atem 96 fevrier 2010


atem 96 fevrier 2010



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N° 96
Février 2010
11e Année
SOMMAIRE
Editorial
Port au Prince, Pointe-Noire
Actualités (ATE)
MSJ au Tchad
Nouvelles des Communautés
Préparation 50 Ans au Congo
Guinée Equatoriale
Etranger
Togo
Divers
Haïti
Hommage au père Antoine Tanguy
Exploitation de l’Ecriture
Point de Réflexion Salésienne
Etrenne 2010
CAN 2010, Football - Réconciliation
@temedia N°96
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Pages 17 - 19
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Pages 20 - 21
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« Faut pas réfléchir lorsqu’il s’agit de sauver une
vie, faut pas calculer, faut pas attendre, faut pas
hésiter, il faut agir et tout simplement agir, agir
au plus vite parce qu’on aime. Mon cher Haïti ».
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Editorial
Février 2010
Port-au-Prince, Pointe-Noire
Depuis des jours, le drame de Port au Prince en Haïti, nous révèle les
bas-fonds de son extrême misère, en même temps qu’il nous dépeint
les sursauts du monde entier pour aider quelques rescapés à vivre.
Ruines et « miraculés »
Toutes tendances confon-
dues, les médias parlent de
« miraculés », aussi bien pour
le bébé de quelques mois
que pour la grand’mère de soixante-neuf ans. Dès les premières heures
de la catastrophe, l’Agence ANS a décrit les hésitations de ce qui reste
de vie salésienne dans ce désarroi sans précédent. Salésiens défunts,
élèves engloutis par centaines dans des chocs effroyables, bâtiments entièrement à reconstruire, difficultés iné-
dites pour les organismes de secours, un « SOS » sans comparaison avec tout « Retour à Don Bosco », comme
au temps du choléra dans les rues de Turin ! Drame immense au delà de toute dimension connue !
Pourtant, il faut faire face. Le 9e successeur de Don Bosco prend et reprend la parole. A St Domingue, le mi-
nistère de la Défense ne suscite aucune réunion préalable pour mettre un hélicoptère et une équipe de militai-
res au service d’un Provincial. Aux USA, la Centrale missionnaire de New Rochelle sollicite les meilleurs ex-
perts pour décider « par où commencer » ! Chaîne irrésistible de solidarité, tandis que quelques élèves survi-
vants, travaillent à mains nues, enlevant un par un les débris pour retrouver peut être encore un camarade…
50 ans d’Histoire de l’Eglise à Pointe-Noire
Depuis des mois, Pointe Noire prépare ses « 50 ans ». Le Père Pascual Chavez y
débarque du 5 au 8 février. Pour la première fois dans les 150 ans de l’Histoire
salésienne, un Successeur de Don Bosco visite le Congo. Il y trouvera une Fa-
mille salésienne bien établie. Les Filles de Marie Auxiliatrice n’ont cessé d’amé-
liorer leur Ecole Technique, apport exceptionnel pour la formation des jeu-
nes de quartiers populaires. Les anciens élèves et les salésiens coopérateurs
approfondissent continuellement leurs engagements. Un Centre de jeunes très
vivant a proclamé au long de ses dernières années ses possibilités de
« missionnaire des rues ». Tous se souviennent il y a quelques années de l’élan
formidable qu’avait suscité sa troupe de spectacles, regroupant sur la Province
plus de 10 000 jeunes dans une campagne contre le sida. Les salésiens ont tra-
vaillé dur depuis le début. Les différents régimes politiques et les guerres à répé-
tition ne les ont pas arrêtés. Si des écoles et des maisons d’accueil portent au-
jourd’hui les noms de Lucien Yhuel ou de François Anton, c’est la reconnaissan-
ce de tout un peuple qui s’exprime. Des noms de missionnaires venus tout jeu-
nes, avec seulement dans leurs bagages leur générosité ! Il est bon qu’une Pro-
vince se souvienne de ses origines.
Port-au-Prince, Pointe Noire, deux noms qui sonnent « salésien » à travers
le monde. Au-delà du drame de Haïti, et de la joie du Congo, il y a le témoi-
gnage d’hommes à ne pas oublier. Le Père Pascual Chavez a voulu rappeler le
P Gimbert, « fondateur sdb de Haïti ». J’ai eu la joie de le rencontrer deux jours
sur place. Un contact inoubliable pour ma propre vocation. Nous aurons à
nous rappeler ces hommes. Ils vivaient chaque jour le « Retour à Don Bosco »
Jean Baptiste BERAUD, sdb
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Actualité ATE
Tchad - Sarh
MSJ Tchad’09 Communiqué Final
Février 2010
Le Mouvement Salésien des Jeunes
prend sa source de Don Bosco
et des autres amis et partenai-
res jeunes et adultes qui l’ont
accompagné. 150 ans
après la naissance de la
Congrégation Salésienne,
15 ans après l’arrivée des
salésiens dans le pays, voici
que nous lançons au Tchad
le MSJ national. Etant donné
que ce rassemblement national
accueille les jeunes des différentes
présences salésiennes du pays, son objectif
est de valoriser la communion, la communication
en vue de l’éducation et l’évangélisation, tout
cela vécu dans un esprit de joie et d’amour, au
moyen de l’animation et de la formation. Nous
comprenons que les caractéristiques fondamen-
tales de ce mouvement sont l’éducation, pour
que les jeunes soient de bons citoyens et la spiri-
tualité, enfin que ces derniers deviennent de bons
croyants, comme l’a voulu leur Père et maître
Don Bosco.
La Spiritualité Salésienne des Jeunes est la racine
de ce mouvement.
Au terme des formations reçues du
26 au 30 décembre 2009, nous
avons appris à voir Jésus, le
connaître et vivre avec lui.
Voilà pourquoi nous avons
été envoyés comme protago-
nistes et apôtres des autres
jeunes, suivant le texte évan-
gélique de saint Jean :
« Seigneur, nous voulons voir
Jésus.»
Nous avons compris que le MSJ
semé comme une graine ici à Sarh,
doit grandir à travers tout le Tchad.
Nous avons touché quelques défis concernant la
jeunesse et l’enfance. Il faut les relever et y appor-
ter des réponses par notre engagement personnel
et communautaire, au nom de notre foi chrétien-
ne.
La vie vécue ensemble, les moments de prière et
de joie partagés, l’écoute des pasteurs salésiens et
de l’Evêque du Diocèse de Sarh nous aident à sui-
vre le Christ que nous cherchons et aimons, parti-
culièrement dans notre prochain et dans les en-
fants et les jeunes en difficultés.
Père Privat, sdb
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Actualité ATE
Tchad - Sarh
Engagement final du MSJ à Sarh
Février 2010
Nous nous engageons à :
- Propager le MSJ par la sensibilisation, la formation et une vie de prière
- Evangéliser les autres jeunes pour qu’ils puissent voir Jésus, le connaître et vivre
avec lui
- Etre de bon samaritain, quand c’est possible, face aux jeunes dans toutes les cir-
constances.
Nous proposons aux Salésiens, aux animateurs et amis de Don Bosco de :
- Mettre à la disposition des jeunes des moyens nécessaires pour que le MSJ soit
connu de tous
- Vivre en plénitude le thème du dernier synode africain afin de prêcher par des actes
concrets pour la réconciliation, la justice et la paix
- Faire du MSJ une institution ayant des moyens de liaison entre les différentes pré-
sences salésiennes.
Nous suggérons à nos Diocèses :
- De former les jeunes à devenir autonomes dans la prise en charge de leur vie et
celle de l’Eglise locale où nous nous trouvons
- D’améliorer les diverses formes d’évangélisation qui aide les enfants et les jeunes à
grandir dans la foi.
Nous suggérons au gouvernement du Tchad :
- Que la jeunesse soit impliquée de plus en plus dans la prise de décision et que leur
voix compte pour le développement de la nation
- Que les cadres de la fonction publique en charge de l’éducation et de la jeunesse
soient intégrés dans les œuvres salésiennes
Jeunes du Mouvement Salésien, nous voulons au sortir de cette 1ère édition du MSJ Natio-
nal, fonder notre avenir sur des valeurs évangéliques dans nos familles, à l’école, dans nos
Centres de jeunes par l’amitié, la solidarité, le travail bien fait et un engagement plus cons-
tant aux occupations de chaque jour.
Nous affirmons aux générations futures que nous voulons leur laisser comme souvenir de
notre existence, le sens de l’engagement au quotidien pour une vie chrétienne solide, le
sens de la prière par une amitié personnelle avec Jésus et l’esprit de service. Nous leur di-
sons aussi qu’avec Don Bosco, nous faisons toujours ce que nous avons à faire dans la
joie.
Fait à Sarh, le 30 décembre 2009
Les participants
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Actualité ATE
Février 2010
Sarh - Tchad
Don Bosco dans la ville verte
Le 04 novembre 1995, le P. Pietro BANO, le Fr.
Giancarlo SCARPANO et le salésien coopérateur
PREGORANO Lorenzo arrivent à Sarh. C’est aussi
le début de la mission salésienne au Tchad. Hé-
bergés au Centre d’Accueil, ensuite au Centre
Bakhita, aujourd’hui les salésiens sont à Kassaï
dans l’ancienne paroisse animée par les combon-
niens. A la manière de Don Bosco, ils débutent
par l’oratorio ambulant : de la cour de la cathé-
drale, à l’école St François Xavier, aujourd’hui les
Salésiens de Don Bosco sont installés au quartier
administratif où se trouve l’actuel Centre de Jeu-
nes.
Les salésiens gèrent l’Oratorio-Centre de Jeunes,
la Paroisse et le Vicariat. A travers l’oratorio-
centre, le P. FOUDA Ignace et le P. Georgio
GALLINA offrent aux destinataires diverses forma-
tions culturelles (animation de l’émission carrefour
de jeunes à la Radio Lotiko, bibliothèque, théâtre,
musique, danse, journal, conférence-débat, café philosophique…) sportives (basket ball, foot ball,
hand ball…), spirituelles (récollection, retraite…) et humaines ( connaissance et estime de soi, VIH-
sida, moyens de communication sociale…). La paroisse Saint Joseph située au quartier Kassaï, a été
confiée aux salésiens le 24 août 2001. Le P. Enrico BERGADANO et le P. FOUDA Ignace font le suivi
des mouvements, des groupes, des CEB (Communauté Ecclésiale de Base)… de la dite paroisse sans
oublier la catéchèse et la formation. Le P. Francesco CREMON quant à lui, s’occupe en plein temps
du vicariat Saint Joseph travailleur de Maïbo, situé à environ 18 km.
Fr. RAS
I. Le voyageur de Lomé - Kara (Togo)
HUMOUR
II. Encore les maths !
Voici un bus de voyage qui quitte Lomé pour Kara. Au
niveau de Sokodé, au poste de contrôle de police, un
policier dit : « Présentez-vous s’il vous plaît ». Tout le
monde sort sa carte d’identité. Or il y avait dans le bus
un jeune homme qui n’avait pas le sien. Et lui, se mit à
jouer le sourd-muet. Le policier lui demande : « Et
vous monsieur où sont vos pièces ». Il ne répond pas
et fait par les gestes que lui ne comprend rien du tout.
Le policier dépassé par la situation, lui dit « Je te laisse
à cause de ton handicap » et lui tellement content ré-
pond « Merci beaucoup »…
Koffi rentre de l’école et dit à sa maman,
« Maman je n’irai plus jamais à l’école ». Sa
maman lui demande « Pourquoi mon
fils ? ». Et lui répond « J’en ai déjà marre ».
Elle réplique « Mais qu’est ce qui ne va
pas ? » et il répond « Maman, avant-hier no-
tre maître nous a dit que 5+4=9, hier il
nous dit que 6+3=9 et aujourd’hui il nous
dit encore que 7+2=9. Et moi je lui deman-
de de se décider ».
FOTSO Brice, sdb
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Actualité ATE
Février 2010
Tchad - N’Djaména
Célébration des 150 ans à N’djaména
A l’instar des œuvres salésienne du monde, l’œuvre salésienne
de N’djaména a célébré du 18 au 20 décembre la commémora-
tion des 150 ans de la fondation de la Congrégation.
Vendredi 18
Deux activités ont marqué cette journée : la pro-
jection du film « Sistema preventiva, dritti & Uma-
ni » (Le CD1&2, Système préventif et Droits de
l’Homme) produit par le Centre Don Bosco de
médias et la prière avec les aspirants coopéra-
teurs.
La projection du film s’est déroulée dans la biblio-
thèque du Centre. Un débat a suivi la projection
du film. Les questions des jeunes tournaient au-
tour de l’applicabilité de ce système avec les en-
fants d’aujourd’hui. Pour les jeunes, "la chicotte et
rien d’autre" pour dire que ce système n’est pas
adapté aux enfants du Tchad. Les animateurs du
débat, le salésien Albert Mbedi et l’aspirant coo-
pérateur Samuel ont expliqué le bien fondé de ce
système. Le temps faisant défaut, le rendez-vous
était pris pour une prochaine séance.
Les aspirants coopérateurs et leurs épouses ont
été invités aux Vêpres de ce jour. Pendant ces Vê-
pres, les salésiens de Don Bosco, en présence de
la Sœur Michèle, FMA, en visite à N’djaména, ont
renouvelé leur engagement au service des jeunes.
Ce moment de prière était suivi du repas.
Toujours dans le cadre de cette commémoration,
la radio Harmonie a accordé une interview au
Père Xavier de VERCHERE. Dans cet entretien, il a
rappelé la naissance de la Congrégation et ce
qu’elle est aujourd’hui et a donné le programme
des manifestations de cette Commémoration des
150 ans.
Samedi 19
Ce jour, l’hon-
neur était fait à
la paroisse
d’accueillir la
célébration eu-
charistique dite à cette occasion. Elle a été présidée par le di-
recteur de la communauté de N’djaména, le Père Philippe Ros-
signol, qui a axé son homélie sur l’historique de la fondation
de la Congrégation. A la fin de la messe, un rafraîchissement
accompagné de cacahuètes et dattes a été offert aux fidèles. Il
a été suivi d’un film-débat sur les missions salésiennes au Sou-
dan, en Bolivie, en Mongolie et à Buenos Aires.
Dans l’après-midi, au Centre, ont débuté les "olympiades" dans
les catégories poussins, benjamin, minimes et cadets. Le coup
d’envoi de ces olympiades a été donné par Xavier de VERCHE-
RE, salésien de don Bosco. Les objectifs de ces jeux sont de
favoriser le brassage d’enfants, de proposer une autre anima-
tion que le foot et d’impliquer les filles dans les activités propo-
sées par le Centre et l’oratoire.
Dimanche 20
Ce fut la clôture de cette commémoration des 150 ans à N’dja-
ména. Pendant ce concert donné par les différents groupes du
Centre et de l’oratoire, a eu lieu la remise des pris des olympia-
des. Des prix composés de matériel scolaires, qui ont fait bouder
certains enfants : « Chaque année, c’est la même chose ! ».
Pour le concert, des chants religieux, des danses traditionnelles et
modernes ont meublé la soirée. Des adolescents ont démontré leur talent en Hip Hop. Ici en matière de musique,
les enfants respirent le rap et rêvent tous d’être un Sultan ou un Daïson, figures emblématiques du Hip hop tchadien
(Ces musiciens viennent de rafler à eux deux, 5 trophées aux Hip hop Awards Tchad 2009).
Tout est bien qui finit bien ! Mais cette commémoration aurait pu être plus grandiose avec une exposition de l’histo-
rique de la Congrégation au Centre et la célébration Eucharistique le dimanche. Cela ferait plus de publicité et im-
pliquerait plus de monde. L’on comprendra alors mieux ce qu’est la Congrégation et ce qu’elle fait. Plus on com-
prend, plus on est disposé à aider qu’à demander.
MagEy
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Actualité ATE
Février 2010
Tchad - N’Djaména
La CET (Conférence Episcopale du Tchad) appelle les jeunes à dépasser
les barrières claniques et les préjugés pour qu’advienne la réconciliation.
La CET a tenu son assemblée générale politique, le social et le religieux. Au niveau politique,
ordinaire du 2 au 10 décembre 2009 der- les hommes politiques doivent donner un exemple d’a-
nier au Centre Bétel de Bakara, sur le thè- mour de la patrie et du peuple. Au niveau social, sortir
me « Laissez-vous réconcilier ».
du piège de l’ethnicisme et du régionalisme et au niveau
Dans le message de Noël sorti de cette religieux, les croyants doivent se rappeler que toute reli-
assemblée, les évêques ont jeté un regard gion a pour origine Dieu, son objet est Dieu et sa finali-
historique sur le Tchad sans cesse en dé- té est la rencontre de l’homme avec Dieu. Ainsi Chré-
chirure. Ils se sont interrogés : pourquoi la tiens, catholiques ou protestants, croyants en Dieu et
paix et la réconciliation ne sont pas effecti- aux grandes valeurs que sont la justice, l’amour, la paix,
ves au Tchad ?
la réconciliation, peuvent se réunir autour de ces valeurs
Pour eux les raisons sont entre autres : la pour bâtir un pays où il fera bon vivre.
négligence des valeurs républicaines (le Dans l’avènement d’une paix durable et d’une effective
respect de la laïcité, la nécessité de garan- réconciliation, les jeunes ne sont pas en marge, ils ont
tir l’alternance au pouvoir, la coexis-
un rôle important à jouer. Les évêques leur rappellent
tence intercommunautaire) ; la non-
l’expérience vécue au Forum National de Jeu-
application des accords ; le favoritis-
nes qui leur a permis de comprendre que
me et les détournements de fonds pu-
l’acceptation de l’autre et l’intégration
blics en toute impunité et la manipula-
entre eux au nom du Christ sont
tion de certains acteurs politiques par
possibles. Les évêques assu-
des puissances extérieures qui ne vien-
nent à la table de négociations que
pour le pouvoir.
Pour qu’advienne la paix et la ré-
conciliation, les évêques propo-
rent les jeunes qu’ils sont
capables de se réconcilier
pour bâtir ensemble un
Tchad nouveau où seront
sent : bien exploiter la situation
bannis les préjugés, les bar-
géographique centrale du
rières ethniques, claniques ou
Tchad pour une intégration ré-
gionale profitable à toutes les
populations du pays sans clivage ;
arrêter l’instrumentalisation de la ré-
bellion armée comme un moyen
de prise de pouvoir et de fonds
de commerce. Pour eux trois do-
maines d’action sont nécessaires : le
Carte du Tchad
religieuses. Dans ce sens, ils de-
mandent aux éducateurs et forma-
teurs de jeunes d’appuyer les ini-
tiatives des jeunes pour la paix et
la réconciliation.
Les évêques terminent leur message par
ce passage de Mt 7, 12 « Tout ce que vous
voudriez que les autres fassent
pour vous, faites-le vous-mêmes
pour eux ». C’est la règle d’or
selon les évêques dans cette
recherche de réconciliation, de
justice et de paix.
MagEy
(Synthèse du message de Noël
2009 de la CET)
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Février 2010
Tchad - N’Djaména
Soutenance du Frère Maguergue Eynem
Soutenance d’un mémoire en vue d’obtenir une maîtrise en littérature d’expression française
Thème : « Poésie tchadienne d’expression française : production, difficultés, approches de solutions »
Enfin, ce jeudi 8 janvier 2010, le salésien de
Don Bosco, MAGUERGUE Eynem, étudiant
en 4ème année de Lettres Modernes à l’univer-
sité de N’djaména soutient son travail sur : « Poésie
tchadienne d’expression française : production, diffi-
cultés, approches de solutions », devant les Doc-
teurs REOUTAREM Sylvain, KEDA GAGNA et Mon-
sieur MADJINDAYE Yambaïdje. Prévue pour le 30
novembre 2009, cette soutenance n’a pu avoir lieu
que ce jeudi.
Après avoir présenté la synthèse de travail en une
dizaine de minutes, les membres du jury ont fait des
observations de fond et de forme sur le travail. En
général, après avoir relevé quelques fautes de syn-
taxe et d’orthographe, les membres du jury ont loué
l’effort de l’étudiant qui a osé ce travail sur la poé-
sie, un genre difficile mais surtout un premier travail
fait par un étudiant sur la poésie tchadienne. Cet
effort a été sanctionné par la mention Bien (15/20
mémoire écrite et 15/20 soutenance).
En jetant un coup d’œil sur ce mémoire, il peut ser-
vir de manuel didactique d’enseignement de la poé-
sie tchadienne car ce travail présente les poètes
tchadiens, leurs recueils de poèmes, dégage les thè-
mes récurrents abordés dans ces recueils et analyse
certains poèmes mais aussi relève les difficultés de
cette poésie (l’analphabétisme, le manque de cadre
adéquat de rencontre des poètes ; le manque de
maison d’édition ; l’absence d’une politique de pro-
motion de la littérature de la part du Gouverne-
ment) et propose quelques pistes de solutions (insérer la poésie tchadienne dans le program-
me académique et scolaire, accompagner les initiatives privées ; alléger ou supprimer les
taxes sur les livres et les matériels d’éditions et de publications).
Nous espérons voir ce mémoire publié un jour, il pourra contribuer à la connaissance et à la
vulgarisation de la poésie tchadienne.
Jules-Christ
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Février 2010
Cameroun - Mimboman 3
CAMP DE VACANCES POUR LES PETITS
DE L’ORATOIRE ‘SAINT DOMINIQUE SAVIO’
Trente deux enfants des deux sexes, âgés de 7 à 15 ans ont
pris part à ce camp de vacances tenu du 26 au 28 Décem-
bre 2009.
Le 26 à 10 heures, accompagné du Père Jean-Baptiste
Nguyen, sdb, quatre prénovices et sept (7) animateurs sans
ignorer les jeunes, tous quittaient la cité Don Bosco de
Mimboman à bord d’un camion pour se rendre à l’internat
du collège ‘Père Monti’ situé à quelques kilomètres de la
ville de Yaoundé.
À 11heures, heure d’arrivée. Le camion déchargé, il fallait
alors commencer par le grand ménage, pendant que cer-
tains animateurs se dépêchaient déjà à la cuisine. Après
quelques heures de repos et une séance de sport, nous
passions à la projection du premier thème : le rêve de 9
ans de Jean Bosco, par Elvis (Prénovice) qui a été suivi de
la grande animation appelé ici ‘Feu de camp’ qui clôturait
la première journée.
Le lendemain, Dimanche 27 Décembre, après le petit dé-
jeuner, est célébrée la solennité de la Sainte famille ensuite
prenait place le deuxième thème : la vie de Saint Domini-
que Savio présentée par Serge Valère (prénovice) ; suivit
alors le repas et quelques heures pour le nettoyage, le re-
pos et le sport. Le soir, nous somme passés
alors à l’exposé du troisième thème : la
sainteté, par une animatrice. Après un
temps de réflexion en groupe, suivit la mise
en commun. La journée s’acheva par la
traditionnelle animation sur la cour.
Le dernier jour c'est-à-dire Lundi 28, tout
se passa le matin comme de coutume.
Après la messe de clôture qui coïncida
avec la mémoire des Saints Innocents, a eu
lieu l’exposé du dernier thème dans lequel
un animateur présentait en détail la
congrégation Salésienne et la province de
l’ATE. Après une dernière animation suivie
d’un repas festif, vient le temps de l’éva-
luation générale du camp qui donna la
parole aux jeunes ados d’apprécier l’as-
pect général de ces trois jours passés loin
des parents. Au terme de cette évaluation
d’où il ressortait clairement que tout s’est
passé à merveille, il fut alors temps pour
chacun de ranger les bagages dans le ca-
mion qui nous attendait déjà pour le re-
tour.
L’ambiance fut tellement appréciée par les
enfants qu’ils ont promis d‘être présent au
prochain rendez-vous. Comme résolution,
les enfants se sont proposés de vivre plei-
nement une sainteté centrée sur la joie ; à
l’exemple du Saint Patron de l’Oratoire :
Dominique Savio.
Serge Valère (Prénovice)
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Actualité ATE
Février 2010
Cameroun - Mimboman 3
Kermesse des congés de Noël
Le 18 Décembre 2009, l’alarme sonnait pour
la fin du premier trimestre des élèves came-
rounais ; place aux congés animés par les
fêtes de fin d’années, les distractions, divertis-
sements et révisions. Par l’initiative des préno-
vices salésiens et de leurs supérieurs ; s’organisa au Centre des jeunes, une kermesse de congés, dont l’ob-
jectif est d’occuper les enfants et de les amuser pour la découverte du petit Emmanuel qui devait naître à
Noël. Elle s’est déroulée du Dimanche 27 au Jeudi 31 Décembre 2009. Incollables, concours de danse,
jeu à la pêche et cherchez le mot ; animés par Alex, Pyrrhus, Serge, Paterne et Alphonse.
Nous pouvons dire que pendant plus de cinq jours, l’ambiance de Noël gagna les cœurs des enfants ; la
participation progressive des enfants au cours de la semaine d’animation justifie cette assertion. La semaine
de kermesses se terminait par un bal des enfants le Jeudi de 15h00 à 17h45 ; la fin fut chaleureuse. Un
rendez-vous de plus avec le Christ serait-il interdit ? Aux prochaines kermesses des congés de Pâques !
Alphonse (Prénovice Salésien)
Noël des religieux
Consciente que l’évangélisation du quartier de Mimboman n’est possible que dans la collaboration
franche de tous ses membres ; la grande famille des religieux et religieuses de la paroisse Marie Auxi-
liatrice et ses environs, a saisi l’occasion de la fête de la Nativité pour réfléchir sur de nouvelles pers-
pectives d’évangélisation et célébrer Noël en famille.
C’est ainsi qu’au crépuscule du lundi 21 décembre 2009, se sont rassemblés chez les salésiens de
Don Bosco de Mimboman, les Filles de Marie Auxiliatrice, les sœurs de la Passion, celles de l’Enfant
Jésus (Nicolas Barré), les sœur Ancelles et bien entendu les salésiens eux-mêmes, des communautés
de Mimboman et de la maison provinciale. La rencontre s’est ouverte aux environs de 19h00 par la
célébration des vêpres dirigée par le Père André Saint Preux. Puis, pour apaiser un peu l’atmosphère,
l’on s’est échangé les cartes de vœux pour Noël et la
nouvelle année, avant de passer aux nombreux diver-
tissements prévus par les différentes communautés pré-
sentes : temps de communion et de joie fraternelle.
L’on a ainsi appris à mieux se connaître, en échan-
geant les uns avec les autres, et en partageant ensem-
ble un modeste repas.
Avant de se séparer, le Père Natalino PARODI à tenu
à rappeler que le quartier Mimboman, loin d’être seu-
lement un champ pastorale où il est nécessaire de
s’engager activement est également un puits dans le-
quel chaque communauté pourrait faire germer des
vocations et susciter de nouveaux ouvriers apostoli-
ques. C’est sur ce mot du directeur de l’œuvre salé-
sienne de Mimboman qu’a pris fin la rencontre. La
joie de Noël avait déjà commencé.
MOMO DJOUFACK Pyrrhus,
Prénovice
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Actualité ATE
Cameroun - Théologat
Année Sacerdotale
Février 2010
Le théologat st Augustin, le lundi 11 Janvier,
journée de récollection mensuelle commu-
nautaire, s’est tourné vers le thème de l’An-
née Sacerdotale. Avec le P. Jean Jacques,
prof de Droit Canon à L’UCAC, venu prêcher
la recollection sur l’invitation du directeur, la
communauté a médité sur la figure du Saint
Curé d’Ars telle que proposée par le Saint
Père Benoît XVI. Tout à commencé à 15h
avec un entretien d’une heure. Même si le
temps n’était pas suffisant pour pénétrer les
richesses spirituelles et humaines du saint, le
père a voulu surtout partager son expérience
de 19 ans de prêtre à travers trois principaux
points. D’abord la vie sacerdotale comme un
don de l’amour du Christ vécu à l’autel
(célébration de l’Eucharistie), à la chaire
(proclamation de la Parole) et au confession-
nal (sacrement de la miséricorde). Ensuite la
vie sacerdotale à l’imitation de la relation fi-
liale entre Jésus et le Père. Jésus durant sa vie
terrestre était toujours tourné vers le Père, de
même le prêtre est un homme tourné vers le
Père : enracinement et finalité de sa vie. Le
prêtre vit le cœur à cœur avec Jésus Christ. Il
a une connaissance du Christ. Connaissance
intellectuelle certes mais surtout con-naître
(naître avec), prendre Jésus avec soi, l’ac-
cueillir en son cœur. Ainsi, le prêtre commu-
nique ce qu’il a vécu comme expérience « Ce
que nous avons vu, ce que nous avons enten-
du… voilà c’est cela que nous vous annon-
çons ». Enfin comme troisième et dernier
point, le Pè-
re a souli-
gné le sens
d’apparte-
nance à l’E-
glise. Le prê-
tre est un
chrétien en
tant que
« christi fide-
lis » (fidèle
du Christ). Il
est au servi-
ce de l’Eglise et d’abord serviteur de la paro-
le. Il est l’homme de tous, pain rompu pour
le monde, brulé par la passion du Christ.
Après ce temps de causerie, les confrères ont
pris quelques heures de méditation avant de
se retrouver dans la chapelle à 18h 30 pour
la célébration Eucharistie. Pendant son ho-
mélie, le Père fait le commentaire de l’Evan-
gile du jour sur l’appel des disciples :« Tout
appel, religieux ou sacerdotal, trouve sa
source et son enracinement dans le cœur
même de Jésus ». Le sacerdoce n’est pas
donné en raison des mérites que l’on a, mais
il est un don gratuit du Dieu Père. Pour cela,
aucune vie sacerdotale n’est possible si elle
n’est pas fondée en Jésus Christ. Le Père
Jean Jacques rappelle aussi le but de l’ency-
clique de Jean Paul II « Vita Consecrata »
dans lequel le Saint Père disait aux religieux
que leur vocation est un don de la Trinité et
que le religieux est une icône vivante de cette
même Trinité.
Pour terminer, le père prend le symbolisme
d’un enfant qui tient la main de son père
pour traverser la route, comme pour dire, le
religieux doit tenir la main de Dieu pour tra-
verser la vie…
Rigobert, sdb
@temedia N°96
11

2.2 Page 12

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Actualité
Février 2010
Famille Salésienne - Ekié
La Famille Salésienne de Yaoundé autour des sœurs du Père Luigi Variara.
Les sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, fondées par le bienheu-
reux salésien Luigi Variara, en Colombie aux débuts des années 1900 ; Lui-
gi Variara qui mourut en 1923, se sont installées à Yaoundé depuis bientôt
dix ans. Dans le quartier d’Ekié où elles se trouvent, elles animent, au nom-
bre de quatre, une œuvre ayant en son sein un Dispensaire, une Ecole et
un Oratoire. Deux religieuses, presque fondatrices de la communauté repo-
sent même à Ekié, dans la cour de la Communauté ; toutes deux d’Améri-
que latine, rappelés à Dieu il y a un peu moins de 3 ans.
Depuis quelques années, les confrères salésiens étudiants en théologie font
quelques prestations pastorales à Ekié ou ils tiennent notamment un oratoi-
re.
Le 15 janvier étant la fête de leur fondateur, les sœurs de Luigi Variara ont
eu la joie d’avoir chez elles toute la petite famille salésienne de Yaoundé.
C’est à partir de 18 heures que la fête commence. Il y a parmi les invités, le
Provincial des Salésiens ainsi qu’une bonne
partie de la communauté de la Maison Provin-
ciale, les confrères de Mimboman, ceux du
Théologat, les sœurs salésiennes et bien d’au-
tres membres de la famille. Tout commence
par la messe dite par le Père Benoit Nzié ; le
Père Jean-Baptiste Beraud assure l’homélie.
Dans sa prédication suffisamment documentée,
l’orateur souligne les qualités exceptionnelles
du missionnaire Luigi Variara, de ses débuts à
Turin à son voyage missionnaire en Colombie.
Le Père Beraud remonte jusqu’au Père de Luigi
Variara qui assista un jour à la messe dite par
Saint Jean Bosco… Un accent particulier sera
aussi mis sur la mise en marche de sa congré-
gation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Ma-
rie « l’Unique jusqu’à ce jour qui prend en son
sein des lépreuses… » dira Jean-Paul II à la
béatification de Luigi Variara en 2002. Le Père
Jean-Baptiste n’a pas manqué de signaler les
difficultés rencontrées par Luigi Variara pour
monter cette congrégation. Et bien que fonda-
teur d’une autre congrégation, Luigi Variara est
resté un authentique salésien qui a encore bien des choses à nous apprendre aujourd’hui, lui qui se ser-
vait de la musique et du cinéma dans son apostolat.
La messe bien animée par la petite chorale Luigi Variara dure un peu moins de deux heures, elle sera
suivie par la fête et les moments d’échanges fraternels.
La fête s’est poursuivie tard dans la nuit avec le concert des chants religieux organisé par la chorale Lui-
gi Variara qui était à l’honneur ce jour. Signalons que dans la communauté des sœurs se retrouvent
aussi, les dimanches, de nombreux fidèles qui forment une station secondaire de la Paroisse d’Ekié.
Mpama Patrick
@temedia N°96
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2.3 Page 13

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Actualité
Février 2010
Famille Salésienne - Ekié
« Que peut-il sortir de bon d’Ekié ? »
Le 15 janvier 1875 voyait la naissance de Luigi Variara, dans le petit village de Viarrigi, au nord de l’I-
talie. Et maintenant chaque 15 janvier, la Congrégation des Filles des Sacrés Cœurs de Jésus et de Ma-
rie célèbrent la Fête de son Fondateur, devenu en 2002 le Bienheureux Luis Variara.
Ce 15
janvier
2010, la
fête sur le
quartier
d’Ekié a
dépassé
toutes les espérances. Sœur Tomasa elle-même s’est
écrié : « C’est la première fois que nous sommes si
nombreux ». Toute la journée précédente, jeunes et
moins jeunes se sont dépensés pour les préparatifs
d’une véritable Basilique de plein air.
Basilique de plein air
L’agréable cour de l’Ecole maternelle s’habille d’é-
toffes multicolores. La chorale « Père Luis Variara »
installe une excellente sonorisation et appelle ses
meilleurs musiciens d’accompagnement. Le résultat
favorise le recueillement et la prière. Les enfants de
chœur font leur entrée, suivis d’une bonne dizaine
de prêtres qui vont concélébrer autour du Père Be-
noît, Directeur de la Maison Provinciale. La Famille
salésienne a largement répondu aux invitations. Les
Filles de Marie Auxiliatrice sont venues de Yaoundé
et de Bafia. Des salésiens coopérateurs, des parents
de l’école maternelle, des « clients » du dispensaire,
des paroissiens, des amis sont là. Tout le scolasticat
de théologie, la Maison Provinciale, le Centre de
Mimboman, les salésiens ont répondu.
Les enfants sont nombreux. Une dame me glis-
se : « Ici, les enfants viennent tout seuls. On n’a pas
besoin de les envoyer. Ils sont contents de venir chez
les sœurs »
La messe est belle. La foule chante, écoute, partici-
pe.
Après la messe, la Fête continue. Les sœurs et des
familles amies offrent un partage convivial de quali-
té. La chorale, pour elle, a invité d’autres groupes
amis, riches eux aussi de répertoires
de rêve. La Chorale St François de
Sales de Mimboman a envoyé sa
meilleure sélection.
Lorsque Simon Pierre Amougou an-
nonce le début du concert, un silence
attentif lui répond. Les gens de ce
quartier aiment de la belle musique.
Ils vont rester impressionnés.
Festival de langues et de grands compositeurs
Le Programme s’ouvre comme dans une grande salle.
La chorale interprète la Biographie chantée du Bienheureux Luis
Variara. Surprise inattendue ! Les choristes eux-mêmes, filles et
garçons, ont créé sur place ces strophes qui racontent sa vie.
On reste pensif ! « Que peut-il sortir de bon de Nazareth ? »
disaient les gens des villages voisins. « Que peut-il sortir de bon
d’Ekié ? » D’authentiques merveilles peuvent surgir ici !
Ils ont créé aussi la musique, tellement enthousiaste, que toute
l’assistance reprend sans hésitation. Un véritable Festival de
chœurs et de solos débute alors. Des chants du terroir s’élèvent
en lingala avec « Nkumea », d’autres en bamiléké avec le gra-
cieux « Mpe pu’mbu mbu Yahwe », et d’autres encore en ewon-
do avec « Eding »
Le concert retrouve bientôt le français et va même le chercher
chez de grands littéraires. Tel poème de Clément Marot est à
l’honneur avec « Tant que je vivrai en âge florissant », chanté
par une jeune soliste comme sur une scène d’opéra. Puis on
revient à l’anglais, avec « Joy to the world » de Isaac Watts, et
« The Lord gave the world » de George Frédéric Haendel.
L’italien est aussi au rendez-vous avec « O sole mio » et « Nesun
dorma » de Puccini. Chœurs et solistes se succèdent sous les
applaudissements.
Bibiane Ngara chante en allemand : « Komm, sübe freiheit »,
vibrant extrait de « Judas Macchabäus » de Haendel
Christelle Tientcheu enchaîne avec l’Ave Maria de Franz Schu-
bert, suivie par Simon Pierre Amougou, efficace maître d’œuvre
de cette soirée, qui entonne « Papa Noël », dans le souvenir de
Tino Rossi.
« The Lion sleeps tonight » de Weiss, succède à « Herr Deine
güte reicht so weit », tandis que « Funiculi funicula » de Peppino
Turco sera suivi de « Laudate Dominum » de Wolfgang Amadeus
Mozart. Féerie de sons et de langages, beauté des timbres, choix
de grands maîtres, réussite culturelle de haut niveau, et finale-
ment hommage appuyé à un jeune missionnaire italien parti en
Colombie, il y a plus de cent ans. Il prétendait commencer à
guérir de jeunes lépreux en leur apprenant la musique.
Ce 15 janvier 2010, de la très
belle musique lui était offerte en
signe de reconnaissance. Dans
les chemins de terre d’Ekié, des
jeunes partageaient sa joie.
Jean Baptiste BERAUD, sdb.
@temedia N°96
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2.4 Page 14

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Actualité ATE
Février 2010
Gabon - Oyem
Echo d’Oyem
OUVERTURE DES AC-
TIVITES AU CENTRE
DON BOSCO
L’organisation officielle du
lancement des activités au
centre Don Bosco d’
OYEM, était repartie en
deux étapes : le samedi 28
novembre 2009, une Ker-
messe était organisée en
rassemblant tous les jeunes
de l’oratoire dont la partici-
pation était massive ;
après, dans la nuit, un
concert était au
point.
En effet, les artistes
participants étaient
d’abord les jeunes
du Centre. Joints à
eux, les jeunes des
différents quartiers
de la ville. Ce
concert avait pour
but de permettre aux
jeunes de mettre en exer-
gue leurs talents, mais aus-
si, de découvrir le visage
lumineux de Jésus et s’en-
gager à le suivre et à l’imi-
ter. Pendant le concert, la
sécurité était assurée par
Jean Apôtre, sdb, Frère Pe-
layo, sdb, ainsi qu’une
trentaine d’animateurs pré-
sents. La règle est de ri-
gueur ; il est interdit de fu-
mer dans l’enceinte du
Centre Don Bosco. Tous, à
la fin, sont rentrés bien
contents d’avoir partagé
cet « être ensemble ».
150 ANS DE LA FONDATION DE LA CONGREGATION
DES SALESIENS DE DON BOSCO.
A l’occasion des 150 ans de la fondation de la Congrégation Salésien-
ne, la Communauté salésienne d’ OYEM a célébré l’évènement le sa-
medi 19 Décembre 2009. Durant un mois, les animateurs étaient en
plein préparatif. Une conférence est au programme avec pour confé-
rencier le Père Daniel. A la fin de la conférence, une Messe est célé-
brée sous la présidence du Père Bienvenido Garcia et animée par la
chorale saint François de Sales. En effet, tous les groupes et mouve-
ments appartenant à ladite famille ont donné les offrandes en esquis-
sant des magnifiques pas de danse. Etaient présents aux manifestations
les Sœurs salésiennes, la radio Maria, les prêtres du diocèse, les auto-
rités de la ville, les bienfaiteurs… Après ce moment important de la
journée qu’était la Messe, un repas festif fut partagé en famille. A la fin
du repas, il y a eu un grand concert de toutes les
chorales de la ville. C’est dans cette ambiance
de joie salésienne que la journée pris fin à
22h00 par une prière dirigée par le Père Bienve-
nido Garcia.
ECOLE DES ANIMATEURS ET ANIMATRI-
CES.
Un pas de plus dans la marche du Centre Don
Bosco d’OYEM, une école des animateurs et
animatrices est mise en place. Les animateurs et animatrices du Centre
Marie Dominique se sont déplacés le mercredi 09 novembre 2009
pour rejoindre ceux du Centre Don Bosco afin de marquer le début de
cette initiative. Cette école est mise sous la direction de la sœur Marie
ROHRER. Les différents thèmes dispensés pour cette journée sont : la
sexualité, la génitalité et l’intimité… Cet enseignement prendra un
mois. Après le départ de la sœur, les Salésiens de Don Bosco pren-
dront la relève pour la continuité. Ainsi, le suivi de l’école se fera par
ces deux branches de la Famille Salésienne. On est surpris de l’intérêt
accordé par les jeunes à cette formation et aussi de la forêt des ques-
tions qui trouvent leurs réponses dans les paroles si délicates de la sr
Marie. L’objectif en effet est de rendre les jeunes beaucoup plus réflé-
chis et responsables dans leur vie de sexualité. C’était une joie incom-
mensurable de recevoir de tels enseignements qui aident les jeunes,
filles et garçons, ayant perdu les repères parentaux, à retrouver une
lumière pour leur vie.
Hans OVONO, aspirant salésien
@temedia N°96
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2.5 Page 15

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Actualité ATE
Centrafrique - Damala
….et Il habita parmi nous !
Février 2010
Du 18 au 23 décembre 2009 les enfants du
Centre de jeunes Don Bosco de Damala et ses
environs s’étaient rassemblés pour fêter Noël.
Tout avait commencé le vendredi 18 par une
série de concours donnant à chaque enfant
présent, la possibilité de participer et de se sen-
tir en fête.
Le samedi 19, nous avons débuté la journée
par les jeux de société et simultanément, les
autres tournois se déroulaient dans la cour du
Centre. A 16h30, juste après l’arrêt des jeux de
société, mais aussi après quelques consignes
d’ordre organisationnel, débutait la toute pre-
mière soirée culturelle meublée de : concours
de poème, de récitation, de danse, de sketch et
de chorégraphie. La journée s’acheva avec un
film éducatif "Moussa et Christian" et le rendez-
vous était pris pour le lendemain.
C’était à 15h30, le lundi 21 décembre que le
rassemblement s’est fait autour d’une causerie-
partage sur les droits et devoirs des enfants. Ce
fut un moment d’échange et de formation dont
enfants et animateurs partageaient leur quoti-
dien sur les deux concepts. Dans la soirée, un
film éducatif "AZUR et ASMAR", dont le scéna-
rio, identique au précédent film, raconte une
amitié entre un enfant
musulman et un en-
fant chrétien a été
présenté aux enfants.
Le lendemain, dans
l’après midi, se
jouaient les finales
des différentes com-
pétitions sportives.
Une kermesse a été
aussi organisée dans
le but de faire partici-
per ceux qui ne s’é-
taient pas inscrits
dans les différents
concours. A 18h00 c’était autour des chants de
noël que les enfants s’étaient rassemblés pour
une animation générale. Suivi de la projection
des photos sur les différents événements de l’an-
née.
Le mercredi 23, la fête avait commencé par une
messe dite par le Père Désiré ADJECKAM, res-
ponsable du Centre de jeunes. Ensuite suivaient
les différents jeux de société qui nous ont
conduit jusqu’à l’heure du repas. C’était vers
12h50mn que celui-ci avait été offert aux en-
fants du Centre mais aussi à ceux du réseau
RFERC (réseau des associations œuvrant pour le
bien des enfants en difficultés en RCA) présents
à cette fête.
A 15h00, après l’aménagement des locaux, la
place revenait à la grande soirée culturelle.
Sketch, danse, récitation, chorégraphie, interpré-
tation, chants furent les activités qui avaient
meublé notre soirée culturelle. A l’issue de celle-
ci plusieurs lots ont été donnés aux différents
participants. Quelques photos ont été prises et
la fête annonçait ses couleurs de fin. Le rendez-
vous était donc pris pour l’année prochaine.
Joyeux noël à tous !
Jerry Mat (sdb)
@temedia N°96
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2.6 Page 16

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Actualité ATE
Février 2010
Congo - Brazzaville
ECHOS DE BRAZZAVILLE, tout sur le mois de Janvier
Le 5 décembre 2009, session de formation sur
les techniques de gestion des ateliers, animée
par une équipe de professeurs venus du « lycée
technique 5 février » pour entretenir nos élèves et
encadreurs sur les dites techniques. Journée très
satisfaisante. Même le Directeur de la Cité Don
Bosco en a été agréablement surpris.
Le 13 décembre, rencontre annuelle de 130 anciens
élèves de la Cité et les finalistes. Une double formation
sur le code de travail congolais et sur l’auto emploi a
été donnée, avec 6 intervenants en la matière, notam-
ment M. Robert Moutéké, président de l’association
Cité Don Bosco, juge à la cour suprême de Brazza. Le
plus beau a été les vibrants témoignages des tout pre-
miers adhérents des années 1994.- en voilà ci-dessus!
Le 8 décembre, Immaculée conception, journée
d’action de grâce et de réjouissance à la Cité,
après une messe célébrée par le Vicaire de St.
Charles Lwanga, Père Léon, exhortant les adhé-
rents à une attitude de gratitude envers la Ste
Vierge, promotrice de l’œuvre salésienne dont ils
sont les destinataires.
Puis, congés de Noël et du Nouvel An ; temps de
changement d’occupations. Retraite spirituelle commu-
nautaire à VOKA, à 140km au sud de Brazzaville.
Puis, une formation de l’économe de Brazza par M.
Bienvenu Komguem venu de Yaoundé.
Les jeunes et leurs encadreurs ont brillamment
animé la célébration eucharistique !
Et au finish, Pose de Rémy Ngomo² avec notre bien
aimée maman, celle du confrère Ludovic MPASSI en
visite familiale chez nous à la Cité Don Bosco !
Rémy Ngomo Ngomo,
depuis le Front, à Brazzaville!
@temedia N°96
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Actualité ATE
Congo - Pointe Noire
L’INVITATION AU 50e ANNIVERSAIRE
Février 2010
Paroisse Saint Jean Bosco, Communauté Salésienne
B.P. 658 – Pointe Noire, République du Congo
Tél. 00 242 525 11 71, E-mail : olaverrim@yahoo.fr
Pointe Noire, le 12 janvier 2010
Objet : Invitation à participer aux célébrations
du 50ème anniversaire des salésiens de Don Bosco à Pointe Noire ( Congo )
Chers confrères, chères sœurs, chers ami(e)s tous,
Une salutation bien amicale et fraternelle de la part de notre Communauté salésienne au moment où nous
nous préparons à célébrer dans une grande joie, les festivités marquant la fête de notre paroisse Saint Jean
Bosco en cette année du 50ème anniversaire de l’arrivée des premiers salésiens de Don Bosco à Pointe Noire.
Ces festivités auront lieu les 6 et 7 février 2009 en la paroisse Saint Jean Bosco de Pointe Noire et nous rece-
vrons la visite de notre Supérieur Général de Rome, le P. Pascual Chàvez Villanueva. C’est la première fois
qu’un Supérieur Général de notre congrégation vient au Congo et cela constitue un événement important dans
l’histoire salésienne congolaise.
« La graine est devenue un arbre et l’arbre forêt… » L’humble début de trois premiers missionnaires salésiens
en 1959 mérite d’être souligné…Avec beaucoup de courage, d’amour et de foi, ils ont semé la graine de l’é-
vangile autour d’eux et ils ont été attentifs aux détresses de la jeunesse en tant que fils de Don Bosco…
Tant de confrères ont suivi après, au cours de ces cinquante années et l’œuvre s’est développée en commu-
nion avec le diocèse de Pointe Noire et ses pasteurs, suivant l’exigence de la formation et l’éducation de la jeu-
nesse, d’abord à Saint Pierre où nous avions pris en charge le collège technique, ensuite la paroisse Saint Pier-
re, pour venir en 1967 fonder cette paroisse de Saint Jean Bosco… Les confrères rayonneront en dehors du
quartier de Tié-Tié, oeuvrant pour donner naissance à d’autres paroisses comme Saint Esprit de Mpaka et Saint
Joseph de Loussala et servant pendant presque vingt ans une bonne partie des populations dans la forêt du
Mayombe…
Plus tard la paroisse Saint Jean Bosco, s’ouvrit aux défis de l’enseignement technique avec la création du Cen-
tre professionnel Pierre Prié, et dans ces quinze dernières années l’œuvre s’est développée énormément pour
retrouver un visage multiservices en assumant au niveau de la paroisse tout un réseau social important avec
un engagement fort au niveau de la prison centrale de Pointe Noire, dans le dispensaire entièrement rénové,
dans l’enseignement technique renouvelant totalement, avec des équipements performants, les ateliers dans
cinq spécialités diverses et finalement ouvrant une école primaire depuis trois ans qui est un espoir énorme
pour l’éducation soignée de nos enfants. Et le dernier-né de notre œuvre le « Foyer d’accueil Père Anton » qui
reçoit aujourd’hui 14 enfants abandonnés et accompagne en régime d’écoute une quinzaine d’autres enfants
et adolescents.
A l’occasion de cette célébration de 50 ans de notre présence, nous avons voulu laisser un héritage durable en
effectuant des travaux importants au niveau de l’amélioration des installations et infrastructures de la paroisse
et de toute l’œuvre. Cela n’aurait pas été possible sans une grande dose de générosité de la part de tous les
chrétiens de la paroisse…Malgré cela nous pouvons dire, sans fausse honte, que nous sommes soutenus par
tant de collaborateurs et bienfaiteurs de l’intérieur et de l’extérieur qui rendent possible cette réalité en faveur
de la jeunesse de notre pays le Congo.
@temedia N°96
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Actualité ATE
Février 2010
Congo - Pointe Noire
L’INVITATION AU 50e ANNIVERSAIRE, suite
Nous attendons encore de pouvoir installer un transformateur avec une ligne spéciale qui puisse nous aider à
rendre efficace la formation de tous nos apprentis par l’usage sans problème de nos machines et de pouvoir
accomplir ainsi une formation professionnelle plus performante pour un avenir meilleur pour tous les jeunes de
Tié-Tié et de Pointe Noire.
Dans les perspectives immédiates, pour les mois qui viennent, nous espérons voir commencer les travaux de la
nouvelle école primaire au niveau de notre paroisse, inaugurer un deuxième foyer d’écoute des enfants en si-
tuation de détresse en Avril-Mai prochains et nous espérons dans un très proche avenir commencer les travaux
sur le site de Mbondji où une nouvelle école technique, un collège d’enseignement secondaire, une ferme agri-
cole expérimentale et un centre d’accueil pour tout le diocèse, sont prévus avec une nouvelle communauté sa-
lésienne, pour répondre aux nouveaux défis de l’éducation des jeunes aujourd’hui. Bien sûr, nous comptons
pouvoir continuer notre effort à soutenir les missions de l’intérieur du diocèse par notre collaboration pastorale
et éducative.
Nous serons heureux de vous compter parmi nous à l’occasion de cette fête, le 7 février 2010. Nous vous di-
sons dès maintenant merci pour tout geste de générosité que vous pourriez faire pour nous aider dans notre
tâche d’évangélisateurs et de formateurs-éducateurs des jeunes et pour que cette fête réussisse.. Une fête est
l’occasion de partager de bons moments de joie et nous vous serons reconnaissants de votre participation…
Au nom de toute la paroisse et de mes confrères de la communauté des salésiens de Don Bosco, je vous sou-
haite mes meilleurs vœux de nouvel an, plein des bénédictions du Seigneur pour vous, vos familles et toutes
vos entreprises…
Fraternellement en Don Bosco…
P. Miguel Angel Olaverri, sdb
Responsable de la communauté salésienne
et curé de la paroisse Saint Jean Bosco
Communiqué à tous les confrères délégués de leur Communauté pour participer aux célébrations de
Pointe Noire les 6 et 7 février 2010
Le Père Provincial, P José Antonio Vega, a désigné Florent Ngoumbeti, de l’équipe MCS du Théolo-
gat, pour collecter toutes les informations durant la visite du Recteur Majeur à Pointe Noire les 6 et 7
février 2010. En conséquence, j’invite tous les confrères qui participeront à ces Fêtes de bien vouloir
transmettre à Florent tous les éléments d’information qu’ils pourront recueillir eux-mêmes en « textes,
photos, enregistrements sonores, interviews, reportages… »
Au retour de Florent à Yaoundé, nous examinerons ces éléments avec les comités de rédaction du
Bulletin salésien et de @temedia, pour en tirer les meilleures compositions à publier. Merci à tous de
cette collaboration.
C’est une règle en journalisme de respecter la propriété des textes et des photos. Les noms des au-
teurs d’articles et de photographies qui seront repris seront publiés. Humble détail qui fait partie aussi
des droits de la personne humaine. De son côté, le Père Miguel Olaverri et sa communauté nous as-
sure d’une bonne préparation médiatique : « Nous tiendrons tout bien prêt, pour informer correcte-
ment sur l’événement, et l’équipe de Turin vient aussi parmi nous pour plusieurs jours de reportage. »
Réjouissons-nous en Famille salésienne de vivre cet apostolat enthousiasmant de la Communication
sociale.
Jean Baptiste BERAUD,
Délégué Provincial à la Communication sociale
@temedia N°96
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2.9 Page 19

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Actualité ATE
Février 2010
Congo - Pointe Noire
Programme du 50ème Anniversaire des sdb au Congo du 5 au 8 fév.
Vendredi, 5 février 2010
Arrivée du RM (Recteur Majeur) à Pointe Noire, en prove-
nance de Rome, via Paris – Brazzaville, par vol Air France
et vol TAC à 20h.20.
Accueil à l’aéroport Agostinho Neto par la communauté,
Famille salésienne, laïcs et représentants du diocèse…
21h 15 - Accueil à la paroisse sur le parvis de l’église et
prière à l’église conversion
- Chant à Don Bosco
- Mot d’accueil du P. Miguel, curé de la paroisse
- Prière à Don Bosco ( tous ensemble )
- Mot du soir du P. Chàvez
22h 15- Repas du soir, pour tous les salésiens invités, à la
communauté
23h 00- Repos et transport aux lieux de logement
Dimanche 7 Février 2010
6h 30 - Lever
7h 00 - Petit déjeuner
8h 00 - Visite à l’évêque du lieu, Mgr. Makaya Loemba
Jean Claude
9h 30 - Célébration Eucharistique présidée par le P. Pas-
cual Chàvez, Recteur Majeur des SDB
- Mot d’accueil du nouveau Provincial
- Mot de Mgr. Jean Claude Makaya, évêque de
Pointe Noire
- Promesse des nouveaux Salésiens Coopérateurs
13h 00 - Repas fraternel en paroisse ( poly-sportif )
Repos
16h 30 - Acte culturel du 50ème anniversaire de la présence
salésienne à Pointe Noire (Espace « podium »)
Samedi, 6 Février 2010
6h 00- Réveil
6h 30- Eucharistie paroissiale (Préside le P. Chàvez )
- Mot d’accueil par le P. José Antonio Vega
7h 30 - Petit déjeuner
9h 00 - Rencontre – salutation école primaire
9h 30 - Rencontre avec les élèves de l’Ecole professionnel-
le, les encadreurs et les maîtres.
10h 30- Pause
11h 00 - Rencontre avec les SDB (maison des jeunes )
12h 30 - Repas en communauté
- Repos
15h 45 - Visite au Foyer d’accueil d’enfants P. Anton
16h 30 - Visite chez les sœurs salésiennes
18h 15 - Colloque avec les collaborateurs laïcs (Conseil
paroissial, SS.CC., Professeurs, animateurs jeunes, respon-
sables des mouvements…)
19h 45 - Prière du soir à l’église paroissiale
Chant
Psaume
Prière d’intercession
Magnificat
Prière à Marie Auxiliatrice
Mot du soir (Don Chàvez )
20h 30 - Départ des invités vers les lieux de logement
( repas à l’extérieur )
20h 45 - Repas du soir avec la communauté salésienne
22h 00 - Repos – Bonne nuit
18h 30 - Prière et mot du soir par le P. Pascual Chàvez
19h 30 - Départ des invités vers les lieux de logement
( repas )
20h 30 - Repas du soir avec la communauté salésienne
22h 00 - Repos – Bonne nuit
Lundi 8 Février 2010
5h 30 - Lever
6h 00 - Petit déjeuner
Départ vers l’aéroport
8h 00 - Départ par le vol TAC à Brazzaville
8h 50 - Arrivée à Brazzaville
10h 30 - Accueil à la Cité Don Bosco
- Visite de l’œuvre
- Rencontre des élèves et des professeurs avec Don
Chàvez
12h 30 - Vin d’honneur
- Repas
- Repos
15h 30 - Départ vers la paroisse Saint Charles Lwanga
17h 00 - Eucharistie paroissiale
19h 00 - Repas du soir avec la communauté salésienne
20h 30 - Aéroport – Départ pour Rome, via Paris
22h 15 - Décollage - Fin de la visite
@temedia N°96
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Actualité ATE
Février 2010
Guinée Equatoriale - Malabo
Renovación comunitaria de votos
D ix huit se sont dit « oui » un dix huit; et nous aujourd´hui après un siècle et demi, à huis-clos, disons aus-
si « oui ». En substance, voilà le grand événement du 18 décembre dernier. La communauté salésienne
d´Ela Nguema, en communion avec toutes les autres communautés salésiennes du monde entier, a
aussi renouvelé, certes dans une somme de « oui » personnels, sa consécration religieuse. Tout s’est déroulé
dans l’enceinte de notre paroisse San Fernando-San Juan Bosco. Le premier acte, l’eucharistie, a connu comme
temps fort : la reprise, par chacun des confrères, de la formule de renouvellement ; et, la matérialisation de
l’engagement qui s’est réalisée à travers une signature personnelle sur la dernière page blanche des Constitu-
tions. Le deuxième moment, les agapes, a réuni dans la crypte de l’église, tous les invités (en l’occurrence, reli-
gieux et religieuses de l’Archidiocèse), les membres de la Famille Salésienne et de nombreux jeunes. Cette célé-
bration, à Malabo, du 150ème anniversaire de la naissance de notre Pieuse Société, s’est distinguée par sa so-
briété et sa brièveté. Le schéma proposé
par le Conseil Général et envoyé par le
provincial, a été suivi au pied de la lettre.
Vivement que cet événement, qui a certai-
nement été vécu d’abord intimement avant
de l’être communautairement, nous ravive
dans nos projets de vie respectifs pour être
davantage « signe et porteur de l’amour
de Dieu » auprès des jeunes auxquels nous
sommes envoyés.
Paul II Clark TEGUE, SDB.
Noël des enfants au Noviciat de Gbodjomé
Après un temps fort de recollection, en vue d’accueillir l’enfant Jésus parmi nous, la commission pastorale
des jeunes, sous la responsabilité du Père Alain MACHIA, a organisé le Noël des enfants le dimanche 27
Décembre 2009 au noviciat don Rinaldi de Gbodjomé avec pour thème : « Accueillons Jésus notre ami ».
Vu l’étendu du champ pastoral de notre communauté, qui regroupe dix stations en trois paroisses, la coor-
dination pastorale a jugé digne de rassembler tous les enfants et jeunes des dites stations (oratorios) pour
fêter Noël ensemble et surtout en famille. C’est dans cette perspective que nous avions commencé la mati-
née par une Célébration Eucharistique, présidée par le Père Alain MACHIA. Il faut noter que les jeunes
étaient tellement nombreux au point où la chapelle ne les avait pas contenus. Ces jeunes sont venus de
différents coins du village de Gbodjomé.
Après la messe venait le moment des différents jeux et activités pour la circonstance. Il s’agissait de : la
course à sac, le tir au but, le jeu de pèche, le remplissage de bouteilles, le jeu de bougies…Tous les en-
fants qui prenaient part à ces différents jeux avaient un petit cadeau symbolique pour la joie de Noël. A
midi, arrivait le moment du repas qui est tiré du sac sans ignorer le coup de pousse de la communauté. Ce
moment de partage se déroula dans un esprit fraternel et charitable, c’est ainsi que la première partie de la
journée prend fin.
L’après midi considéré comme la deuxième partie, était réservé uniquement aux prestations des différents
groupes (chorale Dominique Savio, enfants de Chœur, groupes de dance) d’une part et d’autre part, celles
de chaque oratorio. Chaque groupe ou oratorio avait droit à dix minutes de prestations ce qui semble pour
les enfants trop petit. L’ambiance était très joviale, les enfants étaient satisfaits et c’est ainsi que la journée
avait pris fin avec le mot du soir du Père Alain. Le rendez-vous était donné pour l’an prochain à la même
date.
Crépin OBIANG, novice salésien
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Etranger
Togo - Lomé
La Famille salésienne, une réalité à Lomé
Février 2010
Ce samedi 9 janvier 2010, tous les
membres de la Famille Salésienne de
Lomé se sont réunis comme à l’ac-
coutumée au sein de la communauté
de la Maison Don Bosco (MDB) pour
vivre un intense moment de travail et
de partage. Ce fut par une Messe que
la rencontre débuta autour de 8h30.
Pendant la célébration Eucharistique,
présidée par le président de la consulte de
la Famille Salésienne de Lomé, le P. José Ma-
nuel, un geste symbolique fut réalisé. Il s’agit du
passage de la Bible à tous les membres de la fa-
mille salésienne présents. La fin de la célébration
ouvrait un moment de vision de la vidéo propo-
sée par le Recteur Majeur sur le commentaire de
l’étrenne de cette année du centenaire de la mort
de Don Rua. « En apôtres passionnés, en disci-
ples authentiques, à l’imitation de Don Rua, por-
tons l’Evangile aux jeunes ». Voilà le thème qui
n’est rien d’autre que l’étrenne de cette année qui
a orienté les travaux en carrefour.
De ce travail en carrefour, plu-
sieurs initiatives et résolutions ont
vu le jour pour faire de l’invita-
tion du Recteur Majeur une véri-
table réalité sur les terrains pas-
toraux. Ces fruits des travaux en
carrefour furent des objets de par-
tage en assemblée plénière. C’est
ainsi qu’après environ trois heures de
travail intense, la famille s’est retrouvée au-
tour d’un buffet pour partager en famille un repas
fraternel. Une série de prestation du groupe
« Bosco Musica » de la MDB n’a pas manqué
d’animer la journée en lui fournissant une am-
biance de fête et de joie. C’est ainsi qu’on pou-
vait lire dans les sourires la joie de commencer
une nouvelle année sous la protection de Don
Rua et avec un projet pastoral à son imitation.
Fotso Brice, sdb
Courrier des Lecteurs
Bien cher atemedia,
A vous également tous mes
vœux et prières pour une
sainte et heureuse année
2010. Mes remerciements
aussi pour l'information et
l'esprit salésien que vous
nous communiquez.
Bien à vous,
Léon Verbeek
De Lubumbashi, RDC
Mes félicitations et Bonne Année 2010 !!!
Le plaisir avec lequel j´ai reçu le dernier numéro Ateme-
dia ( de janvier) a été, sincèrement, proportionnel à ma
fierté d´avoir des confrères pétris de talents esthétiques.
Le nouveau designe de Atemedia est, sans exagération,
" Phénoménal" . Merci pour le service généreux que vous
rendez à la province, et surtout, merci pour les dons mis au
service de la communication provinciale. Une fois de plus,
Félicitation. Bonne année 2010...
Paul Tegue, sdb
De Malabo, Guinée Equatorial
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Divers
Février 2010
NOËL DE L’ESPERANCE POUR L’ANNEE 2010,
FETE DE LA LUMIERE SANS FIN !
Le Père André Frantz SAINT PREUX DABEL est Salésien de Don
Bosco, Haïtien, Missionnaire dans la Province ATE,
Il travaille dans l’œuvre salésienne de Yaoundé Minboman.
Son pays natal vient d’être victime des dernières catastrophes.
L’annonce du renouvellement du monde, par la nativité de notre
Seigneur Jésus Christ, semble contradictoire par rapport à la réali-
té humaine. Comment croire à la présence de la Paix et de l’A-
mour dans notre univers déchiré par le séisme, la violence des
phénomènes naturels à cause de la pollution et le réchauffement
climatique de la planète, la guerre contre le terrorisme, la crise
économique mondiale et la haine ?
Pourtant, pour ceux qui savent voir, toute hésitation disparaît.
Dans ce qui n’est que germe, ils perçoivent la totalité. Dans la
pénombre de l’aurore, ils saluent le jour de la Lumière.
Tel est le témoignage de la Foi de l’Eglise. Il contredit nos doutes. Que de
contradictions entre nous ! A l’enthousiasme d’un moment succède le désar-
roi ; à la clarté, le doute. Parfois nous croyons atteindre le but espéré, soudain
tout semble s’effondrer.
Pouvons-nous croire que ce but est là, à notre porte, alors qu’il nous faut tant
courir pour l’atteindre ? Pouvons-nous penser que la lumière brille, alors que
nous écarquillons les yeux?
Oui, cette Lumière est bien là, affirment les textes de la Sainte Ecriture. En Jésus
Christ, la réalité d’un monde transformé est présente. Mais elle est aussi pré-
sente en nous. Dès lors que, par la Foi, nous sommes situés en vérité devant le
Dieu d’Amour, dans une relation de Fils avec le Père. En attendant qu’elle se
fasse manifester, cette Lumière donne déjà de vivre. Alors même que nous ne
le savons pas, ce Fils est la Splendeur de sa Gloire et la Figure de sa Substance
(Heb.1, 3).
Père André Frantz SAINT PREUX DABEL, sdb La croix du Christ résiste
à tout effondrement.
Note du Père Provincial, père José Antonio VEGA, aux communautés de l’ATE.
Chers confrères,
Vous avez suivi par les médias et par l’agence salésienne les nouvelles sur le tremblement de terre en HAITI. Presque tou-
tes les Communautés ont eu une forte destruction et quelques unes sont pratiquement au sol. Je vous envoie aussi les
informations de notre Agence ANS ( du 13 jusqu'aujourd'hui). J'ai parlé avec le P. José María et quelques confrères et je
crois opportun de lancer une campagne de solidarité en faveur de ce pays, le plus pauvre de l’Amérique et un des plus
pauvres de la planète. A part la destruction matérielle, ils sont trois les confrères SDB décédés dans la capitale et des
nombreux élèves sont encore sous les décombres. Je souhaite que chaque Communauté se réunisse le plus tôt possible en
recevant cette note et programme la contribution au fond de solidarité pour Haïti. Vous pouvez penser une quantité d'ar-
gent entre Communauté, Paroisse, Ecole,... et réunir les autres Conseils de l'Œuvre. Chaque Paroisse doit penser de faire
une collecte extraordinaire. Le Directeur informera le Provincial et l’Econome Provincial de la quantité d’argent que l’œu-
vre salésienne met à la disposition de cet objectif.
Même si nous n’avons pas trop, il faut être généreux avec ceux qui sont dans le besoin extrême ils ont besoin de la recons-
truction de presque tout. Si la Congrégation lance d'autres initiatives je vous informerai. Mes salutations et remerciements.
Yaoundé, 15 janvier 2010, José Antonio
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Divers
Février 2010
Hommage au Père Antoine TANGUY
Père Tanguy, repose en paix
Un Cadeau de Dieu !
P. Antoine Tanguy, au mo-
ment où nous n’y pen-
sons pas un seul ins-
tant, au moment ou
nous nous préparons
pour célébrer le 50è-
me anniversaire de la
présence salésienne
de Pointe-Noire dont
tu fus l’un des pion-
niers, voilà que tu nous
quittes brusquement pour
aller vers le Père. Le P. Tan-
guy est né le 28 décembre
1925 dans une petite ville de la
Bretagne en France où d’après ses dires
« j’ai été baptisé le même jour ». Envoyé en
mission en Afrique, dans la vice-province de
l’Afrique tropicale et Equatoriale (ATE), il œu-
vra dans plusieurs de nos communautés où il
exerça plusieurs tâches d’animation. Ce par-
cours sans pareil le reconduisit de nouveau à
Pointe-Noire en 2007 où il avait commencé sa
première mission en Afrique il y a un peu plus
de 25 ans.
Malgré son âge avancé, le P. Tanguy nous
montrait toujours son dynamisme, son ardeur,
sa bravoure et son amour pour les jeunes pour
lesquels il confia toute sa vie.
Père Tanguy, tu as été pour nous un confrère
exemplaire par ton ardeur au travail.
Nous ne t’oublierons jamais et nous nous rap-
pellerons de tes interjections : « Mambu é » ou
encore « Nzitu kulu » et surtout tes chants féti-
ches : « Tié-tié c’est mon quartier, tié-tié c’est la
fête, Tié-Tié c’est la joie » ou bien ce chant exé-
cuté lors du centenaire de l’évangélisation du
Congo Brazzaville : « Kilumbu yazi Nzambi mé
sala, kiléngui eh eh, kiléngui eheh ».
Père Tanguy, repose en paix et que la terre te
soit légère.
Michel MAKO, sdb
Peut être difficile à com-
prendre et à l’accueillir
ainsi. Le cadeau que le
Père à voulu nous
offrir à l’occasion de
ce jubilé d’argent,
c’est que l’un de ses
ouvriers apostoliques,
puisse entrer dans sa
gloire et contempler ain-
si son visage
Alors que toute la communauté
salésienne de Pointe Noire se prépa-
re à la célébration du cinquantième anniversaire de
sa présence au Congo qui débutera le 5 février
prochain, célébration au cours de laquelle le Rec-
teur Majeur sera présent, le père Tanguy, membre
de cette communauté et l’un des pionniers de cette
présence Salésienne, a bien voulu lui aussi prendre
part aux festivités. Et voilà que le Seigneur l’appelle
à lui le Samedi 23 Janvier 2010. Comment com-
prendre cet évènement sans verser un trop plein de
larmes ? C’est la récompense du Serviteur de Dieu.
Il s’est donné dans le service de la présence Salé-
sienne, et le Dieu Père a jugé qu’il était bien peu
pour lui de passer cette fête étant sur cette terre. Il
a ainsi préféré offrir à Tanguy la meilleure des ré-
compenses, Il a choisi « la meilleure part » pour lui.
Le Père a voulu le combler d’une plénitude de joie
en lui faisant voir son visage. Le père Tanguy aimait
bien effectuer ses déplacements à pieds nous fai-
sant ainsi savoir que notre vie n’est qu’une marche
vers le Père. Et bien oui, ce que le père Tanguy a
tant recherché et désiré, il l’a maintenant comme
don du Père : « VOIR DIEU FACE A FACE». Tan-
guy semé en terre, c’est le nouveau grain, il faut en
attendre des fruits. L’œuvre salésienne du Congo
donnera encore beaucoup de fruits et ceci sans tar-
der. Tanguy, repose en paix, nous t’aimons.
Rigobert, sdb
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Divers
Février 2010
« Exploitation des Ecritures, intertextualité dans les Epitres pastorales »,
Un nouveau-né dans la littérature biblique et exégétique.
C’est le nom de l’ouvrage sorti par le Père Elvis Elengabeka, spiritain, Directeur de l’Ecole Théologi-
que saint Cyprien. Ouvrage sorti cette année et présenté le mardi 15 décembre 2009 à L’Université
Catholique de Yaoundé.
Le Père Elvis Elengabeka, Bibliste de formation a
présenté son ouvrage le 15 décembre 2009 à par-
tir de 17 heures à l’université Catholique de
Yaoundé dans une salle pleine à craquer où se
trouvaient enseignants et étudiants des différentes
écoles ecclésiastiques de Yaoundé. Cet ouvrage de
près de 300 pages a pour titre : « Exploitation des
Ecritures, intertextualité dans les Epitres pastora-
les ».
C’est plutôt presque à une soutenance que nous
avions assisté ce 15 décembre, car l’ouvrage n’a
pas laissé indifférent bon nombre de théologiens
présents dans la salle.
C’est l’Abbé Paulin Poucouta, connu dans le mon-
de exégétique et biblique et préfacier de l’ouvrage
qui a ouvert le débat en faisant une première pré-
sentation de l’ouvrage. Dans un langage auquel
seuls les amis des sciences bibliques pouvaient
s’habituer, l’Abbé Paulin a dégagé la problémati-
que qu’à tenté de résoudre le Père Elvis Elengabe-
ka dans son ouvrage. A savoir : Comment et pour-
quoi l’auteur des Epitres pastorales, notamment les
deux lettres à Timothée a exploité la littérature sa-
crée et profane de son époque, et comment les
textes de départ, ceux de l’Ancien Testament et des
morales philosophico-religieuses ont changé de
signification dans les Epitres pastorales.
Mais c’est le Père Elvis Elengabeka lui-même, dans
ses envolées rhétoriques dont il a lui seul le secret,
qui a exposé de fond en comble son livre quitte à
faire réagir quelques professeurs de théologie
dogmatique présents dans la salle. En effet, pour le
Père Elvis, dans les Epitres pastorales,’’ même le
non-inspiré a inspiré l’inspiré’’ ; en ce sens que
l’Apôtre Paul, à qui une longue tradition attribue
les Epitres pastorales aurait suffisamment profité de
sa culture multidimensionnelle pour écrire la doc-
trine contenue dans ces lettres.
Dans les échanges intervenus après la présentation
de l’ouvrage, l’Abbé Augustin Messemo, profes-
seur de Dogmatique a fustigé sans faux – fuyant la
thèse de l’auteur selon laquelle que ‘’ le non-
inspiré aurait inspiré l’inspiré’’. L’Abbé Messemo a
trouvé cette thèse trop massive par le simple fait du
principe de l’inspiration de toutes les Ecritures.
Mais c’était sans compter avec la subtilité et la
perspicacité qui caractérisent les Exégètes et les
Biblistes ; ainsi pour s’échapper du nœud de l’Ab-
bé Messemo en coupant court à la polémique, le
Père Elvis Elengabeka a reprécisé que le fameux ‘’
Toute Ecriture est inspirée de Dieu’’ est en fait un
« hapax legomenon », une expression dite une seu-
le fois, et qu’on trouve évidemment dans la
deuxième épitre à Timothée, au chapitre trois ver-
set seize ( 2 Tim 3, 16 ) ; C’est-à-dire dans les Epi-
tres pastorales sur lesquelles il réfléchit depuis des
années, et qu’à ces yeux, la dogmatique forcerait
un peu trop ce verset, ce « hapax legomenon », en
en faisant un cheval de bataille à temps et à
contretemps.
C’est cet échange intellectuel de haut niveau d’u-
ne fraternité cependant palpable, qui a mis fin vers
19 heures, à la cérémonie. Désormais disponible
dans les librairies appropriées, le Livre du Père El-
vis a déjà été vendu ce soir même à L’Université
Catholique chez quelques professeurs et Etudiants
qui ont eu la joie de recueillir directement la dédi-
cace de l’Auteur autour de quelques bouteilles de
champagne et de vins mousseux.
Mpama Patrick, sdb
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Point de Réflexion Salésienne
ETRENNE 2010
Février 2010
« Seigneur, nous voulons voir Jésus » Jn 20, 21. L’Etrenne que le Recteur Majeur adresse à toute la Famille Salésien-
ne en cette année 2010 veut rappeler la tâche évangélisatrice qui est une urgence apostolique aujourd’hui. Le Pape
Benoît XVI, dans la lettre qu’il adressait aux capitulaires du XXVIème CG indiquait « l’Evangélisation comme la principa-
le et prioritaire frontière de mission ». Ce même Chapitre Général, dans son deuxième pôle, indiquait ainsi aux Salé-
siens l’urgence d’Evangéliser et la place centrale de la proposition de Jésus Christ dans la pastorale.
L’Etrenne 2010 s’adresse d’abord aux Salésiens, Salésiennes et à tous les membres de la Famille salésienne afin
qu’ils puissent la concrétiser et la mettre ainsi au profit des jeunes. Le père Chavez fait un appel à tous « être un disci-
ple croyant et un apôtre crédible ».
Disciple croyant et
Apôtre crédible.
Etre disciple c’est une vocation et
un don. L’appelé doit connaître
Jésus, vivre avec lui une proximité
profonde, se mettre à son écoute.
Expatrier la parole biblique du
livre pour la l’incarner en nous.
C’est une invite à être des exégè-
tes et des pratiquants de la Parole
de Dieu. Marie est celle qui a su
accueillir et vivre de la Parole.
Plus que vocation et mission sont
des deux aspects essentiels de
notre consécration, le disciple
doit être un apôtre qui, poussés
par le zèle pentecostal, annonce
joyeusement la parole aux jeunes
avec crédibilité et pédagogie. Ce
qui rend notre annonce crédible
c’est notre expérience de disciple
croyant. Avant d’annoncer le
Christ, il faut d’abord être disci-
ple du Christ. « Ce que nous
avons entendu, ce que nous avons
vu de nos yeux, ce que nous avons
contemplé et que nos mains ont
touché du Verbe de la vie… nous
vous l’annonçons, à vous aussi, afin
que vous aussi vous soyez en com-
munion avec le Père et avec son Fils
Jésus Christ » 1 Jn1, 1-3. L’Apôtre
crédible est un disciple authentique
et le disciple authentique est un
apôtre crédible. Seul le disciple qui
vit en intimité avec Jésus peut facili-
ter l’accès à Lui.
Le but, la méthode et la raison de l’Evangélisation
Le Recteur Majeur indique ensuite le but, la méthode et
la raison de l’Evangélisation calqués sur le parcours des
disciples d’Emmaüs que Luc nous rapporte dans son
Evangile. Lc 24, 13-35. Le but de la mission qui est ce-
lui de rencontrer le Christ dans l’Eglise. Après l’évène-
ment de la mort de Jésus, les disciples d’Emmaüs s’éloi-
gnent aussitôt de la communauté. « Nous espérions qu’il
était celui qui allait délivrer Israël » Lc 24, 21. L’Apôtre
doit mener ici une double tâche : celle d’aider les jeunes
à avoir une connaissance juste de Jésus et les aider à
dépasser l’éloignement de l’Eglise, faire en sorte que les
jeunes aiment l’Eglise comme le lieu fertilisant de leur
croissance.
Pour la méthode, trois étapes à parcourir : d’abord aller
à la rencontre de Jésus avec nos déceptions. Comme
Jésus allant à la rencontre des disciples sur le chemin,
les jeunes, eux aussi, avec leurs déceptions et lassitudes
de la vie, leurs rêves frustrés, ont aussi le droit de rece-
voir quelqu’un qui les assiste et les accompagnent. En-
suite, savoir que connaître beaucoup de choses sur Jé-
sus ne suffit pas pour le voir, il faut le laisser parler. Ai-
der les jeunes à relire les évènements de la vie à la lu-
mière de la Parole. Enfin, accueillir Jésus chez soi. C’est
l’étape décisive. Ou on fait signe à Jésus d’entrer chez soi, ou tout simple-
ment, on le laisse continuer son chemin. C’est l’accueille de Jésus en Eglise
et spécialement dans les sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation
Pour ce qui est de la raison de l’Evangélisation, c’est la rencontre person-
nelle avec Jésus à l’intérieur de la communauté ecclésiale. Ne pas oublier
que on ne peut pas recevoir Jésus sans ressentir en même temps le désir
profond de l’annoncer.
Le Recteur Majeur termine l’étrenne par la présentation de Michel Rua
comme exemple de disciple et d’apôtre. A chacun de nous, inspiré de di-
vers documents, principalement le CG XXIII sur l’éducation des jeunes à la
foi, de rejoindre les jeunes pour les conduire à Jésus non parce que nous
possédons ce dernier, mais tout simplement parce qu’il est notre Maître.
Rigobert, sdb
@temedia N°96
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Point de Réflexion Salésienne Février 2010
CAN 2010 : ET SI LE SPORT RECONCILIAIT LES AFRICAINS ?
Alphonse Owoudou, sdb, Prêtre éducateur.
La CAN n’avait pas encore commencé, quand nous avons appris que quelques instants après
avoir foulé le sol cabindais, le convoi togolais avait essuyé des tirs mortels de maquisards sé-
cessionnistes. L’Angola comptait probablement dissimuler cette plaie historique en se présen-
tant à l’Afrique et au Monde comme un carrefour fiable du football africain. Si la tradition
olympique et ses symboles nous ont fait croire que le sport pouvait unir et réconcilier, l’Angola,
comme d’autres pays déchirés, aurait dû prendre ses précautions, ou bien pour faire quelques
pas vers la pacification, ou bien pour mettre des garde-fous dissuasifs ou suffisamment préven-
tifs. Les normes de la CAF , selon lesquelles les délégations doivent toutes voyager par avion,
auraient pu éviter le drame subi par le Togo. Nous y reviendrons sous peu. Mais l’Angola a
manqué l’occasion, grâce au football, de se réconcilier un peu plus, et de donner l’image
d’un pays unifié. La CAN a mal commencé, et s’est jouée la peur au ventre, pour plusieurs.
Le drame togolais
Le football togolais a été meurtri
par ce drame du mois dernier.
C’est en vêtements de deuil que
les togolais ont regardé les pre-
miers matchs de la CAN. Là en-
core, le football a manqué d’u-
nir les cœurs. Les organisateurs
de la Coupe ont condamné à la
fois ceux qui ont perpétré l’at-
tentat contre les togolais, et ceux
qui, pour des raisons que per-
sonne ne veut nous avouer, ont
choisi de faire voyager la délé-
gation togolaise par la route. Et
comme nous avons
l’art en Afrique de mal
aborder les problèmes,
le conflit est né entre le
Togo et la CAF , à tel
point que les condo-
léances de celle-ci ont
été étouffées par ses
reproches à la déléga-
@temedia N°96
tion qui a enfreint les
normes que tout le mon-
de, jusqu’ici, a obser-
vées. Du côté togolais,
ignorant cette question
incommode de la CAF,
on a trouvé cette respon-
sabilisation insultante et
irrespectueuse, parce
qu’elle tombait mal,
c’est-à-dire au moment où l’on
était en deuil. Dialogue de sourds
ou monologue à deux, la conclu-
sion est encore pareille : le sport
n’a pas su unir. Pour conclure avec
le Togo, il nous a d’ailleurs semblé
que malgré le traumatisme, les
joueurs togolais aient voulu jouer la
CAN , précisément pour honorer
leur entraineur et leur second gar-
dien, tombés sous les feux des ca-
bindais. C’est ainsi que des jeunes
combattants se comportent sur un
champ de bataille, pour venger un
compagnon, pour éviter qu’il soit
mort pour
rien. Mais on
nous dit que
les experts
togolais ont
constaté par-
mi la déléga-
tion un degré
de traumatisme tel qu’il fallait
au plus vite rentrer à la maison.
A un mois de tout ceci, nous
pouvons supposer que si, mal-
gré l’attentat et les morts, tout
avait continué selon les vœux de
la CAF – et des compagnons
d’Adebayor, les matchs du Togo
auraient été gagnés d’avance,
sur un plan différent - parce que
cette délégation aurait payé le
prix le plus fort, « pour » le sport
et pour l’Afrique. Les deux morts
togolais auraient été les deux
martyrs du sport africain, et sur-
tout de l’Unité africaine. En re-
vanche, le retour à la maison,
sans combat mais avec des victi-
mes, laisse un arrière-gout
amer… Cette fois, les lâches du
Cabinda ont gagné, mais sans
avoir gain de cause ; car ils s’en
sont pris à des innocents. Et le
Togo, lui, a perdu un combat
qui n’était pas le sien, tandis
que, renonçant à ses matchs
pour des raisons que nous trou-
vons humainement compréhen-
sibles, il a perdu celui de la
« politique », et celui de l’orgueil
et de l’honneur sportifs.
Suite p. 27
26

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Point de Réflexion Salésienne Février 2010
CAN 2010 : ET SI LE SPORT RECONCILIAIT LES AFRICAINS ?
Alphonse Owoudou, sdb, Prêtre éducateur. Suite et fin.
Craintes et imaginations
Je voudrais aussi constater que le sport, comme
à Cabinda, fait émerger l’âme profonde : celle
de l’organisateur, du joueur, du spectateur aussi.
Quand on est raciste, la pression qu’on subit
pendant le match est telle que l’on
finit par laisser échap-
per quelques
réflexes d’a-
nimosité.
Dans
le cas
de la
CAN
et du
Mon-
dial d’A-
frique du
Sud, malgré l’hy-
pocrisie et l’inconscience
qui feront qu’on ne l’avoue guère, il y a derrière
certains derbies toute une histoire de rivalité, de
jalousie, de haine et de voisinage incommode,
qui choisit mal le lieu de son illustration. Je vous
donne simplement trois exemples, en vous lais-
sant le soin de les commenter et de les justifier si
vous en avez le toupet. Il y a deux ans, tout le
monde a craint le pire à l’occasion d’un match de
foot entre le Togo et le Bénin. En décembre, nous
avons tous suivi les péripéties survenues à l’occa-
sion des matchs aller-retour entre l’Algérie et l’E-
gypte. Pendant la CAN , dans le groupe D, j’ai lu
sur des blogs autorisés que la victoire du Gabon
sur le Cameroun valait mieux
qu’une possible victoi-
re gabonaise à
la finale. Ab-
surde,
non ? Et
ce ne
sont pas
les
joueurs
profession-
nels, ni les
entraineurs, ni
ceux qui sont vraiment
concernés par ces matchs, qui ali-
mentent ces attitudes, ni les guerres implicites qui
ne disent pas leur nom. Ce sont certains commen-
tateurs et surtout certains supporters complexés et
donc très peu sportifs, qui confondent patriotisme
et nationalisme, être un fan de son équipe, et en
être un fanatique.
En conclusion, retenons que le sport, puisque c’est ce qui nous occupe ici, est tellement malade de
nos africâneries, j’entends de nos dictatures, de nos népotismes, de nos corruptions, de nos extrémis-
mes ethnocentriques et de nos comédies sous-régionales, que nos meilleurs joueurs doivent aller ail-
leurs pour évoluer. Et quand ils reviennent pour que leur continent natal aussi apprécie leur talent au-
trement que par la Champions League, ils retrouvent ces contradictions, ces attentats, ces rivalités
centenaires et ces politiques qui font que, souvent, ils ont envie de retourner là où le sport est un
« marché », et un art géométrique du ballon rond, et non pas une excuse pour ressusciter des vieilles
guerres qui sont nées quand on a choisi de séparer des frères et des familles par des frontières et des
nationalités arbitraires. Le sport peut unir, et il le fait d’ailleurs. Mais chez nous en Afrique, entre pays
frontaliers comme dans certaines familles, tout divise, le meilleur comme le pire ; et nous ne ratons
pas une occasion pour le confirmer. Bientôt, la Coupe du monde aussi aura lieu, dans le pays afri-
cain le plus avancé économiquement, mais qui bat aussi le triste record continental de la xénophobie
et de la criminalité. Deuxième chance pour l’Afrique de se réconcilier et de réconcilier le monde, à
travers la magie du ballon rond. Pays des Bafana Bafana, la nation du Rainbow (arc-en-ciel) par ex-
cellence va-t-elle justement saisir cette chance et honorer le monde - du football - qui a décidé de
nous faire confiance ?
@temedia N°96
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''Bonne fête de la Saint Jean Bosco''
L’@temedia par ma plume ne peut s'en passer sans pour autant
« Une main pour moi, l’autre pour toi »
Don Bosco à Don Rua
ne pas vous faire parvenir un petit mot pour la commémoration
de la mort de notre fondateur Saint Jean Bosco. L'initiative
entreprise par ce fondateur, de mettre à la disposition de sa
nation, son public, un bulletin d'information et de formation,
nous montre combien nous devons faire de cet outil à notre
tour, un réel instrument d'évangélisation pour nos Jeunes et
nos collaborateurs. Cette fête du 31 Janvier, nous donne un
souffle neuf pour pouvoir revisiter les traces de cet homme
inventif pour le salut des Jeunes de son époque. Nous souhaitons d'un cœur ouvert, une bonne fête à
toutes les communautés de notre province @te d'une manière particulière à tous nos fidè-
les corresponds. Que Dieu aide chacun de nous à faire de sa vie un nouvel évangile centré sur l'amour en
suivant le Christ Libérateur sur les pas de Don Bosco.
Florent Papin.
Atemedia N°96 remercie vivement toutes les œuvres de l’ATE qui lui ont
adressé des nouvelles. Il invite toutes les Maisons de la Province à lui
adresser ses articles avant le 15 février 2010 pour le prochain numéro de
Mars. Envoyez textes et photos à Florent et à JB Beraud.
Merci
Joyeux
Anniversaires
@temedia Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale B.P. 1607,
Yaoundé - Cameroun
02-02-87 MBEINGUINZA Justi Cyrille
09-02-68 L. LOUBAYI Serge
10-02-82 S. EYENGA Alex
12-02-85 S. AGUIDE Blaise
16-02-50 P. NDIOMO André
17-02-84 S. DOUFOKPIO Nestor
17-02-75 S. ONDO Raimundo
18-02-83 S. UMOH UKEME Nicholas
21-02-78 S. NOKONOKO Domingo
24-02-84 L. OUMAROU Romeo
27-02-82 S. NDOUROUNGOMBET S.
28-02-79 S. AWANSI Hugues Vincent
2@8-0te2m-e8d0ia NS.°9T6CHAWO Christophe
Directeur de publication :
P. José Antonio VEGA
Administration :
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Délégué à la communication:
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Florent Papin NGOUMBETI
Maquette - Mise en page :
Rigobert FUMTCHUM
Rédaction:
Fr. RAS
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