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@temedia
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
10ème année
SOMMAIRE
Edito…………………………………p.2 Eduquer aux droits de l’Homme…….p.14
Bangui/Damala………………..……..p. 3 Extrait chronique Maison Provinciale...p.15
Bangui/Galabadja…………………...p.4 Statistique confrères ATE……………..p.16
Guinée-Equatoriale………………..p.5 GFS avec les prisonniers……………..p.17
Guinée-Equatoriale………………..p.6-7 Etranger : Noviciat ………………….p.18
Tchad-Doba………………………….p.8 Extrait Etrenne………………………..p.19
Cameroun/Yaoundé –Mimboman....p.9 Anniversaire…………………………p.20
Cameroun/Ebolowa……………….p.10
Noël à l’I.T.P.R………………………..p.11

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UN VASTE MOUVEMENT EN
FAVEUR DES JEUNES
Le Recteur Majeur offrira à la Congrégation dans
les prochains jours le commentaire à l’Etrenne
2009. La Famille Salésienne est devenue un
arbre florissant et vaste. Environ 24 groupes
ont été reconnus, et ces jours-ci le Conseil Gé-
néral en a ajouté d’autres.
L’objectif de notre Supérieur vise à prendre
conscience d’appartenir tous à une Famille qui
a une mission et une spiritualité dans l’Eglise.
Dans la mesure où les groupes de telle Famille
seront renforcés, nous pouvons répondre mieux
à la mission et aux problèmes des jeunes d’au-
jourd’hui. Les Etrennes dernières ont un sens
profond de l’éducation dans la mission : propo-
ser la sainteté, défendre les droits des enfants et
de la vie, former pour un engagement familial.
Tout cela nous demande un effort à nous les
SDB en tant que noyau animateur. Il nous faut
programmer des initiatives capables de :
-approfondir le champ commun
-remettre au centre la spiritualité salésienne
-grandir dans l’autonomie des groupes de la
Famille
-créer des formes agiles de collaboration,
-approfondir l’expérience salésienne dans la
condition laïque.
Tout cela nous demande de rester attentifs à
notre formation personnelle en salésianité. Le
Recteur Majeur nous encourage à connaître les
documents « La Charte de communion » (il y a
des copies normalement dans les communau-
tés), et la « La Charte de la mission » (on fera
une autre édition en edb-Yaoundé)
J’encourage chaque communauté à réfléchir
avec les autres membres de la Famille Salésien-
ne sur l’Etrenne du Recteur Majeur pour fixer
les actions locales nécessaires et créer une tra-
dition de rencontres annuelles et de collabora-
tions.
Vivre en synergie multipliera notre action pour les jeu-
nes de nos milieux et nous aidera à répondre à leurs
besoins urgents.
Une des missions confiée aux SDB sera de faire
connaître notre Famille et susciter des vocations pour
les divers groupes. En particulier, nous pouvons susci-
ter les SC ( Salésiens Coopérateurs), les VDB
(Volontaires de Don Bosco), les ADB (anciens de Don
Bosco) et les ADMA ( Association des dévots de Ma-
rie Auxiliatrice.).
Le Recteur Majeur commence à parler aussi d’une ré-
alité plus large encore : le mouvement salésien. Il y a
des personnes qui n’appartiennent pas à la FS
(professeurs, laïcs des paroisses, animateurs, bienfai-
teurs…) Ils travaillent avec nous dans la même mis-
sion. Nous avons aussi une responsabilité d’animation.
Le mois de Don Bosco peut nous aider à beaucoup
d’initiatives pour le connaître, le célébrer, l’aimer, l’i-
miter.
Certaines publications de la Province vous aideront
dans l’animation éducative et dans la formation des
laïcs.
Bonne Année 2009 et Bonne
fête de Don Bosco !
José Antonio,sdb
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ATEMEDIA

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Bangui/Damala
Les salésiens de Don Bosco ont organisé, du
mercredi 03 au samedi 06, le dimanche, 07
et le lundi, 08 décembre 2008, la fête de
l’Immaculée Conception, respectivement au
Centre Professionnel, à l’Oratorio et en
Communauté. Ce sont des moments meu-
blés de conférences-débats, sports, messes,
sketchs, jeux de kermesse, échanges…
Au Centre Professionnel, la fête a commencé
par le Triduum du mercredi 03 au vendredi 05.
Pendant ces jours, le P. Jean Pierre MUHIMA,
le Fr. Kévin KOUHALAMA… ont entretenu
les élèves sur les thèmes entre autres ‘’Le dog-
me de l’Immaculée Conception’’, ‘’Don Bosco
et Marie’’ et ‘’La naissance de l’Oratorio’’
C’est pour faire comprendre aux élèves la pla-
ce indiscutable de Marie dans la vie des salé-
siens de Don Bosco. A la sortie des exposés,
dogme, don Calosso, sans tâche… sont deve-
nus les sobriquets des élèves.
La journée du samedi 06 a démarré par une messe
célébrée par le P. EVITA Eleuterio et concélébrée par le P.
Jean -Pierre. Au cours de son homélie, le P. Evita a établi le
parallélisme entre deux femmes (Eve et Marie). La première
a vécu une liberté qui conduit à la mort et la seconde, une
liberté qui conduit à la responsabilité. Pour terminer son ho-
mélie, il invite les élèves à opter pour la liberté responsable
en assumant les conséquences de leur choix.
La journée se poursuit par un concours de dictée. C’est pour
intéresser les élèves à la langue française qui semble être
négligée par la plupart d’entre eux. Le gagnant de ce
concours est un élève en informatique, MODEKPO Paterne.
La fête se termine par les finales en basketball et en football.
La finale en basket a opposé les élèves de la section Menui-
serie aux élèves de la section Electricité. Le match est soldé
par 71 points à 31 en faveur des menuisiers. La Centrafrique,
à n’en point douter est un pays de basket. En effet, les ‘’petits
jordan’’ se sont fait remarqués, mais il ya aussi certains qui
ont confondu le ballon de basket au ballon de foot. Au foot-
ball, la 1ère année Maçonnerie qui n’a connu aucune défaite
pendant son parcours, s’est vue arracher le trophée par la cohé-
sion des 3e années, aux tires au but (3 - 2).
Le dimanche 07 décembre, l’Immaculée Conception
a été fêtée à l’Oratorio Don Bosco. Grâce à la sonorisation, les
enfants affluent au Centre de jeunes. Après l’accueil, le P.
Jean-Pierre leur a adressé un mot en les invitant à avoir du
respect envers Marie, car celle-ci occupe une place centrale
dans la vie des fils de Don Bosco.
Les festivités se poursuivent simultanément par les jeux de
kermesse et la finale de football. Les enfants s’orientent vers
les différents stands pour pou-
voir participer aux jeux. Ils
achètent le ticket au prix de
25f CFA. Les gagnants s’o-
rientent tout joyeux vers la
boutique pour retirer leur ca-
deau.
A la finale de football, l’équi-
pe Don Bosco s’est imposée
devant la Tempête par un score
1-0.
Les prestations viennent par la suite clore la fête. Les enfants
ont exprimé leurs talents à travers les danses, les sketchs et
autres. Le public éclate de rire et applaudit de temps en temps.
C’est avec joie que les enfants se sont séparés.
Le lundi, 08 décembre, la communauté a invité M.
BAGNAR Jacques, président des français en Centrafrique, M.
Olivier LUTZ, conseiller au Ministère de la Jeunesse et des
Sports (membre de la coopération française), accompagné de
son épouse, une togolaise, et l’abbé Jean-Louis…, secrétaire
national de l’ECAC (Enseignement Catholique Associé de
Centrafrique). Le P. Jean-Pierre a saisi cette opportunité pour
remercier ces hommes qui ne cessent de soutenir les activités
de l’œuvre salésienne
de Damala.
Fr R.A.S,sdb.
ANNEE 10,N°87
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Bangui/Galabadja
« Tout a commencé avec un Ave Ma-
ria, et ce fut bien le 8 décembre 1841
au nord de l’actuelle Italie. »
Le 8 décembre, fête de l’Immaculée
Conception est aussi célébrée dans le
monde salésien le début de l’œuvre
éducative de saint Jean Bosco ; avec
cette rencontre providentielle entre
Don Bosco et le jeune Barthélemy…
Cette année au collège saint Jean de
Galabadja à Bangui, la fête a été rame-
née au 13 décembre d’autant plus que
le lundi 8 décembre, les 360 élèves de
ce petit centre salésien entraient en
examen du premier trimestre.
Ce 13 décembre tout a commencé par
une messe dite par le Père Giorgio
Gallina, rentré d’Italie le 11
décembre après quelques
mois de vacances et un
cours d’aggiornamento pour
missionnaires.
Tous les élèves et ensei-
gnants du collège sont
conviés à cette liturgie, ani-
mée par la petite chorale du
collège.
C’est pour le vicaire et l’é-
conome de la communauté la première
sortie officielle. Le prêtre salésien en a
profité pour marquer les enfants avec
une belle homélie en français facile.
Une homélie ! Plutôt un dialogue, di-
ront certains, ou une belle leçon de
catéchèse improvisée diront d’autres.
Tout compte fait, le Père Giorgio a
instruit les élèves sur le péché de nos
premiers parents, Adam et Eve et le
message de l’ange Gabriel à Marie…
La messe a été suivie par des ren-
contres sportives. Au foot, quatre équi-
pes se sont disputées le trophée. Les
garçons de la troisième contre ceux de
la quatrième et les filles de la cinquiè-
me contre celles de la sixième. Le tout
dans une ambiance bon enfant.
Le score ! Il importe peu, tous se sont
considérés vainqueurs puisque les ren-
contres se sont poursuivies jusqu’aux
tirs au but… Pour les filles, il a fallu
une séance interminable de tirs au
but… Enfin, c’est aux cinquièmes
qu’est revenu le prix.
Le sport a été suivi par des moments
de réjouissance au centre des jeunes où
les élèves visiblement heureux de rom-
pre avec les journées d’examens qui
pour certains ont été des vrais moments
de disgrâce, ont esquissé des pas de
danse moderne arborant des sourires
qui montraient une vraie liberté d’es-
prit.
La fête s’est poursuivie jusqu’aux envi-
rons de midi avec un apéritif préparé
d’une main de maître par quelques
filles du collège.
Pour les jours qui viennent, au collège,
petit à petit l’oiseau fera son nid. Les
résultats des premiers examens devront
tomber le 23 décembre et juste après
les élèves iront en congés pour nous
revenir le 2 janvier 2009.
En ce temps de Noël, les élèves enver-
ront une prière au ciel…. pour la cons-
truction rapide du lycée Don Bosco
dans le
quartier de
Damala car
ils se sen-
tent mainte-
nant bien à
l’étroit dans
la cour de
la Paroisse
saint Jean
qui abrite
ce collège.
Mpama Patrick, sdb
Pointe-Noire
Préparons-nous à la
rencontre du Sauveur
Le dimanche 14 décembre 2008
s’est tenu à Loango une recollec-
tion des jeunes de la Paroisse Saint
Jean Bosco en vu de les préparer à
recevoir le Christ avec un cœur pu-
re.
Cette recollection avait pour thè-
me : « L’avent comme temps d’at-
tente et de rencontre ». La pastorale
des jeunes sachant que tous les jeu-
nes ne sont pas groupés a demandé
aussi au non groupés de pouvoir y
prendre part.
A 8h50mn, heure du départ, on
pouvait compter environ 180 jeunes
prêt à embarquer. Nous avons débuté
la recollection par une prière dite par le
P. Pierre Célestin aumônier des jeunes
de la paroisse.
La première partie de la formation a
été animée par le frère Michel MAKO,
qui dans son exposé a expliqué l’origi-
ne du mot « avent », tout en mettant
l’accent sur l’attente comme un mo-
ment ou tous les jeunes doivent se pré-
parer pour attendre l’Emmanuel mais
pas de manière passive mais en posant
des actes concrète et visible marquant
un désir de changer dans leur vie.
Il a aussi fait allusion à la promesse
faite par Dieu à Israël son peuple. Invi-
tant les jeunes à voir en ce petit Jésus
un ami, un compagnon de route capa-
ble de changer les évènements de notre
vie.
La seconde partie de la formation a été
animée par le frère Simplice qui nous a
exhorté à pouvoir faire un bilan de
l’année antérieure en ne voyant pas
seulement les aspects négatifs mais
aussi positif que nous avons réalisé.
Nous devons aussi savoir pardonner et
aimer ceux qui nous ont offensé. Car,
l’acceptation de l’autre qui est une
créature de Dieu relève de l’importan-
ce du fait que Dieu s’est fait Homme
pour nous sauver.
Nous avons clôturé cette recollection
par un moment de réconciliation per-
sonnel avec le Seigneur et par une
messe dite par le P. P.C. Ce dernier
nous a invité à vivre un temps de médi-
tation personnel afin d’ouvrir la porte
de nos cœur au Seigneur qui est entrain
de frapper. Car, il ne pourra pas habiter
chez nous s’il y a du bruit ou du désor-
dre. Et pour finir, il nous a demandé de
savoir remercier le Seigneur pour tant
de bonnes choses qu’il ne cesse de fai-
re dans nos vies, car nous sommes tou-
jours prêt à nous plaindre.
Après la messe, il y a eu un repas fra-
ternel et une promenade chez les sœurs
de la visitation.
C’est à 17h00 que nous avons regagné
la paroisse.
NEHOUMEM Nina (animatrice)
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ATEMEDIA

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Guinée-Equatoriale
Malabo
« Vigilia de la Immaculada »
Dans l´Archidiocèse de Malabo,
la pastorale juvénile est animée par un
groupe de religieux (groupe constitué de
délégués provenant de chacune des fa-
milles religieuses présentes dans l´île)
qui a à sa tête un prêtre diocésain. Après
le premier rassemblement du mois
d´octobre (mois des missions) autour du
thème : « Jeune : missionnaire du
Christ dans l´Église », c´est une veillée à
l´Immaculée Conception qui a réuni la
jeunesse de Malabo.
Nul moment aussi propice que celui
de cette soirée du dimanche 07 décembre au
collège Santa Teresita, pour offrir aux jeunes
l´occasion de se réjouir avec Marie,
l´opportunité de prier dans un style qui leur
est propre et, la possibilité de se confesser
quand on sait la crise actuelle dans l´abord de
ce sacrement. La délégation de notre parois-
se, conduite conjointement par Sr Théodora
et Fr Paul, quitte Elà Nguema deux heures
avant l´heure prévue pour le début de la Vigi-
le. Raisons : nous avons choisi de marcher ;
en plus nous devons répéter nos interventions
liturgiques. Arrivés à Santa Teresita, se suc-
cèderont répétitions et relaxation avant le
début de la veillée. À 18h30, rassemblés en
cercle fermé sur le terrain de basket, les jeu-
nes seront introduits dans l´esprit et
l´ambiance qui devront caractériser la soirée.
Suivront un moment de silence méditatif,
puis diverses prestations (chants, danses, …)
autour du thème de l´Immaculée Conception.
Pendant le show marial, ayant été annoncées
au cours de l´introduction à la veillée, se dé-
roulent, discrètement dans divers coins de la
cour qui contient le terrain de basket, plu-
sieurs réconciliations avec le Dieu qui com-
ble Marie de grâces. Le spectacle est bidi-
mensionnel : le centre de la cour est illuminé
et plein de gaieté ; les abords sont obscurs et
pleins de repentir. Les « confessionnaux de
plein air » de circonstance, sont en ma-
jorité salésiens. Parmi les cinq prêtres
présents, trois sont héritiers spirituels de
Don Bosco (l´« ami » de Barthélémy
Garelli) : Jose Miguel PRIETO
(JoseMi), Juan Francisco NUÑEZ
(JuanFran) et José GANGOSO (Pepe).
Tout a commencé le 08 décembre 1841
par une catéchèse et surtout par un « je
vous salue Marie » ; à présent, tout
continue avec la réception continuelle
des sacrements qui fortifient et appro-
fondissent la foi reçue.
Finie la dernière prestation, un
moment de recueillement à l´africaine
sera observé : le silence de la nuit est
rythmé par le son du tam-tam. Sans
transition et plus ou moins en silence,
tout le monde se dirige vers le hangar
où sera célébrée l´eucharistie.
L´eucharistie est présidé par
un claretain. La chorale qui
anime la messe est constituée
de jeunes de Waiso Ipola
(salésiennes) et du Sanctuaire
(claretains). Les jeunes d´Elà
Nguema (Don Bosco – SDB
et Auxiliadora – FMA), en
chantant le kyrie, mettent en
scène le rite africain de purifi-
cation. Une belle chorégra-
phie pleine de sens. Égale-
ment, après bien sûr
l´annonce de l´Évangile
(annonce faite par le diacre
Verbum Dei qui assiste le
président), ces mêmes jeunes
d´Elà Nguema mettront en
scène l´Annonciation de
l´Ange Gabriel. Dans son
homélie qui suivra, le célé-
brant invitera les jeunes à
prendre soin, comme Marie,
des grâces reçues. Il insistera
surtout sur le devoir de res-
ponsabilité face à sa propre
vie. C´est dans la gaieté que
continuera et s´achèvera
l´eucharistie vers 21h 30. La
dernière scène de l´ultime acte
vécue, ce sera le temps des au
revoirs. Le groupe d´Elà
Nguema, éclaté pendant la
veillée pour des raisons de
communion diocésaine, se
reconstitue difficilement avant
de prendre le chemin du re-
tour. La marche demeurera
notre mode de déplacement.
¡Hasta el próximo encuentro !
Paul II Clark TEGUE, sdb
ANNEE 10,N°87
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Guinée-Equatoriale
Bata
VIE DU CENTRE DES JEUNES
DE BATA
Depuis l’arrivée du P. Ludovic, le centre des
jeunes de Bata ne cesse de bouger. Pétri
d’une longue et riche expérience pastorale,
le P. Ludovic, puisqu’il s’agit de lui, ne ces-
se de se débattre pour que les jeunes adhè-
rent de manière effective à l’esprit salésien.
Cela se note par l’organisation mensuelle
non seulement de soirées culturelles attracti-
ves, mais aussi par des journées de réflexion
et de formation des jeunes.
Parlant du centre des jeunes, fut organisée le
vendredi 05 décembre 2008, un après-midi
de formation à l’intention des tous les ani-
mateurs. Ceci en prélude à la grande ren-
contre de tous les groupes de jeunes musi-
ciens du centre. Il faut noter que le centre
des jeunes organise depuis le mois de no-
vembre, un spectacle de musique 2 fois par
mois. Le spectacle a lieu les vendredis à
partir de 20h. Il s’agit pour le centre, d’atti-
rer les jeunes par les activités de ce genre.
Le second objectif est de réunir tous ces
jeunes de la ville de Bata et de ses environs,
qui se considèrent comme musiciens en her-
be et leur offrir un espace où ils peuvent
s’exprimer et démontrer leurs talents. Cette
expérience porte beaucoup de fruits car cela
les empêche de vaquer dans les rues à la
recherche des lieux d’expressions, qui, très
souvent, n’existent pas.
Les derniers actes en date sont entre autres
l’initiation pour les plus petits, de l’activité
oratorienne tous les dimanches à partir de
15h. L’activité est organisée et préparée au
préalable par les animateurs eux-mêmes.
C’est une occasion pour les enfants de la
catéchèse de se retrouver une fois de plus
dans la soirée pour partager ensemble des
moments de joie et d’amitié au moyen des
jeux appropriés. Le 21 décembre, est organi-
sé un grand concert de musique religieuse et
profane à l’intention des plus jeunes. Ceci,
en vue de la Noël qui annonce de ce fait ses
couleurs.
Il est à souligner que toutes ces activités
proposées tournent autour du thème « Avec
Don Bosco pour l’éducation et la vie ». Tou-
te la communauté salésienne s’y sent impli-
quée par une présence animatrice quoique
sporadique. Parallèlement à ces activités, le
collège espagnol par le biais des éducateurs
et salésiens, organisent pendant les moments
de récréation, des activités socio-
éducatives pour occuper les jeunes. En
plus de l’animation musicale avec des
séances de danse proposée par le P.
Pergentino, les autres confrères profi-
tent de ce moment pour pratiquer
le petit mot à l’oreille. La satisfaction
des enfants peut se faire remarquer par
cette joie qui les anime et leur redonne
force et courage pour la reprise des
cours.
Puisqu’il s’agit du collège, notons
aussi la visite conjointe les 1 et 2 dé-
cembre des inspecteurs des enseigne-
ments primaire et secondaire espa-
gnols. La visite avait pour premier
objectif de prendre attache avec la
nouvelle direction du collège. Ensuite,
il était question pour eux de rencontrer
premièrement l’équipe directive et
ensuite le corps professoral pour insis-
ter sur le niveau d’enseignement trans-
mis aux élèves des différentes sections
primaire et secondaire. Les inspecteurs
eurent aussi l’occasion de s’adresser
directement aux élèves par le canal du
mot du matin. Ce qui fut très facile
pour eux, car tous deux anciens élèves
de Don Bosco. Pendant cet acte, ils
insistèrent sur le caractère social de
l’écoute et du dialogue afin d’entrete-
nir une relation sincère entre élèves.
Tous ces évènements n’ont pas détour-
né notre attention quant à la nativité de
l’Enfant Jésus. Cela fut souligné de
manière particulière le 18 décembre
avec la célébration dans la section
primaire, de l’arbre de Noël et bien
d’autres activités soigneusement pré-
parées par les sœurs de Luigi Variaria.
Quant au centre professionnel, se tint
une rencontre d’évaluation avec tous
les professeurs de ce secteur de notre
œuvre. Le bilan fut plutôt positif quant
à la manière dont se déroulèrent les
cours durant le premier trimestre. Ac-
tuellement, l’heure est plus au contact
avec les entreprises afin de préparer
les stages pratiques pour les étudiants
de la section administration qui sont
enfin de leur cycle.
Bienvenu TANGA, sdb
Avent,
temps de préparation!
La paroisse María Auxilia-
dora de Bata est entrée dans la
pleine mouvance de la préparation
de la fête de Noël. Les activités
organisées revêtent un caractère
assez significatif.
Nombreuses sont les activi-
tés spirituelles organisées depuis
le début du mois de décembre.
Concrètement, le samedi 06 dé-
cembre, fut organisée à l’intention
des jeunes de la confirmation, une
journée entière de réflexion sur le
temps de l’Avent. La réflexion
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ATEMEDIA

1.7 Page 7

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animée par le Père Ludovic portait temps de l’Avent. La matinée fut
sur le thème « Dieu me cherche ». animée par les catéchistes en coor-
Cette rencontre vit la participation dination avec Bienvenu. Il s’agissait
de 46 jeunes d’une moyenne d’âge d’expliquer aux enfants qu’est-ce
de 16 ans, tous avec une envie clai- que l’Avent et le pourquoi d’une
re, celle de savoir pourquoi Dieu préparation spéciale à la venue de
nous cherche-t-il tant, et
l’enfant Jé-
que faisons-nous pour
sus. La ma-
nous laisser trouver ? Le
tinée fut
travail réalisé en petits
ponctuée par
groupes leur permit de
des jeux
confectionner un mural
divers, des
sur tous les aspects de
représenta-
leur vie qui les empê-
tions et des
chent de se laisser trouver par le chants exécutés par les enfants eux-
Seigneur. A la fin de la journée, le mêmes. Elle se termina par la célé-
bilan montrait clairement la soif de bration eucharistique présidée par le
Dieu de la part des jeunes, car la Père Ludovic.
question qui sortait de leur bouche
Le lundi 08 décembre, fête de
était celle de savoir « que peuvent- l’Immaculée Conception, patronne
ils faire eux aussi pour rencontrer de la Guinée Equatoriale, 34 caté-
leur Dieu ? »
chumènes de notre paroisse eurent
Parallèlement, le dimanche 07 l’occasion de communier pour la
décembre, ce fut au tour des caté- première fois au corps et au sang du
chumènes de première communion Christ. La fête fut grandiose et rele-
de tenir aux aussi une matinée de vée par la prise de médaille par
préparation et d’imprégnation du quelques membres de l’association
Marie Immaculée au cours de la mê-
me célébration eucharistique. Le célé-
brant, P. Pergentino, puisqu’il s’agit
de lui, invita tant les communiants que
les nouveaux membres de l’associa-
tion, à redoubler de ferveur chrétienne
dans leur participation active aux acti-
vités de notre paroisse.
Nombre d’autres activités sont
prévues tout au long de ce mois de
décembre dans tous les secteurs de
l’œuvre, afin que le Christ qui vient,
puisse trouver des cœurs ouverts et
prompts à l’accueillir. B.T
VISITE DE LA SUPERIEURE
GENERALE DES SOEURS
DE VARIARIA
Le mois de novembre a été
pour nos cousines, comme nous
aimons bien les appeler, les sœurs
de Luigi Variaria, puisqu’il s’agit
d’elles, un mois de grâce. Elles
eurent pour une 2e fois la grâce de
recevoir la supérieure générale
venue tout droit de Colombie.
Leur action dans notre paroisse,
leur franche collaboration et leur sens
d’appartenance à la famille salésienne
font que nous ne restions pas insensibles
à tout ce qui les concernait. C’est ainsi
qu’à la mi-novembre, nous nous joignâ-
mes à elles pour accueillir chaleureuse-
ment la
mère
supérieu-
re.
L’accueil
fut cor-
dial et la
visite
riche en
enseigne-
ments. Après une messe d’action de grâce
dans leur communauté et le partage du
dîner le premier jour, il était de notre bien-
séance d’accueillir nous aussi la mère
dans notre communauté. Le partage fut
riche et la Mère supérieure se dit très sa-
tisfaite et reconnaissante de la collabora-
tion qui a toujours régnée entre les
deux communautés si proches non
seulement géographiquement, mais
aussi et surtout spirituellement.
Son souhait fut celui de continuer
dans ce sens.
C’est dans les chants de joie
que se passa le partage du pain
communautaire, signe de la fami-
liarité et de la solidarité entre deux
communautés si proches. Elle re-
prit le chemin du retour se disant
très touchée par l’accueil surtout
réservé par la communauté salé-
sienne, promettant prier pour que
cela soit toujours un signe de la
présence de Dieu parmi nous. B.T
ANNEE 10,N°87
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1.8 Page 8

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Tchad-Doba
la messe, sur le grand terrain de la cathé-
drale, commençait la kermesse. Ce fut un
moment exceptionnel qui, aux yeux de
UN SEUL JE VOUS SALUE
tous, repeignait le rêve missionnaire de
Don Bosco aux couleurs tchadiennes dans
MARIE ET DOBA ÉTAIT EN cette localité où notre présence en âge est
FÊTE
encore jeune, mais vieux pour ces jeunes
Aux sons de la cloche matinale, et enfants venus des divers horizons de la
tout s’annonçait déjà aux couleurs mariales. ville dans l’objectif de vivre et partager
Allait-on dire que ce fut le signal d’un long leur joie autour de Don Bosco en l’hon-
pèlerinage lorsqu’on regarde tous ces jeunes neur de la Vierge Immaculée. « Redire
et enfants qui jonchaient l’espace de la ca- encore avec Don Bosco que nous savons
thédrale ? Ou encore un premier rendez- siffler comme au premier jour nous aidera
vous scolaire où chacun répond avec en- à mieux être » ; « Pour moi, Don Bosco
thousiasme ?
c’est l’ami de toujours pour jouer …»dira
un enfant. C’était vers 12h 10 que la ker-
Hé bien cette foule, n’était autre que ces
messe avait pris fin. Etait-ce une fin des
jeunes et enfants qui ont voulu refaire ce que
festivités ou une pause car, une fois que
fut à l’origine de l’œuvre salésienne : la
ces jeunes et enfants s’étaient laissés saisis
rencontre de Don Bos-
par l’ambiance de la
co avec le jeune Bar-
fête, il n’y a plus lieu de
« Jeune, défend ton thélemy. Il était 7h30
s’arrêter ils y étaient
quand la chorale des
pour le « full time ».
avenir en luttons enfants Don Bosco
C’est dans cette même
commençait la répéti-
ambiance que les activi-
contre le VIH-SIDA ». tion des chants pour la
tés reprenaient dans
messe. Celle-ci débuta
l’après midi avec, d’un
autour de 7h50, prési-
coté un grand film édu-
dée par le Père Alcide. Dans son exhorta-
catif pour les enfants, et de l’autre, un ci-
tion, le père Alcide interpelait les jeunes à
né-forum qui a réuni plusieurs jeunes de la
avoir confiance en eux mêmes, en se
ville autour du slogan : « Jeune, défend ton
confiant bien sûr à tous ceux qui contribuent
avenir et luttons contre le VIH-SIDA ». Ce
à leur éducation. Comme le jeune Barthéle-
fut un espace de réflexion, de partage et de
my ajoutait -il, soyez prêts à valoriser ce que
formation qui à permis aux uns et aux au-
vous avez comme talent si minime soit-il.
tres de mieux s’informer sur le fléau qui
Au cours de cette messe dédiée à la Vierge
mine notre siècle et surtout notre beau et
Immaculée, les enfants de la chorale, pour
riche continent .
mieux faire comprendre l’histoire de cette
première rencontre de Don Bosco avec Bar- Il était 18h30 quand l’espace de la cathé-
thélemy à leurs pairs, ont présenté un sketch drale retrouvait son apaisement. Chacun
accompagné d’une comédie musicale. Mo- retournait à la maison fier d’avoir vécu une
ment de joie, des éclats de rire mais aussi journée riche en couleurs. Sur les visages,
d’apprentissage. On a prié, on a sifflé, on a on pouvait lire la joie reçue, l’amour par-
crié mais ce n’était que le début. Juste après tagé, la richesse de la rencontre merveil-
leuse avec Don Bosco autour de la Verge
Immaculée. « Revivre encore un 8 dé-
cembre dans un bref délai, nous fera
beaucoup de bien mais dommage, il y en
a qu’un seul dans l’année ». Donc, à
l’année prochaine !
Jerry MAT, sdb
Page 8
ATEMEDIA

1.9 Page 9

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Yaundé-Mimboman
mouvement tel que: le défilé de
mode, le concours de dessin en
faisant le portrait de Maman
Marguerite, les jeux de connais-
LES FETES DU CHRIST ROI sance sur le vie de Maman Mar-
DE L’UNIVERS ET DE MAMAN guerite et autres activités de loisirs.
MARGUERITE, MERE DE DON
BOSCO A L’ORATOIRE DE
MIMBOMAN.
Un an après le
150e anniversaire de la
mort de Maman Mar-
guerite, la mère de Don
Bosco, en cette circons-
tance le dimanche 24
Novembre qui a été la
fête du Christ Roi de
l’Univers, l’oratoire sa-
lésien Saint Dominique
Savio (les catéchumènes, les grou-
pements de la cité et celle de la pa-
roisse) a organisé une grande fête
A la fin des différentes activités
culturelles, les prix ont été remis
par les Pères
salésiens Jean
Baptiste, André
Frantz aux petits
génies de la
création qui re-
présentent l’ave-
nir de l’Eglise et
de la culture
africaine.
LA FETE DE L’IMMACULEE
CONCEPTION
des fans á la cité des jeunes sur le Le 154e anniversaire de promulga-
terrain de
tion du dogme de l’Immaculée
basket
Conception de Marie
ball. Cet-
te fête a
consisté
en un
vaste
En effet, c’était le 8 Décembre
1854 que la bulle « Ineffabillis
Deus » Le Dieu ineffable du Pa-
pe Pie IX proclama le Dogme de
l’Immaculée Conception. Il
convient de noter qu’il s’agit
d’un dogme. De ce point de
vue selon les critères d’inter-
prétations des dogmes admis
au sein de l’Eglise, l’Immacu-
lée Conception de Marie doit
être saisie à la lumière du
Mystère de Jésus Christ.
Le 8 Décembre 1842 a été le
jour de la naissance de l’Ora-
toire salésien de Don Bosco
avec Barthélemy Garelli. Une
manifestation culturelle a été
organisée le dimanche 7 dé-
cembre 2008 en l’honneur de
tous les enfants de l’oratoire
sous le regard paternel des
salésiens de Don Bosco à la
cité des jeunes, Mimboman.
P. André Frantz St. Preux, sdb
LA FOIRE DE PROMOTE
2008 AVEC DON BOSCO AU
PALAIS DES CONGRES,
YAOUNDE, CAMEROUN.
Après la participation du Centre Pro-
fessionnel Don Bosco en
2002 et en 2005, encore une
fois le Centre Professionnel
Don Bosco a été un des expo-
sants à cause du partenariat
qui existe entre le ministère
de la Petite et Moyenne En-
treprise (PME) et le Centre
Don Bosco. La troisième édi-
tion 2008 du Salon Internatio-
nal de l’Entreprise PROMOTE a été
un grand succès avec Don Bosco du
05 au 14 Décembre 2008. Le Centre
Professionnel Don Bosco a été repré-
senté par le Père André Frantz Saint
Preux Dabel, responsable des
Moyens de Communication Socia-
le et monsieur Simon Pierre Beleo-
ken Sock, le doyen du personnel et
chef d’atelier de la menuiserie à la
cérémonie officielle de l’inaugura-
tion de la PROMOTE. Elle a été
présidée par
le Premier
Ministre du
gouverne-
ment came-
rounais, le
représentant
du chef de
l’Etat, Mon-
sieur le Pré-
sident Paul Biya.
Les 10 jours de PROMOTE 2008
ont été pour le Centre Don Bosco
un lieu privilégié de rencontre,
dans une ambiance fraternelle, un
des acteurs du secteur privé et du sec-
teur public qui ambitionnent d’être au
grand rendez-vous d’affaires en Afri-
que Centrale et l’évènement économi-
que majeur au cœur du continent afri-
cain pour la promotion des entreprises.
Il est important de souligner que Don
Bosco a reçu le certificat d’être un des
principaux animateurs privés de PRO-
MOTE 2008. Le Stand de Don Bosco a
reçu des milliers de visites dont le mi-
nistre de la PME, l’ambassadeur d’Ita-
lie, le consul général du Canada, le
consul des Etats-Unis, certains respon-
sables des exposants et sans compter
les jeunes qui sont nos partenaires pri-
vilégiés.
P. André Frantz St. Preux ,sdb
ANNEE 10,N°87
Page 9

1.10 Page 10

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Yaoundé-EBOLOWA aussi eu des formations profession-
nelles sur la sérigraphie, la prépara-
tion des yaourts et gâteaux, avec
certains experts en ce domaine. Nous
Le Centre des Jeunes Don Bosco ne pourrons oublier les moments de culture,
d’Ebolowa situé en plein cœur de la ville, à avec le concours de danse qui a été organisé à
la Paroisse Notre Dame de Fatima Nko’o- cet effet, avec un repas solennel en signe de
vos a accueilli une trentaine de jeunes ve- fraternité le dimanche 30 Novembre 2008
nant des quatre coins de la ville pour une à12h30.
grande rencontre de formation en son sein.
C’est le Vendredi 28 Novembre 2008 que
nous arrivions au Centre pour une prise en
compte de la lettre du Recteur Majeur, le
Père Pascal Chavez qui s’adressait à la
grande famille salésienne du Monde entier.
Au programme : Formation ; Prière ; Cultu-
re, sport etc.
Pour conclure ce grand événement
en beauté, des prises de photos d’ensemble
ont été faites. Tous souriant à la fin de cette
rencontre de formation, pour cela, nous re-
mercions Xavier ZILI venu de Yaoundé, le
Frère Paul Marie et le directeur du Centre
Père Marius. Sans toutefois oublier la grande
famille salésienne qui fait promouvoir la
Quelques participants durant les travaux formation des jeunes. HENRI OVAMBE
Comme il est de coutume, le Centre (Animateur au C.D.J.D.B)
des jeunes d’Ebolowa organise des ren-
contres de formation pour rester fidèle à la
devise de Don Bosco (Former de Bons
chrétiens et d’Honnêtes Citoyens) Ainsi
Du nouveau à Ebolowa : Le Centre
Professionnel devient Institut
Technique.
nous avons eu comme formateur, Xavier
Le Centre professionnel a été cons-
ZILI, salésien de Don Bosco étudiant de truit dans les années 90 par les salésiens de
théologie à Yaoundé, le Frère Paul Marie Don Bosco. A sa construction il a pour objec-
TSAKALA de la Maison du Centre profes- tif de former les bons chrétiens et des honnê-
sionnel Don Bosco devenu aujourd’hui tes citoyens, comme le disait Don Bosco. Vu
Institut Don Bosco, sans oublier le Direc- qu’un honnête citoyen ne peut pas vivre sans
teur du Centre des Jeunes d’Ebolowa le travailler, le centre a commencé par mettre à
Père Marius JIODIO. Durant cette ren- la disposition des jeunes un atelier pratique
contre nous avons eu le 1er thème qui portait de menuiserie. Cela a permis a un bon nom-
sur les explications de «l’étrenne» avec bre d’entre eux de gagner leur pain.
pour exposant le Frère Paul Marie qui nous
a expliqué que le Recteur a visé dans sa
lettre la grande famille salésienne (Prêtres,
Sœurs, animateurs, et responsables de grou-
pes etc.) à rester unis pour mieux continuer
la mission de Don Bosco. C’est ainsi que
cela sera marqué par la fête des 25 ans de
présence salésienne au Cameroun. Ensuite,
le 2ème thème qui portait sur l’animateur
A partir de l’an 2000, le Centre a
vu l’ouverture de la section mécanique auto-
mobile où les jeunes pouvaient suivre une
formation pratique durable pour deux ans
(pour les apprentis), et pour d’autres quatre
ans pour les élèves (année académique). En-
suite fuent les filières électricité, informati-
que et maintenance audio visuelle .
salésien avec Xavier ZILI, sdb.
Le 12 septembre 2008 le centre de
Marius JIODIO, sdb
Offrande des fruits de la formation
formation professionnelle est devenu institut
technique Don Bosco, avec l’ouverture du
second cycle. Un arrêté ministériel est venu
pratique.
confirmer et officialiser cette transformation.
Xavier ZILI nous fait comprendre
que l’Animateur Salésien est celui là qui est
toujours présent au milieu des jeunes, il
garde, écoute leurs problèmes ; celui là qui
n’est pas un patron, mais plutôt un maître
éducateur et encadreur. En dehors, des mo-
ments de formation pastorale, nous avons
Un autre grand souci de l’Institut
Technique Don Bosco (ITDB) c’est de faire à
ce qu’après les études (formations), les jeu-
nes arrivent à former des petites associations
professionnelles. En même temps, l’ITDB
donne une place importante à la formation
parascolaire à travers plusieurs activités telles
que le sport, la musique et autres activités
culturelles. C’est la façon salésienne de lutter
contre le chômage et la délinquance des jeu-
nes.
Amougou II Roland (Animateur au CJDB)
INTERVIEWS Réalisée par A. Roland
Je m’appelle OWOUNDI Chris-
tian, je suis élève à l’ITDB en classe de
quatrième année électricité.
Je suis venu à l’institut technique parce
que c’est un établissement où il y a beau-
coup de discipline et l’enseignement est
de bonne qualité. C’est aussi un cadre où
l’on éduque les jeunes avec la raison (à
travers les mots du matin que les éduca-
teurs nous donnent chaque jour), et non
par le fouet. Ici à l’I T D B la communi-
cation entre les éducateurs et les éduqués
est plus ouverte. Pour la formation, avec
peut de temps que j’ai eu à passer, j’ai
appris beaucoup de choses sur le plan
intellectuel et sur le plan humain. Tout
cela a amélioré ma connaissance pratique
et théorique. Comme conseil, je dirai aux
jeunes de fréquenter les maisons salésien-
nes afin de vivre dans une dynamique de
famille et d’optimisme selon la pédago-
gie de Saint Jean Bosco.
Je m’appelle BEGOMENA Blaise.
J’ai vingt quatre ans et je suis à l’I T D B
en classe de seconde mécanique automobile. Pour
moi l’I T D B est un cadre bien propice pour mon
éducation là où les jeunes y trouvent plusieurs
filières de l’enseignement technique : la menuiserie,
l’électricité, la mécanique, et ici il y a plusieurs
moyens pour l’éducation des jeunes : le terrain de
basket, de foot, de volley. Ceci résume un peu la vie
sportive des jeunes.
Depuis que j’ai commencé à fréquenter,
c’est ma première fois d’être dans un établissement
où on trouve une chapelle et qui est ouverte prête à
accueillir des jeunes qui viennent s’ouvrir au Sei-
gneur. Je comprends vraiment pourquoi les Pères et
le Frère Paul Marie disent toujours que Don Bosco
forme des bon chrétiens et des honnêtes citoyens ;
car la vision de Don Bosco c’est de former des
hommes capables de représenter valablement l’ave-
nir de leurs sociétés.
Je trouve aussi que l’I T D B admet un
programme d’orientation des jeunes dans leurs
études avec des ateliers pour mettre en pratique ce
qu’ils ont appris en classe.
Page 10
ATEMEDIA

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Yaoundé
Célébration de la fête de Noël à
l’I.P.T.R
Le vendredi 19 décembre 2009, l’Ins-
titut de Théologie et de la Pastorale
pour les Religieux a anticipé la célé-
bration de Noël.
Il était 9h, les étudiants en majo-
rité des sœurs, ont arrêté les cours . Di-
rection la grande salle de l’Institut qui fait
office de chapelle pour la circonstance.
Certains s’attellent à la décoration, d’au-
tres à la répétition des chants. D’autres
encore à l’accueil des responsables des
différentes congrégations religieuses invi-
tés pour la circonstance.
Vers 10h 15, commence la célé-
bration eucharistique, dite par Mgr
OWONO MIMBOE Jérôme, évêque
d’Obala. A la réponse aux mots d’accueil
de la Sœur Responsable de l’Institut, Ma-
deleine Gertrude Kana BELLA, l’évêque
a loué l’effort que déploie l’Institut pour
la formation pastorale et théologique des
sœurs et a exhorté les sœurs à profiter de
ses formations pour répondre aux besoins
du monde moderne. Il a déploré
actuellement la rareté des frères
dans l’Eglise, qui au début de l’é-
vangélisation accompagnaient
souvent les missionnaires pour les
travaux pratiques et manuels. Pre-
nant le cas de son diocèse, il est
obligé de tout faire.
Dans l’homélie, l’Abbé
Emana a mis l’accent sur la joie
qui doit habiter les Hommes en
célébrant la fête de Noël, car « Le
Verbe s’est fait chair, il a dressé
sa tente parmi nous » pour notre
Salut.
Après la nourriture spiri-
tuelle, les invités et étudiants ont
passé à la nourriture matérielle.
Ce fut aussi le moment de s’é-
changer les vœux.
Pour ceux qui ne le sa-
vent, l’I.T.P.R est l’Institut où
depuis 2ans, les confrères coadju-
teurs se rendent pour suivre cer-
tains cours en vue de la prépara-
tion spirituelle aux vœux perpé-
tuels. MagEy, sdb
AVENT,TEMPS DE PRERATION
Les grandes œuvres ne s’improvisent pas : l’his-
toire d’Israël, c’est essentiellement la prépara-
tion du grand mystère divin qui s’appelle Jésus-
Christ. D’où aussi ses principes caractéristi-
ques : elle est à la fois une expérience, une
attente et une purification progressive de l’i-
dée de salut. Redisons-le, en effet, Dieu n’a pas
été un pédagogue abstrait, et il n’a pas cherché à
révéler à Israël des idées toutes faites. Il fait
mieux encore, il l’a aidé à découvrir dans sa
propre vie ce qu’était le mystère qu’il voulait
réaliser par lui, et cela en faisant de cette vie
elle-même un premier mystère du salut. De cette
façon, les week-ends du 07 et 13 décembre au
théologat Salésien Saint-Augustin, la paroisse
du Lac a organisé pour ce temps de l’Avent des
temps de réflexion pour préparer la venue du
Messie qu’est le Christ. Pour faire un avec l’E-
glise Universelle, le thème de réflexion portait
sur la figure de Saint Paul car nous sommes de
plain-pied dans l’année de Saint Paul. Le same-
di 07 décembre, c’était tous les catéchistes qui
sont conviés et le prédicateur
était le P. Roland Mintsa. Ce
dernier a fait une excursion sur
la vie de Saint Paul. Il a montré
comment Saint Paul qui était un
persécuteur
des Chré-
tiens, après
sa conver-
sion, est
devenu le
missionnai-
re imbatta-
ble du
Christ. P.
Roland
s’est ap-
puyé sur la Première Epître aux
Corinthiens selon laquelle Saint
Paul disait : « Car je suis le plus
petit des apôtres, moi qui ne
suis pas digne d’être appelé
apôtre parce que j’ai persécuté
l’Eglise de Dieu. Mais ce que je
suis, je le dois à la grâce de Dieu et sa grâce à
mon égard n’a pas été vaine »
Par cette péricope, P. Roland a exhorté tous les
catéchistes à prendre pour modèle Saint Paul,
que chacun à son niveau puisse se convertir en
vue de la mission que le Christ a confiée à
chaque chrétien dans son Eglise.
Le samedi 13 décembre c’était tous les diffé-
rents groupes des jeunes de la paroisse qui se
sont retrouvés pour partager ensemble la mê-
me figure de Saint Paul pour ce temps fort de
l’Eglise qu’est l’Avent. Le groupe des jeunes
était divisé par catégorie. Les Ados étaient
entretenus par Florent Papin, sdb et les adul-
tes concurremment étaient entretenus par AD-
JEKAM Désiré, sdb.
La quintessence de ce partage est celle de
montrer aux jeunes à
toujours placer le Christ
au centre de tout l’être,
de manière à être essen-
tiellement marqué par la
rencontre, la communion
avec le Christ et sa paro-
le. Saint Paul donne aus-
si à toute vie chrétienne
un grand souffle mis-
sionnaire.
Il est à noter que les deux week-ends sont cou-
ronnés par le sacrement de réconciliation et
l’Eucharistie à la fin de la matinée dans la
chapelle du théologat salésien Saint Augustin.
Florent Papin, sdb
ANNEE 10,N°87
Page 11

2.2 Page 12

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Colloque international à Yaoundé sur le thème de la prochaine assemblée des évêques pour l’Afri-
que : « L’Eglise en Afrique au service de la réconciliation, de la Justice et de la Paix ; ‘Vous êtes le sel
de la terre, vous êtes la lumière du monde’ ».
Du 18 au 21 novembre dernier,
soit quatre jours durant, s’est tenu à
Yaoundé, à l’Université Catholique
d’Afrique Centrale (campus de Nkol-
bisson) un colloque international sur le
thème du prochain synode des évêques
pour l’Afrique. C’est ladite université
qui l’a organisé
Venus de plusieurs pays d’A-
frique et d’Europe, des théologiens,
des philosophes et des chercheurs se
sont succédés sur la chaire de l’amphi-
théâtre de ladite université pour expo-
ser leurs analyses sur la question.
Au menu, cinq exposés étaient
prévus chaque après-midi.
Les exégètes dans leur ensemble se
sont penchés sur la question de la vio-
lence et de la paix dans la Bible. Le Dr
Benjamin AKOTIA, bibliste et profes-
seur à l’UCAO et au Grand séminaire
de Lomé, a pris pour paradigme Abra-
ham, David et Paul. Ceci lui a permis
de montrer que pour éviter la violence,
la séparation est nécessaire. Pourtant,
la séparation physique n’est pas tou-
jours nécessaire. Quand il y a forcé-
ment cohabitation, il faut une sépara-
tion symboliquement traduite dans les
lois et une reconnaissance de l’autre
dans son altérité et sa dignité.
Quant à la sœur Dr José … de
la faculté de théologie de Kinshasa,
elle a consacré son intervention dans
l’analyse du thème « femme, violen-
ce et réconciliation ». Dénonçant les
violences faites aux femmes en temps
de paix (dans les foyers, services, ar-
mée, en passant par le marché de la
prostitution) et surtout en temps de
guerre, peu de participants ont
résisté à la chair de poule que
ces révélations ont pu susciter.
La sœur Dr José qui a pris pour
cadre de réflexion le Congo
Kinshasa, va en appeler aux
consciences pour que la vie de
Dieu devienne réalité en Afri-
que. Prenant Marie pour modèle
de justice et de paix, elle a invité
les femmes à être promotrices
de la paix, elles en sont capa-
bles.
Le Prof Marcus Ndong-
mo de l’université catholique
d’Afrique centrale (UCAC) s’est
donné la tâche d’analyser l’im-
portance éthique des Lineamen-
ta. Il en est ressorti que nos gou-
vernants dont beaucoup ont été
formés par l’Eglise ne font pas
nécessairement montre de la
formation reçue, soit, il y a lieu
de s’interroger sur la formation
que l’Eglise a donnée à ces éli-
tes. Invitant les chrétiens à s’en-
gager dans la vie politique, le Dr
Ndongmo a souhaité que l’Egli-
se s’implique davantage dans la
formation des chrétiens.
Le Prof Jacques Philip-
pe Tshala Tshala de l’UCAC et
de l’université d’Etat de Yaoun-
dé I, psychologue et chercheur
s’est penché sur les conditions
psychologiques d’une véritable
réconciliation. Il a montré qu’il
urge de faire deuil des nombreu-
ses injustices qui ont miné l’A-
frique jusqu’ici. Pour ce faire, il
a fait appel à la notion de rési-
lience qui pourrait aider à panser les
plaies trop profondes laissées par les
guerres et les sévices de tout gen-
re…
Le Prof Nathanaël SOEDE de l’U-
CAO (Abidjan) en tant que coordon-
nateur de l’Association des Théolo-
giens Africains (ATA) n’a pas man-
qué pour sa part d’inviter les théolo-
giens africains à plus d’engagement
et de coopération avec les évêques
pour que les résultats de leurs re-
cherches soient pris en compte en
vue du Bien d’une Afrique réconci-
liée avec elle-même. Il a rappelé par
ailleurs que chaque théologien doit
s’engager pour la théologie de ce
qu’il a appelé « le donnez-leur vous-
même à manger ».
Le Prof Léonard SENTEDI
de Kinshasa, secrétaire de la confé-
rence épiscopale de son pays est
intervenu sur le thème « le second
synode africain : l’expérience de
l’Eglise qui est en RDC ». Il a par
ailleurs souligné les causes de la
violence en Afrique. Il a invité à
revisiter nos mythes qui sont parfois
pleins de subtilités.
La diaspora africaine en Al-
lemagne, en Belgique et en France
s’est associée à l’évènement par des
représentants. Ainsi, c’est au Dr
Marco MOERSCHBACHER de
Missio Aachen qu’est revenue la
tâche de présenter les réflexions en
cours en Allemagne par les théolo-
giens. Il a plutôt défini le rôle des
laïcs dans l’Eglise en Afrique. Le
Prof Pierre Diarra, professeur de
philosophie à la Sorbonne et repré-
Page 12
ATEMEDIA

2.3 Page 13

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sentant l’OPM de Paris a pour sa
part relever les défis qui attendent
l’Eglise en Afrique aujourd’hui en
matière de reconnaissance de la di-
gnité humaine et du devoir de
l’homme envers son semblable. Il a
aussi fait remarquer combien les
Eglises sœurs d’Europe sont intéres-
sées par ce synode. Le Prof Ignace
DONGALA de Lumen Vitae
Bruxelles a pour sa part représenté
la diaspora africaine en Belgique.
Le Dr Sylvain KALAMBA
de Missio Bruxelles a analysé les
implications ecclésiologiques de la
réconciliation, de la justice et de la
paix en Afrique.
Le Dr Joseph Ndi OKALLA de l’U-
CAC s’est penché sur l’expérience
des missiologues africains.
Un thème a porté sur la san-
té : « le second synode africain et la
pastorale de la santé ». C’est au Dr
Pierre Jean WELSCH de la commis-
sion Pontificale de santé Belgique,
qu’est revenue la mission d’en faire
l’écho.
Le patrologue Prof Michel LIBAM-
BU de la fac de théologie de Kins-
hasa a montré comment les pères de
l’Eglise, notamment saint Augustin,
ont inventé la paix face aux violen-
ces dont ils étaient victimes.
Le colloque a connu aussi la
participation de théologiens et cher-
cheurs venus de pays anglophones.
Entre autres, le Prof Josephat Obi
OGUEJIOFOR de Nandi Azikwe
University au Nigéria a abordé la
question de « Reconciliation, justice
and peace as a philosophical pro-
blem ». Le Dr Henry Terwase
AKAABIAM est intervenu en sa
qualité de secrétaire adjoint du
SCEAM. Le Dr Martinho MAULA-
NO, Mozambicain et président de la
SCEAM à Acrra a mené la réflexion
sur le thème « Theological and pas-
toral reflection on reconciliation,
justice and peace in a country that
went through a war ». Le Prof Clem-
ent MAJAWA, Faculty of theology
of CUEA, Naïrobi a exposé sur le
thème « The second african synod:
the experience of the church in East
Africa ». Le thème “To celebrate
reconciliation, justice and peace” est
revenu au Dr Patrick MMAH du
Nigéria.
Il est revenu au Prof Paulin
POUCOUTA de faire la synthèse
des différentes interventions. Mgr
Eliseo Antonio ARIOTTI, Nonce
apostolique au Cameroun et en Gui-
née Equatoriale a prononcé un dis-
cours d’encouragement lors de la
clôture du colloque.
C’est à Mgr Anselme SANON, Ar-
chevêque de Bobo-Dioulasso qu’est
revenu l’honneur d’ouvrir et de clô-
turer ce colloque en tant que théolo-
gien et président d’honneur de l’As-
sociation des Théologiens Africains
ATA. Il a rappelé le rôle des théolo-
giens dans les efforts de l’Eglise en
Afrique et surtout, il a renouvelé son
appel aux théologiens pour qu’ils
collaborent étroitement avec les évê-
ques afin que l’Eglise rende vrai-
ment service au peuple de Dieu et à
tout homme.
Paul ADJIBODE, sdb
« Ayons l’amour et la confiance
d’un enfant! »
L’enfant a toujours un cœur
ouvert pour accueillir son frère. Nous
traversons un monde où les jeunes pen-
sent que l’avenir n’est que ténèbres et
que l’espérance n’est qu’un mot vain.
Au Nord, Sud, Est et Ouest de l’Afrique
aujourd’hui, nous assistons aux cris des
peuples et les larmes sont les vagues
d’eau sur un roché. Les différents maux
que traversent nos sociétés ne doivent
pas nous laisser indifférents. C’est au
moment où autour de moi je donne à
celui qui en à besoin, aimer celui qui a
besoin plus de l’amour et mettre en
exergue l’altérité que je participerai au
royaume des cieux durant cette nouvelle
année 2009 que nous commencerons
d’ici peu. Moi qui lirai ce message que
chaque jour je puisse semer la fleur de
l’espérance autour de moi. Si nous pou-
vons avoir un cœur d’enfant, que la
jalousie, la convoitise, et les courses au
pouvoir qui sont les dérivés des conflits
laisseront la place à la joie de l’autre car
chez l’enfant, seuls les p’tits jeux de
boîte prennent une place importante
pour l’unité avec son pair.
Dieu est associé à l’histoire de la libé-
ration de nos anciens, que nous sa-
chions libérer nos frères, leur donner
une place autour de nous, les écouter
car je continue à croire à la bonté innée
de l’homme. Le défi est trop grand pour
nous Africain car nous sommes tributai-
res d’une éducation liée à notre histoire,
d’une société où nous assistons à des
dérives de tout genre. L’unité fait tou-
jours défaut car nous sommes aliénés
par des désirs ambigus, faciles de se
laisser manipuler par des idées pour ne
pas dire des idéologies et d’une maniè-
re ou d’une autre, nous sommes des
armes lourdes pour nos frères. Alors,
est-ce-qu’il faut attendre encore un
Moïse? Quand est-ce-que nous sortirons
du désert? Croyons mes frères que nous
refusons toujours le bonheur mais le
Christ ressuscité nous conjugue hic et
nunc
le
ver-
be ’’Pardonner’’,’’Aimer’’,’’Espérer’’
pour un réel changement de nos socié-
tés.
Florent Papin, sdb
ANNEE 10,N°87
Page 13

2.4 Page 14

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« La principale cause de la violation des Droits de l’Homme
est le manque d’éducation »
La Conférence de Johan- vention en faveur des droits des en-
nes bur g a vai t pour t hè- fants et des jeunes. « La principale
me : « Eduquer les jeunes aux cause de la violation des DH reste le
Droits de l’Homme ». Elle re- manque d’éducation », a dit Jean
groupait 30 personnes, les Salé- Paul Muller de Bonn en Allemagne.
siens, les Représentants des ONG « Les Salésiens doivent éduquer aux
et des experts en DH. Ils se sont DH. Ainsi ils aideront mieux les jeu-
réunis du 25 au 28 novembre nes à s’épanouir dans des sociétés
2008 à Bosco House à Johannes- qui facilement violent leurs droits.
burg-Walkerville/ Afrique du C’est de cette façon qu’on construit
Sud. Le Séminaire était organisé une société qui observe les droits des
par Don Bosco Jungen Dritte jeunes », martelait-il.
Welt de Bonn en Allema- Eduquer les jeunes, Les repré-
gne et par le Bureau Pro-
vincial de Développement
de la province salésienne
en tant que Salésiens,
aux Droits de l’Hom-
sentants
du Bureau
de Déve-
de l’Afrique du Sud en collabora- loppement de la Province de l’AFM
tion avec la Fondation Konrad ont présenté les DH par rapport au
Adenauer. Les participants qui secteur du développement. « Il y a
venaient d’Afrique, de l’Europe un besoin urgent d’adopter l’appro-
et de l’Asie ont porté leur ré- che des DH dans le domaine du dé-
flexion sur le besoin actuel d’ veloppement afin de réaliser une
"Education aux Droits de nouvelle étape de qualité. Cette ap-
l’Homme". Les Salésiens de près proche consiste à promouvoir la
de 14 pays africains et leurs parte- participation active des groupes
naires voient le besoin urgent d’u- qu’on appelle souvent « groupes ci-
ne profonde intégration de l’édu- bles » à la réalisation des projets et
cation aux DH dans nos écoles, au sens profond de la coresponsabili-
centre de jeunes et centres d’ap- té », a expliqué Carola Carazzone
prentissages. Un sujet encore à dans sa présentation.
développer se trouve être l’inter-
Le séminaire a offert non seulement
une plate forme d’échanges d’idées
au sein de la Famille Salésienne mais
aussi une rencontre entre la Famille
Salésienne et les preneurs de déci-
sions Sud Africains. Il y avait aussi
les Représentants des organisations
du terroir qui travaillent dans le do-
maine des DH. Les participants d’un
commun accord, ont décidé d’œuvrer
pour la promotion d’une « culture des
DH » dans l’œuvre d’éducation des
Salésiens de Don Bosco pour qu’en-
semble, éducateurs et jeunes devien-
nent des citoyens actifs du monde. La
rencontre de Johannesburg a préparé
une contribution spéciale de l’Afrique
au Séminaire international qui doit se
dérouler à Rome du 02 au 06 janvier
2009, sur le thème « Le Système pré-
ventif et les DH ». Les Salésiens doi-
vent défendre les droits des enfants et
des jeunes, rétablir leur dignité et leur
donner une voix. Ils doivent briser le
cercle vicieux de la pauvreté, de la
violation des droits de l’homme et du
sous-développement.
Bënoît NZIE, sdb
Célébration du congrès international “Le système préventif et
les droits de l’homme” du 2 au 6 janvier 2009 à Rome.
Ce Congrès impliquera environ 300 experts éducateurs et animateurs,
salésiens et laïcs, provenant de 130 Pays du monde.
Page 14
ATEMEDIA

2.5 Page 15

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MAISON PROVINCIALE: survol de la Chronique !
Début septembre, le Père José Maria,
économe provincial et vicaire de la com-
munauté s'était rendu à Bangui en RCA.
De retour, c’est le tour du Provincial
et du délégué à la pastorale des jeunes, le
Père Benoît, également directeur de la
communauté, de s'envoler pour Dakar, au
Sénégal. Là bas ils ont pris part à le ren-
contre de la CIVAM dont le Provincial
assure la présidence. Dès les premiers
jours d'octobre, le Provincial est à Bangui
en RCA.; pendant que l'économe provin-
cial est au Congo Brazzaville. Puis nous
avons vécu un événement" exceptionnel"
qui ne l'est pas pour toutes les autres
communautés: la visite canonique. Ex-
ceptionnel, c'est parce que le provincial
étant avec nous, sur place dans la com-
munauté diffère la visite comme ce fut le
cas l'an dernier. La visite commencée,
sera interrompue par son départ pour Nai-
robi au Kenya, toujours dans le cadre de
la CIVAM. A son retour, il est à la com-
munauté de Mimbomam. Nous sommes
déjà en plein mois de novembre. Après
Mimbomam le provincial passera quel-
ques jours avec nous, juste le temps de
prendre d'autres dossiers et le voici pour
Ebolowa puis pour les communautés du
Gabon. Entre temps les bureaux de l'éco-
nome provincial et du nouveau chargé du
Bureau de Développement, le jeune Clé-
ment sont restés fermés pendant une se-
maine. Ils sont en mission au Mali dans le
cadre d'une rencontre de COMIDE, ONG
que toutes les communautés connaissent,
surtout les centres professionnels. Toute-
fois le Père Bienvenido, l'expert compta-
ble de la province, en poste au théologat
les visitera de temps en temps. Quand ils
reviennent, le Père Benoît s'envole pour
l'Afrique du Sud dans le cadre d'une ren-
contre sur les "Droits de l'Homme" Aupa-
ravant il y aurait fallu beaucoup de temps
pour obtenir son visa. Oui ce n'est pas
facile, le Père Miguel Nguema s'en sou-
viendra! On va se demander mais que
font tous les autres, on a l'impression
qu'ils se "tournent les pouces" ou qu'ils
ne font que monter et descendre les
escaliers comme effectivement on le
pense! Mais pas du tout! Chacun est à
son poste.. Les Pères Guy et Paul sont
restés fidèles au standard, car l'accueil
est très important dans une maison. Il
faut savoir renseigner, guider et même
conseiller. Beaucoup de monde sont
passés, principalement des groupes
pour des récollections, des séminaires,
des réjouissances à l'occasion d'un
mariage ou à l'obtention d'un diplô-
me. Le Père Benoît étant aumônier des
lycées et collèges, a été fidèle à toutes
les rencontres et la plupart ont eu lieu
chez nous.. Les différents services
d'Eglise demandés à la communauté
ont été accomplis: Eucharistie les di-
manches aux paroisses de Mvog Ada
et d'Ekié; aux eucharisties en semaine
chez les FMA et Les Filles des Sacrés
Coeurs de Jésus et de Marie. Pour au-
tant la vie communautaire a suivi son
cours par sa vie de prière: méditation,
eucharistie, chaque matin, lecture spi-
rituelle, ou chapelet ou adoration et
mot du soir chaque soir. Notre table a
été aussi accueillante, le secrétaire du
Nonce Apostolique y a pris une fois
part, sans compter nos jeunes confrè-
res du théologat, venant pour leurs
activités, sans oublier les confrères de
passage d'autres communautés pour
des raisons de santé ou d'approvision-
nement en matériels. Si vous aviez
bien suivi le provincial avait interrom-
pu sa visite canonique. Il va la clôturer
à l'occasion de la fête de l'Immaculée
Conception. Il présidera l'eucharistie à
laquelle beaucoup d'aspirants et les
Filles des Sacrés Coeurs de Jésus et de
Marie y prendront part. Enfin il pren-
dra part à notre rencontre communau-
taire durant laquelle il nous fera le
bilan de sa visite chez nous. Enfin
depuis un mois jeune novice Patrice
Betsem pour raison de santé est avec
nous. Nous lui souhaitons prompte guéri-
son, car la nostalgie du noviciat se fait
sentir!
Paul Ebome,Sdb.
Dieu peut aussi appeler
au sacerdoce à travers In-
ternet
ROME, Mercredi 24 décembre 2008
(ZENIT.org) - A travers un message
vidéo publié sur Youtube et H2o-
news.org, des séminaristes du monde
entier expliquent pourquoi ils ont dé-
cidé de devenir prêtres.
Ils sont tous membres de la Congréga-
tion des Légionnaires du Christ et
viennent entre autres de France, d'Al-
lemagne, du Mexique, de la Républi-
que tchèque, de Colombie, d'Autriche,
de Corée, d'Italie, du Brésil, d'Espa-
gne et des Etats-Unis.
Samedi dernier, 49 diacres de la
Congrégation ont été ordonnés prêtres
à Rome. Le pape les a salués le lende-
main, à la fin de la prière de l'Angé-
lus, place Saint-Pierre.
Le message vidéo, qui a eu un succès
inattendu, a été lancé parallèlement à
une page web disponible en cinq lan-
gues (français, anglais, espagnol, alle-
mand et italien) où il est possible de
déposer un message personnel auquel
un membre de la Congrégation répon-
dra par courrier électronique.
Pour en savoir plus cliquez sur :
www.whynotpriest.org
ANNEE 10,N°87
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2.6 Page 16

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VICE-PROVINCE NOTRE-DAME D'AFRIQUE A.T.E 2008.
ÂGE des CONFRERES (31 déc. 2008)
To-
taux:
Âge
moyen :
Âge S L P
21-25 11
26-30 29 5
31-35 13 2 5
36-40
1 11
41-45
29
46-50
16
51-55
56-60
61-65
7
5
14
66-70
71-75
17
4
76-80
81- +
3
127 53 13 61
41,1
AFRICAINS
PAYS D’ORIGINE DES CONFRERES
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
TOTAL S
30
20
9
7
17
12
5
3
LP
19
2
32
11
Guinée Equat,
14
6
R. D. Congo
6
1
Rwanda
1
Tchad
5
4
Togo
1
26
5
1
1
1
TOTAUX
88
53
11 24
Moyenne d'âge : 32,8
Suisse; 1
Pologne; 2
Viet Nam; 1
Chili; 1
Italie; 8
Inde; 1
Haïti; 1
France; 10
ETRANGERS
Espagne; 14
Chili
Espagne
France
Haïti
Inde
Italie
Pologne
Suisse
Viet Nam
TOTAL S
Chili
1
Espagne
14
France
10
Haïti
1
Inde
1
Italie
8
Pologne
2
Suisse
1
Viet Nam
1
TOTAUX
39
Moyenne d'âge : 59,7
LP
1
14
28
1
1
8
2
1
1
2 37
Page 16
ATEMEDIA

2.7 Page 17

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MFOU - LE GFS DE TOUT CŒUR
AVEC LES PRISONNIERS
Les journalistes du
Groupe François de Sales
étaient dans la Mfou et
Afamba ce samedi 20 décem-
bre 2008.
Récemment diplômé
de l’ESSTIC, le jeune Hu-
gues Marcel a rédigé cet ar-
ticle pour atemedia. Nous le
remercions vivement de sa
gentillesse.
La joie pouvait se lire sur
les visages des pensionnaires de
la prison de Mfou ce samedi 20
décembre, à l'occasion de la visite
que leur ont rendue les journalis-
tes du Groupe François de Sales.
Il s'agissait pour la quinzaine de
journalistes mobilisés pour la cir-
constance d'apporter du soutien et
du réconfort à ces marginalisés de
la société. La rencontre débutée
aux environs de 11h s'est ouverte
par une messe dirigée par le Père
Beraud, ex-correspondant du
journal Français La Croix au Chi-
li. Dans son homélie, il a indiqué
" Chacun de nous tous a une vo-
cation. Même à l'intérieur de ces
murs, on peut réaliser de grandes
choses. On peut transformer cette
prison en famille". Et de préciser
que tous les apôtres sont passés
par la prison.
Après la messe, les journa-
listes se sont rendus dans le jardin
de la prison situé derrière celle-ci.
Là, ils ont réalisés quelques sil-
lons pour la culture du mais. De
retour dans l'enceinte de l'édifice
carcéral, un match de handball
opposant une équipe mixte des
prisonniers et celle des visiteurs a
eu lieu sous la grande attention du
public. L'on a pu apprécier les
talents de Mme Dikoum, la non
moins célèbre détenue. Le match
s'est soldé par un score nul, 5
buts partout. Une autre ren-
contre, en football cette fois, a
opposé une équipe de détenus à
celle de l'association inter-
dominationnelle Step Cameroon.
Puis est arrivé l'heure de la remi-
se des dons et des prix aux diffé-
rents lauréats de la semaine
culturelle s'achevant samedi. Les
meilleures équipes et meilleurs
joueurs des championnats de
football et handball organisés
dans la prison ont été primés tout
comme les meilleurs danseurs,
meilleurs supporters et l'équipe
en charge de la gastronomie.
De la critique à l'action
Le lot de journaux, ma-
gazines et divers ouvrages ap-
portés par le Gfs a aussi été re-
mis pour alimenter la bibliothè-
que. Il s'agissait des journaux
comme Le Monde, Cameroon
Tribune, Libération, Jeune Afri-
que, l'Express, Santé Magazi-
ne… et de livres religieux. Lau-
rentine Assiga, la présidente du
Gfs, les a exhorté à les lire parce
qu'il s'agit d'ouvrages "chers
dont quelques uns coûtent jus-
qu'à 5 000 Fcfa dans les kios-
ques". De grandes marmites,
pour une valeur de 70 000 Fcfa
ont aussi été remises à la prison
par le président de l'association
Step Cameroun. Pour que la fête
se prolonge, Mme Bindoua Jean-
ne d'Arc, régisseur de la prison a
annoncé que les quartiers reste-
ront ouverts jusqu'à 18h au lieu
de 17h, pour que la fête soit bel-
le. Une exposition vente des pro-
duits fabriqués par les détenus a
clôturé la rencontre riche en
échanges de toutes sortes avec
les détenus.
Créé le 3 mai 2003 à
Yaoundé, le Groupe des journa-
listes de François de Salles milite
pour l'amélioration des condi-
tions de vie des journalistes et de
l'image de la profession. Il s'agit
pour les journalistes d'abandon-
ner quelques temps la critique
pour agir en faveur du bien être
social. Elle regroupe en son sein
une vingtaine de journalistes ani-
més par ce même désir ardent de
venir en aide aux être marginali-
sés. Lors de la précédente sortie
du groupe, ils avaient procédé au
nettoyage d'un pavillon de l'Hô-
pital Central de Yaoundé.
Hugues Marcel TCHOUA
Histoire drôle
Un type rend visite à
sa grand-mère en
compagnie d'un de
ses potes. Pendant
tout le temps que le
petit-fils parle à son
aïeul, l'autre bouffe
des cacahuètes, jus-
qu'à ce qu'il n'y en ait
plus.
A leur départ, le co-
pain remercie la
grand-mère pour les
cacahuètes.
- Mangez-en tant que
vous voulez, répond
la grand-mère, à mon
âge je ne peux que
sucer le chocolat qu'il
y a autour !
F. P
ANNEE 10,N°87
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2.8 Page 18

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Lomé-Gbodjomé
Comme il est de coutume dans les maisons de formation
du Togo, le Post-Noviciat et le Noviciat effectuent des
rencontres fraternelles pendant l’année. La première de
cette année pastorale s’est déroulée le 7 Novembre, où les
novices ont fait le déplacement de Gbodjomé à Lomé. Les
novices reçurent, de la part des post novices, un accueil
chaleureux. Ce fut une occasion pour les étudiants en phi-
losophie de faire montre de leur esprit de créativité. Cette
fois-ci le traditionnel match aller n’a pas pu se jouer, une
seule raison le Pèlerinage de Togoville auquel les novices
devaient participer le lendemain dès 5h. A 18h nous nous
retrouvâmes à la grande et belle chapelle de la communau-
té pour les vêpres solennelles, puis les choses du ventre :
le repas copieux que l’économe de la maison Don Bosco a
offert aux convives. Aux environs de 20h la soirée cultu-
relle ouvrit ses rideaux avec un tour de magie offert par un
post-novice. Les novices firent une prestation de chœur
(Chorale Saint Paul) qui a émerveillé plus d’une personne.
Cette rencontre s’est achevée avec le mot du soir donné
par le directeur de la Maison Don Bosco, père Aurélien
AHOUANGBE.
Le 8 décembre c’était au tour des post-novices de faire
le déplacement vers Gbodjomé. Les novices dans la visée
d’exprimer leur reconnaissance à leurs grands frères pour
l’accueil dont ils ont bénéficié le 07 novembre, ne ména-
gèrent aucun effort pour accorder un cadre accueillant. On
aurait dit que le noviciat attendait un chef d’Etat ; à voir
toute l’organisation mise en place. Ceux-ci prirent un ra-
fraîchissement après avoir reçu les mots de bienvenue du
Maître des novices, Père José ELEGBEDE.
15h 30 : Tous se dirigèrent sur le terrain de foot en vue
du match traditionnel. Les post-novices armés de convic-
tion qu’ils remporteraient de façon fraternelle la rencontre,
sont venus avec fierté au terrain. Les novices (Résultat
d’un mois de travail acharné avec leur coach et assistant
Arsène EDOU) ont surpris désagréablement les post-
novices par un score très modeste de deux contre un (2 #
1) les post-novices surpris de cette défaite ont salué
cette victoire méritée et l’on qualifiée d’anthologi-
que, comme dirait l’autre « David a vaincu Goliath »,
désormais la date du 8 décembre 2008 entre dans les
anales du Noviciat : Grande fête : Chute des post-
Novices.
18h00 : Le centre de la soirée commence, la célébra-
tion eucharistique présidée par le maître " Maestro".
Il a dans son Homélie à inciter les post-novices et les
novices à rendre grâce à Dieu par Marie pour notre
Père Don Bosco, car rappelons-le, cet événement est
d’une importance capitale chez les Salésiens dans la
mesure où elle nous rappelle la rencontre où tout a
commencé avec le petit maçon de circonstance Bar-
thélemy Garelli (Origine des oratorios). Enfin le re-
pas majestueux offert par l’économe du noviciat le
Père César (Venga) qui a conduit l’assemblée dans
une animation menée d’abord par les novices puis les
post-novices. Comme tout bon Salésien le mot du
soir n’a pas été omis, le directeur de la maison Don
Bosco le Père Aurélien a tiré une leçon de cette ren-
contre qui je pense est d’une importance majeur dans
la vie d’un être humain: « La force n’est pas seule-
ment dans l’intellect, et les pieds mais le tout dans
la manière de les combiner ».
Rendez vous au traditionnel Noël en Famille Salé-
sienne.
Arnold OGOULA Y’OGOULA, novice
Histoire drôle
On a offert à un aveugle une râpe de
fromage. Après avoir longuement
passé ses doigts dessus, il fond en
larmes en disant :
- Je n'ai jamais lu une histoire aussi
triste…
F.P
Page 18
ATEMEDIA

2.9 Page 19

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Rome
UN GRAND MOUVEMENT POUR LES JEUNES
LA SEMENCE DEVENUE ARBRE
“Nous commençons ainsi une grande œuvre… peut-être
serait-ce le départ et ce peu comme la semence de laquelle
naîtra un grand arbre… qui peu à peu ira s’étendre pour
faire beaucoup de bien » (MB XI,385)
Ce sont là les quelques mots que Don Bosco adressa aux
premiers missionnaires en partance pour l’Argentine le 11
novembre 1875. C’étaient ses anciens garçons qui partaient,
les plus disponibles, les plus généreux ; ceux qu’il avait soi-
gnés avec un grand amour et formés pour qu’ils fussent ani-
mateurs et éducateurs de leurs compagnons. Ils n’avaient
pas eu un long cheminement de formation, mais ils avaient
vécu à coté de lui, respirant l’amour pour la vie, la joie de
l’amitié avec le Seigneur, la simplicité et la profondeur de la
prière quotidienne, le désir d’une constante donation aux
jeunes les plus pauvres et abandonnés. C’étaient les pre-
miers bourgeons nés du cœur de Don Bosco, semence ca-
pable de générer un grand arbre : la Famille Salésienne,
grand mouvement de personnes, orientées par le même dy-
namisme pastoral et apostolique : la mission auprès des jeu-
nes pas seulement à Valdocco mais aussi dans les terres
lointaines. Aujourd’hui les Salésiens sont environ 16.000,
présents dans 130 pays du monde. Les paroles de Don Bos-
co sont devenues réalité : « Peut-être serait-ce ce départ et
ce peu comme la semence de la quelle naîtra un grand ar-
bre…qui peu à peu ira s’étendre pour faire beaucoup de
bien ». Eh bien, oui, la semence a fleuri avec beaucoup de
fécondité, le bien s’est multiplié et il a eu une très vaste ex-
pansion : la Famille Salésienne a poussé comme un grand
arbre en multipliant ses branches.
Les salésiens sont aujourd’hui engagés en faveur des jeu-
nes aussi bien pour les éduquer que pour promouvoir leur
cheminement de maturation chrétienne et spirituelle. Oratoi-
res, centres de jeunes , écoles, instituts professionnels, cen-
tres d’accueil pour mineurs et/ou enfants de la rue, centres
pour récupérer les enfants abusés ou détruits par des expé-
riences négatives, missions, paroisses, centres de communi-
cation sociale, de spiritualité…L’imagination apostolique de
Don Bosco s’est pleinement réalisée en cette variété d’œu-
vres qui, dans leur ensemble, expriment bien la richesse de
la mission salésienne et représentent l’incarnation du service
salésien dans un contexte déterminé, en réponse aux besoins
des jeunes. Don Bosco n’a pas fait un pas, n’a pas pris d’i-
nitiatives sans être poussé par sa vocation fondamentale :
chercher le bien des jeunes. Il avait commencé en s’occu-
pant exclusivement des garçons, mais bientôt le Seigneur lui
fit comprendre qu’il fallait activer le même mouvement de
bien en faveur aussi des jeunes filles. Le choix de fonder
une institution en leur faveur lui est venue de la sollicitation
de différentes personnes ; de la constatation de l’état d’aban-
don et pauvreté où se trouvaient beaucoup de filles ; du
contact avec différents instituts féminins ; de sa dévotion
mariale ; de la part de Pie IX qui l’encouragea à parcourir
cette nouvelle voie ; des « songes » plusieurs fois
répétés et aussi des faits extraordinaires racontés par
lui-même.
Dans le même temps à Mornèse, sur les collines du
Monferrat, la jeune Marie Dominique Mazzarello
avait commencé l’animation d’un groupe de jeunes
femmes qui se dédiaient aux filles du pays dans le
but de leur apprendre un métier et de les orienter
dans la vie chrétienne. A distance, deux signaux sur
la même longueur d’onde envoyaient un message
identique : il fallait que pour les jeunes filles aussi il
y eu un milieu éducatif semblable à celui de Valdoc-
co pour les garçons.
La rencontre entre Don Bosco et Marie Mazzarello et
l’accord pour la mission commune, firent accomplir
les premiers pas pour donner naissance, forme et dé-
veloppement à la nouvelle institution. Treize ans
après la naissance des salésiens (1872), voilà donc
celle d’une nouvelle branche du charisme : l’Institut
des Filles de Marie Auxiliatrice. Les FMA sont au-
jourd’hui environ 14.500 et travaillent avec beau-
coup d’ardeur et d’amour dans des œuvres éducati-
ves, sociales, de promotion de la femme, dans les
missions et dans les œuvres d’évangélisation.
Mais cela ne suffisait pas encore. Le rêve de Don
Bosco était grand, grand aussi était le bien à accom-
plir. Il fallait des ouvriers/ères tant pour la vie
consacrée que pour le tissu vivant de la société. Et
voilà l’idée des coopérateurs. Leur spiritualité serait
la spiritualité du quotidien : le coopérateur exercerait
son apostolat dans les engagements de la famille, du
mariage, de la profession, du socio-politique, de la
culture, et en plus les engagements d’Eglise. Avec
simplicité et efficacité, s’est développée cette pre-
mière branche laïque ; Don Bosco cherchait à s’agré-
ger le plus de monde possible. Ce qu’il avait à cœur
c’est que ces personnes fussent de vrais collabora-
teurs pour le salut des jeunes. Aujourd’hui les salé-
siens coopérateurs sont environ 30.000. Ils partagent
la mission et la spiritualité des SDB et FMA selon
leur état laïc. Du vivant de Don Bosco, la semence
avait fleuri d’une manière féconde, produisant les
premières branches du grand arbre de sa « famille ».
Cette croissance était accompagnée, selon sa pensée,
de l’aide de Marie Auxiliatrice : « La Madone a tout
fait » disait-il souvent. Pour garder vivante l’atten-
tion a Marie, Don Bosco mit sur pied l’Association
des dévots de Marie Auxiliatrice, un autre groupe de
la famille salésienne qui est largement répandu dans
le monde. Etrenne 2009
P. Pascual CHAVEZ
ANNEE 10,N°87
Page 19

2.10 Page 20

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01.S.AMETEKPE Franck
02.P.CHOPIN Pierre
03.P.GARCIA Bienvenido
04.MBENGUE Fabrice
07.P.MORO MBA Francisco
15.P.FOUDA Privat
16.P.DELALANDE Giles
16.P.GALLINA Giorgio
20.P.OLLIVRY Guy
20.P.MBAYANI Frédéric
21.P.MUNOZ Antonio
25.S. ADJIBODE Paul
25. MATINGOU Japhet
25.P.MUNSHYA Vincent
Joyeux anniversaire
A tous
@temedia Salésiens de Don Bosco Maison Provinciale
B.P. 1607, Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
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