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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
Editorial
« Laissons-nous
guider par l’amour de Dieu
pour la vie »
Sommaire
Rendre grâce chaque année
p.01.
Actes du Conseil provincial
p.02.
MSJ — Congo: Les jeunes et
l’Evangile de la vie p.03.
« L’ATE... »
p.04.
« Il y a 40 ans, Populorum
Progressio»
p.14.
Appelés à changer p.15.
Calendrier Mai-Septembre
p.17.
« Joyeux anniversaire »
p.18.
Nous ne sommes pas nés en
prison ...
p.18.
L e 31 mai, la fête liturgique de la Visitation de Marie, est
aussi la commémoration de Notre–Dame d’Afrique, pa-
tronne de Notre Vice-Province. Je crois que nous devons nous retrouver
chaque année autour de Marie et remercier le Seigneur pour les confrères et
pour notre mission dans cette région de l’Afrique.
Notre Province est en train de célébrer son troisième Chapitre pro-
vincial. Il peut nous servir pour accentuer l’effort de mieux nous connaître
et pour approfondir le sens d’appartenance à une entité de la Congrégation
à laquelle le Seigneur a confié la mission de Don Bosco. La passion du
« Da mihi animas, cætera tolle », nous amène à un travail généreux au
service des jeunes dans nos présences.
Le mois de mai nous offre aussi l’occasion de célébrer certains évé-
nements traditionnels de notre vie salésienne, auxquels nous devons don-
ner unité, et le 31 mai pourrait être le couronnement de toutes ces jour-
nées :
- Le 6 mai, fête de Dominique Savio, peut nous servir pour réfléchir en
Communauté, avec les professeurs, les animateurs, les jeunes, à la lettre du
Recteur Majeur à l’occasion du 150º anniversaire de la mort de Dominique
Savio.
- Le 13 mai, fête de Sainte Marie Dominique, unis tous ensemble comme
Famille Salésienne, surtout là où sont présentes nos Sœurs Salésiennes.
- Le 24 mai, fête de Marie Auxiliatrice que nous devons continuer ou
commencer à célébrer dans nos présences.
- Le 31 mai, Fête de la Province ATE. Je fais la proposition d’ un TRI-
DUUM de prières dans la Communauté : une récollection spirituelle, une
rencontre autour du Chapitre Provincial et une célébration avec la Famille
Salésienne.
A nous de préparer en Communauté ou dans les rencontres avec
nos collaborateurs, des initiatives comme des moments de prière, de récol-
lection, de rencontres avec la FS (FMA-CCSS-HHSSCC), d’invitation aux
professeurs, aux familles de nos confrères. Avec les élèves, lançons des
initiatives de formation, des actions culturelles, des célé-
brations religieuses, sportives…
Souvent, nous vous avons adressé certains sup-
ports pastoraux en Power Point sur Dominique Savio, la
Province, la Vierge Auxiliatrice…
Votre créativité nous permettra d’autres initiati-
ves. Bonne Fête !
José Antonio VEGA, Provincial.
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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
Pastorale des Jeunes
La rencontre annuelle du
Mouvement Salésien des Jeunes
au Congo s’est tenue du 31 mars
au 3 avril 2007 à la Cité Don
Bosco de Brazzaville. Cet évé-
nement a rassemblé 90 jeunes
venant des centres de St Charles
Lwanga Brazzaville, St Jean
Bosco et Madre Moreno de
Pointe Noire, et de deux Parois-
ses non salésiennes de l’Archi-
diocèse de Brazzaville, St Pierre
Claver et St Kisito.
Les travaux menés en ate-
lier ont eu pour thème général :
« Pour une culture de la vie en
Afrique, devenons serviteurs de
l’Evangile ». La réflexion sur
ce thème nous a conduits aux
résolutions
et
engage-
ments suivants :
Du premier atelier
« Jésus modèle de la vie » nous
avons découvert que Jésus est le
modèle idéal de notre vie et
avons pris l’engagement de le
suivre pour garantir une vie de
réussite.
Du deuxième atelier
« Marie Dominique et Don
Bosco au service de la vie »
nous avons pu dégager cinq ca-
ractéristiques principales pour
les deux modèles de vie.
- D’abord l’amour pour les jeu-
nes, la bonne éducation, la dou-
ceur, le service et la charité
chez Don Bosco.
- Ensuite l’assistance des au-
tres, la création des œuvres
éducatives, l’union profonde
avec Dieu, le sens de la charité,
le travail et l’esprit de mortifi-
cation chez Marie Dominique.
Tous ces traits nous ont
profondément marqués, à tel
point que nous n’hésitons plus à
demander leur intercession pour
que nous soyons des Saints au
quotidien.
- Enfin, du troisième atelier
« Aimer la vie », les travaux
menés sous forme de débats
contradictoires entre les valeurs
de l’Evangile, source du bon-
heur d’un côté, et de l’autre,
l’argent, sexe et la mode ; nous
ont permis de tirer les conclu-
sions suivantes :
1- l’argent est nécessaire, mais
pas indispensable; et par la
même occasion nous condam-
nons son mauvais usage.
2- Le vrai bonheur réside dans
la paix intérieure et non dans le
sexe, la mode et l’argent.
3- Jésus est vraiment la source
du vrai bonheur.
Très ravis d’avoir fortifié
nos convictions dans notre com-
bat pour la vie, nous nous don-
nons rendez-vous pour l’année
prochaine.
Le Secrétariat
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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
« L’ATE... »
Congo — Brazzaville
« Chez Don Bosco,
les vacances signifient
changement d’activi-
tés ! »
Après les trois
évaluations écrites,
nos adhérents finalis-
tes ont suivi, certes
avec grand intérêt,
une session de forma-
tion. Elle était, pen-
dant trois jours, ani-
mée par M. Guy
AKOUILI, Responsa-
ble de la Cellule
d’Appui Urbaine du
Forum des Jeunes En-
treprises du Congo.
Elle portait sur la re-
cherche de l’emploi
après l’apprentissage
d’un métier et s’arti-
culait autour de trois
modules : Historique
de l’emploi au Congo,
Auto emploi et Ges-
tion des entreprises.
Les débats étaient très
animés. Et les partici-
pants sont partis satis-
faits.
« L’accueil devient
légendaire à la Cité
Don Bosco ! »
Les partici-
pants au MSJ du 31
mars au 03 avril se
sont sentis chez eux.
Ils venaient de divers
horizons : saint Jean
Bosco de Pointe
Noire, saint Charles
Lwanga de Makéléké-
lé, des invités de saint
Kisito et de saint
Pierre Claver, et
même des jeunes de
notre Cité.
Il y régnait une
bonne ambiance, un
bel esprit de famille.
« Là où il y a des
amis, des frères, la
distance et les embou-
teillages ne découra-
gent pas ! »
Jeanne Marie
MINDJA a passé trois
jours parmi nous. Pas
de répit pour la conva-
lescente. Le deuxième
soir, elle a tenu une
réunion avec la com-
munauté et nous a
rappelé les cinq résul-
tats pour mieux cana-
liser, planifier et pas-
ser en revue les activi-
tés 2006. Il s’agit du
planning COMIDE.
Nous lui disons merci
pour son dévouement.
Le Père Mi-
guel Angel NGUEMA
est venu animer la
rencontre « MSJ ». Il
en a profité pour par-
ler avec les confrères.
A lui aussi, notre gra-
titude.
Nous ne pou-
vons oublier les
confrères : Pères Vin-
cent de Paul NGA-
LEU et Jean Pierre
MUHIMA, Michel
MAKO et Florent
NGOUMBETI, et no-
tre consoeur Philo-
mène.
Nous avons ac-
cueilli la Sœur Alphon-
sine (Divine Provi-
dence) avec des aspi-
rantes, les Sœurs de
Vincent de Paul, l’Abbé
Aimé avec deux jeunes
fiancés.
D’en face, le
Père Alexandre
KABWE nous a rendu
une visite de courtoisie.
Puis, le Père Louis
THISOLA et le Frère
Dieudonné KABONGO
de Kingabwa.
Les après-midi,
l’Oratoire Don Bosco
accueille les jeunes du
quartier Massengo.
Avec notre plateforme
sportive (2 terrains de
basket, un de hand et un
de volley) et nos ter-
rains de foot, leur nom-
bre a fortement aug-
menté. A la saint Jean
Bosco, ils étaient cent
cinquante. Un petit ex-
ploit chez nous. Nous
organisons des réco-
jeunes, des sorties, des
tournois …
P. Vincent
MUNSHYA, sdb
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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
Congo — Pointe-Noire
Le Dimanche 04 Mars 2007,
les trois oratoires de la paroisse Saint
Jean Bosco (Dominique Savio de
Tchimani, Michel Magone de Tchim-
bambouka et Don Bosco), ont organi-
sé une sortie de détente à la plage de
Matombi (Tchivesso). Tout a com-
mencé la matinée (7h00) avec le ras-
semblement qui s’est fait à la Paroisse
et la répartition des équipes. Chaque
équipe avait une couleur qui la distin-
guait des autres.
Les huit bus sollicités pour
la circonstance ont emmené les parti-
cipants à Matombi sous les chants et
les cris de joie. La journée s’annonçait
déjà belle. Arrivés à destination, le
coordonnateur de la journée a annon-
cé le programme et accordé un mo-
ment de récupération pour permettre à
chacun de grignoter quelque chose.
Ensuite est arrivé le moment
de la kermesse où les différentes équi-
pes se sont affrontées au cours des
jeux. Après ces jeux, les participants
ont pu aller se baigner sous l’assis-
tance des animateurs, animatrices et
du père Vincent de Paul, constituant
une chaîne de sécurité autour des bai-
gneurs. La baignade terminée, le mo-
ment de prendre un repas ensemble
est arrivé. Après quoi, il y a eu un
temps libre jusqu’aux environs de 16
heures, pour la remise des prix et des
tee-shirts à tous les enfants. C’est à 17
heures que tout le groupe est revenu
sur Pointe-Noire.
MAKO Michel, sdb
Dans la Paroisse
salésienne on ne doit pas
considérer la Pastorale des
jeunes comme un secteur,
mais comme la qualité qui
caractérise toute la vie de la
paroisse, de sorte que les jeu-
nes se sentent chez eux. C’est
dans ce contexte que le ven-
dredi 9 Mars 2007 à 12 heu-
res, le père Germain et le
conseil paroissial de saint
Charles Lwanga ont été ac-
cueillis à l’aéroport de
Pointe-Noire par le Curé et
directeur de l’œuvre, père
Miguel Angel Olaverri.
Dès leur arrivée à la
paroisse saint Jean Bosco, ils
ont visité le centre profes-
sionnel Don Bosco.
A 16 heures, est
intervenue la première
séance : la présentation des
deux conseils et l’échange de
point de vue sur la réalité des
deux paroisses.
Ensuite à 18 heu-
res, les deux curés et les
conseils paroissiaux ont pris
part à deux conférences :
celle de Mme MILANDOU
Jocelyne, présidente natio-
nale de l’Association des
Femmes Juristes du Congo
(ADFJC) et celle de la sœur
Lydia PORTELLA, reli-
gieuse missionnaire de Na-
zareth sur : « Les droits et
devoirs de la femme congo-
laise, et les défis de la socié-
té congolaise face à la situa-
tion de la femme »
Après le dernier
dîner d’ensemble, les deux
curés et conseils paroissiaux,
sont allés pour une excur-
sion à Loango, à Matombi et
à Madingo Kayes, clôturant
ainsi officiellement la ren-
contre entre les deux parois-
ses salésiennes au Congo
Brazzaville.
Le lendemain sa-
medi 10 Mars 2007, après le
petit déjeuner, la deuxième
séance a été présidée par le
père Miguel Angel sur le
thème : « Laissons nous gui-
der par l’amour de Dieu
pour la vie», avec projection
d’images multimédias et un
support de texte qui résument
le thème de la vie de notre
Recteur Majeur Pascual Cha-
vez V ; une projection a été
présentée par le père Miguel
sur l’histoire des premiers
missionnaires à Pointe-Noire
et l’exhumation des premiers
missionnaires à Loango.
Père André Frantz SAINT
PREUX DABEL, sdb
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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
Congo — Pointe-Noire
Le 08 Mars
était célébrée dans le
monde entier la journée
mondiale de la femme.
Cette fête a été célébrée
à la Paroisse Saint jean
Bosco de Pointe-Noire
le Samedi 10 Mars.
Pour la circonstance
Mme MILANDOU Jo-
celyne présidente natio-
nale de l’Association
des Femmes Juristes du
Congo (ADFJC) et la
sœur Lydia PORTEL-
LA religieuse de Naza-
reth, ont été invitées
pour une conférence-
débat sur les thèmes : «
Les droits et devoirs de
la femme congolaise, et
les défis de la société
congolaise face à la si-
tuation de la femme »
pour la première et : «
La place de la femme
dans les coutumes
congolaises : Quel rap-
port avec l’Evangile »,
animé par la sœur Ly-
dia. La paroisse avait
fait son plein. L’on se
croyait déjà à la fête de
Pâques.
Dans son in-
tervention, Mme MI-
LANDOU a plaidé pour
la condition de la
femme : « Les violences
faites aux femmes cons-
tituent une problémati-
que d’actualité dans le
monde entier en général
et au Congo en particu-
lier. Les femmes subis-
sent souvent des violen-
ces physiques, des vio-
lences morales et des
violences sexuelles.
Cette pratique revêt un
caractère discrimina-
toire ».
Elle a aussi
mis l’accent sur les tex-
tes qui dénoncent ce
genre de pratiques, tout
en encourageant les
femmes à pouvoir dé-
noncer ce genre de cho-
ses et à mener des ac-
tions concrètes pour le
bien des « sans voix ».
Quant à la
sœur Lydia, elle a parlé
des dix commande-
ments de la femme qui
font d’elle une personne
respectée et respectable.
Voici quelques com-
mandements :
1. Tu remercieras
ton Dieu de t’a-
voir créée
Femme, pour être
la porteuse, la
nourrice et l’édu-
catrice de l’huma-
nité.
2. Tu organiseras
tous les jours ta
journée, pour ne
pas vivre dans
l’oisiveté, la légè-
reté et l’improvi-
sation.
3. Tu te procureras
de l’argent à la
sueur de ton front
en toute honnêteté
et non par des
voies obscures qui
souvent déshono-
rent…
Etaient aussi
présentes à cette confé-
rence les femmes et les
filles de l’Association
des Sourds Muets du
Congo.
C’est autour
de 20h30 qu’a pris fin
la conférence.
MAKO Michel, sdb
Une poule sort de chez elle, en pestant :
- Quel froid de canard!!
Un canard qui passait par là, répond :
- Ne m'en parlez pas, j'en ai la chair de poule!!
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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
gabon — Libreville
L’Eglise catholique du Gabon tout entière vit
depuis le dimanche 07 janvier 2007 au rythme du jubilé
baptisé du nom de l’ancien pasteur de l’Eglise : le Pape
Jean Paul II. En effet, cette appellation n’est point for-
tuite, car cela fait déjà 25 ans que le Pape Jean Paul II a
foulé pour la première fois le sol gabonais. Pour être
plus exacte, ce fut du 17 au 19 février 1982 que le Pape
Jean Paul II arriva en terre gabonaise et vint pour raf-
fermir la foi de l’Eglise du Gabon. Une date mémora-
ble à laquelle l’Eglise catholique du Gabon par le tru-
chement de ses pasteurs, n’est pas restée insensible.
Aussi, le dimanche 07 janvier 2007 fut ouvert
officiellement par une grande messe à la cathédrale No-
tre Dame de l’Assomption le jubilé Jean Paul II. Cette
messe qui fut présidée par le Nonce apostolique du Ga-
bon et du Congo a vu la participation de l’Archevêque
de Libreville Mgr Basile MVE ENGONE ainsi que
tous les autres Evêques : Mgr MODIBO, Evêque de
Franceville ; Mgr Jean Vincent Ondo EYENE, Evêque
d’Oyem, Mgr Matthieu MADEGA, Evêque de Port-
Gentil ; et Mgr Joseph KOELBER, administrateur
Apostolique de l’Ogooué Ivindo. Au cours de cette
messe, le Nonce a demandé aux chrétiens catholiques
du Gabon et à tous leurs pasteurs de retourner aux sour-
ces du message de Jean Paul II lancé il y a 25ans à no-
tre Eglise, pour y redécouvrir un chemin de conversion
et un nouveau souffle à l’évangélisation de notre pays.
C’est dans cette perspective que toute l’année durant il sera organisé dans tous les diocèses du Gabon
des jubilés à l’intention des différents membres de notre Eglise : par exemple, le jubilé des prêtres, des fa-
milles, des jeunes, etc. Hormis cela, d’autres paroisses, comme St Pierre ont donné une touche spéciale à
ce jubilé. En effet, ce jubilé Jean Paul II coïncide avec les 25 ans de passage et du dépôt de la première de
l’Eglise St Pierre de Libreville par le Pape Jean Paul II. Aussi, un jubilé spécial a été organisé à St Pierre
du 14 au 18 février 2007. Au programme, il y avait des soirées témoignages des fidèles présents dès la fon-
dation de cette Eglise et des témoins du passage du Pape Jean Paul II. Mais aussi des journées récréatives et
une grande soirée culturelle. Et pour clôturer ce jubilé spécial une grande messe a été célébrée à l’Eglise St
Pierre par Monseigneur Basile MVE ENGONE suivie d’un grand repas de fête.
Tout compte fait, ce jubilé est une nouvelle occasion donnée à l’Eglise du Gabon toute entière non
seulement de faire mémoire du passage du St Père, mais surtout de se mettre debout et
d’aller de l’avant. Le Pape Jean Paul II n’avait-il pas dit lui-même le 18 février 1982, lors
de son passage au stade Omnisport OMAR BONGO de Libreville, en tant que successeur
de Pierre à toute l’Eglise du Gabon : « JE N’AI NI OR NI ARGENT. MAIS NE CRAINS
PAS. AIE CONFIANCE. AU NOM DE JESUS-CHRIST, LEVE-TOI ET MAR-
CHE ! » ?
BIYOGHE BI-NYAR OLLAME Virgile Octave, sdb
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gabon — oyem
Samedi 24 mars,
le centre Don Bosco a
organisé une sortie de
formation des anima-
teurs au mont Nkoum.
Site choisi pour une
séance de travail et de
réflexion sur la réalité
de l’oratoire pendant
que nous sommes à mi-
chemin de l’année pas-
torale et que les diffi-
cultés se présentent.
C’est dans cette
optique qu’aux environs
de 8 heures du matin,
l’équipe des animateurs,
14 au total, accompa-
gnée des salésiens a pris
le bus loué pour la cir-
constance qui les a
conduits au village de
Koumassi où se situe le
Mont Nkoum, à 45 km
d’Oyem.
Après plus de 45
minutes de voyage et
arrivés au mont, c’est à
pied que les animateurs
ont gravi la montagne
avec enthousiasme ac-
compagnés des chants
d’animation qui allé-
geaient la distance à
parcourir.
Le programme
établi prévoyait la vi-
site du site avec quel-
ques photos souvenirs,
puis le thème:
« L’engagement de l’a-
nimateur ».
Après avoir sui-
vi l’exposé, les anima-
teurs ont fait un partage
riche, aidés par une sé-
rie de questions : Com-
ment renouveler l’ora-
toire? Qu’est ce qui em-
pêche ton engagement
d’animateur? Quels
sont les moyens pour
rester actif? Qu’est ce
qu’il faut faire pour
maintenir la présence
des enfants? Certains
évoquaient les études
qui au cours de l’année
deviennent de plus en
plus exigeantes. Les
emplois du temps insta-
bles qui leur demandent
parfois d’aller à l’école
dimanche après-midi,
comme unique moment
pour les séances de rat-
trapage ou de soutien
désigné par la tutelle de
l’école, au détriment de
l’oratoire. Les enfants
qui se présentent à l’o-
ratoire lorsque les ani-
mateurs sont absents, ne
trouvent plus leur
compte et s’absentent à
leur tour. Les établisse-
ments reconnaissent la
messe du dimanche le
matin alors que l’ora-
toire qui se déroule l’a-
près midi est méconnu,
ce qui oblige l’anima-
teur (élève) de s’y
conformer. Pour d’au-
tres, c’est aussi une
question d’organisation
personnelle, de gestion
du temps. A cela, il faut
ajouter les exigences
des parents…
Le 3e trimestre
est plus souple, ce qui
Un fou est en
pourra les rendre plus train de pêcher devant un
disponibles commen- seau d'eau. Passe un in-
çant par la préparation firmier :
de l’oratoire. Car la ré- - Qu'est-ce que tu fais ?
ussite d’une activité dé-
pend aussi du temps - Je pêche la baleine!
pris pour la préparation - Ah bon ?...Et tu en as
de celle-ci. Eviter la attrapé beaucoup ?
monotonie qui ennuie
parfois les enfants ; la
régularité, l’accueil et la
présence active au mi-
- Non, mais, ça va pas la
tête!!...Des baleines dans
un seau d'eau!!!
lieu des enfants, les
connaître et faire le pre-
mier pas ; Et enfin pro-
fiter de certains mo-
Dans un hôpital
ments pour diversifier psychiatrique, un malade
les activités. Procurer est en train de jouer du
plus de matériel adéquat piano.
pour les enfants. Après Le directeur, d'un air sa-
ce moment de forma- t i s f a i t , s ' a p p r o c h e ,
tion il fallait redescen- écoute, puis demande :
dre et parcourir quel-
ques kilomètres pour - Vous ne vous servez
arriver à Okok barrage jamais des pédales ?
lieu prévu pour le repas - Si, si… Dans les vira-
et la détente (jeux, ges!...Pour ralentir…
bains à la rivière….)
C’était à 15 heures que
nous quittâmes les lieux
avec la ferme résolution
Un type rencontre
de mieux affronter la son copain :
suite de l’année orato-
rienne pour finir en - Dis-moi, Jeannot… Je
beauté.
peux compter sur ta dis-
crétion ?
Jérémie LOUZOLO, - Ben oui, pourquoi ?
sdb
- J'ai un besoin pressant
d'argent!
- Compte sur moi…C'est
comme si tu ne m'avais
rien dit!
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gabon — port-gentil
Nos routes vers la Lumière
de Pâques, le Christ, ont été jalon-
nées de moments forts. En effet,
après les retraites-carême pendant
trois week-end successifs, la célé-
bration pénitentielle relative à ces
fêtes et l’entrée de Jésus à Jérusa-
lem célébrée avec éclat, la Se-
maine Sainte a été également ri-
che ! Et voici d’où nous vient cette
richesse :
La Messe Chrismale
Pour permettre à tous les prêtres,
surtout ceux dont les paroisses
sont hors de Port-Gentil (Gamba
et Sainte Anne), la messe chris-
male a du être célébrée le Lundi
Saint. Ainsi tous les prêtres du
Diocèse se sont retrouvés autour
de l’Evêque à la cathédrale Saint
Louis. Cette messe a duré plus de
deux heures d’horloge et a vu la
participation de nombreux chré-
tiens du Diocèse. Elle avait une
particularité : la chorale qui l’a
animée n’était composée que de
religieuses. Et quelle animation !
lavement des pieds. En prélude,
Père Benoît nous a fait un rappel
du triduum pascal, nous expli-
quant ainsi l’origine et le fond de
chacun de ces jours.
Jeudi Saint encore appelé
Sainte Cène inaugure le triduum
pascal. Au cours de cette messe,
nous faisons mémoire de l’institu-
tion de l’Eucharistie, source et
sommet de toute liturgie ; de l’ins-
titution du ministère sacerdotal
permettant ainsi au prêtre de per-
pétuer la mission du Christ et son
sacrifice dans le monde ; et enfin
nous faisons mémoire de l’amour
dont le Seigneur nous a aimés jus-
qu’à la mort.
Vendredi Saint ou Véné-
ration de la croix n’est pas une
messe. Nous célébrons le mémo-
rial de la Passion de Notre Sei-
gneur Jésus Christ dont la liturgie
est centrée sur la croix, notre uni-
que espérance.
Elle est l’objet non seulement de
notre vénération, mais plus encore,
de notre adoration : c’est par elle
que se réalise notre salut.
Le service en Eglise
C’est le thème de l’ensei-
gnement animé par Père Benoît le
Mercredi Saint : « Le Service en
Eglise », selon la symbolique du
Samedi Saint ou Vigile
pascale est la plus haute et la
plus noble des solennités de l’an-
née liturgique. C’est une veille en
l’honneur du Seigneur, où nous
commémorons la nuit sainte où
Jésus est ressuscité : elle est tenue
pour « la mère de toutes les sain-
tes veillées ». Veillée importante
composée de quatre grandes par-
ties : la liturgie de la lumière, la
liturgie de la Parole, la liturgie
baptismale et la liturgie eucharisti-
que.
Venant au thème même
de l’enseignement et partant de
l’Evangile de Saint Jean 13, 1-
15, Père Benoît a d’abord donné
l’étymologie du mot « service »
qui vient du latin « servus », qui
veut dire « esclave » : celui qui
travaille, celui qui est toujours
en action. De là, il nous a été dit
que le service est la chose fon-
damentale dans la vie du chré-
tien. Mais pourquoi nous est-il
difficile d’être des « servus »,
autrement dit des esclaves ?
C’est parce que chacun de nous
pense avoir des droits. Pourtant,
pour nous chrétiens, notre droit,
notre opportunité et notre pos-
session devant Dieu, nous rend
automatiquement des ‘‘servus’’,
autrement, si nous avons des
avantages et des responsabilités
devant le Seigneur, cela fait de
nous des esclaves !
Chacun de nous est obligé au
service, et le service chrétien est
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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
vres, des habits, et même des
chaussures ! Et c’est tout de suite
après l’empaquetage, que la tour-
née de la remise des dons a com-
mencé sous la direction de Père
Léopold qui était accompagné de
quelques jeunes du centre. Cette
action s’est terminée aux environs
de 13h – 14h.
Vigile pascale
tout sauf commodité (Mc 10).
Un chrétien est un sarment
(Jn 15), un laboureur (2 Tm 2, Jc 5,
7), un soldat (Ph 2), un coureur (1
Co 9), un membre du corps du
Christ qui donne son adhésion au
groupe (1 Co 12). Un chrétien doit
être redevable, doit porter du fruit
(Mt 13, 1) et se rendre utile (2 Tm
2, 20).
En bref, il ressort de cet
enseignement qu’un service en est
vraiment un lorsqu’il coûte à la
personne qui le rend, et surtout
lorsqu’il est lié à la Croix du
Christ !
L’enseignement a été clos
par la projection de diapositives :
« Mettre Dieu dans sa vie ».
Prière avec offrandes – Nettoyage
de la paroisse – Remise des dons
Sous la houlette du Centre
des Jeunes Don Bosco, tous les
jeunes de la paroisse ont été invités
à la prière de 6h15, Samedi Saint,
et chacun devait y apporter une
offrande pour les enfants démunis
habitant les environs de notre pa-
roisse. Plusieurs jeunes et même
des adultes ont répondu favora-
blement à cet appel, qui a permis
de récolter une certaine quantité
de vivres, d’habits, ….
Après ce moment de
prière, un autre grand moment
était prévu : l’opération Sainte
Barbe propre. En effet, en aucun
cas, les fêtes pascales ne devaient
se vivre dans des lieux insalu-
bres ! Aussi, par groupe, un coup
de machette, de râteau ou de balai
par-ci et par-là ainsi que le dé-
blaiement d’objets usagés, a ren-
du notre paroisse plus propre et
plus belle que jamais.
Après ce temps de travail
manuel et physique, les jeunes se
sont attelés à préparer les paquets
relatifs à la remise des dons aux
enfants démunis recensés au pré-
alable. Il fallait environ une soixan-
taine de paquets contenant des vi-
La veillée pascale a com-
mencé à 19h00 par l’animation des
Petits Chanteurs du Sable et des
chorales de la paroisse. Ces passa-
ges de chorales étaient entrecoupés
par des poèmes présentés par les
jeunes de notre troupe théâtrale
Callisto CARAVARIO.
La bénédiction du feu et le
début de la messe a eu lieu à
22h00. Nous avons eu une très
belle célébration au cours de la-
quelle notre paroisse s’est enrichie
d’une vingtaine de nouveaux bap-
tisés adultes. Cette messe s’est
terminée aux environs de 2h30 du
matin. Le dimanche de Pâques a
été également fêté avec faste, de
même que le lundi de Pâques au
cours duquel un mariage religieux
a été célébré.
Ainsi ont été constituées
nos routes vers Pâques ! Mais elles
ne s’arrêtent pas là, car Pâques
c’est tous les jours que Dieu fait !
Yolande OSSAVOU
Salésienne Coopératrice
9

1.10 Page 10

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
Guinée Equatoriale — Malabo
Après avoir reçu
l´avis favorable de sa
sainteté Benoît XVI
d´organiser un Jubilé
missionnaire diocésain à
l´occasion de la célébra-
tion des 150 ans
d´évangélisation de
l´archidiocèse de Malabo,
son excellence Mgr Idel-
fonso Obama, archevê-
que de Malabo, a invité
tous les chrétiens catholi-
ques à pérégriner à la ca-
thédrale, siège de la chré-
tienté à Malabo.
C´est dans cette
ligne que le 17 mars der-
nier, sous le couvert de la
paroisse san Fernando y
san Juan Bosco de Elá
Nguema, avec à sa tête le
Père José Miguel, curé de
ladite paroisse, les salé-
siennes et salésiens de
Malabo ont réalisé leur
pèlerinage.
Munis de pancar-
tes, banderoles et fou-
lards, au pas procession-
nel d´une marche ryth-
mée de chants et
d´invocations à la Vierge
Marie, nous avons par-
couru les rues et les ruel-
les qui séparent Elá
Nguema de la cathé-
drale ; véritable acte de
piété populaire qui n´a
pas manqué d´attirer
l´attention de plusieurs
personnes qui n´y com-
prenaient pas grand
chose.
A notre arrivée à
la cathédrale, nous avons
prié aux intentions du
Saint Père, célébré l’Eu-
charistie précédée de la
célébration du sacrement
de la réconciliation,
conditions requises pour
la célébration d´un jubi-
lé.
A cette marche, à
laquelle ont pris part plu-
sieurs chrétiens, enfants,
jeunes, adultes et person-
nes âgées, ainsi que les
élèves des présences salé-
siennes de E´waiso Ipola
et de Elá Nguema, tous
ont voulu rendre grâce au
Seigneur pour le don de
ces premiers missionnai-
res qui, un jour, quittèrent
leur terre pour venir nous
annoncer la Bonne Nou-
velle.
Par ce pèleri-
nage, nous croyons que
nous avons reçu
« l´indulgence plénière »
de la rémission de nos
péchés, une grâce excep-
tionnelle qui n’est confé-
rée que lors de la célé-
bration d´un jubilé.
Emile MEFOUDE, sdb
Un jour, quelqu'un murmura:
« Seigneur, parle-moi! »
Et un oiseau chanta. Mais la per-
sonne n´a pas entendu.
Alors il cria: « Seigneur, parle-
moi! »
Et le tonnerre roula dans le ciel.
Mais cette personne n´a pas
écouté.
Il regarda autour et dit:
« Seigneur, laisse-moi te voir! »
Et une étoile scintilla dans le ciel.
Mais il ne l'a pas vue.
Et il s´écria : « Seigneur, mon-
tre-moi un miracle! »
Et une vie est née. Mais cette
même personne n´a pas remarqué
Alors, il cria désespéré-
ment: « Touche-moi, Seigneur et
laisse-moi voir que tu es là! »
Sur ce, Dieu le rejoignit et le
toucha. Mais il écarta le papillon
qui s´en alla...
Puis, il cria encore: « Seigneur,
j´ai besoin de Toi! »
Et un courriel lui arriva avec de
bonnes nouvelles
d´encouragement. Et il le suppri-
ma et continua à crier et à pleu-
rer...
Cela me rappelle grandement que
Dieu est toujours près de nous
dans les petites choses simples
que nous prenons pour acquises
même à l´âge électronique.
Ne ratez pas une bénédiction
parce qu´elle n´est pas envelop-
pée de la façon que vous
l´attendiez.
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
Tchad — n’djamena
Le mois écoulé a été riche en manifestations cultu-
relles, sportives et religieuses. Sur le plan culturel,
le Centre a abrité les manifestations de la célébra-
tion de la 12ème semaine de la langue française et
de la Francophonie au Tchad
Semaine de la Francophonie
Le programme a été très varié.
Vaidjike Dieudonné, aspirant coopérateur salésien
a donné une conférence-débat sur le thème : « Ma
langue et la langue de l’autre »; un ciné-forum a eu
lieu sur «Etudiant de Soxeto »; une pièce de théâ-
tre du tchadien Maoundowé a été présentée; nous
avons assisté à une production théâtrale de la pièce
« Dieu et le diable »; des jeux-concours ont eu
lieu.
Cette 12ème semaine de la langue fran-
çaise et de la Francophonie au Tchad s’est termi-
née le 23 mars par un gigantesque concert donné
au CCF par Lokua Kanza. Un concert durant le-
quel le chanteur a invité les spectateurs à être por-
teurs de bonheur dans leur milieu..
Danses et sport
Le 25 mars s’est clôturé le festival des
danses traditionnelles. Les Naar, une ethnie de la
région de Sarh a remporté le 1er prix (un ensemble
de tam-tam), les Zimé (de la région Pala) et les
Toupouri (Fianga) ont respectivement occupé la
deuxième place et ont reçu chacun un tam-tam..
Sur le plan sportif : se sont déroulées le dimanche
1er avril les finales du tournoi lancé le 10 février
dernier. Plusieurs lots composés de maillots, de
cahiers, de bics, de sacs et sac-bananes ont fait la
joie des minimes et des benjamins.
rant les allées de l’église. Profitant de son séjour, il
a prêché la récollection communautaire du lundi 2
avril, a donné une formation aux jeunes sur le sida
et la récollection des animateurs du 31 mars au 1er
avril.
La semaine sainte a été célébrée dans la
tranquillité et la sérénité. Jeudi saint, quinze fidèles,
enfants et adultes confondus ont reçu la première
communion. La joie de Pâques a explosé le samedi
soir avec la veillée pascale et le dimanche matin
avec la résurrection du Christ, mais aussi avec le
baptême de 150 catéchumènes.
« ACARIE » 2e Edition
Outre les spectacles programmés dans la
salle polyvalente du Centre, le Centre lancera la
2ème édition du 23 au 29 avril l’ACARIE (Activités
Culturelles et Artistiques Inter-Etablissements), pla-
cée sous le thème: « Pour un milieu scolaire sans
SIDA, jeunes oeuvrons pour un changement de com-
portement ». Par ce thème, le Centre veut à travers
la culture et l’art, interpeler les jeunes sur leur com-
portement face au SIDA. L’ACARIE réunira les
jeunes élèves de certains établissements scolaires de
la ville, le public à travers la culture et l’art
(musique, danse, théâtre etc.) pour l’interpeller sur
l’urgence du changement de comportement face au
SIDA. Les prestations dans les différentes discipli-
nes tourneront autour du thème.
Profitant des congés de Pâque, les Kemko-
gi (Cœurs vaillants et Ames vaillantes) de la pa-
roisse effectueront un camp de trois jours le lundi de
Pâques.
Maguergue Eynem, sdb
Semaine sainte et catéchumènes
Sur le plan spirituel, le Père Provincial a
célébré la messe des rameaux à la paroisse.
Comme à l’accoutumée, la procession s’est faite
en compagnie des enfants chantant « Hosanna,
Mbaye aou rebené » ( Le Seigneur arrive ) parcou-
11

2.2 Page 12

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
tchad — sarh
Le Vicariat St Joseph travail-
leur de Maïbo, soucieux de l’accom-
pagnement des enfants, a organisé
en son sein, du vendredi 08 au di-
manche 11 mars 07, la retraite de
carême pour les enfants.
Ce sont au total 85 enfants
dont 47 filles et 38 garçons chrétiens
ou des familles chrétiennes de tous
les 5 secteurs, qui ont participé à
cette retraite.
Les thèmes développés sont
‘’Le travail bien fait’’ et ‘’La prière’’.
Ceux-ci ont été présentés sous forme
de sketchs pour faciliter la compré-
hension. Ces thèmes sont pour mon-
trer aux enfants l’importance du tra-
vail bien fait et de la prière : les en-
fants doivent apprendre à bien tra-
vailler à l’école, à la maison, aux
champs…Car c’est en travaillant
qu’on gagne son pain. S’ils se don-
nent maintenant au travail, ils le fe-
ront sans difficulté dans l’avenir. La
prière est la seule force qui les sou-
tient dans leurs diverses activités.
Alors ils sont invités à colorer leur vie
de prière.
Un Boing survole la brousse. Un
petit cannibale demande à son
papa :
- Ooooh!...Regarde ce gros oi-
seau!...Comment fait-on pour l'at-
traper ?
- C'est pas difficile...Faut attendre
qu'il tombe tout seul!
- Et c'est bon ?
RAMADAN Albert Sébastien
Jeudi 22 mars
07 à la Paroisse St Joseph
de Kassaï, Mgr Edmond DJI-
TANGAR, évêque de Sarh, a
entretenu les paroissiens
sur ‘’L’importance de la Pa-
role de Dieu dans une pa-
roisse’’.
A Sarh, plus particu-
lièrement à la paroisse de
Kassaï, la Parole de Dieu
n’occuperait pas la place
centrale dans la vie des fidè-
les. C’est pourquoi cette
conférence a été organisée.
L’évêque croyait s’adresser
à un public de catéchistes,
responsables et animateurs
des CEB (Communautés Ec-
clésiales de Base) ; mais à
sa grande surprise, l’aire
sacrée de la paroisse est
pleine en une fraction de
seconde. Les vieux, les jeu-
nes et les enfants ont répon-
du favorablement au rendez-
Vous. Ce qui a obligé Mgr
Djitangar à faire son exposé
en français et sara (la lan-
gue du milieu).
Selon Mgr, l’impor-
tance de la Parole dépend
du temps qui lui est accordé
dans les célébrations. C’est
ainsi qu’à la messe il y a 4
lectures (1ere lecture, Psau-
mes, 2e lecture et Evangile)
à proclamer. L’homélie vient
ensuite expliquer la Parole
de Dieu en l’associant à la
vie personnelle, familiale,
sociale, nationale…
c’est le temps de prépara-
tion : avant de proclamer la
Parole de Dieu et de faire
l’homélie,
il
faut
au préalable se préparer.
Puisque la Parole de Dieu
est cette Parole qui éclaire,
qui est nourriture, qui de-
vient chair…
Il ajoute que l’impor-
tant réside dans la manière
de recevoir cette Parole. Il
est nécessaire de recevoir
respectueusement cette
Parole qui transforme. Pour
la comprendre, il faut quel-
qu’un; d’où la nécessité de
l’homélie.
L’évêque signifie
qu’en dehors de la messe,
la catéchèse, la famille, les
groupes ou mouvements
aident à l’approfondisse-
ment de la Parole de Dieu.
Même quand la nuit
tombait, les paroissiens
étaient assoiffés de ce qui
sortait de la bouche de l’é-
vêque. Pour finir, Monsei-
gneur affirme que les catho-
liques ont peur et honte de
leur foi parce qu’ils ne
connaissent pas la Parole
de Dieu.
Albert Sébastien
RAMADAN, sdb
L’intervenant souli-
gne aussi que l’importance,
12

2.3 Page 13

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
Lecture...
Pâques 1967, le
26 mars, le Pape Paul
VI publie une encycli-
que sur le développe-
ment des peuples,
« Populorum progres-
sio ». Ce texte a un
grand retentissement au
sein de l’Eglise catholi-
que, et bien au-delà.
Publié moins de deux
ans après Vatican II, et
au lendemain des déco-
lonisations, il énonce
des convictions fortes
autour de la destination
universelle des biens, et
de leur répartition équi-
table.
L’encyclique est
la première à procla-
mer : « La question so-
ciale est devenue mon-
diale ». Vingt ans après,
tous parleront de
« mondialisation ».
Gabriel Marc,
économiste, ancien pré-
sident de l’ONG
« Comité Catholique
contre la faim et pour le
développement », écrit :
« Paul VI s’avérait ainsi
prophète et dessinait les
contours d’une mondia-
lisation en vue de la jus-
tice et de la paix. Or, ce
qui est apparu, c’est une
mondialisation sauvage,
basée sur la loi du plus
fort… » Et de citer en
exemple : « Un an
après l’encyclique de
Paul VI, lors d’une ré-
union des Nations
Unies à New Delhi en
1968, les pays riches
s’engageaient à élever
le niveau de leur aide à
0,7 % de leur PIB ( Pro-
duit intérieur brut ).
Trente-cinq ans plus
tard, au début des an-
nées 2000, les mêmes
s’engagent à la porter
à… 0,7 %. Rien n’a
changé. ».
Nous sommes en
2007. Les promesses
n’ont jamais été tenues.
Et l’aide publique la
plus généreuse n’a pas
dépassé 0,3 %.
Or, dans le
même temps, la popula-
tion mondiale a presque
doublé, passant de 3,5
milliards de personnes à
bientôt sept, et cet
énorme surplus surgit
essentiellement dans les
pays les plus pauvres.
Il est souhaitable
d’aider les jeunes géné-
rations à retrouver la
vigueur de « Populorum
progressio ». C’est ce
document qui a formulé
deux affirmations déci-
sives : « Le développe-
ment doit être intégral
pour promouvoir tout
l’homme et tous les
hommes », et « Le dé-
veloppement est le nou-
veau nom de la paix. »
13
Au sein des
communautés chrétien-
nes, les groupes
« Justice et Paix » de
jeunes et d’adultes, peu-
vent reprendre, par leurs
études et leur action,
cette annonce moderne
de la Bonne Nouvelle.
L’Eglise se doit de la
transmettre sans atten-
dre.
JB BERAUD, sdb
Un cow-boy entre, en furie, dans
un bar.
Il hurle :
- Qui a peint mon cheval en vert ?
Un colosse, portant quatre ran-
gées de revolvers autour de la
taille, s'avance :
- C'est moi...Pourquoi ???
- Heueueu...C'était pour vous de-
mander...Quand est-ce que vous
passez la deuxième couche ?

2.4 Page 14

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
L’Eglise et la Question Sociale
Récemment, un prêtre du
clergé de Yaoundé prêche la ré-
collection mensuelle à une com-
munauté salésienne de cette
même ville. Au détour d’une
phrase, il dit en substance : « Il
nous faut nous préoccuper de la
question sociale. C’est important
pour l’évangélisation ! »
Si l’Eglise s’est toujours
préoccupée de la « question so-
ciale », il est clair qu’elle a in-
tensifié ses interventions et son
action depuis Vatican II. Il n’est
pas de jour qu’elle ne s’exprime
sur cette « forme de charité par-
ticulière » à laquelle elle se sent
de plus en plus appelée par les
nouveaux problèmes que lui po-
sent constamment les bouleverse-
ments actuels des sociétés. Voici
deux témoignages de cette actua-
lité. Dans les déclarations repro-
duites ci-dessous, les intertitres
sont de notre rédaction.
DANS LE QUTODIEN DU
SAINT-SIEGE
Le Cardinal Tarcisio Ber-
tone, sdb, Secrétaire d’Etat, in-
terviewé par Nicolas Diat et Jean
Sévillia dans l’hebdomadaire pa-
risien « Le Figaro Magazine » du
31 mars 2007, leur déclare :
« Dans mon ancien dio-
cèse de Gênes, j’ai le souvenir de
jeunes qui ont renoncé à de futu-
res carrières professionnelles très
brillantes, pour entrer au sémi-
naire avec l’idée d’aider l’Eglise
et le pape à changer le monde.
Ces jeunes sont des modèles
rayonnants. »
L’importance du social dans
l’œuvre de l’Eglise
« J’observe une fixation
de certains journalistes sur les
thèmes moraux, comme l’avor-
tement ou les unions homo-
sexuelles, qui sont bien sûr des
enjeux très importants, mais qui
ne résument absolument pas la
pensée et l’œuvre de l’Eglise.
Ainsi, force est de constater le
peu d’échos apporté par la
presse aux activités sociales et
caritatives de milliers d’organi-
sations catholiques dans le
monde. Pourquoi ce silence as-
sourdissant ? »
Dieu doit être au centre de la
vie sociale
« Si nous repensons au
discours du pape à Ratisbonne,
je ne comprends pas l’erreur des
médias qui n’ont jamais souligné
que les propos du Saint-Père ne
portaient pas spécifiquement sur
l’Islam, que le thème central de
son intervention était celui de
Dieu présent au centre de la vie
sociale, une société sans Dieu
étant destinée à l’autodestruc-
tion. »
Foi et société
« La foi n’est pas un fait
privé : elle touche l’ensemble
des composantes de la vie de la
cité. »
A PROPOS D’ELECTIONS
Nombre de pays à tra-
vers le monde vivent actuelle-
ment le temps des élections, soit
pour des présidentielles, soit
pour des législatives. Les Egli-
ses évitent habituellement de
prendre la position d’un des
partis politiques, et considèrent
14
que leur mission les invite en
priorité à former les conscien-
ces sur les valeurs à soutenir
dans un choix de société, lais-
sant à chaque personne sa liber-
té d’option.
D’un continent à l’autre,
d’un pays à l’autre, les condi-
tions sont diverses. Il reste ce-
pendant qu’un certain nombre
d’orientations peuvent apporter
un fonds commun pour une ré-
flexion chrétienne sur tout enga-
gement social et politique.
« Le champ de la plus vaste
charité »
Fin mars 2007, un épis-
copat européen, désireux d’é-
clairer les chrétiens sur ces ges-
tes importants de leur citoyen-
neté, leur rappelait :
« Nous voulons, en termi-
nant, redire l’importance et
la noblesse de l’engagement
politique. Les disciples du
Christ ne sauraient le déserter ni
le décrier. Parce qu’ils se veu-
lent « au service de tous… les
chrétiens… apportent leur
contribution, sans accepter que
leur foi soit reléguée dans la
"sphère du privé". Cette foi a
une dimension humaine et so-
ciale… Le domaine de la politi-
que n’est-il pas, selon la célèbre
phrase du pape Pie XI, « le
champ de la plus vaste charité,
la charité politique » ?
Recueilli par
JB BERAUD,,
sdb

2.5 Page 15

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
MAI :
13- Inauguration de la Paroisse Mª Auxiliatrice - Libreville
José Maria SABE et Guy OLIVRY
14-15- Curatorium à Lomé : José Antonio et Anaclet
26- Professions perpétuelles : à Mimboman et Maison Provinciale
Alain, Albert, André, Désiré, Stéphane
28-29- Curatorium de Yaoundé
31- Fête de la Province ATE
Avant la fin du mois, les Directeurs doivent envoyer les
scrutins des confrères qui doivent renouveler, des pré novices,
et la liste des pré- novices possibles…
JUIN :
29- Chapitre Provincial- Retraite : Théologat
JUILLET :
29-7- (8 ?) Chapitre Provincial
7- Ordination presbytérale :
Marius et Ignace Privat : Mvolye
14- Ordination presbytérale : Pierre Célestin : Ebolowa
AOUT :
9-12- Comptabilité -niveau 1-Maison provinciale
9-16 : Rencontre des professeurs – Maison provinciale
Coordinateurs :
*Electricité : Natalino
*Menuiserie : Pelayo
*Auto-mécanique : Anaclet et Pierre Claver
13-17- Comptabilité –Niveau 2-Maison Provinciale
17-18- Economes Salésiens-Maison Provinciale
16-20- Rencontre des stagiaires :- Théologat
20-21- Informations de la Province - Théologat
21-21- Retraite spirituelle : Theologat – Joseph KHONDE
27-29- Départ des pré-novices à Lomé
31- Première profession religieuse : José Maria SABE
15

2.6 Page 16

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 72 – mai 2007 – 9ème Année
A l’écoute...
Mois de mai 2007
04. L.NDONG Pedro
09. P. OLAVERRI Miguel
Angel
12. L. LIONELLI Roberto
15. L. AGBETIAFIAN Pierre
Claver
18. S. MPASSI Julien Ludovic
20. P. GANGOSO José
27. S. BIYOGUE Virgile
31. L. MAKO Michel
@TE.MEDIA
SALÉSIENSDE DON BOSCO
MAISON PROVINCIALE
B.P. 1607- YAOUNDÉ-CAMEROUN
DIRECTEUR DE PUBLICATION
JOSE ANTONIO VEGA
ADMINISTRATION
JOSÉ MARIA SABE
RÉDACTEUR EN CHEF
JEAN-BAPTISTE BERAUD
Tél : 237 222 22 21
EQUIPE DE REDACTION
P. Roland MINTSA
P. Miguel Angel NGUEMA
André Young ELA ENAM
PAPA, POURQUOI M’AS- TU LAISSE
GRANDIR EN PRISON ?
C’est l’itinéraire tragique de la vie d’un innocent
petit garçon, et son avenir désespérant.
Les mineurs de la prison centrale de Kondengui,
ont rassemblé dans la convivialité de façon participative
et clairvoyante, à votre intention, quelques uns des épi-
sodes les plus significatifs sur l’itinéraire tragique de
l’existence d’un petit garçon qui voulait jouir de la plé-
nitude de sa vie, mais hélas...
Et malheureusement, sa vie est impitoyablement
empoisonnée et ensorcelée par l’aval de trois grands sor-
ciers et maîtres protecteurs du trésor du village
EZOUM. Ces derniers avaient pour mission sacrée de
consacrer IKOUTA à une initiation ancestrale, pour des
fins plutôt salvatrices de la société africaine. Les mani-
festations d’initiation se heurtent hélas à l’intransi-
geance maléfique de trois sorciers et maîtres de la mar-
mite magique du cristal et de la peau de fer.
Ce qui aura par la suite poussé inconsciemment le
pauvre petit garçon, aux multiples forfaits (vol, bra-
quage à mains armées etc.…). C’est ainsi que le mal-
heureux IKOUTA sera arrêté et conduit dans la prison
de haute sécurité de Kondengui. Où il est reconnu cou-
pable et condamné avec dernière énergie à une peine de
sang, devant les barreaux nationaux de la cour crimi-
nelle de grande instance.
Ce témoignage de première main sur la mutation
de la vie de IKOUTA, c’est-à-dire de sa naissance jus-
qu’au lendemain de son élargissement, taraude encore
nos cerveaux lorsqu’il pose cette question à son père ve-
nu lui rendre visite dans la dite prison : « papa, pourquoi
m’as-tu laissé grandir en prison ? »
La voix du club des mineurs
de la prison centrale de Yaoundé
(Propos recueilli par Léon MUSAAS, sdb)
16