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@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9ième année
Sommaire
L’ATE en marche:
2-3
Cameroun—Ebolowa
Don Bosco Ebolowa en fête!
Centrafrique—Damala:
4-5
Découvrir le visage de Don Bosco
Bangui : Fête de l’Enseignement 6-7
Catholique Associé
Congo—Pointe-Noire
8
Rencontre vocationnelle diocésaine
Joyeux anniversaires!
Gabon—Oyem
9
Réveillon Don Bosco: 3ème Edition
Gabon—Libreville
10
MSJ à Libreville
Henri Caniou: 40 ans de sacerdoce
Guinée-Equatoriale—Malabo
11
Assumer l’attente du Seigneur avec
un esprit de consacré
Malabo : Spécial Noël au Collège 12
Espagnol Salésien
Tchad—Doba
13
A Doba, enfants et jeunes
célèbrent la Noël
Togo—Lomé
14
Fortifier les liens de fraternité
Aux origines de Sindara,
15
première école 1964-1977
Simples regards sur l’Encyclique 16
‘‘L’espérance chrétienne’’
Adieu, Père Léopold Fanze!
18
André Ela, rédacteur en chef de atemedia depuis octo-
bre 2007, vient de me passer le texte de ce numéro 79. Il me
demande de le lire et d’en rédiger l’éditorial en l’absence du
Père Provincial. J’ai lu toutes ces pages d’un bout à l’autre.
Ici, j’ai corrigé. Là, j’ai complété quelque peu. Partout, j’ai
admiré ce que Don Bosco fait surgir dans la vie des jeunes à
travers notre action souvent si simple.
Quelques aspects apparaissent très nets. En voici deux.
Le premier, c’est que, un peu partout, Don Bosco pose ques-
tion aux sociétés. Et le deuxième pourrait être le souci gran-
dissant de vivre en Famille salésienne. Ces deux regards sont
aussi des façons de nous aimer et d’aimer les autres
Des Sociétés qui s’interrogent
A Bangui, en plein cœur de difficultés économiques
sérieuses, des ministres, des ambassadeurs, diverses autorités
de nations amies, et toute la Conférence épiscopale, viennent
chez Don Bosco, partager l’inauguration de nouveaux ateliers,
et le travail éducatif de l’Eglise. Au-delà de toute vision parti-
sane, ces personnes savent bien qu’elles trouvent dans de telles
réceptions toutes simples, quelques-unes des réponses néces-
saires au redressement d’un pays. Don Bosco aime les nations.
Une Famille salésienne
en pleine expansion
Nombre d’articles de ce numéro font allusion à la pré-
sence d’autres groupes, de religieuses, de laïcs, lors d’une cé-
lébration sur la paroisse, dans un Centre de jeunes. La vie
avance et la vie commande. Les liens se multiplient. Les gens
sont heureux de se rencontrer. Dans une Famille, on s’aime.
Un représentant d’un Ministre camerounais vient l’au-
tre jour à une réunion dans la Maison Provinciale. Au moment
de se retirer, il dit en substance : « Maintenant que je suis au
ministère, tout le monde vient me voir pour régler des problè-
mes. Mais moi, j’en ai aussi, et ce n’est pas à eux que je peux
le dire. Chez vous, on est bien accueilli. Est-ce que vous pou-
vez me recevoir prochainement ? »
A qui donc pensait Don Bosco, lorsqu’il disait :
« Non ! Il ne faut pas seulement les aimer. Il faut qu’ils se sen-
tent aimés ! » Au-delà de ses garçons, il voyait sans doute
beaucoup de monde.
Jean Baptiste BERAUD, sdb
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L’ATE en marche...
Cameroun—Ebolowa
A l’instar de toutes les maisons salésiennes
du monde, Don Bosco Ebolowa était au rendez-vous
pour vivre et célébrer les festivités du 8 décembre :
cela correspond à l’Immaculée Conception de MA-
RIE dans l’Eglise catholique en général. En plus de
cela pour les salésiens, c’est la commémoration de
la rencontre historique entre St Jean Bosco et Barte-
lemi Garrelli.
Le top fut donné par une neuvaine : les mots
du matin, les prières du soir étaient les moments
propices pour se préparer à ce temps fort au niveau
spirituel.
Mais les compétitions sportives, les activités
culturelles ayant pour apogée l’Immaculée Concep-
tion battaient leur plein annonçant la fête.
Pour des raisons pratiques c’est le vendredi 7
décembre que le Centre Professionnel a choisi pour
vivre l’événement. Une fois les préparatifs, les dé-
corations et les répétitions terminées sous la super-
vision du frère Pierre Claver, notre chapelle ‘‘Jésus
apprenti’’ était prise d’assaut par les élèves, appren-
tis, personnel et amis. Nous avons donc vécu notre
célébration eucharistique dans le recueillement et
l’allégresse sous la présidence du Père André et la
concélébration des Pères Joseph et Arthur.
Le reste de la journée était ponctué par une
mini kermesse bien orchestrée par le club UNESCO
du Centre : au programme, jeux populaires, culture
générale, environnement salésien. Après a suivi un
match en guise de lever de rideau entre le corps pro-
fessoral et les élèves. Le Père Joseph a porté le bras-
sard des professeurs pendant que Mr Thierry Enem
notre professeur de menuiserie manageait les élèves
avant d’arbitrer la finale : ce match s’est soldé par 2
buts partout.
La journée s’est terminée par une grande fi-
nale inédite entre la 1ere TC (tronc commun) et la
2ème ‘‘meuble’’, les 1ers se sont inclinés devant les
seconds 0-1. Pour la petite histoire c’est la première
fois que les classes inférieures arrivent en finale.
Le samedi 8 décembre nous avons continué
la fête du coté de Nselang à 60 km d’Ebolowa. Nous
sommes partis vivre une journée d’amitié avec les
élèves du C.E.S (Collège d’enseignement se-
condaire) de la localité mais aussi avec la popula-
tion. Notre délégation comptait 50 personnes, élèves
et enseignants. Nous avons découvert l’expérience
d’un C.E. S atypique.
Existant seulement depuis 3 ans, les réalisa-
tions méritent une considération et les ambitions
d’avenir à encourager. A travers une pédagogie qui
se veut pragmatique les activités qui y sont menées
se veulent un pont entre la tradition et le moder-
nisme, l’ouverture entre la réalité locale et monde
extérieur : cela est sans équivoque. La preuve en est
l’existence d’une salle d’informatique, certes mo-
deste mais opérationnelle, sans oublier un grand
champ de cacao.
Ce C.E.S joue un rôle important pour le dé-
veloppement de la localité : très impliqué dans la vie
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Cameroun—Ebolowa
socio économique, culturelle, associative et sportive
de la localité. A la tête de ce C E S se trouve un
homme à plusieurs casquettes mais actif, Mr Jean
Maurice Noah, philosophe de formation, membre
actif de la commission diocésaine justice et paix,
écrivain, musicologue, président du comité de ges-
tion de la RCDM (Radio communautaire pour le
développement de la Mvila). Avec lui une équipe
dynamique d’enseignants, la coopérative des élèves,
l’association des parents d’élèves, un groupe scout
mené par un vétéran du scoutisme, le chef Am-
bende.
Après les usages protocolaires : accueil par
les élèves, les professeurs, l’A P E (association des
parents d’élèves), les autorités traditionnelles,
l’hymne national exécuté en anglais, le discours de
bienvenue nous avons visité la chefferie, l’école ma-
ternelle et publique, le pasteur de l’Église presbyté-
rienne orthodoxe, le centre de santé et un centre
multi media en construction. Partout l’accueil était à
la hauteur de cette hospitalité légendaire de l’Afri-
que.
Nous avons célébré une liturgie de la parole,
suivie d’échanges d’expériences entre les deux
structures. La place était laissée aux jeux populaires
en forme de mini kermesse, des découvertes de part
et d’autre. Un match de basket sur un terrain de for-
tune. Le sommet de la rencontre d’amitié était un
match de football qui s’est soldé par 1 but à 0 en
faveur de Don Bosco. Mr Jean Maurice Noah nous a
livré une confidence : « C’est la première fois qu’il
y a eu dans ce village un match sans bagarre ».
Comprenez que ce n’était que normal de par-
tager un repas copieux fait de plusieurs mets en qua-
lité et en quantité (sanga, bananes, plantains, bâtons
de manioc, poisson, viande de brousse etc.… Bref
sous d’autres cieux on dirait « ils ont mis les petits
plats dans les grands ». Nous étions donc aux petits
soins.
Au retour vers 19h et malgré la fati-
gue, nous avons rejoint la jeunesse d’Ebolo-
wa qui s’est donnée rendez-vous au Centre
des jeunes pour un concert de l’Immaculée
Conception sous le regard du Père Frédéric.
Dimanche 9 décembre 2è dimanche
de l’Avent a connu une célébration joyeuse,
présidée par le père Joseph. Dans son homé-
lie, il a été question du rôle et de la place de
Marie dans l’histoire du salut mais aussi
dans la famille salésienne : Don Bosco ai-
mait dire, parlant de Marie : « C’est elle qui
a tout fait »
Paul Marie TSAKALA , sdb
3

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Centrafrique—Bangui, Damala
La fête de Don Bosco a été célébrée avec plu-
sieurs activités au sein de notre Centre de jeunes. Les
activités qui ont marqué le 120ème anniversaire de la
mort de notre saint patron ont débuté depuis le samedi
22 décembre 2007, Parmi ces activités on note : les tour-
nois de football, basket-ball, volley-ball ; En dehors des
activités sportives il y avait aussi des activités culturel-
les qui ont permis aux jeunes et aux enfants de décou-
vrir une fois de plus le visage de Don Bosco.
La fête de Don Bosco a eu lieu le samedi 02
février 2008. Avant de célébrer la fête même de Don
Bosco, nous avons célébré tout d’abord la fête de St
François de Sales. Célébrer la fête de St François de Sa-
les au sein de notre centre de Jeunes avec éclat, était une
chose inédite pour les jeunes de Damala. La messe a eu
lieu le jeudi 24 janvier 2008 à 18 heures. Aux jeunes du
centre, se sont ajoutés les jeunes de la paroisse St Jean de
Galabadja. Au total il y a eu la participation de 278 jeu-
nes. La messe a été célébrée par le père Fernando, dans
son homélie ce dernier a motivé les jeunes à être « doux
et humbles » dans leur façon d’agir envers les autres.
Le jeudi 31 janvier de 14heures à 18h 25mn
nous avons animé le centre avec la remise des prix à tous
ceux qui ont participé aux activités culturelles : Concours
de dictée, mathématiques; questions sur la vie de Don
Bosco. En corrigeant les copies des enfants qui ont pris
part aux questions qui portaient sur la vie de Don Bosco,
nous avons constaté que les jeunes de notre quartier
connaissent quand même beaucoup de choses sur la vie
de saint Jean Bosco. Nous pensons que cette activité a
été bien choisie, dans le sens où elle a permis aux jeunes
de comprendre certaines choses qu’ils n’avaient jamais
comprises sur le nom de Don Bosco.
C’était donc le samedi 02 février que nous
avons mis un terme aux activités qui ont marqué la fête
de Saint Jean Bosco au sein de notre centre de jeunes
avec les différentes finales sportives (Volley-ball, Bas-
ket-ball, Football).
Avant de commencer les différentes finales, le
responsable du Centre de Jeunes a fait un discours qui a
permis aux jeunes et aux différents invités de connaître
Don Bosco, dont voici un extrait : « Monsieur le repré-
sentant du ministre de la Jeunesse et de Sports, Mesda-
mes, Messieurs, chers jeunes, chers amis.
La vie de saint Jean Bosco fut particulièrement
marquée par des interventions de la Providence et par la
présence de la Vierge Marie. Né en Italie le 16 Août
1815 dans une famille de pauvres paysans, il se sentit
appelé dès son enfance à consacrer sa vie aux jeunes.
Devenu prêtre à Turin après des années de sacrifice, il
dépensa les forces de sa riche nature et de son zèle infati-
gable à créer des œuvres éducatives pour la jeunesse
abandonnée, à protéger la foi du peuple de tout ce qui
pouvait la menacer, à porter sa contribution à l’évangéli-
sation des terres lointaines. Il confia la continuité de cet
immense travail aux trois branches de sa Famille, dont
fait partie la Congrégation Salésienne fondée en 1859. Il
mourut à Turin le 31 Janvier 1888. La date du 31 Jan-
vier est restée une date significative pour nous salésiens
et pour les jeunes qui fréquentent nos Maisons, dans le
sens où elle nous rappelle non seulement la mort de Don
Bosco mais toutes les œuvres que Don Bosco a réalisé à
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Centrafrique—Bangui, Damala
l’endroit des jeunes .
De son vivant, pour attirer les jeunes, Don Bosco
répétait sans cesse la phrase suivante « Il suffit que vous
soyez jeunes pour que je vous aime beaucoup. »
Cette phrase, veut tout simplement dire que les jeunes
représentent une sorte d’injection quotidienne de jeu-
nesse et de bonne vue pour réinterpréter la société et,
pour Don Bosco, une vocation spéciale.
C’est ainsi qu’aujourd’hui dans le monde les
salésiens se donnent corps et âme pour l’éducation et
l’épanouissement des jeunes. »
Parmi nous il y avait la présence des salésiens de
la paroisse saint Jean de Galabadja, le représentant du
ministre de Sports et de la jeunesse, à lui se sont ajoutés
quelques membres de la coopération française et de la
fédération centrafricaine de volley-ball et nous avons
aussi noté la présence effective des journalistes de la
radio Centrafrique. Ces activités se sont déroulées sans
accroc, et nous avons fait la remise des prix à 17 h 30.
En gros l’ambiance était mirobolante parce que
les jeunes ont fait bon accueil aux invités. Pour la pro-
chaine fête de Don Bosco, les jeunes ont demandé que ce
genre d’activités soient repris. Le directeur du Centre de
Jeunes leur a demandé de garder leur sang froid car il y
aura encore d’autres activités qui seront meilleures que
celles de cette année.
Cédric PALIKE
griculture par le représentant de l’ambassadeur des Etats
Unis en République Centrafricaine, accompagné du res-
ponsable de l’IPHD et du responsable national de la Ca-
ritas.
A la suite de l’inauguration, une série d’activités
sportives et culturelles ont permis aux jeunes de décou-
vrir le visage souriant de Don Bosco au sein de l’Etablis-
sement. La journée a pris fin à 13 heures. Voilà en gros
les différents faits qui ont marqué la fête de St Jean Bos-
co au sein du centre professionnel Don Bosco.
Kévin KOUHALAMA, sdb
Au centre de formation professionnelle, la fête
de Don Bosco a été célébrée le jeudi 31 janvier avec un
accent particulier.
Il était 6 h 45 mn quand les élèves se sont retrou-
vés dans la salle d’accueil pour commencer la répétition
de chants. La messe a commencé a 8h 30m et elle a pris
fin a 10 heures. A la fin de la messe les invités ont profi-
té de visiter les différents ateliers de l’établissement.
Après la visite, il y a eu l’inauguration de l’atelier d’A-
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Centrafrique—Bangui, Damala-Galabadja
Un peu plus de 10 ans après la récupération par
l’Eglise catholique en Centrafrique, des structures édu-
catives perdues en 1962 suite à la Loi de nationalisation
qui unifiait l’enseignement en R.C.A., l’E.C.A.C. sous le
haut patronage de la Conférence épiscopale, a voulu
faire une pause dans l’histoire de l’Eglise et de l’éduca-
tion en R.C.A.
Au cours des Etats Généraux de l’éducation de
1994, l’Etat centrafricain admet son échec dans la ges-
tion des écoles prises à l’Eglise catholique en 1962. En
janvier 1995, le Ministre de l’éducation nationale M.
Etienne Goyemide, demande aux Evêques réunis en As-
semblée plénière, de mobiliser les agents pastoraux pour
reprendre l’école.
Depuis lors, l’Eglise catholique, dans un partena-
riat continuellement renouvelé avec l’Etat, récupère pro-
gressivement les structures éducatives à elle prises autre-
fois et, s’impose de plus en plus comme leader national
en matière d’éducation. Tout ce contexte historique justi-
fie la fête de l’E.C.A.C. qui s’est déroulée du 10 au 13
janvier 2008 à Bangui.
La première journée est marquée par le défilé
des élèves issus de tous les établissements catholiques de
la R.C .A. ; le Complexe scolaire Saint Jean de Galabad-
ja et, le Centre professionnel Don Bosco de Damala y
participent. Après le défilé qui a lieu au ‘Stade de 20 000
places’, deux matches de football opposeront respective-
ment deux équipes d’élèves et deux sélections d’ensei-
gnants. Le deuxième jour qui est marqué par des activités
culturelles, se passe au Centre de basket-ball Martin
Ngoko. Les élèves du Complexe Saint Jean y présentent
une danse traditionnelle.
Le samedi 12 janvier 2008, jour officiel d’ouver-
ture nationale des festivités, tout se passe à Don Bosco -
Damala. A 10 heures, la cour du Centre profession-
nel est prise d’assaut par une foule estimée à environ
650 âmes. Dans cette foule, est notable, la présence
d’importantes délégations d’élèves des écoles catholi-
ques de Centrafrique, la présence de tous les Evêques de
Centrafrique, la présence du représentant de l’Ambassa-
deur de France et, celle des membres du gouvernement
(les Ministres de l’Education nationale, de la jeunesse et
des Sports, des télécommunications et, la Ministre des
Affaires Sociales). La présence de toutes ces hautes au-
torités laïques, ne relève pas d’un fait du hasard. En ef-
fet, l’occasion étant propice, le cadre de la fête du
dixième anniversaire de l’Enseignement Catholique As-
socié de Centrafrique, servira d’espace au Centre profes-
sionnel Don Bosco, pour l’inauguration de l’atelier de
mécanique générale et de mécanique automobile. Cet
atelier a bénéficié d’un don de la Coopération française.
A 10 heures 15 minutes, la cérémonie commence
par le mot de bienvenue du Secrétaire général de
l’E.C.A.C. Après une série de discours, les élèves des
écoles catholiques de tous les diocèse du pays, présentent
des danses, des poèmes, des sketches, …Ce n’est qu’à
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1.7 Page 7

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Centrafrique—Bangui, Damala-Galabadja
l’issue de ces diverses prestations que, après la signature
de la Convention de Partenariat 3 (Eglise catholique -
Etat centrafricain), débutera l’inauguration de l’atelier de
mécanique générale et automobile. C’est le Ministre de
l’Education nationale qui coupe le ruban avec à ses côtés
les autres ministres, le représentant de l’ambassadeur de
sence salésienne dans leurs différents diocèses. Cette
cérémonie s’achèvera à 15 heures 30 minutes par un
cocktail.
L’après-midi de ce même jour, au Centre Jean
XXIII, auront lieu des conférences - débats sur les thè-
mes : ‘Les parents et l’éducation de leur enfants’,
‘l’Eglise et l’éducation en R.C.A.’ et, ‘L’Etat et le parte-
nariat éducatif’. On peut retenir de ce partage intellectuel
que : les parents ont pour la plupart déjà démissionnés
dans leur rôle de premiers éducateurs ; beaucoup de pré-
adolescents et d’adolescents deviennent prématurément
parents ; le monde a beaucoup changé ; la formation hu-
maine et intellectuelle fait place en R.C.A. au culte de
France, les membres de la Coopération française et les
Evêques de Centrafrique. Avant la coupure du ruban, le
père Fernando Ricci, en sa qualité de directeur de la
communauté salésienne accueillante, fera un discours qui
interpellera sur le soin à accorder à la jeunesse. Comme
vous le savez Messieurs les Ministres, les jeunes consti-
tuent l’avenir et c’est par eux que doivent aller tous nos
efforts pour plus d’éducation, plus de formation dans
tous les domaines. L’Education est une chose très impor-
tante, c’est par elle qu’on peut former des honnêtes ci-
toyens. » (F. Ricci). Vient ensuite le temps de la visite de
l’atelier. Beaucoup sortiront de cette visite, très impres-
sionnés par la grandeur et l’équipement de cet atelier de
mécanique générale et automobile. Le Ministre de l’Edu-
cation nationale dira même que le Centre professionnel
Don Bosco compte parmi les meilleurs Centres profes-
sionnels de Centrafrique. Les efforts des Salésiens de
Don Bosco seront loués par les nombreux présents. Les
Evêques présents demanderont, séance tenante, une pré-
diplômes creux ; l’Etat recule dans sa responsabilité
d’autoreproduction à travers l’éducation. Au lieu de
plonger dans l’abîme du pessimisme, les participants
rencontreront dans l’Espérance, les fondements la vie
chrétienne.
La dernière journée se déroulera à la Cathédrale.
C ’est une célébration eucharistique dominicale qui clô-
turera la fête des 10 ans de l’E.C.A.C. Autour de la
Conférence épiscopale centrafricaine, les élèves, les en-
seignants et les chrétiens, rendront grâce à Dieu pour
tous ses bienfaits. Vive l’Enseignement Catholique As-
socié de Centrafrique !
vin KOUHALAMA, et Paul II Clark TEGUE, sdb
7

1.8 Page 8

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Congo—Pointe-Noire
Le dimanche 02 décembre 2007 a été la
deuxième rencontre diocésaine des jeunes du
groupe vocationnel de l’année académique
2007-2008 sous le thème: « La vocation est
l’appel du Seigneur, mais il faut l’application et
le renforcement dans le Seigneur pour le Temps
de l’Avent. »
Parti de la Paroisse saint Pierre à 8 heu-
res, le convoi de 10 bus qui transportait 200 par-
ticipants et les formateurs : les sœurs Annette,
Chimène, Cleeve et Marie. Ils sont arri-
vés à Loango à 8 heures 45.
Après la répétition et la pause. A 9 heu-
res, la Sainte Messe a été présidée par le Père
André Frantz.
Saint Matthieu dans son Evangile a dit
que : « Jésus parlait à ses disciples de sa venue:
deux hommes seront aux champs: l’un est pris,
l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin:
l’une est prise, l’autre laissée. » Dans son ho-
mélie, Père André a souligné que Jésus est la
Source de la Vocation et du renouvellement du
Cœur de l’humanité.
Il le présente comme
une suite de bouleversements provoquant l’avè-
nement final du Royaume. Après la sainte
Messe, les jeunes ont pris leur petit déjeuner
avant l’ouverture du thème qui a été présenté
par sœur Chimène, fille de Marie Auxiliatrice.
Suite à l’exposé, les jeunes ont travaillé
en équipe pendant 45 minutes.
Puis le repas était justement un geste fra-
ternel de partage d’amitié, plus encore la visite
aux cimetières des prêtres et des anciens mis-
sionnaires exhumés le 01 Décembre 2006.
A la fin de la visite et les recueillements,
les jeunes et les formateurs ont exprimé leurs
sentiments de Joie à 17 heures 15 dans leurs pa-
roisses respectives à Pointe-Noire.
Le 10 Décembre 2007, 32è anniversaire
de naissance du Père Pierre-Célestin Ona Zue
et le 28 décembre 2007, 82è anniversaire de
naissance du Père Tanguy.
La messe a été présidée par le Père An-
toine Jean Tanguy et concélébrée par les Pères
Pierre-Célestin Ona Zue, André Frantz et l’abbé
Ghislain Mahoukou.
Nous avons prié durant toute la journée
pour notre confrère Pierre-Célestin afin que
Dieu lui donne la grâce nécessaire pour rester
fidèle à sa vocation religieuse et sacerdotale.
Après les vêpres du soir, un verre frater-
nel et les cadeaux ont été offerts en l’honneur de
notre frère Pierre Célestin par la communauté
salésienne.
Dix-huit jours après, à l’occasion de la
fête des Saints Innocents, une messe d’action de
Grâce a été présidée par le Père Antoine Tan-
guy, concélébrée par les Pères Miguel Angel,
André Frantz, Pierre-Célestin et l’abbé Ghislain
Mahoukou.
Le soir après l’adoration du Saint Sacrement, les
vêpres et le mot du soir du Père Tanguy, des
agapes fraternelles et les cadeaux d’anniversaire
au doyen de notre communauté ont été offerts
par la communauté salésienne pour sa longévité
de 82 ans d’âge.
André Frantz Saint PREUX DABEL, sdb
La période des examens pour les étudiants en théologie a retardé la publication de ce numé-
ro. Nous nous en excusons.
Veuillez préparer des articles et les envoyer avant le 15 février.
Le n° 80 mars 2008 paraîtra le 1er du mois.
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1.9 Page 9

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Gabon — Oyem
Peut-on dire que, la réussite d’une activité dé-
pend du temps passé pour la préparer ? C’est ce qui sem-
ble ressortir au lendemain de l’évaluation des jeunes du
Centre Don Bosco d’Oyem après le coup de chapeau et
les félicitations venant de partout après la réalisation de
la 3e édition du réveillon Don Bosco, Les manifesta-
tions autour de la fête de Noël et la sortie des animateurs
au Mont Nkoum pour l’évaluation trimestrielle de l’ora-
toire.
Commençant par la Noël, disons qu’après les
recollections sur le temps de l’Avent, il fallait bien s’é-
mouvoir dans l’ambiance de la Nativité du Seigneur.
L’équipe des animateurs avait prévu deux séances pour
célébrer la Noël des enfants « mwana »du patro, les di-
manches 16 et 23 décembre. Le premier dimanche, il
revenait aux enfants de présenter les différentes presta-
tions qu’ils ont minutieusement préparées dans les diffé-
rents ateliers : la danse traditionnelle, le théâtre, les ma-
jorettes et le dessin précédé d’une kermesse. Et en fin
d’après-midi la remise des prix et rafraîchissements.
Quant au dimanche suivant, nous avons com-
mencé avec une projection de film, à la fin, tous les en-
fants avaient voulaient se faire des « kirikou »; puis des
rencontres sportives : Basket-ball, Volley-ball et Foot-
ball. Et pour finir, un jeu concours sur la Noël avec un
présent offert à chaque enfant.
La seconde activité fut la sortie des animateurs
de l’Oratoire au mont Nkoum. Le site est aux environs
de 75kms d’Oyem. Les animateurs sont partis du centre
juste après la messe à Koumassi le village abritant le
beau mont Nkoum. Arrivée, il fallait escalader le mont.
Certains servaient de guide jusqu’au sommet en passant
par des sentiers entrecroisés de branches et de troncs
d’arbres. Une promenade naturelle, chacun à sa vitesse.
L’essentiel c’est l’effort à fournir pour arriver au sommet
de la montagne après la découverte du lieu et quelques
animations et rafraîchissements bien mérités. Ils avaient
commencé le travail de réflexion. Le thème de la forma-
tion était quel est le rôle de l’animateur au Centre de
Jeunes ou à l’Oratoire ? Bien qu’il soit le garant et le
réalisateur du projet éducatif pastoral mais il est surtout à
signaler comme « l’âme de l’oratoire ». C’est lui qui
donne vie. Après cet exposé, un temps de réflexion per-
sonnelle au cours de laquelle il revenait à chaque anima-
teur d’évaluer son degré d’engagement au Centre, et
comment si possible améliorer, suivi du partage en
groupe. A midi, nous étions encore sous le soleil au mont
Nkoum pour voir notre action pastorale. A 13h30, il fal-
lait redescendre pour aller à Akok Barrage « notre jolie
plage » afin de prendre le repas et se divertir. Aux envi-
rons de 17h00, ils rejoignirent le Centre Don Bosco
contents d’avoir passé un temps ensemble, de s’être arrê-
tés comme un chauffeur pour revoir l’état du moteur
avant de continuer sa route. Ce genre de rencontres
consolide et donne un sens d’appartenance aux anima-
teurs et les encourage à toujours donner le meilleur
d’eux-mêmes.
La clôture et l’apothéose de l’an 2007 a été le
réveillon Don Bosco 3e édition, tant attendu. Chacun a
fourni des efforts, ce réveillon s’inscrit dans le cadre des
activités que nous proposons aux jeunes compte tenu de
la réalité d’ Oyem. Elle est une petite ville et donc moins
d’endroits ou presque pas de lieux sains offerts aux jeu-
nes pour passer la fête de fin d’année. Et certains parents
n’hésitèrent pas à dire : « C’est parce que c’est vous les
salésiens, alors j’envoie mes enfants ». Il a commencé à
21h 00. Chacun venait et se procurait à bas prix tout ce
qu’il pouvait désirer acheter. Boire, danser, crier, chanter
jusqu’au lendemain… c’était 2008. L’équipe des anima-
teurs et certains braves collaborateurs n’ont ménagé au-
cun effort, l’expérience a tellement réussi qu’elle mérite
d’être répétée avec plus d’éclat.
Enfin la fête patronale paroissiale était célébrée
avec beaucoup d’éclats au Centre Don Bosco à la de-
mande du Curé. Pendant la cérémonie il y a eu le bap-
tême des enfants. Suivi d’un cocktail offert par la com-
munauté de Saint Basile. D’autres initiatives se présen-
tent à l’horizon, mais elles feront l’objet d’un autre par-
tage.
Jérémie LOUZOLO, sdb
9

1.10 Page 10

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Gabon—
Après la rencontre du 18 novem-
bre marquant la béatification de Zeffirino
à Mikolongo, les animateurs des Centres
de Jeunes de Don Bosco et FMA (Filles
de Marie Auxiliatrice) et des groupes
ADS-ALAVI (Amis de Dominique Savio
et Laura Vicuñia), se sont retrouvés le
mercredi 27 décembre 2007 à Owendo
chez les Sœurs salésiennes pour une for-
mation humaine, dans le cadre du MSJ.
Ils ont réfléchi personnellement et
en groupes sur le thème : « Connaissance
de soi ». Dans son enseignement, la sœur
Maria Rohrer a énuméré les points sensi-
bles tels que la découverte de sa personne,
le refus parfois de reconnaître ses limites et le désir d’ « être comme ….. ». Elle a souligné cependant que
l’on pouvait aussi calquer autrui sur ce qui est bien en lui afin d’atteindre ce que nous recherchons en
nous. En outre, elle a fait état de l’importance du vocabulaire que chaque être utilise quotidiennement.
Après son intervention, les jeunes ont eu un temps personnel pour répondre aux questionnaires relatifs au
thème. Lors du partage, les jeunes ont manifesté clairement leur sentiment de joie pour certaines décou-
vertes faites sur leur personne.
A la suite de cette formation, Awansi a invité les jeunes à prendre conscience qu’il n’est point im-
portant de travailler le paraître mais de rechercher ce qui se cache au plus profond de soi afin d’être soi
même et de ne plus être une statue ou une marionnette.
(20 décembre 1967 – 20 Décembre 2007)
Grande a été la joie de toute la communauté
salésienne de Don Bosco de Mikolongo, de célébrer
en la solennité du Baptême du Seigneur, les qua-
rante ans d’anniversaire sacerdotale du père Henri
Caniou.
La communauté a organisé ce grand évène-
ment d’une manière très modeste, mieux à la ma-
nière du Christ. La journée commence bien évidem-
ment par une messe d’action de grâce célébrée par
notre confrère Mgr Basile Mve Engone entouré par
le Père Sabe et le Père Armando venu pour la cir-
constance sans oublier les Pères Pietro et Gilles. Les
sœurs salésiennes à travers la Provinciale et les
conseillères ont assisté à cet évènement heureux.
Dans son homélie, le Père Henri va dresser
un bref historique de sa vie de salésien en faisant un
lien avec le Baptême du Seigneur. Quarante ans de
vie sacerdotale exige fidélité et conversion perma-
nente martèlera t’il. Au cours de la messe, le Père
Gilles prendra la parole pour présenter d’autres as-
pects de la vie de notre confrère. En substance, nous
pouvons retenir que le père Henri est un confrère
factotum !
La suite de la fête sera marquée juste après
la messe, par un apéritif offert aux chrétiens de no-
tre communauté paroissiale. Ce sera également le
moment pour certaines personnes, de manifester au
père Henri leur joie en lui offrant des souvenirs.
Pendant ce moment de partage, l’archevêque
nous quitte pour d’autres occupations pastorales.
Cependant, il reviendra à 13h 30 pour le déjeuner
avec toute la communauté salésienne et quelques
invités.
Vincent AWANSI, sdb
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Guinée-Equatoriale—Maalabo
Le samedi 15 décembre 2007, tous les religieux
et religieuses de Malabo se sont retrouvés dans
l´enceinte du « Centro María Auxiliadora » de Elá-
Nguema, - dirigé par les Filles de Marie Auxiliatrice -,
pour la traditionnelle récollection de l´Avent qui nous
prépare à accueillir le Sauveur de l´humanité.
Partis de Batete, Luba, Sampaka, Basakato, Bo-
soso, Basilé, Lamper, Banapá, Caracolas, tous sont ve-
nus prendre part à cette récollection animée par le Père
Juan, Provincial des Missionnaires Clarétains, l´une des
deux congrégations masculine présente à Malabo avec
les salésiens de Don Bosco.
La récollection était centrée sur les textes liturgi-
ques du temps de l´Avent. Dans son propos, le prédica-
teur a insisté sur la figure de Jean-Baptiste, précurseur
du Sauveur de l´humanité. Jean-Baptiste, a-t-il fait re-
marquer, est porteur d´un message dont la révélation
crée des contradictions dans son entourage. « Que de-
vons-nous faire ?» C´est là question existentielle qui
culmine la prédication de Jean-Baptiste. Comme pour
faire une application à la réalité que nous vivons, le pré-
dicateur s´est adressé à l´ensemble des religieux en ces
termes : « Nous, religieux, nous sommes aujourd´hui
les témoins "privilégiés" de la prédication de Jean-
Baptiste. Que devons-nous faire pour que notre vie de
consacrés ne se transforme pas en un avent perma-
nent ?»
C´est sur cette interrogation que s´est achevé
l´exposition du prédicateur de la retraite. Par la suite,
nous avons eu droit à un long moment de méditation
personnelle au cours duquel les uns et les autres ont pu
s´approcher des prêtres présents pour les confessions.
C´est au terme de cet acte de réconciliation avec Dieu
que nous avons célébré l´eucharistie.
Et comme dit le refrain espagnol : « Después de
la misa, la mesa ». Au terme de l´eucharistie, nous
avons partagé un repas fraternel que tous les partici-
pants ont pris le soin de préparer, tout en respectant les
critères établis : les religieuses s´occupent du manger et
les religieux du boire. Drôle de critère n´est ce pas ?
Tout compte fait, cette première récollection de
l´année pastorale en cours s´est achevée par la présenta-
tion des vœux des diverses congrégations présentes, en
même temps que l´on se donnait rendez-vous pour la
récollection du temps de Carême qui aura lieu au Sémi-
naire clarétain « Padre Sialo » de Banapá.
Emile MEFOUDE, sdb
11

2.2 Page 12

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Guinée-Equatoriale—Malabo
La semaine du 17 au 21 décembre,
dénommée « Especial Navidad » a été
dédiée aux activités de Noël souvent orga-
nisées au Collège Espagnol Salésien de
Malabo.
Annoncée quelques jours aupara-
vant, la spéciale semaine de Noël a vu se
mobiliser et se mettre à l´œuvre les diffé-
rentes classes afin de remporter le pré-
cieux prix mis en jeu.
Aussi avons-nous eu droit à la déco-
ration des salles de classes et à la présenta-
tion d´une danse ou un récital pour les élè-
ves de la section primaire, pendant que
ceux de la section secondaire, en plus des
activités présentées par ceux du primaire,
ont réalisé : le conte de Noël, une compo-
sition inédite d´un chant de Noël avec sa
chorégraphie. Et afin de développer aussi
l´esprit de partage et de solidarité auquel
nous invite le temps de Noël, les élèves du
secondaire ont du également participer au
concours de pâtisserie et à la campagne de
solidarité avec les démunis. Tout ceci de-
vait donc être soumis à un jury dûment
choisi entre les professeurs.
Ce qui est à remarquer, au terme de
toutes ces manifestations, c´est que, pour
une fois, la section secondaire et la section
primaire ont réalisé leurs activités ensem-
ble : une nouveauté instaurée par l´équipe
pastorale du Collège que dirige le Père Pa-
co. Nous souhaitons vivement que tout
continue sur cette lancée.
Emile MEFOUDE, sdb
12

2.3 Page 13

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Tchad—Doba
La spontanéité des enfants em-
bellit davantage la soirée. Ils préfèrent conti-
nuer à x temps. Néanmoins, les bonnes choses
ne durent jamais. Tout de même, ils rentrent
contents du moment passé ensemble.
La Noël des enfants est une expérience à
reprendre dans la mesure du possible
Le Centre de Jeunes Celestion Celi a abrité
ce dimanche 23 décembre 2007 la Noël des en-
fants. C’est une fête colorée de messe, de jeux de
kermesse, d’animation et de spectacle.
Il est exactement 7 h 55 que les kemgoki, les jean-
nettes, les louveteaux et quelques enfants de l’O-
ratorio de la Cathédrale commencent la répétition
des chants de la messe sous l’œil vigilant de leurs
responsables.
L’Evangile de la nativité est mimé par les
kemkogi. Cela attire l’attention des autres enfants
même si parfois ils sont emportés. Par la suite, le
P. Alcide, dans son homélie, pose des questions
pour faire comprendre davantage le message de
la nativité. Une jeannette, âgée de 11ans se fait
remarquer par ses réponses.
Les enfants courent dans tous les sens pour
participer aux différents jeux de kermesse. Les
gagnants se dirigent joyeusement vers la boutique
pour leurs cadeaux. Cette boutique est bien gardée
par les aspirantes des sœurs franciscaines alcanta-
rines.
Après les jeux, chaque mouvement fait son
animation. Cela montrerait combien de fois que
les mouvements ne sont pas habitués à travailler
ensemble. Au delà de tout, la joie règne dans les
différentes animations.
Dans l’après midi le spectacle de taille est
au rendez-vous, nourri des applaudissements des
foules. Divers messages sont transmis par les
sketchs, les danses et autres. En effet, ne pas livrer
le secret aux débits de boisson est l’un des messa-
ges forts du spectacle.
Pour occuper les responsables de mou-
vements et de groupes de la cathédrale, il est
organisé le 31 décembre 2007, au Centre de
Jeunes Celestino Celi, un bal. Cette fête est
meublée de projection de film et de danses.
A partir de 19h, le DJ Alex, l’un des ani-
mateurs du Centre de Jeunes Don Bosco de
Sarh qui est désormais à Doba pour des raisons
d’études, met du chaud. Quelques jeunes com-
mencent à exécuter des pas de danses.
Le film intitulé ‘’Va, vis et deviens’’ de
Radu Mihaileau, est projeté. Le P. Baggio ac-
compagne ce film des petits commentaires.
Certains jeunes ont pu danser jusqu’ au
matin en profitant des jeux de lumières mis
pour la circonstance. A la vue de ces lumières,
l’on croit être dans une boîte de nuit.
Dommage que le message de Noël 2007
des évêques du Tchad, sur la paix, prévu n’ait
pas pu être débattu à cause de la fatigue qui se
lit sur les visages.
Sébastien RAMADAN, sdb
13

2.4 Page 14

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De l’étranger...
Togo—Lomé
La Maison Don Bosco de Lomé a vécu sous
la mouvance des fêtes de fin d’année et de nouvel
an. Ces fêtes ont été marquées par plusieurs évène-
ments. Notons au passage la présence du Père Véga
venu pour sa visite et qui a pris fin le 28 décembre
2007.
Tout d’abord, le 25 décembre, jour de la Na-
tivité, la Maison Don Bosco à vu se réunir en son
sein, toutes les communautés salésiennes de Lomé,
venues célébrer en famille, les festivités marquant la
fête de la Nativité. Ont pris part à cette petite ren-
contre familiale, les communautés salésiennes de
Gbényédzi, du Noviciat, les Sœurs salésiennes,
quelques coopérateurs et invités.
Ensuite, le 30 décembre jour de la fête de la
Sainte Famille, la communauté à organisé une ren-
contre d’échange avec les parents des confrères to-
golais présents dans la Province A.F.O et hors de la
Province et de la ville de Lomé. Près d’une quaran-
taine de parents sont venus pour la circonstance. Le
but de cette rencontre a été de fortifier les liens de
fraternité avec les parents des confrères. De ce fait,
durant leur présence, les parents ont visité les locaux
de la maison.
S’en est suivi par la suite une projection sur
la connaissance de la Congrégation Salésienne en
générale et une brève présentation de la communau-
té du Post-noviciat.
Le repas et l’animation du groupe musical de
la maison sont venus clôturer cette rencontre frater-
nelle.
Enfin, le 05 janvier 2008, toutes les branches
la Famille salésienne présentes à Lomé se sont ré-
unies pour une rencontre fraternelle. On notait à
cette rencontre la présence des coopérateurs, des
VDB (Volontaire de Don Bosco), des salésiens et
salésiennes. Trois moments forts ont ponctué la ren-
contre, entre autre : la messe ou Diane (aspirante
vdb) à reçue les constitutions de son institution
dans le but de poursuivre son processus de forma-
tion. Après la messe s’en est suivie la présentation
de l’étrenne 2008 du Recteur Majeur, le travail en
carrefour par rapport à quelques questions posées, la
mise en commun. Le repas est venu clôturé la ren-
contre.
Bref, la fin d’année fut ponctuée par plu-
sieurs évènements qui ont vu se réunir au sein de
notre communauté un grand nombre de personnes.
On a toute fois pu apercevoir de part et d’autre un
esprit de fraternité, de joie, da solidarité etc…
Marcel MAKON, sdb
14

2.5 Page 15

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Histoire de l’ATE
Suite à notre publication de janvier dernier du
texte fourni par le Père Pierre Chopin et ressaisi aima-
blement par le P. Paul Ebome, nous présentons dans ce
numéro une deuxième partie de ce document, témoin im-
portant de la « pré-histoire » de notre ATE. Nous pour-
rions lui donner le nom de « Document de Sindara ». Il
fait partie du patrimoine d’archives de notre Province.
Merci d’avance à toutes les personnes qui au-
raient conservé ainsi quelques autres écrits historiques
de bien vouloir me les adresser pour enrichir la connais-
sance de NOTRE HISTOIRE,
Jean Baptiste Beraud, sdb
aussi à la liberté de chacun selon les années.
Ils étaient aussi invités à se choisir un guide spirituel par-
mi les prêtres de la maison.
Suivant les années enfin, et suivant l’ardeur des jeunes, il
existait des groupes de vie spirituelle. C’était là un moyen
pour progresser dans la Foi et renouveler son souci apos-
tolique.
En dehors du séminaire, les séminaristes avaient des acti-
vités de catéchistes dans les 3 écoles de Sindara ( Celle
catholique et officielle de Sindara et la catholique de la
Song ), des activités d’aide aux vieillards abandonnés,
responsables de Cœurs Vaillants, Scouts.
A- Quelques points sur l’œuvre elle-même.
Le séminaire devait conduire au sacerdoce ou à la
vie religieuse des jeunes dont la moyenne d’âge était 20
ans. Ceux qui y étaient avaient au minimum 16 ans en
entrant en 6è. Le recrutement se faisait par les prêtres des
paroisses. Outre des gabonais, qui venaient des diocèses
du pays, le séminaire accueillait aussi les jeunes gens ve-
nant des diocèses du Cameroun ( Bafia, Mbalmayo, Sang-
melima, Yaoundé), du Zaïre (Bokungu), du Congo Braz-
zaville (Pointe-Noire). C’est déjà remarquer que Sindara
n’était pas purement national, mais inter-états. Avant d’ê-
tre accepté à Sindara, il était demandé aux prêtres de pa-
roisse d’éprouver le sérieux de la vocation du futur sémi-
nariste, ses qualités morales, son zèle apostolique pendant
une ou deux années . Certains séminaristes furent donc
des catéchistes.
B- Formation secondaire
L’essentiel de la vie du séminaire était scolaire.
On amenait au B.E.P.C. les élèves qui le pouvaient et tous
au niveau de la classe de 3è. En ce sens, la formation était
classique; mais seulement à cette formation secondaire, et
simultanément, tout au long de leur formation de 4 années
à Sindara, les séminaristes recevaient une formation tech-
nique de menuiserie, heures régulières d’ateliers, dessin
industriel et technologie. Depuis l’année scolaire 1973-
1974, il leur a été offert la possibilité de passer le C.A.P.
de menuiserie en fin de la 3è année. Il convient de noter
que le minimum requis pour être accepté au séminaire
était d’avoir le niveau du certificat d’étude.
C-Formation religieuse et spirituelle
Chaque jour, laudes et prières du soir; certaines
années, messe tous les jours, d’autres années, une seule
messe communautaire en semaine, outre le dimanche. Les
séminaristes étaient encouragés dans leur formation spiri-
tuelle à acquérir une vie de foi personnelle par la visite au
St Sacrement, récitation du chapelet: pratiques laissées
D- Orientation des jeunes après Sindara
Après être resté 4 ans au séminaire de Sindara,
deux possibilités s’offraient aux jeunes gens qui donnaient
un sérieux espoir de vocation:
1- Suivant la décision de leur évêque, les uns s’en
allaient continuer leur formation au séminaire moyen d’O-
télé (Cameroun). La formation d’Otélé ne permet pas de
passer le Bac, mais les prépare essentiellement à l’entrée
au grand séminaire.
2- Une autre voie à la sortie de Sindara a été pro-
posée par Monseigneur de la Moureyre avec l’approbation
des autres évêques d’alors ( NN SS Ndong François et
Anguille André Fernand) et depuis, la reconnaissance de
Rome. La formation théologique biblique et spirituelle et
l’initiation aux Ministères en Foyer Sacerdotal. Ce Foyer
de Formation Sacerdotale fut d’abord implanté à LE-
BAMBA (Ngounié Gabon). Depuis 2 ans il a été transféré
à Mouila. C’est certes la voie la plus difficile qui s’offrait
aux jeunes parce que la moins classique. Certaines lan-
gues l’ont même qualifiée de voie « au rabais ».
E-Moyens de subsistance
Associé à l’enseignement officiel du Gabon par
un décret présidentiel de 1967, le séminaire est reconnu
comme établissement secondaire et technique. A ce titre
chaque élève gabonais est boursier et les professeurs en-
gagés par l’Éducation nationale salariés. Ces subven-
tions qui pour les élèves sont loin cependant de couvrir les
frais de fonctionnement du séminaire.
Chaque année le diocèse de Mouila obtient une aide de
l’œuvre de l’œuvre de St Pierre Apôtre pour les sémina-
ristes. On reçoit aussi l’aide occasionnelle des missions
salésiennes.
Équipe salésienne: Abbés LIJOT et NDIOMO
Pères VOLANT et EBOME
( A suivre )
15

2.6 Page 16

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Magistère
( Benoît XVI, 30 novembre 2007 ) (suite)
La transformation de l’espérance chrétienne
dans les temps modernes
En quelques phrases, le Pape brosse une
véritable fresque de la pensée moderne, à tra-
vers quelques hommes qu’il a beaucoup étudiés.
Avec Francis Bacon, « la restauration du
« paradis » perdu, n’est plus à attendre de la foi,
mais de la relation à peine découverte entre
science et pratique » ( P. 24 )
« Francis Bacon et ses adeptes…, en
considérant que l’homme serait racheté par la
science se trompaient… La science peut contri-
buer beaucoup à l’humanisation du monde et de
l’humanité. Cependant, elle peut aussi détruire
l’homme et le monde. » (P.33)
« La liberté nécessite une conviction ;
une conviction n’existe pas en soi, mais elle doit
être toujours de nouveau reconquise de manière
communautaire. » (P.32)
« Ce n’est pas la science qui rachète
l’homme. L’homme est racheté par l’a-
mour. » (P.33)
Questions au christianisme moderne
« Nous devons constater que le christia-
nisme moderne, face aux succès de la science
dans la structuration progressive du monde, ne
s’était en grande partie concentré que sur l’indi-
vidu et sur son salut. Par là, il a restreint l’hori-
zon de son espérance, et n’a même pas reconnu
suffisamment la grandeur de sa tâche… » (P.33)
La prière est une école de l’espérance
Emmanuel Kant écrit en 1792 « Le rè-
gne de Dieu arrive là où la foi d’Eglise est dé-
passée et remplacée par la « foi religieuse » à
savoir par la simple foi rationnelle. » (P. 26)
Marx est salué d’abord par Benoît XVI
avec respect : « Avec précision, … il a décrit la
situation de son temps et il a illustré avec une
grande capacité d’analyse les voies qui ouvrent
à la révolution » (P.28). Mais l’erreur de
Marx n’est pas seulement de ne pas avoir prévu
la suite de la révolution. Benoît XVI détaille ses
réflexions : « Son erreur est plus en profondeur.
Il a oublié que l’homme demeure toujours
l’homme. Il a oublié l’homme et il a oublié sa
liberté. Il a oublié que la liberté demeure tou-
jours liberté, même pour le mal. » (P.29)
Quelques phrases clés de l’Encyclique
« Sans aucun doute, le progrès offre de
nouvelles possibilités pour le bien, mais il ouvre
aussi des possibilités abyssales de mal. » (P.30)
« L’homme a besoin de Dieu. Autrement,
il reste privé d’espérance. » (P. 31)
Benoît XVI cite St Augustin et le Cardi-
nal Nguyen Van Thuan, qui, prisonnier, se
voyait dans « l’incapacité de prier…et se raccro-
chait au Notre Père, à l’Ave Maria, et aux priè-
res de la liturgie » (P.41)
L’action et la souffrance sont des lieux d’ap-
prentissage de l’espérance
« Apporter notre contribution afin que le
monde devienne un peu plus lumineux et un peu
plus humain » (P.42)
Il faut relire la lettre du martyr vietna-
mien Paul Le-Bao-Tinh, massacré en 1857.
(P.45)
Benoît XVI n’hésite pas à écrie : « C’est
une lettre de l’enfer » (P.46)
Il reste que « seul, Dieu peut créer la jus-
tice » (P.52)
Jean Baptiste BERAUD, sdb
16

2.7 Page 17

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Ils écrivent à ATEMEDIA
Infos
De Tunisie
De Soeur Renée Dumortier, fma
Menzel Bourguiba, 21 décembre 2007
Chers Amis,
A cette époque, en Tunisie, la vigne a
fini d’offrir en abondance ses raisins juteux et
succulents ! Les orangers ne sont plus en
fleurs ! Les orangers sont en fruits !
Pour nous qui oeuvrons en pays entiè-
rement musulman, un évènement significatif
nous a touchés : la lettre des 138 autorités mu-
sulmanes adressée au pape Benoît XVI mais
aussi aux responsables des Eglises orthodoxes,
luthérienne, baptiste… Cette lettre de 29 pages,
signée par les grands muftis d’Egypte, de Pa-
lestine, d’Oman, de Jordanie, de Syrie et de
Russie et par de nombreux imams des cinq
continents, affirme que l’Islam n’est pas contre
les chrétiens, invite à trouver un chemin d’en-
tente entre les deux grandes religions : l’avenir
et la paix dans le monde en dépendent. Les au-
teurs estiment qu’une base de compréhension
réciproque peut être trouvée au sein du principe
commun, qui invite « à l’amour pour le Dieu
unique et à l’amour du prochain.
La lettre conclut : ‘’ Faisons en sorte
que nos différences n’apportent pas la haine et
la violence entre nous. Concourons ensemble
aux bonnes œuvres et à la justice’’
Ecole ‘’Les Sœurs’’
rue Ibn Abou Dhiaf 7050.
Menzel Bourguiba (Tunisie)
Merci de l'envoi du nouvel ATEM.
Félicitations.
De Francesco Balauder, Lé 02 01 08
4 01 08 De Kagabandoro, RC
Que Noël et Nouvel An 2008 chante en
nous son espérance et sa paix. Que le Christ
nous manifeste à tous sa présence, sur tous nos
chemins.
Bonne Fête de Noël et Bonne Année !
+ Mgr. Albert Vanbuel sdb
De Lubumbashi, 2 janvier 08
Je vous formule mes vœux de grâce et
de paix pour l'année 2008 que nous venons de
commencer. Merci aussi pour ce dernier numé-
ro du bulletin avec les magnifiques photos.
Bien à vous,
Léon Verbeek, sdb
Un évêque salésien en Angola
Le Père Jésus Tirso Blanco, sdb, jusque-là Délégué Pro-
vincial à la Pastorale des Jeunes dans la Province de
l’Angola, a été nommé évêque de Luena (Angola). Il
recevra l’ordination épiscopale le dimanche 2 mars
2008, à Luena.
Brésil :
Le père Scaramussa nommé évêque auxiliaire de São
Paulo
« Ce 23 janvier 2008, le Saint-Père Benoît XVI a
nommé le Père Tarcisio Scaramussa, Conseiller mon-
dial des salésiens pour la Communication , évêque auxi-
liaire de São Paulo, lui assignant le titre du siège, de
Segia. »
“C’est un signe d’estime et d’appréciation du
Saint-Père pour la Famille salésienne et une raison de
joie pour la Congrégation salésienne”, a affirmé le Rec-
teur Majeur en informant les membres du Conseil géné-
ral au terme de la session du conseil 23 janvier 2008.
Le père Scaramussa, né à Prosperidade, au Bré-
sil, le 19 septembre 1950, a émis sa première profes-
sion chez Don Bosco le 31 janvier 1969. Ordonné prê-
tre le 11 décembre 1977, il est tour à tour, dans la Pro-
vince de Belo Horizonte, formateur, directeur, curé,
conseiller provincial, délégué pour les coopérateurs salé-
siens, vicaire provincial, délégué de Pastorale des jeu-
nes. En décembre 1996, il devient Provincial de Belo
Horizonte.
Au niveau national, le Père a coordonné une
équipe de Pastorale des jeunes, a été Président de la
Conférence des Provinces du Brésil (CISBRASIL).
Dans la Pastorale de l’Église locale, il a été coordina-
teur de l’équipe des Communautés ecclésiales de base
(CEBS) du diocèse de Cachoeiro de Itapamirim. Il dirige
pendant 10 ans l’Institut régional de Pastorale catéchéti-
que de la Conférence nationale des Évêques du Brésil
Est II.
Auteur d’un livre sur le Système préventif de
Don Bosco et de nombreux articles sur ce même thème,
il est, au cours du Chapitre général 25, en 2002, élu
Conseiller mondial pour la Communication sociale.
17

2.8 Page 18

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Divers
Ils nous ont précédés
09- L. LOUBAYI Serge
10- S. EYENGA Alex
12- S. AGUIDE Blaise
16- P. NDIOMO André
17- S. DOUFOKPIO Nestor
S. ONDO Raimundo
20- P. W8OJCIECHOWSKI
Zbigniew
21- S. BADJI Jésus Benoît
N MOUANGA Beaubrin
S. NOKONOKO Domingo
24- OUMAROU Roméo
27- N NDOUROUNGOMBET
Stéphane
28- S. AWANSI Hugues Vincent
28- S. TCHAWO Christophe
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
André Young ELA ENAM
Rédaction
P. Miguel Angel NGUEMA
Jésus Benoît BADJI
Florent Papin NGOUMBETI
Le 11 janvier, le Père Léopold Fanze a été rappelé auprès du
Père, à l’âge de 38 ans.
Revenu de Port-Gentil (Gabon), fin octobre 2007, la santé péri-
clitante, Léopold est interné chez les Sœurs de Don Variara qui tien-
nent un dispensaire à Ekié, quartier périphérique de la ville de Yaoun-
dé. Puis, il fait les examens au Centre Pasteur qui révèlent un cancer de
foie.
Dans l’ultime espoir d’une intervention chirurgicale salutaire,
le Père Provincial José Antonio Véga et son Conseil, décident de l’éva-
cuer en Espagne. Cette intervention ne viendra malheureusement pas à
bout de la maladie qui était déjà dans un état très avancé.
Le Père Léopold décède en Espagne entouré de frères et sœurs
de la Famille salésiennes.
Dans la nuit du 20 janvier, le Provincial, les confrères de
Yaoundé, les Sœurs salésiennes et la famille naturelle de Léopold se
retrouvent à l’aéroport international de Yaoundé pour accueillir la dé-
pouille mortelle du défunt qui arrive. Après avoir rempli les formalités
administratives, le corps est conduit à la Maison provinciale où il repo-
sera pendant cinq jours.
Les obsèques ont connu trois moments.
D’abord à Mimboman où il a travaillé, les paroissiens, les jeu-
nes et les chrétiens venus d’Ebolowa, sa famille et la Famille salé-
sienne qui est à Yaoundé, se recueillent toute la nuit du 24 janvier jus-
qu’à l’aube. Puis, le lendemain, il est conduit au village natal où une
veillée de prière rassemble les personnes qui l’ont connu. Enfin, l’en-
terrement dans le caveau familial après une messe concélébrée en pré-
sence des personnes venues lui rendre un dernier hommage.
Les Sœurs salésiennes, les sœurs de Don Variara, les confrères
d’Ebolowa et Yaoundé, ont accompagné Léopold vers son repos éter-
nel. Le Père Provincial a été représenté par le Père Anaclet Muynakin-
di.
Signalons également que, deux jours après le décès de Léo-
pold, sa sœur cadette, Suzanne, rendait l’âme à Yaoundé. Ce qui aggra-
vait davantage la chagrin de la famille.
Le Père Léopold et sa sœur Suzanne ont eu des obsèques com-
muns. Ils reposent à jamais l’un près de l’autre à Bandrefam, village
familial, dans la paix du Christ.
"Le P. François Anton
Salésien de Don Bosco, est entré dans la paix de Dieu, le 23
janvier 2008 à l’âge de 83 ans, après 61 ans de vie religieuse. Ses obsè-
ques ont été célébrées à La Navarre (La Crau, Var) le 25 janvier.
NDLR. Le Père F Anton est un des pionniers salésiens qui ont
oeuvré aux origines de l'ATE. Il a travaillé particulièrement à Pointe-
Noire. A tous ceux qui auraient des informations, documents ou sou-
venirs sur sa présence en Afrique, merci de bien vouloir les transmettre
à Jean Baptiste Beraud.
« Le 12 janvier 2008, le Père André Ndiomo, sdb, a célébré les
obsèques de sa belle-sœur, Mme veuve Odette Ndjago, décédée le 2
janvier 2008. La cérémonie a eu lieu à Bakoa, le village natal. »
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