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@temedia
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique 10ème année
11 février, Fête de la Jeunesse (Ph MagEy)
SOMMAIRE
Edito ………………………………………………………………………………………………………………P.2
Un Week-end de festivités avec Don Bosco……………………………………………………P. 3-4
Fête de la Reconnaissance et COSMAM………………………………………………………………P.5
Fête de la jeunesse à Yaoundé……………………………………………………………………………P.6
Aux origines de l ’Homme, Abel et Toumaï…………………………………………………………P.7
Fête de Don Bosco à Damala (RCA)……………………………………………………………………P.8
Fête de Don Bosco à Pointe-Noire et St Charles Brazza…………………………………P.9-10
Fête de Don Bosco à Libreville…………………………………………………………………………P.11
Musical San Pablo……………………………………………………………………………………………P.12
Fiestas y Encuentros sanlesianos………………………………………………………………………P.13
Don Bosco, nous t ’aimons…………………………………………………………………………………P.14
Jérusalem et le conflit de Gaza…………………………………………………………………………P. 15
Fête AFO, quelques images………………………………………………………………………………P.16
Ils nous écrivent………………………………………………………………………………………………P.17
Anniversaires, programmes visite du Pape au Cameroun………………………………………P.18

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Notre cheminement du Carême.
Au fond le 150 º anniversaire
P. VEGADIEZ José Antonio
Le Recteur Majeur nous a lancé à une aventure spi-
rituelle profonde et motivée : nous renouvelés
comme personnes et comme communautés. Une
«année Sainte » salésienne commencée le 31 jan-
vier, un temps de purification et de conversion
dans le Carême à peine initié.
Toutes les interventions de Don Pascual Chavez et
ses documents font référence à ce moment de grâ-
ce, et nous sommes invités à le vivre comme don
de Dieu. Le but de l’an 2015, bicentenaire de la
naissance de Don Bosco.
Il nous est demandé de mettre en valeur ces cir-
constances. « Ils engagent le confrère et la com-
munauté salésienne, les jeunes et les laïcs des com-
munautés éducatives pastorales, le Mouvement sa-
lésien des jeunes, la Famille salésienne ». La Com-
munauté doit penser sa programmation et l’action
éducative pastorale.
Le carême est un moment privilégié pour renouve-
ler l’engagement de vivre de manière conforme
notre propre vocation. Pour nous le Carême 2009
peut être avant tout l’occasion de traduire en actes
une des suggestions du CG 26, c’est-à-dire l’invita-
tion à nous mettre plus souvent en contact avec nos
Constitutions.
Les documents reçus nous donnent les possibles
initiatives comme :
-Un cadre ou statue de Don Bosco dans la
chapelle communautaire, décoré dignement.
-Donner de l’importance à nos Constitu-
tions : Lecture chaque jour de quelques articles au
moment de la Méditation, de la Lecture Spirituelle.
-Le Directeur peut organiser un petit com-
mentaire d’un article chaque jour comme « Mots du
Soir » aux confrères. Il est le maître spirituel de la
Communauté.
-Les Retraites spirituelles du temps de Carê-
me sur les Constitutions, le CG26…
Parmi les ressources reçues vous avez une célébra-
tion communautaire de la pénitence, dans laquelle
les confrères seront invités à demander pardon à
Dieu pour les infidélités à la vocation et invoquer
ensemble le don d’une plus grande cohérence avec
notre Règle de Vie. La célébration pénitentielle en
Communauté nous aidera à vivre notre conversion
et reconnaître devant le Seigneur nos infidélités.
Le Carême est un moment fort dans la vie de tout
chrétien, et dans notre expérience actuelle de
Congrégation. Le Seigneur nous appelle à un plus
grand amour.
"Pour nous le Carême 2009 peut être avant tout
l’occasion de traduire en actes une des suggestions
du CG 26, c’est-à-dire l’invitation à nous mettre
plus souvent en contact avec nos Constitutions."
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ATEMEDIA

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Cameroun
UN WEEKEND DE FESTIVITES
AVEC DON BOSCO 2009 A MIMBOMAN!
AU CENTRE PROFESSIONNEL DON BOSCO
La commémoration du 121e anniversaire
de la mort de St- Jean Bosco au CPDB de Mimbo-
man III cette année, a été marquée par plusieurs
manifestations. Deux semai-
nes avant, un tournoi inter-
classes, en football et hand-
ball a été organisé.
Par anticipation, le
30/01/ 2009 sera l’apothéose.
Tout commencera à 8 heures
avec une messe solennelle
concélébrée par les pères :
Natalino PARODI, directeur
de la communauté salésienne
de Mimboman III et du
CPDB , Jean-Baptiste NGUYEN, assistant général
au CPDB , André Frantz SAINT PREUX DA-
BEL, chargé de la communication sociale et José
Maria SABE, économe général de l’A.T.E. S’ins-
pirant de l’étrenne 2009 du père Recteur majeur,
Pascual Chàvez Villanueva, le Père Natalino Paro-
di, l’officiant du jour, dans son homélie, exhortera
l’assemblée sur l’importance de la solidarité et de
l’unité dans la pérennisation de l’œuvre de Don
Bosco en faveur des jeunes.
KERMESSE MULTICOLORE
ET « CASSE CROÛTE GÉANT»
L’eucharistie achevée, place sera donnée
aux manifestations sportives. On assistera à deux
finales de football et de hand-ball, remportées res-
pectivement par les classes de 2e année construc-
tion d’objets métalli-
ques et industrie de
l’habillement.
La grande kermesse au
menu varié, est consti-
tuée, des danses, jeux,
et divertissements di-
vers. Cette Kermesse
sera le moment focal
pour la fête et cela ne
laissera personne indif-
férent.
Un « casse-croûte géant » offert pour la
circonstance par le Père directeur du CPDB, ré-
unira fraternellement élèves, apprentis, ensei-
gnants et salésiens.
Il est aussi à mentionner que, dans le cadre
de cette fête de Don Bosco, un stand d’exposition
du savoir-faire du CPDB, a été aménagé dans les
locaux de la paroisse Marie Auxiliatrice et ouvert
du 30-01 au 02-02-2009 et du 06 au 08-02-2009.
Bediehide Octave Christian.
ANNEE 10,N°89
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A LA CITE DES JEUNES-
ORATOIRES
La matinée de la fête a commencé le same-
di 31 Janvier 2009 par la sainte messe et
les laudes présidées par le Père André
Frantz Saint Preux Dabel, concélébrées par
le curé Père Fernando Ricci, le Père Jean
Baptiste. Cette célébration a été animée par
les pré-novices. Les enfants de l’oratoire,
les catéchumènes, les catéchistes, quelques
communautés religieuses et les paroissiens
y étaient présents. Au cours de son homé-
lie, le Père André Frantz a fait un bref rap-
pel de l’une des exigences du Chapitre
Général 26e qui stipule : « Da Mihi Ani-
mas, Caetera Tolle» et il a aussi cité l’arti-
cle 26 des Constitutions salésiennes pour
marquer la préférence pour la mission salé-
sienne, celle d’ : « être envoyé aux jeu-
nes les plus pauvres».
SPECTACLE ET CHANSONS
EN TOUTES LANGUES
Après la sainte messe, une journée sportive
et culturelle a été organisée à la cité des
Jeunes-Oratoires Don Bosco. Au début de
l’après midi, une grande pluie voulue par
Dieu pour nous bénir s’est abattue durant 2
heures. Pour ce faire, nous sommes dans
l’obligation de passer aux activités cultu-
relles avant l’heure prévue dans la salle
polyvalente et chaque groupe d’enfants,
d’adolescents et de jeunes par rotation a
fait preuve d’ingéniosité en mettant en
exergue leur talent pour mettre le publique
à l’aise. Durant ces multiples interventions
il faut noter entre autres les interprétations
musicales dans les différentes langues, les
danses locales et internationales comme :
makossa, bikutsi, mangambeu, rap, brack
dance etc.
Après la remise des oscars-cadeaux à tou-
tes les stars de la cité des Jeunes-Oratoires,
une deuxième messe a été dite par le Père
Natalino Parodi,concélébrée par les Pères
Fernando, André et Yann pour remercier le
Seigneur pour la Congrégation Salésienne
qu’il a offerte à tous les jeunes par Don
Bosco et pour cette journée inoubliable.
A LA PAROISSE ET DANS
LA COMMUNAUTE
SALESIENNE
Durant toute la journée du 1er février
2009, nous avons célébré la fête de
Don Bosco dans toutes les quatre (4)
messes dominicales au sein de la Pa-
roisse et durant les trois (3) messes
dans les communautés de Base du ter-
ritoire paroissial. A midi, après la gran-
de messe, une agape a été organisée
pour la Famille Salésienne : les salé-
siens, les filles de Marie Auxiliatrice,
les salésiens coopérateurs, les pré-
novices, les parents des deux jeunes
salésiens de la Paroisse et le couple
présidentiel du Conseil paroissial. Cet-
te agape a été offerte par la communau-
té salésienne pour commémorer le 150e
anniversaire de la naissance de la pre-
mière branche de la famille salésienne
de Don Bosco à savoir celle des salé-
siens clercs et laïques .
NOUVEL ORATOIRE A
NKOL FOULOU
Pour la décentralisation de la pastora-
le, une résolution a été prise par la
communauté salésienne et le conseil
éducatif et pastoral des jeunes et ora-
toires pour ouvrir un Oratoire-annexe à
Nkol Foulou qui est une des commu-
nautés de base éloignée de la Paroisse
Marie Auxiliatrice. Le Père André
Frantz accompagnés de deux pré-
novices, Lévi et Japhet, ont inauguré
cet Oratoire dénommé Don Bosco le
Dimanche 08 Février 2009. L’évangé-
lisation et la promotion vocationnel-
le y ont connu un grand succès pour
les enfants, les jeunes et les parents!
Cette activité est appelée à se pérenni-
ser pour la formation de bons chrétiens
et d’honnêtes citoyens voulus par Don
Bosco!
Père André Frantz SAINT
PREUX DABEL, sdb.
Blague
Un vieux Juif meurt et rencontre
Dieu en arrivant au paradis. Il
fait le bilan de sa vie:
- La pire chose qui me soit arri-
vée, c'est quand mon fils s'est
converti au catholicisme..., dit-il.
- Moi aussi, lui répond Dieu.
- Et qu'est-ce que vous avez fait?
demande le Juif.
- Un nouveau testament...
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FETE DE LA RECONNAISSANCE
Chez les Sœurs Dominicaines de la Bienheureuse Imelda
Le 5 février 2009, à la Paroisse St
Joseph de Mvog Ada, à Yaoundé, la
Congrégation des Sœurs Dominicaines
de la Bienheureuse Imelda , était en
fête pour le 25e anniversaire de vie
consacrée de Sr Tania Regina Alves
de Lima. Sr Tania, venue de son loin-
tain Brésil comme missionnaire au
Cameroun depuis plus de douze ans,
est à l’aise avec les enfants, les jeunes
et les familles, sur cette paroisse de St
Joseph, où elle évangélise, en visitant
les familles, par la catéchèse, comme
enseignante au collège, comme anima-
trice ou conseillère de multiples grou-
pes.
Une belle célébration eucharistique
a rendu grâce au Seigneur, pour ces 25
ans de vie religieuse. Présidée par le
Père Etienne Etoundi, curé de St Jo-
seph, elle a été concélébrée par les
Pères Michel Kisito et Boniface, prê-
tres diocésains, le Père Stanislas, do-
minicain, et Jean Baptiste, salésien.
Deux diacres les accompagnaient, Fri-
dolain, diocésain, et Ferdinand, béné-
dictin.
Nombreuses dans l’assemblée, les
délégations paroissiales du pôle pasto-
ral, amis venus de partout, laïcs domini-
cains, professeurs du collège où enseigne
Sr Tania, tous sont venus participer à la
Fête de la sœur, en ce jour où sa Congré-
gation célèbre aussi ses 25 ans de présen-
ce au Cameroun. Parmi les congrégations
présentes, on note les Filles du Mont
Calvaire, les Sœurs de Ste Anne, les Do-
minicaines de Santo Domingo, celles des
Saints anges de Lille, de l’Annunciata, de
la Ste Famille , les Missionnaires Domi-
nicaines du Rosaire, les Sœurs Servantes
du Saint Cœur de Marie, les Sœurs du St
Sauveur.
Nées en 1922, en Italie, les Sœurs
Dominicaines de la Bienheureuse Imelda
sont aujourd’hui dans six pays. En 1946,
elles partent au Brésil. Elles entrent au
Cameroun en 1984, puis 1991 les voit
arriver en Albanie et aux Philippines. En
1992, elles célèbrent leurs 70 ans en pé-
nétrant en Bolivie.
Sœur Tania a renouvelé ses vœux,
devant l’autel paroissial, auprès de la
Déléguée de sa Supérieure. Puis elle a
pris la parole : « Que vous dire en ce
jour ? Sinon de m’émerveiller de ce que
le Seigneur a fait pour moi, en moi et
avec moi, en ces 25 ans. Je suis émerveil-
lée aussi pour ma famille religieuse et
pour ma famille naturelle qui m’ont sou-
tenue et aidée à vivre mon « oui » pen-
dant toutes ces années. Nous avons vécu
dans la joie, un événement d’Eglise.
Comme disait notre fondateur le Père
Giocondo Lorgna : « C’est par un acte
solennel que nous disons merci au Sei-
gneur en ce jour, et cet acte c’est la Célé-
bration Eucharistique … »
« Au Cameroun, continue la sœur,
nous sommes douze, comme les apôtres.
Nous sommes dans les diocèses de Ber-
toua. A Bertoua, nous avons une com-
munauté, et une autre au village de
Ndjangané. A Yaoundé, nous sommes à
Mvog Ada. Nous sommes dans l’ensei-
gnement, les écoles maternelles, primai-
res, secondaires, dans le champ de la
santé, la formation et la promotion fémi-
nine. Selon le désir de notre fondateur,
nous sommes collaboratrices dans la
pastorale paroissiale. Et nous cherchons
à mettre en pratique le but de notre mis-
sion : « Aimer et faire aimer Jésus Eu-
charistie… »
Sœur Tania et JB Beraud
L’Assemblée de la COSMAM
2009 est une année très occupée pour le diocèse de Yaoundé. Plusieurs évènements sont
entrain de ponctuer cette année. Nous pouvons citer entre autres : le passage des reliques
de Ste Thérèse dans les paroisses ; la rencontre de la COSMAM et bientôt la visite du
Pape.
Parlant de la rencontre de COSMAM (Confédération des Conférences des Supérieur(e)
s Majeur(e)s d’Afrique et de Madagascar), Cette rencontre a eu lieu du 5 au 13 février
2009 au Centre Jean XXIII. Les responsables des Supérieurs Majeurs de toute l’Afrique
et Madagascar étaient présents. Les travaux se sont déroulés sous les roulettes du Préfet
de la Congrégation des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique, le
Cardinal Franc RODE. La célébration de la journée de la vie consacrée a été intégrée
dans l’Assemblée le 7 février 2009 par une messe présidé par le cardinal à la Basilique
Marie Reine des Apôtres de Mvolyé.
Joenel, CICM
Cardinal F. RODE, Préfet de la
Congrégation pour les Instituts de vie
consacrée et des Associations de vie
apostolique
ANNEE 10,N°89
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Fête de la jeunesse à Yaoundé !
En prélude à la 43ème édition de la fête de la jeunesse, placée sous le thème : «Jeunesse et refondation des
valeurs autour des emblèmes de la République », plusieurs manifes-
tations culturelles et sportives ont eu lieu dans les différents établis-
sements scolaires de la ville de Yaoundé.
Ce 11 février 2009, un gigantesque défilé
des différents établissements scolaires et
associations des jeunes à Yaoundé a cou-
ronné la fête.
més et à avoir une vie descente.
Cette vie descente est loin de se
réaliser pour beaucoup de jeunes
camerounais.
Vers 8H, les alentours de la Place du 20
mai étaient pris d'assaut par les différents
Établissements scolaires et Associations de
jeunes. Les policiers dévient la circulation,
des bus et cars débarquent les élèves, cer-
tains par groupes à pieds convergent vers
la Place du 20 mai.
A 10h 20, commence le défilé. Tour à tour,
les enfants et jeunes magnifiquement ha-
billés, des différents établissements primai-
res, secondaires, universitaires, des insti-
tuts et associations de jeunes de Yaoundé,
passeront devant les autorités, au rythme
de la fanfare, des pas de danse et des re-
frains qu'ils scandent eux-mêmes. Certains
groupes portent des banderoles et pancar-
tes sur lesquels on pouvait lire : « Jeunesse
camerounaise fait sienne la devise, aide-toi
le ciel t'aidera », « Jeune du Cameroun,
unissons-nous contre les vulnérabilités en
milieu jeunes », « Démocratie et bonne
gouvernance, c'est notre idéale » etc. D'au-
tres brandissent des mouchoirs blancs,
l'emblème de la lutte contre le sida.
Vers 12H, commence une fine pluie,
le défilé continue. Quelques ins-
tants, la pluie s'intensifie, le public
se met à l'abri, le défilé se poursuit.
La pluie s’arrête, à 13h, le défilé
prend fin avec le passage des jeunes
de certains partis politiques, notam-
ment celui au pouvoir.
Les jeunes des mouvements d'ac-
tions catholiques comme la J.E.C
(Jeunesse Estudiantine Chrétienne),
les scouts, les copains du monde, les
enfants et jeunes malvoyants et
sourds-muets ont pris part au défilé.
Le rendez-vous est pris pour l'année
prochaine et d'ici là les jeunes espè-
rent que les hommes politiques, les
religieux et leurs parents s'attèleront
à rendre leur vie encore plus meil-
leure.
MagEy
Des symboles et slogans qui sans doute
traduisent leur aspiration à être bien for-
Le traditionnel message du Président Paul BIYA aux Jeunes
A la veille de la fête, le Président de la
République, a livré un message aux
Jeunes. Dans ce message, il a dressé la
liste des réalisations faites en faveur de
la jeunesse : création de 155 nouveaux
établissements; augmentation des ensei-
gnants (2000 nouveaux); des cités uni-
versitaires en voie d'achèvement à
Yaoundé I, constructions des complexes
omnisports en cours à Yaoundé II et à
Douala ; l'installation des équipements
satellitaires et des serveurs de deux uni-
versités numériques à l'université de
Yaoundé I, allocation budgétaire de 204
milliards au secteur de l'éducation etc.
Pour le Président de la République, «
l’Etat fait un effort considérable pour la
jeunesse, qu’il s’agisse de l’éducation
au sens le plus large ou de l’insertion
socioprofessionnelle. Les chiffres
sont là pour en témoigner. Tous sec-
teurs confondus, il consacre près du
cinquième du budget national aux
activités concernant les jeunes. Cela
est nécessaire. Cela est normal. Il
serait tout aussi normal que les sacri-
fices ainsi consentis par la Nation
trouvent leur contrepartie dans un
engagement fort de votre part au ser-
vice du développement de notre pays.
Au delà de vos ambitions personnel-
les, d’ailleurs légitimes, vous devez
vous demander ce que vous pouvez
faire pour votre pays. A cet égard, les
connaissances et les techniques que vous
avez acquises seront des contributions
importantes à la réalisation des projets
stratégiques qui assureront l’avenir du
Cameroun.» Il a terminé son message en
exhortant les jeunes à participer à la réus-
site de ce grand dessein national.
Il est certes vrai comme l’a énuméré le
Président de la République, ces réalisa-
tions sont faites pour contribuer au bien
être de la jeunesse camerounaise mais le
quotidien de la majorité de cette jeunesse
est autre. Les jeunes sont confrontés aux
réels problèmes de l'éducation aux va-
leurs, à la formation professionnelle, à
l'insertion dans le monde de l'emploi et au
chômage galopant.
MagEy
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ATEMEDIA

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AUX ORIGINES DE L’HOMME, ABEL ET TOUMAÏ
Sur Abel et sur Toumaï, le pro-
fesseur Michel Brunet, Professeur au
Collège de France, reste intarissable.
Un public littéralement médusé en a été
le témoin émerveillé tout au long des
deux bonnes heures de conférence ce
mercredi 21 janvier 2009 au Centre
Culturel François Villon de Yaoundé.
Le célèbre paléontologue est
venu parler Sciences à Yaoundé, et, mê-
me s’il a un retentissant « Bien sûr que
je suis croyant !... », il redoute les
« escroqueries intellectuelles » qui vou-
draient « embarquer le dialogue sur un
autre terrain que celui d’un honnête et
exigeant travail de recherche… »
Abel et Toumaï restent ses deux
découvertes majeures. Mais qui sont-ils
donc ?
Aux débuts des années 90, le
professeur Brunet se trouve avec ses
équipes à l’ouest de la vallée du Rift.
« Le Rift Valley, explique le Larousse,
est « le nom donné par les géologues à
une série de fossés d’effondrement…
que l’on peut suivre depuis la vallée du
Jourdain jusqu’au cours inférieur du
Zambèze. ». Ce parcours longe toute
l’Afrique Orientale.
Des sédiments accumulés sur
des millions d’années
C’est dans ce site que les cher-
cheurs de M Brunet rencontre « les res-
tes des premiers hominidés d’Afrique
centrale ». « Abel, déclare l’orateur,
élargit considérablement l’aire de répar-
tition des australopithèques qui oc-
cupaient en réalité un très vaste territoire
africain. Daté de 3,5 millions d’années,
il fait reculer très loin nos origines. Dès
1905, les paléontologues découvraient
un premier australopithèque. Ils le da-
taient de un million d’années. Un événe-
ment à l’époque dans tout le monde
scientifique ! Nous en sommes loin au-
jourd’hui. Pourquoi avons-nous appe-
lé Abel, cet ancêtre trouvé dans la
région du Kénya ? Tout simplement
parce que l’un de nos chercheurs est
mort durant cette expédition. Il s’ap-
pelait Abel. Nous étions tous ses
amis. J’ai donné son nom à celui qu’il
avait aidé à retrouver. »
Au début des années 2000,
Michel Brunet cherche toujours et
encore. Le voici maintenant au
Tchad. Il fouille centimètre par centi-
mètre d’énormes couches de sédi-
ments datant de 7 à 8 millions d’an-
née : « Ici, inutile d’imaginer l’em-
ploi de machines sophistiquées. Tu
n’as que ta pelle et ta pioche qui peu-
vent te servir… » C’est long et fasti-
dieux de recommencer chaque jour.
Et tout d’un coup, la joie de la décou-
verte. Un crâne, avec sa mâchoire.
Certes, il semblait annoncé par l’ap-
parition de minuscules fossiles de
flore et de faune soigneusement re-
cueillis eux aussi. Mais là, voici le
plus ancien hominidé connu. On sait
déjà l’âge des sédiments où il s’est
conservé : il a au moins 7 millions
d’années. Il s’appellera Toumaï, et,
pour les savants de toutes les Univer-
sités, il sera le « Sahelanthropus tcha-
densis », tout comme Abel reste pour
eux le « Australopithecus bahrelgha-
zali ».
Une recherche « humble »
pour mieux connaître l’homme
Le professeur Brunet, titulai-
re de la chaire de paléontologie hu-
maine au prestigieux Collège de
France, à Paris, ne cache pas son aga-
cement face à l’engouement pour
Lucy, découverte en Ethiopie en
1974 : « Avec à peine ses 3 millions
d’années, ils l’appellent la grand’mè-
re de l’humanité. Elle est à peine une
Toumaï
(en gourane espoir)
toute petite jeune fille pour Toumaï… »
Pour notre savant, même s’il
« faut être assez humble, parce que d’au-
tres découvertes peuvent surgir… », il
semble clair que l’Afrique est le berceau
de l’humanité. Et pour sa part, ses recher-
ches continuent en Lybie, en Egypte, et
demain, dès que l’autorisation arrivera, au
Soudan…
« On peut établir que l’animal le
plus proche de nous, c’est le chimpanzé.
Nous n’avons avec lui que 2% de diffé-
rence. C’est peu et c’est énorme. Quand et
où s’est fait le passage, de l’animal à
l’homme ? Où ? Sans doute en Afrique,
où les chimpanzés vivent toujours dans les
forêts. Abel et Toumaï ont dû vivre au
milieu des arbres, là où maintenant nous
trouvons le désert. Quand ? La réponse est
plus difficile, mais la « fourchette » se
resserre. »
Après un reproche à la France
qui n’appuie pas assez ses chercheurs,
mais dans un bon sourire à M. l’ambassa-
deur, venu l’écouter avec son épouse, le
grand professeur évoque délicatement le
souvenir de « ma vieille maman, profon-
dément croyante » : « Je suis fière de toi,
me dit-elle, mais quand même, avec tous
ces singes…??? »
Jean Baptiste BERAUD
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ATEMEDIA

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Centrafrique
Fête de Don Bosco à Damala
A l’instar des autres communautés de la province ATE, la communauté de Damala a fêté la Saint Jean
Bosco, ce samedi 31 janvier 2009. La messe, des activités sportives, des jeux concours, projections de
films… ont couronné cette fête. Celle - ci a été organisée en tenant compte de l’invitation du CG 26
(Retourner à Don Bosco). Ce ‘Retour’ est devenu une réalité à Bangui - Damala.
Durant tout le mois de janvier, les mots du
jour au Centre professionnel mettent l’ac-
cent sur : l’honnêteté, la paix, la générosité
et la vérité. C’est pour inculquer aux élèves
quelques valeurs. Des jeux - concours, de
l’exposition, des projections de films (Jean,
l’enfant de songe, les lieux où Don Bosco a
vécu et à l’école de Don Bosco) n’ont pas
manqué à ce rendez-vous. Tout cela pour
faire connaître davantage Don Bosco aux
destinataires et aux collaborateurs.
La messe a été célébrée par l’abbé Jean -
Louis YERIMA, le secrétaire national de
l’ECAC (Enseignement Catholique Associé
de Centrafrique). L’abbé a saisi l’opportuni-
té pour signifier aux élèves que c’est une
grâce de rencontrer un homme comme Don
Bosco dans la société actuelle, gagnée par
l’égoïsme et l’individualisme. Il continue en
disant que le Bon Berger, c’est le Seigneur
lui-même, mais il a besoin des hommes pour
continuer son œuvre. C’est ainsi qu’il a sus-
cité Don Bosco qui n’a ménagé aucun effort
pour s’intéresser à la vie des jeunes pauvres.
Par la suite, l’abbé Jean - Louis demande
aux élèves ce qu’ils veulent devenir. La plus
part rêve de devenir des grandes personnali-
tés : Président de la République, Ministre
de… Directeur Général… Un seul élève a
fait allusion à son métier ; devenir un chef
de garage. L’abbé Yerima leur fait savoir
que même si chacun rêve de devenir supé-
rieur pour écraser les autres, tout le monde
ne peut pas être président. Cependant, dans
la vie, les uns ont besoin des autres pour un
vivre paisible, c’est la complémentarité.
Alors il ne faut pas avoir honte de s’affirmer
dans son métier.
Les activités récréatives,
un moment de prouesse
Après la messe, viennent les activités sporti-
ves. Les sections qui se sont rencontrées aux
finales de foot et de basket à la fête de l’Im-
maculée Conception s’affrontent encore. En
effet, la Menuiserie a écrasé l’Electricité par
32 points à 17, en basket. Au foot, la Ma-
re, M. Alfred, un Représentant de
Rotary - Club…
Au foot, DFC8 (Diplômât Football
Club du 8e arrondissement) a gagné
Bar Casier par 2 # 1 aux tires au but,
au Volley FACA (Force Armée Cen-
trafricaine) a remporté la finale de-
vant Root par 3 sets # 0 et en basket,
Don Bosco a battu PK 12 par un
score de 47 # 36. Il est à signaler que
les supporters qui n’ont pas de place
à cause de la foule, grimpent sur les
murs et les arbres pour suivre les
matchs. Cette fête a permis de faire
connaître davantage Don Bosco et
faire régner la joie au tour des jeunes
et adultes qui sont proches des œu-
vres salésiennes de Damala.
Fr. RAS
çonnerie s’est imposée, aux tires au
but, devant la cohésion des 3e An-
nées par 3 # 2 sans ignorer les 80 m
(vitesse) et 3 km (endurance).
Au Centre professionnel, un repas
fraternel avec le personnel a mis
terme à la fête.
Dans l’après midi, le Centre de jeu-
nes continue la Saint Jean Bosco
avec les finales de football, de bas-
ket-ball et de volleyball. En une
fraction de seconde la cour du centre
est pleine de personnes. Les man-
ches de chemises deviennent des
mouchoirs pour essuyer la sueur.
Les musiques modernes et tradition-
nelles battent leur plein. Les joueurs
et les spectateurs attendent impa-
tiemment les personnalités pour les
coups d’envoi. Ce fuent M. DE-
SOUZA José, consul du Portugal,
M. Olivier LUTZ, conseiller techni-
que au Ministère de la Jeunesse et
Sports Arts et Culture, M. ANTI-
ME, Directeur au Ministère de la
Jeunesse et de Sports, Arts et Cultu-
Blague
Au catéchisme, un brave curé
interroge une classe:
- Alors mes enfants, que doit-
on faire le matin au réveil
quand on est chrétien?
Personne en répond.
- Allons, voyons, c'est facile!
Toi Toto, tu dois le savoir:
Que fait un chrétien le matin à
son réveil?
- Euh! Il le remonte!
ANNEE 10,N°89
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1.9 Page 9

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Congo
C’est le vendredi 30 janvier 2009, que les élèves du Centre de Formation Profes-
sionnel Don Bosco de Pointe Noire, ceux du Centre de Formation Professionnel
Madre MORANO des sœurs salésiennes et les enfants de l’école primaire Saint
Dominique Savio de notre paroisse ont fêté la Saint Jean Bosco.
Tout a débuté à partir de 9h00 avec
une messe dite par le P. Valentino
FAVARO accompagné du père Antoi-
ne TANGUY. Dans son homélie, ce
dernier a retracé brièvement la vie de
Don Bosco aux élèves et leur a fait
savoir que les situations difficiles que
certains d’entre eux vivent en ce mo-
ment ne sont pas très différentes de
celles qu’avait vécues le petit Jean
Bosco dans son enfance. Alors, il les a
encouragés à ne pas baisser les bras
mais à aller de l’avant. Pour avoir un
avenir meilleur, chacun d’entre eux
doit se mettre résolument au travail
tout en se fixant un objectif à atteindre.
Après la messe, ce fut le moment de
réjouissance. Chaque Centre a présen-
té à tour de rôle des sketches, récitals,
chants et tout cela a été entrecoupé à
un certain moment par des questions-
réponses sur la connaissance de Saint
Paul. Les gagnants ont reçu un tee-
shirt. Mais les petits de l’école Saint
Dominique Savio ne sont pas restés à
l’écart car ils ont également mis à pro-
fit leur savoir faire en nous déclamant
quelques poèmes.
Un apéritif a été servi à la fin
des festivités. Le responsable
du Centre le frère Michel a pris
la parole pour remercier les
jeunes qui ont accepté de nous
présenter ce beau spectacle ; les
encadreurs qui ont préparé cette
rencontre sans oublier les FMA
qui ont accepté cette invitation.
Le père Miguel, directeur de
l’œuvre a procédé à la prière finale et a
exhorté tous les jeunes à prendre au sé-
rieux tout ce qu’ils sont entrain d’appren-
dre.
Le rendez-vous est pris pour le 13 Mai
2009 chez les sœurs salésiennes en la fête
de Sainte Marie Dominique MAZZA-
RELLO. Frère Michel MAKO (sdb).
La saint Jean Bosco à saint Charles Lwanga Brazzaville Par Tchawa Christoph,sdb.
« Donne moi les âmes et prends le reste ». La communauté paroissiale de saint Charles exprime sa gratitude envers
celui qui n’a cherché rien d’autre que le salut des âmes. La fête de Don Bosco en cette année du 150e anniversaire
de la fondation de la Société de St François de Sales s’est étendue sur plusieurs semaines.
Neuvaine à Don Bosco
Du Jeudi 22 au Vendredi 30 janvier, qui a
attiré une foule immense de chrétiens, ras-
semblés chaque soir pour rendre grâce au
Seigneur pour ses mérites en la personne de
saint Jean Bosco. Bien qu’étant une neuvai-
ne, cette séance de prière a revêtu les élé-
ments de toute prière salésienne, à savoir la
simplicité, la popularité, l’élan créatif et la
profondeur. Ce moment de prière a servi
également de lieu d’information et de for-
mation sur les thèmes tels que l’amour de
Dieu, l’amitié de Jésus, l’Eglise, Marie, Le
travail, la spiritualité salésienne, l’étrenne
2009, les 150 ans d’existence de la société
de saint François de Sales et un demi siècle
d’existence au service de la jeunesse congo-
laise.
Journée d’amitié St Charles-St Pie X
Le samedi 31 Janvier, les petits plats
sont mis dans les grands pour une fête à
la hauteur de son bénéficier. Dès le
début de la matinée commencent les
décorations et la mise en place du maté-
riel. A quatorze heures, les fidèles et
sympathisants de Saint Charles com-
mencent à affluer dans la cours parois-
siale pour assister à la journée d’amitié
qui se tiendra entre les jeunes de la
paroisse Saint Pie X de l’OMS et ceux
de Saint Charles. Au programme sont
prévues des interprétations, des poè-
mes, des play-back et des sketchs. Les
jeunes des deux paroisses, grâce à leurs
talents, leur savoir faire et leurs habili-
tés, garderont toute l’assistance en haleine
jusqu’à 18h quand il faut opérer, un chan-
gement d’activités.
Le changement d’activité consiste à se dé-
placer au sein de l’église pour assister à un
concert de musiques religieuses entre les
différents groupements adultes de la parois-
se. Les différents groupes se succèdent sous
les applaudissements et les encouragements
de l’auditoire. Cette étape prend fin avec les
mots d’encouragement de Mme Pauline
BATETANA, vice présidente du C.P.P. et
rendez vous est pris pour le dimanche 1er
février, jour retenu pour célébrer la solenni-
té de la saint Jean Bosco au niveau parois-
sial.
Page 9
ATEMEDIA

1.10 Page 10

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1er février, fête de Don Bosco à la paroisse
La fête commence dès 6h 30 avec la
première messe en Lari, célébrée par le
Père Germain LAGGER, curé de la pa-
roisse. Dans son homélie il insistera sur
l’action de st Jean Bosco pour l’éduca-
tion et le salut de la personne et invitera
la communauté chrétienne à manifester
ouvertement son amour envers Don Bos-
co à travers la réalisation des actions
concrètes.
A 9h 30, la fête prend une autre ampleur
avec la deuxième messe, célébrée en
français. Elle est présidée par le Père
provincial, José Antonio VEGA, qui est
dans nos murs depuis le samedi 31 Jan-
vier. Il est assisté des Pères Remi et
Léon. Dans son homélie, il reviendra sur
l’amour désintéressé qui est à la base de
toute l’œuvre de Don Bosco. Après la
messe, ont lieu des concours sur quel-
ques disciplines retenues pour la circons-
tance comme l’orthographe, questions
pour un champion, les mots croisés et le
dessin. Ces différents concours rassem-
bleront plus d’une centaine d’enfants et
de jeunes.
L’après midi est réservé pour les presta-
tions de groupes, à savoir la course de
marche pour les groupements adultes,
un championnat de ‘Nzango’ (jeu de
claquettes) pour les groupes féminins
adultes. Au départ, l’on compte plus de
dix équipes (groupements) ; au final la
palme d’or revient à la confrérie Cardi-
nal Emile Biayenda qui ne fait pas de
cadeau aux Ritiennes (les membres du
groupement Sainte Rita de Cascia). La
soirée s’achève avec le mot du soir du
père Léon et la remise des cadeaux aux
révélations de la Saint Jean Bosco.
Avant ceci, la grande foule convergée à
Saint Charles restera sur sa soif avec la
fin prématurée du concert des groupes
Jeunes (ADS, Elisa, Yamboté et Mont
Légion). Quand, vient le moment de la
séparation, cet autre slogan des maisons
salésiennes, qui dit « avec Don Bosco,
c’est la joie ! », se confirme vrai, car
cette joie se lit sur les près de deux mil-
liers de personnes présentes pour vivre
la Saint Jean Bosco.
Une bibliothèque
au service des élèves
Un autre évènement qui n’est pas de moindre
importance, et que les élèves et les personnel
(e) de Père Lucien Yhuel n’oublieront pas
qu’aussi tôt est la bénédiction et l’ouverture
officielle de la bibliothèque scolaire.
Après l’obtention de ce don (la bibliothèque),
commence les finales de football (filles et gar-
çons). Au coup de sifflet final, les plus heu-
reux seront les élèves du CMII qui remporte-
ront les finales des deux catégories. Après ce
moment d’exercice physique, suivra le repas.
A 13h, débutent les jeux populaires parmi
lesquels nous citerons le remplissage des bou-
teilles, le jeu de ciseaux, la course aux sacs, la
perche et le jeu de massacre.
Maîtres et maîtresses, mettent de côté leur
casquette d’enseignants et se revêtent de celui
d’animateurs pour l’animation des différents
ateliers. Les gagnants se dirigent de manière
continue à ‘la boutique’ où ils récupèrent un
prix proportionnel à leur réussite. La fête
prend fin autour de 15h 30, avec la remise des
prix aux meilleurs candidats et équipes et le
mot de la fin de la directrice, Mme Evelyne
Youlou.
Fête patronale de l’école P. Lucien Yhuel
La Don Bosco 2009, restera gravé pendant de
longues années dans les annales de notre école.
En cette année, la famille de l’école Père Lu-
cien se souvient du 20e anniversaire du décès du
Père Lucien dont elle bénéficie du nom. Cette
fête s’étalera sur plus de trois semaines. Dès le
retour de la pause de Noël, commencent des
rencontres préparatoires pour ce double évène-
ment. Ceci est suivi par les mots du matin et la
remise des documents sur la figure de Don
Bosco.
La première semaine est marquée par des acti-
vités sportives, de salubrité et culturelles. Pour
ce qui est des activités sportives, dix équipes
(sept masculines et trois féminines) qui sont
enregistrées. Les différentes commissions mises
en place au sein de l’école s’activent dans leurs
préparatifs pour la fête.
La deuxième semaine est consacrée aux
répétitions des chants et à la projection
de films et de power points sur Don
Bosco aux différentes classes. La der-
nière semaine qui s’ouvre à la fête, est
réservée à quelques concours comme le
dessin, l’orthographe, les questions de
cours et les mots croisés. Dans ces diffé-
rents concours les finissants du CMII se
feront respecter par leur maîtrise de la
langue par rapport à leurs cadets.
Le vendredi 30 janvier, jour ouvrable,
est celui qui est retenu pour célébrer
l’apôtre des jeunes, celui qui a dépensé
sa vie jusqu’à son dernier souffle pour
les voir heureux. La journée commence
avec une célébration eucharistique. Cel-
le-ci sera marquée par trois grands mo-
ments à savoir : le récital introductif que les
élèves, du CPI et CPII présentent. Il faut
souligner que l’école Père Lucien Yhuel
compte neuf cent et un (901) élèves et trente
(30) personnel(e)s qui sont issus des diffé-
rentes obédiences religieuses que l’on dé-
nombre autour de nous. La messe est animée
par les enfants de l’école. Le deuxième mo-
ment est celui de l’homélie qui se fait sous
forme d’un dialogue très intéressant et ins-
tructif entre le président et la grande masse
des élèves. Le troisième moment est souli-
gné par l’offertoire : à cet instant, quelques
élèves se dirigent vers l’autel avec une ima-
ge d’un membre de la famille salésienne à
bénir, car ils veulent plus que jamais être et
vivre avec Don Bosco.
ANNEE 10,N°89
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2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Gabon LA FETE de DON BOSCO le 1er FEVRIER 2009
Libreville
Les Petits adorateurs de la paroisse Marie Auxiliatrice - un
groupe entre 7O et 8O enfants –avaient invité à la fête ceux
de la paroisse Saint Pierre de Libreville. A 10 H 30, ils
étaient là pour la célébration de l’Eucharistie présidée par
Monseigneur Basile MVE ENGONE, Archevêque de Libre-
ville, qui nous a fait la surprise d’arriver juste avant la messe.
Une chorale assurait les chants. A la procession des offran-
des, deux petits adorateurs de la paroisse se sont avancés
tenant chacun un beau ballon de basket, don d’un ancien du
patronage du Père FAUGIER, en reconnaissance de l’éduca-
tion reçue avec beaucoup de ses compagnons. Après la mes-
se, léger repas puis derniers préparatifs de la kermesse.
Peggy, principale animatrice de ce groupe, avait préparé col-
lerettes aux multiples couleurs, corde, quilles, ballons, balles
de tennis, sacs, boissons etc. A chaque stand, une, deux, ou
trois personnes décidées à faire jouer les enfants dans la joie
dans l’esprit de l’oratoire de Don BOSCO. Les équipes ( 27 )
furent constituées au fur et à mesure ; chaque équipe avait un
responsable, recevait une carte, d’un côté le nom de l’équi-
pe, son numéro, la couleur du foulard, les prénoms des équi-
piers ( 10 ), de l’autre côté les 12 stands : Chamboule-tout,
corde, bouteilles, quille, questions sur le catéchisme, ques-
tions sur la vie de Don Bosco, tire au but, petit basket, grand
basket, puzzle, course en sac, boisson. Du fait qu’il n’avait
pas de sono – volonté express des organisateurs – on enten-
dait les cris de joie et victoire qui résonnaient des quatre
coins des deux grands terrains de basket autour desquels
étaient placés les différents stands.
Vers 17 H 30, les enfants sont rentrés tout en joie, heureux
de raconter leurs exploits, leurs jeux avec d’autres jeunes. La
joie des enfants, c’est la joie des parents.
A partir des petits adorateurs, nous allons continuer à faire
des pas vers un véritable oratoire selon Don Bosco. Le Père
Gabriel NGENDAKURIYO ne nous a-t-il pas dit à la re-
traite à Yaoundé en Août 2008, qu’il n’y avait pas dans toute
l’Afrique, un seul oratoire. L’exemple du patronage du Père
Faugier, il y a une vingtaine d’années ici à Libreville, nous
stimule et nous invite à relever le défi. Nous nous efforçons
de faire de petits pas vers la réalisation concrète d’un vérita-
ble oratoire, sûrs de la présence de Marie Auxiliatrice et de
Don Bosco.
PEGGY, Libreville
Blague : Biologie à l’école
Toto suit son cours de Biologie à l'école. Le profes-
seur est en train d'expliquer une des curiosités de la
nature, à savoir que seuls les humains bégaient. Au-
cun autre animal ne possède de tel trouble de l'élo-
cution. Mais Toto n'est pas d'accord:
- "Monsieur, Monsieur, c'est pas vrai. Moi je
connais au moins un animal qui bégaie!"
- "Ah oui?" fait le prof étonné. "Et quel est cet ani-
mal?"
- "Ben, en fait, c'était mon chat : l'autre jour, je
jouais avec lui sous la véranda et le Rottweiler du
voisin s'est rapproché, alors mon chat a commencé
à faire "ffffffffff! ffffffffffff! ffffffffff!", et avant
qu'il puisse dire "FOUS LE CAMPS!", eh bien, le
chien l'avait mangé!"
ANNEE 10,N°89
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2.2 Page 12

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Guinée-Equatoriale Malabo MUSICAL “SAN PABLO”
Dans le cadre de l´année paulinienne (petit jubilé - 28 juin 2008
au 29 juin 2009 - qui vise à rappeler et célébrer le bimillénaire de
saint Paul qui, avec saint Pierre, fonda et développa l’Eglise chré-
tienne), nous avons, au Centre de jeunes Don Bosco de Malabo,
organisé une sorte de cantate moderne en l´honneur de l´Apôtre
des gentils. Une manière d´entrer avec un style juvénile salésien
dans le mouvement de notre Église catholique qui a prévu pour
l´occasion une série d’événements spéciaux dans les domaines de
l’œcuménisme, de la liturgie, de la prière, de l’art, de l’histoire, de
l’archéologie, de la pastorale et des pèlerinages.
occasion étant propice, c´est le di-
manche 25 janvier, jour où nous rap-
pelons à nos mémoires chrétiennes, la
Conversion de Saint Paul, c´est ce jour
du Seigneur qu´après la messe de 19 h,
la salle polyvalente du Centre de jeu-
nes Don Bosco accueille les nombreux
invités et les chrétiens de notre parois-
se San Fernando – San Juan Bosco
d´Ela Nguema. Sous la supervision de
Juan Francisco NUÑEZ, promoteur et
metteur en scène du « Musical », le
décor est planté et les lumières ajus-
tées. La pièce est faite d´interventions
verbales discontinues d´un acteur qui
joue le rôle de Saint Paul, et, de play-
back (transitions musicales) qui va-
rient tant dans leur thématique que
dans leur style (religieux, Hip Hop,
...). Les acteurs ont été choisis parmi
les animateurs du Centre (avec Anto-
nio BECOBA dans le rôle principal) et
parmi les internes de Maria Auxiliado-
ra (chez nos sœurs salésiennes, voisi-
nes). Le Fr Paul (SDB) et la Sr Theo-
dora (FMA), acteurs eux aussi, donne-
ront une couleur consacrée à
l´événement.
Musiques modernes pour
annoncer la Bonne Nouvelle
Les rideaux s´ouvrent, sous les applau-
dissements du public, avec la choré-
graphie et l´interprétation du chant
« Si me falta el amor (S´il me manque
l´amour)». Dans une transition harmo-
nieuse (sortie des chorégraphes-
chanteurs et entrée de Saul), Saul salue
l´auditoire et se présente (biographie).
Au moment où il commence à
s´interroger sur les conséquences de la
remise en question (par un certain
Jésus de Nazareth) des normes aux-
quelles il croit fermement… play-
back « Caminando voy ». … Jusqu´à
ce jour, ce voyage décisif au cours
duquel, dans une chute aveuglante, il
entend play-back : « Saulo, Saulo,
¿Por qué me persigues ? (Saul, Saul,
pourquoi me persécutes-tu ?) »,
« Aquél que nos llamó es fiel… ».
Pendant trois jours d´agonie, Saul se
repent, il demande pardon pour tout
le mal fait aux chrétiens… play-back
« Perdóname » Saul est baptisé et
devient Paul. Il entre à l´école du
Christ avec la même ardeur que jadis
avec Gamaliel. Il se rend compte
qu´il est désormais lui aussi appelé à
annoncer la Bonne Nouvelle… play-
back « Id y enseñad » Annoncer
l´Amour. Ce mot amour que l´on pro-
nonce à tort et à travers … play-back
« Te amaré » Il s´agit de cet amour
qui est don de soi, don de sa propre
vie… « Él me amó y se entregó por
mí » Un amour fort dans un …
« Credo » Croire à un Dieu qui croit
en des hommes ordinai-
res, des hommes qui
rêvent d´un avenir ra-
dieux … play-back «Y
soñara » Un Dieu qui
nous aime tous, hom-
mes et femmes. Ces
femmes si souvent
trompées en amour…
play-back « Así son los
hombres, todos son
iguales », « Déjame
vivir » Malgré tout,
tous nos actes doivent
être dictés par la loi de
l´amour. Un amour qui
remplit nos vies de couleurs, de joie au
point de chanter … play-back « Gloria »
Alors, en ce moment, le Christ seul vit en
nous … play-back « Ya no soy yo quien
vive » Et personne, rien ne pourra nous
séparer de l´amour du Christ. Soyons tou-
jours dans la joie … play-back « Alegría »
Nous (chrétiens) ne sommes pas des soli-
taires …play-back « Iglesia somos » Cha-
cun d´entre nous a cet ami qui ne lâche pas
les potes ; alors, nous pouvons tout en son
nom… play-back « Todo lo puedo en
aquél que me fortalece » Cet ami, c´est
Jésus qui, à Golgotha, nous confie à sa
mère … play-back « Santa María del ca-
mino ».
Rendu à la fin du spectacle, Paul (acteur)
remercie l´assistance et lui souhaite une
bonne nuit. Il conclue : « ojala, salgaís de
aquí con Jesús en vuestro corazón, conten-
to y lleno de alegría. (J´espère que vous
sortirez d´ici avec Jésus dans vos cœurs,
contents et pleins de joie)… play-back
« Corazón contento ». FIN
Paul II Clark TEGUE, sdb.
Page 12
ATEMEDIA

2.3 Page 13

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ENERO: FIESTAS Y ENCUENTROS
SALESIANOS
C´est un secret de polichinelle
partout où fleurit l´œuvre de Don Bos-
co, le mois de janvier est
« événementiellement » salésien. Com-
me dans chacune de nos présences
provinciales (ATE), dans notre Région
Afrique-Madagascar, dans le monde
entier, la sainteté salésienne et l´action
de Dieu entreprise à travers Don Bos-
co ont également été célébrées en
grande pompe à Malabo.
C´est en commémorant une belle âme
salésienne (Bienheureuse Laura Vicuña)
que commence la préparation spirituelle de
la Solennité de Saint Jean Bosco. Le 22
janvier, est initié au sein de la paroisse une
neuvaine au cours de laquelle les inten-
tions de prières sont orientées en faveur
des jeunes de 20 à 32 ans. Délibérément,
chacun s´inscrit et laisse, s´il le souhaite,
une photo de lui/elle. Ces noms sont infor-
matisés puis affichés avec les photos au-
tour du portrait de Don Bosco.
Sur un plan plus général, le lendemain du
DiscoBosco (soirée dansante) qui inaugure
l´octave salésienne au Centre de jeunes, se
réunit dans la matinée du 24 janvier (fête
de Saint François de Sales), la Famille
salésienne dans sa diversité. À l´ordre du
jour : prière – visionnage de l´Etrenne
2009 du Recteur Majeur – petit commen-
taire – déjeuner. Un moment propice et,
heureusement, mis à profit pour promou-
voir l´esprit de famille.
Le 25 janvier, octave de la prière pour
l´unité des chrétiens et
Conversion de Saint Paul, le
noyau animateur du Mouve-
ment Salésien des Jeunes
(M.S.J.) tient sa première
rencontre de formation.
Quelques invités venant de
groupes salésiens, y prennent
aussi part. Le sujet d´exposé
et les carrefours portent sur l´Etrenne
2009 du Recteur Majeur.
L´eucharistie dominicale (10h 00) par
laquelle a débuté cette journée juvéni-
le et joviale, n´aura pas du tout été
pauvre en symboles et encore moins
en créativité (représentation de
l´évangile, ...).
Les lundi 26 et mardi 27, est projetée
à l´intérieur de l´église paroissiale,
une version cinématographique (200
minutes) de la vie et de l´oeuvre du
Saint patron de la Paroisse San Fer-
nando y San Juan Bosco d´Elá Ngue-
ma.
Par ailleurs, toute la semaine du 26 au
30, se déroulent des activités sporti-
ves au Collège espagnol (chaque fin
de matinée) et au Centre de jeunes
(chaque après-midi). Les jeunes parti-
cipent avec beaucoup d´intérêt et
d´enthousiasme à chacun des cham-
pionnats (de football indoor, de foot-
ball de salle et de basketball).
D´autres jeux connaîtront aussi un
relatif succès : le grimper, l´haltérophilie,
la marche sur la corde (saltimbanque), ...
La soirée du 30 sera celle des play-back,
du concours de gloutonnerie et de remise
des prix aux différents champions. Enfin,
l´apothéose sera l´eucharistie solennelle
que suivront la réception des invités et la
réjouissance populaire sur le terrain de
basket (du Centre de jeunes). Don Bosco,
amigo de los jóvenes…
Paul II Clark TEGUE, sdb
ANNEE 10,N°89
Page 13

2.4 Page 14

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Tchad-Doba Don Bosco, nous t’aimons !
150 ans après, le rêve poursuit son itinéraire et continue par faire de la congrégation salésienne, ce grand
arbre qui non seulement offre de l’ombre, du vent, du calme, mais aussi et surtout ces beaux et doux fruits autour
desquels la joie, la solidarité, la confiance, l’esprit de famille… sont vécus et partagés. Faire connaitre Don Bos-
co à tous ceux-là, spécialement les jeunes et enfants qui ne le connaissent pas encore, c’est lui redire notre atta-
chement. C’est dans cette optique que nous avons orienté nos dynamismes marquant la fête de saint Jean Bosco et
les 150 ans d’existence de la famille salésienne. Du 26 janvier au 1 février, plusieurs activités ont été organisées
pour mettre les jeunes, enfants et adultes dans cette joie que les présents aux festivités ont dénommée : Echos
Boskiade .
"Questions pour un champion "
La toute première activité fut le jeu concours
« Questions pour un champion » inter lycées et
collèges de la ville de Doba. Vu l’importance
de l’activité, puisqu’il s’agissait d’un jeu intel-
lectuel avec un objectif pédagogique bien pré-
cis, les différents proviseurs et Directeurs de
ces différents établissements n’avaient ménagé
aucun effort pour la réussi-
te de cette activité dont la
première phase s’était dé-
roulée dans les cours de ces
lycées et collèges. La finale
qui a opposé les trois
grands lycées de la place
s’est déroulée dans l’amphi
du centre culturel de la
cathédrale. Ce fut un bon
moment de rire pour le grand public qui était là
surtout quand les réponses étaient fausses mais
aussi un grand moment de formation tant pour
les concurrents que pour tous les élèves, pro-
fesseurs et religieux présents.
Le jeudi 29 dans la soirée fut organisée une
veillée en l’honneur de saint Jean Bosco et des
150 ans de la congrégation salésienne. Ont
participé, les jeunes de la paroisse, les pré-
animateurs ainsi que la chorale des enfants
Don Bosco. Au cours de cette veillée, les jeu-
nes ont réaffirmé leur attachement en Don Bos-
co en qui il découvre non seulement un père
mais aussi un ami faisant route avec eux. Pro-
jection de l’étrenne 09, hymne à Don Bosco,
prière, souhaits, animation musicale, furent les
activités qui ont marqué cette soirée.
"CHOREBO"
Dans l’après midi du vendredi 30 le
tour revenait aux jeunes chorégraphes
de la ville. Ce concours de chorégra-
phie dénommée CHOREBO, fut une
grande retrouvaille des artistes en
herbes qui, au-delà des provenances,
ont échangés les connaissances et
avis sur la vie de Don
Bosco par un petit jeu
de questions mais
aussi sur les faits di-
vers quotidiens.
Le samedi 31, après
une dernière phase de
la série « Questions
pour un champion »,
nous nous sommes
retrouvés dans l’église cathédrale de
Doba pour la messe solennelle prési-
dée par le vicaire apostolique l’Abbé
Sylvestre et concélébrée par les prê-
tres de la cathédrale et ceux des
congrégations présentes dans la ville.
Après cette messe animée par la cho-
rale des enfants Don Bosco bien évi-
demment, un repas de fête fut partagé
à l’évêché entre
toutes les congré-
gations et équipes
apostoliques de
la zone.
Mega-concert pour toute
la ville
Le dimanche 1 février de 15h 00 à
19h 00, un méga concert en l’hon-
neur de saint Jean Bosco a été offert
au grand public de la ville par la cho-
rale des enfants Don Bosco et le
groupe musical des animateurs appe-
lé "Bosco Musi". Un moment de
joie, de fête mais aussi de familiarité
autours des chants exécutés par les
deux groupes, invitant ainsi les jeu-
nes à être plus conscients et respon-
sables pour un avenir meilleur tout
en acceptant la diversité comme une
richesse.
Au regard de ces activités, une image
se dégage hormis cette connaissance
de Don Bosco, c’est celle d’une fa-
mille dont les constituants sont faits
par des morceaux de puzzle qui re-
présentent la famille salésienne dans
son ensemble d’une part et de ces
jeunes qui ont besoin d’être écoutés
et accompagnés d’autre part.
"Avec Don Bosco, notre joie est
profonde et contagieuse ; une fois
qu’on l’a, on ne la garde plus pour
soi". Puisse le rêve au-delà des an-
nées et des frontières, continuer et
devenir cette réalité qui feront de nos
jeunes des bons croyants et dignes
citoyens pour no-
tre église mère et
pour notre société.
Don Bosco, nous
t’aimons… !
Mat Jerry
"Avec Don Bosco, notre joie est profonde et contagieuse ; une fois qu’on l’a, on ne la garde plus pour soi".
Page 14
ATEMEDIA

2.5 Page 15

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JERUSALEM ET LE CONFLIT DE GAZA
L’intensité du conflit Israélo-palestinien à Gaza ces dernières semaines bouleverse et continue d’inquiéter aussi bien
la communauté Internationale que les différentes communautés vivant en Terre Sainte. En effet, l’intensité des der-
niers combats et le nombre croissant et quotidien des victimes du coté palestinien a éveillé pas mal de manifestations
de mécontentement au sein de la communauté arabe vivant en Israël à l’instar de celle des pays voisins. Mais qu’en
est-il vraiment de la situation de la Ville de Jérusalem où je me trouve actuellement ?
Depuis l’entrée en guerre de l’armée d’I-
sraël à Gaza, suite aux tirs de roquettes du
Hamas en direction du sud du pays, la popu-
lation arabe et les communautés étrangères
en Terre Sainte vivent continuellement dans
l’angoisse. L’accès aux medias ou à l’infor-
mation ces derniers jours est devenu une
priorité. Dans chaque maison, jeunes com-
me adultes gardent en permanence l’oreille
collée au poste radio ou les yeux rivés à la
télévision. Dans la Ville , le bruit des sirènes
de police ne cesse de résonner tout au long
de la journée. L’armée israélienne est pré-
sente sur tous les grands axes de la ville.
Malgré cela, la communauté arabe, dans un
esprit de solidarité avec la population pales-
tinienne à Gaza, manifeste pacifiquement
par un certain nombre d’actions : marches
pacifiques, fermeture des magasins et des
boutiques arabes sur la grande partie du ter-
ritoire tous les jours dès 16h 00. Quant à
nous autres étrangers, nous vivons chaque
jour dans la crainte d’un embrasement du
conflit jusqu'à la Ville Sainte. Ou encore
dans la menace d’une attaque terroriste en
plein centre ville, dans le magasin où vous
faites des achats ou au coin de la rue où
vous marchez paisiblement. Le climat est
partout à la suspicion et à la méfiance. Le
moindre faux geste peut être perçu comme
suspect. Aussi, est-il devenu plus prudent
pour nous de sortir à deux ou à trois, même
de jour. Une atmosphère plutôt tendue et
ombrageuse au sein d’une société pourtant
multiculturelle et religieuse, mais fragilisée
par ce conflit que le nouveau Patriarche de
Jérusalem, dans son homélie du 1er janvier
dernier, a qualifié de ‘’sale guerre’’.
Dans nos Oratoires et Centres de
Jeunes, fortement fréquentés par
des jeunes arabes, il est facile de
constater jusqu'à quel point ces
jeunes sont profondément affectés
par ce conflit. Ailleurs dans la vil-
le, on peut noter certaines réponses
des jeunes sur le plan comporte-
mental et relationnel. Sur le plan
comportemental, on ressent chez
plusieurs un besoin de solidarité,
d’être ensemble afin de vivre et de
gérer la crise. Plusieurs sont psy-
chologiquement abattus et cèdent à
un pessimisme ambiant. D’autres
encore cèdent à une résistance psy-
chologique et idéologique sous
forme d’une culture de la haine. Ce
qui entraine que sur le plan rela-
tionnel, certains s’enferment rapi-
dement dans une ‘’mentalité de
ghettos’’. Par exemple, en visitant
certains sites communautaires de
jeunes sur le net, vous découvrirez
avec effroi la création et l’existen-
ce de certains sites anti-juifs soute-
nus par une propagande de violen-
ce aveugle et généralisée contre les
juifs ou des résidents étrangers
vivant en Israël. Une véritable ins-
trumentalisation du conflit de Ga-
za. Ces quelques exemples retra-
cent en quelques mots l’atmosphè-
re vraiment tendue et malsaine qui
prévaut ici a Jérusalem à pré-
sent. Nos cours ne sont pas du tout
perturbés, mais pour dans le sud,
oui. Psychologiquement notre
communauté est très affectée et redoute le
pire. Avant Noël, en me promenant dans la
ville de Bethlehem, une image peinte sur
un mur avait attiré mon attention : une
grande colombe blanche porte sur elle un
gilet pare- balles et une arme l’a pris pour
cible en la visant en plein cœur (voir la
photo). Cette image illustre bien, je pense,
la situation qui prévaut actuellement au
Moyen Orient.
Deux mille ans après la naissance de Jésus
à Bethlehem, la colombe de la Paix est
toujours menacée en Terre Sainte. Que
Jésus, Prince de la Paix , inspire les diri-
geants israéliens et palestiniens ainsi que
tous les hommes de bonne volonté à tra-
vailler pour une paix durable au Moyen
Orient. Et que tombe enfin le mur de la
haine et de la violence entre ces deux peu-
ples frères.
BIYOGHE BI-NYAR OLLAME
Virgile Octave, Sdb
ANNEE 10,N°89
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FETE PROVINCIALE DE L’A.F.O. Quelques Images
Il ya de cela onze ans plus précisément le 14 février 1998 que la
vice province de l’Afrique Occidentale Francophone (AFO) pre-
nait naissance. La maison du post noviciat de Lomé a eu l’hon-
neur d’accueillir la fête provinciale en ce jour du 14 février 2009.
Toutes les 22 communautés provinciales y étaient présentes. Une
célébration eucharistique présidée par le Provincial de l’AFO le
Père Manolo, accompagné du régional de l’Afrique et de Mada-
gascar, le Père Guillermo Basanes venu pour sa visite canonique,
marquait l’ouverture de la fête. Le Père Manolo a tenu à rendre
un vibrant hommage au père Valentin de Pablo mort en pleine
mission dans la province et dont la fête patronale se célébrait en
ce jour.
Après l’eucharistie, la province a tenu à remercier d’une manière
spéciale neufs confrères de par leur mission éducative qu’ils ne
cessent d’accomplir au sein de la province. Parmi eux, certains
célébraient plus de 50 ans de vie religieuse (Antonio Bermejo,
Zudaire Valerio ; Ferri Vicente, Nuevo Fermin, Ferrero Jésus,
Marcos Santos, Rodriguez Francisco, Olliveras Luis). L’autre
(Roberto Martinez) célébrait 25 ans de vie religieuse. Un cadeau
spécial a été remis à chacun de ces confrères par le régional au
nom du recteur majeur. La communauté provinciale a remercié
d’une manière particulière, le Père Manolo Jiménez pour le tra-
vail abattu au sein de la province et un cadeau lui a été remis
pour la circonstance. Le repas et quelques prestations musicales
des novices et de Bosco Musica ont donné de l’éclat à la fête.
Une prière dite par le Père Manolo, clôturait les manifestations
festives et le rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.
Makon Marcel
P. Guillermo-Manololo-Roberto
P. Adolphe-Manolo
Père Guillermo Basanes-Ferrero Jésus (Gauche à droite)
P. Alphose –les confrères de ATE
ANNEE 10,N°89
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Yaoundé, jeudi 5 février 2009
Chers tous,
Vous venez de recevoir le atemedia de février 2009. Il
porte le N° 88. Il nous faut remercier particulièrement Florent
qui en a été la cheville ouvrière. Merci aussi à Eynem Ma-
guergue qui essaye de faire jouer ses meilleures compétences
de maquettiste.
Célébrant les 150 ans de la fondation de la Société de
St François de Sales, une façon de « retourner à Don Bosco »
est bien de chercher toujours plus « l’excellence » de notre
mission en communication. Les efforts à faire sont simples.
Mais les réaliser est toujours exigeant.
Les efforts sont simples. Tu es correspondant local.
Repense à ce que vous avez vécu depuis le 15 du mois de
janvier. Choisis un reportage, une conversation, un portrait
dans ce que tu as vu et entendu. Prépare un texte à envoyer
avant le 15 février, à Florent et à Jean Baptiste. Avant de
l’envoyer, relis bien ce que tu as écrit. Si tu n’es pas fort en
orthographe
(Il n’y a aucune honte à cela, surtout dans les régions où les
événements ont empêché les écoles de fonctionner normale-
ment pendant ton enfance), fais relire ton texte par une person-
ne compétente. Demande –lui ce service comme une mission.
A titre de rappel, voici la liste des rédacteurs du N° 88 :
Virgile BIYOGUE, Sébastien RAMADAN, Crispin OBAMA,
Paul II Clark TEGUE, Christophe TCHAWA, Jerry MAT,
André ST PREUX, Jérémie LOUZOLO, Lupi et Innocent,
Moïse MEYO, Eynem MAGUERGUE, Miguel NGUEMA,
JB BERAUD.
Et voici les Communautés dont on peut lire des nouvel-
les : RCA : Bangui Damala, TCHAD : N’Djamena, Doba,
GUINEE EQUATORIALE : Malabo, CONGO : Paroisse
Brazzaville, CAMEROUN : Mimboman, Ekié, Théologat,
GABON : Oyem, Libreville, NAZARETH, ROME.
Si ta communauté n’est pas présente dans cette liste,
reprends ta route de « Retour à Don Bosco », et accomplis le
« simple effort d’écrire », ou d’inviter un autre à rédiger. De
toute façon, même si l’effort est simple, il reste exigeant. Il n’y
a pas de « retour à Don Bosco », sans un « désir de sainteté ».
C’est exigeant…
JB Beraud, sdb
Inauguration ITPR
Le 7 du mois en cours, à l’occasion de la célébration de la journée
des consacrés dans l’Archidiocèse de Yaoundé avec son Eminence
Franc, Cardinal Rode, Préfet de la Congrégation pour les Instituts de
vie consacrée et des Associations de vie apostolique, a eu lieu l’inau-
guration du nouveau bâtiment de l’Institut de Théologie et de Pasto-
rale pour les Religieux sis à Mvolyé.
C’est après la collation prévue pour les participants à la journée des
consacrés que beaucoup se sont rendus à l’I.T.P.R. à 14h30, heure à
laquelle a eu lieu l’accueil du Cardinal Rode, accompagné de son
Secrétaire et du Nonce Apostolique au Cameroun et en Guinée Equa-
toriale, avec un mot de bienvenue et un bouquet de fleurs à l’entrée
de l’Institut par une étudiante et les chants de joie.
Orienté par le Professeur Messina, le Cardinal a été coupé le ruban
sous les ovations du public présent. Geste par lequel l’Eglise recon-
naissait fonctionnel ledit bâtiment par le biais du Cardinal Rode.
C’est alors qu’il a procédé à la prière de bénédiction du bâtiment
avec l’assistance des prêtres pallotins qui y étaient présents. Cette
bénédiction a été précédée par le mot de la Directrice, Sr Madeleine
Gertrude Kana Bella qui a présenté l’historique de l’Institut, ses ob-
jectifs, son fonctionnement actuel et ses projets. L’événement a été
vécu dans une ambiance belle et simple.
Notre souhait est que ce bâtiment soit utilisé à bon escient tel
que l’a dit la directrice dans son discours et surtout que les
religieux qui y sont formés soient capables de comprendre et
d’expliquer leur foi, de la communiquer aux autres tout en
s’impliquant dans la vie de leur société.
Sr Chantal Hélène Ntsama op.
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ATEMEDIA

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Anniversaires du mois
@temedia Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale B.P. 1607, Yaoundé—Cameroun
D. MBEDI Albert 1er mars
P.CREMON Francesco 3 mars
P. NZIE Benoît 4 mars
P. NGOMO Rémy 8 mars
P.VEGA José Antonio 13 mars
P. EBOME Paul 25 mars
S. ONDO MBANG Jérémias 28 mars
BAKOUALA Donald 29 mars
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Maquette-Mise en pages
MAGUERGUE Eynem
Rédacteur en chef
Florent Papin NGOUMBETI
Rédaction
P. Roland MINTSA, André ElA ENAM
Jésus Benoît BADJI
PROGRAMME DE LA VISITE BENOÎT XVI DU 17 AU 20 MARS 2009 CAMEROUN
Le Saint-Siège a publié, le 26 janvier 2009, le programme officiel du
voyage de Benoît XVI au Cameroun et en Angola, du 17 au 23 mars
2009.
17 mars
Benoît XVI quittera l’Italie le 17 mars à 10 h (heure locale, GMT +1),
au départ de l’aéroport romain de Fiumicino, à bord d’un Boeing 777
de la compagnie italienne Alitalia. Après 6 heures de vol, son arrivée à
l’aéroport international Nsimalen de Yaoundé (Cameroun) est prévue
à 16 h (heure locale, GMT +1). Lors de la cérémonie d’accueil, il pro-
noncera alors son premier discours sur le sol camerounais.
18 mars
Benoît XVI célèbrera une messe en privé dans la chapelle de la non-
ciature apostolique de Yaoundé, son lieu de résidence dans la capitale
camerounaise.
10h : le Pape sera reçu par le président de la République du Came-
roun, Paul Biya, au palais de l’Unité. Le pape rencontrera ensuite à
11h15 les évêques du Cameroun dans l’église du Christ-Roi, à Yaoun-
dé, et leur adressera un discours, avant de déjeuner en leur compagnie
à la nonciature à 12h45.
16h45 : dans la basilique Marie-Reine-des-apôtres, Benoît XVI prési-
dera la cérémonie des vêpres avec les évêques, les prêtres, les reli-
gieux et religieuses, les diacres, les mouvements ecclésiaux et des
représentants des autres confessions chrétiennes du Cameroun. Il pro-
noncera un nouveau discours au cours de cette célébration.
19 mars
8h45 : le pape recevra les représentants de la communauté
musulmane du Cameroun à la nonciature apostolique. 10 h :
Benoît XVI célébrera une messe dans le stade Amadou Ahid-
jo de Yaoundé à l’occasion de la publication de l’Instrumen-
tum Laboris du Synode des évêques pour l’Afrique, prévu en
octobre prochain à Rome.
16h30 : le pape se rendra au Centre national de réhabilitation
des handicapés de Yaoundé - Centre cardinal Paul-Emile
Léger - où il prononcera un discours devant “le monde de la
souffrance“.
18h30 : il rencontrera ensuite les membres du Conseil spécial
pour l’Afrique du Synode des évêques à la nonciature aposto-
lique. Il leur adressera un discours avant de les recevoir à
dîner, en compagnie des cardinaux et des évêques de la délé-
gation pontificale, à 19 h 30.
20 mars
Après avoir célébré en privé la messe dans la chapelle de la
nonciature, le pape rejoindra l’aéroport de la capitale came-
rounaise.
10h : lors de la cérémonie de départ, Benoît XVI prononcera
un discours, avant de s’envoler vers l’Angola à 10h30 (apic/
imedia/mr/js).
Source: www.mission.catholique.fr
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