atemedia AVRIL 2010


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N° 98
Avril 2010
11e Année
Un vent nouveau à la RCDM
« Quand je perds la bonne humeur, je me laisse ventiler par la RCDM ».
SOMMAIRE
Editorial
Aux portes du Chapitre provincial
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Actualités (ATE)
Carême à Ebolowa
Page 3
La CEPY à Ebolowa
Page 4
Inauguration des améliorations de la RCDM Pages 5 - 8
Nouvelles des Communautés
Pages 9 - 12
Etranger
Togo
Pages 13 - 14
Point de Réflexion Salésienne
La dimension religieuse s’éclipse de nos activités page 15
@temedia N°98
Les Pères Evêques de la CEPY (Conférence
Ecclésiastique de la Province de Yaoundé)
1

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Editorial
Avril 2010
Aux portes du Chapitre Provincial
I
l ne manque que quelques jours. Nous nous
retrouverons les 36 confrères capitulaires et
les invités qui participeront à cette
‘rencontre triennale’, au cours de la-
quelle nous nous mettrons au diapason du travail
que toute la Congrégation mène pour porter à
l’application les délibérations de notre dernier
Chapitre Général.
Ce quatrième Chapitre provincial a pour nous
une importance particulière à cause des su-
jets qui sont inscrits à l’agenda de travail de
l’assemblée capitulaire : tout d’abord notre
capacité pour rendre effectives les conclusions
du CG26, ensuite la mise à jour du PEPS provin-
cial et du directoire provincial, et enfin les analyses
concernant la formation des confrères dans la Province et la
restructuration de la géographie salésienne dans la Région.
La célébration du Chapitre provincial représente une opportunité
privilégiée pour donner du temps à la réflexion partagée sur le mo-
ment que vit notre communauté provinciale et pour déceler les
orientations qui guideront l’évolution de la Province dans les an-
nées à venir.
Une manifestation de notre intérêt pour la réussite de ce ‘kaïros’
sera l’invocation, dans notre prière personnelle et communautaire,
de l’assistance de l’Esprit du Seigneur sur toute l’assemblée capitu-
laire. Si la marche de toute l’Église, depuis le jour de la Pentecôte, est
guidée par cet Esprit qui a enflammé les cœurs des disciples, l’épa-
nouissement de notre communauté provinciale ne peut se réaliser
que sous les motions de ce même Esprit. Nous ferons donc bien
d’implorer cette lumière qui guidera nos réflexions et orientera nos
délibérations.
En fait, les échanges et les conclusions finales adoptées par vote au
cours du chapitre constituent une grande occasion pour mettre en
évidence la capacité de notre communauté provinciale de se placer
face à son avenir en dessinant, avec une attitude de docilité aux ins-
pirations de l’Esprit du Seigneur, les dispositions et les choix qui dé-
termineront notre cheminement dans le nouveau triennat qui s’ou-
vre devant nous.
C’est le moment de rêver, d’imaginer, de projeter, de prévoir,
de s’aventurer.
Que l’Esprit Saint, qui a inspiré la naissance de notre Congréga-
tion et ne cesse pas de la guider, et notre Mère Auxiliatrice, soutien
et appui de notre Famille, nous accompagnent dans cette démarche
déterminante.
À votre disposition
Manolo Jiménez
Comme une baguette
magique, Marie Auxi-
liatrice indique les
chemins à prendre tout
en œuvrant avec nous.
Au lendemain de la
fête pascale, la pro-
vince ATE débutera
son 4ème Chapitre pro-
vincial au Théologat
Saint Augustin de
Nkol’Afame (Yaoundé
- Cameroun). Cet évè-
nement pascal et pen-
tecostal pour la pro-
vince et les destinatai-
res des six pays de la
vice-province, nous
aidera à se réviser et à
se raviver, à s’évaluer
et à s’éveiller. Que nos
prières accompagnent
chacun des capitulai-
res pour que les fruits
de ce Chapitre nous
servent de dessert.
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Actualité ATE
Avril 2010
Cameroun - Ebolowa
LA PAROISSE NOTRE DAME DE FATIMA DE NKO’OVOS
ET LE DIOCESE D’EBOLOWA VIVENT !
Le temps de Carême nous plonge dans les efforts
de partage, de prière et de pénitence.
Le Mercredi des Cendres a rassemblé de foules consi-
dérables tant à 6 h30 qu’à 18h. L’école primaire, les deux
maternelles, l’Institut Don Bosco et le Centre Rosa Venerini.
Une question surgit : « Comprennent-ils le sens et l’impor-
tance des cendres, et surtout l’engagement à prendre du-
rant ces quarante jours ? »
La Paroisse a organisé une célébration pénitentielle le
samedi 20 février. Les récollections sont prévues pour les
adultes les samedi, de 9 h à 13 h. Le thème retenu : « La
sainteté ». Les carrefours sont enrichissants car chacun peut
s’exprimer librement dans un petit groupe. L’animateur syn-
thétise, offre le sacrement de pénitence et l’eucharistie cou-
ronne la journée.
L’Eglise est bondée pour le Chemin de Croix : à 14h
en Bulu, 18h en Français et à 17h en Anglais à la salle Père
Paul.
Les catéchistes ou catéchètes des villages se sont re-
trouvés à Nnemenyong II pour un temps de désert animé
par le curé. M. Patrice NDONG a parlé de la Révélation, Mr
Jean Marc de l’Etrenne du R.M. et le Père Anaclet de la
sainteté et de l’administration de la communauté chrétien-
ne, lieu de la foi, de l’espérance et de charité.
Aux mêmes dates que l’Institut Don Bosco (19 au
21/02/10), mais en deux lieux, le Centre des Jeunes a réuni
cent soixante jeunes, garçons et filles, à Nnemeyong II, 40
jours de préparation à Pâques dans la conversion : le pas-
sage chrétien : du vieil homme à l’homme nouveau, des
ténèbres à la lumière, de la mort à la vie. Des résolutions
ont été prises. En voici quelques unes :
adhérer à un mouvement existant dans notre pa-
roisse ;
cultiver la paix, la charité et la justice, l’amour du
travail ;
montrer le bon exemple en famille, à l’école … ;
écouter attentivement la Parole de Dieu et la mettre en pratique ;
chasser le mauvais comportement (orgueil, vol, convoitise…).
Le Père Marius, chargé de la pastorale des jeunes, a coordonné les différentes activités avec l’équipe des
animateurs. Un salésien coopérateur les a entretenus et un confrère est venu présidé une messe.
Dimanche 208/02/10, ce fut le tour des catéchumènes, après la messe de 8 h 30. Le Frère Paul Marie a
introduit la journée. Puis, par groupes, ils ont suivi attentivement les entretiens.
P. Vincent MUSHYA, sdb
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Avril 2010
Cameroun - Ebolowa
LE DIOCESE D’EBOLOWA EN LIESSE
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Le diocèse d’Ebolowa a abrité la session ordinaire,
durant quatre jours (01 au 04 mars 2010), des Pères
Evêques de la CEPY (Conférence Ecclésiastique de la
province de Yaoundé) et de leur proches collabora-
teurs (Vicaires Généraux et Chanceliers) des sept
diocèses : Bafia, Ebolowa, Kribi, Mbalmayo, Obala,
Sangmélima, Yaoundé.
Le thème : Ecclésiologie et Pastorale Sociale.
Mardi 02/03/10 a eu lieu la messe d’ouverture à la
Cathédrale présidée par Mgr Victor TONYE BAKOT
et prêchée par Mgr Jean MBARGA.
Mercredi 03/03/10 : messe à la paroisse Notre Da-
me de Fatima de Nko’ovos, présidée par Mgr Adal-
bert NDZANA et prêchée par Mgr BAYENIMATJEI :
célébration provinciale de l’année sacerdotale. Les
prêtres ont renouvelé les promesses sacerdotales.
Impressionnant de voir neuf pasteurs autour de
l’autel, parmi lesquels deux Emérites (Mgr Athanase
BALA et Mgr Jérôme ; celui de Sangmélima : empê-
ché). Le vice-président du conseil pastoral paroissial
a pris la parole : il leur a souhaité une chaleureuse
bienvenue, exprimé la joie de toute la communauté
paroissiale et la confiance de notre Père Evêque
pour ce choix ; il a remercié toutes les autorités et
les fidèles présents.
Les agapes fraternelles ont eu lieu au réfectoire de
l’Institut Don Bosco. Les Sœurs de Rosa Venerini, les
novices et les postulantes ont assuré le service.
Il faut noter la présence des autorités politiques, ad-
ministratives, et traditionnelles aux célébrations.
Jeudi 04/03/10 à 11 h 30 : messe de clôture prési-
dée par Mgr Jérôme OWONO MIMBOE et prêchée
par Mgr Joseph BEFE ATEBA.
Il y a eu la bénédiction de la Chorale et la remise du
prix d’excellence, après la prière universelle. Avant la
bénédiction, la remise des lettres à chaque Evêque ;
lecture du rapport final en français et en anglais.
Mgr Jean MBARBA, Evêque d’Ebolowa et Président
de la Conférence Episcopale de Yaoundé, a remer-
cié tous ceux qui ont contribué à la réussite de la
session. La prochaine se passera à Amban au mois
de novembre 2010.
P. Vincent MUSHYA, sdb
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Actualité ATE
Avril 2010
Cameroun - Ebolowa
INAUGURATION DES AMELIORATIONS DE LA RADIO DON BOSCO
Le vendredi 19 mars 2010, en la Fête de St Joseph, l’Institut Technique Don Bosco de Ebolowa
inaugurait et bénissait les nouveaux aménagements de sa Radio.
Le Père JB Beraud, invité à prendre la parole à cette occasion, a prononcé l’allocution suivante.
Monsieur le Délégué de la Communauté urbaine,
Monsieur le Délégué à la santé,
Monsieur le Délégué à la Communication,
Monsieur le Préfet,
Madame la Commissaire,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis, salésiens et invités,
Inaugurer une radio aujourd’hui chez Don Bosco, c’est évoquer
l’histoire d’un homme et c’est relire une longue réflexion de l’E-
glise catholique, sur l’importance de ce moyen de Communica-
tion sociale.
L’homme dont il faut parler ce matin, c’est évidemment l’inven-
teur de la radio. Il s’appelait Guglielmo Marconi. Il est né en
Italie, à Bologne en 1874. Il est mort à Rome, en 1937. Il avait
63 ans.
Un jeune étudiant persévérant et « amoureux du travail bien fait »
En 1896 ( Il y a huit ans que don Bosco est décédé !), après quelques essais chez lui, ce jeune in-
génieur électricien italien de 22 ans, réussit une démonstration dans la plaine de Salisbury, en An-
gleterre, de ce que l’on appelle alors la TSF, Télégraphie sans fil. Marconi fait breveter son inven-
tion. Ne trouvant pas d’appui en Italie, il est allé en Angleterre. Il y restera.
Deux ans plus tard, en 1898, il réalise une première transmission radiotélégraphique entre Bour-
nemouth et l’île de Wight, sur la Manche.
Trois ans passent. Nous sommes en 1901. Le jeune ingénieur poursuit ses recherches. Cette fois,
il transmet des signaux morses sans fils de Poldhu en Cornouailles à St John’s de Terre Neuve,
réussissant ainsi une large traversée de l’Atlantique.
En 1914, les performances s’accélèrent. Cette fois, Marconi transmet des messages téléphoniques
sans fil entre deux navires éloignés l’un de l’autre de 80 km. Il aura fallu une longue persévérance
au jeune chercheur.
En 1920, la Compagnie Marconi ouvre la première station publique britannique de radiodiffu-
sion, près de Chelmsford. La même année, la première station américaine émet à Pittsburgh.
L’enthousiasme de Pie XI, et la joie de Marconi
Encore onze ans, et Marconi va être invité au Vatican, pour l’inauguration du poste de TSF, qui
deviendra Radio Vatican. C’est le 12 février 1931. Pie XI, ce Pape qui, jeune prêtre, aimait s’arrê-
ter à Turin, chez Don Bosco, avant de partir en excursion dans les Alpes, et qui, plus tard, devait le
canoniser, ne veut plus attendre davantage pour utiliser « ce nouvel instrument de prédication ».
Un an auparavant, en 1930, l’épiscopat hollandais a ouvert la première « Radio catholique ».
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Actualité ATE
Avril 2010
Cameroun - Ebolowa
INAUGURATION DES AMELIORATIONS DE LA RADIO DON BOSCO, suite et fin
L’inauguration du 12 février 1931 dans les jardins du
Vatican donne à Pie XI l’occasion de prononcer de
magnifiques encouragements aux chercheurs et d’a-
dresser une homélie à l’humanité toute entière. Le pa-
pe ressent cet événement comme une grande
« première mondiale ». Il proclame :
« Pouvant le premier Nous servir d’ici de l’œuvre ad-
mirable de Marconi, Nous Nous adressons pour la
première fois à tous les hommes…, en leur disant les
paroles mêmes de la sainte Ecriture : « Ecoutez tous
ceci, ô peuples : prêtez l’oreille, vous tous, habitants
du monde, tous ensemble, riches et pauvres » ( Ps 48,
1-2)
Pie XII, le Pape qui n’a cessé d’encourager les « gens des médias »
A la suite de Pie XI, décédé le 10 février 1939, son successeur Pie XII, élu dans les premiers jours de
mars, a souvent parlé de la radio qu’il estimait et encourageait. Le 60e anniversaire de la première
expérience de Guillaume Marconi est pour lui l’occasion d’associer le souvenir de ce chercheur à ce-
lui de Christophe Colomb, « le Découvreur du nouveau monde ». Le 19 octobre 1955. dans un radio-
message au 3e Congrès des Relations internationales, Pie XII déclare : « L’heureuse expérience effec-
tuée par le savant, âgé de 20 ans, en sa villa de Pontecchio, indubitablement siège de la première sta-
tion-radio de l’histoire, place le nom de Guillaume Marconi auprès de celui de l’immortel Christophe
Colomb L’un et l’autre ouvrirent à l’humanité de nouvelles voies de progrès et de civilisation…. La
découverte marconienne a grandement répondu aux besoins de l’humanité. Le monde apparaît com-
me la maison des hommes… Les communications rapides contribuent à éclairer le problème fonda-
mental d’une coexistence et d’une communauté harmonieuse entre les peuples… »
Quand Marconi et l’Eglise nous interpellent
La vie de Guillaume Marconi, évoquée dans cet Institut Technique de Don Bosco d’Ebolowa est une
véritable invitation aux élèves, à leurs enseignants, à leurs parents, à le connaître, à méditer ses quali-
tés de « travailleur acharné », de « chercheur infatigable », et de « savant préoccupé du Bien Com-
mun ».
Les paroles de Pie XI, de Pie XII, et de tous ceux qui dans l’Eglise oeuvrent dans les Communications
sociales sont un nouvel appel aux femmes et aux hommes de ce temps, pour rechercher constamment
l’annonce du Royaume par ces moyens qui s’améliorent et se renouvellent constamment.
JB Beraud
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Actualité ATE
Avril 2010
Cameroun - Ebolowa
BENEDICTION DES STUDIOS DE LA RCDM A EBOLOWA
Cérémonie de la bénédiction des studios de la radio
salésienne RCDM d’Ebolowa ce 19 mars 2009, en la
solennité de saint Joseph.
Le décor est planté. Il est 12 heures à Ebolowa sous
un climat clément. La salle polyvalente devant abriter
la cérémonie se remplit. Les autorités invitées pour la
circonstance s’installent. A la table d’honneur, sont
assis le sous-préfet d’Ebolowa 1er, Mgwem Ambroise ;
M. Mvondo David, directeur de Cabinet de la Com-
munauté urbaine d’Ebolowa ; P. Joseph Khondé, di-
recteur de l’Institut technique Don Bosco, P. Vega,
provincial sortant, le vicaire général du diocèse d’Ebo-
lowa, le Père Eto Eto.
Dans l’assistance, les salésiens de Don Bosco d’Ebolo-
wa sont présents ainsi que les autres invités com-
me Mme Zeuaha Dieupe Jeanne, commissaire à l’Emi-immigration du sud, le directeur adjoint de la CRTV
sud… Le maître de cérémonie prend la parole, il dévoile le programme de la cérémonie. Quatre moments
marqueront cette cérémonie : les allocutions d’ouverture, la bénédiction, le microprogramme et l’apéritif.
A l’invitation du maître de cérémonie, les invités se lèvent, le père Joseph Khondé, ouvre la cérémonie par
une prière.
N’hésitez pas à demander aux gens riches de nous aider !
Le coordonnateur de la RCDM (Radio communautaire de développement de la Mvila) prononce son allocu-
tion. La RCDM est une œuvre de longue haleine, dira-t-il ! Elle a commencé, il y a 8 ans sur l’initiative du
Père Baggio Alcide, salésien de Don Bosco. C’est une radio communautaire aux nombreuses thématiques :
développement social, jeunesse, culture, vestimentaire et autre… Elle emploie une équipe de 31 jeunes bé-
névoles. Aujourd’hui, grâce aux soutiens de COMIDE et MANOS UNIDAS, la RCDM est dotée de locaux et
de matériels neufs. Elle dispose d’un émetteur de 2000 watts, de deux studios, de l’internet.
Ce fut le tour du directeur de l’œuvre, le père Joseph de partager ce qu’il ressent. « Quand j’ai pris cette
œuvre, le personnel de la radio est venu me dire : « Comme c’est un noir, nous allons tout laisser tom-
ber. » Je leur ai répondu : « La première richesse, ce sont les hommes (…) ». Poursuivant son partage, il
dira à ses collaborateurs « N’hésitez pas à demander aux gens riches de nous aider. L’autofinancement de
la radio permettra aux gens de ne pas mourir de faim. »
Le Père Jean Baptiste Beraud clôturant cette première partie de la cérémonie va rappeler l’histoire de l’in-
vention de la radio par Gugliemo Marconi en 1894 (au début des années 1920, premières émissions de
radio régulières.) et l’accueil de cette invention par l’Eglise. Le 12 février 1931, le Pape Pie XI inaugure la
première station radio du Vatican, réalisée par Guglielmo Marconi. Pie XI envoie un message à tous les
peuples du monde au moyen de la radio.
Bénédiction des studios
A l’invitation du maître de la cérémonie, les invités, en commençant par les officiels, se dirigent vers les
nouveaux locaux de la radio. Je me fraie un chemin et me place parmi la horde de journalistes. La béné-
diction va commencer. Le Père Vega, aidé du Père Joseph, porte l’aube. Le Père Vega introduit la bénédic-
tion, le Père Joseph fait la lecture puis les invités reprennent le répons bref. L’assemblée récite le Notre pè-
re, le Père Vega clôture et commence à asperger des locaux, suivi des journalistes et photographes. La sui-
te fait le tour des locaux. Studios, salle d’archives ont été bénis.
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Actualité ATE
Avril 2010
Cameroun - Ebolowa
BENEDICTION DES STUDIOS DE LA RCDM A EBOLOWA, suite et fin.
Quand je perds la bonne humeur,
je me laisse ventiler par la RCDM
Au studio principal, un microprogramme s’im-
provise. Les officiels prennent place, le studio est
très exigu pour contenir tout le monde. Des chai-
ses sont ajoutées. Les journalistes et photogra-
phes sont debout. L’animateur lance l’émission.
Il demande les impressions des invités en com-
mençant par le sous-préfet. Ce dernier donne
ses impressions : « Ce sont des impressions de
satisfactions face à l’œuvre de la Congrégation salésienne dans notre ville d’Ebolowa. (…) » L’ani-
mateur pose une question au Père Jean Baptiste Beraud sur la place de la communication sociale
dans la pastorale de l’Eglise. Et l’option des salésiens d’avoir une radio. Ce dernier répond : « Le
choix de mettre sur pied vient de Don Bosco même si celui-ci n’a pas jamais entendu parler de la
radio, puisqu’elle est née après lui. J’ai dit ce choix vient de lui parce que cet homme s’est vite
rendu compte que la presse et l’imprimerie qui commençaient à cette époque étaient très impor-
tantes pour faire connaître le royaume de Dieu aux hommes. Il utilisait tous les moyens qui se pré-
sentaient. (…) ».
Une autre question sera posée au Père Beraud par rapport à la pastorale des jeunes et les mé-
dias. Il donnera son expérience par rapport à l’utilisation de son ordinateur. Les invités éclatent de
rire, pour dire que les adultes doivent apprendre des enfants et des jeunes en matière de nouvel-
les technologies parce qu’ils sont nés dedans mais ils doivent les aider à savoir utiliser afin de ne
pas en être des victimes.
L’animateur donne la parole à quelques invités entre autres, le directeur du Camposte, le vicaire
général du diocèse, le représentant du délégué de gouvernement, directeur adjoint de la CRTV
sud) qui donneront leurs impressions. Le vicaire général du diocèse d’Ebolowa en appréciant les
programmes de la RCDM, fera une confidence : « Quand je perds la bonne humeur dira-t-il, je
me laisse ventiler par la RCDM ». Cette ode à la RCDM suscitera l’hilarité et des applaudisse-
ments des invités. Pour finir ce microprogramme, l’animateur passera la parole au Père Vega, qui
renouvellera ses impressions de satisfaction pour la réussite de cette nouvelle installation et les
nouveaux moyens techniques. Il saisira l’occasion pour remercier les ONG (COMIDE et MANOS
UNIDAS) qui ont financé ce projet. Et manifestera son souhait que la radio aide à grandir l’hom-
me dans tous les sens. Par ce dernier intervenant l’animateur va clôturer l’émission. Le coordon-
nateur de la radio, Etoa Nkoa Louis Charles intervient pour inviter les hôtes à la prise de photos
de famille et à l’apéritif.
Le buffet est ouvert
Après la photo de famille prise devant l’entrée de la RCDM, les invités ont rejoint la salle polyva-
lente pour l’apéritif. Le Père Joseph bénit la table et le buffet est ouvert. Avec l’apéritif, la cérémo-
nie de la bénédiction des studios de la RCDM prend fin. Dans l’ensemble, tout s’est bien passé,
les invités se sont dispersés le visage rayonnant de gaieté. Bon vent à la RCDM.
MagEy
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Avril 2010
Cameroun - Mimboman 3
Fête de Saint Joseph au CPDB Mimbo-
L
a fête de Saint Joseph époux de
Marie, le 19 mars dernier, avait
déjà la belle résonance de celle
du 1er mai (où l’on célèbre en
Saint Joseph, le patron des ouvriers) au Cen-
tre Professionnel Don Bosco de Mimboman.
En fait, en tant que Saint patron de l’école,
l’occasion était rêvée pour elle d’anticiper sur
la fête à venir et profiter des nombreuses grâ-
ces de la célébration de Saint Joseph.
La journée a commencé dans une ambiance
extraordinaire de fête, marquée par la joie et
une convivialité hors du commun. Bien avant
que commence la messe en la paroisse Marie
Auxiliatrice de Mimboman, élèves, apprentis et
enseignants réunis, répétaient les airs joyeux des
chants prévus par la chorale de l’école pour la célé-
bration : la fête était déjà commencée.
Aux environs de 07h45, débutait l’Eucharistie prési-
dée par le Père Fernando RICCI et concélébrée par
le Père André F. Saint Preux. La lecture est tirée des
extraits du second livre de Samuel, de l’épître aux
romains et de l’Evangile selon Saint Matthieu. Le Père
Fernando dans son homélie, portant une attention
particulière sur la discrétion de Saint joseph dans les
textes évangéliques. En partant
de la tradition juive, le Père Fer-
nando montre combien grande
était la foi de ce Saint homme.
Avant de terminer son propos, le
célébrant rappela que Saint Jo-
seph était aussi protecteur de la
Sainte Famille de Nazareth, et donc
modèle pour les pères de famille. Il
exhorta donc tous les pères de famille à
prendre pour modèle Saint Joseph et à
tous les jeunes élèves et apprentis à copier la conscience
professionnelle et l’ardeur au travail qui a fait de l’époux
de Marie un si grand Saint de l’Eglise.
Pour faire vraiment honneur au patron des ouvriers, le
travail a continué au centre professionnel au rythme ha-
bituel mais avec en plus d’une ambiance de joie, le dé-
sir visible d’être à la hauteur du Saint patron.
MOMO DJOUFACK Pyrrhus
FOMATION BIBLIQUE
Le carême se vit pleinement dans la communauté paroissiale Marie Auxiliatrice de Mimboman. Les Chrétiens ont pro-
fité de ce temps pour nourrir leur foi par une série de formation biblique offerte par le Père Grégoire KIFUAYI, Sdb.
La première rencontre dont le thème était : « L’enfant prodigue » Lc 15, 1-3,11-32. Le Père Grégoire explique que là
où avait abondé le péché, Dieu a répandu une surabondance de grâces, il souligne la capacité de l’enfant qui recon-
naît son tort et revient chez son père et aussi la gratitude et la bonté du Père qui accepte de nouveau son fils malgré
qu’il ait dépensé toute sa fortune.
La seconde série est l’épisode de la rencontre de Jésus avec la femme samaritaine Jn 4,1-42. Laquelle rencontre pro-
duira une conversion, un changement radical dans sa vie. La grâce et le don de l’amour de Dieu précèdent toujours
notre conversion. La Samaritaine a donc reçu le message. Elle s’est sentie en suffisamment en confiance pour pouvoir
demander à son tour : « Seigneur, donne-moi de cette eau ! » Jésus a brisé la réticence existant entre lui et elle pour
faire d’elle finalement une missionnaire allant annoncer au village qu’elle a trouvé le Christ qui a tout dit sur elle.
Le dernier épisode est celui de l’aveugle né Jn 9, 1-14 qui attendait devant le temple pour se jeter dans l’eau afin
d’avoir la vue. La cécité de l'homme l'accompagne depuis sa naissance. S'il ne demande rien à Jésus, c'est qu'il ne
sait même pas ce qu'il pourrait désirer. Pour lui, la guérison ne sera pas de recouvrer une aptitude perdue. Il reçoit ce
que Jésus lui offre : une transformation radicale de son existence. Pourtant, l'homme n'est pas simplement passif. Jé-
sus, en mettant de la boue, appesantit encore davantage ses yeux, les alourdit de cette terre dont sa vie est pétrie.
Opacité sans souffle ni parole. Ses yeux s'ouvrent, parce que la parole du Christ, entendue et mise en pratique, l'a
détaché de l'enfermement ténébreux du monde sur lui-même. Il voit, parce qu'il a entendu la parole qui l'envoie.
Sous le signe de cette formation nous avons particulièrement noté la participation et l’intérêt que les chrétiens, les
jeunes de la cité et les postulants ont accordé à ce moment de ressourcement de leur foi. Pour conclure, le message
que nous avons tiré de cette formation est : « l’appel pressent à une conversion radicale ».
Paterne MODEKPO, Prénovice.
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Actualité ATE
Avril 2010
Tchad - N’Djaména
La cathédrale de N’djémena ne sera pas délocalisée
affirme l’archevêque de N’djaména lors d’une conférence de presse !
Il y a quelques mois, des rumeurs concernant la délocalisation de la cathédrale Notre Dame de la paix ou la cons-
truction d’une basilique à un autre emplacement en remplacement de la cathédrale ont défrayé la chronique. Le sa-
medi 20 février 2010, l’archevêque de N’djaména, Mgr Mathias Ngarteri a donné une conférence de presse pour
clarifier les choses et démentir ces rumeurs.
Lors de cette conférence, il a abordé trois points à savoir : le rappel de l’histoire de l’évangélisation du Tchad, celle
de la cathédrale et la nouvelle de la restauration de la cathédrale.
La cathédrale avant 1980
Ph. www.dembe.org
La cathédrale avant 1980
Ph. www.e-voyageur.com
La cathédrale avant 1980
L’évangélisation du Tchad
Rappelant l’histoire de la présence de l’Eglise catholique au Tchad,
Mgr Ngarteri a souligné que : « l’Église Catholique est présente dans
notre pays depuis 1929, grâce aux premiers missionnaires,
les spiritains, les Pères du Sacre Cœur de Saint Quentin, et les Pères
Capucins qui sont arrivés de Batangafo dans L’Oubangui Chari, et
qui se sont installés à Kou, dans la région de Moun-
dou, Doba, Kélo, et Sarh.
La première Evangélisation de Fort Lamy s’est faite un peu plus tard,
en 1955, grâce à un prêtre Jésuite français, aumônier militaire, le Père
de Bélinay, qui, après plusieurs explorations du Tchad, surtout dans
la partie Nord, a obtenu l’envoi des premiers Jésuites, dont Monsei-
gneur du Bouchet, premier Préfet apostolique au Tchad. 10 ans après
a commencé une histoire, celle de la construction de la Cathédrale
Notre Dame des Victoires de Fort Lamy, devenue aujourd’hui Notre
Dame de la Paix de N’Djaména. »
L’histoire de la cathédrale
Selon Mgr Ngarteri, l’histoire de la cathédrale est intimement liée à
celle de la participation du Tchad au côté des forces de la France libre
et du monde à la deuxième guerre mondiale : « Eh bien, c’est à la
veille de la mise en marche de la colonne Leclerc, appelée deuxième
division blindée, que celui-ci et ses futurs compagnons ont demandé à
Dieu de leur accorder la Victoire, et que s’il la leur accorde, qu’ils re-
viendront construire une Maison de Dieu digne de son nom.
C’est ainsi que, après la victoire sur l’Allemagne Nazie, le Comité de
construction, qui avait déjà été mis sur pieds avant la deuxième guerre
mondiale, a recherché les fonds nécessaires et a construit la Cathédra-
le en hommage à tous ceux qui ont constitué la colonne Leclerc par-
tie de Fort Lamy pour participer à la libération de Strasbourg et Paris.
L’édifice construit et inauguré en 1965 a été détruit le 21 avril 1980
lors de la guerre civile. La Cathédrale, telle que vous la voyez au-
jourd‘hui est très différente de l’ancienne qui représentait, dans sa
forme, tout une bonne partie de l’histoire de notre pays. l’Église catho-
lique n’ayant pas les moyens de la reconstruire à l’identique, a recons-
truit l’actuelle, inaugurée en 1986, il y a 25 ans aujourd’hui.»
La cathédrale ne sera pas délocalisée
« Une cathédrale ne peut jamais être déplacée
sauf dans des cas de forces majeures : tremble-
ment de terre par exemple ; ou par autorisation
expresse du Saint Siège » affirme l’archevêque.
Pour lui, ces rumeurs ont fait passer sous silence
un projet beaucoup plus noble et ambitieux, celui
de la restauration de la cathédrale depuis sa des-
truction en 1980 : « La cathédrale détruite en
1980 a été conçue sur le modèle de l’architecture
locale (les cases massa). La forme « coque ren-
versée d’un bateau » est une architecture unique
en Afrique. Si le Tchad est reconnu comme « pays
de folklores et de traditions », sa cathédrale est
un objet d’art digne d’un prestigieux héritage
historique.
Aujourd’hui, toute la population tchadienne se
reconnaît dans la symbolique et dans le nom de
la Cathédrale Notre Dame de la Paix. Tous espè-
rent qu’en faisant œuvre commune de sa recons-
truction, le Peuple tchadien « reconstruira » en
même temps la paix dans son pays et dans le
cœur de ses fils et filles.
La Cathédrale Notre Dame de la Paix et la
Grande Mosquée Fayçal sont deux patrimoines
historiques du Tchad et symboles de la ville de
Fort Lamy devenue N’Djamena comme l’a affir-
mé le Président de la République, Idriss DEBY
ITNO, à l’occasion de l’audience qu’il nous a
accordée le ……décembre. Ces paroles du Chef
de l’Etat rejoignent parfaitement notre conviction
et notre Projet, la restauration à l’identique de la
Cathédrale Notre Dame de la Paix. »
MagEy
(Source : Conférence de presse déclaration préli-
minaire de Son Excellence Mgr Mathias Ngarteri)
@temedia N°98
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Actualité ATE
Avril 2010
Centrafrique - Damala
Festa Siriri 2ème édition : "Non à la violence, oui à la paix"
T
el était le
thème de la
deuxième
édition du
festival de la paix dénommé
"Festa Siriri".
Tout avait commencé la semaine
du 6 mars par une tournée de
sensibilisation sur: " la
gestion des conflits dans
les milieux de vie". Etaient
ciblés, les élèves des écoles
primaires et collèges de la
ville.
La journée du 13 mars, les enfants
de cinq écoles primaires et collèges de la
ville s’étaient rassemblés au centre Don Bosco
pour partager des moments de joie et de fraterni-
té autour des activités sportives et culturelles valo-
risant la culture de la paix. Après les différents
discours présentés tour à tour par le Père Jean
Pierre Directeur de la communauté, la petite Loui-
sa, déléguée des enfants ; la place revenait aux
différents concours. Malgré la pluie d’au moins
1heure, l’ambiance de fête décillait sur les visa-
ges. Le mot de passe qui animait ces différentes
activités, fut le slogan même du thème du festival
à savoir : "Non à la violence, Oui à la paix". L’es-
prit d’équipe, de fair-play, de tolérance et ainsi
que de compréhension
qui caractérisait cette
journée, prouvait à suffi-
sance, la volonté de ces
enfants de changer le vi-
sage du monde marqué par
l’individualisme, la haine, l’in-
tolérance, la vengeance… par
celui de l’amour. "Nous voulons
la paix et rien d’autre que la
paix", une interpellation qui retentit
dans le cœur de tous ceux, animés
par le désir de justice, de réconciliation et
de tolérance, cherchent ou rêvent d’un mon-
de plus juste. A 13h00, une pause était obser-
vée dans l’objectif de permettre aux enfants de
grignoter quelque chose avant la reprise des acti-
vités culturelles. Et c’était exactement vers 14h45
que celles-ci commençaient avec un ton et un
rythme qui n’ont pas laissé le public indifférent.
Après les activités culturelles de l’après-midi, un
petit mot de soutien aux enfants a été présenté
par Monseigneur Albert VAMBUEL, évêque de Ka-
ga Bandoro, président de la commission justice
et paix en RCA. Suivait la remise des prix aux dif-
férents gagnants.
Le lendemain (dimanche 14) dans l’après-midi, le
tour revenait aux jeunes des différents lycées de
notre circonscription mais aussi de certains grou-
pes de danse, chant, sketch, poésie des
environs. A cette occasion, par les chants,
poèmes et sketchs, les jeunes ont réitéré
leur volonté de construire un monde où
chacun se voit accepté malgré sa différen-
ce. "Non à la violence, oui à la paix" était
pour tous, une nécessité qu’il fallait cla-
mer. "Nous voulons une RCA florissante"
dira même un autre.
Deux jours de joie, de fête et de familiarité
qui ont permis aux enfants et jeunes des
différentes localités, de parler un même
langage, celui de la paix. Puisse cette mê-
me paix devenir une réalité en RCA.
Jerry MAT, sdb
@temedia N°98
11

2.2 Page 12

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Actualité ATE
Mars 2010
Guinée Equatoriale - Malabo
Liga escolar: el “come back
Après 4 années consécutives d´absence dans la compétition qui rapproche chaque année à travers
le sport, les élèves des établissements scolaires de l´île de Bioko, le Collège espagnol de Malabo
dont nous salésiens avons la charge, fait son « come back » avec honneur.
Grâce à l´intervention
« musclée » auprès des
autorités du Ministère de
l´éducation nationale,
intervention motivée
sans doute par son
amour pour le ballon
rond, notre jeune direc-
teur de collège et
confrère salésien Pa-
co Moro Mbá, a per-
mis aux jeunes qui
fréquentent notre col-
lège, de participer eux
-aussi, comme leurs
amis d´autres Centres
scolaires, à la « Liga esco-
lar ».
Constitution d´une équipe digne
d´un collège Salésien.
L´occasion propice des divers championnats orga-
nisés dans le cadre des festivités de la « Saint Jean
Bosco », a permis à nos professeurs d´éducation
physique et sportive, Don Pedro Fuga et Don José
Matogo, de faire une présélection des éléments
talentueux qui se sont faits remarquer au sein des
équipes présentées par chaque classe du se-
condaire. Sera également mise sur pied : une
équipe technique constituée bien évidemment des
deux professeurs d´EPS (cités plus haut), mais aus-
si d´un autre confrère salésien, Luis Javier Palen-
zuela (qui a par le passé encadré une équipe de
division – Aclix – et, entraîné
une des actuelles champio-
nes d´Afrique de l´équipe
nationale de foot-ball fémi-
nin – Nzalang nacional – ).
Un
planning
d´entraînement a égale-
ment été élaboré : une heu-
re d´entraînement après les
cours. Avec abnégation les
protagonistes se sont mis au
travail.
Deux victoires méritées.
Ce week-end (13-14 mars 2010),
les fruits n´ont pas trahi la promes-
se des fleurs. C´est ainsi que,
malgré le fait qu´ils eussent
été alignés (à dessein ?)
dans ce qu´il convient
d´appeler la « poule
de la mort », poule de
gros calibres avec éli-
mination directe (à un
seul match), nos jeunes
garçons, forts de leur su-
périorité technique, auront
raison des grands et robus-
tes garçons du Colegio Buen
Pastor (Collège Bon Pasteur).
Cette matinée du samedi 13 mars sur le
terrain de Basupu-Ouest, nos élèves
s´imposeront non sans difficultés, sur le score sans
appel d´un but à zéro (1-0). Le lendemain matin
(dimanche) sur le même site, nos jeunes filles sanction-
neront, avec le score humiliant de 5 buts à 0,
l´improvisation qui s´est lu clairement dans le jeu de
leurs adversaires également filles du Collège Bon Pas-
teur. Ces deux victoires méritées représentent pour no-
tre collège deux choses très importantes : la fièrté d´un
« come back » honorifique dans la compétition scolaire
nationale et, la partielle atteinte d´un des deux objec-
tifs fixés dans le PEPS du secteur collège (la promotion
du mérite). Pas question de s´arrêter en si bon che-
min ; un chemin reconquis. Nos garçons et nos filles
ne dormiront pas sur ces premiers lau-
riers. Ils ont l´intention d´aller plus
loin ; l´encadrement technique et admi-
nistratif les y aidera. Il en va de la re-
nommée (qui est déjà grande) du Col-
lège espagnol et, du renforcement de
l´estime-propre des élèves (quand on
sait le grand impact pédagogique de
l´auto-estimation ou auto-valorisation).
Paul II Clark TEGUE, sdb.
@temedia N°98
12

2.3 Page 13

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Etranger
Avril 2010
Togo - Lomé
Une solennité pas comme les autres !!!
Halte !!!
Aujourd’hui 21 mars 2010, la communauté de
la Maison Don Bosco a donné une autre cou-
leur à ce temps de carême. C’est ainsi que tous
les confrères de la communauté se sont réunis
autour de 9 confrères (Oumarou, Jean, Augus-
te, Larios, Stéphane, Blaise, Jacques Vincent et
Nestor) qui fêtaient leurs anniversaires dans le
mois de mars, ainsi que les 3 confrères coadju-
teurs (Jésus, Auguste, Oumarou) qui en l’hon-
neur de Saint Joseph, célébraient la fête de leur
saint Patron. La fusion de ces évènements com-
mémoratifs en ce jour n’a manqué en rien de
mettre la joie et la gaieté dans un comble inef-
fable en chacun des confrères de la commu-
nauté. C’est donc après la messe dominicale
qu’à 12h10 exactement, les confrères ont
convergé vers le réfectoire pour partager le re-
pas de fête dans une ambiance fraternelle. Au
cours du repas des présents et des cartes ont
donc été offerts aux confrères du jour pour leur
manifester un amour et un attachement parti-
culiers et sans partage. Les pas de danses et les
chants exécutés de façon spontanée ont au-
thentifié la joie qui habitait les cœurs. Loin de
briser l’ambiance de carême que connaît la
communauté depuis le mercredi de cendre,
c’est avec un nouvel élan et une nouvelle éner-
gie que les confrères suivront la suite de ce mo-
ment de prière, de pénitence et de partage que
l’Eglise nous propose.
Brice Fotso, sdb
HUMOUR
Humour 1:
Petit Koffi est en retard à l’école, son maître lui demande « Mais Koffi, pourquoi es-tu en
retard aujourd’hui ? ». Il répond « Monsieur, j’aidais une dame qui avait égaré son argent
à le retrouver » Le maître reprend « Et combien de temps cela a duré pour que vous puis-
siez le retrouver » Koffi répond « Jusqu’à ce qu’elle s’en aille ». « Et comment ça ? ». Koffi
répond « Parce que j’avais caché l’argent sous mon pied et j’attendais qu’elle s’en aille
pour le récupérer »…
Humour 2 :
Koffi rentre de l’école et dit à sa mère « Maman j’aurai aimé vivre au moyen âge ! » et sa
maman lui demande « Pourquoi Koffi ? ». Il répond « Parce que là, j’aurai eu moins d’his-
toire à apprendre et mon cours d’histoire serait très court »…
Brice Fotso, sdb
@temedia N°98
13

2.4 Page 14

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Etranger
Avril 2010
Togo - Lomé
La fête Provinciale de l’AFO, l’ouverture du CP4 et prise de fonction du nouveau provincial.
L
e noviciat Don Rinaldi de
Gbodjomé a accueilli ce
mercredi 03 février,
jour de la Saint Blai-
se, l’ouverture du quatrième Cha-
pitre Provincial, la prise de fonction
du nouveau provincial et la fête
provinciale. Ces événements ont été
historiques pour la vice-province
AFO et ont donné une marque parti-
culière pour la Congrégation Salé-
sienne dans la sous-région. Tout
d’abord, cette date a été chargée
par le chronogramme de l’AFO :
la fête Provinciale, l’ouverture du
CP4 et la passation de service du
nouveau Provincial. Ils sont nombreux, les confrères venus de toutes les maisons de l’AFO pour pren-
dre part à ces événements.
Tout a commencé par une célébration Eucharistique animée par la Maison Don Bosco et présidée
par le père Basañes dans la chapelle du noviciat à 9h00, en présence de quelques fidèles de la pa-
roisse Saint Mathieu de Gbodjomé et de quelques membres représentant la famille salésienne. C’est
au cours de cette Célébration Eucharistique que s’est déroulé la prise de fonction officielle du nouveau
provincial, en la personne du père Faustino Garcia Peña. Juste après la proclamation de la parole de
Dieu, le Vicaire provincial le père Adolphe proclamera l’acte de la nomination daté du 16 Décembre
2009 signé par le Recteur Majeur.
A la suite du Vicaire provincial, le père célébrant poursuivra avec l’homélie. Dans son intervention, il a
encouragé le nouveau provincial en lui prodiguant trois(3) recommandations : la croissance vocation-
nelle pendant son sexennat, l’augmentation des vocations salésiennes des coadjuteurs et la croissance
en sainteté. C’est après cette homélie que le nouveau provincial fera son acte de foi et sera déclaré
provincial dans un tonnerre d’applaudissements de l’assemblée. La messe s’est poursuivie pour pren-
dre fin aux environs de 10 h. 40 mn.
Les enchantements, des paroles élogieuses, des
prestations faites par les novices et les post-
novices ainsi que les félicitations furent
adressés à la grande salle à 11h00.
Ce moment sera couronné par une al-
locution particulière des deux (2) an-
ciens provinciaux de l’AFO, la provin-
ciale de FMA la Sr Terésita, le provin-
cial de l’AFW le père Jorge (venus pour
la circonstance). La fête s’est terminée
par un festin à 13h40, est prévue
pour 15h00, l’ouverture du CP4.
Blaise Aguide, Sdb
@temedia N°98
14

2.5 Page 15

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Point de Réflexion Salésienne Avril 2010
LA DIMENSION RELIGIEUSE S’ÉCLIPSE DE NOS ACTIVITÉS
Ramadan Sébastien, sdb, Coadjuteur .
C’est par un ‘’Je vous salue Marie ’’ dit-on que l’œuvre salésienne a commencé. Ce qui explique que
l’évangélisation doit faire partie de la formation qu’offrent les salésiens de Don Bosco aux jeunes. Pour
former ‘’d’honnêtes citoyens et de bons chrétiens’’ comme souhaitent les fils de Don Bosco, toutes les
dimensions du PEPS (Projet Educatif Pastoral Salésien) doivent être abordées. Cependant, la dimension
d’évangélisation et catéchèse n’est-elle pas parfois oubliée ? Quelle est aujourd’hui la place de la reli-
gion dans nos activités?
Cet article est inspiré de l’un des
mots du soir de l’ex-provincial, le P.
Vega José, adressé aux stagiaires
lors de leur rencontre d’août 2009.
En effet, il s’adressait à eux en ces
termes : « Vous êtes des grands or-
ganisateurs ! Vous organisez beau-
coup de choses, mais cela ne suffit
pas. » Cela ne suffit pas, c’est pour
signifier qu’il manquait la dimen-
sion d’évangélisation.
Il est vrai que nous donnons plus de
ballons que de ‘’Je vous salue Ma-
rie’’. Nous préférons aborder avec
les jeunes des sujets autres que de
toucher la catéchèse. Nous sommes
davantage prêts à mettre des jouets
à la portée des enfants que de nous
intéresser à leur vie chrétienne. Il y
a même des salésiens de Don Bos-
co qui commencent les activités
avec les jeunes sans prière, sous
prétexte qu’elle n’est pas néces-
saire. C’est un propos que mê-
me un chrétien ordinaire ne
peut oser tenir. Si lors de la pre-
mière rencontre de Don Bosco
avec Barthelemy GARRELI, la
catéchèse a été un élément im-
portant, cela signifie pour les
salésiens qu’ils doivent être plus
préoccupés de la catéchèse.
Que pouvons-nous dire de cer-
tains salésiens qui refusent
d’enseigner la religion dans nos
écoles? L’enseignement de la
religion n’est pas destiné à une
catégorie des salésiens.
Nous ne sommes jamais dé-
pourvus d’idées pour l’organi-
sation des activités culturelles et
sportives. C’est bien là où nous
arrivons à atteindre facilement
les jeunes parce qu’ils aiment
être rencontrés dans leur mon-
de. Si nous organisons déjà ce
que les jeunes aiment,
amenons les aussi à aimer
ce que nous aimons, ainsi
nous allons rendre effectif
le dire de Don Bos-
co : « Aimez ce que les
jeunes aiment pour qu’ils
aiment ce que vous ai-
mez ! » Parfois, nous ai-
mons continuellement ce
que les jeunes aiment sans
leur proposer ce qui com-
plétera leur formation in-
tégrale. Le simple mot à
l’oreille même est envoyé
aux calendes grecques.
Le MSJ (Mouvement Salésien
des Jeunes), qui devient de plus
en plus réalité dans notre vice-
province, est une meilleure oc-
casion pour catéchiser les jeu-
nes ; cependant n’oublions pas
qu’il y a des critères de partici-
pation qui n’aident pas la majo-
rité des destinataires de nos œu-
vres. Alors essayons de voir
comment faire pour que beau-
coup de jeunes soient atteints
lors du MSJ. L’expérience a
montré que les jeunes qui pren-
nent part au MSJ soit local, soit
national ou international, sont
marqués par l’expérience faite
pendant quelques jours.
Il est vrai que Dieu seul touche
le cœur des hommes, mais fai-
sons ce qui nous revient en tant
que simples instruments en invi-
tant nos destinataires à s’inté-
resser à la formation religieuse
et la grâce fera le reste.
Fr. RAS
@temedia N°98
15

2.6 Page 16

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« Joyeuse fête de Pâques 2010»
Dans notre vie, il y a deux passages : le premier passage est notre nais-
sance et le deuxième est celui d'une existence humaine à l'existence hu-
mano-divine. Le Christ est l'homme, l'Homme parfait, celui qui vit en pléni-
tude le dessein de l'homme, il est Dieu lui-même fait homme qui
meurt pour ressusciter, c'est à dire '' passer de ce monde au Père''.
En passant quarante jours au désert au seuil de sa vie publique, en
montant au calvaire: il va vers la mort, en réalité il va vers la
vraie vie qui est la vie ressuscité au cœur de la trinité, la vie
même de Dieu. La résurrection n'est pas le retour à la vie qui
était la sienne avant de mourir, elle est le passage à la vie de
Dieu. Le Christ ressuscité est l'Homme-Dieu pour l'éternité.
N'oublions pas mes frères, la résurrection du Christ est aussi
la notre. Le Christ est en nous, dans notre liberté quand nous
posons des actes libres, c'est à dire lorsque nous prenons des
décisions. Que cette lumière de Pâque nous montre le chemin
d'une vie renouvelée en Christ et que nos décisions soient cel-
les de libérer nos frères et sœurs à l'exemple du Christ
qui nous a libéré des ténèbres à la lumière.
Pour l’équipe de rédaction,
Florent Papin
Joyeux
Anniversaires
02-avril
02-avril
02-avril
03-avril
03-avril
07-avril
12-avril
12-avril
18-avril
30-avril
30-avril
30-avril
L. MATELLAN Antonio
N. MENE LORIBO Cristino
P. MUÑEZ Juan Francisco
P. BORUPU Pergentino
S. MEFOUDE Emile
S. DJABO Pascal
MOMO NDOUFACK Pyrrus
P. NGUEMA Carlos
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L. OBAMA Pelayo
P. OWOUDOU Alphonse
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@temedia Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale B.P. 1607,
Yaoundé - Cameroun
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Délégué à la communication:
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Rédacteur en chef :
Florent Papin NGOUMBETI
Maquette - Mise en page :
Rigobert FUMTCHUM
Rédaction:
Fr. Sébastien RAMADAN
Fr. Eynem MAGUERGUE
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