AGLNEWS Avril-Juin


AGLNEWS Avril-Juin



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MAGAZINE DES NOUVELLES DES OEUVRES SALESIENNES EN AGL
AVRIL-JUIN 2009
Dans ce numéro.
SDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBA
ORDINATION SACERDOTALE DU
DIACRE CALIXTE
SDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBA
FMA:JUBILÉE DE 25 ANS DE
PRESENCE AU RWANDA
SDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBA
KAMULI: INAUGURATION OF
NEW CLASSROOMS
SDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBA
NAMUGONGO: OUR BOYS IN
POLAND
SDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBAGLSDBA
NOUVELLES DE NOS
MAISONS
POUR LE 1ER NUMÉRO DE LANNÉE 2009-2010, ENVOYER VOS ARTICLES AVANTLE 30/12/2009

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P A G E 2 Mot du père provincial
Chers confrères,
Chers membres de la Famille Salésienne,
Chers amis,
Le service de rédaction de Don Bosco AGL News nous offre le dernier numéro de cette année pas-
torale 2008-2009. J’apprécie de manière particulière la contribution des œuvres de l’Uganda qui, cette
fois-ci, nous ont envoyé plusieurs articles sur leur travail éducatif et pastoral.
Avec vous, je rends grâces à Dieu pour l’œuvre évangélisatrice accomplie par chacune des bran-
ches de la Famille salésienne œuvrant en AGL. Puisse la semence jetée en terre devenir un arbre, et
l’arbre une forêt !
J’éprouve aussi un immense sentiment de gratitude envers le Seigneur pour ses nombreux bienfaits.
pour les 4 nouveaux salésiens prêtres (Thomas Oloya et Callixte Ukwitegetse déjà ordonnés ; Raymon
Bavumiragiye et Rémy Nsengiyumva qui le seront à Ngozi, le 11 juillet) ;
pour les 5 confrères qui émettront leurs vœux perpétuels aussi à Ngozi, le 25 juillet (Raphaël Katanga,
Wilfried Mushagalusa, Jean-Paul Ndayikengurutse, Elie Nyandwi et Moses Wanjala) ;
pour Kana Eric qui fera sa première profession religieuse et tous les confrères qui renouvelleront leurs
vœux le 16 août, à Butare.
Cette année, nous l’avons vécue et la vivons encore sous le signe du « retour à Don Bosco, notre
Fondateur », ce qui signifie « l’aimer, l’étudier, l’imiter, l’invoquer et le faire connaître, en nous ap-
pliquant à la connaissance de son histoire et à l’étude des origines de la Congrégation, à l’coute constante
des attentes des jeunes et des provocations de la culture d’aujourd’hui ».
« A l’imitation de Don Rua, en disciples authentiques et en apôtres passionnés, portons l’Evangile aux
jeunes. »
Par cette Etrenne qu’il nous propose pour l’année prochaine, année du centenaire de la mort du
Père Michel RUA, premier successeur de Don Bosco, le Recteur Majeur nous lance réellement un grand
défi : repenser la pastorale, de manière que s’avèrent opérationnels les choix concernant la place centrale
de la proposition de Jésus Christ, le témoignage personnel et le témoignage communautaire, l’apport réci-
proque d’éducation et d’évangélisation, l’attention à la diversité des contextes, l’implica-
tion des familles.
Je souhaite que le prochain numéro de Don Bosco AL News prévoie un espace suffisant où
les jeunes et leurs parents nous livreront, à travers écrits ou interviews, leur appréciation
de notre travail d’éducation et d’évangélisation au milieu d’eux.
Bonne fin d’année à tous !
Que le Seigneur vous bénisse et que Marie Auxiliatrice vous protège !
P. Ngendakuriyo Gabriel, Provincial.
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

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Chez nous à BUTERERE
A Buterere il se passe aussi des “choses” qui ne
sont pas mondialement connues mais qui sont parfois
très intéressantes. Ainsi la célébration de la fête de Pâ-
ques a connu une Eucharistie bien animée comme on peut le
supposer. La chorale était en forme pascale, les servants de
messe plus que nombreux, gar-
çons renforcés par un détache-
ment de filles, danseuses liturgi- Même il y a eu des maisons qui
ques avec fleurs dans de petits se sont effondrées et ceci pas à
paniers, danseurs intore qui ne
manquent pas non plus et une cause d'un carême poussé à
assistance bien nombreuse. Et
toute la Semaine Sainte y était
l'extrème, mais à cause de cette
résumée, car jeudi et vendredi pluie exceptionnelle. Il y en a qui
pour ne pas parler du samedi
soir, la veillée, furent du même prétendent que le Ressuscité a
style à quelques nuances près, percé les nuages trop nombreux
comme on pourrait comprendre.
Tout cela arrosé, pas par un soleil et par conséquent une pluie
de plomb, mais bien de Pâques
car pour tout dire le matin nous
torrentielle s'est dévoilée,
avons eu droit à une pluie bien Pâques ou pas Pâques, fête ou
généreuse qui a causé même des
inondations aux alentours. Mê-
pas fête.
me il y a eu des maisons qui se
sont effondrées et ceci pas à cause d'un carême poussé à l'ex-
trème, mais à cause de cette pluie exceptionnelle. Il y en a qui
prétendent que le Ressuscité a percé les nuages trop nom-
breux et par conséquent une pluie torrentielle s'est dévoilée,
Pâques ou pas Pâques, fête ou pas fête. Tant pis pour les four-
mis, tant mieux pour les crapauds. Ce qui n'a pas mis d'obsta-
cle à la réussite de la fête qui a connu, dans l'après-midi, une
abondance de décibels par intermédiaire de notre orchestre
Don Bosco. Nos groupes électrogènes furent dans la joie pas-
cale en nous procurant du courant supplémentaire et alterna-
tif ! On ne peut pas les blâmer; Pâques c'est Pâques.
Le même schéma s'est présenté le jour de la Pentecô-
te: célébration Eucharistique bien “fournie” avec toute une
floppée de servants de messe, de danseuses avec petits pa-
niers de fleurs, d'intore, et tutti quanti (en italien dans le tex-
te, lingua di Don Bosco, capisce ?). La pluie torrentielle était
au rendez-vous avec conséquences inévitables mais rédui-
tes cette fois-ci. Puis encore un
dé-stressant spectacle présenté par quelques groupes de
danses pour souligner que notre Oratorio a connu quel-
ques mises à jour en ce troisième millénaire. Les sourires
étaient pleins d'esprit joyeux car la fête c'est la fête, la
Pentecôte c'est la Pentecôte.
Puis les jours se sont succédé sans se ressembler
pourtant. A Ngozi nous avons pu profiter de la récollection
donnée par notre P.Provincial Gabriel. Journée qui nous a
fait beaucoup de bien. Mais aussi ce samedi passé – pour
ne citer que ces jours-là – nous avons mis en évidence la
fête de Marie Auxiliatrice combinée à la fête de la Recon-
naissance pour tout ce qui est inclus dans le complexe de
la Cité des Jeunes Buterere, oratorio, école, internat, ate-
liers et autres services. Nos chers VIS n'étant pas exclus
quoique pas nombreux: deux étant partis récemment et
seulement trois qui restent, au moins cette semaine, car
leur Coordinateur Lorenzo partira avec tous nos remercie-
ments à la fin de cette semaine après un bon et fructueux
travail à Buterere.
Après la messe à 11h – l’umuganda empèche les déplace-
ments le samedi matin – il y a eu quelques numéros, bien
réussis d'ailleurs, avec discours et autres, car un
“akajambo” remplaçant un autre “akajambo” jusqu'au
moment où la soif chasse tous les présents hors de la
grande salle vers les lieux dits “de rafraîchissement”. L'am-
biance restant toujours au beau fixe comme le soleil cette
fois-ci. Il faisait déjà nuit quand les derniers se sont retirés
après cette journée bien réussie.
La communauté SDB composée de trois
“numéros”, P. Vincent, directeur, P. Léopold, directeur de
l'école et P. Pol, Petit Pol pour les intimes, se porte très
bien et vous souhaite des grandes vacances bienfaisantes
et bien méritées avec bon apostolat pour ceux qui se trou-
vent dans d'autres “circontances de la vie”.
Juin 2009
Par Pol Van Laere, sdb
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

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RENOVATION OF MARY QUEEN OF MARTYRS CATHOLIC
CHURCH/BOMBO
It has been for a long time that Namaliga
Catholic Church was in need of a kind of renovation. Very
often during various services such as mass, payer for
some groups, the church was linking. The sound system
was not all that in a very good condition. This situation
pushed the salesian community of Bombo to decide
starting some work in order to give a new look to the
only one salesian parish church in Uganda.
With the help of some benefactors, the Provin-
cial, the salesian communities of Uganda, and a very
appreciable help from Christians, the church was reno-
vated and now Christians are praying in a decent church.
The mass of the Pentecost day was the first to be cele-
brated in the renovated church.
The work which was done has been appreci-
ated by many people in Kasana Lu-
wero
Diocese: The replace-
ment of
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009
the tails by a
roof which is made by iron
sheets, the painting and the sound system.
It is an occasion to thank each and every one for the
support.
Fr Jean Marie Mushibwe, Parish Priest

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DEUX GROS MORCEAUX A KABGAYI
Nous sommes toujours dans l’Oratoire Don Bosco
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de Ruli (Kabgayi). Les équipes bien formées de garçons
et filles se disputent de petits tournois organisés au sein
même de l’oratoire. Les matchs amicaux en dehors de
notre enceinte sont aussi sollicités de toute part et nos jeu-
nes s’en sortent brillamment ! Deux des derniers résultats
pourront sans doute nous pousser à applaudir !
C’était d’abord vendredi le 27 mars 2009, non pour
embellir la fête du Père Directeur qui, en cette date complé-
tait ses 57 ans de naissance, mais plutôt par une heureuse
coïncidence. Deux rencontres amicales de football pour les
garçons et les filles ont opposé nos jeunes à ceux du Centre
professionnel EER de Ruli situé non loin de chez nous à Cya-
kabiri. Ce fut l’un des plus beaux après-midi que notre ora-
toire ait connu cette année ! Plus nombreux que d’habitude,
les jeunes laissaient éclater leur joie. Certainement que nos
voisins crurent se trouver aux environs du Stade AMAHORO
avec tout ce brouhaha qui résonnait au Stade ‘Anaclet NYI-
RIMANA’. On n’avait jamais vu nos jeunes avec autant d’ar-
deur et d’enthousiasme. Mais figurez-vous, ceci avait une
raison. Parmi les jeunes de ‘‘EER Youth Center’’ il y avait
quelques Européens venus pour les vacances. Alors nos jeu-
nes étaient très fiers de pouvoir jouer avec quelqu’un de
l’Angleterre !! Les matchs se sont joués avec un grand dyna-
misme de tous côtés. Tout est bien qui finit bien, car les
scores ont été favorables à notre oratoire : 3-0 pour les filles,
tandis que les garçons ont fait un bon match nul (1-1).
Après le dernier sifflet, les joueurs et les coachs se sont féli-
cités mutuellement surtout pour la fraternité qui avait mar-
qué la rencontre. Ils se sont séparés dans la joie, avec l’es-
poir de se retrouver pour les matchs retour au Centre EER de
Ruli, et non en Angleterre, comme le disaient certains de
nos jeunes en toute candeur !
Puis, nous sommes dimanche 29 mars 2009. Cette
fois toutes nos équipes masculines (volleyball, basketball,
football) sont concernées pour des rencontres au Grand Sé-
minaire Philosophicum (nous savons qu’il n’y a pas de filles
au Séminaire).
Il est 9h00. Le P. Camiel conduit déjà le premier
groupe de nos jeunes, puis le second suivi du troisième se-
lon la capacité de notre minibus. Les jeunes scolastiques à
vélo sont habitués à cette distance et on voit qu’ils devan-
cent le père Camiel en minibus ! Les ‘fratris’ sur le terrain
attendent ces équipes qu’ils appellent spontanément « Les
Salésiens ». Ceci est vrai car quelques jeunes confrères fai-
saient partie des équipes « salésiennes » bien qu’étant eux-
mêmes étudiants au Philosophicum.
Le premier coup de sifflet se fit entendre au terrain de
volley et les foudres se battirent amicalement ! Sans traîner,
les basketteurs commencent également leurs « dribles ». Une
grande animation de nos jeunes « oratoriens » fait vibrer le
Grand Séminaire et cela encourage les joueurs, non sans sur-
prendre les philosophes qui, eux, ne sont pas habitués à tout
bruit ! Les deux matchs évoluaient en toute fraternité et per-
sonne - sinon les philosophes qui jouaient à domicile - n’était
surpris de voir que les deux adversaires se partagèrent équita-
blement les deux victoires. Les philosophes ont gagné facile-
ment au volley-ball (3-0), tandis qu’au basket ils ont dû en-
caisser une différence de huit (8) points : 84-76, tout simple-
ment.
Il y avait encore le match de foot pour éclaircir les
choses ! Qui serait vainqueur ? Rendez-vous à 15h30. Les
« fratris » avaient bien planifié la journée, donnant à nos jeu-
nes la possibilité de prendre la douche, puis de déguster quel-
que chose dans leur réfectoire avant de se présenter sur la bel-
le pelouse. L’heure a été bien respectée et le match a commen-
cé avec une grande détermination des deux côtés. Quelle ne
fut pas la surprise des « philosophes » qui savaient qu’ils
jouaient avec des jeunes moins âgés et donc moins experts
qu’eux. Seulement après le premier quart d’heure, les
« Salésiens » ont ouvert le score avec un joli coup de tête qui a
fait sauter de joie les supporters « salésiens » au Stade du
Grand Séminaire. Ce n’était pas fini, car une belle frappe à par-
tir du milieu du terrain avait de nouveau surpris le gardien du
Philosophicum , faisant ainsi le second but. La seconde mi-
temps s’ouvrait avec le troisième but ‘salésien’. Les philoso-
phes, abasourdis, ne savaient plus à quel saint se vouer. Ils ont
dû attendre le dernier quart d’heure pour marquer leur unique
petit but ! Et ainsi le match prit fin avec le score de 3-1, ce qui
ne fit que décevoir les Philosophes qui au départ avaient espé-
ré gagner tous les matchs. Ils ont dû se contenter de la seule
victoire du volley, rien à faire !
A la fin, on les entendit dire qu’ils devaient leur défai-
te aux « étudiants salésiens » qui en quelque sorte les avaient
trahis car ils sont eux-mêmes philosophes ! Pour terminer en
beauté, après le match tous les joueurs se retrouvèrent dans
une salle pour un petit fanta fraternel avant de recevoir la bé-
nédiction du Seigneur par le P. Camiel.
Olivier Dusenge, scolastique
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

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P A G E 6 LA JOIE - LA VIE - LA CHALEUR AU STADE ‘ANACLET NYIRIMANA’
On a toujours dit que le premier pas est difficile à faire mais une fois fait les autres suivent aisément ! Ceci pour-
rait nous aider à mieux exprimer ce qui se passe dans notre Oratoire Don Bosco/Stade Anaclet Nyirimana de Kabgayi.
C’est une œuvre qui grandit et dont les activités combien variées croissent énormément.
En effet, les portes de l’oratoire sont ouvertes tous les après-midi. Les jeunes de tous les âges et de toutes les
catégories viennent régulièrement chez Don Bosco, où ils se sentent chez eux. Chacun a plein droit de participer à son
jeu préféré. En plus des disciplines qui sont les plus habituelles, nous avons vu naître un club de karaté. Les apprentis y
sont très nombreux et il est intéressant d’assister ces jeunes dans leurs exercices physiques qui, jusque à présent, atti-
rent le plus d’amateurs. On y voit même les tout petits jeunes qui font
leur possible pour suivre le mouvement de leur Maître qui leur ap-
prend à lancer et/ou à se défendre contre les coups de poing ou de
pied. Ce sont des jeunes enthousiastes ! Leur régularité et leur applica-
tion promettent un bel avenir sportif.
Dans un coin de notre oratoire, on commence à voir un petit
groupe de jeunes autour d’une guitare. Quelques musiques se balan-
cent gratuitement ; l’un ou l’autre apprend à jouer de cet instrument,
qui est le seul, jusqu’à présent, à leur disposition.
Après les jeux divers, les animateurs et animatrices n’ont plus
de difficulté à rassembler les jeunes pour la prière, car ceux-ci sont
maintenant conscients de la place de la prière chez Don Bosco ; sinon ils auraient préféré aller jouer ailleurs où les diver-
tissements ne sont clôturés que par le simple coup de sifflet ! Cet esprit est sans doute l’un des premiers fruits des divers
mouvements d’action catholique qui fonctionnent dans notre oratoire. Les jeunes y reçoivent à la fois une bonne forma-
tion morale et chrétienne. Le programme de l’oratoire offre à chacun de ces groupes un moment favorable pour un bon
fonctionnement et la communauté salésienne reste près d’eux autant que possible pour que la formation de ces jeunes
soit intégrale. C’est vraiment la vie – la joie – la chaleur dans notre oratoire.
Rappe-
lons qu’au Stade
Anaclet Nyiri-
mana les ha-
bitués de l’o-
ratoire sont à
majorité de
jeunes ado-
lescents
(garçons et
filles). La plu-
part ont arrê-
té leurs étu-
des à mi-
chemin faute
de moyens et
vivent dans
des condi-
tions diffici-
les, mais ne
peuvent
pourtant
s’absenter de
l’oratoire par-
ce que là ils
retrouvent de
l’espoir de
vivre. Parmi
nos jeunes, la
présence des
finalistes de l’é-
cole secondaire
et des universitaires donne à notre oratoire un peu plus de force car ces derniers aident d’une façon ou d’une autre dans
l’encadrement des plus petits. Par Olivier, sdb
AGLNEWS DÉC-MARS 2009

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P A G E 7 NOUVELLES DE LA COMMUNAUTÉ
DE RANGO
Samedi le 16 Mai, soixante cinq jeunes (filles et gar-
çons) de la paroisse ont répondu positivement au rendez-vous
du pèlerinage qui a été organisé par l’aumônier diocésain char-
gé de la pastorale des jeunes. En communion avec les jeunes
venant des différentes paroisses, accompagnés par quelques prêtres
et animateurs, ils ont marché pendant cinq heures pour atteindre
Kibeho, le lieu du pèlerinage.
Durant leur marche, ils récitaient le chapelet et imploraient la grâce
divine par l’intercession de la Mère du Verbe. Une profonde dévotion
mariale les caractérisait et donnait de l’espoir pour l’Église de de-
main. Arrivés à Kibeho, ils sont vite passés à la réalisation des activi-
tés qui étaient prévues au programme. Une messe d’action de grâce a
été célébrée et d’autres exercices de piété ont été réalisés. Après leur
séjour, dimanche le 17 Mai ils ont regagné leurs paroisses respecti-
ves. Arrivés à Rango, le Curé de la paroisse avait adressé un mot d’en-
couragement à nos fervents jeunes.
Dans le cadre de l’éducation, suivant le programme du diocèse,
dimanche le 7 Juin, la paroisse de Rango a organisé la fête de la jour-
née annuelle pour l’éducation. Six écoles conventionnées catholiques
sises dans la paroisse, étaient présentes au rendez-vous pour parta-
ger la joie et méditer sur l’importance de l’éducation. Quelques dis-
cours ont été prononcés par les autorités administratives et les ensei-
gnants. Pour clore les activités du jour, dans son allocution, Père Gas-
pard, curé de la paroisse, a remercié tous ceux qui étaient présents, et
il invita tous les enseignants et les autorités administratives à parta-
ger un verre de bière.
Quant aux autres activités : dimanche de la Pentecôte, les quatre
chorales de notre paroisse ont organisé un concert de chants reli-
gieux, une nouvelle initiative qui a plu à nos paroissiens. Ces choristes
étaient enthousiastes, et c’est avec beaucoup de charme qu’ils ont
égayé leur aimable public.
A propos de la gestion : le Conseil paroissial prend son élan. Les
membres de cet organe prennent progressivement conscience de
leur rôle et, chaque deuxième dimanche du mois, accompagnés par
quelques membres de notre communauté, ils visitent les communau-
tés ecclésiales de base de la paroisse. Même les autres commissions
paroissiales exercent leur mission et ainsi tous participent à la bonne
marche de la paroisse. Certains mouvements de jeunes y sont ac-
tifs tandis que d’autres nécessitent une attention particulière.
Dimanche le 15 Mars, autour du Père Léon, tous les membres de la
communauté étaient heureux de célébrer avec lui ses quarante ans
de vie sacerdotale et missionnaire. Avançant en âge, il fructifie enco-
re. Ses engagements à la paroisse, au Centre de jeunes, au Noviciat et
ailleurs le témoignent et confirment sa nécessité dans notre Vice Pro-
vince.
Lundi le 4 Mai, la communauté a eu l’honneur d’accueillir le Père
Jean Dingenen qui était venu nous adresser un mot d’au
revoir puisqu’il rentrera définitivement en Belgique, son
pays natal. Nous l’avons sincèrement remercié pour le ser-
vice louable qu’il a rendu à notre Province durant sa vie
missionnaire.
Vendredi le 22 Mai, nous avons eu l’honneur d’accueillir
le Père Vaclav Klement, le Conseiller Général pour les mis-
sions salésiennes.
Quant à nous qui formons le noyau animateur de l’œu-
vre de Rango, nous nous engageons jour après jour à rayon-
ner l’amour du Seigneur et à être au service de nos destina-
taires. Avec l’intercession de Marie Auxiliatrice nous espé-
rons faire mieux afin que notre œuvre puisse produire de
bons fruits pour l’Église.
LA FETE DE MARIE AUXILIATRICE
A RANGO.
C e lundi 25 Mai 2009, les deux communautés
salésiennes de Rango se sont mises ensemble pour fêter
Marie Auxiliatrice avec les élèves.
Les activités du jour ont débuté par une célébration eucha-
ristique qui a été dirigée par le Père Léon PANHUYSEN et le
Père Fabien, maître de novices a concélébré.
La messe a été animée par la célèbre chorale des
élèves du Centre professionnel. La vivacité de leurs chants
nous a tant égayés.
Malgré la diversité de leur foi, tous nos destinataires
étaient présents. Sur leurs visages on lisait la lueur de la
joie mariale.
Dans son sermon pastoral et dogmatique, le Diacre Rémy a
expliqué la tradition de l’Église au sujet de ladite fête. Plus
frappante était son homélie et tout le monde lui tendait les
oreilles afin de puiser l’essentiel pour sa vie spirituelle.
A la fin de la messe, tous les jeunes et animateurs
furent invités aux terrains de Basket-ball et de volley-ball
pour assister à deux matchs qui opposaient certaines clas-
ses du Centre professionnel.
Pendant la remise des coupes à ceux qui avaient remporté
la victoire, l’orchestre nous divertissait par ses beaux
chants.
Les lauréats du concours marial qui a été organisé par la
communauté, ont reçu leurs cadeaux. Ils étaient tous
contents et présentaient leurs prix à leurs collègues.
A 13h30, nous nous sommes dirigés au réfectoire
et avons partagé le repas du jour avec nos élèves.
Marie secours des chrétiens, priez pour nous.
Fratri KATANGA Raphaël
AGLNEWS DÉC-MARS 2009

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Kimihurura : Ordination sacerdotale du
P. Callixte Ukwitegetse
Au mois de
mai, un événement
important pour notre pro-
vince AGL a eu lieu à Kimi-
hurura. Il s’agit de l’ordina-
tion sacerdotale du Père
Callixte Ukwitegetse.
Après avoir terminé ses étu-
des de théologie à Nairobi,
en janvier 2009, le Père Pro-
vincial a affecté le diacre
Callixte à l’IFAK en tant que
préfet des études. Son ordi-
nation a eu lieu samedi le
16 mai 2009. Une semaine
avant, le diacre Callixte s’é-
tait retiré au Foyer de Charité de Rebero pour se
préparer spirituellement à ce grand événement,
sous la conduite du père du Foyer, Monseigneur
Mubiligi. Entretemps, à Kimihurura, c’était le
branle-bas de combat pour que tout soit fin prêt
pour le 16. Le Père Lionel et son équipe avaient
commencé à dresser le podium et les abris deux
semaines avant, dans la cour de l’IFAK, parce qu’il
fallait tenir compte des interruptions dues à la pluie
(et de la pluie, on en a eu !).
Enfin le jour J est arrivé. Et
par miracle la veille
(vendredi) il n’avait pas plu.
Samedi matin, le ciel était
radieux.
Voici le récit du jour, noté
par un témoin oculaire at-
tentif, en l’occurrence le
Père Jean-Paul Ruriho .
« C’est dans la cour intérieure de l’Institut de For-
mation Apostolique (IFAK) que le Diacre Callixte,
par la grâce de Dieu, deviendra prêtre pour tou-
jours. Tout débute avec une longue procession, les
servants de messe en tête, suivis d’une vingtaine
des prêtres et de Son Excellence Mgr.Thaddée Nti-
hinyurwa, Archevêque de Kigali à l’autre bout du cortège. La messe
commence par un
mot de bienvenue
que le P. Innocent
Gatete adresse aux
invités au nom du
Père Provin-
cial. Après l’appel
du futur prêtre,
Monseigneur l’Ar-
chevêque a adressé
un mot à l’auguste
assemblée en l’invi-
tant à prier
pour celui qui dans
peu de minutes
s’appellera ‘prêtre à jamais’ ; puis il invita ce dernier à devenir un
prêtre qui sanctifie et bénit ses frères avant de lui conférer le sacre-
ment de l’ordre.
La messe continua normalement après la cérémonie d’ordination. A
la fin de la célébration eucharistique, le nouveau prêtre a adressé
un mot d’action de grâce d’abord au Seigneur, le premier à être pré-
sent dans tous les événements de sa vie. Le père a édifié l’assem-
blée par un geste plein de sens : il a baisé l’anneau pastoral de
Monseigneur l’archevêque en lui demandant de transmettre sa gra-
titude au Seigneur, lui qui le représente ici dans
notre Église locale du Rwanda. Le nouveau prê-
tre a rappelé à ceux qui l’écoutaient de quelle
manière sa famille l’avait accompagné dans cet-
te préparation, dès son jeune âge quand il pou-
vait « jouer au prêtre » avec les pagnes de ses
sœurs comme chasuble. « Maintenant qu’il a la
vraie chasuble, disait son Excellence Mgr l’arche-
vêque dans son discours à la fin de l’Eucharistie,
il ne jouera plus au prêtre mais il célébrera le vrai mystère du
Christ ». Le discours de Mgr l’archevêque était précédé de celui du
Révérend Père Gabriel Ngendakuriyo, Provincial qui n’a pas manqué
d’exprimer sa joie et sa gratitude envers la famille qui a offert son
fils à l’Église. La célébration s’est bien achevée au point que la pluie
a attendu la bénédiction finale de l’Archevêque pour tomber et
nous manifester une fois de plus la bénédiction de Dieu dont nous
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

1.9 Page 9

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P A G E 9 avions été bénéficiaires tout au
long de la journée.
Après la messe, l’assemblée s’est retrouvée dans le
réfectoire de l’internat où le Père Danko, aidé par
Fratri Jean-Paul et quelques élèves, veillaient au
bon déroulement du repas, car, après avoir partagé le
pain à la table du Seigneur, il fallait aussi partager le
fruit de la terre et du travail des hommes, comme le
Christ fit lui-même en offrant du pain à ceux qui avaient
faim ». (source : www.donboscoagl.org)
Le lendemain, dimanche 17 mai, le Père Callixte a célé-
bré sa « première messe » dans la Centrale Saint Jean
Bosco de Kimihurura. Il était prévu que l’événement eût
lieu au même endroit, mais, cette fois, les dieux du ciel
ne nous étaient pas favorables, car dès la nuit, il pleu-
vait abondamment. Cependant, après la messe (qui a eu
lieu à l’intérieur), le soleil dardait ses rayons et avait
asséché le sol suffisamment pour permettre aux
« ibirori » de se tenir à l’extérieur. Après les numéros,
discours et remise des cadeaux, les invités étaient
conviés dans le même réfectoire, où la Centrale avait
préparé un repas festif.
Le dimanche 24 mai, le Père Callixte a célébré une autre
« première messe » dans sa paroisse de Rwaza. La vaste
église de Rwaza était comble, bien que ce fût déjà la
troisième messe de ce dimanche. Suivant le même sché-
ma, après la messe les invités se rendirent dans la salle
polyvalente de la paroisse, où des danseurs tradition-
nels divertissaient l’assemblée. Après force discours, et
remise des cadeaux, tout le monde se dispersait, qui
pour rentrer à Kigali, qui pour remonter les collines ver-
doyantes de Rwaza.
Enfin, une troisième « première messe » fut célébrée par
le Père Callixte à l’intention des élèves de l’IFAK. C’était
le mercredi 27 mai, le jour où la communauté ifakienne
fêtait Marie Auxiliatrice. Après la messe, un match de
volley a opposé l’équipe des professeurs à celle des élè-
ves. Vous n’allez pas le croire, mais ce sont les profes-
seurs qui l’ont emporté.
Nous remercions le Seigneur pour le don qu’il a fait d’un
nouveau prêtre à l’Église et à notre province AGL, un
deuxième cette année, après le Père Thomas Oloya en
Ouganda, et en attendant le troisième et le quatrième
(les diacres Raymond et Rémy) au Burundi, le 11 juillet.
Pa
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

1.10 Page 10

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MARIE AUXILIATRICE A GATENGA
P A G E 1 0 Pour nous Salésiens, le mois de Mai est un
Pendant qu’on transportait la statue de la Vierge Marie,
mois très important car nous y célébrons pas on chantait des chants mariaux qui ont égayé tout le monde pré-
mal de fêtes salésiennes, entre autres : la fête de Saint sent. Filles et garçons, catholiques et non catholiques, croyants et
Dominique Savio, le patron des adolescents et un bon mo- non croyants, ceux qui acceptent la Madone et ceux qui ne l’ac-
dèle pour les jeunes mais aussi pour les adultes. La fête de ceptent pas, en cette belle et sainte occasion bénissaient le Sei-
Sainte Marie Dominique Mazzarello, Cofondatrice de l’Ins- gneur de nous avoir donné une Maman qui nous aime tant.
titut des Filles de Marie Auxiliatrice. La fête de Saint Léonard Mu- Il faisait tellement beau qu’on aurait cru que la nature elle-même
rialdo, ami et collaborateur de Saint Jean Bosco ; lui aussi a consa- fêtait avec nous, car les oiseaux chantaient en suivant les rythmes
cré sa vie aux jeunes pauvres. Le sommet de ce mois est la fête de des chants entonnés, le vent soufflait paisiblement, le soleil à son
la bienheureuse Vierge Marie Secours des
tour dansait de joie.
Chrétiens, Patronne principale de la socié-
Après la procession, nous
té de Saint François de Sales, de l’Institut
avons assisté aux matchs dans
des Filles de Marie Auxiliatrice, et de Insti-
différentes disciplines, entre
tut séculier des Volontaires de Don Bosco.
autres Volley-ball, Basket-
Je vais partager avec vous comment cette
ball, Football et il y a eu nou-
grandiose fête de Marie Auxiliatrice été
veau jeu amené à Gatenga
vécue au Centre de Jeunes Gatenga.
par Père Frans appelé jeu de
Pour bien préparer spirituellement cette P. Directeur avec les jeunes lors de la soirée récréative « Massacre ». Dans toutes ces
grande fête, le 12 mai nous avons com-
disciplines c’était la Forma-
mencé la neuvaine à Marie Auxiliatrice. Chaque matin nous nous tion aux métiers contre la Formation professionnelle.
réunissions dans la chapelle pour une série de prières et pour sui- Ces matchs ont donné lieu à un beau spectacle, ce qui augmentait
vre un exposé sur l’un des aspects de la Vierge Marie. Voici les la joie de la journée. Il faut signaler que pendant ce moment de
différents thèmes développés pendant ces neuf jours : -Réjouis-toi sport il y avait une bonne musique adaptée au rythme des jeux,
Vierge Marie,
c’était très agréable.
-Marie pleine de grâces, -Je suis la servante du Seigneur, -Jésus A la fin des matchs les élèves et les professeurs étaient invités à un
le fruit de tes entailles est béni, -Marie priez pour nous, pauvres repas de fête et chacun a reçu une belle casquette.
pécheurs, -Tu es bénie entre toutes les femmes, -Vierge Marie
C’était vers 15 heures que la journée s’est clôturée par
Mère de Dieu, -Vierge Marie amie de Don Bosco, -Vierge Marie, une évaluation faite par les éducateurs (Salésiens et professeurs).
Reine de la paix.
Tous sont rentrés à la maison avec une bonne dose de joie, la joie
Ces différents thèmes convergeaient sur le même point : que notre saint fondateur recommandait à tous les jeunes. Après
la personne de Marie ; aussi la prière allait-elle dans l’idée du la fête de Marie Auxiliatrice, au Centre de Jeunes les activités
jour. Soulignons que tous ces thèmes développés ont permis à continuent comme d’habitude. Les éducateurs et les élèves se
chacun de rentrer en lui-même pour y réveiller l’homme distrait, préparent doucement aux examens du deuxième trimestre. Les
affaibli, qui oublie facilement ses frères pauvres, opprimés, écra- finalistes de la formation professionnelle, eux, se préparent déjà
sés par le péché et qui ignore la présence maternelle de la Vierge pour commencer le stage qui débutera le 12 juillet.
Marie.
Les jeunes qui vivent dans le Foyer Giuliano n’Abana se
D’habitude cette fête est célébrée le 24 mai, mais comme donnent corps et âme en tout, et comme récompense la commu-
c’était un dimanche, au Centre de Jeunes, elle était célébrée lundi nauté leur a accordé la faveur d’aller au lac Muhazi, pour trois
le 25 mai. La journée de ce lundi était vraiment festive. Des déco- jours. Cela faisait déjà longtemps qu’on avait abandonné cette
rations inhabituelles, de la musique partout,…, pas de cours, bonne habitude.
bref tout sentait la fête.
Au prénoviciat, après une longue et intensive formation
La messe en a marqué le début. Cette messe qui a commencé à dans différents domaines, les prénovices ne rêvent que du novi-
huit heures a connu la participation de tous, d’où sa réussite. Elle ciat jour et nuit, surtout parce qu’ils sont presque au terme de leur
était célébrée par le Père Camiel vicaire du provincial. P. Jean Paul année de prènoviciat. Et pour finir, notre Directeur s’est envolé
Ruriho, P. Frans, et Père Jean concélébraient. La messe finie, il y a pour la Belgique pour deux mois de vacances. Madame Rita aussi
eu une grande procession en l’honneur de la très Sainte Vierge est partie en Belgique pour quelques mois, tandis que Père Jean,
Marie, cette procession a connue une participation massive. La après avoir passé quelques mois dans notre province, est rentré
procession a commencé devant la communauté pour se terminer en Belgique pour du bon. Nous lui souhaitons de continuer à vieil-
au prénoviciat.
lir dans la sainteté.
Shauri Pascal
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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PAGE 11
UNE SEMAINE DE SESSION A KABGAYI
Dans la semaine du 12 au 19 avril 2009, deux
sessions se sont déroulées dans notre communauté.
Lundi de Pâques, commençait la session sur « La
pratique des jeux dans le Système éducatif de Don Bos-
co » animée par le spécialiste en la matière, le P. Frans
Vandecandelaere. Bien que la session fût organisée d’a-
bord pour un groupe de jeunes animateurs et animatrices
de notre oratoire, quelques jeunes confrères ont pu y
participer, au moins partiellement, selon la possibilité de
chacun.
La session était prévue pour deux jours com-
plets. Le programme
élaboré offrait un
temps suffisant au P.
Frans pour une expli-
cation théorique des
règlements de base
des diverses discipli-
nes sportives tout en
prévoyant un temps
modéré pour les exer-
cices pratiques sur le
terrain. Des pauses permettaient aux jeunes de se déten-
dre et de partager fraternellement « un petit rien » leur
offert par la communauté pour bien suivre la session.
Les deux jours passèrent très vite non seulement
pour les jeunes épatés par la grande connaissance et ani-
mation du P. Frans, mais aussi pour ce dernier, car il avait
tellement aimé ce groupe d’animateurs qu’il se sentait
très bien avec eux. Le Père avait tellement apprécié ce
groupe qu’il ferait tout pour avoir un pareil à Gatenga. En
effet, ces jeunes animateurs contribuent énormément à
la formation des jeunes de notre oratoire montrant ainsi
la part combien importante des laïcs dans l’activité salé-
sienne. Ne manquons pas de signaler que le séjour du P.
Frans chez nous coïncidait avec les matchs du ¼ de finale
de la Ligue des Champions d’Europe, ce qui a permis de
passer de très belles soirées. Ceci était aussi une occasion
pour approfondir avec l’animateur les règles régissant la
pratique du football.
La session s’est clôturée mardi le 13 Avril vers
17h30 avec le prise des photos- souvenir du groupe, cha-
que participant portant sur sa tête une belle casquette
reçue comme cadeau.
La seconde session a suivi sans interruption,
avec un nouvel animateur, portant sur un nouveau thème et
pour les confrères et les novices. Tandis que le P. Jean Paul RU-
RIHO, l’animateur, est venu déjà mardi soir, le P. Fabien et les
trois novices ont été fidèles au rendez-vous : ils étaient chez
nous mercredi matin à 8h15.
Comme le père Camiel l’a souligné dans le mot d’ou-
verture de la session, la commission provinciale pour la forma-
tion prévoit chaque année une formation en matière de salésia-
nité pour les jeunes confrères et les novices. La communication
sociale étant l’un des domaines de la mission salésienne et par
conséquent insérée dans la formation, la commission a prévu
cette session durant ces vacan-
ces de Pâques.
La session portait principale-
ment sur les programmes Power
Point et Publisher. Le père nous
a appris à créer des diaporamas
avec Power Point pouvant servir
à exposer divers sujets, favori-
sant ainsi une explication et une
compréhension concises, claires
et aisées des données. Quant au
programme Publisher, plusieurs problèmes ont été résolus sur-
tout pour la présentation des écrits variés tels que les carnets de
chants, les calendriers, les revues, les certificats ou attestations
diverses.
Le père Jean-Paul, calé dans la matière, a dû répondre
à une multitude de questions des confrères qui étaient très
curieux et émerveillés de l’acquisition de nouvelles connaissan-
ces. La matière était tellement intéressante que certains
confrères n’allaient pas à la recréation, préférant continuer les
exercices d’application. L’animateur de la session n’a pas cessé
d’encourager les braves qui excellaient remarquablement, tout
en prenant son temps pour aider davantage ceux qui avaient
des difficultés à suivre.
Ce fut donc deux journées bien pleines mais sûrement
profitables à tous les participants. L’impression de la plupart fut
que deux jours ne suffisent pas pour bien maîtriser toute la ma-
tière vue, bien que les exercices pratiques personnels et cons-
tants dans la suite soient indispensables et conseillés à tout le
monde pour un bon approfondissement. Ceci dit, ce serait
mieux de prévoir, dans l’avenir, un peu plus de temps pour la
session.
A 16h00, la dernière séance a pris fin et on a vu les Pè-
res Jean-Paul et Fabien avec les trois novices, rentrer en paix,
chacun dans sa communauté . Olivier Dusenge, scolastique.
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.2 Page 12

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LYCÉE DON BOSCO – NGOZI : LA FIN DE L’ANNÉE
SCOLAIRE APPROCHE
Il y a un signe qui ne trompe pas.
Quand l’on fête la clôture des activités
des Mouvements d’Action Catholique
(M.A.C. en sigle), c’est que l’année scolaire
touche presque à sa fin. Cet événement
s’est déroulé dans l’enceinte du Lycée Don
Bosco ce samedi 30 mai 2009. Et comme
l’on n’avait pas pu célébrer la Marie Auxi-
liatrice, ce fut l’occasion de le faire. Une
autre dimension ajouta ses ingrédients à
ce jour : la fête de la Reconnaissance.
Déjà la veille au soir, la commu-
nauté scolaire et les voisins ont eu droit à
une soirée culturelle avec plusieurs présen-
tations des élèves, tantôt regroupées par “To catch the reader's attention, place an
interesting sentence or quote from the story
classe, tantôt par Mhoereu.” vement, tantôt par
« genre », tantôt par … sectes (reconnues
officiellement). Ce fut une occasion d’ad-
mirer les talents de ces jeunes. Ces numé-
ros ont été entrecoupés par deux allocu-
tions, - celle du Coordinateur des M.A.C.
d’abord, celle du Père Directeur ensuite -
qui consistaient toutes deux en une brève
évaluation de l’année dans le domaine
concerné, à savoir l’apostolat des membres
des différents Mouvements. Le bilan a été
positif.
Le lendemain matin, à 11 heures
précises, dans notre belle chapelle, nous
commencions la célébration eucharistique
présidée par le Père Directeur, entouré du
Père Provincial, des PP. Vital et Ferdinand.
Les deux chorales de l’école s’étaient ré-
unies pour l’occasion et l’exécution des
chants fut vraiment impeccable. Le per-
sonnel de l’établissement s’était joint aussi
à nous, ainsi que quelques voisins.
C’est au cours de cette messe que certains membres des
M.A.C ont fait leur promesse. Nous citerons notamment les Scouts
(les Louveteaux et les Eclaireurs), les Jécistes (Jeunesse Estudiantine
Chrétienne), le Mouvement Eucharistique, la famille des A.D.S (Amis
de Dominique Savio), les Chiro, les Xavéri, ainsi que le Mouvement
Schoenstatt, fondé par un prêtre allemand de la congrégation des
Schoenstatt que l’on retrouve entre autres dans le diocèse de Bujum-
bura. Au total, 43 jeunes ont récité les formules de promesse de leurs
mouvements respectifs, les unes plus longues que les autres et sur
des tons les uns plus haut que les autres ! Notons que les Louveteaux
dont il est question ci-dessus sont des enfants des écoles primaires
qui sont encadrés par les Scouts de notre école. Pourra-t-on étendre
cet apostolat ?
En dehors de ces promesses, deux de nos élèves ont été bap-
tisés et nous avons accueilli un autre revenant d’une autre religion ;
le lendemain, à la Pentecôte, avec leurs compagnons du Lycée qui
s’y étaient préparés, ils étaient confirmés dans la Cathédrale de Ngo-
zi, avec d’autres jeunes de la Paroisse.
Emu par tout ce qu’il venait de voir, le Père Provincial, qui
pourtant avait promis de passer incognito, n’a pas pu se retenir et il a
adressé un mot aux fidèles en guise de Reconnaissance envers tout le
monde pour la belle année que l’on était en train de clôturer, car di-
sait-il, « la façon dont la communauté scolaire a célébré l’événement
montrait ce qu’avait été l’année ». Il n’a pas manqué de signaler ce
temps de grâce pour l’AGL : 2 ordinations sacerdotales déjà célébrées,
deux autres prochainement, suivies de l’émission des voeux perpé-
tuels de 5 confrères.
Après la Sainte Messe, la communion continua ailleurs : les
élèves entre eux avec leurs invités (car ils en avaient, et plusieurs), les
éducateurs mêmement… avec un invité de marque et un intrus (qui
par ailleurs n’a pas beaucoup dérangé). « Nta rubanza rubura umu-
vumvyi » - « Il n’y a pas de fête sans intrus » - dit l’adage de chez
nous. Celle du 30 mai 2009 se clôtura dans une joie parfaite. A l’an-
née (scolaire) prochaine.
Salutations en Don Bosco !
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.3 Page 13

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The volunteer life at Don Bosco – CALM Namugongo
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Salesian communities in Uganda have their
own stories to tell about people from Poland and the zeal they
have in carrying out their duties. Bombo community will al-
ways remember the late Fr. Bernard and also Fr. Richard, Fr.
Henry and Fr. John. Likewise. There has been a programme con-
cerning volunteers particularly
from Poland who have been
coming and staying in the com-
munities though in recent times
it has been mainly in Bombo and
now Namugongo. However, the
story about volunteers from Po-
land has mostly been felt by the
former street children of Don
Bosco CALM Namugongo; children in Namugongo have a longer
story to tell about the volunteers from Poland than children or
people from other communities in Uganda. The reason is just that
the community of Namugongo is unique in a way that children
stay within the community and if there is any volunteer that is
sent by the mission house in Warsaw, that volunteer has to stay
with the children and experiences the life that the children now
live and gets involved in the day-to-day activities.
Don Bosco CALM Namugongo has had so far three volun-
teers who have stayed for more than a month.
The first one was Thomas Skiba who had left Kor in
Kenya and was completing his year of volunteering from Na-
mugongo in 2007. He played his part and many of the children
will remember his passion for badminton, since he had a lot of
interest in the game and tried his level best to spread the gospel
of the game to many children. It was so nice being with him. And
there was one more thing that he tried to promote, some eve-
nings he liked so much to pray with the children in the multipur-
pose room that serves as chapel, reading room and room for
some other activities. This was so nice because it helped in
building the spiritual life of some children.
Then there came Matthew (who stayed from 2007 up
to 2008) who was a very skilled guitarist and I cannot miss
saying that he did his level best trying to share his talent and
skill with some children. Just like Skiba, he was also interested
in football sometimes and could play very well whenever there
was a match between the staff and the children and also
joined the children in their trainings once in a while. This alone
encouraged many to stick to playing football. Towards the end
of Matthew’s stay in Uganda which was also close to a year,
2009.
He is a very joyous person who was truly there for the
children. He has some skills in music and tried to promote music
especially in line with the machines which are at the centre. he
is very prayerful and he fully participated in the preparation for
masses, the way of the cross where he made some in-
novations and I have to say that he had a very big de-
votion to the Divine Mercy which he tried to impart to
the children and even after he left for Poland in this
month, there are children who still remember the hour
of 3:00pm (15:00hrs) to pray the prayer for and to the
Divine Mercy. This is a very big impact that such volun-
teers from Poland are having on the children. The com-
munity members including the children and the staff,
truly miss the fact that Przemek has left the centre, but it is at
the same time happy that he is going to continue with his stud-
ies which he had put to a halt for reasons of coming and staying
with and for the children. Meanwhile, the community is eagerly
waiting for the coming of another volunteer (Tomek) who is
coming in September 2009 to replace Przemek.
The working relationship is quite normal and things have been
moving on well, because of the fact that the staff and the chil-
dren are given an opportunity to have a wider choice of selection
when it comes to the interest of the children because they are
working together with people who have had a different up-
bringing; and this serves best the children because the services
they receive are a combination of ideas from within and without
Uganda.
In a related development, there are several activities
which are going on at the centre. The chapel construction is still
going on and is
in its final
stages since
most of the
construction
work is over
and what is re-
maining is
the finishing
part of it.
The children are
going to
school both in the primary which is in Kira and those in voca-
tional training institutions where they are gaining knowledge
and skills in carpentry, building, metal fabrication and plumb-
ing, tailoring, and some in the secondary schools. The fencing of
the new acquired land still goes on. There are still plans for
building a primary school and a community house and with
more and more prayers, these plans and many more will come
to reality.
there came Przemek Rogalski in 2008 and stayed until June
Wandera Joseph
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.4 Page 14

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25 P A G E 1 4
ans de présence des Sœurs Salésiennes (FMA) au Rwanda
« Mornese is here today », tel fut le mot
Caption describing picture or
d’ordre que les sœurs salésiennes se sont donné pour
une ancienne.
graphic.
faire revivre les souvenirs d’il y a 25 ans quand les quatre pre- Quatre sœurs ont été couronnées comme étant des
mières Filles de Marie Auxiliatrice sont arrivées au Rwan-
« mères »
da. En effet, les FMA sont arrivées au Rwanda en 1984.
pour avoir
Quatre Sœurs salésiennes deviennent les pionnières du
porté le cha-
charisme au Rwanda : Sr Ema Pizaro, Sr Maria Es-
risme salé-
ther Corta Varria, Sr Elisa Zanin et Sr Lucia Camperos. De
sien dans un
toutes ces sœurs, c’est seulement la sœur Lucia qui était
milieux ou
présente à la célébration.
dans un au-
La journée se passe dans une célébration sobre mais bien
tre :
organisée et pleine de sens. La messe en l’honneur de
C’est ainsi
Marie Auxiliatrice chantée par les enfants de l’Ecole Pri-
que la
maire Marie Auxiliatrice (EPMA) et dite par le P. Camiel
Swertvagher, Vicaire provincial de l’AGL a connu la
concélébration d’une quinzaine des prêtres, religieux et
diocésains. Étaient présents à cette célébration, Madre Fernan-
dez, provinciale des FMA en Afrique de l’Est, la ministre du
genre et famille, dont les enfants suivent les cours dans l’ EP-
MA, des anciens et anciennes du foyer Saint
Jo-
seph, des membres de
la
sœur Lucia et la sœur Delphine sont habillées en pagne
pour avoir déjà réalisé vingt cinq ans de mission en Afrique
(respectivement pionnière au Rwanda et au Soudan), Sœur
Candide sera habillée en pagne pour les 25 ans en Afrique
qu’elle totalisera l’année prochaine et la mère Provinciale
mettra son pagne parce qu’elle est la mère pour toutes les
sœurs dans la province.
Actuellement, les Filles de Marie Auxiliatrice travail-
lent dans la ville de Kigali où elles préparent la jeunesse
dans l’éducation avec une école maternelle et primaire, un
foyer pour enfants et la catéchèse qu’elles dispensent pour
tous les enfants qui fréquentent l’œuvre. A Gisenyi, elles
forment les mamans et les jeunes filles dans les domaines de
l’hôtellerie, la couture et la cuisine en plus d’un oratoire qui
rassemble des centaines de jeunes durant les weekends.
Il y a de quoi reprendre les mots qu’on voyait sur tous les
Famille
Salésienne ainsi que les élèves et
professeurs de l’EPMA.
Après la célébration Eucharistique, il y a eu des présentations
foulards que les enfants portaient : ‘Mornese is here today’.
Oui « ici se trouve Mornese, ici au Rwanda, ici à Rugunga, ici
à Muhato » parce que les Sœurs et les jeunes y forment une
famille. (source www.donboscoagl.org)
et des animations faites par les élèves et les jeunes du Centre
des Jeunes de Gatenga.
Dans les différents discours qui ont été prononcés, il a été dit
de quelle manière l’esprit de famille a animé les premières
années d’activités des Filles de Marie Auxiliatrice au Rwanda.
Les anciennes ne manquaient pas de dire que ils ‘étaient chez
eux et non dans un foyer’. "Maintenant je vais finir mes études
A l’occasion de ce jubilée, les sœur salésiennes ont produit
un instrument d’animation vocationnelle que la famille salé-
sienne disposera dans ses lieux d’apostolat afin de savoir
exactement quoi dire aux jeunes filles désireuses de joindre
les FMA dans cette tache d’évangélisation.
P. Jean-Paul Ruriho
en médecine, parce qu’un jour les sœurs m'on accueillie" disait
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.5 Page 15

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AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.6 Page 16

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Don Bosco - CALM Namugongo children visit Poland
The situation was as tight as the race between the democrats and republicans in the US elections. I mean the activities
that surrounded the visit to Poland by fifteen former street children and an Uncle plus the Director, in May this year.
It all started when Fr. Richard, the director of Don Bosco CALM came back from his two month holiday in August
2008, when he talked about Fr.Rafalko’s request to have some children visit Poland and meet their adoption parents who are
generously helping the centre in many ways. It seemed not serious until a time in March when information came that every-
thing was set for the children to finally go and spend about 32 days in Poland. Then there came the struggle for the travel
documents. Uganda, unlike the situation in the earlier years, was facing the problem of child trafficking and child sacrifices
and because of this, the rules were tightened, in case one was to travel with a child. These being children from different fami-
lies but who were got from the streets and now staying in the Don Bosco home in Namugongo, it definitely became extremely
hard for the documents to be processed in a very short time. But thanks to the Almighty God and thanks to our dear lawyer
(Ronah) who worked tirelessly in collaboration with the staff of Don Bosco CALM, headed by the director Fr.Richard, we were
able to get all the required documents from all the offices and the last document was got on the way to Entebbe airport. It was
indeed a big struggle.
When everyone was finally on the SN Brussels Airlines plane, then all were sure that
they were going to
Poland. The children had promised never to close their eyes throughout their flight
to Brussels (in Bel-
gium) where they were to board another plane to Warsaw, but nature
forced them and at
one moment all of them were fast asleep in the plane.
Brussels was the first European
country that the
children and Uncle stepped in, so
it was really
interesting breath-
ing the air in
Europe
and seeing
all the
other peo-
ple as
different
from us,
in ap-
pearance.
Hav-
ing
left Uganda on
Tuesday the
28th April 2009 at
22:50 hrs, we arrived in
Warsaw, the capi-
tal of Poland, on Wednesday morning
the 29th of April
2009. We had earlier on, in Brussels, met with Fr.
Rafalko, the director
of the Mission House, and we had the opportunity of travelling
with him. It was a
very nice moment when we were received by priests and very many volun-
teers and members of
the Mission House at Warsaw airport. We were then taken to the Mission House at
Korowodu 20 where we were to spend our early days in Poland. All was joy in that even when we had spent most of the night
hours seated and not sleeping well, sleep did not come immediately and we were able to have a very interesting evening with
most of the people who are in one way or another connected to the Mission House. I must mention here that these people
gave us a very warm welcome. Surely the old saying that first impression lasts, came to reality because this was clearly ex-
pressed in the eyes of many, to the extent of some people dropping a tear or two at the time of saying bye to each other, after
a period of 32 days.
As had earlier been planned, our first place of performance was the Telewizja Polska (Polish Television) where we
went on a show called “tea or coffee” and we were able perform a traditional dance from one of the tribes in Uganda and acro-
batics and then we had to talk about our home Don Bosco – CALM with Fr. Richard, Fr. Rafalko, Marcin (a break dancer from
Białystok) and me (Wandera Joseph). Everything went on well and the programme was a success. Thereafter we went for a
press conference.
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.7 Page 17

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There were quite a number of activities we got involved in while in Poland but none of them, never at any moment,
distracted us from the main reason of our going to Poland and that was to say a “big thank you” to the adoption parents who
are generously supporting the centre of Namugongo in many aspects.
We were able to do this by visiting some of the churches. I can’t say all of the churches because from my observation
and from the observation of all the fifteen children who went to Poland, there are very many churches in Poland and many peo-
ple were seen going for prayers and mass in church at any time of the day and especially on Sunday.
Being fifteen in number, the children had to be divided into two groups, one group moving with Fr. Richard and an-
other with me, but at the same time with Fr. Rafalko and Fr. Henry, who was once in Uganda and later went to Kenya but is
now preparing to go to Zambia; so he knew English and Polish and could help in translating what I was saying regarding the
situations of children in Uganda, situations that lead the children out of their homes, how we (at Don Bosco – CALM) get the
vulnerable children, and eventually the activities which we involve them in
when they are at the centre. Thus I used to go with seven boys and Fr.
Richard could go with eight boys.
On each and every Sunday, we attended all the masses in a
church that we went to. In some places there were seven masses with the
first beginning at 7:00 am and the last beginning at 8:00 pm while in other
churches there were eight masses. In all the masses, we were privileged to
sing the entrance song, the offertory song, the communion song and the
exit song in our own languages, while playing our own musical instru-
ments particularly the drums.
It was during or after the homily time that chance was given to
me, Fr. Rafalko and Fr. Henry whom I went with, to talk about Don Bosco –
CALM Namugongo in one church, and Fr. Richard in another church. At the
end of each mass, we were allowed by the parish priests of those churches,
to express our gratitude to the people who were supporting us and to let
them know that whatever they are doing in line with supporting the chil-
dren is not in vain but is yielding a lot of fruit. So we could show some
traditional dances from Uganda with drums sounding and then perform
acrobatics and at the same time sing for the congregation. In all the
churches, I have to mention that we were never disappointed, as they
were always full and many people stayed to see and hear the people from
Uganda – Namugongo perform and they expressed their joy in several ways with many clapping and laughing. At the same
time they had even spared some time for us and they waited for us to finish and we also had some time to interact with them,
talk about this and that in line with the two countries (Uganda – Polska) and other people just waited to shake hands with us
to express their gratitude towards what we had done.
In interacting with the people in and outside the different churches, and even in many other places including schools,
we were encountered by the language issues as there is not a single connection between the two languages known by the chil-
dren (Luganda and English) and the Polish language. Sometimes the volunteers who were with us throughout, could come in
to interpret in situations that required. But the main observation was that the language of the hearts of all the people was very
clear. It was not surprising to meet a group of Polish people with one of the boys, just smiling at each other and shaking hands,
hugging and at other moments singing or dancing. Even when no one really knew the other’s language, however, as the fifteen
children went on living there, they learnt a few sentences of saying “How are you”? “What is your name”?
We did not only go to churches but we were also given a chance to visit some schools : primary schools, gymnasium
schools, high schools and vocational training institutions. In the vocational schools we were able to meet students from several
educational institutions in Białystok and it was very interesting in that we were able to play football between Poland and
Uganda and fortunately for both countries it was a draw game with two goals all. In the schools, we were always talking about
the different activities that we do at home and we also sang, danced and did acrobatics for the children. More P.20
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.8 Page 18

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PA
MISSION: Dominique Kubuya au Soudan
(Extrait d’un mail)
qui
Vendredi 29 Mai 2009 à 05h30, je quittai Utume pour sera à l’aéroport pour t’attendre’. Le Père
le petit aéroport Wilson. Je fis le check-in et à 9h nous nous était là. Il m’avait reconnu à ma grande
envolâmes. A bord de l’avion il y avait 12 personnes. croix missionnaire et à ma démarche
Le flight attendant nous annonça « Maintenant, c’est le dé- épuisée, Il me fixa et me demanda : ‘Par
collage. Mesdames et Messieurs, serrez vos ceintures. Au cas hasard n’es-tu pas Dominique’. Vachement
où il y aurait crash, veuillez manœuvrer cette porte et passer content, je lui répondis : ‘ Vous venez de le
à travers ». En moi-même je me dis : « Passer pour aller où ? dire vous-même’.
Dans le désert, peut-être ? » Étant dans une zone de turbulen-
ce, je fis timidement le signe de la croix. Il y avait des sœurs
De l’aéroport de Rumberk à Tonj, il
parmi nous, je ne voulais pas me faire remarquer. Une idée y a environ 100 kilomètres. Au crépuscule,
me vint de leur demander de dire
nous étions à Tonj.
le chapelet ensemble. Mais je me
Les confrères et les
dis : ‘Domi, tu peux réciter ton
jeunes nous atten-
chapelet toi-même’. C’est ce que je
daient. Ici à Tonj,
fis.
du moins avec les
J’étais assis à côté d’une demoisel-
jeunes et les
le qui avait deux journaux . D’une
confrères, la langue
voix douce, elle me dit : ‘ « Sir, do
de communication
you mind my lending you a news-
est l’anglais. Les
paper » .Avec mon pauvre an-
jeunes me posèrent
glais, je lui répondis : ‘ « I don’t
de petites ques-
mind ». Le sourire aux lèvres, je
tions et j’essayai de
pris le journal.
leur répondre. Avec
gentillesse, ils vou-
Après une heure de vol,
laient me faire par-
j’entendis le flight attendant nous remercier ‘ Thank you for ler le Dinka, je souriais seulement… Oui,
choosing ALS’. Je croyais que j’étais au Soudan. Comme, je ne l’eusses-tu cru que Dominique arriverait au
voyais personne pour venir me prendre, je demandai à un jeu- Soudan ? J’y suis et presque tout mon
ne homme en uniforme : ‘ Sommes -nous au Soudan ?’. ‘Non, temps, je suis avec eux à la paroisse, à l’o-
nous sommes encore au Kenya, ne vois-tu pas le drapeau du ratoire, à l’école « faisant le salésien ». C’est
Kenya ? me répondit-il. Il fallait que je patiente encore trois pour quelque temps seulement, car je dois
heures pour arriver au Soudan. Vers 14 heures nous étions à regagner Utume où je dois meubler mon
l’aéroport de Rumberk. Père John Peter était là pour m’ac- esprit pour être plus disponible à eux. Ils
cueillir. Comment l’avais-je reconnu ? Un jour avant mon dé- sont ma raison de vivre.
part au Soudan, j’avais reçu un e-mail de la part d’un confrère
de la délégation du Soudan. Ce dernier essaya de me le décri-
re. ‘Demain, tu verras un Père chauve, Indien, de courte taille,
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.9 Page 19

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A VELO … DE RULI A RANGO
Au Scolasticat Don Bosco de Kabgayi, une des bel-
les traditions est l’excursion à vélo qui mène, chaque
année, les jeunes confrères à Butare/Rango. Elle se fait en
principe pendant un week-end des petites vacances de
Pâques. Signalons que de Ruli à Rango il y a environ 95km.
Le fait de faire chaque jour les 10km de la commu-
nauté au Grand séminaire à vélo ne suffit pas pour pouvoir
effectuer ce voyage vers Butare. Chaque confrère sait donc
qu’il doit faire des entraînements pendant les jours précé-
dant le voyage. Pour cela, certains se dirigeaient vers Ka-
monyi ou Nyarusange tandis que d’autres prenaient la di-
rection de Ruhango. Une pareille distance nous prépare
aux montées et descentes que nous devons parcourir vers
Butare avec l’aide des différentes vitesses de nos vélos.
Cette année, la sortie était prévue pour le week-
end du 18 au 20 Avril 2009. Ainsi, samedi le 18 à 5h00 du
matin nous étions déjà en route. Grâce aux phares des vé-
los, nous pûmes rouler dès le matin encore obscur. La
consigne était de profiter d’abord des premières heures de
la journée encore fraîches pour faire une bonne distance,
puis de toutes les descentes, afin de gagner du temps. Les
vélos nous obéirent bien et nous roulâmes très bien sans
souci du froid ni de la fatigue jusqu’à Nyanza, où l’un de
nous connut une crevaison. Heureusement, la réparation
alla de pair avec la pause que nous avions prévu de faire à
cet endroit. Chacun prit quelque chose de rafraîchissant
et le voyage continua. A deux ou trois reprises, nous
nous sommes arrêtés pour que chacun puisse se soigner
un peu et se remettre en forme ! Sur la route, les pas-
sants s’arrêtaient, surpris, pour regarder cette course à
vélo. Les enfants étaient très contents et ne cessaient
d’encourager les cyclistes par leurs cris d’admiration.
Certains posaient des questions pour savoir qui nous
étions.
Finalement nous entrâmes dans la ville de Huye
vers 10h30, ville où il y a beaucoup de mouvements de
personnes et de véhicules. Notre joie était si grande que
personne ne sentait la fatigue que nous venions d’en-
durer ! Lentement nous nous sommes dirigés vers la
communauté de Rango B où les confrères nous at-
tendaient à bras ouverts. A midi, un repas copieux
partagé avec les confrères nous a redonné des for-
ces ! Après quoi chacun s’est retiré dans ses affaires
personnelles avec la consigne de nous retrouver à
17h45 avec le père Léon dans la chapelle de la com-
munauté pour l’Eucharistie suivie des vêpres.
Comme il n’y avait pas assez de chambres, certains
ont été logés au Noviciat. Le dimanche fut une jour-
née de retrouvailles avec d’anciens amis de la ré-
gion ; quelques petites visites s’effectuèrent après la
messe dominicale malgré une pluie torentielle. La
journée passa trop vite d’autant que le lendemain
un grand voyage retour nous attendait sans pitié,
qui ne laissait pas nos esprits tranquilles.
Eh bien ! Vouloir ou pas, la nuit est passée et
sachant que l’aurore a de l’or dans la bouche, com-
me le dit un proverbe, nous étions tous prêts à 5h00
du matin pour notre mouton ! Le P. Léon, toujours
brave et dynamique, était déjà là pour nous accom-
pagner. Après une brève prière il bénit les confrères
et le voyage en nous confiant à la protection de la
Vierge Auxiliatrice. Ainsi, sûrs de cette protection,
nous roulâmes sans problèmes. Chacun faisant de
son mieux, nous avons parcouru tout le trajet plus
vite qu’à l’aller à tel point que nous nous trouvâ-
mes à Ruli vers 11h15 avec bien entendu de petits
instants de repos en cours de la route. A la maison,
personne ne pouvait cacher sa joie d’avoir fait un
bon voyage aller et retour. Des félicitations chaleu-
reuses et spontanées se faisaient mutuellement. Le
père Hugo, seul à la maison, et le vieux cuisinier,
surent comment nous accueillir. Nous disons merci
à Jésus et Marie qui nous ont accompagnés au long
de notre périple et nous leur confions toutes nos
activités académiques et pastorales.
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

2.10 Page 20

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Previous P. 17: NAMUGONGO CHILDREN IN POLAND
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After a few days in Warsaw, we went to a place called Rozanystok (which is located in the east of Poland) and we spent
close to two weeks there. Here there is a place for children who were sent by the courts of law for rehabilitation. I am however
happy to inform you that despite the expectation of many, the interaction was perfect and so friendly. Since we were sleeping on
the same floor, we had time to interact with the children in the evenings, especially before and after evening prayers, some of the
children were even taught some acrobatics during this interaction while we were able to dance with some others. We spent time in
learning break-dance and we were under the instructions of Radek and Marcin and we are very happy that they will come to Don
Bosco – CALM Namugongo at the end of June 2009 to have a share of the experience in Uganda and to be with the children at Don
Bosco - CALM.
Many a time children communicate for years and years with the people helping them in one way or another but are never
given a chance to meet them. It was a very happy moment when we eventually met with the adoption parents, the Saturday before
we came back to Uganda. (30th May 2009) The children and parents were extremely happy to meet each other and we really staged
a wonderful performance since it was the only way we could show our gratitude for the support received from the parents in addi-
tion to the prayers.
Many towns in the East,
South and North of Poland
were visited mainly staying in Salesian
communities. Some of the
towns included, Suwalki where we
were able to perform in a
festival and managed to win a trophy
because of the wonderful
show that we exhibited before many
people. The other town
was Wadowice, a place were we were
able to see the home
where Pope John Paul II grew up from.
We entered the house and
were able to read about his life right from birth, all the achievements until the time he passed on as Pope; we saw many of the
items he used in church, in class, at home, in the snow mountains and everywhere (all these are preserved in well decorated shelves
found in the house) and we also attended and performed several times in the church that is just adjacent to the house. It was a very
nice time while there.
Most people in the world are used to having just one capital city. For example the one of Uganda is Kampala. However,
Poland is one of the few countries, as we discovered, that has three capital cities. The political capital city of Poland is Warsaw writ-
ten as Warsazawa, the cultural capital city of Poland is Krakow and the other and most significant in the life of Polish people and
lives of Christians in the world is Czestochowa, the spiritual capital city of Poland where the famous sanctuary of Jasna Gora with the
Black Madonna is located to which many people in, around and far from Poland pray and ask for mercy. We were blessed to visit the
place and we were given an opportunity to pray just before the picture and I have to say that it was a very holy moment for all of us.
It was a very interesting moment for both the children who went and the people in Poland, for some of the people con-
fessed that they had never seen a group like the one from Namugongo visit Poland and do all those things. It was therefore nig new
to the people of Poland and almost each and every day, something had to be written, said or shown in the media about children
from Uganda and particularly Don Bosco – CALM Namugongo and their wonderful presentations exhibited throughout the places
which were visited in Poland and surely even those that never had a chance of physically meeting with the children, there was an
opportunity either to hear, watch or read about the team from Uganda.
It was all joy, happiness and celebration when finally the group came back from Poland. Some of the Don Bosco CALM peo-
ple were waiting for us at the airport and a big surprise was awaiting us at the home in Namugongo. It appeared as though there
were an ambush when we arrived with all the children having banana fibres tied around
themselves, singing, shouting and dancing on receiving their brothers, Uncle and Father from Poland.
May the good Lord be praised and glorified, for we did not have any problem throughout our stay in Poland, and thanks to
Fr. Rafalko Stanislas who put in the whole of himself to ensure that everything went on well (he was with us from the first day to
the last day even when he was doing other roles, at least he could make a phone call to find out how the team form Uganda was),
Fr. Richard, all the members of the Mission House in Korovodu 20, the volunteers, and the children at Don Bosco CALM Namugongo
who were praying for the success of the programme. All this was done to make possible for the Don Bosco spirit to continue and for
the greater glory of God. Ad Majorem Dei Gloriam.
Written byJoseph Wandera -
The uncle in charge of Talent Discovery an Development at Don Bosco CALM, who also went and performed with the children in Poland.
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

3 Pages 21-30

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3.1 Page 21

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P A G E 2 1 NEWS FROM KAMULI: BLESSING of NEW BUILDING
Life of Institutions may follow cycles of growth and
stagnation, birth and rebirth as somebody has suggested.
Nobody is in control of such processes and
nobody knows either the length
or the end of each cycle.
But for sure at Kamuli we lived
a moment of blessing when on
the 24th May we had the bless-
ing of the new classrooms and
workshops.
The project was studied
long ago (1998) and presented to
Comide, which financed the first
phase, then pulled out for the second
phase. The first phase included the carpentry shop & store
and the masonry workshop.
The second phase included workshops of tailoring, electri-
cal installation, plumbing, general
fitting&welding fabrication.
Then the classrooms’ block
and hall.
Fr. Alancherry –
former Councilor for the Mis-
sion - came to our rescue
when he visited Kamuli in
2004 and offered the Congre-
gation help to finish up the pro-
ject.
So the construction re-
sumed that very year, but the
change of Province (from AFE to AGL),
change
of leadership in the community, made the project slow
down, but never halt. Finally, this year we managed to
complete the project and it was a bless-
ing that Fr Vaklav Klement, our
Mission Councillor was present
for the blessing of the new
buildings, together with our
Provincial, Fr Gabriel, and out
Bishop, Rev. Joseph Willigers,
bishop of Jinja.
The Commissioner of the
Ministry of Education for Technical
Training (Mr Ilahi Mansoor), was also
present and in his speech highlighted
the importance of technical education
and the
effort the Government is making to streamline the pro-
grammes and upgrade schools. He praised the effort of the
Catholic Church and of the Salesians in spear-
heading technical training, providing good
facilities and good programmes.
Fr Klement, on his account, was
happy of the growth of the Salesian work
in Uganda and promised one Salesian
coming to our Country, from the pool of
the 2009 missionary expedition. Well
done Fr Klement!
We know that on 24th May this
year we had the Feast of the Ascension of the Lord
into Heaven, but for us Salesians this date evokes sweet
memories…at it was a stroke of good spiritual luck that we
could have such blessing on this “sacred “day for us.
Moreover, on this very day
Br Robert Diaz was keeping his 60th
anniversary of his First Salesian
Profession. People were taken up
when Fr Klement came walking to
the stage with Br Robert limping
with his walking stick, but
happy and with a broad
smile…that made him 50
years younger! Among those
congratulating Br Robert of
the great achievement was a
couple who was also keeping an
anniversary: 66 years of marriage! Blessing upon
blessing!
The programme of the day in-
cluded a Holy Mass with the Bishop,
the cutting of the opening ribbons and
unveiling of the marble placards , the
sprinkling of the new classrooms
and workshops with holy water and
a well prepared entertainment
with our different groups: band,
acrobats, students, dancers…
and , many speeches (but not so
long, this time!). A shared meal
crowned the day.
Fr Gianni Uboldi
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

3.2 Page 22

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SPEECH OF THE RECTOR
Rt Rev Bishop Joseph Willegers, Bishop of Jinja catholic Diocese
Mr Ilaani Masoor, Commissioner for BTVET
Fr Klement Vaclav, Councillor for the Mission
Fr Gabriel Ngendakuriyo, Provincial of Africa Great Lakes Province
I am honoured for this chance to greet you in the name of the Salesian Community in Kamuli and of the Administration of St
Joseph’s Vocational Technical Centre.
This Centre was started by the Catholic Diocese of Jinja in the late 1989 for training the local youth in gainful skills, particu-
larly in carpentry, masonry and tailoring. It has now grown to this present level, offering craft certificates to more that 200 youth
in carpentry, masonry, welding, plumbing, tailoring, electrical, secretarial and business course. All these trades have well
equipped workshops, qualified full time teachers, and enough facilities for an all round education. We thank the Bishop for as-
sisting his priests and missionaries in the past to put up this Training Centre here at Kamuli, to crown all the effort of the Catholic
Church which has shown over the years great concern for the local people with a Hospital, two primary schools, a secondary
school and a technical training centre. Thank you, my Lord bishop.
The Salesians of Don Bosco – a world wide congregation of the Catholic Church – has been running this centre for the last
15 years, since the Bishop invited us to lead this institution. Don Bosco our founder, spearheaded in his time the work for poor &
abandoned youth who needed to face the industrializing new society of the XIX century with new skill and competences. He
opened for them technical and training schools which became centres of proficiency and technical advancement for scores of
young people. We carry forward this vision for training and education of our young in this region of Uganda. This new classroom
block and the workshops will definitively help in the training of these young people.
They are a donation of the Salesians of Don Bosco to you, young people and to the young of this area who will come to ac-
quire skill and knowledge here in the future. We are very grateful for this effort made by our Congregation for the building
and equipment of these classes and workshops. It was from the office of Fr Klement that the help for his school came,
through his predecessor Fr. Francis Alencherry. We kindly ask fr Klement to convey our heartfelt gratefulness to our
Rector Major for his generosity.
Two are the messages I would like to leave you :
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009

3.3 Page 23

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1.The first to the students and young people.
2. My Second word in for the Local Political authority.
So writes Richard Dowden in his latest book entitled Africa, Altered Our Training Centre is the only training institution in our District. To
States Ordinary Miracles “I was in a hotel in Nigeria, the hotel refur- meet other centres of the same level one has to go to Jinja, Iganda,
bishment reveals one of Africa greatest needs: carpenters, plumb- Kaliro. All quite far from the reach of our students, in terms of
ers, masons, electricians – basic technical skills for setting up and costs, accommodation and training facilities. Our school offers skill
repairing modern infrastructures. Coming up to my room – he con- training for students who dropped out in primary schools, Uneb
tinues- I trip on the last step. It is slightly higher that all the others Junior Craft certificate for students who completed Primary educa-
– there is also a lower one in the middle. The door doesn’t close tion and do not want to or cannot go for Secondary, we offer Uneb
properly without a final tug. The chair wobbles and the bathroom Craft Part I Certificate for students who completed their O level
tiles, smeared with cement are askew. Watching Michael Essein, Secondary education. We are planning to have some courses up-
Samuel Eto’, Adebayor in the English Premier league make milli- graded to the level of Craft certificate Part II (advanced) and some
meter perfect passes on a windy rain-soaked football pitch, I un- for a Diploma. We are grateful that the school has been enrolled for
derstand that precision is not a alien concept in Africa. So I have the UPPET (Uganda Post Primary education and Training) pro-
come across another African mystery. Maybe it is another case of gramme, contributing to the payment of school fees to individual
Africans not doing the job they were trained for. The plumbers students. But why not to consider of supplementary of being the
have all become footballers.”
only technical institution of the district, and make us beneficiary of
This to tell you students that technical education is valuable. You the same benefits of other post primary institutions, granting us
have not made the wrong choice. You are not second class students too the capitation grant and the salary for teachers? Why not con-
because you don’t sit in a secondary school desk. The new African tributing with your speeches and awareness programmes to en-
liberal economic market needs skilled labour. Academic education hance esteem in technical education and training?
and family/political affiliation will count less and less in a competi-
tive economy which looks for skilled & accurate labour force.
Fr Gianni Uboldi
AGLNEWS AVRIL-JUIN 2009