ATEM DEC 05


ATEM DEC 05



N° 57  Novembre - Décembre 2005 7e année

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net


EDITORIAL

« J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger » Mt 25,35

Bénigne Frémyot, père de Jeanne-Françoise, celle qui deviendra Sainte Jeanne de Chantal, appelée par François de Sales pour fonder l’ordre de la Visitation en 1610, était très attentif à l’éducation de ses enfants.


Pour ce grand « monsieur » de la haute noblesse, écrit le Père André Ravier, jésuite, « l’essentiel de l’éducation de ses enfants se situait au-delà de toute instruction et de toute formation aux belles manières. Il les voulait fermes et fidèles catholiques ».

Le même Père Ravier note les résultats d’une telle formation. Il y avait, déjà à l’époque, des matières controversées en religion. L’historien jésuite écrit : « Les nouveautés s’infiltraient de toutes parts en Bourgogne comme ailleurs, on les respirait sans même y prendre garde ; et il n’était pas rare que des huguenots vinssent traiter d’affaires avec leur président… Il était alors prudent d’éloigner la petite Jeanne, si l’on voulait éviter tout incident fâcheux : elle avait tôt fait, à la moindre phrase fleurant l’hérésie, de leur ouvrir les portes de l’Enfer. » Cette fermeté de la fillette allait de pair avec son amour pour Dieu et pour son prochain. Elle en restera marquée toute sa vie. Une de ses sœurs rappellera l’avoir entendu répéter : « Si je n’aimais les pauvres, il me semble que je n’aimerais plus le Bon Dieu. ».

Au moment où je rédige ce billet, nous venons de terminer l’année liturgique. Les textes du dimanche du « Christ-Roi » nous ont remis devant les yeux la longue procession des « pauvres qui attendent » avec la litanie toujours actuelle de « Matthieu 25 » : « Ils ont faim, ils ont soif, ils sont immigrés, ils sont nus, ils sont en prison, ils sont malades. »…

Les accueillir, et aimer le « Bon Dieu » en même temps ! Pas si simple !

Dans la Famille salésienne, ils sont pourtant nombreux à avoir résolu le problème. Avant Don Bosco, et ceux qui l’ont suivi, il y avait déjà François de Sales et Jeanne de Chantal. Nous sommes en bonne compagnie !

Au moment où vous lirez cet éditorial, nous serons dans un nouvel Avent. Un nouveau cycle viendra nous accompagner pour aimer toujours à la fois, Dieu et nos frères. Au cas où nous aurions tendance à oublier « nos frères », nous pouvons nous rappeler St Vincent de Paul, qui a ouvert tant de portes à la Famille salésienne. Il disait à ses sœurs  : « Il ne faut pas de retardement en ce qui est du service des pauvres. Si, à l’heure de votre oraison, le matin, vous devez aller porter une médecine, oh ! allez-y en repos ; unissez votre intention à l’oraison qui se fait à la maison, et allez-vous en sans inquiétude. » (Lect. Brév. 27 sept.)

Jean Baptiste BERAUD




De la session ordinaire du Conseil provincial qui s’est tenu en novembre 2005, nous retenons les points essentiels qui suivent :


  1. Situation des communautés


C’est le point où habituellement les membres du Conseil présentent leurs rapports sur les communautés visitées. Le mois de novembre a été particulièrement riche en visites. Au total sept communautés visitées par l’économe provincial, le délégué de la pastorale et le Provincial. Il s’agit des communautés de : Port-gentil, Libreville, Oyem, Mikomeseng, Bata, Malabo et Ebolowa. Le Conseil a partagé sur les quelques difficultés de certaines de ces communautés et pris des orientations dans certains cas.


  1. La rencontre de la CIVAM


Le conseil a écouté aussi le rapport du Provincial et de l’économe provincial qui ont été présents à la rencontre annuelle des provinciaux de la région Afrique et Madagascar. La rencontre était essentiellement centrée sur les thèmes de l’économie et pauvreté, la formation professionnelle, la préparation de la visite d’ensemble du Recteur Majeur à la région le mois de février prochain. Le Provincial a présenté au Conseil les différents documents émanant de cette rencontre et un partage sera fait avec les Directeurs dans la rencontre de Janvier.


  1. Les rencontres provinciales


A ce niveau il était question de voir les animateurs des rencontres qui sont au programme de la province cette année. Si ces rencontres sont connues des confrères depuis le début de l’année pastorale, les personnes qui doivent animer ces rencontres ne sont pas encore connues. C’est ainsi que pour la retraite du mois d’août le choix est tombé sur le Père Grégoire Kifuayi qui a bien accepté (Merci !) ; tandis que la rencontre des jeunes prêtres au mois d’avril sera assurée par le P. Piero Gavioli de la province de l’AFC. En ce qui concerne cette dernière rencontre, le délégué du provincial à la formation enverra très bientôt les invitations à tous les jeunes prêtres qui ont de 1 à sept ans d‘ordination. La rencontre aura lieu à Yaoundé.

Quant à la rencontre de stagiaires et la retraite annuelle des théologiens, les animateurs ne sont pas encore connus mais les négociations sont en cours.




4. La révision des Peps et des projets communautaires

Le Conseil, comme annoncé au préalable, se devait de regarder les différents projets communautaires et projets pastoraux de nos œuvres. Sur la table le Conseil s’est retrouvé avec les projets d’Ebolowa, Oyem, Bata, Malabo, Mikomeseng, Cité Don Bosco de Brazzaville, Maison Provinciale, Théologat Saint Augustin. Il s’avère qu’il y a un bon nombre de communautés qui n’ont envoyé ni le projet communautaire ni le projet éducatif. Le Conseil tient à animer fraternellement ces communautés à le faire le plus rapidement possible ( avant le prochain Conseil de décembre). C’est une façon de rendre plus partagée notre mission et de nous aider mutuellement. Le Conseil a constitué une commission pour l’étude minutieuse de chaque projet. Dès la mi-décembre, les observations du Conseil concernant les projets seront communiquées aux personnes concernées.


  1. .La Rencontre des Directeurs


Fixée déjà pour le mois de Janvier, du 4 au 10, le Conseil a voulu établir les points concrets qui y seront traités. C’est ainsi que ces grands points se sont dégagés : Révision de la rencontre de janvier 2005 et thèmes généraux, la formation, la pastorale des jeunes, la pauvreté et l’économie, la gestion de la communauté…Il a été demandé à chaque Conseiller devant intervenir de présenter, lors du prochain Conseil le plan et la méthodologie de la rencontre.


  1. Autres aspects


D’autres aspects ont été débattus et étudiés par le Conseil : La prévision de la formation spécifique de nos jeunes confrères coadjuteurs en stage pour l’année prochaine, la nouvelle orientation pour la radio d’Ebolowa, la visite du Conseiller Général pour les missions P. Francis Allenchery du 21 mai au 4 juin 2006, les demandes d’aides pour certaines de nos communautés et l’œuvre du nouveau Théologat.


1 Le secrétariat du Provincial

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SPECIAL

EN PLEINE ACTION,

LE BUREAU DE DEVELOPPEMENT « ENSEMBLE ATE »

Cameroun, Gabon du 17 AU 23 Septembre 2005.


La mission de suivi et d’évaluation de DMOS-COMIDE au Bureau de Développement « BD » comptant pour le Projet Programme ATE « PP-ATE » s’est déroulée du 17 au 23 Septembre 2005. Cette mission fait partie de l’activité 37.4 et s’inscrit dans le but de voir où nous en sommes avec le PP-ATE et de mettre à jour le bon suivi financier et technique de ce dernier. Ont pris part à la rencontre ::

  • Les responsables des 6 centres professionnels concernés par le PP-ATE

  • Les responsables du Bureau de Développement Ensemble ATE

  • Les 4 Sœurs FMA venues de Mimboman, Pointe Noire et Libreville

  • Marc Van Laere de DMOS-COMIDE Bruxelles Belgique


1.- Déroulement de la mission de suivi et évaluation

Les travaux de la mission se sont déroulés de la manière suivante :

Cérémonie d’ouverture

  • Les exposés en plénière

  • Les visites techniques

  • Restitution des travaux


  • Cérémonie d’ouverture

Elle était constituée de deux interventions à savoir, le mot du Père José Maria Sabe Econome Provincial et Directeur du Bureau de Développement « Ensemble, ATE ! » et celui de Marc Van Laere de DMOS-COMIDE. Après avoir remercié les participants et DMOS-COMIDE qui ont bien voulu prendre part à cette rencontre, le Père José Maria Sabe a rappelé une fois de plus l’importance de ce Projet Programme et a invité tous les responsables et collaborateurs impliqués dans ce dernier à être sérieux, transparents, et à opter pour le dialogue et la promotion d’un partenariat avec les Salésiennes FMA.

Marc Van Laere quant à lui, a pris la parole pour dire une fois de plus merci à toute la Province ATE et exprimer sa fierté d’être parmi nous après un intense travail et collaboration durant la phase de préparation du PP-ATE. Il en a profité pour transmettre à tous, les salutations de la Directrice de DMOS-COMIDE, Françoise Léonard.


  • Exposés

Outre la présentation des différents participants et des objectifs de la méthode de travail huit exposés relatifs au déroulement du PP-ATE dans les differents centres ont été présentés lundi matin comme suit :

  • Bureau de Développement par Jeanne Marie Mindja

  • Centre Professionnel d’Ebolowa par P. Artur Bartol

  • Centre Professionnel de Mimboman par Mme Minya Marguerite Section Couture

  • Centre Professionnel d’Oyem par P. Luis Javier Sanchez

  • Centre Professionnel de Bangui Damala par P. Ricci Fernando

  • Centre Professionnel de Brazzaville par Frère Pelayo Obama

  • Centre Professionnel de Pointe Noire par P. Vincent Munshya

  • Gestion financière Générale par P. José Maria Sabe


A la suite de tous ces exposés, l’on retiendra que le Projet Programme dans l’ensemble a bien débuté. Au cours des présentations l’on a noté quelques forces et faiblesses ayant marqué son démarrage.

FORCES :

  • Le travail en équipe et participatif du BD

  • Communication intense et régulière du BD avec les 6 centres

  • L’existence des assistants aux économes pour le compte du PP-ATE dans les 6 centres, même si les capacités de certains méritent d’être renforcées

  • Collaboration avec les Sœurs FMA lors de la mise en œuvre de certaines activités du PP-ATE à Oyem (activité 32.1) et à Kribi (activité 31.2)


FAIBLESSES / DIFFICULTES:

  • Changement brusque des dirigeants (Directeur et Econome) dans certains centres

  • Absence d’un bureau local pour le bon suivi du PP-ATE dans certains centres

  • Coupures fréquentes d’électricité à Pointe Noire.


L’après midi du lundi et la journée du mardi ont été réservées pour les présentations de DMOS-COMIDE.

Marc Van Laere a tout d’abord tenu à expliquer en ce qui concerne le PP-ATE, d’où nous venons, où nous en sommes et où nous allons, question de mettre tous les participants au même niveau. Pour cela l’on retiendra que le Projet Programme a été bâti sur 5 résultats comme suit :

  • Résultat 1: « ACCES » La consolidation ou l’extension de l’accès des jeunes défavorisés.

  • Résultat 2 : « FORMATION » Le développement de la connaissance et des aptitudes pratiques et techniques du groupe cible

  • Résultat 3 : « MISE A L’EMPLOI » L’amélioration de l’accès des jeunes au marché de l’emploi.

  • Résultat 4 : « ANCRAGE SOCIO CULTUREL » L’extension du réseau socio culturel des bénéficiaires directs du centre professionnel.

  • Résultat 5 : Le renforcement des capacités organisationnelles du Bureau de Développement et de l’organisation institutionnelle du réseau SDB-ATE concernant l’enseignement professionnel.


Quant à la journée du mardi, elle a été réservée au suivi des finances, des activités, et des résultats. Pour cela Marc Van Laere de manière technique nous a apporté des explications relatives à l’outil électronique de DMOS-COMIDE, lequel nous permettra de mieux suivre non seulement les factures du PP-ATE, mais aussi le contenu de toutes les activités budgétisées. Quelques CD contenant tous ces outils ont été remis à la fin, aux responsables de ATE et AEC. Marc a également expliqué aux participants comment tous ces documents devraient parvenir à DMOS-COMIDE. Tous les rapports techniques et financiers des différents centres doivent passer par le Bureau de Développement à Yaoundé et ce dernier se charge de les expédier à DMOS-COMIDE. Marc a terminé en précisant que les rapports techniques et financiers comptant pour l’année 2005 sont attendus jusqu’en Mars 2006, mais le Bureau de Développement est libre d’arrêter des dates précises d’envoi de toutes les factures et rapports de manière consensuelle avec les responsables des centres impliqués dans le PP-ATE, ceci avant Mars 2006.

( A suivre )

Jeanne –Marie MINDJA



CAMEROUN : YAOUNDE - MIMBOMAN :

Une formation largement ouverte sur toute l’Afrique Centrale


Situé en périphérie de Yaoundé, dans une verdeur qu’offrent les épaisses et longues herbes qu’arrosent à profusion les dernières pluies de ce mois de Novembre, le Centre professionnel Don Bosco a, dans sa proposition éducative, une brochette variées de spécialités :


Le bois, la couture, la métallerie et l’informatique. Les énormes bâtisses qui abritent en leur sein des machines, laissent échapper des bruits stridents à longueur de journée, gage de bonne santé. Les élèves de la couture manipulent, avec dextérité des papiers de coupe sous la vigilance des monitrices. En contre bas, nous sommes en section informatique. La propreté et le calme sont de rigueur, plusieurs ordinateurs et les fils qui s’entrelacent abondent dans la grande salle qui sert d’atelier pour les élèves. La spécificité, c’est la qualité de la formation qui de plus en plus compte des demandes sur le marché, la programmation et la maintenance, ce qui fascine tous ceux qui, sont en quête d’une formation solide. La renommée du Centre s’est propagée comme une traînée de poudre. Cette ascension est le gage, mieux, le fruit d’une coopération fructueuse entre le Cameroun et le Canada. Au niveau local, c’est l’Adic, Agence de développement internationale canadienne, qui équipe et suit l’encadrement pédagogique des professeurs.

Mimboman devient une localité qui rime avec l’informatique. C’est dans ce sillage que pour la première fois, le Centre Professionnel accueille en cette année 2005-2006, un jeune Equato-Guinéen qui vient se perfectionner en informatique. Le rayonnement du Centre Professionnel Don Bosco est l’apanage des institutions solides. De plus, l’on enregistre de fortes demandes des sociétés qui réclament des stagiaires. Revenons sur notre jeune. Il nous disait : « Je suis venu pour m’imprégner de nouvelles connaissances, elles me seront d’un grand apport dans mon pays ». De ce qui précède, l’on peut croire que d’autres jeunes, de la sous région se bousculeront dans un futur proche, aux portes du Centre Professionnel de Mimboman.

P. Roland MINTSA, sdb.

Liesse a Mimboman

pour l’ouverture de la nouvelle Année Pastorale

Dimanche 23 octobre 2005, dans la cours de Mimboman, il est 9h 00 , les jeunes et les enfants vont et viennent. Les chorales font encore une dernière répétition, le bruit des balafons s’impose de partout.

Les différents membres du service d’ordre donne des indications. Les enfants de chœur tout de blanc vêtu, forment deux longues files au fond de l’Eglise, ils attendent la procession. A l’intérieur de l’Eglise, les dames apostoliques sont les vraies maîtresses des lieux, elles disposent les fidèles venus nombreux pour assister au lancement officiel de l’année pastorale 2005- 2006. A 9h 00, le Père Miguel Angel Nguema entre pour présider l’eucharistie. Les chants sont enthousiasmants.

Pour plus d’harmonie, la communauté salésienne a décidé de marquer ce lancement dans les différentes messes du jour. En fait, il s’agit des conclusions de la Cep, Communauté éducative et pastorale, tenue à Ebolowa en septembre dernier. Ce qui frappe dans ce Projet, c’est son unicité. Chaque partie de l’œuvre, la Paroisse, le Centre des jeunes, le Centre Professionnel, l’appliquera selon sa réalité. Pendant les différentes homélies, les prédicateurs ont habilement associés la réception du projet de la Cep à l’envoi en mission. Cette vision d’associer d’autres forces en pastorale cadre avec l’idée de « l’Eglise – Famille » contenue dans le document « Ecclesia in Africa ». La communauté chrétienne a accueilli le Père Miguel Angel Nguema venu de la Maison Provinciale. Le directeur Père José Miguel Prieto invite à chaque messe les uns et les autres à se mettre au travail et à avoir à cœur l’aspect de la communion. Car, a-t-il poursuivi : «  Nous travaillerons cette année en famille selon la teneur de l’ Etrenne du Recteur Majeur ». La qualité de la liturgie a permis à tous les fidèles de prier le Maître de la moisson pour envoyer des ouvriers à sa vigne. Bonne Année Pastorale à tous.

Roland MINTSA

YAOUNDE – SCOLASTICAT DE THEOLOGIE

Football à l’Ecole Théologique

Chaque année, la commission de coordination des étudiants de l’école organise un championnat de football. Pour cela, chaque congrégation s’organise en équipe de football si son effectif le lui permet.

Dans le cas contraire, les congrégations numériquement faibles sont appelées à former des coalitions pour présenter des équipes capables de tenir pendant 90 minutes sur un terrain. Nous avons formé une coalition de 18 joueurs avec les « Missionnaires des saints Apôtres ». Ils résident tout près de nous.

Mardi 8 novembre 2005, nous avons livré notre premier match de football contre les « Missionnaires lazaristes ». Le match s’est soldé par un score final de 2 à 0 en faveur de notre coalition. Le prochain match aura lieu le 15 novembre contre les « CICM, Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie. ».

Au-delà de l’ambition de gagner, de la force développée et de la joie de gagner, il y a un témoignage à offrir aux jeunes et aux personnes qui nous regardent. On peut jouer pour le plaisir et pour l’honneur. Le sport est un élément qui doit provoquer et renfoncer les liens humains, le respect de la personne, la fraternité et l’amitié au lieu d’être une occasion d’affrontement et de séparation.


ELA ENAM André Young, sdb.


Etudiée par les XXVes Conférences théologiques,

la vie religieuse en Afrique.


Du 9 au 11 novembre 2005, se sont tenues dans l’enceinte de l’Université Catholique d’Afrique Centrale à Yaoundé, les 25ème conférences théologiques organisées par l’Ecole théologique St Cyprien de Ngoya. Le thème choisi pour cette année était «  la présence de la vie religieuse en Afrique ».

Les interventions étaient assurées par :

  • le père SIDIBE SEMPORE sur « les défis de la vie consacrée en Afrique : éclairage historique ».

  • Le père AMBASSA Faustin a fait « une lecture africaine de Vita Consecrata »

  • La sœur RECCHI Sylvia : « De la pauvreté évangélique à l’autofinancement »

  • Le père BIRBA Martin : « De l’obéissance traditionnelle à l’obéissance religieuse ».

  • La sœur NGONO AZO’O Marie-Brigitte : « Chasteté et fécondité ».

Dans le cadre d’une table ronde organisée le dernier jour, le père MBAYE Thomas, religieux africain d’une congrégation internationale, Sœur NTSAMA Joséphine-Julie, d’une congrégation diocésaine, Sœur DANET Henriette, européenne, ont apporté leur contribution sur la problématique : « La vie religieuse en Afrique : quel avenir ? »

Ces journées ont connu la participation des étudiants de l’Ecole théologique, de religieux et religieuses venus de partout et de quelques prêtres diocésains. De cette rencontre dont l’objectif était de réfléchir sur la vie religieuse en Afrique, que pouvons-nous dire en substance ?


Quelles conditions aujourd’hui pour la vie religieuse en Afrique ?

Les intervenants ont analysé les conditions actuelles de la vie religieuse en Afrique. Le parcours historique a montré qu’elle évolue comme le grain de sénevé dont Jésus parle pour illustrer le Royaume des cieux. Les statistiques révèlent qu’il y a actuellement 19751 prêtres diocésains, environ 18000 religieux (prêtres et laïcs), 56409 religieuses. Tous sont fils et filles du continent noir. C’est le résultat de l’œuvre évangélisatrice des premiers missionnaires. Voyez comme elle a fructifié ! Ils ont montré que les africains se sont approprié les conseils évangéliques. La chasteté est considérée comme une source de fécondité spirituelle. Ils ont su convertir leurs énergies en service envers les plus pauvres. Mais ces réussites n’autorisent pas à perdre de vue les difficultés que la vie religieuse rencontre. En effet l’engagement et la compréhension, en contexte de pauvreté est à revaloriser. Il ne faut pas s’écarter de la voie de la pauvreté évangélique. Dans une Afrique qui vante la fécondité, il est nécessaire d’être attentif à la façon de vivre la chasteté. Il faut aussi porter un regard vigilant sur l’exercice du pouvoir et la conception de l’obéissance traditionnelle (légalisme, soumission).

Des défis à relever

Face à ces problèmes, les intervenants ont relevé quelques défis dont voici la teneur :

  • Le défi de la fraternité sans frontières. Il faut combattre tout genre de particularisme.

  • La diaconie de la foi. Il s’agit d’annoncer l’Evangile dans son intégralité. Les jeunes doivent être au cœur des préoccupations de cette évangélisation.

  • La diaconie de l’espérance. Les religieux sont appelés à combattre l’afro pessimisme en instaurant la justice dans les communautés qu’ils forment.

  • La formation à la maturité religieuse et spirituelle.

  • La pauvreté : se demander qu’est-ce qui doit être privilégié, l’être ou l’avoir ?

Concernant l’inculturation, les intervenants nous ont invité à nourrir la vie religieuse de la sève locale. Un tel projet appelle à déterminer les éléments favorables dans les cultures africaines, à discerner ce qui appartient à sa nature et ce qui relève de l’emballage pour éviter tout dérapage, à mettre à son service toutes les énergies vitales.


Pierre d’achoppement, la pauvreté

En guise de perspectives pour un avenir de la vie religieuse en Afrique, la pauvreté a été regardée comme une pierre d’achoppement pour la vie religieuse. Il faudrait y réfléchir davantage. On devient pauvre parce qu’il y a quelque chose à donner. C’est la mystique de la vie religieuse. Au nom de sa pauvreté, le religieux est appelé à devenir un artisan de développement, de progrès.

L’avenir de la vie religieuse en Afrique repose sur :

  • La compréhension que l’on fera du vœu d’obéissance comme choix librement consenti à la manière de St Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » (Ga, 2, 20). Il s’agit de se fondre dans le Christ.

  • Le changement de soi-même. Il s’agit d’être vigilant sur l’agir, l’être et l’avoir qui n’ont de sens que s’ils promeuvent l’amour de Dieu et sa primauté, et l’amour du prochain.

  • L’instauration d’un lien, d’un échange entre la « mémoire du passé » et la « mémoire du futur », le dialogue fraternel entre générations. La reconnaissance permanente du cœur et de l’origine de la vie religieuse : la mystique du pauvre. Il ne faut pas oublier la mystique du pauvre qui amène à l’amour universel de Dieu.

Tout bien considéré, l’on a compris que la vie religieuse est un grand trésor, un don de Dieu, mais qui peut être gâché par l’agir des hommes.

ELA ENAM André Young, sdb.




Le 12 novembre 2005, le Père Guy nous a communiqué

« le décès de notre ancien confrère Thomas MONANG, âgé de 55 ans ».


Ses obsèques ont eu lieu le samedi 19 novembre, dans la paroisse où il était curé. Y participaient les salésiens Anaclet Munyankindi, André Ndiomo, Guy Ollivry, Roger Auvinet, Léopold Fanze, et Alain Machia.

Thomas, Grégoire Assiéné, et André Ndiomo avaient été ordonnés, il y a 20 ans, le 11 août 1985, à Yaoundé, sur le boulevard du 20 mai, par Jean-Paul II. Ils étaient les trois premiers prêtres salésiens camerounais. Ils avaient été éveillés à leur vocation par le Père Louis Tisserand, premier missionnaire salésien au Cameroun.

Nous rendons grâces à Dieu !


CAMEROUN : EBOLOWA :

Une réflexion spirituelle pour le mois

Vers une pastorale de proximité fructueuse

Ce texte peut servir à une réflexion spirituelle au cours d’une rencontre communautaire. NDLR


Parler de la générosité missionnaire comme le souligne « la prière à Don Bosco » nous renvoie vers une pastorale de proximité fructueuse. En effet, la pastorale de proximité est le moyen le plus efficace aujourd’hui pour évangéliser et éveiller les consciences de ceux qui ignorent Dieu ; et de revaloriser l’image des frères et sœurs que nous sommes1, des membres d’une seule famille en Dieu. Plusieurs sont les raisons qui nous aident à mener une vraie et réelle pastorale de proximité, en occurrence la facilité du dialogue et l’ouverture aux plus pauvres, le témoignage de vie de notre identité et la solidarité sous toutes ses dimensions.


Le Christ est venu dans le monde pour que le monde par Lui soit sauvé, c’est ainsi qu’ayant été enveloppé par l’Esprit du Seigneur, le jour de notre baptême, nous devons à notre tour promouvoir cette approche envers les différentes familles pour redonner sens à notre familiarité dont la base est en Dieu.


Notons que la foi est avant tout un témoignage de notre relation avec Dieu envers les autres, 2 tel est dans notre cas l’exemple à suivre afin d’approfondir la foi des plus pauvres et de les encourager à fréquenter les milieux chrétiens.


Le religieux, la religieuse, étant l’image de Dieu envers les plus pauvres doit témoigner de sa présence physique, morale et spirituelle aux plus pauvres. Il se fait disponible, attentif, accueillant, généreux à tous sans exception.


Etre missionnaire, suppose être capable de s’inculturer facilement dans les différentes familles à l’image de « l’être Africain » qui, s’imprègne partout sans difficultés. Car, le chrétien Africain malgré sa donation, la gravité de sa vie chrétienne et religieuse ne perd jamais le sens de ces valeurs culturelles qui, font de lui un membre de toutes les familles.3


En outre, le Seigneur nous accompagne dans notre pastorale de proximité sous forme médiatisée, indirecte. Il se sert de nous pour continuer son œuvre de Salut aux plus pauvres. Une vraie pastorale exige une franche collaboration avec les laïcs en vue d’une plus grande fécondité apostolique. Ainsi, la pastorale de proximité rend efficace la charité apostolique qui, pour Don Bosco, constitue une base d’éducation des jeunes.


La pastorale de proximité n’est qu’une manière d’évangéliser susceptible de proclamer avec courage et confiance l’ineffable présence du Christ vivant parmi nous. Elle est aussi un moyen auquel la messe se réalise, selon son sens étymologique.

2 Yves Martial MOUKOKO, sdb

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TCHAD N’DJAMENA

Centre de jeunes Don Bosco


Après les multiples activités de l’été dernier et les élections pour le renouvellement du bureau, l’Oratoire-Centre de Jeunes a relancé les activités de l’année pastorale 2005-2006 le 1er novembre dernier.

Le 1er novembre, l’Oratoire-Centre de jeunes a relancé de manière officielle les activités du centre. Durant cette relance, les responsables des différentes filières, à savoir : l’AS Don Bosco (Association sportive Don Bosco), UNESCO, AMAC (Association des Mouvements Catholiques) et leurs multiples sous groupes se sont succédés au podium pour présenter leur filière et leur groupe. Le tout a été agrémenté de quelques prestations, chansons, coupé-décalé, sketchs, faites par les membres de ces groupes.

Après cette relance, les différents groupes ont commencé leur rencontre hebdomadaire. Les jours de la semaine sont bien meublés. Quelquefois, on sort d’une réunion pour en commencer une autre. Certains groupes comme les « kemkogis » « Cœurs vaillants et Ames vaillantes », et les différentes catégories d’équipes de football et de Basket-ball sont bien constants. D’autres brillent par leur inconstance. Outres ces groupes d’enfants et de jeunes, l’Oratoire-Centre de jeunes offrent aux adultes les cours d’alphabétisation, et d’informatique. Les femmes peuvent apprendre aussi le tricotage et la couture. Pour le cours d’alphabétisation, les adultes sont bien intéressés, ils affluent. Il en est de même pour l’informatique car la formation de quatre mois qu’organise le Centre est la moins chère de la ville.

L’Oratoire – Centre de jeunes dispose également de deux grandes salles et d’une bibliothèque pour la promotion de la culture. Ces salles sont quelquefois louées aux groupes, chorales, et autres organisations à caractère non politique pour des concerts et des rencontres. Pour les mois passés, plusieurs concerts ont drainé le public N’djamenois surtout celui de la  « banlieue » où se trouve le centre. A titre d’exemple, le vendredi 30 septembre 2005, a eu lieu la 2e édition de Fiesta hip-hop, initiée par Mbaïorbé Doumdé Clément Alias DJ Tahour-J, membre du Centre et " technicien" » de la salle polyvalente. Placé sous le thème « SIDA dans la cité », ce rendez-vous " Rappologique " selon l’initiateur est « une occasion pour rassembler les jeunes rappeurs et le public et à travers le « mic », pour passer un message de conscientisation quant à l’existence du VIH/SIDA dans la Cité des Jeunes. »

Une formation pour les animateurs et pré- animateurs a débuté le vendredi 4 novembre, elle s’étale sur deux ans, A la fin de la deuxième année de formation, les animateurs et pré-animateurs recevront un "diplôme" d’animateur à temps libre, homologué par la direction du Sport et de la Jeunesse. Plusieurs modules ont été arrêtés allant des sciences humaines à la salésianité. Plusieurs autres activités sont programmées pour les mois à venir.

Mag Eynem



Les postulants de Mimboman écrivent au Rédacteur,

à l’occasion de son retour à Yaoundé :

«  Je t’écris en espagnol, dit Luis, parce que je viens de Guinée Equatoriale. Je suis arrivé ici il y a quelques semaines. Nous sommes onze dans la communauté, dont six postulants. Cinq sont arrivés pour le moment. Le Père Tanguy est très content d’être avec nous. Nous te souhaitons un bon retour. »

Suivent les signatures de Luis, Jérémias, Amour, Gaël, Blaise , et ….du Père Antoine Tanguy.

MERCI A TOUS, JB BERAUD


AFC – RWANDA

L’ordination sacerdotale de Pascal Tuyisenge


Le Père Vincent Munshya, originaire de la RDC, représentait l’ATE à l’ordination de Pascal que l’ensemble de notre Province a apprécié durant ses quatre ans de formation théologique au Cameroun. Pascal a été ordonné à Kigali, dans son pays, le Rwanda. Le Père Vincent Munshya nous a brossé un compte-rendu coloré de l’événement. Atemedia le remercie vivement de cette collaboration. ( NDLR )


« UBUSASERDOTI NI IMBUTO Y’AGAHEBUZO Y’UMURYANGO UHIMBAZA UKARISTIYA »


Samedi 20 juillet 2005, à plus ou moins trente kilomètres de Kigali, dans l’archidiocèse de Kigali et la Province de Kigali-Ngali, une colline en fête. C’est la Paroisse de Kabuye. Au bas de l’église, sur le terrain de football, tout est paré pour la célébration tant attendue. Les chrétiens, les invités s’installent. Le pasteur, Monseigneur Thaddée, archevêque de Kigali, salue cordialement les prêtres qui s’habillent dans l’église.

Les chrétiens, les invités s’installent.

A 9 h 30, le cortège s’ébranle. Les scouts – toujours prêts ! – assurent la sécurité. La chorale a un répertoire admirable et recueilli.

Plusieurs chants nous plongent dans la méditation, et quand l’électricité fait son « apparition », Monseigneur ouvre la célébration. Puis, le Père Frans, délégué Provincial,, appelle les heureux élus, et les présente à l’Evêque :

- au diaconat : Gaspard NTEZIRYAYO, sdb Il a travaillé à Ebolowa.

- au sacerdoce : Jean-Paul NSANZIMANA, lazariste et cousin de Pascal,

Pascal TUYISENGE, sdb

La table de la Parole de Dieu nous nourrit des lectures suivantes : Lévitique 8, 1-9.9,7-9 ;

Colossiens 1, 25-28 et Matthieu 28, 16-20.

Le rite d’ordination se passe dans un profond recueillement. « Ils sont ordonnés ! »

Applaudissements, accolades… Les trois, main dans la main, saluent la foule.

La procession des offrandes : un bouquet de fleurs, la Bible, des œufs, du sorgho, des bananes, la canne à sucre… Tout un symbole.

A l’action de grâces, les trois ordonnés manifestent leur immense joie en dansant.

Deux allocutions, celle du Régional des Lazaristes du Cameroun et de Paris, et celle du Père Pascal.

Après la messe, la paroisse offre un rafraîchissement au clergé et aux invités de marque : le préfet de Kigail-Ngali, un député, le maire de Bulinga, un cadre militaire….

La fête continue. Les invités s’installent à nouveau mais cette fois pour le spectacle, un spectacle riche en couleurs : les acrobates et tambourinaires du Centre salésien de Gatenga, les danseurs et autres groupes de la paroisse.

Une calebasse de vin de palme est découverte, et l’on présente les chalumeaux à Monseigneur et aux trois ordonnés. Un geste simple de rester accroupi, de placer un mot, de prendre je ne sais combien de gorgées, mais un geste fraternel, un geste charitable, un geste de communion. D’autres y participent. Et le repas est servi.

Encore des discours. Le Père Frans Vandecandelaere s’exprime dans un kinyarwanda « classique ». Seulement son intonation le trahît, mais le message est véhiculé. Le préfet offre une vache à chaque prêtre nouvellement ordonné. Une des responsables laïcs de la paroisse prend aussi la parole, puis Monseigneur Thaddée.

Vers 17 h, c’est la fin : chacun rentre chez soi, ravi d’avoir vécu cet heureux événement.


( A suivre ) Vincent MUNSHYA, sdb

Humour-Sagesse




Un autobus emmène des politiciens à un Congrès. L'autobus quitte la route et s'écrase contre un arbre dans le pré d'un vieil agriculteur

Le vieil agriculteur, après avoir vu ce qui s'est passé, se rend sur les lieux de l'accident. Il creuse alors un trou et enterre les politiciens.

Quelques jours après, le shérif local passe sur la route, voit l'autobus écrasé, et demande à l'agriculteur où sont passés tous les politiciens.

Le vieil agriculteur lui dit qu'il les a tous enterrés.

Le shérif demande alors au vieil agriculteur, "Etaient ils TOUS morts?"

Le vieil agriculteur répond, "Bien, certains parmi eux disaient qu'ils n'étaient pas morts, mais vous savez comment mentent les politiciens !"


POUR ATE-MEDIA DE JANVIER 2006,

Adressez-vos articles avant le 10 décembre 2005

A Jean Baptiste BERAUD, Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

jeanbberaud@yahoo.fr

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.




DERNIERE HEURE :

Ce samedi 26 novembre 2005, le Père Provincial est revenu à Yaoundé, en provenance de sa .

visite au Tchad. Ce samedi 29 novembre, il a quitté Yaoundé très tôt pour se rendre au Togo, où il visitera Lomé et Gbodjomé.

Le Père Econome Provincial Jasé Maria Sabe, est rentré hier soir à la Maison Provinciale. Il venait des communautés de Brazzaville et Pointe-Noire.

La Maison Provinciale reçoit de plus en plus de groupes pour des rencontres et des récollections.

B ON ANNIVERSAIRE

EN CE MOIS DE DECEMBRE 2005

P. NGALEU Vincent-de-Paul 

S EVITA Eleuterio 

P. KIFUAYI Grégoire   

P. PARODI Natalino 

S. ONA ZUE Pierre Célestin

L. TSAKALA Pierre-Marie  L. AUVINET Roger  P. FAVARO Valentino  S. MAKOUMBOU Ulrich   P. KIPULU Emmanuel 

P. MINTSA Roland 

P. GATTERRE Francis 

P. TANGUY Antoine 

L. METOULE David 

P. BERGADANO Enrico 

L. SIANDJIKOUZOU André 

01 - 12 72

04 - 12 - 77

09 - 12 - 63

09 - 12 - 55

10 - 12 - 75

11 - 12 - 64

20 - 12 - 39

20 - 12 - 38

24 - 12 - 75

25 - 12 – 63

27 - 12 – 69

28 - 12 – 45

28 - 12 – 25

29 - 12 – 79

30 - 12 – 46

31 - 12 - 75


Le Père Guy a assuré la préparation du tableau des anniversaires


@te.media

Salésiens de Don Bosco, Maison Provinciale,

BP BP 1607, YAOUNDE ( Cameroon )

Direction : José Antonio VEGA

Administration : José Maria SABE

Rédacteur en chef : Jean-Baptiste BERAUD ( Tél ( 237 ) 222 22 21

Maquette : Miguel Angel NGUEMA

Equipe de Rédaction : Roland MINTSA,

Edition espagnole : Eleuterio EVITA ROLE, John MORENO





JOYEUX NOEL

1Cf. Carlos MESTERS, Un projet de Dieu- La présence de Dieu au milieu d’un peuple opprimé, Ed. Paulines, Kinshasa, 1996, p. 34

2 Cf. St Jacques 2,17

3 Cf. Jean Paul II, Lettre Encyclique, Ed. Pierre Téqui, 1996, p.96

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Ate-média /décembre 2005