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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
« Laissons-nous guider
par l’amour de Dieu pour la
Sommaire
Editorial :
Le Christ est ressuscité
02
Pastorale des Jeunes:
Contempler Jésus avec les yeux de
salésiens
03
Doba! C’est parti!
04
L’ATE en marche
05
Chrétiens penseurs du social 12
« Non à l’exploitation! Non au
mépris!
13
‘‘Joyeux anniversaire’’
14
1

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
Editorial
proche toujours de tous les peu-
Le Message invite aussi les
L ples. Elle sait se faire proche catholiques à participer à ces ef-
a nouvelle se ré-
d’eux dans leurs souffrances :
« Nous, archevêques et
forts, et rappelle : « En s’enga-
geant de façon responsable dans
pand partout. De Jérusalem, elle
gagne les villes, les villages.
Elle gagne les nations, les peu-
ples.
évêques, membres du Comité per-
manent de la Conférence Episco-
pale nationale du Congo ( CEN-
CO ), pasteurs vigilants, solidai-
la vie publique, ils manifestent
avec clarté une forme particulière
de la charité fraternelle. »
Présent au cœur des nations,
Des peuples, écrasés de res avec notre peuple et en parti- dans les domaines les plus sensibles
souffrances, exténués de com- culier avec ceux qui souffrent, de la vie des sociétés, le Christ est
bats, dispersés par des guerres réunis en session ordinaire à là.
interminables reprennent vie. Ils Kinshasa, du 5 au 10 février
ne savent pas toujours ce qui 2007, préoccupés par la propaga-
s’est passé exactement à Jérusa- tion inquiétante de la pandémie
Des peuples se lèvent !
CHRIST EST RESSUSCITE !
lem après une lourde semaine du VIH / Sida… avons pris la
qui a été terrible. Mais ils se re- résolution de nous prononcer sur
lèvent. Les ennemis viennent se cette maladie, ainsi que sur les
rencontrer. Ils ne se voyaient moyens de la combattre… »
plus depuis des années. Au-
L’Eglise du Christ trouve
jourd’hui, ils se parlent. Le re- toujours les mots pour annoncer
belle accepte de sortir de la pro- « Il est Ressuscité ». Dans les do-
fonde forêt où il s’était enfoncé maines les plus délicats du social
avec les siens.
et du politique, sa parole touche
Jean Baptiste
BERAUD, sdb
L’Eglise du Ressusci- les hommes de bonne volonté. A
té, cette Eglise de Jésus-Christ, la réunion des « Grands Lacs »
s’approche de ces peuples, qui des 15 et 16 décembre 2006, une
eux ne la connaissent pas tou- délégation du Saint Siège a parti-
jours. Elle est heureuse de les cipé. Benoît XVI a tenu à être pré-
voir se rencontrer, elle le leur sent par un Message , signé du
fait savoir.
Secrétaire d’Etat, le Cardinal Ber-
« Nous, archevêques et tone. Il faut relire de tels textes,
évêques participant au Sommet
sur la Région des Grands Lacs,
à Nairobi, les 14 et 15 décem-
bre 2006, désirons exprimer
notre reconnaissance aux chefs
d’Etats et de gouvernements de
la Région des Grands Lacs
pour leur initiative en vue de se
réunir, de signer et d’adopter
un « Pacte sur la sécurité, la
stabilité et le développement »
dans la Région des Grands
Lacs. »
exprimant les valeurs chrétien-
nes au cœur des réalités politi-
ques les plus lourdes : « Les qua-
tre aspects prévus dans ce pro-
gramme ( paix et sécurité, démo-
cratie et bon gouvernement, déve-
loppement économique et intégra-
tion régionale, promotion sociale
et humanitaire ) sont liés entre eux
et interdépendants…L’Eglise ca-
tholique attache une grande im-
portance aux valeurs enracinées
dans ces propositions et y consa-
cre depuis plusieurs années un
L’Eglise du Ressuscité s’ap- engagement inlassable. »
2

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
Pastorale des Jeunes
Depuis quelques
années, les prénovices de la
province se réunissent en
session qui dure presque 14
jours. Cette année, la ren-
contre s'est tenue à Kribi du
24 février au 07 mars 2007.
15 prénovices sont
venus de Yaoundé, de
N'djamena et d'Oyem. La
session a commencé
d'abord par la mini-retraite,
sous le thème:''Contempler
Jésus Christ avec les yeux
de salésiens'' et puis la for-
mation qui s'est faite par
rapport aux situations ac-
tuelles et défis de la pro-
vince. La prédication, la
méditation, l'adoration du
Saint Sacrement, les célé-
brations eucharistiques ont
étoffé ces 4 jours de re-
traite, animée par le père
José ELEGBEDE (père
maître du noviciat).
Il y a eu des mo-
ments très importants de
connaissance
avec les autres,
de partage d'ex-
périences et aussi
les rencontres
personnelles avec
les pères: José et
Miguel.
Ces mo-
ments ont été
aussi des mo-
ments de joie,
avec les 2 soirées récréati-
ves, à la fin de la mini re-
traite et de la formation.
Le 7 mars 2007,
c'était le retour sur Yaoun-
dé; au programme le lende-
main 8 mars, une rencontre
avec les salésiens étudiants
la théologie, on a eu un
match, fait la prière ensem-
ble (adoration), et partagé le
repas.
C’est à travers cette
occasion que les prénovices
remercient le père José An-
tonio et le conseil provin-
cial, les formateurs: José,
Miguel, Dominic,
Beraud, Anaclet et David,
pour nous avoir fait un par-
tage riche et profond.
Nous souhaitons que, ce
même rythme puisse conti-
nuer dans le futur.
Jospin BOUKAKA,
Prénovice
3

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
Actualité….
Je profite de ces jours de
Pâques pour vous envoyer un mes-
sage d’espérance et vous commu-
niquer officiellement l’acceptation
d’une nouvelle présence salésienne
à Doba (Tchad).
Nous connaissons tous les
limites de notre Province, mais
nous devons regarder l’avenir avec
confiance dans le Seigneur ressus-
cité. Je laisse cette lettre écrite,
avant de visiter le Tchad et me ren-
contrer avec l’évêque de Doba
pour l’acte de signature de la dona-
tion des terrains de notre future
présence.
Cette acceptation a une
longue histoire à raconter, non
exempte de ténacité et de foi dans
la Providence.
Le 26 juin 1991, l’évêque
de Doba, Mgr Michel Russo visite
notre Recteur Majeur le Père Viga-
no; puis, à l’occasion du Synode de
1994, il le rencontre à nouveau,
pour insister.
Le P. Miguel A. Olaverri
reçoit une première lettre de l’évê-
que le 20 Janvier 1997. Il en reçoit
d’autres jusqu’à la fin de son man-
dat :1999, 2003, 2004.
En 2001 Mgr. Russo visite
aussi notre Vicaire Général, le P.
Van Looy. A toutes les lettres ou
entretiens, les supérieurs répondent
de la même façon : la proposition
est intéressante, mais le manque de
personnel ne permet pas une solu-
tion immédiate. La suggestion de
chercher des salésiens en Inde faite
par Don Van Looy amène l’évêque
à visiter le Provincial de Benga-
lore.
Quelques jours après le
commencement de mon mandat de
Provincial, le 23 mars 2004, l’évê-
que m’écrit une lettre pour me féli-
citer. Je lui réponds le 25 en lui
disant : « Les motifs donnés par le
Père Miguel restent les miens. No-
tre jeune Province est limitée dans
le nombre des confrères, et les mis-
sionnaires provenant de l’Europe
deviennent rares. Nos confrères afri-
cains sont très jeunes, ils ont besoin
de se former et il nous faut consolider
nos communautés actuelles…Vos let-
tres nous montrent votre estime pour
les Salésiens et nous vous en remer-
cions. La solution possible de collabo-
ration des confrères indiens reste en-
core comme perspective… »
Un long témoignage de per-
sévérance et de foi
Le 26 juin 2004, Mgr Russo
visite notre Recteur Majeur Don Cha-
vez à Rome et le 23 Novembre, il lui
adresse une longue lettre en lui ra-
contant tous les détails de son aven-
ture pour voir arriver les salésiens,
depuis 15 ans d’épiscopat et d’histoire
de son diocèse. Quelques jours après,
je reçois une lettre de Don Alencherry
et une autre de Don Valentin, qui
m’invitent à visiter l’évêque : « Le
Recteur Majeur pense que nous pou-
vons aider l’évêque. Essaie de le visi-
ter et de voir de près les détails de la
proposition. Peut-être que d’ici deux
ou trois ans, nous pourrions y aller ».
Je lui manifeste alors la situation du
personnel de la Province, et de la part
du Recteur Majeur il m’invite à faire
confiance en la Providence et aux per-
sonnes qu’ils pourront nous envoyer.
Comme je venais de visiter le
Tchad, j’ai laissé la visite pour la fin
de l’année pastorale. Le 16 Juin 2005
je suis allé à Doba, où j’ai été bien
accueilli par l’évêque et l’économe du
diocèse, sur la piste de terre de
« l’aéroport ». Le 17 juin 2005, à mon
retour à Yaoundé j’ai fait un rapport
au Recteur Majeur. Il m’a répondu
deux jours après en me disant : « Je
te remercie d’avoir répondu avec sol-
licitude à l’indication que j’avais don-
née moi même. Je t’encourage à pen-
ser à cette présence. Marie Auxilia-
trice nous précède, Elle nous prépare
le terrain, et les jeunes nous atten-
dent ». J’ai rencontré encore l’évêque
dans l’avion qui m’amenait à Bangui
4
pour l’ordination épiscopale de Mgr.
Vanbuel, et durant la visite à Doba
avec Don Alencherry en novembre
2006.
Grandir dans la mission
Le diocèse de Doba compte
300.000 habitants dont 80.000 ca-
tholiques. Les protestants sont aussi
nombreux. Le groupe le plus nom-
breux est celui des animistes. Les
musulmans sont une minorité très
active. L’ensemble du diocèse
compte dix paroisses, dont deux
n’ont pas de curé. Les prêtres sont
vingt-six au total, dont vingt mis-
sionnaires.
L’évêque nous offre un ter-
rain de 6 hectares dans le quartier de
Gaki en vue de la possibilité d’une
paroisse, qui serait la troisième de la
ville, d’un Oratoire-Centre de jeunes
et d’un Centre professionnel. La
présence de nos confrères sera im-
portante pour connaître la réalité et
prévoir l’avenir.
Au delà des grandes possibi-
lités de la mission salésienne dans
un territoire de première évangélisa-
tion, la situation stratégique de Doba
peut favoriser la communication
entre nos présences du Tchad, et
dans un avenir proche le trajet par
route à partir de Yaoundé. Nous
avons reçu cinq confrères de la part
du Recteur Majeur, ces dernières
années, en vue d’accepter cette pré-
sence.
Confions cette nouvelle pré-
sence à Marie Auxiliatrice pour
qu’Elle bénisse nos confrères et les
premiers travaiux d’implantation.
A vous tous, mes voeux de
Pâques. Fraternel-
lement.
José Antonio
VEGA DIEZ,
Provincial

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
L’ATE en marche
Cameroun — Yaoundé - Théologat St AuGUsTIN
La tradition veut que cha-
que année, soit célébrée la ren-
contre oecuménique entre la fa-
culté protestante de théologie de
Yaoundé devenue aujourd’hui
Université Protestante d’Afrique
Centrale (UPAC) et l’ETSC de
Ngoya. Cette année, il revenait à
l’ETSC d’accueillir les frères et
sœurs de l’UPAC qui sont venus
nombreux honorer de leur pré-
sence ladite rencontre. C’était le
jeudi 1er mars. La rencontre a
commencé vers 15h00 avec un
culte œcuménique présidé par le
Père Michel MAMBU LAU, Di-
recteur adjoint de l’école et supé-
rieur du Théologat clarétain. La
liturgie de la parole a été conclue
par la prédication du Pasteur Em-
manuel MBOULE KONG, basée
sur les lectures choisies d’un
commun accord.
Un espace culturel a fait
suite à la célébration oecuméni-
que. L’UPAC a présenté une sé-
rie de chants bien rythmés qui a
forcé les acclamations du public
dans l’amphithéâtre de l’ETSC
archicomble. Quant à l’ETSC,
elle a présenté une danse indoné-
sienne sous fond de comédie,
exécutée par un étudiant xavé-
rien.
à Ratisbonne. Le point de vue
protestant a été présenté par le
professeur Dieudonné MASSI
GAMS et le point de vue catho-
lique par le Père Pierre THI-
SUAKA, Directeur de l’ETSC.
L’intérêt du discours réside
dans son caractère polémique
puisqu’il a suscité dans le
monde musulman de vives ré-
actions.
La rencontre a été clôtu-
rée par un repas fraternel. Il
faut dire que l’assemblée, qui
était essentiellement constituée
d’étudiants et de professeurs
des deux institutions, a suivi et
participé avec intérêt aux diffé-
rents moments de cette ren-
contre.
De l’avis général, c’était
un succès. L’organisation et la
qualité des interventions ont été
unanimement saluées. L’en-
tente y a été presque parfaite.
Nous avons donc des raisons de
penser qu’entre protestants et
catholiques, il est encore possi-
ble de travailler ensemble, de
prier ensemble, bref de retrou-
ver l’unité de l’Eglise telle que
voulue par le
Christ.
Place maintenant à la di-
mension intellectuelle à travers la
présentation du discours de Be-
noît XVI, le 12 septembre dernier
Jésus Benoît
BADJI, sdb
5
Jeudi 09 mars, après une
semaine de formation à Kribi,
les prénovices de notre Province
ont effectué une visite au Théo-
logat salésien St Augustin.
A cette occasion une
partie de football a eu lieu entre
eux et les étudiants en théologie
sur le terrain de l’Ecole Théolo-
gique St Cyprien de Ngoya, les
structures du Thélogat étant en
voie d’être achevées. Le match
s’est soldé par un score de 3
contre 1, en faveur des théolo-
giens. Mais les prénovices ont
fait montre de dynamisme et
d’esprit d’équipe, en dépit du
temps très réduit dont ils ont
disposé pour se constituer en
équipe.
Le soir venu nous fait
prier ensemble dans notre cha-
pelle. Puis, un repas fraternel de
circonstance nous a réunis dans
le réfectoire. Finalement, dans
une ambiance de joie et fête sa-
lésiennes, nous nous sommes
séparés en formulant les uns à
l’égard des autres une bonne fin
d’année pastorale.
André Young
ELA ENAM,
sdb

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
Congo — Brazzaville
Le 11 mars, une
centaine de jeunes lycéens
et étudiants de St Charles
Lwanga ont effectué un
déplacement en la pa-
roisse de Mouléké au nord
de Brazzaville. Ce dépla-
cement avait pour but de
réfléchir ensemble sur le
thème : « Carême, temps
de conversion et de per-
fection ». Ce thème a été
développé par Florent Pa-
pin NGOUMBETI, sdb.
Pour entrer dans le thème,
Il a présenté ce qu’est le
carême. C’est une période
que l’Eglise offre à ses
fidèles pour qu’ils re-
voient leur vie à l’image
de celle du Christ, qui a
donné sa vie sur la croix
pour eux. Pour ce faire, il
faut mettre en exergue les
directives données par
l’Eglise ou par les évangi-
les. En d’autres termes,
vivre le pardon, observer
la pénitence et la prière.
Dieu met totale-
ment sa confiance en
l’Homme, il l’aime d’un
amour désintéressé. C’est
pourquoi, lorsqu’il il s’é-
gare, il reste patient pour
attendre sa conversion,
son égarement est une
manifestation de sa liber-
té. Nous ne devons pas
avoir peur du pardon; dé-
passer nos orgueils et sor-
tir de notre pénombre
avec la lumière du Christ
pour pardonner à nos frè-
res leurs fautes. C’est à ce
prix voulu et appliqué
avec tout l’être, que nous
pouvons aussi être par-
donnés par le Père en re-
tour.
La pénitence n’est
rien d’autre que la conver-
sion du cœur, une péni-
tence intérieure, et cela
est une disposition radi-
cale de toute la vie, une
conversion vers Dieu de
tout cœur. Cette pénitence
pourrait mettre en
« doute » la pénitence ex-
trémiste qui consiste en
un acte extérieur, une
mortification qui pourrait
amener l’homme à un cer-
tain pharisianisme. Pour
réussir cette pérégrina-
tion, il faut chapeauter
tous ces actes par la
prière. Elle n’est qu’une
élévation de l’âme vers
Dieu, demande à Dieu des
biens convenables, dans la
prière Dieu à une pré-
sence absence, et là c’est
le cœur qui parle. Si le
cœur est loin, l’expression
de la prière est vaine.
En conclusion,
l’homme doit être en ca-
rême continuel car la
conversion n’est pas une
question de période, mais
c’est un exercice de toute
la vie.
Après cette ré-
flexion, les jeunes ont eu
un petit partage, et à 16h
tous avaient repris la route
pour St Charles Lwanga.
Florent Papin
NGOUMBETI
sdb.
Aux Etats-Unis, Maître Blumenstein, avocat réputé a fait graver sur sa pla-
que professionnelle :
"Deux questions, deux mille dollars".
Un client entre dans son bureau et s'étonne :
- Mille dollars la question, vous ne trouvez pas que c'est un peu cher ?
- Non ! Quelle est la seconde question ?
6

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Congo — pointe –noire
Le samedi 17 février
2007, la communauté salésienne
de Pointe-Noire, a bien voulu
fêter la Don Bosco avec les pa-
rents des confrères salésiens du
pays. Etait associé à cet évène-
ment l’anniversaire du frère
Serge LOUBAYI, que nous
avons différé pour ce jour en
raison des multiples occupations
qui nous ont empêchés de fêter
cela le 09 février, date de sa
naissance.
Tout a commencé à
13h00 par un apéritif; chaque
famille s’est présentée à tour de
rôle ainsi que les salésiens de la
dite communauté. S’en sont sui-
vis le grand repas familial et les
échanges de nouvelles entre les
parents eux mêmes et aussi avec
les salésiens. Dans son mot de fin,
le P. Vincent de Paul a demandé
aux parents qui étaient présents de
ne pas nous fuir, nous sommes
aussi leurs enfants. Leurs présen-
ces et leurs conseils pourront de
même nous aider à grandir et à
améliorer notre travail. La maison
leur est grandement ouverte. Il
espère que ce ne sera pas la der-
nière fois, et s’il y a des nouvel-
les nous sommes prêts à les leur
livrer. Les parents, de leur côté,
ont émis le vœu qu’il puisse y
avoir de temps à autre des ren-
contres de ce genre, afin qu’ils
puissent mieux nous connaître et
surtout que eux les parents puis-
sent s’unir pour un bon suivi de
leurs enfants. Notre regret est que
nous n’avions pas noté la pré-
sence de tous les parents, nous
n’avions pas pu les contacter à
temps et aussi, nous ne connais-
sions non plus les domiciles de
certains d’entre
eux.
A la pro-
chaine pour une
nouvelle ren-
contre !!!
MAKO
Michel, sdb
La formation des anima-
teurs des quatre oratoires salé-
siens s’est tenue à la maison des
jeunes qui a eu pour thème : «
LE PROFIL DE L’ANIMA-
TEUR ». Elle a été animée par le
père Vincent de Paul Ngaleu.
Chaque oratoire a été représenté
par un groupe de Jeunes tel que,
l’Oratoire Don Bosco de la Pa-
roisse Saint Jean Bosco, l’Ora-
toire Dominique Savio de Tchi-
magni, l’Oratoire Michel Magon
de Tchimbambouka, l’Oratoire
Laura Vicuna du Centre Madre
Morano.
Le profil est l’ensemble
des traits qui caractérise une per-
sonne. L’animateur doit faire
grandir et donner vie à un
groupe de personnes dans un
processus de croissance.
Cependant, le modéra-
teur du jour a souligné les quali-
tés de vie que doit avoir un ani-
mateur en bonne et due forme
comme: L’assistance salésienne
pour un bon accompagnement et
la charité pastorale; avoir un lien
particulier avec le Christ Jésus,
être comme un héros au milieu
des jeunes, le sens du don de soi
sans compter et sans espérer en
retour.
Un animateur doit appor-
ter un service gratuit aux en-
fants, surtout aux plus pauvres,
nous croyons que Dieu aime les
enfants et les jeunes. Jésus cons-
titue pour lui le point de réfé-
rence de l’ani-
mateur.
Père André
Frantz Saint
Preux Dabel,
sdb
7

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GABON — OYEM
Jeudi 08 février, l’en-
semble des enseignants du cen-
tre Professionnel Don Bosco
s’est rendu en Guinée Equato-
riale pour une visite pédagogi-
que de 3 jours.
Ils sont arrivés à la nuit
tombante à Mikomeseng à cause
des tracasseries douanières et
policières dans les barrières. Le
lendemain, ils ont commencé
leur visite par le Centre profes-
sionnel de Mikomeseng, ils ont
visité les ateliers, les installa-
tions sportives, les salles en
construction et quelques élèves.
Une séance de partage et
d’échanges avec les salésiens
qui y travaillent. Cela a permis
aux enseignants du Gabon d’a-
voir une autre vision dans le
sens de vouloir donner une ré-
ponse aux jeunes dans les petites
villes telles que Oyem et Miko-
meseng, dont les réalités cultu-
relles et sociales ne diffèrent pas
beaucoup. Surtout avec le phé-
nomène des immigrés qui guette
les jeunes désireux d’aller ail-
leurs dans les grandes villes. Et
si l’on peut déjà créer en eux
cette mentalité de se faire une
vie sur place par l’apprentissage
d’un métier et s’intégrer dans le
monde du travail, le pari serait
gagné.
Puis, le voyage s’est
poursuivi vers Bata. Au Centre
professionnel Maria Auxiliado-
ra, ils se sont entretenus avec le
corps des enseignants, ont visité
les installations des ateliers de
métiers du bois, d’électricité et
le département de promotion
sociale.
Puis, un échange et par-
tage avec les enseignants de dif-
férentes filières qui évoquaient
les réalités de leur centre.
Les jeunes qui viennent
sont en particulier les plus défa-
vorisés avec un niveau scolaire
très bas. Dans le métier du bois,
les enseignants ont apprécié la
finesse du travail que les élèves
font pour réaliser les ouvrages,
surtout les maquettes de char-
pentes, de fenêtres…. Ils ont
également apprécié l’atelier
électricité bien équipé, le dépar-
tement de promotion sociale où
l’on effectue une formation cy-
clique, et la salle d’informati-
que.
Enfin, un entretien avec
le Directeur du Centre. Ce der-
nier a évoqué la rigueur et la
ponctualité des enseignants qui
veulent que les jeunes sortent
avec un savoir-faire. La ville de
Bata est en essor et il y a beau-
coup d’opportunités si on exerce
un métier. Ils étaient au nombre
de 8 enseignants des différentes
filières du Centre Don Bosco
d’Oyem à avoir effectué cette
visite pédagogique. Ils étaient
heureux de se sentir membres
d’un projet qui va au-delà des
frontières: Le projet de Don
Bosco.
De l’autre côté, les col-
lègues de Bata se sont sentis
interpellés par cette visite et ont
loué ce goût de recherche et de
partage qu’avaient les ensei-
gnants d’Oyem.
Samedi ils ont repris le
chemin du retour, contents d’a-
voir échangé, discuté et décou-
vert d’autres horizons. Sans
omettre la beauté de la ville et
l’accueil chaleureux des salé-
siens dans les différentes com-
munautés.
« MUCHAS GRACIAS »
Jérémie LOUZOLO, sdb
8

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Gabon — port-gentil
La retraite des jeunes
Après avoir rappelé ce qu’est le Carême, deux
thèmes de réflexion et de méditation ont été proposés :
les messages du Pape Benoît XVI pour ce carême
2007 et pour la 22ème Journée Mondiale de la Jeunesse.
De ces deux messages, un seul mot ressort : AMOUR.
Attentifs au partage après un carrefour.
Le temps de carême est le temps propice pour
s’arrêter et repartir avec de nouvelles forces. D’où les
« retraites-carême » organisées dans la paroisse depuis le
week-end du 8 mars. Elles ont débuté avec les membres
des groupes de prière. Et le week-end dernier, le tour
revenait aux jeunes : ceux du centre, les catéchumènes,
les confirmands et même quelques adultes préférant
cette ambiance bon enfant.
La paroisse ne disposant pas de structures adap-
tées pour une retraite, nous pouvons les faire, grâce à
l’amabilité d’une paroissienne qui nous prête les locaux
de son établissement primaire, situé comme on dirait,
dans la banlieue port-gentillaise !
Organisation
Ces retraites se déroulent en trois jours : le ven-
dredi soir après le chemin de croix et la récitation des
vêpres, Père Benoît introduit la retraite en donnant toutes
les recommandations possibles pour le lendemain et le
surlendemain : horaires, programme de la journée, repas
ou casse-croûte à apporter, de quoi écrire sans, oublier la
Bible.
En effet, « en regardant vers Celui que nous
avons transpercé » (Jn 19, 37), le Pape nous demande
de voir la Croix, non pas seulement comme un instru-
ment de supplice, mais aussi comme une source d’a-
mour : c’est la preuve de l’amour de Dieu pour nous.
De même, en insistant sur l’amour désintéressé
(Agape) et le sacrifice (Eros) du Christ, les jeunes ont
été invités à vivre de cet amour qui se donne gratuite-
ment sans rien attendre en retour, un amour qui ne
veut que le bien de l’autre. Exhortation plus ou moins
comprise des uns et des autres, vu la pertinence des
partages et la qualité des réponses aux questions :
Qu’est-ce qui vous a marqués le plus dans ce message
du Pape ? Que ferez-vous pour le respecter, et à quel
moment agirez-vous pour le bien de l’autre ?
L’autre sujet de réflexion, le message du Pape
à l’occasion de la 22ème JMJ est basé sur le verset :
« Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les
uns les autres » (Jn 13, 3-4). Là aussi le Pape les in-
vite à un amour vrai, fidèle et fort à travers les vertus
de paix, joie, liberté et respect mutuel. Mais là encore,
plusieurs interrogations auxquelles les jeunes ont ap-
porté leurs points de vue : l’amour vrai est-il possi-
ble ? Où trouver l’amour ? Comment « oser l’a-
mour » ? Faut-il se résigner face aux erreurs et aux
déceptions de l’amour ? Se sont ajoutées à ces ques-
tions, celles des deux grandes vocations : Le mariage
et le sacerdoce, et leurs difficultés ?
Le rassemblement est prévu chaque matin à
08h30 à l’Aubépine (c’est le nom de l’école) et le retour
à 17h00 le samedi et 13h 00 le dimanche, marquant ainsi
la fin de ce temps d’arrêt.
Chaque journée est ponctuée comme suit : Prière
– Mot d’introduction – Présentation du thème
(diapositives) – Carrefours – Partage ; en y incluant bien
sûr, les moments de repas, de convivialité et de repos.
Un petit coin-prière est aménagé avec exposition du
Saint-Sacrement pour ceux qui veulent se retirer un mo-
ment pour un face-à-face avec le Seigneur.
Un moment de la messe
9

1.10 Page 10

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
Face à toutes ces interrogations, il ressort que nous devons mettre Dieu au centre de tout ce que nous faisons,
il est la première source d’amour. Autres lieux où s’exprime l’amour : L’Eglise à travers l’amour du prochain et en
suivant l’exemple des saints, la préparation de l’avenir (par le mariage qui est une institution de l’amour) et enfin, la
vie quotidienne.
Les retraites se terminent
vers 13h00 avec une messe d’action
de grâces pour remercier le Seigneur
pour le temps passé ensemble, les
réflexions, le partage, la prière,
Elles prennent fin les 16, 17 et 18
mars prochain avec tous les mem-
bres des groupes liturgiques. Ci-
joint quelques photos.
Yolande OSSAVOU,
Salésienne Coopératrice
Le jeudi 22 février 2007,
s’est tenue une réunion du Cen-
tre des Jeunes Don Bosco, qui
avait pour ordre du jour l’éva-
luation de l’activité du patro-
nage, la préparation de la Pâque
des jeunes, le fonctionnement
du bureau et quelques divers.
Après le rappel par le président
du Centre, du programme d’ac-
tivités et des tâches des uns et
des autres, en insistant sur la
participation personnelle, volon-
taire et bénévole de chacun, les
dates et activités suivantes ont
été retenues :
Samedi 7 avril : Messe à 06h15
avec offrandes, suivie du
nettoyage de la paroisse et
de ses environs. Dans l’a-
près-midi, remise des dons
aux familles démunies.
Dimanche 8 avril : Grand
concert de chorales avec
pour thème : « Christ est
Vivant ! ».
Dimanche 22 avril : Sortie dé-
tente de tous les jeunes.
Par ailleurs, le président a
rappelé et insisté sur la participa-
tion des jeunes aux retraites-
carême ; un défi a été lancé aux
jeunes sur la responsabilité de
chacun de faire revivre le Cen-
tre avec Don Bosco et de parti-
ciper à la formation relative au
camp de formation des anima-
teurs prévue au Cameroun en
juillet 2007.
A cette occasion, le bureau du
centre a été renouvelé et, déci-
sion a été prise de se réunir tous
les jeudis.
Vanessa MADJINDZA,
Animatrice
Un fabricant de prêt-à-porter vient de mourir. Sur sa tombe toute fraîche, on peut lire
l'inscription suivante : Ci-gît D.Lévy. Mais la vente continue,125 rue du Sentier.
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
Tchad — n’djamena
Comme annoncé le mois
passé, la St Valentin a drainé
une multitude de jeunes. La
salle polyvalente du Centre Don
Bosco de 504 places assises
était archicomble. Nous espé-
rons que le message de cette
fête a passé : « Apprendre à po-
ser chaque jour un geste d’a-
mour dans son entourage ».
Le mois de mars s’ouvre
avec le festival de danse tradi-
tionnelle placé sous le thème :
« Mixons nos cultures pour
une paix durable ». Ce festival
regroupe quelques ethnies du
Tchad. L’ouverture de ce festi-
val a été donnée par Mgr Ma-
thias Ngarteri Mayadi, arche-
vêque de N’djamena. Quelques
membres du conseil islamique,
le Chargé des affaires publiques
des USA, les Sœurs, les chefs
traditionnels et d’autres person-
nalités étaient présents. Pour
Mgr, ce genre de festival est à
encourager. Il faut se connaître
à travers les cultures pour arri-
ver à s’accepter et arriver à une
paix durable.
Après les mots d’ouver-
ture, les ethnies présentes ont
montré les danses de leur ré-
gion. Ce festival réparti sur les 4
dimanches du mois de mars
prendra fin le 25 mars.
Ce mois est aussi mar-
qué par le 8 mars, journée inter-
nationale de la Femme. Les fil-
les et les femmes de la couture
et de l’alphabétisation n’ont pas
laissé passer inaperçue cette
journée. Quelques manifesta-
tions vont se dérouler au Cen-
tre :
Ciné forum, match des filles au
Centre, participation au défilé à
la Place de l’Indépendance,
spectacle donné par les filles et
femmes au Centre.
En partenariat avec certai-
nes institutions de la Place, la
Francophonie sera célébrée au
Centre avec quelques représenta-
tions théâtrales et concerts.
Pour le carême, un chemin
de croix est proposé tous les ven-
dredis à la chapelle de la commu-
nauté pour les chrétiens, anima-
teurs, préanimateurs et collabora-
teurs. Quelques affiches invitant à
l’effort du carême, et un extrait du
message du Pape sur le carême
sont affichés aux tableaux du Cen-
tre. Une sortie pour les enfants est
en vue pour les 17 et 18 mars.
Salutation à tous!
Mag Eynem , sdb
David dit à son usurier de père :
- Mais Papa, tu prêtes de l'argent à 9% alors que le taux légal est de 6..C'est un péché !
- Mais non, mon fils, un 9 vu du ciel, c'est un 6 !
11

2.2 Page 12

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
Lecture...
CHRETIENS PENSEURS DU
SOCIAL
Maritain, Mounier, Fessard, Teil-
hard de Chardin, de Lubac
de Jean-Yves CALVEZ
Editions du CERF 2002
Le "souffle" de grands croyants.
Le Père Jean Yves Calvez,
SJ, est philosophe et théologien. Il
enseigne à Paris au Centre Sèvres
et à Washington à l’Université
Georgetown. Ancien Provincial de
France, il a été aussi rédacteur en
chef de la revue Etudes, et confé-
rencier à Notre Dame de Paris
pour le Carême de 1985 à 1987.
Présentant ce livre dont
nous parlons aujourd’hui, il dit :
« Il ne s’agit pas de la pensée ou
doctrine officielle des Eglises. Il
s’agit de la pensée libre, parfois en
harmonie avec les positions offi-
cielles, parfois aussi à distance,
quelquefois contestataire. » Le re-
gard d’hommes qui réfléchissent
sur le lien de leurs positions socia-
les ou politiques avec leur foi, a
toujours permis aux Eglises de
meilleures contributions à la mar-
che des sociétés. Mais ils n’ont pas
toujours été compris immédiate-
ment.
Face à des cerveaux trop
étroits qui reprochent à une com-
munauté paroissiale de prononcer
une intention de prières « pour que
tous aient le souci de s’inscrire en
vue des prochaines élec-
tions » ( « Ces catholiques font de
la politique en pleine messe » ), il
faut retrouver le souffle du Père de
Lubac, qui fait « émerger le social
de la foi elle-même ». Son fameux
livre « Catholicisme » ( 1939 ) était
Un singe se trouve au
sommet d'un arbre et au pied
de l'arbre un lion qui lui crie :
précisément sous-titré « Les as- - Descends!
pects sociaux du dogme ». ( Page - Pas question!...Pour que tu
138 )
me manges!!
L’engagement pour la pen- - Allez, descends!!
sée sociale de l’Eglise n’est pas de
toute tranquillité. De Lubac a
souffert pour l’Eglise. Privé de son
- Je ne redescendrai que si tu
es ficelé!
enseignement en 1950 ( Page Le lion s'exécute.
137 ), il a été réhabilité par sa no- - Tiens, regarde...Voilà, je
mination comme expert au Concile suis ficelé...Maintenant, des-
Vatican II par Jean XXIII ( 1962 ), cends!!!
puis nommé Cardinal par Jean Paul
II.
Le singe redescend, tandis
que le lion lui demande :
L’Eglise reste humaine. Ceux qui
s’engagent au nom de leur amour - Pourquoi trembles-tu ain-
du Christ doivent le savoir. L’E- si ?...Tu ne risques plus rien!
glise peut accepter des alliances C'est l'émotion, répond le
trompeuses. Elle a toujours eu be- singe...C'est la première fois
soin de femmes et d’hommes, que je vais manger un lion!
pleins d’exigence pour la vérité.
De Lubac a su trouver les mots qui
allaient préparer Vatican II. Au
moment où éclatait la deuxième
guerre mondiale ( 1939 ), il ques- Mademoiselle, êtes-vous li-
tionnait : « Comment le catholi- bre dimanche ?
cisme, une religion qui se désinté-
resse apparemment de l’avenir - Ooooh oui, oui, oui mon-
terrestre et de la solidarité hu- sieur le directeur! répond-elle
maine, offrirait-elle un idéal ca- en clignant des yeux.
pable de rallier encore les hom-
mes d’aujourd’hui ? »
- Bon, eh bien couchez-vous
Soixante-dix ans après, la de bonne heure…ça vous
question reste posée à nos commu- évitera d'arriver en retard le
nautés. Ces « échantillons » du lundi matin!
Père de Lubac situent la valeur du
livre du Père J.Y. Calvez, et les
richesses à redécouvrir chez ces
autres pionniers qu’il fait revivre.
Jean-Baptiste
BERAUD, sdb
12

2.3 Page 13

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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 71 – avril 2007 – 9ème Année
L’Eglise et la Question Sociale
Depuis sa première Encycli-
que « Dieu est amour », Benoît XVI
ne cesse dans ses interventions d’é-
voquer constamment les deux as-
pects de cette Lettre. L’annonce de
l’amour du prochain est toujours
accompagnée de l’invitation à
transformer la société.
Trois de ses textes récents
sont significatifs à ce sujet.
Message pour le Carême 2007 :
« Non à l’exploitation ! Non au mé-
pris ! »
Le Message du Carême
2007 semble dès le départ fortement
orienté vers un souci très spirituel.
Benoît XVI choisit une phrase toute
de méditation : « Ils regarderont
Celui qu'ils ont transpercé.» ( Jn
19, 37 ). Mais très vite, pour lui,
cette méditation oriente le regard
vers des personnes en situations de
difficultés. Les mots choisis sont
durs. Ces gens sont « méprisés, ex-
ploités ». Le Pape n’accepte pas de
tels traitements. Il écrit :
« Contempler « celui qu’ils ont
transpercé » nous poussera de ma-
nière telle à ouvrir notre cœur aux
autres en reconnaissant les blessu-
res infligées à la dignité de l’être
humain ; cela nous poussera, en
particulier, à combattre chaque
forme de mépris de la vie et d’ex-
ploitation des personnes, et à soula-
ger les drames de la solitude et de
l’abandon de tant de personnes. »
Journée Mondiale des Communi-
cations Sociales
« Non à la violence ! Non à un
comportement antisocial ! »
Pour la 41eme JMCS qui
aura lieu le 20 mai 2007, le pape
choisit pour thème : "Les enfants et
les moyens de communication so-
ciale: un défi pour l'éducation ».
Très vite apparaissent dans son
texte, les termes de « violence, d’a-
bus ». Le mot « exploitation » est à
nouveau répété. Il est clair que le
« Saint Père », doux et aimable avec
tous, « Pasteur des brebis » n’accepte
pas l’écrasement des personnes, parti-
culièrement quand il s’agit des en-
fants. Il n’hésite pas à reprendre les
condamnations les plus sévères de
l’Evangile. Financiers, industriels des
médias, responsables des sociétés sont
vigoureusement invités à s’interroger.
Benoît XVI propose des exa-
mens de conscience auxquels d’ordi-
naire, le catéchisme nous a peu habi-
tués. Il dénonce vigoureusement les
procédés utilisés : " Toute tendance à
réaliser des programmes et des pro-
ductions - y compris des films et des
jeux vidéo - qui, au nom du divertisse-
ment, exaltent la violence et qui dé-
peignent un comportement antisocial
ou qui avilissent la sexualité humaine,
constitue une perversion, d’autant
plus répugnante quand ces program-
mes s’adressent à des enfants et à des
adolescents. Comment pourrait-on
expliquer ce ‘divertissement’ aux in-
nombrables jeunes innocents qui
souffrent réellement de la violence,
de l'exploitation et des abus?
A cet égard, tous feraient bien
de réfléchir sur le contraste entre le
Christ qui «embrassait les enfants et
les bénissait en leur imposant les
mains» (Mc 10, 16) et l’individu qui
entraîne au péché un seul de ces pe-
tits, il vaudrait mieux pour lui qu'on
lui attache au cou une meule de mou-
lin (cf. Lc 17, 2). Je lance un nouvel
appel aux responsables de l'industrie
des médias pour former et encourager
les producteurs à sauvegarder le bien
commun, à défendre la vérité, à proté-
ger la dignité humaine individuelle et
à promouvoir le respect des besoins
de la famille. »
Jean-Baptiste BERAUD, sdb
MESSAGE DU PAPE
BENOÎT XVI
AUX JEUNES DU MONDE
À L’OCCASION DE LA XXIIe
JOURNÉE MONDIALE
DE LA JEUNESSE
(1er AVRIL 2007)
"Comme je vous ai aimés, vous
aussi aimez-vous les uns les au-
tres" (Jn 13, 34)
Croître dans l’amour
chaque pour
« Le troisième lieu de
l’engagement qu’implique l’a-
mour concerne la vie quotidienne,
avec ses multiples relations. Je
pense notamment à la famille,
aux études, au travail et aux loi-
sirs. Chers jeunes, cultivez vos
talents, non seulement pour obte-
nir une position sociale, mais aus-
si pour aider les autres « à gran-
dir ». Développez toutes vos ca-
pacités, non seulement pour deve-
nir plus « compétitifs » et plus
« performants », mais pour être
des « témoins de la charité ». Pa-
rallèlement à votre formation pro-
fessionnelle, faites l’effort d’ac-
quérir des connaissances religieu-
ses qui vous seront utiles pour
accomplir votre mission de ma-
nière responsable.
En particulier, je vous
invite à approfondir la doctrine
sociale de l’Église, pour que, par
ses principes, elle inspire et
éclaire votre action dans le
monde. Que l’Esprit Saint vous
rende inventifs dans la charité,
persévérants dans vos engage-
ments et audacieux dans vos ini-
tiatives, pour contribuer à l’édifi-
cation de la « civilisation de l’a-
mour ». L’horizon de l’amour est
vraiment illimité: c’est le monde
entier! »
Jean-Baptiste
BERAUD,
sdb
13

2.4 Page 14

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Mois d’avril 2007
02– P. NuÑEZ Juan Francisco
03– P. BORUPU Pergentino
P. MEFOUDE EMILE
07– N. DJABO Pascal
12– P. NGUEMA Carlos
18– N. EDOU OBIANG Yannnick
30– L– OBAMA Pelayo
P. OWOUSOU Alphonse
P. RICCI Ferdinando
« Ils nous précèdent »
Ce mardi 6 mars 2007, ont été cé-
lébrées en France, les obsèques de la
maman du Père Yvon Reaudin,
sdb. Le Père Yvon a été un des pion-
niers de la Mission salésienne au Ga-
bon, au Togo, au Congo. Touché dans sa
santé, il continue actuellement sa tâche
apostolique à « Don Bosco, BP 22,
68440 – LANDSER ( France )”.
Le 15 mars 2007, le Père Pierre
FANGIER, sdb, nous a quittés. Il a
travaillé pendant plusieurs années à Li-
breville comme animateur d’un centre
de Jeunes près de l’évêché.
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Nous vous en remercions.
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