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N° 10 – décembre 2000


1 Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

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Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

2 Tél. (237) 22.22.21 Fax 237) 22.22.51. E-mail lt; ans.yde@refinedct.net >

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Il est le prince de la paix

Il vient parmi nous

Préparons sa venue



3 Qu’on en juge toute une histoire délirante, au service d’une scène finale très inspirée, et où on apprend ce que c’est que de dépendre d’un autre qui sauve.

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4 Nous sommes au cœur du film « Le cinquième élément et Luc Besson le réalisateur, sous forme de paraboles, veut nous dire aussi, comme Jésus, le Royaume de Dieu caché au cœur du monde.

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« A quoi cela sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites ? ». Nous sommes à la fin du film. Et dans un cri, mélange d’espoir et de désespoir, le chauffeur de taxi supplie celle qu’il aime à regarder autrement la terre et les hommes : « Il y a des choses formidables. L’amour mérite d’être sauvé ». Grâce à la scène finale du film, nous saisissons mieux ce que signifie s’en remettre à un autre pour sa vie, dépendre d’un autre et le reconnaître.

Depuis toujours, le chemin de l’amour est pour les chrétiens chemin vers Dieu et apprentissage de la vérité de l’existence humaine. Nous nous découvrons alors créatures, en face de notre Créateur, et disposés à travailler avec lui, pour sauver le monde.

S’en remettre à un autre. Voilà le grand mystère que nous nous apprêtons à vivre. Dieu se remet à nous pour nous aider à purifier notre amour, en regardant quel a été son Amour pour le monde.

Nous pourrions répondre à la question du film dans notre vie : Que faisons-nous de la vie qui nous est donnée chaque jour ? L’utilisons-nous pour sauver ? Faisons-nous le constat d’un amour qui grandit dans notre vie et dans celle des jeunes et qui mérite d’être sauvé ? « Sauver l’amour » est pour les salésiens et les membres de la famille salésienne comme un slogan à mettre en pratique tout au long du nouveau millénaire qui commence.

Cette entrée dans le temps de l’Avent est un chemin pour préparer la venue de Celui qui nous aime et qui continuera à nous aimer toujours. « L’Esprit Saint invite le salésien à accepter avec courage l’ascèse apostolique », expliquait lucidement un auteur spirituel contemporain. Elle implique en particulier pour les membres de la famille salésienne le refus de se croire et de se comporter en propriétaire de la mission et l’acceptation de n’être qu’un serviteur dans les mains de Dieu.

Notre Dieu, le Dieu et Prince de la Paix nous aidera à comprendre. Faisons chemin vers lui dans la simplicité d’un cœur reconnaissant. Entrons, avec Marie, dans le joie de la Nativité.

Joyeux Noël à toute la Famille Salésienne !

P. Miguel Angel Olaverri

Provincial Salésien de l’ATE



SŒUR CIRI HERNANDEZ

EN DIALOGUE AVEC L’AGENCE « ANS »


Suite à son large tour d’horizon sur la présence des FMA dans le monde ( Voir les numéros 8 et 9 de @te.media ), Sœur Ciri Hernandez a volontiers répondu aux questions de « ANS »


ANS – Sœur Ciri, votre long et intéressant exposé appelle quelques questions. Quelles réactions avez-vous notées suite à votre étude sur l’immigration ?

SŒUR CIRI – Il y a eu de nombreuses réponses que nous ne soupçonnions pas. Par exemple, des sœurs de Corée ont réfléchi que des familles coréennes partaient travailler en Chine. Elles sont allées à leur rencontre. De même, des salésiennes japonaises sont parties en Bolivie où se trouvent de nombreux immigrés de leur pays. Nos sœurs des Philippines sont venues en Italie prêter main forte à la communauté chrétienne des Philippins, très dense à Rome. Elles y assurent les différentes aumôneries avec les salésiens. Des religieuses des Philippines sont aussi au Canada.


ANS – Il y a quelques années, un long article de l’Osservatore Romano reproduisait un texte important de votre Institut sur la vocation de la Femme. C’était en préparation à la grande Rencontre Internationale des Femmes au Caire où le Vatican envoyait une délégation chargée d’un message retentissant qui allait à contre-courant de bien d’autres. La presse y avait fait largement écho. Les Filles de Marie Auxiliatrice ont-elles poursuivi cette recherche ?

SŒUR CIRI – Précisément dans cette recherche, nous pensons de plus en plus que notre mission aujourd’hui est de travailler ensemble, hommes et femmes, pour mieux nous connaître. Nous n’avons pas à être féministes à outrance comme si nous étions seules. Nous sommes ensemble, femmes et hommes, pour nous estimer et travailler en réciprocité. Cette collaboration salésiens et salésiennes présente déjà des expériences réussies en divers continents, y compris en Europe. C’est une vision réciproque enrichissante, et une chance pour une meilleure éducation des jeunes. Mais ce n’est pas encore assez. Nous sommes créés homme et femme. Nous avons besoin de travailler ensemble. Nous devons chercher le dialogue.


ANS – Avez-vous bénéficié d’une préparation particulière pour votre tâche actuelle ?

SŒUR CIRI - Pendant quinze ans, de 1969 à 1984, j’ai eu la chance d’être secrétaire de la Conseillère chargée des missions, sœur Carmen Martin Moreno, espagnole elle aussi. Je l’ai accompagnée dans les cinq continents. Avec elle, je suis allé plusieurs fois en Colombie, au Brésil, dans beaucoup de pays d’Amérique du sud, en Amérique centrale, en Asie. Nos implantations en Afrique commençaient. Nous en avons visité quelques-unes.


ANS – Dans certains pays en difficultés, votre Institut a-t-il l’occasion de travailler avec des groupes spécialisés, qui peuvent vous apporter une aide particulière ?

SŒUR CIRI – Oui, par exemple, avec les membres de Sant’Egidio, qui ont des amis dans des zones à situation complexe, nous avons d’excellentes relations et, au cours de leurs déplacements, ils savent où nous trouver. Ainsi au Soudan, je suis allé, il y a quelques années, fonder avec Sœur Carmen, Wau et Tonj dans le sud du pays où la guerre s’éternise. Nous avons eu, il y a quelque temps, une menace contre notre école de Wau. Le gouvernement voulait la raser à coups de bulldozers comme cela a été le cas en plusieurs endroits. Nous avons fait appel à l’équipe de Sant'Egidio qui est à Rome, au Trastevere. Ils sont intervenus auprès du ministre qu’ils connaissaient, et la destruction a été stoppée. Ce groupe a su développer une diplomatie remarquable.

Au Soudan, nous sommes aussi à Khartoum où la situation est toujours très tendue. Je me souviens de nos premières démarches avec sœur Carmen. Pour aller de Nairobi à Tonj et Wau, comme le Soudan était déjà en guerre, nous avions dû faire un très long parcours en contournant les frontières des pays voisins.


ANS – Une dernière question. Combien de novices actuellement, et quel avenir pour l’Institut ?

SŒUR CIRI – Nous avons la joie cette année d’avoir 450 novices. Au 31 décembre 1999, nous étions 15546 salésiennes dans 1597 implantations réparties sur les cinq continents en 85 Provinces. Nous y voyons un motif d’espérance.

Sœur Ciri va repartir. Avant de rentrer à Rome, elle passera en Guinée Equatoriale, au Gabon, au Congo Brazzaville, et en Côte d’Ivoire.

Recueilli par JB Beraud


ETATS UNIS D’AMERIQUE

MISSION SPECIALE POUR LE PERE GERMAIN LAGGER


Tandis qu’en mai 2000, il apprend l’espagnol en Guinée Equatoriale, Germain reçoit mission d’aller en juillet - août aux Etats-Unis. Il ouvre pour nous son « Journal ». Extraits.


« Louisiane (USA ), 20 août 2000,

Tout a commencé, à Bata, en Guinée Equatoriale. Hardiment, je me débattais dans des lectures et des conversations castillanes avec l’aide de mes confrères. Soudain, Benvenido me dit :  « German, el Señor Inspector te llama ».

Le Père Miguel m’appelle depuis Libreville. Ne sachant comment faire pour commencer la

maison communautaire de la nouvelle œuvre, attendue depuis plus de trois ans, il décide de m’envoyer aux Etats-Unis. Saisissant l’occasion de l’invitation de notre Procure des Missions de New Rochelle, pour la campagne annuelle de prédication missionnaire, il me dit :  «  Tu pars pour un mois, pendant le carême, avec le projet de Libreville en poche. » Mais en fait, je n’étais attendu aux USA que pour l’été. Ainsi les hommes proposent et Dieu dispose.

J’arrive à New Rochelle. Notre coordinatrice, Mrs Elinore, nous explique que nous sommes envoyés à travers le pays, pour annoncer la Bonne Nouvelle au cours des homélies des messes du samedi soir et du dimanche. Elle nous précise :  « Ne parlez pas plus de dix minutes ! »

Nous sommes quinze salésiens, la plupart venus de l’Inde. Si j’ai bien compris, près de deux cents autres missionnaires parcourent le pays dans ce même laps de temps. Cette pratique est presque une institution et dure depuis des années. Chaque paroisse envoie le montant perçu à la Propagation de la Foi diocésaine, qui retient 8% et adresse le reste à la Congrégation, c’est-à-dire pour nous au Recteur Majeur, à travers New Rochelle. Notre jeune Province de l’ATE en a souvent bénéficié.

J’essaye de mettre en valeur le thème de l’année jubilaire :  « Open the doors to Christ ! » « Ouvrez les portes au Christ », surtout à travers un regard concret en faveur des plus pauvres parmi les pauvres.

Le dossier pour Libreville reste un peu au « rancard », même si à New Rochelle on m’assure qu’on continuera à chercher… A la grâce de Dieu…nous savons que la Providence existe… »


Chaque fin de semaine, au hasard des communautés où il célèbre, le Père Germain note ses découvertes et ses impressions.


« New Field, près de Philadelphie,

les paroissiens, si dispersés, semblent heureux de pouvoir se rencontrer, au moins une fois par semaine. Contraste en ce dimanche. Il y a deux semaines, c’était le super-meeting de la Convention des Républicains, avec le candidat à la présidence, Bush… »



« Ticonderoga, près du lac Champlain,

terre des Hurons et autres Indiens, mais aussi terre de gens piétinés sans scrupule par les porteurs de civilisation, venus d’un autre continent… La paroisse catholique se trouve sur la place Father Isaac Jogues. Ce jésuite et ses compagnons ont été massacrés au nom de « la Bonne Nouvelle ». Les « natifs » de ces lieux pouvaient-ils vraiment distinguer entre la colonisation apportée par les armées, au nom de leur grande patrie, et la Bonne Nouvelle annoncée par les généreux missionnaires. Certainement il y a eu un peu… de confusion. Mais cette histoire tragique amène la population actuelle à réfléchir pour une vraie convivialité évangélique.


Opelousas, Saint Martinville, Lydia…

Des paroisses campagnardes qui soignent bien leur « pastor » (curé ), dans l’immensité d’une plaine sans fin, la Louisiane, avec ses champs de canne à sucre à n'en pas finir. J’admire ces curés, vraiment isolés les uns des autres ; ils sont là, bien présents, attentifs et disponibles, même si le troupeau très modeste et très bigarré est dispersé sur des « miles » et des  « miles »


Outre Mississippi,

en face de la Nouvelle Orléans. Ils sont venus de loin, les paroissiens actuels de Saint Joseph. Pêcheurs au Vietnam, ils le sont encore ici. Ceux qui sont restés à terre, sont venus au chapelet, à la bénédiction du Saint Sacrement et à la messe. Ils sont contents qu’un ancien missionnaire de chez eux vienne célébrer et leur adresse quelques mots…surtout les jeunes, qui ont de la peine à parler leur langue… et les anciens, dont un de 95 ans et deux de 87 !


Santa Ana,

Dans la partie sud du grand Los Angeles, Peter Bui, prêtre salésien vietnamien, ami de longue date, m’emmène à la chapelle des Sœurs de la Charité qui s’occupent d’orphelins et de cas sociaux. La célébration est animée par des enfants de toutes couleurs. J’essaye de faire ce que Peter me propose : 1/3 d’homélie en anglais, 1/3 en espagnol, 1/3 en vietnamien. « Tu as triché un peu en longueur pour le dernier tiers, me dit-il à la fin ». Une toute petite part de la Bonne Nouvelle sera certainement passée.


Little Saïgon,

Un quartier de Santa Ana. La paroisse N.D.du Perpétuel Secours est une paroisse « américaine », mais avec des messes en anglais et en vietnamien. Je suis invité à célébrer et à faire l’homélie en vietnamien. Ils aiment se retrouver pour redire leur foi avec ferveur, dans l’intensité de la prière, la délicatesse du chant, la beauté du geste, la vivacité des couleurs, la splendeur du sourire…


Chinatown

C’est le quartier chinois de san Francisco. Prenant un café chez un bon Chinois de Berkeley, je me suis fait expliquer comment me rendre à San Francisco. Je ne comprenais pas bien son anglais de… Shanghaï. Alors, gentiment, il m’a fait un croquis pour me montrer où je devais prendre le « Bart », ce métro ultramoderne. Je suis allé au Chinatown, et je me suis retrempé dans ce milieu si agréable de ma première mission, Hong Kong… en fredonnant des « Je vous salue, Marie » en vietnamien.  


Antenne catholique de la radio vietnamienne de Californie.

Un soir, l’animateur, ancien de Tu Duc, et Mme interviewent en direct le missionnaire sur le temps passé au Vietnam, sur les Vietnamiens en Californie et surtout sur la mission salésienne en Afrique. Belle ouverture au monde…de ces réfugiés !


New Rochelle 

Au nord de Manhattan, c’est le centre de la Province Salésienne Américaine de l’Est et de la Procure Missionnaire. Dans cette dernière, des dizaines de personnes s’affairent… au profit des missions salésiennes. Beaucoup d’organisation… mais que de dévouement pour la cause du Royaume à annoncer.

Germain Lagger, sdb



BENIN – COTONOU

La rentrée scolaire


Poursuivant son stage de perfectionnement à Cotonou, dans la Province de l’AFO, notre ami Pelayo ( Voir @te.media N° 7 de Septembre 2000 ) nous raconte cette fois, la rentrée de l’année scolaire 2000-2001. Sur une sympathique carte postale, il nous dit toute sa joie de recevoir notre revue mensuelle « qui nous apporte beaucoup de nouvelles ». De notre côté, nous lui transmettons le salut de tous ses frères salésiens de l’ATE, et nous sommes heureux de le compter parmi « nos fidèles correspondants ».

« Témoin de l’Eglise qui est à Cotonou », il nous fait partager la vie des communautés chrétiennes du Bénin, tout comme hier, les Corinthiens, les Colossiens et autres Ephésiens échangeaient leurs expériences grâce aux Lettres de Saint Paul. Le geste de Pelayo invite ainsi tous les membres de l’ATE qui sont hors de la Province en ce moment à nous faire partager leurs actions et leur vie. Nous attendons les nouvelles de nos frères insérés actuellement dans les « Eglises qui sont » à Rome, Paris, Vérone,Gênes, Nairobi, Gbodjomé, Lomé.

La Rédaction d’@te.media


Cette année, l’Ecole Professionnelle Saint Jean Bosco regroupe 250 élèves. Le 6 septembre 2000, nous fêtions la rentrée scolaire, et en même temps avait lieu la remise des attestations aux élèves finalistes. Ce dernier événement revêt une grande importance, puisqu’il s’agit de la Première Promotion qui sort de l’Ecole. Ces jeunes sont les premiers DTI électricité et menuiserie.

Pour la première fois aussi, tous les élèves, réunis d’abord au Centre, se sont dirigés vers notre Paroisse Saint Antoine de Padoue où, présidée par le Père Fermin, curé, la messe a exprimé la prière fervente de chacun pour que le Seigneur bénisse cette nouvelle année.

Une inauguration et une eucharistie qui ont marqué profondément tous les participants et tous les gens du quartier !

Pelayo OBAMA, salésien coadjuteur


NOUVELLES DE NOS FAMILLES


Nous formons la vaste Famille salésienne. Une joie, un décès chez l’un d’entre nous nous touche chacun. Nos liens sont faits de tous ces événements de nos vies.

Lorsque survient un décès chez l’un de vos proches, le fait de nous le signaler nous permet de nous ouvrir davantage à la fraternité.

Si en même temps vous nous donnez quelques détails, notre attention se fait plus familière. Comment s’appelle ce défunt, son nom, son prénom ? Quand est-il né ? Quelle est la date de son décès ? Si vous le jugez bon, vous pouvez aussi nous donner quelques détails sur sa vie. S’il s’agit d’une personne mariée, sa profession, nombre d’enfants. Etait-il au service d’un groupe au village, sur le quartier, dans sa paroisse ? Tout ce que vous raconteriez à un ami, vous pouvez si vous le désirez, nous le faire partager. Nous nous connaîtrons mieux les uns les autres. Nous nous aimerons avec plus de vérité.


@te.media annonce les décès. Nous pouvons annoncer aussi les mariages et les naissances qui réjouissent vos familles. Ces événements apporteront aussi de la joie à toute la Famille salésienne.


La rédaction d’@te.media


CAMEROUN – EBOLOWA

La vocation de Carlos


A l’occasion de son ordination, ( Voir @te.media N° 9 de Novembre 2000 ) Carlos a accepté de donner à @te.media le témoignage de ses premiers pas vers le sacerdoce.


  1. Carlos, quel est le plus lointain souvenir que tu gardes de ton éveil à ta vocation ?

  2. Mon premier souvenir est celui de la prière en famille avec Maman et mes six frères et sœurs. Quand nous avons perdu papa, j’étais très jeune. Je revois très bien cette prière du soir à la maison, spécialement pendant le mois de Marie, qui est traditionnel en mai dans toute la Guinée Equatoriale. Je pense que je devais avoir neuf ans lorsque j’ai pensé pour la première fois à être prêtre.

  3. Comment est venu cet appel ?

  4. Je n’ai pas commencé comme postulant, ni comme aspirant. J’étudiais au lycée qui était tenu par les salésiens. J’avais de la sympathie pour les travaux que je leur voyais faire. Et à 17 ans, j’étais heureux de les aider comme chauffeur. J’étais très proche d’un Père qui est maintenant au Burkina Faso, le Père Vicente Grupeli. Je l’accompagnais volontiers dans ses courses.

  5. Au fond, c’était ton postulat !

  6. Pas encore. Je voulais étudier le Droit. Cela me plaisait. Je me suis inscrit. Puis, un ami m’a dit : «  Pourquoi ne vas-tu pas au séminaire ? Tu as déjà une orientation. » Les salésiens dirigeaient alors le séminaire de Malabo. Mgr Rafaël, évêque du diocèse, venait nous voir. Je lui ai dit au bout de quelque temps que je ne me sentais pas attiré vers le clergé diocésain, mais plutôt vers les salésiens. Puis je le lui ai écrit. Et il m’a répondu avec beaucoup de foi :  « Ce qui compte, c’est de servir Dieu. Je te fais une lettre de recommandation pour les salésiens. »

    Alors, j’ai fait mon postulat en 1986 à Bata, puis le noviciat à Lomé, au Togo, en 1987-88. J’ai fait ma première profession l’année du centenaire de la mort de Don Bosco. J’ai étudié la philosophie à Lomé, accompli mon stage à Bata. Je suis reparti à Lomé comme assistant des novices, et j’ai étudié la théologie à Lubumbashi.

    Recueilli par JB Beraud

    CAMEROUN – EBOLOWA

    Trois questions à Mgr Matogo

    ( Voir dans @te.media n° 9 d’autres paroles de Mgr Matogo )

    - Monseigneur, combien avez-vous de prêtres sur votre diocèse ?

  7. Le diocèse compte 17 prêtres. Et nous avons aussi plusieurs congrégations religieuses. Les salésiens sont à Mikomeseng. Nous avons aussi les Pères des Ecoles Pies, les Clarétains, et les Pères de la « Concepcion ».

  8. A quand remonte la dernière ordination sacerdotale que vous avez célébrée ?

  9. Il y a deux ans, nous en avons eu une.

  10. Quel apport notez-vous du Synode Africain ?

  11. Cette assemblée a aidé considérablement l’approfondissement de la foi. Nous l’avons particulièrement senti en cette année jubilaire où les initiatives ont été nombreuses dans toutes les communautés chrétiennes.


Recueilli par « @te.media », à Ebolowa, à l’occasion de l’ordination de Carlos.

CAMEROUN – YAOUNDE

Dons pour la Bibliothèque de la Maison Provinciale


La Bibliothèque de la Maison Provinciale s’organise. Un schéma préparé par Denis Soro et JB Beraud, s’inspire de celui de l’Ecole Théologique Saint-Cyprien, de Yaoundé.

Il propose un classement en cinq grandes pistes : 1 - Salésianité, 2 - Philosophie et Sciences humaines, 3 - Théologie, 4 - Pastorale, 5 – Littérature, Histoire, Géographie.


Maurice Gouhouede, 1re année de théologie, ouvre patiemment les nombreux cartons accumulés dans les divers déménagements précédents, classe les livres par rubrique, puis Jean-Baptiste les saisit un à un sur l’ordinateur. La persévérance du Père Agustin et des menuisiers d’Ebolowa a permis déjà le montage de huit étagères. Sur les suggestions avisées du Père Guy, elles forment un premier « mur » agréable et pratique.

Un effort précédent des Salésiens Coadjuteurs et de Francis Gatterre nous a fourni un lot de volumes bien choisis. Le Père M. Olaverri apporte des collections « africaines » de valeur. Divers envois d’Italie, d’Espagne, de France, continuent de compléter ce premier fonds.

Et déjà, les premiers dons arrivent. Ce 28 octobre 2000, Carlos Nguema, nouveau prêtre, nous apporte les trois tomes de la Synopse des Quatre Evangiles, par les Pères Benoît et Boismard, de l’Ecole Biblique de Jérusalem. Un cadeau de « poids », dans tous les sens du mot.

Encore un peu de temps, et avec la gentillesse de tous, la Bibliothèque de la Maison Provinciale deviendra opérationnelle.

JB Beraud



CENTRAFRIQUE – BANGUI - DAMALA

Au Centre Professionnel, les commandes affluent


Pendant les vacances, un groupe de jeunes belges et Sœur Hilda, salésienne, ont occupé leurs matinées à former nos animateurs sur la paroisse de Galabadja. Leurs après-midi étaient consacrés à prendre contact avec les familles sur les quartiers. Trois semaines bien remplies dont nous les remercions.

Septembre sonne. La communauté se tisse. Le Père Francesc Balauder et le Frère Eric sont heureux de revoir le Père Vincent Munshya et d’accueillir le Frère Paul-Marie Tsakala, venu de Brazzaville, ainsi que les volontaires français Isabelle et Xavier.

Paul-Marie reprend immédiatement les rencontres avec les animateurs. Des sessions sont organisées pour les préparer aux contacts personnels, à l’assistance salésienne. Le Centre de Jeunes se remet en route.

De son côté, l’Ecole professionnelle rouvre ses portes. Deux tests ont lieu pour les débutants, les 11 et 25 septembre.

Le 18 septembre, une première rentrée a lieu « timidement », avec vingt-quatre élèves.

Mais le 5 octobre, ils sont déjà soixante-deux.

La section agricole augmente la surface de ses champs et de ses jardins. Davantage de terre travaillée, pour les semis et les légumes.

La maçonnerie met en action sa « presse à briques ». Objectif proche : 2500 « éléments ».

La menuiserie termine plusieurs travaux. La production est au beau fixe. Une véritable équipe performante s’impose : Frère Eric, et Messieurs Xavier, Sylvain, Maxime et René.

Les clients se bousculent et les commandes affluent : tables et étagères pour notre bibliothèque, autel et bancs pour des moniales, portes pour l’infirmerie militaire et pour le lycée Pie X, tablettes et banquettes pour la paroisse de Galabadja… Et la liste s’allonge chaque jour… L’année est bien partie…


Vincent Munshya, sdb, directeur des études.



CENTRAFRIQUE – BANGUI - GALABADJA

Lancement des activités du « Centre de jeunes »


Le 29 octobre, on a célébré avec joie l’ouverture de toutes les activités du Centre. Plusieurs centaines de jeunes ont participé à cet événement.

Mais avant cela, nous avons eu une réunion pour la préparation de tout ce que nous voulons faire et prévoyons pour cette année. En ce qui concerne les activités, nous avons différents types d’ateliers pour aider les jeunes à apprendre un plus de ce qu’ils connaissent jusqu’à présent, comme : la musique, le ménage, la cuisine … etc. De même beaucoup de jeunes me demandent de leur enseigner l’espagnol ! Mais jusqu’à présent je n’ai pas répondu à leur demande ; peut-être le ferai-je s’il me reste un peu de temps.

Nous avons solennisé la Toussaint avec allégresse, et le 2 novembre nous avons prié pour ceux qui nous ont quittés, confrères et membres de nos familles, pour que le Seigneur les accueille dans son Règne avec joie, et avec l’espérance qu’un jour nous nous rencontrerons dans sa maison.

Jeremias Robinson Biacho - Postulant





CONGO – BRAZZAVILLE : POINTE NOIRE

La Paroisse Saint Jean Bosco ouvre l’année pastorale


Le dimanche 1er octobre 2000, toute la paroisse partage la fête du diocèse qui ordonne six nouveaux prêtres et deux diacres.

Le 8 octobre, elle célèbre trois événements : elle lance la nouvelle année pastorale, elle célèbre la canonisation des martyrs salésiens Versiglia et Caravario, et elle présente à la communauté chrétienne le Père Miguel Angel Nguema.

Le Père Marcel Jacquemoud, directeur de l’œuvre salésienne, préside l’Eucharistie de 8h 30.

Il déclare ouverte la nouvelle année pastorale sur le thème choisi par le diocèse : « Etre témoin de Jésus-Christ dans la famille, à la paroisse et dans la société. »

Il souligne l’appel pour chacun de nous de Mgr Luigi Versiglia et du prêtre Callisto Caravario : « Etre témoins dans le quotidien de nos vies. »

Il présente le jeune prêtre arrivé dans la communauté : Miguel prend la place d’Emmanuel parti vers une autre mission, et il sera le responsable de la pastorale des jeunes.

Le père Marcel salue aussi l’arrivée de sœur Giulia, salésienne, de Zacarias, postulant venu de la Guinée Equatoriale, et de deux religieuses de « Ribeauvillé ».

Après la messe, un large apéritif est offert par la communauté paroissiale et les salésiens. Des religieuses et des prêtres des paroisses voisines sont venus fêter avec nous les deux nouveaux martyrs. Miguel pousse quelques airs sur sa guitare. Des jeunes l’entourent déjà et le pressent de questions.

L’année peut commencer. Huit cents catéchumènes sont inscrits. Le « Centre Don Bosco » va accueillir soixante apprentis et la Maison des Jeunes offre ses multiples activités : oratoires, bibliothèque, école de guitare, vidéothèque, sport, formation des animateurs et tant d’autres merveilles.

Signe pour notre pays ! Les jeunes offrent à Miguel leur nouveau badge : la colombe et son message de paix au nom de tant de leurs frères victimes de la violence.


Recueilli par Miguel Angel Nguema





GUINEE EQUATORIALE – BATA

L’école salésienne, pépinière de vocations


A la retraite de Mbalamayo en août 2000, à l’image de François de Sales, qui a été choisi comme sujet de la prédication, Jésus Lozano, missionnaire salésien venu d’Espagne, rédige quelques lignes sur sa propre vocation. Il y note l’influence du collège salésien de sa jeunesse.


« Quand je pense à l’origine de ma vocation salésienne, je revis l’expérience d’avoir étudié dans un collège salésien, et d’avoir eu comme « assistant » en classe Don X…

Il était très sympathique et nous étions heureux d’étudier avec lui. Sur la cour, il était aussi toujours

avec nous. Il jouait au football avec nous. Avant que la communauté salésienne n’ait terminé son repas, nous étions déjà en train de jouer sur la cour. A la fin d’une année scolaire, l’un ou l’autre arrivait toujours avec une affirmation de ce genre : «  Moi aussi, je voudrais être et faire comme Don X… ». C’est ainsi très simplement que beaucoup d’entre nous se sont sentis appelés et se sont donnés à Dieu.

Plusieurs années plus tard, à des kilomètres du lieu de naissance de la congrégation salésienne, dans une culture très différente, au rythme d’une autre psychologie, dans un espace d’amabilité, de dialogue, de tolérance, de préoccupation des autres, voici que des jeunes de nos ateliers, de nos classes se posent les mêmes questions, et écoutent avec la même générosité les appels du Seigneur.

Trois jeunes de Bata, trois histoires différentes et un élément commun : tous trois veulent être salésiens. L’un d’entre eux rencontrait chaque dimanche un prêtre salésien qui venait célébrer l’eucharistie dans son village. Les deux autres, menuisier et tailleur, ont vu dans leurs ateliers le travail professionnel et éducatif des salésiens. Ces trois jeunes commencent leur postulat.

Il y a quelques jours, deux étudiants en secondaire me commentaient leur désir de devenir aspirants. Notre présence près des jeunes, notre confiance, notre générosité et notre travail continuent d'être une référence pour que d'autres puissent aussi choisir le style de vie de Jésus le Ressuscité »


Jésus LOZANO LOZANO, sdb, directeur de l’école





TCHAD – N’DJAMENA

5 Les célébrations en l’honneur de Luigi Versiglia et Callisto Caravario

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Les jeunes du centre Don Bosco et ceux de notre paroisse Emmanuel d’Abena,

ont préparé et célébré, enthousiastes, en union avec Rome , la fête de la canonisation

de nos deux martyrs Versiglia et Caravario, le 1er octobre dernier.

Durant toute la semaine du 25 au 30 septembre, les rencontres de préparation se

sont succédées. Diverses commissions constituées avaient pour seule mission de « faire

vibrer  à cette fête N’Djamena et ses environs ». Au menu , un large programme de

spectacle, de rencontres sportives et spirituelles, et surtout, la grande célébration eucharistique.

Tout commence le samedi, 30 septembre 2000. Vers 16h, Rémy Ngomo anime une « conférence – débat », sur « Martyre chrétien : le témoignage de Mgr Louis Versiglia et du Père Calixte Caravario ». Le Centre Don Bosco de N’Djamena étant surtout peuplé de jeunes dont la majorité appartient à diverses confessions protestantes, le conférencier prend soin tout d’abord d’expliquer en clair quelques termes : béatification, canonisation, martyre, sainteté, vénération. , selon le vocabulaire catholique, puis il présente le Christ, le martyr par excellence. Vient ensuite le chrétien, qui prend pour modèle le Christ. Le récit du témoignage des deux salésiens touche alors profondément le public, et le conférencier exhorte tous ces jeunes à plus de courage et d’engagement chrétien pour la défense de la dignité humaine, de la justice et de la paix. Le message passe, les questions surgissent, les actions se révèlent, et le dialogue grandit.

Pour continuer la réflexion, tous sont invités à visionner le film déjà connu de beaucoup : « Mission ». La grande paillote du centre est comble. Record d’affluence : plus de 500 spectateurs !

Le dimanche, 1er octobre, alors que pointent à l’Est les rayons de la grande canicule tchadienne, les jeunes, venus de plusieurs horizons de la ville, remplissent progressivement à nouveau la grande paillote dont la toiture en herbes séchées a été soigneusement restaurée la veille. La commission chargée de la décoration, a été dirigée par le « Maître du lieu », don Parodi Natalino, surnommé « L’homme d’action rapide ! ». C’est lui, qui, ce matin préside la célébration. Pendant plus de quarante minutes, il maintient l’attention de son vaste auditoire. Le grand « poster » des deux protomartyrs, remarquablement mis en valeur sur le mur arrière de l’autel, aide l’assemblée dans son recueillement.

Tandis que Rémy Ngomo Ngomo concélèbre auprès de don Natalino, récemment installé comme directeur de la nouvelle communauté salésienne de N’Djamena, le Père Agustin Cuevas, curé de la paroisse, explique l’événement du jour à ses ouailles, depuis son ambon paroissial d’Abena.

La messe se termine, mais la fête continue. Place aux exhibitions de l’ACE, Action catholique de l’Enfance. Elle s’appelle ici les « Kemkogi ». Lui succèdent la chorale des jeunes de la paroisse, les sketchs présentés par les jeunes du centre et ceux de la paroisse. Un repas d’ensemble, sandwiches et jus d’oseille permet à plus de 800 jeunes, de bien refaire leurs forces, avant d’attaquer dans l’après-midi, les deux rendez-vous de football qui opposent les minimes de la paroisse, puis les juniors à ceux du centre Don Bosco.

Tous les scores sont hélas, en faveur des équipes du Centre, plus habituées au ballon rond. Mais la paroisse ne regarde pas cela d’un mauvais œil. Depuis cette belle rencontre, une franche et sincère amitié se noue entre tous les jeunes.

Journée historique à souligner. C’est la toute première fois en effet que les jeunes du Centre et ceux de notre paroisse se retrouvent pour faire la fête ensemble. L’expérience est à poursuivre. Les jeunes y seront attentifs !


Rémy Ngomo Ngomo, sdb



5.1 TCHAD – SARH

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Débuts chargés d’espoir


Septembre 2000, la communauté de Sarh débute l'année avec deux confrères, le Père Giorgio Gallina, directeur, et Paco Moro, stagiaire en deuxième année. Nous attendons l'arrivée du troisième, le Père Enrico Bergadano. Deux postulants vont aussi nous rejoindre. Le jeudi 12 octobre, Florent nous arrive le premier. Il vient de Centrafrique. Le jeudi 19 octobre, c’est au tour de Maguergue Barthélemy, qui, lui, a voyagé seulement depuis N'Djaména, capitale du Tchad. Tout de suite, nous commençons avec eux le programme de formation pour les postulants, selon les orientations de la Province. Leurs journées se partagent entre leurs cours et le travail avec les jeunes.

6 Dès le 29 septembre 2000, en effet, le Centre de Jeunes Don Bosco organise une première rencontre. Elle regroupe 40 jeunes animateurs volontaires pour les différents secteurs d'animation : Bibliothèque, Audiovisuel, Radio, Danses traditionnelles, Conférences-débats, A.D.S – Liturgie ( Amis de Dominique Savio ), Coslo ( Commission Sport et Loisirs ), Mozaique Musica, et … les « 3T Troupe Théâtrale Tomatis)

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Le but de cette première rencontre est de préparer la « Semaine d'Ouverture du Centre » et de présenter les nouveaux animateurs. Une commission composée des représentants de chaque secteur prévoit les détails de ces Journées. Tout est prêt, et du jeudi 12 octobre au mercredi 18, la  « Semaine d’ouverture » dépasse toutes les espérances.

L’équipe « Bibliothèque » se taille un succès avec son « Concours littéraire ». Des tournois de basket-ball, de football, de baby-foot, de tennis de table, de Scrabble mobilisent tous les quartiers voisins. Les jeux de plein air se multiplient : trésor caché, course à la bougie, bouteilles, pommes, drapeau, ping-pong à souffle. Les « intellectuels » répondent brillamment à des questions sur l'actualité et à des devinettes que leur propose la radio. Devant l’affluence du public, les responsables doivent sélectionner rigoureusement chaque matin les activités pour ne pas être débordés.

A peine clôturée la Semaine d'ouverture, une rencontre de tous les coordinateurs se tient le 21 octobre pour programmer l'année. Une première session de formation pour les nouveaux animateurs est décidée.

Elle se déroule le dimanche 29 octobre. Trente et un jeunes participent : neuf jeunes filles et vingt-deux garçons. Après la messe matinale, tous travaillent sur le thème :  « La proposition salésienne de l’animation. ». Coupée par un repas fraternel et un temps de repos, la réflexion recommence à 16 heures. A 18 heures, la session prend fin avec les chants les plus joyeux des Amis de Dominique Savio.

Dominique et Jean Bosco savent maintenant qu’en ce début d’année, ils ont à Sarh « un peuple de jeunes » avec qui ils peuvent compter.


Paco Moro, sdb à Sarh ( Tchad )


Ceux qui nous ont quitté :


- La maman du P. José Antonio Vega

- La tante du P. Pergentino Borupu

- Le P. Joseph Coucy, suite à un accident de voiture en République Tchèque

- La maman de sœur Maria Jésus (FMA) de Pointe Noire (Congo)


Notre souvenir fraternel dans la prière auprès du Seigneur, maître de la vie



Programme du P. Provincial pour les prochaines semaines :

27 / 11 - 3 / 12  : Gbodjomé (Togo) – Session des salésiens jeunes prêtres.

5 – 11 décembre : Visite aux confrères de la Maison Provinciale à Yaoundé

14 - 29 décembre : Retraite spirituelle aux novices de Mozambique

29 / 12 – 02 / 01  : Maison Provinciale

3 - 10 janvier : Visite aux communautés de Bangui (Centrafrique)

11 - 12 janvier : Réunion du Conseil Provincial à Yaoundé

13 - 27 janvier : Visite aux communautés du Tchad

28 / 01 - 03 / 02 : Visite à la communauté de Bata (Guinée Equatoriale)

 



Bon Anniversaire :


En Décembre

le 1 Vincent Ngaleule 20 Valentino Favaro

le 4 Eleuterio Evita Rolele 25 Emmanuel Kipulu

le 5 Albert Vanbuelle 27 Roland Mintsa

le 9 Grégoire Kifuayile 28 Francis Gatterre

le 9 Natalino Parodile 28 Antoine Tanguy

le 10 Pierre-Célestin Ona Zuele 30 Enrico Bergadano

le 11 Pierre-Marie Tsakalale 31 André Siandjikouzou

le 20 Roger Auvinet







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