.donbosco-torino.it/fra/adma
En espagnol: www.donbosco-torino.it/spa/adma
14

2.5 Page 15

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Tcahd—N’djaména
Vingt six jeunes dont qua-
tre filles et vingt deux garçons du
Centre Don Bosco se sont retrou-
vés à Bakara une localité située à
8km environ de la capitale du
Tchad ce jour cendredi 23 mai
2008 pour une sortie qui a comme
objectif la relance des activités du
journal du Centre disparu il y a de
cela quelques années par manque
de moyens financiers, matériels et
humains.
Trois temps fort ont mar-
qué cette sortie à savoir la connais-
sance du Centre, la mise sur pied
de l’équipe de la rédaction du jour-
nal et l’activité culturelle. La
connaissance du Centre a été pré-
sentée par Rigobert, salésien de
Don Bosco. Il a d’abord présenté
l’historique de la Congrégation
Salésienne, puis les activités du
Centre pour finir avec la mission
du Centre qui est de former « des
honnêtes citoyens et de bons chré-
tiens ».
Par la suite, nous avons eu droit à une
balade dans le village et un repas fraternel.
Cette sortie a pris fin avec une activité cultu-
relle sanctionnée par la présentation du journal
parlé animé par les jeunes eux-mêmes pour
prouver qu’ils sont en mesure de relever le dé-
fi.
Notons que ces jeunes ont suivi une
formation en initiation aux techniques d’écritu-
res journalistiques du 24 avril au 18 mai 2008
au Centre Don Bosco de
N’Djaména. Laquelle forma-
tion a été présentée par Ar-
mand Dobsoumouna, aspi-
rant coopérateur salésien.
Armand Dobsoumouna
Le deuxième temps fort a
été présenté par Dobsoumouna Ar-
mand, directeur de publication du
journal Rafigui, qui a appelé les
jeunes à une forte solidarité entre
eux et à une prise de conscience
sur la bonne gestion du journal
malgré le peu de moyens dont dis-
pose le Centre. Cette deuxième
phase de l’activité a été marquée
aussi par la proposition des mem-
bres de l’équipe dirigeante du jour-
nal. Cette proposition fera l’objet
d’agreement de l’administration du
Centre dans un délai d’une se-
maine.
15

2.6 Page 16

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Tchad—N’djaména
Dans le cadre de la journée mondiale
sans tabac, le Centre des jeunes Don Bosco
sous la proposition de la Direction générale
des activités sanitaires de la ville de N’Djamé-
na, a organisé un mini-tournoi du 26 mai au 31
mai 2008, regroupant quatre équipes des ben-
jamins du Centre (AS TOUT PETIT, TAWALI
SPORT, DOMINIQUE SAVIO et HONG
KONG). Lors de la cérémonie d’ouverture, en
présence des nombreuses autorités de la
place, les équipes ont effectué un défilé avec
les banderoles de sensibilisation contre le ta-
bac. Par la suite le Directeur Général des acti-
vités sanitaires de la ville a prononcé son mot
d’ouverture au cours duquel il dénonçait l’atti-
tude de nombreux jeunes face au tabac et à la
drogue. Par la suite, il a donné le coup d’envoi
du tournoi marquant le début du match qui
opposait les deux équipes Tawali Sport et AS
Tout Petit. Le match s’est soldé par un score
de 2 buts à 0 en faveur de Tawali Sport.
Pour la lutte contre le Tabac, nous avons opté
d’adopter la méthode préventive, celle qui
consiste en la sensibilisation de la jeune géné-
ration. En faisant un tour dans les rues de la
ville, on retrouve de nombreux points de vente
de cigarette en plus des vendeurs ambulants.
C’est dire que les consommateurs de cigaret-
tes sont nombreux surtout lors des activités
spectaculaires. Il est difficile de ramener ces
consommateurs de cigarettes à la raison et les
faire accepter et croire en la possibilité d’aban-
donner la cigarette. Alors, il est peut être plus
sage pour nous de nous tourner si tôt vers les
plus jeunes et commencer avec eux un travail
de sensibilisation qui leur fasse comprendre
les conséquences néfastes de cette pratique.
Il faut cesser de bruler son argent, cela vous
fera plus d’économie surtout lorsqu’on manque
encore le strict minimum pour vivre.
Rigobert
16

2.7 Page 17

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C’est avec une grande joie au cœur,
que les Ami(e)s de Dominique SAVIO et
de Laura VICUNA de Sarh ont fête leur
saint Patron le 4 Mai 2008. La communau-
té salésienne de Sarh a souhaitée que cette
fête ait lieu le dimanche 4 Mai 2008, c'est-
à-dire 2 jours avant la date initiale, pour
bien présenter la figure de saint Dominique
SAVIO aux chrétiens de la Paroisse saint
Joseph de Kassaï et aux parents des Ami
(es) de Sarh.
Tchad—Sarh
Tout a commencé le matin à 9h 30 par
une messe célébrée par le père BERGADANO.
Dans son homélie, le Père a déclaré aux
chrétiens et aux ami(e)s que pour devenir saint :
« On a besoin de devenir d’abord vieux ; mais
l’on peut bien devenir à n’importe quel âge. Tout
dépend de la volonté … » Après la messe, il y’a
eu des jeux, un repas fraternel et une soirée
culturelle au sein du Centre de Jeunes Don Bos-
co de Sarh en présence des parents, invités et
chrétiens de Sarh.
Régis Stève BESSAFI, sdb
17

2.8 Page 18

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Togo—Lomé
La fête de Dominique Savio fut célébrée le samedi 03 mai 2008 à la maison Don Bosco de Lomé.
Cette fête à vu se réunir à la Maison Don Bosco presque 2000 jeunes et enfants venus des différents orato-
rios dont nous avons la charge. Trois temps forts ont marqués cette journée.
Tout a commencé par la messe présidée par le père Manolo provincial de l’A.F.O.
Après la messe, les enfants et les jeunes ont participés aux olympiades. Chacun à fait valoir ses for-
ces et ces capacités aux différentes courses et sauts prévu pour la circonstance.
Enfin, les festivités se sont achevées par une soirée culturelle marquée par la prestation des diffé-
rents oratorios. C’est ainsi qu’un oratorio à un autre, on pouvait admirer la bravoure et le talent des enfants
sur la danse, les cantates, le théâtre etc.…
Tout a pris fin avec le mot du directeur de la maison don bosco le père Faustino qui a remercié tout
un chacun, enfants, jeunes et animateurs pour la réussite de cette fête des oratorios. Le rendez a été pris
l’année prochaine pour une nouvelle édition de la fête des oratorios.
Le nouveau régional de l’A- confrères de notre communauté. Bref, le régional à tenu a
frique- Madagascar le père Guiller- remercié tout un chacun pour l’accueil qui lui à été réservé
mo a séjourné au sein de notre com- sans oublier les marques de fraternité des confrères.
munauté pendant près de cinq jours.
En effet, celui-ci a été convoqué
Marcel MAKON, sdb
pour participer au curatorium qui
s’est tenu du 12-13 mai à la maison
Don bosco. Hors mis la communau-
té du post noviciat, le régional s’est
rendu dans la communauté du novi-
ciat, de Gbenyedzi, de Kara.
Sa courte visite à pris fin le
jeudi14 mai ou celui ci à pu adresser
un mot à l’ensemble de tous les
18

2.9 Page 19

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Fête de M-D Mazzarello
Chacun sait que les Filles de Marie Auxiliatrice ( FMA ), connues aussi comme « sœurs salésiennes » ont été
voulues par Don Bosco. Beaucoup par contre, connaissent moins celle qui a été avec lui sa première collaboratrice
pour faire naître ce nouvel Institut.
Marie Dominique Mazzarello (1837 – 1881) a 27 ans lorsque le 7 octobre 1864, elle voit pour la première
fois Don Bosco ( 1815-1888 ), venu sur les collines de son village de Mornèse, au cœur du Piémont, avec toute une
joyeuse bande de garçons profitant des vacances d’automne pour une randonnée à la campagne.
Le prêtre éducateur de Turin est déjà connu dans la région. Son Ecole Professionnelle du Valdocco, ses bro-
chures mensuelles diffusées dans toutes les paroisses font que tous veulent le rencontrer.
Un petit groupe de jeunes filles qui aiment la Vierge Marie
Quelques jeunes filles de la paroisse de Mornèse se sont organisées dès 1852, en une association, « les Fil-
les de l’Immaculée ». Marie Dominique y entre à son tour deux ans après. Elle a 17 ans. Pour recevoir Don Bosco et
ses garçons, le curé du village demande à la petite association de préparer l’accueil de tous ces garçons, une bonne
centaine, qui vont rester quelques jours sur place.
Rayonnantes de joie, les « Filles de l’Immaculée » obtiennent l’aide de tous les villageois. Le lendemain de son arri-
vée, Don Bosco les rencontre de bon matin après sa messe, Toutes écoutent attentivement ses paroles, comme elles
l’ont fait, déjà, hier soir, à son arrivée avec ses garçons. Marie, heureuse, cherche à chaque instant à être le plus pro-
che possible de lui, pour voir ses gestes et l’entendre. A une compagne qui lui lance: «Mais où trouves-tu la hardiesse
d’aller te fourrer parmi ces hommes et tous ces jeunes ? », elle répond simplement : « Don Bosco est un saint ! Je le
sens ! »
Ce sera le mot décisif de sa nouvelle vocation. Tandis que dans le quartier du Valdocco à Turin, des garçons
vibraient pour une nouvelle vie, avec ce prêtre des jeunes de la rue, Marie, à Mornèse, sans encore le connaître, avait
aussi commencé la même entreprise pour les filles. Don Bosco saura détecter ce don de l’Esprit, et lancera audacieu-
sement la jeune paysanne de Mornèse dans l’aventure de cette nouvelle Congrégation et sur des routes missionnaires
totalement inédites.
Nouvelle fondation religieuse et intrépidité missionnaire
Le 29 janvier 1872, Don Bosco est retenu malade à quelques kilomètres. Fondateur inlassable, il sent qu’il ne
doit plus attendre. Il demande au curé de Mornèse de réaliser avec Marie Dominique et ses compagnes, l’assemblée
fondatrice de la nouvelle congrégation. Marie a 35 ans.
Cinq ans plus tard, elle accompagne au port de Gênes ses premières religieuses en partance pour l’Amérique
Latine. Un historien note : « Ces salésiennes sortaient à peine de l’adolescence : le chef de l’expédition, Angela Val-
lese, avait 24 ans, et l’âge moyen du groupe était de 22 ans. ». Ces jeunes villageoises quittent leur Piémont natal
pour l’extrême - sud de l’Argentine. Elles seront les premières missionnaires des populations indiennes de la Patago-
nie, et leur présence sera décisive pour l’implantation de l’ensemble salésien sur la région. Le quotidien de Buenos
Aires, « L’America del sur » du 13 janvier 1880 n’hésitera pas à écrire : « Ce sera la première fois depuis que le
monde existe, qu’on voit des sœurs dans ces lointaines terres australes… ». Sœur G. Capetti, fma, notera de son côté :
« Sans les sœurs, les Missions salésiennes auraient suivi le même sort que celui des Missionnaires précédents… »
Chaque année, le 13 mai ramène le souvenir liturgique de cette femme exceptionnelle. En ce mois de mai
2008, les festivités ont coloré les cent et quelques pays où travaillent les 15 000 Filles de Marie Auxiliatrice sur tous
les continents. En Afrique, ces dernières années, les Centres de Jeunes « Marie Dominique » se sont multipliés. Des
vocations de jeunes sœurs ont surgi un peu partout. Marie Dominique, tout comme Don Bosco, et toujours en lien
avec lui, a réussi à « inculturer » son charisme sur le continent. Les religieuses de son Institut restent partout en pre-
mière ligne pour faire vivre avec toujours plus d’amour au sein de l’Eglise et des sociétés, le rayonnement apostoli-
que de la Famille salésienne.
Jean Baptiste BERAUD, sdb
19

2.10 Page 20

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Bonnes vacances
BONNES
VACANCES!
SOYEZ
JOYEUX!
20

3 Pages 21-30

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3.1 Page 21

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Divers
Ils nous ont
précédés...
Maman Henriette KOUKEBA
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur
Jésus-Christ, le Père plein de tendresse, le
Dieu de qui vient tout réconfort. Dans toutes
nos détresses, il nous réconforte: ainsi, nous
aussi, nous pouvons réconforter tous ceux qui
sont dans la détresse, grâce au reconfort que
nous recevons nous-mêmes de Dieu" (2Cor 1.3 -
4)
Chers Frères et Sœurs,
Pendant la grande et dure épreuve que
nous venons de vivre comme acceptation de la
volonté de Dieu, nous avons expérimenté
l'amour et la marque d'affection que vous avez
envers nous. Certes, dans des pareilles circons-
tances, l'homme a toujours besoins de l'attention
des autres pour se sentir réconforté. Voilà pour-
quoi,nous venons auprès de vous exprimer notre
gratitude et notre reconnaissance. Nous vous
disons:
Merci de tout coeur pour avoir été au
côté de nous du mercredi 30 avril au jeudi 8 mai
2008, pour vos prières adressées à Dieu pour
nous et pour le repos éternel de l'âme de notre
regrettée Maman Henriette KOUKEBA, pour
vos différents messages de condoléances.
Dans toutes ces circonstances, nous
avons senti votre affection et nous vous prions
de recevoir par cette petite note, nos sincères
remerciempents et gratitudes pour vous-mêmes
et pour vos communautés.
Nous vous saluons dans le Christ-Jésus,
notre Seigneur.
Père Frédéric MBAYANI, sdb
Mr Désiré Emmanuel Ngono
Le samedi 7 juin 2008, ont eu lieu au
village de Ellig Nfomo, à 27 km de Okala, les
obsèques de Désiré Emmanuel Ngono, frère
aîné de notre confrère coadjuteur Bienvenu
Tanga Ngono, stagiaire à Bata, et responsable
du Centre Professionnel. Des délégations fa-
miliales sont venues très nombreuses et de par-
tout. La Famille salésienne, de son côté, était
représentée par les PP Anaclet Munyankindi,
Vicaire Provincial, Miguel N’guema, Délégué
à la Pastorale des Jeunes, et JB Beraud.
L’accueil avait été préparé avec soin par
les jeunes du secteur. Des toitures de brancha-
ges recouvraient les différents espaces où des
centaines de chaises avaient été disposées.
Vers midi, commençait le rite traditionnel où
des représentants des diverses familles présen-
tes, viennent s’interroger sur ce décès, et ac-
complir un geste en faveur des parents du dé-
funt. Le tam-tam répondait à chaque interven-
tion.
Vers 15h 00, débute la messe, très recueillie,
présidée par le Père Anaclet, et animée par la
chorale paroissiale et l'orchestre musical des
jeunes du village. Suit une présentation du dé-
funt. Désiré avait 37 ans. Il a eu 5 enfants. Il
était agent sécuritaire dans une société de
Douala.
Jean Baptiste BERAUD, sdb
21

3.2 Page 22

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Anniversaires
02– L. TANGA Bienvenu Aimé
03– N. NGATE Vincent
04– P. BANO Pietro
05– S. LOUZOLO Jérémie
07– S. BESSAFI Régis Stève
12– S. LAOUMI Olivier
S. VOMI Kévin
13- P. NGUEMA Miguel Angel
15– S. POLA Jean Matthieu
18– N. ONDOUA Serge
22– S. ZILLY Xavier
24– S. BOUETOUTEMIO Davy
25– N. MVONDO Francies Gérard
26– N. FADANKA Francis P
S. MACHIA Alain
S. TEGUE Paul II Clark
03– P. BARTOL Arture
04– P. KOLPORATH Domonic
05– N. RIVECHE Rosendo
07– P. SA José Maria
08– S. EDOU Alphonse
S. MUSAAS Léon
18– S. MORENO John
24– S. MAGUERGUE Eynem
27– N. FOTSO Brice
28– P. CANIOU Henri
29– L. MONTERO Léoncio
31– P. BAGGIO Alcide
P. BERAUD Jean-Baptiste
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
André Young ELA ENAM
Rédaction
P. Miguel Angel NGUEMA
Jésus Benoît BADJI
Florent Papin NGOUMBETI
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