L’enfant en Afrique voyage au cœur d’une « invisible tragédie


L’enfant en Afrique voyage au cœur d’une « invisible tragédie









N° 29 – novembre 2002

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL

Je parcours dans la revue « Etudes » d’octobre, l’article d’Anathole Ayissi, sur ce sujet.

Des réalités que les grands de ce monde n’arrivent pas ou ne veulent pas résoudre !


La misère économique : Le travail des enfants est directement lié à une autre conséquence de la crise économique, l’émigration, souvent clandestine et criminelle, d’enfants à des fins d’exploitation. Mais au Gabon, par exemple, les enfants travailleurs ne sont pas issus de trafics, ni employés par leurs parents. Ils sont le plus souvent en rupture familiale ou scolaire.

L’éducation en régression : Dans un pays comme le Cameroun, relativement aisé à l’échelle du continent, le « taux de scolarisation est en baisse depuis 1991 ». Dans une interview au quotidien « Cameroon Tribune », le18 février 1996, le Ministre de l’Education nationale insistait déjà sur les « implications dramatiques sur le processus éducatif » de « la grave crise économique qui frappe le pays ».

La santé fragilisée : L’état de santé général des enfants, déjà hautement précaire, est gravement endommagé par le fléau du VIH/SIDA, qui place l’Afrique face à des « défis gigantesques ». Quand ils ne sont pas abandonnés comme orphelins sans soutien, les enfants sont eux aussi victimes de la terrible maladie.

Violence armée et défaite du droit : Le phénomène des « enfants de guerre » est loin d’être une simple et marginale excroissance des situations de conflit armé. Il est en train de devenir une tendance générale qui, dans de nombreux pays, atteint une majorité d’enfants.

L’avenir hypothéqué : L’enfant africain est progressivement en passe de devenir le laissé-pour-compte de sociétés végétant elles-mêmes à la limite de la survie. Dans des termes lourds de signification, les enfants ne cessent de nous le rappeler : « Si nous sommes l’avenir et que nous sommes en train de mourir, alors il n’y a pas d’avenir. »


Comment ne pas penser à la situation actuelle de la Côte d’Ivoire et ne pas mettre tous nos efforts pour que la paix soit possible et que l’enfant soit respecté !


P. Miguel Angel Olaverri, sdb





SPECIAL : SESSION DES STAGIAIRES SALESIENS


Du jeudi 22 août au samedi 24 août 2002, s’est déroulée à Bakara, près de N’djamena la session des jeunes salésiens en stage. Le Père Alphonse Owoudou, délégué par le Père Provincial pour guider cette rencontre, en a fait un intéressant compte-rendu.

Les intertitres sont de notre Rédaction qui publie ici de larges extraits de ce texte.

Je rédige ce compte-rendu sous le signe d’une action de grâces, parce que l’occasion qui m’a été donnée d’animer cette rencontre de six jeunes confrères stagiaires est une source de nombreuses grâces pour moi, et pour chacun d’eux aussi, j’espère.

Avec l’appréhension qui précède ce genre d’expériences qu’on n’a jamais faites, et sur une terre où l’on n’est jamais allé, je pars avec ces jeunes salésiens pour N’Djamena le 22 août…. Nous sommes accueillis à l’aéroport par le Père Natalino, qui nous oriente et nous accompagne dans toutes les formalités officielles de l’Immigration. Nous soufflons un peu à Abena, chez les confrères, mais juste le temps d’un rafraîchissement, car les Sœurs de Bakara nous attendent pour le déjeuner… Après l’accueil par les Sœurs et par Ignace qui nous a précédés, nous commençons la première réunion en fin d’après-midi. Nous aurons ensuite des temps de rencontre, de lecture personnelle, et de partage sur des aspects précis.


1 Les thèmes du partage

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2 CAMEROUN MIMBOMAN

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3 CAMEROUN EBOLOWA

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4 Formation et Catéchèse

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5 Accueil et entretien avec Monseigneur

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6 GHANA: VISA POUR ACCRA

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7 Une anecdote. Un jour, les deux jeunes filles allemandes, qui parlent couramment l’anglais, se plaignent elles ont participé au cours d’un professeur ghanéen, en anglais, et elles n’ont rien compris, à cause de son accent.

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