atemedia67-12-06


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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 67 – décembre 2006 – 8ème Année



























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EditorialALLLl













Vous serez certainement surpris de recevoir ‘‘@temedia’’ le 8 décembre 2006 et non plus le 15 du mois comme à l’accoutumée. La raison est simple. Il semble plus convenable de recevoir les nouvelles des communautés au début du mois plutôt qu’à la deuxième quinzaine. C’est pourquoi nous avons revu la date de parution de notre bulletin d’informations. Il paraîtra désormais le 1er du mois à partir du mois de janvier. Pour éviter toute rupture, nous avons préparé ce numéro qui va nous permettre de gagner 8 jours et de ne perdre aucun mois.

Comme vous le constaterez bien, ce numéro ne sera pas riche en nouvelles de famille. Nous n’avons pas voulu brusquer les confrères chargés des Moyens de Communication Sociale dans chaque communauté. Toutefois ce petit temps de répit leur permettra sûrement de mieux se préparer pour le mois de janvier et de partager avec la joie de Noël les moments forts que leurs communautés respectives auront vécus.

Ceci dit, les confrères chargés des Moyens de Communication Sociale dans chaque communauté sont priés de bien vouloir envoyer les articles trois jours avant la date de parution.

Nous voulons à présent souhaiter à tous les confrères, à tous les fidèles lecteurs, à tous ceux qui suivent la vie de notre Province au fil des mois par le truchement de ‘‘@témedia’’, nos vœux les meilleurs de paix, de joie, d’amour pour l’année 2007.

Rendez-vous au prochain numéro !

André ELA

« Les confrères chargés des Moyens de Communication Sociale dans chaque communauté sont priés de bien vouloir envoyer les articles troisjours avant la date de parution. »




Du samedi 11 dimanche 12 novembre 2006 s’est tenue la session ordinaire du conseil provincial. Tous les conseillers étaient présents. Voici les quelques points à partager :


Informations 


Le Père Provincial a communiqué à son Conseil :

  • L’arrivée de P. Dominic KOLPURATH dans la communauté de Mimboman ;

  • L’arrivée du Fr. Fr. Roberto Lionelli à N’djamena depuis le 4 novembre ;


Visite du P. Allencherry

Par rapport aux aspects de fond de cette visite, certains points ont été soulignés par le Conseil :

  • L’exigence de programmation et de planification dans la gestion de la Vice-Province en ce qui concerne l’orientation des œuvres et la préparation des confrères. Il y a certainement l’urgence de poser des pas concrets, mettre quelque chose au clair.

  • L’Oratorio-Centre de jeunes : quelle est l’originalité que l’Afrique peut apporter à cette institution ? Il y a certainement une réflexion à faire dans la Province pour que celui-ci ne soit pas seulement un lieu de jeux et de loisir, mais un lieu de réflexion et de responsabilisation des jeunes.

  • La nécessité de voir le Théologat Saint Augustin de Yaoundé devenir un centre de réflexion qui aide les communautés de la Province à vivre dans une attitude de formation permanente.


Les visites aux communautés pendant le mois d’Octobre

A part les visites faites par le Père Provincial et le P. Allencherry au Congo, Tchad, RCA et Cameroun, il y a eu aussi la visite du P. Miguel NGUEMA aux communautés du Tchad (Sarh et N’djamena).

Pour rendre compte de ces visites, le P. Miguel NGUEMA a présenté des rapports écrits sur la situation actuelle de nos deux présences et nos confrères qui y travaillent. En réaction à ces rapports, le Conseil provincial a fait quelques réflexions allant dans le sens de donner plus de signifiance à nos présences dans ce pays.


Rencontre des économes et Procures à Rome

Notre économe provincial le P. José Maria y a représenté notre Province. La rencontre s’est tenue du 13 au 15 octobre 2006. Pour le P. Sabe, ça a été une occasion de rencontrer beaucoup de personnes qui nous aident. Etaient présentes à cette rencontre : les procures de Newreshell, Bonn, Turin, Madrid, Jovenes del tercer mundo etc. Les débats ont surtout tourné autour des points comme les investissements à faire ; l’attitude défavorable des ONG quand il s’agit de financer la formation des confrères ou encore quand il s’agit d’assurer le fonctionnement postérieur des structures créées dans les Provinces ; la nécessité de professionnaliser le Bureau de développement de chaque Province ; la présentation par le VIS du projet sur le volontariat.


Pastorale des jeunes

Le Délégué de la pastorale des jeunes a présenté au conseil le projet conjoint de la rencontre de formation des jeunes de nos différents centres durant le mois de juillet 2007 à Ebolowa. Un projet qui comporte un coup financier de 4 millions de Fcfa. Le Conseil a donné un avis favorable pour la poursuite du projet.

P. Miguel NGUEMA, sdb




La raison, la religion, l'affection (l'amorevolezza). Ces trois réalités «forment système», comme l'on dit aujourd'hui. Ce qui signifie qu'elles sont indissociables dans la proposition éducative de Don Bosco et qu'elles rétroagissent les unes sur les autres, s'équilibrant mutuellement.

Le système préventif opte pour une pédagogie de l'amour. Celle-ci s'appuie sur l'accueil inconditionnel, sur la capacité infatigable de dialoguer et sur le souci de la prévention. En cela Maman Marguerite peut être considérée, 150 ans après sa mort, comme celle qui a posé la première pierre de ce grand édifice éducatif que toute famille salésienne a la joie de partager aujourd’hui comme méthode éducative, spiritualité et approche pastorale.


Une maman qui éduque à l’amour par l’amour

Le premier élément qui a marqué profondément la vie de Jean Bosco, fut l’amour de sa mère.

A la mort de son papa, François, il n’avait que 2 ans. Maman Marguerite en avait 29. C’était être veuve, jeune, pour une charge aussi lourde à porter
(3 enfants, la belle-mère à moitié paralysée et les champs à cultiver).Mais elle ne passa pas ses journées à pleurer sur ses peines. Elle retroussa ses manches et se mit au travail.

Maman Marguerite, trouva en elle-même l’équilibre instinctif qui lui permit d’unir et d’alterner la fermeté calme et la douceur rassurante. C’était une maman douce et forte. Les enfants savaient que lorsqu’elle disait non, c’était non. Et ce n’était pas un caprice qui la faisait changer d’avis. Don Bosco rappelait que dans un coin de la cuisine, il y avait une baguette. Elle ne l’employa jamais, mais elle ne l’enleva jamais de ce coin.


Maman Marguerite et le sens de Dieu


"Dieu te voit" c’est une des phrases souvent répétées par Maman Marguerite et qui a marqué l’esprit de cet enfant. Elle laisse ses enfants ailler jouer dans les prairies voisines et en partant, elle n’hésite pas à leur dire : « n’oubliez pas que Dieu vous voit ». La même phrase revient quand elle voit un de ses enfants dominé par des petites rancunes ou alors en train d’inventer un mensonge pour se tirer d’une affaire : « rappelez –vous » que Dieu voit même la pensée de l’homme ».Mais ce n’est pas un Dieu policier que Maman Marguerite veut inculquer à ses enfants. Quand la nuit est belle et le ciel étoilé, pendant qu’ils prennent de l’air frais devant la maison, elle dit : « C’est Dieu qui a créé le monde et a mis autant d’étoiles là-haut ». Quand les prés sont pleins de fleurs, elle a l’habitude de murmurer : « Que de belles choses le Seigneur a faites pour nous ». Après une récolte satisfaisante, pendant qu’ils prennent le souffle après la fatigue du travail, elle disait : « Rendons grâce à Dieu, il a été bon pour nous. Il nous a donné le pain de chaque jour ».

L’église la plus proche était celle de Murialdo. Et elle n’a pas attendu qu’un prêtre trouve du temps pour pouvoir enfin enseigner le catéchisme à ses enfants pour les préparer aux sacrements. Elle avait des conseils pour éduquer à la foi, inviter à la confession ou pour prier la vierge Marie. En effet, Pâques 1826 : c’est le moment de la première communion du petit Jean. Maman Marguerite prépare ses enfants à la confession, à la messe dominicale et à la confiance en Dieu, continue sa catéchèse pour le plus jeune avec ces paroles: « Jean, Dieu te prépare un grand cadeau. Prépare-toi bien ...Pour toi c’est un grand jour. Dieu a pris possession de ton coeur. Maintenant, promets-lui de faire tout ton possible pour rester bon jusqu’à la fin de tes jours. »

Mais le “sens de Dieu” pour Maman Marguerite ne se limitait pas à une vie pieuse. S’il y avait un malade grave chez les voisins, ils courraient pour réveiller Maman Marguerite. Ils savaient qu’elle ne refusait jamais un service ou un coup de main. Celle-ci réveillait toujours un de ses fils pour l’accompagner sur les lieux où elle était sollicitée. Elle disait: “il faut faire une oeuvre de charité” …La maison de Marguerite resta aux pauvres, aux pèlerins, aux marchands, aux jeunes filles en difficulté morale, aux gardes champêtres en tournée d’inspection qui demandaient un verre de vin… Autant d’éléments que l’on pourrait trouver reproduits au Valdocco.

Dialoguer, convaincre plutôt que vaincre.

Une des caractéristiques de Maman Marguerite c’est qu’elle n’est pas une mère qui impose. Bien qu’elle ne soit pas une femme instruite, elle raisonne avec ses enfants. Ils l’écoutent et elle les écoute. Elle favorise le dialogue positif et constructif.

Quand Jean arrive à la maison avec un visage bossu ou ensanglanté à cause des jeux avec des amis, elle réagit : « je ne veux plus que tu continues à aller jouer avec eux. » Mais plus tard elle va céder parce que dans le dialogue Jean aura apporté une raison de continuer à jouer avec ces garçons : « ils se conduisent mieux quand je suis avec eux ».

A 19 ans Jean voulait se faire religieux franciscain. Il informa le curé de Castelnuovo, Don Dassano. Ce dernier, à son tour, voulut tenir informée la maman de Jean : « Jean veut devenir moine! Il veut entrer au couvent franciscain de Chiéri. Ce projet est mauvais. Il a tout pour faire un excellent curé...Marguerite, vous êtes pauvres! Qui prendra soin de votre vieillesse?... A tout prix il faut détourner votre fils de ce projet. » Le lendemain Maman se rend à Chiéri où elle retrouve son enfant et lui parle en ces termes:

Le curé est venu me voir pour me dire que tu voulais entrer au couvent...Il bien faut réfléchir et examiner le pas important que tu vas faire...Avant tout, le salut des âmes. Le souci de mon avenir ne doit pas peser sur ta décision... Et retiens bien ceci. En te faisant prêtre diocésain, si un jour tu deviens riche, sache-le bien je ne mettrai plus les pieds chez toi... »

Nous trouvons là des raisons de continuer à croire qu’intégrer les parents dans notre proposition éducative et évangélisatrice est une nécessité des origines qu’il nous faut actualiser aujourd’hui dans nos Centres de jeunes, Paroisses et Ecoles. Qu’en pensent les jeunes ? Qu’en pensent les parents ?P. Miguel Angel NGUEMA

(Extrait de la conférence faite à l a famille salésienne

de Yaoundé lors de la semaine Maman Marguerite

marquant les festivités de sa « vénérabilité » et

le 150ème anniversaire de sa naissance au ciel)













Nous sommes le vendredi 27 octobre 2006 avec Cyrille MASSO qui vient de sortir un film. Il est 18h 00. J’ai lu que c’était un long métrage.


Combien de temps ?

Quatre-vingt cinq minutes.


Vous avez donné au film le titre de ‘‘ Confidences’’. Pourquoi ?

Parce que la trame de l’histoire est toute simple. C’est un jeune lycéen qui nous raconte sa mésaventure dans les milieux des stupéfiants et de la drogue au Cameroun. Donc, il nous fait des confidences.


Et comment avez-vous eu cette idée ?

L’idée est venue d’un constat simple. La drogue fait des ravages au Cameroun, contrairement à ce que beaucoup de gens s’imaginent. Donc, on a essayé de faire quelque chose. Après avoir travaillé avec le Comité National de lutte contre la drogue, on a vu que la jeunesse était vraiment en danger. En dehors du sida, il y avait d’autres fléaux qui minent les jeunes camerounais, notamment la drogue. C’est ce qui nous a amenés à projeter notre action à travers un film.


Vous dites « nous a amenés ». Pourquoi vous dites : « nous » ? Vous étiez plusieurs à réfléchir ? Ou bien, en fait, « nous », c’est Cyrille ?

En fait, « nous », c’est le Comité national de lutte contre la drogue, parce que c’est Cyrille qui, s’étant approché du Comité national de lutte contre la drogue, a fait la rencontre d’un jeune toxicomane qui lui a raconté ce qu’il avait vécu, comment ça s’était passé, et Cyrille étant au lycée, a eu des camarades de classe, qui essayaient de « jouer » avec de la drogue, sous forme de chanvre indien, qui s’organisaient pour avoir de l’argent, et mener ces actions au lycée. A partir de ce moment, j’ai essayé de lier les deux histoires que j’avais vécues, c'est-à-dire la mienne au lycée, et celle du toxicomane que j’avais rencontré au service de gériatrie à l’Hôpital central de Yaoundé. J’ai essayé de monter un scénario. La première version que j’ai fait lire au Comité national de lutte contre la drogue, ils m’ont apporté des informations complémentaires. Et là, on a travaillé ensemble sur les six versants du scénario.


Vous avez eu l’idée d’entrer dans ce Comité national, à cause de l’expérience que vous aviez eu avant, ou bien ils vous ont invité ?

Non, en fait tout, est parti de la Journée Mondiale sans tabac. Durant cette journée, nous avons fait un constat. Nous avons pris contact avec les responsables de ce Comité, et c’est lors d’une visite guidée à l’hôpital que l’on a constaté qu’il y avait bien ces problèmes.


Et cela se passait à Yaoundé ?

A Yaoundé, à l’Hôpital Central de Yaoundé, en gériatrie.


Alors, c’est à la fois un souvenir personnel et en même temps une action directe.

C’est pour cela que je vous dis que je raconte mon histoire,

En fait, c’est une transposition de ce que j’avais vécu, mais à travers un personnage.

Il y a une page où quelqu’un raconte : « Mon père est décédé, ma sœur etc… » C’est vous ?

Non, ce n’est pas moi, c’est le personnage.


A travers le film, vous avez eu déjà des échos ? Ou bien, c’est la première présentation ?

Aujourd’hui, c’est la première présentation au Cameroun. Mais la première présentation au plan mondial a eu lieu au mois de janvier, le 31 janvier, au Festival International du Film de Gotteborg, en Suède. A la suite, le film a cheminé dans plusieurs festivals. Et la dernière représentation où le réalisateur a été invité, c’est au Festival « Vues d’Afrique », à Montréal. Dans les prochains jours, le film est sélectionné pour le Festival du film d’Amiens, en France. Ce sera la première présentation en France. Et puis, il sera présenté au Japon.


Mais c’est bien, c’est…

C’est une belle aventure.


Vous aviez reçu déjà un prix à Cannes, pour le reportage que vous aviez fait sur les femmes qui ramassaient les bouteilles cassées en banlieue de Yaoundé … ?

L’Association avait décerné une distinction à ce documentaire « Le prix du verre » lors de la semaine de la Critique au festival de Cannes en 2003.


Cela vous avait permis d’avancer ?

Enormément, en termes de notoriété. Cela nous a stimulés à aller de l’avant. Les jeunes ne s’étaient pas approprié le numérique et grâce au numérique, aujourd’hui, on arrive à faire des films au Cameroun, à des prix intéressants.


Vous savez que le 31 janvier, jour où vous étiez à Gotteborg, c’est grande fête pour nous. C’est la St Jean Bosco.

Dommage, je n’ai pas pu assister à la Fête.


Il faudra vous en souvenir, puisqu’il travaille pour les jeunes.

Je crois que les années antérieures, j’ai eu accès à toutes les manifestations. C’est une coïncidence. C’est le destin, la destinée.


Il faut continuer de travailler pour les jeunes.

Je vous remercie. Le public ciblé, ce sont les jeunes. Donc le thème, c’est les jeunes, c’est l’environnement « jeune », c’est tout ce que les jeunes rencontrent comme problèmes.


Ils sont contents de venir. Vous avez déjà eu des réactions ?

Ah ! Oui ! Voyez, ce soir la réaction est là. La salle est pleine. On affiche « complet ». Cela signifie qu’il y a eu vraiment un mouvement.

Jean-Baptiste BERAUD, sdb


« L’idée est venue d’un constat simple. La drogue fait des ravages au Cameroun, contrairement à ce que beaucoup de gens s’imaginent. Donc, on a essayé de faire quelque chose. Après avoir travaillé avec le Comité National de lutte contre la drogue, on a vu que la jeunesse était vraiment en danger. En dehors du sida, il y avait d’autres fléaux qui minent les jeunes camerounais, notamment la drogue. C’est ce qui nous a amenés à projeter notre action à travers un film. »










Cameroun - Yaoundé










C’est d’abord le renforcement de la communauté avec l’arrivée de Paul et de David, jeune coadjuteur, suivant des cours à l’Institut des sciences théologiques et pastorales (INSTP) en vue de son engagement définitif dans la congrégation.


Puis septembre a vu l’afflux des confrères, ceux qui ayant participé à la retraite annuelle au mont Fébé et attendant le moment de leur retour dans leurs communautés respectives, et tous nos jeunes confrères du Théologat devant regagner leur toute nouvelle maison, bien qu’encore en chantier en partie.

On assistera aussi à la course effrénée du Père Miguel et du Père Provincial entre horaires de car, de train et d’avion. Le premier se rendant au Tchad, le second à Lomé et enfin, tous les deux à Accra pour la Commission Africaine de la Pastorale des Jeunes.

Le même scénario reprendra en octobre avec le départ du Père Sabe en Europe et celui du Père Provincial au Congo pour rejoindre le Père Alencherry, Régional en visite. En finale, tous les trois se retrouveront pour la CIVAM en Tanzanie.

Quant à novembre, le Père Provincial accompagnera tout d’abord le Régional au Tchad et en RCA, pour reprendre se s visites au Gabon, pendant que le Père Sabe se trouvera en RCA.

Pendant ce temps, dans la maison même, il y a eu cette rencontre de la famille salésienne autour du Régional, rencontre à la fois priante et festive. L’orchestre du Théologat a sorti ses batteries qui n’étaient autres que celles de Mimboman. Peut-il y avoir une maison salésienne sans musique?

La maison entre temps a beaucoup accueilli: un séminaire sur “les soins palliatifs dans les maladies terminales”, organisé par cinq médecins venus d’Espagne. Nous ont rendu visite successivement : Mme Françoise Schumaker, membre de la société d’audit Watrhouse Cooper, envoyée par l’Etat belge ; sept membres de la troupe théâtrale gabonaise, venue prendre part aux rencontres internationales théâtrales du Cameroun ; deux confrères de l’UPS, venus en inspection à l’Institut de philosophie St Joseph Mukasa et l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC), affiliés à l’UPS.

Malgré la mobilité, la vie communautaire s’est poursuivie par nos récollections mensuelles et nos rencontres communautaires, les dernières ayant été plus pour la préparation du Chapitre provincial.

Paul EBOME

Gabon - Oyem









En passant devant les installations du centre Don Bosco d’Oyem, certains se posent des questions : Les anciens, sur ce qu’est devenu le Centre Don Bosco? Tel que Obiang qui vient de passer cinq ans à Libreville. Et les nouveaux, qu’est ce que le Centre Don Bosco? Qu’est ce qu’on y fait? Pourquoi un centre Don Bosco à Oyem? Le Centre Don Bosco est complexe qui comprend un centre de loisirs où les  tous jeunes peuvent venir participer aux jeux et aux sports, une communauté chrétienne qui accueille tous ces chrétiens vivant dans les environs de la quasi paroisse Saint Basile. Les jeunes sont intégrés dans divers mouvements et services à savoir les MEJ, les Chevaliers de l’Immaculée, les servants de messe, les lecteurs, les FOCOLARI, les ADS, la JEC, la chorale Saint François de Sales et autres. Il y a aussi le catéchuménat de tous les jeunes de Saint Basile.  Il est dirigé par les salésiens de Don Bosco avec une équipe représentant tous les jeunes, appelée la coordination du Centre.

A cela, il faut joindre le centre professionnel qui livre une formation professionnelle aux jeunes. Il est destiné aux jeunes, qui ayant un certain âge (de 16 ans à plus…) ne trouvent plus leur compte dans les écoles et veulent se redonner une chance pour s’en sortir, en apprenant un métier pour se lancer dans le domaine du travail. 

Ayant étudié la réalité et les domaines d’emploi, le Centre proposait  depuis quelques années une formation en  menuiserie  et l’électricité. Depuis deux ans, toujours dans le sens de vouloir aider les jeunes filles comme garçons, il  a  ajouté la filière secrétariat bureautique. La formation se passe en trois ans réparties comme suit : D’abord le centre accepte tous ceux qui désirent  apprendre un métier dans les filières susdites sans distinction de niveaux en première année, mais ceux qui ont le BEPC peuvent toujours bénéficier d’une certaine faveur. A partir de la 2ème Année, on repartit les élèves par filière; d’une part ceux qui font la menuiserie, l’électricité et d’autres part le secrétariat–bureautique. En fin de cycle, le candidat, selon ses possibilités, se présente au CAP, et bénéficie d’un stage accompagné par le centre, question de le lancer dans le domaine de l’emploi avec la bénédiction de Don Bosco.

Voilà en bref, ce qui constitue le centre Don Bosco.

Jérémie LOUZOLO, sdb







Après plusieurs séances de préparation, le centre a fait son lancement officiel dimanche 5 Novembre.

Les activités de lancement ont commencé avec la messe présidée par le P. Armando, responsable de la Pastorale des Jeunes, l’animation était assurée par le featuring Chorale-Orchestre.

Cette année, notre projet pastoral vise à faire du centre de jeunes Don Bosco un modèle de famille. Les objectifs fixés sont : Soigner et approfondir notre formation humaine et chrétienne ; veiller à ce que tous les jeunes fréquentant le centre soient intégrés dans un mouvement formatif ; consolider les groupes et leur appartenance au centre ; soigner les réunions hebdomadaires de chaque groupe ; organiser des moments de formation pour tous les groupes appartenant au centre.

« Tous nous sommes concernés comme membres de l’arbre, symbole annuel ; les branches ont besoin d’être toujours fixées sur le tronc et les racines afin qu’ils portent du fruit. Et notre racine, c’est le Christ qui nous réunit pour faire avec les autres et construire une famille ». Telle a été l’exhortation du célébrant. Il a aussi invité tous les jeunes à adhérer au centre en le manifestant par l’adhésion à un groupe.

A la fin, chaque représentant de groupe est venu présenter le groupe en disant ce qu’il fait, leur programme d’activités, leur objectif… Au sortir de la messe, c’était la « journée portes ouvertes pour permettre à d’autres de mieux découvrir la spécificité de chaque groupe.

La matinée s’était terminée par une pluie de bénédictions. Mais cela n’a pas empêché les enfants de l’oratoire de revenir dans l’après-midi pour la soirée culturelle d’ensemble. De même la coupure de courant survenue à 17h30 n’a ni découragé ni dispersé les jeunes venus pour la grande soirée d’ouverture. Le courant rétabli, le programme a suivi son cours normal.

A la fin l’on remerciait tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette mega journée en compagnie de Don Bosco.

Jérémie LOUZOLO, sdb





Congo - Brazzaville











A l’occasion de la fête de la mort de maman Marguerite Occhiena et pour faire connaître la figure de cette dernière  auprès de la communauté chrétienne de St Charles Lwanga, la messe de 6h 00 de samedi 25 novembre, présidée par le Père Jean-Pierre, Vicaire et Aumônier des jeunes de la paroisse, a été célébrée en sa  mémoire. Ensuite les communautés salésiennes de la place ont réuni quelques coopérateurs, représentants du centre des jeunes et du conseil pastoral paroissial, les sœurs d’à côté (Soeurs des sacrés cœurs de Jésus et de Marie) sans oublier quelques parents des confrères pour une demi-journée de réflexion.

Cette journée a débuté par la récitation du rosaire (mystères joyeux) où nous avons prié pour les parents défunts et les salésiens en formation afin de susciter les vocations, en particulier des vocations salésiennes dans notre Paroisse.

Après le rosaire, toutes les personnes présentes ont suivi un film parlant de la vie de maman Marguerite Occhiena qui a interpellé la conscience de tout un chacun. La journée fut clôturée par un grand repas organisé pour la circonstance.

Nous déduisons que cette rencontre en tout et pour tout a été un moment de partage et de connaissance entre les parents, dans le but d’aider et de conduire les jeunes frères et sœurs encore en formation à mieux servir le Christ à travers le charisme salésien.

Ainsi que les parents se sentent interpellés comme maman Marguerite à l’éducation des fils et filles qui ont peut-être choisi de suivre le Christ à travers diverses vocations. Qu’ils se sentent heureux  dans le « mariage » à l’exemple de cette mère coopératrice, attentive, courageuse et réaliste qui a accepté sans aucun regret de vivre et travailler pour l’avenir de son fils Jean Bosco.

 

Teddy Miatouka-Ntama

Secrétaire

du centre

des jeunes


ECRIVEZ, ECRIVEZ A ATEMEDIA !


REDIGEONS LES ACTES DES APOTRES D’AUJOOURD’HUI !












Du 8 au 10 novembre, à l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC), se sont déroulées les XXVIes Conférences Théologiques organisées par l’Ecole théologique st Cyprien de Ngoya (ETSC).

Le thème choisi pouvait attirer les réflexions sur le nombre de situations actuelles. Il s’agissait d’analyser « l’impact de la théologie africaine ».Eclairage historique et bilan théologique assuraient le mercredi 8 novembre la mise en route de la première soirée. Le Père Elie DELPLACE et l’Abbé Antoine BABE y offraient des présentations de qualité.

eudi, Mr. Narcisse GATWA analysait « l’engagement politique » en étudiant le cas du Ruanda. Sr. Gisèle MBARGA étudiait « la promotion de la femme et de la jeunesse ». Faisant allusion aux efforts nationaux, elle relevait que la préparation à la « journée annuelle de la femme » donnait aussi des possibilités d’action pastorale de proximité. L’Abbé Dieudonné Espoir ATANGANA, traitant de « santé et développement » rencontrait des occasions de soulever de lourds problèmes sociaux.

Vendredi, une table ronde ambitieuse rêvait d’approfondir « la théologie africaine à l’heure de la mondialisation ». Elle avait convoqué dans ce but des témoins capables de présenter un regard latino-américain, un regard européen et un regard africain. Venu de son lointain Mexique, le Père Ramon MARTINEZ est curé dans le diocèse de Douala. Plein d’humour, il signale qu’il a dû expliquer à un douanier sur la route qu’il n’est pas « obligé » d’exiger des automobilistes des taxes non prévues par les règlements. « La question sociale est partout ici comme en Amérique latine », répond-t-il, tout souriant, à un ami.


Rendre le Christ au cœur des sociétés

Le Père Christophe ZIELENDA témoigne par sa présence au Cameroun de l’engagement missionnaire de la Pologne. Son « regard sur l’Europe », reconnaît-il simplement, est marqué par ses origines. « Je n’ai jamais songé à étudier l’apport positif que pouvait représenter en Europe le « siècle des Lumières », répondra-t-il au Père Paulin POUCOUTA, théologien lui aussi.

L’Abbé MESSOMO manifeste beaucoup d’attention à la Doctrine Sociale de l’Eglise et aux invitations pressantes qu’elle fait aux chrétiens de parler sur toutes les dérives des groupes humains. Il répondra attentif à la question d’un jeune salésien : « Pourquoi n’avons-nous pas entendu plus de témoignages sur l’engagement social de nos Eglises ? »

Après plusieurs autres orateurs de la session, il cite lui aussi le prêtre camerounais, Jean-Marc ELA qui « depuis des années, me dit quelqu’un, doit parler hors du pays ».

Reconnaissance splendide de l’exilé par sa communauté ! Question profondément humaine, toujours posée aux sociétés et aux Eglises !

Il était bon que les XXVIes Conférences théologiques, pour le pays et pour Jean-Marc ELA lui-même, puissent le faire entendre. L’Eglise sait toujours être la « voix des sans voix »


Jean-Baptiste BERAUD, sdb










« Eglises chrétiennes et Etats-nations en Afrique,

un couple tenté par l’adultère » de Vincent Sosthène FOUDA

Préface du Professeur Nandini Heath

1 L’Harmattan 2005, 240 pages

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2 @te.media

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3 Salésiens de Don Bosco

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4 Maison provinciale

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5 B.P. 1607, Yaoundé-Cameroun

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6 Directeur de publication

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7 Jose Antonio VEGA

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8 Administration 

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9 José Maria SABE

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10 Rédacteur en chef 

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11 Jean-Baptiste BERAUD

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