ATEM FEV 06


ATEM FEV 06






N°59 février 2006/ 8e année





Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



EDITORIAL


LA RENCONTRE DES DIRECTEURS


La rencontre des Directeurs s’inscrit dans le cadre de l’animation provinciale. Je crois que nous avons atteint les objectifs fixés :


1.-Le Directeur a une responsabilité toute particulière dans la vie de la Communauté.

Il est « le responsable de la vie religieuse, de la pastorale et de la vie économique ».


Déjà dans le premier partage nous avons relevé certaines réalités, différentes bien sûr dans l’ensemble des communautés. Il y a des communautés qui soulignent comme positif leur Projet Communautaire, la collaboration avec les laïcs, la pastorale et la présence des SDB parmi les jeunes…


Dans les défis, quelques communautés remarquent le souci encore insuffisant de former dans l’esprit salésien tous nos collaborateurs, le besoin d’améliorer le suivi des vocations à la vie salésienne et la difficulté des relations plus profondes et fraternelles avec le Directeur et entre les confrères.


2.-La Province est en train de grandir comme Communauté :


Le document du Conseil Général pour l’Afrique souligne un clair objectif : « Renforcer la qualité des Communautés » Le Directeur peut jouer un rôle fondamental pour fortifier la vie communautaire, pour stimuler la croissance vocationnelle des confrères, pour favoriser la collaboration de tous –laïcs et salésiens – dans le même projet.


Améliorer le suivi des communautés, les rendre capables d’être toutes une référence positive pour les jeunes par le dialogue fraternel et la qualité de notre vie de consacrés.




Dans ce numéro :



Editorial P.1


Echos du Conseil

de janvier P.3

La joie de Célébrer avec les jeunes du Congo P.4


Incendie à

Mimboman. P.5


La rencontre des Directeurs ATE P.6


Les vœux

des jeunes de Brazza P. 7


Renouveau à la cité D. B de Brazza P. 8


Les amis de Dominique Savio du Gabon P. 8


Noël au Centre Don Bosco de Ndjamena P. 9


Pour servir

à l’histoire de l’ATE P.11


Un aspect important de notre vie communautaire c’est notre vécu de la pauvreté, la vision solidaire de l’usage des biens matériels que la Providence met à notre disposition, le sens d’appartenance à une Province et l’engagement à soutenir l’effort de créer de la confiance parmi les confrères. Les biens ne sont pas d’une personne, mais de la communauté locale et de la communauté provinciale.

A nous la responsabilité de soutenir la formation des jeunes confrères et la pastorale avec ces critères de solidarité.


3.-Preparer l’avenir de la Congrégation avec des confrères identifiés au charisme de Don Bosco.


Nous avons dédié du temps à quelques thèmes sur les vocations : « La fragilité vocationnelle » et le « Plan vocationnel de l’ATE pour les candidats à la vie salésienne », mais le thème est revenu souvent dans nos partages. C’est un thème qui nous préoccupe positivement et nous voulons en faire un travail et une responsabilité communautaire. Les groupes des aspirants bien accompagnés par la communauté, la connaissance de leur famille, la solidité du processus de la formation initiale, la présentation de Don Bosco et sa spiritualité dans nos milieux, la formation des formateurs, la présentation du suivi de Jésus comme unique fondement de la vocation sont autant d’idées partagées par tous.

L’expérience actuelle du pré-noviciat dans trois de nos communautés, où les salésiens sont plongés dans leur tâche de formateurs a été bien appréciée par tous.

L’accueil des stagiaires nous appelle à être des communautés exemplaires dans la vie religieuse et pastorale et leur offrir une expérience positive : la rencontre avec le Directeur, avec le guide spirituel, travail pastoral, le projet communautaire sont des aspects qui les aideront à mûrir dans la vie salésienne.Le bon suivi des coadjuteurs s’est manifesté comme une préoccupation de la Province. Savoir présenter la vocation du coadjuteur aux jeunes, former des candidats identifiés avec Don Bosco et la vie religieuse, soigner une adéquate préparation avant et après le postnoviciat ont été des préoccupations partagées.

Merci à vous les Directeurs de votre travail d’animation communautaire. C’est très important. Nous avons besoin de bons Directeurs de communautés.

Que la nouvelle année soit pour chaque communauté et chaque confrère une occasion pour grandir dans notre vie religieuse salésienne et dans la mission. Que toute la Province marche dans la confiance et l’amour fraternel.

José Antonio VEGA




ILS NOUS ECRIVENT

De Turin ( Italie ), de Mauro Campagnoli,

« Mauro Campagnoli" est un jeune musicologue italien. Passé à Yaoundé il y a quelques années dans notre Maison Provinciale, il était parti avec sa jeune épouse à la rencontre d’un village de Pygmées, dont il allait étudier les chants et la musique.

Il nous écrit le 28 décembre 2005:

« Chers amis Salésiens de Don Bosco, Cette année, j'ai commencé un doctorat de recherche en ethnomusicologie à l'Université de Turin, pour continuer mes recherches prés des Pygmées Baka, dans le sud-est du Cameroun. Je voudrais retourner en Cameroun l'été prochain, si possible… »

Nul doute que s’il vient, il sera bien accueilli chez nous.


 




Voici les points essentiels de la session ordinaire du Conseil provincial du mois de janvier :


  1. Visite aux communautés


Congo : du 26 décembre au 2 janvier le Délégué de la pastorale y a été en visite. Pour des raisons d’irrégularité de vols intérieurs, il ne s’est pas rendu à Brazzaville.

Pour ce qui est du séjour à Pointe- Noire, il a été essentiellement question d’animer la rencontre annuelle du Mouvement salésien des jeunes au Congo qui s’est tenue du 27 au 30 décembre 2005. Sont venus de nos présences de Brazzaville, principalement de Saint Charles, une trentaine de jeunes accompagnés par le Père. Emmanuel Kipulu, du Frère Leoncio et de Kevin le stagiaire. Du coté de Pointe- Noire c’est une centaine de jeunes qui s’étaient inscrits pour participer à cette rencontre.


Cameroun- théologat : Visite canonique du Provincial, elle a été essentiellement positive et fraternelle. Il a pu donc parler avec chaque confrère en formation et avec l’équipe des formateurs sur l’ambiance de la communauté.

Concernant les rencontres avec les confrères en formation, il souligne le dialogue franc qu’il a eu avec certains et a trouvé une attitude de réceptivité. Beaucoup de jeunes confrères ont remercié de l’échange qu’ils ont eu avec le Provincial.


RCA: Galabadja- Damala

La visite a été assurée par l’économe provincial. Il souligne surtout :

Le bon travail des confrères à Damala et à Galabadja, tous étant engagés dans les différents secteurs, la préparation de la comptabilité de 2006 et l’étude du plan Comide qui ont été fait avec le Directeur-économe de l’œuvre de Damala ; le mouvement économique du Centre Professionnel qui semble ne pas permettre l’autofinancement. Le Directeur voudrait augmenter le nombre d’élèves et les frais de scolarité pour atténuer l’état déficitaire du Centre, la rencontre avec le groupe des coopérateurs salésiens qui ont fait une retraite avec la communauté et cela a été une occasion de partage des nouvelles de la Province ATE.


  1. Autres aspects abordés.

    • Formation des économes : du 14 au 23 août 2006, tous les économes sont invités.

    • Formation des formateurs : C’est au Burkina-Faso pendant le mois d’Aout et le Conseil entend faire participer les responsables de nos maisons de formation ( théologat et prénoviciat ).

    • Spécialisation des confrères  pour l’année prochaine : Il était question d’étudier les possibles confrères qui pourraient entamer des études de spécialisation l’année prochaine 2006-2007.

    • Changement de personnel pour l’année prochaine : Le Provincial a voulu que le Conseil commence à réfléchir déjà sur les changements qu’on proposerait aux confrères pour la composition des communautés de l’année prochaine tout en tenant compte que les Directeurs de Malabo et de N’djamena terminent leur mandat.

    • Changement de date pour la visite du P. Allenchery : Il devait en principe être en visite chez nous au courrant du mois de juin. Cette visite ne pourra finalement avoir lieu qu’au mois de novembre prochain ( du 16 au 30) pour des raisons de travail du Conseil Général en juin.

    • Bulletin salésien : Roland et Jean Baptiste représenteront notre bulletin à la rencontre qui aura lieu le mois de mai prochain à Nairobi.

    • Les ministères institués et ordonnés  ( lectorat, acolytat et diaconat) : Tout d’abord, retenir que les ministères institués de nos confrères en théologie se feront désormais le 29 octobre de chaque année. Ensuite, que cette année tout est fixé pour le 27 mai.

    • Permission du conseil : Elle concerne l’aménagement d’une salle au Centre de jeunes de N’djamena.


Le Secrétariat du Provincial


1 PASTORALE DES JEUNES

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La joie de célébrer avec les jeunes du Congo- Brazzaville


Trois jours de grande ferveur en mouvement salésien des jeunes : réflexion, marches, prières, récréations, échanges etc C’est le rythme de ce dont nous avons vécu à Pointe- Noire du 27 au 30 décembre 2005.

Jusque là ce sont les jeunes des Centres de jeunes Mère Morano (fma) et Don Bosco ( sdb)) de Pointe-Noire qui avaient l’habitude de se réunir en mouvement salésien des jeunes depuis l’année 2002. Les choses ont désormais changé en 2005. Les jeunes de nos présences de Brazzaville ont voulu donner un ton particulier à notre heureuse chanson : « Père tu es l’ami, le Guide, les jeunes de la terre ils regardent vers toi… » Ils sont venus une trentaine, accompagnés de trois salésiens, une religieuse et une mère de famille. Ils ont voulu briser toutes les barrières possibles : la distance, le coût de l’avion, séparation avec la famille… Animés par le désir de se retrouver et partager en famille la spiritualité salésienne des jeunes. Et c’est cela qu’ils ont vécu, ces cent trente jeunes du Congo en abordant ce bijou de thème que le Recteur Majeur a proposé à la famille salésienne dans son étrenne de 2006 : « La famille berceau de la vie et de l’amour, et premier lieu d’humanisation ».

Pour résumer ces trois jours, laissez-moi tout simplement vous transcrire leur message de témoignage :



COMMUNIQUE FINAL DU MSJ NATIONAL 2005 A POINTE NOIRE.


Nous jeunes, du Centre des jeunes Don Bosco de Brazzaville et de l’oratoire Centre des jeunes de Pointe Noire , sommes réunis pour la première fois afin de célébrer ensemble en MSJ le 150eme anniversaire de la mort de Maman Margueritte la mère de Saint Jean Bosco sous le thème. « La famille berceau de la vie et de l’amour ». Un thème si profond pour nous jeunes africains.

Pendant 4 jours, regroupés par équipe nous avons réfléchi, discuté et partagé à partir des thèmes qui nous ont été proposés. En somme nous retenons ce qui suit :

La famille de Nazareth reste un modèle parfait de toute famille. Elle dévoile d’une façon claire des valeurs qui devraient caractériser nos familles : la convivialité, l’écoute, la prière en famille entre autres. Jésus, Marie et Joseph nous ont aidés à comprendre que les épreuves dans la famille doivent être des moments pour témoigner de l’union.

Nous voulons remercier nos parents pour la vie, ce grand cadeau qu’ils nous ont fait, ensuite pour les soins quotidiens et la scolarité. Mais nous voulons aussi, d’une façon claire, les inviter à lutter contre les anti-valeurs et à se mettre à l’image de la famille de Nazareth : Dieu au cœur de la vie familiale.

Deuxièmement, dans la famille du Valdocco, nous avons découvert un milieu où les jeunes retrouvent la chaleur paternelle de Don Bosco, mais aussi la douce présence de Maman Margueritte qui veille attentivement à tout. La famille du Valdocco nous a largement présenté le rôle d’une mère dans la famille: simple, généreuse, attentive, confiante en Dieu, créatrice de projet en chaque enfant, une mère qui donne tout.

Enfin notre réflexion s’est portée sur la « famille en Afrique ». Après avoir écouté nos parents nous partager leurs expériences, nous pensons nous engager définitivement d’abord à considérer le mariage comme sacré, comme une union bénite de Dieu et ensuite à nous préparer à fonder une vraie famille qui intégrera les valeurs chrétiennes bien qu’aujourd’hui, dans notre génération, tant de choses paraissent difficiles.


Merci à nos éducateur : les salésiens de Don Bosco, les Sœurs Salésiennes …mais aussi les autres congrégations présentes dans notre milieu de vie. Merci à nos bienfaiteurs qui ont aussi permis la réussite de nos journées du MSJ. Merci également à nos parents. Confiant en la douce présence de Marie Auxiliatrice, nous commençons au sortir de ce MSJ notre mission dans nos familles respectives.


Fait à Pointe Noire ce 30 décembre 2005

Les participants


CAMEROUN


Incendie a Mimboman


Mardi 13 décembre, il est 15h 45, une grosse flamme monte avec une rare énergie vers le ciel clair. En même temps une épaisse fumée s'impose sur le ciel de Mimboman en ce début de saison sèche.

Mais, son insistance fait comprendre aux populations que la cadence de la fumée est peu ordinaire. Des cris se font entendre, c'est l'incendie. La belle villa blanche en face du Centre Professionnel Don Bosco de Mimboman est en train de brûler. Personne n'ose d'emblée se demander se qui se passe. Très tôt, les jeunes qui jouent tout à côté, au Centre, laissent avec hâte, ballon et autre matériel de sport. La maison est prise d'assaut.

Les chaînes de solidarité se nouent, la charpente brûle, les chevrons sautent les uns après les autres, les jeunes essayent de faire sortir rapidement du matériel, notamment des fauteuils. Le propriétaire de la maison, un commissaire en retraite regarde les flammes qui emportent ses biens. Il se trouve incapable d'y remédier. Ceux qui assistent à ce spectacle désolant font appel aux sapeurs pompiers. A leur arrivée, les flammes se sont imposées et ont fait des dégâts considérables. Les sapeurs viennent à la rescousse à leur manière. Pendant ce temps une foule de badauds et de curieux regardent ce qui se déroule sous leurs yeux, les commentaires se font et alors rien de concret ne se fait, encore des flammes et des flammes. Vers 16h 15 les sapeurs arrivent à bout de leur laborieuse besogne. Ce qui reste de la charpente, peut-on voir, quelques feuilles de tôles accrochées sur les murs sans supports, une fois les flammes éteintes, une fumée monte très haut, les sapeurs pompiers s'activent à donner des recommandations. Vers 16h 30, le transport des meubles se fait vers l'une des salles du Centre professionnel. Un jeune de la famille lâche avec insistance : « Seigneur ! ». Sur son visage rond qui révèle sa jeunesse, deux grosses larmes s'échappent de ses yeux, gage de la douleur qu'a causé l'incendie. Devant la maison brûlée les sapeurs arrangent leur matériel de travail, en même temps la foule commence aussi à rentrer. Ceci ressemble à une procession, sur tous les visages on lit la douleur. Cet incendie semble-t-il est causé par un court circuit. Aucune perte de vie humaine n'a été enregistrée, Vigilance en cette fin d'année.


P. Roland MINTSA,

Correspondant ate-media Mimboman Yaoundé


ILS NOUS PRECEDENT

Le 8 janvier 2006, est décédé Valentin Zoa, papa de notre confrère Innocent Mballa. Il avait 67 ans. Nous avons accueilli Innocent à la Maison Provinciale. Les obsèques se sont déroulées du mercredi 11 au samedi 14 janvier 2006, à Ekounou et au village de Nkolpoblo. Trois célébrations eucharistiques ont marqué la ferveur de ces journées.


A Yaoundé, la Rencontre des Directeurs de l’ATE


Du 4 au 10 janvier 2006, s’est déroulée à Yaoundé, dans la Maison Provinciale, la Rencontre annuelle des Directeurs des différentes œuvres de l’ATE .

Le programme a été soigneusement préparé par tous les membres du Conseil et animé sur place par des visites. Les six pays de la Province sont représentés. Au total, quinze responsables se sont déplacés. Ils sont venus du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo Brazza, du Gabon, de Guinée Equatoriale et du Tchad. Deux Directeurs seulement n’ont pas pu venir.

Conférences, et réunions d’ensemble alternent avec les travaux de groupes. Un plan précis permet de profiter le plus possible du temps d’échanges. Toutes les grandes priorités actuelles de la Congrégation ont été abordées à partir de leur réalisation sur le terrain. Formation, Pastorale des Jeunes, Pauvreté et Economie, Communication. Un regard approfondi sur chaque œuvre, et sur le suivi des jeunes en formation, depuis le postulat jusqu’au scolasticat de théologie a contribué à une recherche collective plus apostolique.

Les situations socio-politiques de cette zone territoriale de l’ATE qui recouvre les pays de la CEMAC révèlent l’ampleur des problèmes que des éducateurs peuvent affronter. Ces réalités ont évidemment coloré les exposés et les conversations. A Bangui ( Centrafrique ), l’instabilité du pays amène au Centre Professionnel salésien, des jeunes qui viennent s’inscrire pour la première année à 22, 24 ans. Certains sont déjà en ménage avec un ou plusieurs enfants. Ils n’ont jamais eu l’occasion d’aller étudier, dans un pays toujours en guerre, ou sans enseignement, parce que les professeurs ne sont pas payés depuis des mois. La situation au Tchad reste tendue, suite à la désastreuse gestion des ressources pétrolières, et aux soulèvements de l’est. Le Congo paye très cher ses dix dernières années de guerre fratricide. Le Cameroun n’a pas résolu la crise universitaire qui depuis avril 2005 a amené les étudiants à des grèves brutalement réprimées. Les jeunes du Gabon signalent les vexations dont ils sont l’objet dans les établissements scolaires. La Guinée Equatoriale voit les mentalités menacées par les conséquences de son rapide renouveau économique.

De plus en plus consciente de ces situations, la Congrégation multiplie les efforts pour susciter des actions avec ses différents mouvements de jeunes, ses rencontres d’animateurs, d’enseignants et ses commissions « Justice et Paix ». Chaque semaine, un programme de Télévision est assuré par des salésiens à Pointe-Noire ( Congo ), tandis que leurs confrères organisent régulièrement des émissions de Radio à Port Gentil ( Gabon ) et à Ebolowa ( Cameroun )

Une visite des chantiers du futur scolasticat en banlieue de Yaoundé a permis à tous de prendre une conscience «  provinciale » de cette nouvelle entreprise missionnaire. Une agréable convivialité alimentée tous les jours par la gentillesse du personnel et par l’accueil de la communauté locale, a suscité le dimanche soir un sympathique repas festif avec toutes les communautés salésiennes locales. La superbe terrasse de la Maison Provinciale, joliment illuminée en ces nuits claires de Noël et de l’Epiphanie, a signé une fois de plus son rôle irremplaçable de joyeux rayonnement.

Jean-Baptiste BERAUD


Ta Communauté a-t-elle envoyé quelque nouvelle à ate.media, dans ce numéro ? Si oui, demandez-vous en communauté si vous ne pouvez pas envoyer plus de témoignages. Si non, demandez-vous en communauté : « Pourquoi nous ne communiquons rien à ate.media ? » Il y va du partage de notre vie religieuse et de notre action apostolique. Il y va de l’accroissement de notre esprit de famille dans la Province.



CONGO BRAZZAVILLE 


Les Vœux des Jeunes de la Paroisse St Charles Lwanga


 Seigneur :
J’aimerais bien en ces jours monter

un arbre de Noël

au plus profond de mon cœur et placer,

au lieu de cadeaux, les noms

de ma mère, frères, sœurs et tous mes amis.

Ceux qui sont proches et ceux qui

sont loin. Ceux de toujours et les derniers.

Les amis que je vois tous les jours

et ceux que je ne jamais vu et que

je connais par les mails. Les amis qui sont

toujours présents dans ma mémoire

et ceux que j’oublie toujours...

Les amis des moments difficiles et

ceux des moments de joie. Ceux qui,

sans me rendre compte j’ai blessé, et aussi,

sans faute de leur part, ils m’ont blessé.

Je ne manquerais pas les amis qui ont de dettes envers

moi, mais surtout, ceux auxquels je dois beaucoup...

Mes humbles amis et mes amis importants.

Je nommerais tous, tous ceux qui sont passées par ma vie.

Il sera un arbre de racines profondes, que leurs noms

ne soient jamais déracinés ni arrachés de mon cœur…

de la sorte, qu’à la prochaine saison des pluies une nouvelle

floraison leur apporte de la paix, de l’espérance, de l’amour

… et que, pendant le temps de NOEL, nous nous rencontrions

pour partager ensemble l’espoir d’une amitié toujours renouvelée.

Emmanuel KIPULU





POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE

Tu as peut-être des documents qui racontent les débuts de l’œuvre où tu te trouves. Tu as des souvenirs de l’histoire des salésiens dans notre Province de l’ATE. Rédige-les. Envoie tout cela à JB Beraud, Maison Provinciale, par e-mail ou par courrier. Merci de ta collaboration à ta Province.




Renouveau à la Cité Don Bosco de Brazzaville


La Cité Don Bosco de Brazzaville est l’une des œuvres dans laquelle travaillent les salésiens du Congo . Les classes ont repris depuis le 3 octobre pour les anciens, et le 10 octobre pour les nouveaux avec une célébration liturgique qui a marqué, pour eux, l’entrée dans cette nouvelle famille éducative.


Cette année, il y a 223 adhérents et 18 encadreurs, salésiens compris

L’école prend tout doucement de l’ampleur donnant réponse aux jeunes qui sont à la recherche de leur intégration dans le monde du travail.

Respectant le souci de notre cher fondateur Don Bosco, l’école technique offre une possibilité à ces jeunes de grandir en tant qu’homme intégral. Depuis le mois de novembre, un championnat interclasse première phase a démarré, soulevant une ambiance folle pour nos jeunes garçons car chaque classe veut faire valoir ce qu’elle est réellement.

Outre le championnat, nous n’avons pas oublié le côté spirituel. C’est pourquoi une première récollection de jeunes a eu lieu le 27 novembre dans une paroisse reculée ( Pk45 à 25 km au nord de Brazzaville ). Ce temps consacré à la réflexion, au partage et à la détente, est proposé à tous les jeunes qui sont disponibles et qui veulent grandir dans leur foi. La conférence du jour a été animée par le Père Jean Godefroy, vicaire de ladite paroisse. En homme pratique, profitant du temps de l’avent et connaissant assez bien la condition de nos jeunes, il les a entretenus sur le thème des  « 5 doigts de la main » : chacun a son rôle, mais tous sont interdépendants. Il a aussi insisté sur la vie de partage et d’équipe qui fait trop défaut aujourd’hui dans notre monde marqué par l’individualisme. Tous sont revenus contents, dans l’espoir de se retrouver encore pour une nouvelle récollection.


Florent Papin NGOUMBETI, sdb.


Pierre Chopin prépare du théâtre

Tous connaissent les talents d’écrivain et de musicien de Pierre. Il prépare une pièce de théâtre pour aider les jeunes dans leur découverte de l’amour, une comédie dont la Rédaction doit se terminer prochainement


GABON

Les Amis de Dominique Savio (A.D.S)


Après le lancement des activités au niveau de la coordination paroissiale des jeunes ( C.P.J ) de saint Michel de Nkembo, les Amis de Dominique Savio de cette paroisse se sont retrouvés à la Cité des jeunes de Don Bosco d'Okala Mikolongo pour une journée de recollection qui avait pour thème:"Comment réussir notre année pastorale ".


La récollection débute par une prière et une introduction faite par le délégué de la Cité des jeunes en la personne de Virgile Octave à la place du directeur empêché. Il nous a prodigué des conseils et certaines orientations qui lui ont été données par le délégué de la Pastorale des jeunes de l'A.T.E . Cette journée a vu la participation des cadets, animateurs A.D.S

Notre aumônier national Jérôme Mvone Nguema nous a présenté 3 sous thèmes : 1 -le thème de l'année, 2 - comment grandir, 3 – conformer le groupe selon les orientations données par le responsable de la Pastorale des jeunes lors de notre session de formation des animateurs qui a eu lieu en août 2005, à,Kribi, au Cameroun

Les travaux se sont déroulés en carrefours suivis d'une mise en commun avec les différentes commissions formées à cet effet. Nous pouvons retenir au sortir de cette journée ; que le thème de l'année est notre propre formation. Nous n’ignorons pas que nous sommes les futurs responsables et animateurs. surtout que notre objectif est d'implanter ce mouvement dans toutes les paroisses de l'archidiocèse de Libreville d'abord ,puis à l'intérieur du pays.

On ne peut clore cette article sans remercier ceux qui ont participé de près ou de loin à la réussite de la journée en particulier les responsables et les

animateurs de la Cité des jeunes.

La journée prend fin à 15h 30 par une prière d'action de grâce et les encouragements de notre aumônier.

Le responsable du mouvement, Honore FOTSING



APPEL A CORRESPONDANCE

" Le mouvement des Amis de Dominique Savio de LIBREVILLE souhaite correspondre avec les autres groupes de toute la région de l'A.T.E pour échanger des idées et pour mieux se connaître"

Notre adresse : Amis de Dominique Savio, Cité des Jeunes Don Bosco d'Okala – Mikolongo, BP 20 444 – LIBREVILLE ( GABON )



LECTURES

« LE CORPS DE CHAIR  »

Xavier LACROIX Cerf, décembre 2000, 380 pages


« Le sujet de ce livre qui met en valeur la dimension éthique des actes charnels, est particulièrement délicat. Qui prétend l’aborder risque à tout moment de se laisser entraîner par des réactions malsaines dues aux pressions trop peu contrôlées de l’inconscient ou des idéologies ambiantes » C’est par ces mots que Xavier Thévenot commence la préface du livre de son ami Lacroix, un des grands Théologiens Moralistes de notre époque. Le Père Thévenot ne cache pas son admiration pour cet ouvrage : « Il faut un réel courage pour oser mettre en œuvre une réflexion morale sur le corps et ses actes sexuels. »

Des problèmes graves sont abordés lucidement

Dès les premières pages, la question de notre culture qui tend à relativiser les riches expressions de la vie humaine se trouve vigoureusement posée.  L’auteur cite A Prost dans « L’Enseignement et l’Education en France » : « L’acte sexuel, dédramatisé, devient une marque d’affection un peu forte, un peu particulière, mais qu’une différence de degré, et non de nature, sépare des caresses et des baisers. »

Un livre fort pour des éducateurs, et « qui sonne étonnamment juste », suivant l’expression du moraliste salésien X Thévenot.

JBB


TCHAD - N’DJAMENA


Noël au Centre Don Bosco de avec les enfants.

N'djamena a vibré au rythme de I'ambiance et de la fête à la fin du mois de décembre dernier avec les activités de la fête de Noël qui concernaient les enfants et l'oratorio Dominique Savio.


Tout a commencé le lundi ,9 décembre 2005 avec les préparatifs intenses en vue du bon déroulement des activités et leur meilleur suivi. Ainsi on a commencé par la mise en place de la crèche. Après la mise en place de la crèche, tout le monde s’est concentré sur l'hygiène et la salubrité de l'esplanade du centre qui a eu lieu le vendredi 23. Après ceci tout le Centre Don Bosco a assisté dans un climat d'enthousiasme et d'émerveillement à la scène du récital de la Nativité du Seigneur. Ce récital qui a été inspiré par Xavier ZILLY, sdb, avait pour intervenants une quinzaine de pré animateurs et pré animatrices, quelques animateurs, les cinq pré novices de la communauté salésienne locale et une sublime chorale des petites filles qui animaient par les chants en langues et en français. La scène s'est déroulée le samedi,24 aux environs de 17 heures dans la grande salle polyvalente du Centre Don Bosco. Le dimanche 25, jour de Noël a été la base de toutes les activités précédentes avec les festivités des enfants. Tout a commencé à partir de 14 heures avec le rassemblement de plus d'une centaine d'enfants, des salésiens, des prénovices, des animateurs et d'autres jeunes. Au programme, il y avait la culture, les jeux concours et la tombola. Un tournoi des catégories minimes et benjamins baptisé « Papa Noël » avait déjà ouvert les activités deux semaines auparavant. Pour ce qui est de la culture, on enregistrait une dizaine de groupes musicaux ( haadjy, chiwawa, dounia, toumaï génération )

La scène présentée par Bertrand, secrétaire du Centre a débuté par des poèmes, des concours de danse, des présentations culturelles effectuées par les enfants. La tombola était assimilée aux jeux concours. I1 fallait répondre à une question concernant Noël, Don Bosco, le Centre ou l'Oratorio pour hériter d'un beau cadeau ( paires de tennis, habits, ballons...). Tout s'est donc passé dans une belle ambiance et la fête s'est achevée, aux environs de 18h 30.

Romuald METILA, Prénovice



ILS NOUS ECRIVENT

De Bombay, le 31 décembre 2005

From REV FR EDWIN D’SOUZA SDB, DON BOSCO MATUNGA MUMBAI 400 019

Thank you for your Christmas Greetings which reciprocate to you and to the members of Community most heartily.

I take this opportunity to wish you and your dear ones the blessings of this Holy Season of Christmastide and and BLESSED  NEW YEAR  2006.

With kind regards, Yours sincerely, REV FR EDWIN D’SOUZA

SALESIANS OF DON BOSCO MATUNGA MUMBAI 400 019

PHONE/FAX 91 + 022 + 2 414 63 20 EMMAIL : dbshrine@vsnl.net

Website : http://www. donboscosmadonna.faithweb.com



POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE



Le Père François Anton évoque quelques souvenirs

Nous reproduisons ici une conversation avec le Père François Anton. Elle a eu lieu le mardi 24 décembre 2002 à La Navarre, près de Toulon, France. A sa lecture, certains de vous pourront trouver des compléments d’information, des rectifications à faire. D’autres se rappelleront d’autres souvenirs. Envoyez toutes vos suggestions, précisions à JB Beraud, par e-mail ou courrier. Vos apports nous aideront à préparer avec plus de soins l’Histoire de l’ATE, notre Histoire. Nous laissons la parole à François Anton.


Je suis arrivé à Pointe Noire le 8 septembre 1963. S’y trouvaient déjà les Pères Lucien Yhuel, Louis Tisserand, M. Pierre Prié,et les Pères Van Agt, Eugène Dantec, René Quémener. Le Père Yhuel était directeur. Il était arrivé en 1959 avec les Pères Tisserand, et Kerizauhen.. Sont venus ensuite Lucien Jégousseau et Basile M’vé. Les Spiritains dirigeaient l’Ecole professionnelle et paroissiale. Le Père Kerizauen a rencontré beaucoup de difficultés. Il ne supportait pas le climat.

Je suis missionnaire en Afrique à cause de la guerre d’Algérie.

Je faisais le « camp Mission » près d’Angers avec les Pères Michel Mouillard et Pierre Pican qui, lui, était jeune prêtre. C’était l’époque où nous, les « pieds noirs », français d’Algérie, étions rapatriés vers la métropole. Les Algériens prenaient leur indépendance. Les Français devaient partir. Ce n’était pas sans problèmes. Des incompréhensions se creusaient entre ceux qui arrivaient en France et ceux qui y étaient déjà. C’est ainsi qu’un salésien me reprocha notre attitude de « pied noir ».

J’avais demandé de partir en mission. Comme je parlais espagnol, je devais aller d’abord en Argentine. Mais l’Argentine avait déjà beaucoup de salésiens. Alors, je suis allé en Afrique, d’autant plus qu’il fallait remplacer un confrère qui venait de voir un ami assassiné devant lui. Les deux Provinciaux de France, celui de Lyon et celui de Paris s’entendirent pour me donner une affectation. Le Père Bérichel avait parlé avec le Père Le Boulch qui, lui, savait mon désir. Je suis parti à Pointe Noire.

Pendant ce temps, le Père Jacques Gateau, Econome Provincial de Lyon, avait reçu les cloches de nos anciennes églises d’Algérie. Il nous les envoya au Congo. Je suis resté douze ans à Pointe Noire. Le Premier Ministre Pascal Lissouba nationalisa les écoles. Pierre Prié fut affecté à la formation du personnel des mines de potasse. Les gars de nos écoles réussissaient. Monsieur Prié était connu des patrons. Il est intervenu pour que les travailleurs noirs soient aussi bien payés que les blancs.

Lucien Yhuel était responsable de notre délégation, qui était rattachée à la Province de Paris. Il nous a envoyé, Basile et moi, au Gabon, à Port-Gentil, pour remplacer le Père Nihouarn qui partait comme prêtre ouvrier et le Père Serge Rosen qui souffrait de furonculose. J’ai passé douze ans à Port-Gentil.

Je suis retourné ensuite à Pointe Noire, non pas à St Jean Bosco, mais à la paroisse St Esprit de M’Paca pour remplacer Jean Quéré, malade d’un glaucome à l’œil. J’y suis resté cinq ans.

J’ai eu à remplacer aussi Lucien Jegousseau à Libreville. J’ai fait trois ans au petit séminaire de Libreville. Puis Miguel Olaverri, devenu Provincial de l’ATE, m’a fait revenir à Port-Gentil.

Recueilli par JB BERAUD

JOYEUX ANNIVERSAIRE

EN CE MOIS DE FEVRIER 2006



09  LOUBAYI Serge 

10 EYENGA Alex 

16  NDIOMO André

17  ONDO Raimundo 

21 BADJI Jesus Benoît et NOKONOKO Domingo

28 AWANSI Hugues Vincent et TCHAWO Christophe 




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Ate-médias/ février 2006