SPECIAL 1re CONSULTE MONDIALE


SPECIAL 1re CONSULTE MONDIALE




N° 46 – septembre 2004

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

Site de l’ATE : http://ate.homily-service.net


UNE LETTRE PLEINE D’AFFECTION


Souvent nous sommes attentifs à des messages et à des lettres que nous recevons d’un ami, de la famille, de notre père. Selon l’affection, la lettre est lue rapidement et avec attention pour connaître les nouvelles, pour découvrir les sentiments de l’autre.

Le Recteur Majeur vient de nous écrire spécialement, en tant que confrères d’une Province Salésienne. Le P. Valentín de Pablo a fait la visite extraordinaire à la Province, au commencement de juin. Le Conseil General a examiné son rapport, et ensuite, à Rome, le Recteur Majeur m’a donné sa lettre pour tous les confrères.


Il souligne d’abord certains aspects positifs de la vie de la Province. Ils sont nombreux. Mais le lecteur attentif peut découvrir aussi des points sur lesquels nous devons prêter attention dans l’inmédiat. :

-Renouveler « l’esprit missionnaire » et le témoignage de vie des confrères. Notre proposition pastorale doit être vraiment missionnaire. Il faut prêter attention a certains styles de vie personnelle, et à nos relations à l’extérieur de la communauté. Certains éléments peuvent assombrir la cohérence de notre vie.

-Ameliorer le sens du travail en communauté. La responsabilité confiée à une personne ne signifie pas exclusivité, mais travail en co-responsabilité avec les autres. Chacun doit se sentir impliqué dans toute la présence salésienne. Nos confrères sont des personnes à aimer, à estimer, à inviter à participer au travail commun.

-La présence parmi les jeunes dans la cour et le quartier. La présence animatrice doit devenir plus evidente, visible et effective.

-La formation de nos confrères. Le suivi vocationnel dans les groupes doit se faire avec un accompagnement de qualité. Notre Province- et chaque Communauté impliquée – accompagnera la formation des prénovices et des jeunes confrères en stage.

-L’animation et le gouvernement de la Vice-Province. Le Conseil provincial à qui correspond la tâche d’animation de la pastorale de la Province doit toujours approfondir la réflexion.


La lettre fait aussi référence à la tâche de chaque Directeur, a la réflexion communautaire sur la pauvreté, à la situation particulière de la Guinée Equatoriale, aux Ecoles professionnelles.

Chaque confrère recevra une copie de la lettre du Recteur Majeur. C’est sa responsabilité et celle de la Communauté locale de programmer la réflexion fréquente de ce texte, pour en tirer des conséquences pratiques pour l’œuvre salésienne et pour la conversion personnelle. Les conclusions données par le P.Valentín à votre Communauté seront aussi une référence pour le projet communautaire et pastoral.


Le commencement de l’année pastorale nous offre l’occasion de renouveler nos forces pour former une vraie Communauté, et pour améliorer en qualité le service de notre travail.


Bon travail. Fraternellement


José Antonio VEGA, Provincial



1 POUR LA COMMUNICATION

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2 Rome-La Pisana 25-28 juillet 2004

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Prévue dès l’ouverture du sexennat en 2002, la 1re Consulte Mondiale a bien eu lieu à la date fixée. Les 33 personnes invitées sont au rendez-vous pour débuter le dimanche 25 juillet. Plusieurs Délégués Provinciaux à la Communication, des Directeurs de Bulletin salésien venus de tous les continents se retrouvent avec l’équipe centrale de ANS, et pour la première fois avec plusieurs professeurs de la Faculté des Sciences de la Communication Sociale de l’UPS.

Il revient au Père Tarcisio Scaramussa, Conseiller Mondial du Dicastère de la Communication, de présenter le programme de travail. Julian Fox, accouru de sa lointaine Australie, a mis au point tous les détails d’un bon déroulement.

Le Père Pascual Chavez a quitté Rome la veille de cette Session, pour la retraite qu’il assure à Nairobi, auprès des Provinciaux, Conseillers Provinciaux et Directeurs anglophones des pays africains. Il a tenu à laisser un message aux membres de la Consulte. Il note qu’il y a maintenant 40 ans que  « l’Eglise publiait le 3 décembre 1963, le décret conciliaire « Inter mirifica ». Il poursuit en substance : « Nous devons reprendre l’étude des trois documents par lesquels l’Eglise a ouvert la voie à sa Charte de la Communication, et à la présence des catholiques dans ce nouvel aréopage des médias : « Inter mirifica » ( 1963 ), « Communio et progressio » ( 1971 ), « Aetatis novae » ( 1992 ). Soulignant au passage le succès de l’ISCOS, devenu Faculté des Sciences de la Communication, il précise des points vers lesquels toutes les Provinces doivent avancer.

Les membres de la Consulte, par groupes de travail, par exposés, partagent leurs réflexions durant quatre jours. D’une année à l’autre, on note des avancées considérables.

Le Brésil aligne des résultats spectaculaires. Son « Projet d’éducommunication » conduit à la fois par salésiennes et salésiens, a permis aux Provinces d’investir 3 millions de dollars, et de diffuser 100 000 livres sur le sujet. En dix ans, dans ce même pays, le Bulletin salésien est passé de 12000 exemplaires à 63 000, dont 70% est diffusé auprès des jeunes. Une initiative inédite a amené 10 jeunes à prêcher les exercices spirituels à des salésiens, à partir du CG 23 sur l’évangélisation des jeunes.

De nombreux autres témoignages montrent les apports du Dicastère sur le terrain : création de nouveaux sites internet, montée d’un véritable professionnalisme, multiples essais de formation.

Il reste cependant bien du chemin à faire. Roberto Giannatelli et Franco Lever, pionniers de la Faculté des Sciences de la Communication, regrettent que leurs élèves salésiens ne soient pas plus nombreux : « Nous recevons beaucoup de religieuses et religieux d’autres congrégations, et beaucoup de laïcs. Pourquoi les Provinces ne nous envoient-elles pas davantage de salésiens ? »

Une autre question ressort, lancinante : « Il existe en plusieurs pays une préparation à la Communication dans les diverses étapes de la formation, au postulat, au noviciat, en philosophie, en théologie. Mais ce sont des parcours très sporadiques. Or aujourd’hui, la situation évolue vite. Il ne s’agit plus de donner quelques idées sur la communication à des jeunes religieux, encore moins de former parmi eux quelques spécialistes. C’est tout salésien qui est appelé à une formation permanente, car la communication marque désormais toutes les cultures et toutes les civilisations. Elle s’inscrit dans le paysage pastoral.»

Des temps de visites ou de découvertes ont permis des moments de détente tout en poursuivant les recherches. La soirée d’invitation dans les nouveaux locaux audio-visuels de l’UPS, et la démonstration de l’utilisation des robots dans la Bibliothèque totalement rénovée ont été appréciées par tous. La délicatesse des jeunes étudiants et étudiantes, qui ont sacrifié quelques heures de leurs vacances pour offrir un repas à notre groupe reste significatif de l’esprit de Don Bosco dans cette Université.

La prochaine rencontre de la Consulte est prévue pour 2006 : « Dès maintenant, là où vous êtes, insiste le Père Tarcisio, vous êtes tous à plein temps au service du Dicastère »


Jean-Baptiste BERAUD


DANS LA PAIX DU SEIGNEUR, LE PERE XAVIER THEVENOT


Le Père Job Inisan, Provincial de France, nous communique la nouvelle le 16 août 2004. Xavier est décédé le 14 au matin. «  Xavier a vécu au contact de la Parole de Dieu, écrit le Père Inisan, et à l’écoute des personnes. »


Les livres de Xavier sont dans toutes les Universités Catholiques et Séminaires d’Afrique. Les professeurs de Morale du continent le citent souvent et le font étudier. A Yaoundé, l’Ecole Théologique St Cyprien est toujours heureuse de montrer au visiteur salésien ses ouvrages, soigneusement répertoriés dans la Bibliothèque.

Mgr Joseph Doré, actuellement Archevêque de Strasbourg, et connu lui aussi partout pour ses nombreux travaux théologiques, présidera les obsèques de Xavier en la paroisse St Jean Bosco de Paris, le jeudi 19 août 2004 à 14h 30. Il y a quelque temps, au nom de la « Catho » de Paris, il avait tenu à aller lui remettre lui-même un « hommage » sur son lit de malade. Xavier nous appelle tous plus fort maintenant à « avancer en eaux profondes »





CAMEROON – YAOUNDE
COULEURS DES JOURS ( Mini - Chronique d’une Maison Provinciale )


Mardi 15 juin : Lorsque les films viennent de Chine

Nous sommes quelques-uns à profiter de la Semaine du Cinéma Chinois au Centre Culturel Français. Un regard nouveau, tout autre, dans le choix des sujets et dans l’art de filmer.

Féerie exceptionnelle de poèsie dans les couleurs, les décors, les paysages. Un programme extrêmement varié où d’émouvantes peintures de la vie quotidienne alternent avec des épopées aux légendes grandioses. Etalage surprenant de masses militaires imposantes surgies du fond des âges et des steppes dénudées, festival de chevaux, danses des arts martiaux aux équilibres impossibles entre terre et ciel.

Quelques très belles images et un dialogue profondément humain marqueront un soir toute la salle. Jailli des temps les plus anciens, l’homme qui a voulu libérer son peuple sera finalement massacré par son empereur, qui curieusement l’admire, et le fera ensuite enterrer comme un héros.


Samedi 26 juin 2004 : 2e Rencontre annuelle de Journalistes et Communicateurs


Dès 10h 30, plusieurs personnes arrivent, maquettistes, locuteurs de radios, acteurs de cinéma, libraires, journalistes, éditeurs.

Des femmes et des hommes qui se sentent de plus en plus chez eux, auprès du Saint Patron des Journalistes, François de Sales, et de ce pionnier des Lectures populaires que fut le prêtre du Piémont Giovanni Bosco. Dans le hall d’entrée de la Maison de Mvog Ada, le Bulletin salésien et les Editions Don Bosco sont à l'honneur.

A 11h 00, l’Eucharistie peut commencer. Une bonne vingtaine de personnes participent à cette messe en l’honneur de St François de Sales, et en reconnaissance pour les 55 ans de sacerdoce du Père JB Beraud ( 29 juin 1949 ). Quelqes prêtres amis sont venus concélébrer.

Un partage convivial bien préparé par les jeunes employées de la Communauté permet ensuite à tous d’échanger sympathiquement connaissances et impressions. Si à peu près tous ont entendu parler de Sita Bella, écrivain et artiste de cinéma, peu encore ont eu l’occasion de parler avec elle et de rencontrer sa grande expérience et sa simplicité. Mme la Présidente de l’Union des Journalistes Camerounais ( UJC ) dit simplement : «  C’était normal que je réponde à votre invitation. Don Bosco peut nous apporter beaucoup. » L’ Imprimerie St Paul ne s’est pas contentée d’envoyer son Directeur. Une de ses meilleures informaticiennes est heureuse aussi de connaître cette Maison dont elle entend parler depuis trois ans, par les rédacteurs du Bulletin salésien dont elle prépare régulièrement la maquette. Madame la Directrice de « Peuples noirs », la célèbre librairie de Mongo Beti, est heureuse, elle aussi, d’avoir fait le déplacement. Le quotidien « Mutations » n’est pas en reste. Son Rédacteur en chef est aussi de la fête. Il a tenu à souligner les « 55 ans de sacerdoce » par une page complète d’une de ses journalistes, qui avait été «  profondément impressionnée » lors de la Conférence de Presse du Recteur Majeur le dimanche 18 avril 2004, à Mimboman.


Du 3 au 9 juillet 2004, une retraite de la Famille salésienne

Prêchée par le Père Miguel Olaverri, elle se déroule dans le site magnifique de San José de Evinayong, en Guinée Equatoriale, chez les Sœurs « de los Sagrados Corazones de Jesus y Maria » fondées par Don Variara.

Aux religieuses de la Maison, sont venues se joindre celles de la Communauté de Bata, tandis que Pelayo Obama, et Jean-Baptiste Beraud participent eux aussi à ce temps de recueillement. Les thèmes sont soigneusement préparés par le Père Miguel. Une ambiance de joie, de simplicité, de fraternité plutôt remarquable impressionne le visiteur. Pas de doute ! Luigi Variara, homme de Dieu, homme de la souffrance, vivait aussi le sourire du Christ.


Vendredi 16 juillet 2004, voyage chez les Pygmées 

Dans la soirée, arrivent Mauro et Sara, deux jeunes italiens de Turin. Mauro en est à son deuxième voyage au Cameroon. Sa « mission » vraiment spéciale va le conduire à nouveau chez les pygmées à l’est du pays.

Depuis plusieurs années, il étudie leurs instruments de musique, leurs mélodies. Au nom de la prestigieuse Université de Turin, il est cette fois dans la dernière ligne droite pour l’obtention d’un doctorat sur ce sujet hors du commun. Une recherche hardiment inédite au service de la reconnaissance d’un de ces peuples si riches de traditions artisanales et artistiques, et si facilement abandonnés par toutes les sociétés ! Les villages de pygmées où il est maintenant connu, savent l’accueillir. «  Quelle joie quand je leur fais écouter leurs propres chants sur mon magnétophone ! », dit Mauro, et Sara ajoute, discrètement malicieuse : «  Un jour qu’ils écoutaient attentivement, ils se sont aperçus que l’un d’entre eux avait fait une erreur dans leur « concert ». Il fallait voir comment ils l’ont fait recommencer et comment ils s’esclaffaient. C’était vraiment la fête au village ! »


Samedi 24 juillet : « Suivre des projets de développement »


Le Père Miguel Olaverri, le Frère Jean Paul Muller, Directeur de la Procure Missionnaire de Bonn (Allemagne ), venu avec M.Rohrbach, bienfaiteur, partent visiter plusieurs projets de l’ATE. Leur périple les conduit à Libreville, Pointe-Noire et Brazzaville.


JBB

NOUVEAUX PRETRES

Samedi 17 juillet 2004, Armando Briones est ordonné à Malabo en la Paroisse San Fernando-San Juan Bosco d’Elanguema. Le Père José Antonio Vega, Provincial de l’ATE, des sœurs salésiennes, celles de Don Variara, et beaucoup de confrères salésiens assurent une forte présence de la Famille salésienne.

Samedi 7 août 2004, Maurice Gouhouède est ordonné prêtre en la Paroisse St François d’Assise de Fidjossé à Cotonou ( Bénin ), par Mgr Victor Agbanou, évêque de Lokossa ( Bénin ). Le Père Germain Lagger représente l’ATE.

Dimanche 8 août 2004, Miguel Angel Delgado est ordonné prêtre à Maputo, au Mozambique, des mains de Mgr D. Francisco Chimoio, archevêque de cette ville.



3 Tiken Jah Fakoly fait le plein a nbsp; l’Abbia 

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Les habitués du CCF de Yaoundé ne sont pas en reste en ce qui concerne la promotion de la culture, mais cette fois-ci, la formule a été trouvée.

C’est dans ce cadre d’ouverture que le CCF a invité le « reggaie man » ivoirien TIKEN JAH FAKOLY à Douala et à Yaoundé. ll a répondu avec enthousiasme, sachant qu’il a de nombreux fans au Cameroun. Il n’a pas déçu.

Il s’est produit devant un public en liesse le vendredi 11 juin 2004 au cinéma théâtral Abbia de Yaoundé, juste une semaine après avoir réjoui Douala. Tiken Jah a réussi à tenir en haleine pendant trois heures tout ce monde hétérogène de vieux, jeunes, enfants, femmes et hommes, noirs et blancs : « C’est la première fois que je reste debout pendant trois heures à un concert » me confie une amie qui y a même perdu sa voix. Evidemment, il y avait de quoi la perdre, car tout le public s’était transformé en chœur et accompagnait à tue-tête Tiken Jah et son groupe, proclamant son message essentiellement « révolutionnaire » et non moins réaliste.

Notons en passant que Tiken Jah Fakoly avait été précédé par un autre rythme varié de deux jeunes camerounais Koppo et Krotal. Leurs morceaux n’ont pas été moins appréciés.

En tout cas, il est clair que la jeunesse africaine n’a pas à désespérer, car Tiken Jah lui lance un appel : « Allez dire aux hommes politiques qu’ils enlèvent nos noms dans leurs business, on a tout compris », avant d’ajouter « Réveillez-vous ».

Pascal TUYISENGE, sdb


CAMEROON – EBOLOWA
L’ordination de Vincent de Paul

Ce samedi 10 juillet 2004, bien avant 10h 00, l’église Notre Dame de Fatima est déjà bien pleine. Mgr Raphaël Marie Zé, évêque de Sangmélima et administrateur apostolique du diocése d’Ebolowa-Kribi, fait son entrée.

Une bonne quinzaine de prêtres ont tenu à l’accompagner. Si les salésiens sont venus de Mimboman, de la Maison provinciale, d’Ebolowa et d’Oyem, plusieurs prêtres diocésains sont là aussi. Liturgie délicatement préparée, processions particulièrement soignées, gestes de l’ordination bien visibles et soulignés de commentaires instructifs ! Pour cette immense assemblée, un temps fort de catéchèse, une réflexion vocationnelle, une ambiance de prière.

Dans son homélie Monseigneur rappelle le « Pacte du sang », symbole profond conservé par les riches traditions africaines, et pierre d’attente discrète pour l’évangélisation. Dans la foi des chrétiens, le « sang du Christ » qui se mêle au notre permet l’évocation des Pères de l’Eglise. Saint Jean Chrysostome n’hésite pas à dire : « Le prêtre est un autre Christ ! ». Avec beaucoup de simplicité, le prédicateur évoque maintenant sa propre vocation. L’appel de Mgr Bonneau au jeune adolescent qu’il rencontrait devait apporter un jour la réponse décisive, et l’évêque de s’écrier : « Où est mon mérite dans cette affaire ? La vocation est un don de Dieu ! »

Devenu prêtre, Vincent parle à son tour : « Il me plait de rappeler que je ne suis pas le premier salésien à être ordonné prêtre ici à Ebolowa. Le premier a été Benoît Nzié, ensuite il y a eu Alphonse Owoudou, puis il y en aura d’autres qui se préparent. C’est une belle histoire que le Seigneur a commencé ici il y a vingt ans. » Vincent qui avait évoqué au memento des défunts, tant de personnes qui, comme sa chère maman, l’avaient fidèlement aidé dans sa marche vers le Seigneur, salue maintenant les autorités de la région et de la ville, ainsi que le chef du village, venu avec une forte délégation. Tout proche d’eux, au premier rang, le Papa de Vincent qui tient à remercier publiquement Dieu et toute l’assistance. Un texte émouvant, témoignage de foi et d’espérance. L’Eucharistie de l’ordination s’achève. Dès ce soir, une veillée de joie et de prière préparera avec le nouveau prêtre sa première messe de demain matin. La Rédaction


Colonies de vacances

L’attention du Provincial de l’ATE a permis à la communauté d’Ebolowa de voir clairement l’horizon de ses activités de vacances.

Sous la direction de Paul Wogomobou, après une préparation minutieuse, une première colonie d’enfants âgés de 8 à 13 ans, prend son départ pour Kribi. Ils s’y épanouissent du 17 au 24 juillet. Avec les salésiens et les animateurs, le groupe artteint le chiffre de 70 personnes. Le temps est meublé particulièrement par des moments de formation humaine et chrétienne, des temps de loisirs, de plage et de sport.

Une ambiance de famille et de solidarité s’est installée entre jeunes au sein des équipes. Des amitiés se sont nouées. A nous revoir à Kribi l’an prochain !

Benjamin BEKOUROU, sdb

Avec les plus grands

Du 25 juillet au 2 août 2004, les plus grands ont eu aussi leur temps de séjour à Kribi.

Trois célébrations eucharistiques et une célébration pénitentielle ont marqué leur vie spirituelle. Une heure avait été prévue pour le sacrement de pénitence : il en a fallu deux et demie. Cinq salésiens ont aidé chaque jour les jeunes à une réflexion sur un thème : amitié, maîtrise de soi, sexualité, Dominique Savio. Des partages en groupe prolongent la causerie.

Merci au Père Valentino, au Père Vincent, à M. l’abbé Gervais, et à ND Auxiliatrice. Paul WOGOMEBOU, sdb


CONGO

A Brazzaville, la Cité Don Bosco

La Revue « L’Union », Bulletin de la Joyeuse Union Don Bosco ( Toulon, France ) publie dans son numéro 131 de Juin 2004 un texte intéressant sur cette œuvre salésienne. Extraits.

La « Cité Don Bosco », initiée en 1992/93, maintenue pendant les conflits de 1997 à 1999, prend peu à peu meilleure forme. Les effectifs sont en croissance régulière depuis les graves événements de 1999 : 64, 92, 154, 195, et 212 jeunes apprentis à la dernière rentrée d’octobre 2003. Les constructions stoppées depuis 1997 ont été achevées : mur d’enceinte, atelier polyvalent, bloc sanitaire.

L’outillage et les équipements dans les ateliers ont été améliorés. Tout cela a été possible, grâce à nos supérieurs religieux, à plusieurs ONG, et à nos amis et bienfaiteurs.

Cette année ( 2003-2004 ), 212 jeunes viennent des différents quartiers de la ville, pour suivre des formations professionnelles qui se déroulent selon les métiers, en une, deux ou trois années : menuiserie, tournage, soudure, électricité, et mécanique automobile. Nous cherchons à relancer la maçonnerie fermée en 1998. L’an dernier, nous avons pris 3 groupes de 13 miliciens pour une formation spécifique en soudure à l’arc en 4 mois.

Une des raisons qui attire les jeunes pour apprendre un métier à la Cité Don Bosco, c’est que nous avons des ateliers où ils ont chaque semaine des travaux pratiques avec un minimlum de matériel pour bien travailler. De plus, tous les jeunes passent au cours de leur formation, de 3 à 5 mois en entreprise. Cela fait environ 150 jeunes chaque année qu’il faut visiter sur les chantiers dans environ 80 entreprises ou ateliers de petits artisans de quartier.

Nous avons eu la joie, le samedi 31 janvier 2004, de fêter Saint Jean Bosco, sous la présidence du Père Jean Quéré, fondateur et premier directeur de cette œuvre. Le dimanche 1er février, il a pu célébrer cette même fête à Pointe-Noire.

Raymond GILLET, Pelayo OBAMA, et André ELA ENAM, sdb


NDLR : Le Père Jean Quéré, véritable pionnier de la mission salésienne sur ces terres du Congo, est reparti heureux de ces quinze jours de retrouvaille. Il a regagné ensuite le Monastère du Carmel, et sa paroisse du Reposoir, dans les magnifiques panoramas des Alpes françaises. Il est toujours content d’avoir des nouvelles de l’ATE. Il nous a adressé début juin 2004 un nouveau colis de livres, de sa magnifique collection des Pères de l'Eglise. Jean, merci beaucoup de cette aide considérable pour notre Province.

Son adresse : Monastère du Carmel, 74950 - LE REPOSOIR ( France )

Tél et fax : (33)(0) 4 50 98 41 27 // E-mail : jean.quere.carmel@wanadoo.fr


GABON - LIBREVILLE

Cité des jeunes Don Bosco : Okala-Mikolongo

A l’Ecole, pourquoi faire ?


Achille MBOUMBA, membre du Club « @te média » de Libreville, a pris le temps d’analyser la situation d’établissements scolaires, en fin d’année 2003-2004. Dénonciations vigoureuses sur fond d’un trop sordide panorama.

Le décor que présentent les établissements scolaires du Gabon, notamment ceux de la capitale, est peu reluisant. L’environnement fait plus penser au vice et à la débauche, qu’à des lieux de transmission du savoir. Ne parlez surtout pas de discipline, ou de respect de l’aîné. Tout est d’ailleurs fait pour qu’il en soit ainsi. Le non-respect des normes d’inscription des élèves, les effectifs pléthoriques, le manque de personnel enseignant, le manque de salles de classe, montrent à quel point le monde de l’éducation souffre dans notre pays.

Les établissements scolaires deviennent des lieux peu recommandables où sévissent trafic d’influence, achat de conscience, marchandage des notes, prostitution, drogue et alcoolisme. Les parents qui inscrivent leurs enfants dans les établissements scolaires du Gabon, et plus particulièrement de Libreville, ne suivent aucune voie légale. Tout le monde outrepasse les règles du Ministère de l’Education nationale. Des élèves sont inscrits par les parents, d’autres par les responsables politiques, les enseignants, le personnel d’encadrement Les inscriptions se font le plus souvent, en contre-partie d’une forte somme d’argent. Ceux qui n’en ont pas trouvent d’autres moyens. Des filles se vendent au professeur pour obtenir une place dans un lycée ou un collège.

Les effectifs sont exagérés. Au lycée technique national, il existe des classes de plus de 150 élèves, tous âges confondus. L’ambiance dans les salles de classe est telle qu’il se forme de petits groupes de pression et d’influence autour de tel ou tel administratif. Ces groupes de pression agissent aussi bien sur l’octroi des notes que sur le passage en classe supérieure, si bien qu’au lycée technique national, par exemple, la pyramide est renversée. Il y a plus d’élèves inscrits dans les classes supérieures, secondes et terminales que dans les niveaux inférieurs de 6e et 5e. Les résultats s’en ressentent, les échecs sont patents.

Que faire ? La solution ne serait-elle pas le démantèlement de ces établissements mastodontes, difficiles à encadrer et à maîtriser ?


Achille MBOUMBA, Club @te média de Libreville

Fête de la Communauté chrétienne Marie Auxiliatrice

Les fidèles du quartier Okala- Mikolongo à Libreville, ont célébré pour la première fois la fête de la communauté chrétienne Marie Auxiliatrice de Libreville. C’était aussi pour eux l’occasion de célébrer la Fête des Mères. Les festivités ont duré deux jours, les 22 et 23 mai.


La cité a organisé deux grands matchs de football. Le premier oppose la formation de la Cité des jeunes Don Bosco à celle de Nzeng-Ayong, un quartier populaire de la ville. Le même jour dans la même ambiance un match de football très spécial se déroule sur notre cité. La formation des jeunes filles de la Cité affronte les mamans des collaborateurs de la Cité. Malgré leur âge et leurs rhumatismes, les mamans prouvent aux jeunes filles de quoi elles sont encore capables par un score de 6 buts à 3 en faveur des mamans. Le lendemain, dimanche 23 mai 2004, c’est le jour de l’Ascension. La messe, très belle, est animée par nos deux chorales. Nous pouvons remarquer au cours de cette messe la procession sur les chansons et les pas traditionnels comme l’on accompagne le roi dans notre pays. Jésus Christ est plus qu’un roi sur Terre. Pendant les offrandes, le groupe d’animation des jeunes apporte les dons en dansant. La fin de la messe est marquée par le cadeau d’un enfant à la Vierge Marie sous une pluie d’applaudissements.

Après le repas spirituel vient l’heure du repas corporel. Il est offert par toutes les dames de la chorale Marie Auxiliatrice. Les hommes apportent les boissons. Des volontaires participent également. Ceci nous permet d’inviter la majorité des personnes. Après le repas, c’est le moment de la danse. Enfants, jeunes, parents tous sont sur la piste.

La journée s’achève avec la Fête des mères. Toutes les mamans des collaborateurs sont invitées. A 18h 00, commence un programme de chants, de danses. Il y a aussi de la poésie, de la gastronomie. C’est ensuite la remise des cadeaux que chaque collaborateur a apporté pour sa maman. Ces gestes montrent à nos mères combien nous les aimons. Tout s’achève par la photo de famille avec elles..

Nick KAYEMBE YEUNE, Club @te média de Libreville


Le crash de l’avion de Gabon Express

L’équipe des jeunes du club @te média de Libreville en est à ses premiers essais. Certaines actions montrent la maîtrise acquise en peu de mois dans le domaine de la communication et de la presse. Le monde entier a connu la nouvelle de l’avion chargé de passagers qui s’est écrasé à quelques centaines de mètres de son envol de Libreville le 8 juiin 2004. Or, l’un des jeunes du Club « @te.media » nous écrit : « Quinze minutes après la catastrophe à la Sablière de Libreville, des membres de notre club étaient déjà sur les lieux. Ils ont vécu une bonne partie de la scène. Voici leur récit ».

C’était le choc et l’effroi à l’annonce de la catastrophe aérienne qui s’est produite dans notre pays le mardi 8 juin 2004 à 9h 00, au large de Libreville.

Un avion de la compagnie « Gabon Express » de type HS 748 assurant la liaison Libreville-Mvéngué ( Franceville) avec à son bord une trentaine de passagers dont quatre membres de l’équipage s’est écrasé en mer dans la zone de la Sablière à une centaine de mètres de la plage alors qu’il revenait de l’aéroport Léon Mba d’où il avait décollé une vingtaine de minutes auparavant, sans doute après avoir constaté un problème mécanique.

La vie de ces personnes a soudainement basculé dans le cauchemar. Le commandant de bord a tenté un retour sur la piste qu’il venait de quitter quelques instants plus tôt. Selon des témoignages concordants, une des hélices aurait arrêté de fonctionner, ce qui de toute évidence à réduit sensiblement la marge de manœuvre du pilote. Ce dernier aurait alors tenté de revenir a son point de départ. Mais pressentant la catastrophe et les conséquences plus dramatiques avec les effets collatéraux que cela aurait provoqués aux alentours, en désespoir de cause il a pris la solution d’un atterrissage forcé. Dans la manœuvre, le train d’atterrissage heurte les vagues assez hautes en cet endroit, provoquant ainsi un choc violent. L’appareil bascule et finalement pique du nez. Lorsque les premiers secours arrivent, la quasi-totalité de l’appareil a déjà sombré. Seul, le haut de l’empennage en forme de crête à l’arrière reste encore hors de l’eau.

C’est alors que commencent les opérations de sauvetage. Elles débutent avec le groupe de pêcheurs qui opére dans cette zone, non loin du lieu de l’accident. Ces volontaires, appelés « pêcheur calabas » s’affairent dans le souci de participer à cette délicate opération, en employant les moyens en leur possession. Ils sont bientôt interrompus par les autorités du pays qui doivent faire leur travail. En attendent l’ordre du chef de la compagnie aérienne, les victimes de cette catastrophe pleurent et cognent dans l’appareil. Les pécheurs quittent les lieux en sauvant sept personnes. Plus tard les efforts des sapeurs pompierss, des militaires et d’autres unités se multiplient. Tous les corps sont retirés, et des vies sont sauvées. Des milliers de personnes observent du rivage ces scènes pénibles. Dans l’accident, le curé de la cathédrale de Franceville, abbé Jean-Claude Makita, un élève de la paroisse st Pierre, et la maman d’un jeune de la Cité ont trouvé la mort.

Dimi OTHAS ATSAME, Club @te media de Libreville

TCHAD

A N’Djamena, « l’Oratorio » au petit trot


Les petits ont désormais assez d'espace et d'encadrement depuis le dimanche 9 mai 2004, jour du Seigneur propice pour la célébration de la solennité d'un produit précieux de la " société de textile oratorienne" : Saint Dominique Savio.

Le déménagement des ateliers de formation en informatique et en couture, avec les services de Sécrétariat-Bureautique et la Direction, pour le nouveau bâtiment, inauguré le samedi 15 mai 2004, a libéré presque tout le bâtiment principal. Les enfants dont les rencontres de groupes se tenaient à l'air libre avec garantie de distractions, bénéficient dorénavant d'une plus grande disponibilité des pré-animateurs et surtout de leurs propres salles comme ce fut le cas le 12 avril 1846 près de la remise Pinardi au Valdocco, avec les garçons de Don Bosco. A présent, tous les après-midi, " ils se dispersent » dans les salles, et la joie explose, la joie d'avoir enfin, une maison " toute à eux ", au Centre des jeunes de Chagoua. ( 1 )

Ainsi, sous la houlette du stagiaire sortant, Ludovic Mpassi, la pépinière de l'objet principal des présences salésiennes dans le monde, se met petit à petit en marche. Vivement, qu'en sortent " de bons chrétiens et d'honnêtes citoyens [ tchadiens ] "

Vendredi 4 juin 2004,

Paul II Clark TEGUE, postulant

Note 1 : L’auteur de cet article fait dans les lignes ci-dessus un rapprochement intéressant. Il met entre guillemets les mots trouvés dans le texte de Teresio Bosco, sur l’année 1846 telle que l’a vécue Don Bosco lui-même. Les nouvelles salles de N’Djamena produisent sur les enfants tchadiens la même joie que la nouvelle Maison Pinardi, 158 ans auparavant, sur les garçons de Don Bosco à Turin. Voir « Don Bosco, par Teresio Bosco, Une biographie nouvelle, édition Don Bosco ( 3è ), 1998, p. 164, les deux dernières lignes.)





ATTENTION : Nouvelle adresse du site ATE

http://ate.homily-service.net



ITALIE –ROME

Un camerounais à Gênes

Alphonse nous écrit le 6 juin 2004. Un regard pastoral sur le quotidien !

Je suis revenu de la Province de Genova lundi dernier. J'étais allé donner un coup de main aux FMA de la petite ville de Chiavari pour leur colonie de vacances.

Selon la tradition, les sœurs et les animateurs ont choisi un thème pour cet été, "Amici per la pelle", qui correspondrait à l'expression "frères de sang" dans les relations africaines, même si l'expression traduit plus précisément une amitié (fraternité) qui devrait nous pousser jusqu'à risquer notre vie, pour les autres. "Pas de plus grand amour que de risquer sa vie pour ses amis", dit le Christ.

Arrivé sur les lieux le 26 juin, j'ai eu quelques jours de rencontre avec les soeurs et la vingtaine d'animateurs de Monleone. Puis, le jeudi 1er juillet, le coup d'envoi. Cent quarante enfants chaque jour, divisés en cinq continents L'épisode qui nous aidait à illustrer le thème était un voyage d'un groupe oratorien vers une ville nommée Pantachòra, le village de tous les peuples. Sur le chemin, on a pu réfléchir sur l'exploration, la communion, la diversité, le sourire comme langage universel, et sur l'alphabet qui cachait le parchemin (évangile) où se trouve le grand secret du bonheur, transmis par les anciens...

Ce fut pour moi un mois d'apprentissage, comme l'est chaque expérience forte avec des jeunes. Encore plus lorsqu'il sont d'une culture différente. Au-delà des chants, des jeux, des messes du vendredi après-midi, des promenades à Turin ou aux Caravelles, au-delà des championnats sportifs et même du spectacle final qui a eu l'orgueil de réunir pas moins de six Chefs de districts de toute la contrée dans un cinéma bondé et surchauffé à une température salésienne, mon meilleur souvenir reste d'une part l'effort des FMA de dialoguer avec des enfants sept fois plus jeunes que la consoeur la moins agée, et d'autre part les temps de prière et de partage avec les plus grands (animateurs) chaque matin. Au départ, certains traînaient le pas à l'idée de devoir prier chaque matin, mais au fur et à mesure des matins, défiés à animer eux-mêmes la prière et à dire "deux mots" sur l'évangile ou sur le thème du jour, les grands disent avoir découvert que la prière, cette prière-là (celle qui part de la Parole et se laisse formuler dans leur vocabulaire et dans leur histoire personnelle), les accompagnait durant les activités et devenait, à la longue, le lieu par excellence où ils "parlaient vraiment", où ils écoutaient, et se sentaient écoutés, regardés par Lui.

Je suis venu pour une semaine ( de repos? ) à Rome, juste le temps de mettre aussi à jour notre site de l'ATE. Ce soir je remonte vers Turin où je suis convoqué au service de traduction pour le MSJ Euro2004. Toutes mes salutations aux confrères de l'ATE.

Don Alphonse OWOUDOU, sdb



LES EDITIONS DON BOSCO

n’ont pas chômé durant les vacances. Jeunes salésiens de passage ou bénévoles du quartier ont débité les « petits pains ».

« @te.media » a questionné le Directeur Fondateur, P. José Antonio Vega :  « Quels sont les produits les plus demandés actuellement ? » - « Le Rosaire, L’Eglise vit de l’Eucharistie, Services Liturgiques, et les Brochures sur le Sida. Il y a des commandes parfois très fortes. Nous avons par exemple livré ces jours-ci cinq caisses de plaquettes à la librairie AMA de Yaoundé. »



EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN

Licence théologique avec « Mention Bien »

Le 14 juin 2004, dans les salles de l’UCAC, le Père Grégoire Koïta, sdb, présente son travail, en vue de l’obtention du grade de Maîtrise en Théologie Dogmatique. Une vingtaine de salésiennes, salésiens, amis, se sont donné rendez-vous. M. l’abbé Atangana préside le jury. Il est assisté de M. l’abbé Adeso et du Père Ferdinand Guillen, qui a aussi assuré comme professeur l’accompagnement de la recherche du Père Grégoire. L’étude réalisée a développé un cahier de 150 pages denses, mais clairement divisées et annotées. Les amis accourus pour accompagner l’étudiant ont droit à l’exposé de soutenance, une présentation de 7 pages pour entrer avec plus de facilité dans le sujet choisi qui s’intitule : « L’Abba de Jésus chez Joachim Jérémias, paradigme d’une pastorale de proximité. »

Les observations du Jury sont diverses et précises. Il s’agit de grandir dans l’approfondissement de l’exposé et dans l’expression. Finalement, après une courte délibération avec les autres professeurs, le Président vient déclarer à l’heureux lauréat : « Vous avez obtenu la licence avec Mention Bien ».


Ils nous écrivent 

Nicolas LAGGER, frère du P. Germain, nous signale le 4 Juin 2004 : « Bien reçu « @te.media ». Merci pour votre immense et intéressant travail. J'en assure ici la distribution auprès de ma famille. Un bonjour à tous!

Le Père Morand WIRTH ( UPS – Rome ), 6 juin 2004 : « Heureux de voir le dynamisme de votre province! Bon courage à tous et salutations cordiales ».

Genevieve GUILLAUME, ( Sion, Suisse ), 6 juin 2004 : « Merci pour le bulletin de juin bien arrivé. Je le transmets et en parle avec les trois autres dames de Sion que je vois ce mercredi. Bravo pour cet éditorial et bonne continuation. Meilleur souvenir. ».

Denis SORO ( Lomé, Togo ) nous informe fin juin : « Tous mes derniers efforts ont été fortement impliqués dans mes responsabilités actuelles. Je viens de rentrer d’un voyage de deux jours afin de prendre contact avec certaines paroisses dans le cadre de l’organisation de camps de vacances. Dès demain matin je rentre en Chapitre Provincial jusqu’au 7 juillet. On vient de m’annoncer que le Conseil Provincial avait fait de moi le Secrétaire du Chapitre. Entre temps, je viens de clôturer l’année scolaire avec mes élèves au Centre : rencontres de parents, relevés à remplir et à signer, célébration de clôture des 15 ans d’existence du Centre, activités sportives, culturelles. J’ai été heureux de recevoir constamment votre correspondance à travers le bulletin « @te.media » Je vous en suis vraiment reconnaissant »

Ignace Privat FOUDA nous signale le 7 août 2004, de Bangui : « Nous commencerons ce lundi 9 août les Jeux olympiques avec les jeunes. Après la formation des animateurs par des jeunes venus de Belgique, nous essayons actuellement d’appliquer toute cette richesse reçue, sur le terrain ».

Grégoire Marie KIFUAYI rend grâces au Seigneur pour célébrer ses « 15 ans de vie religieuse et ses 7 ans de sacerdoce en ce mois d’août 2004 ». Un texte accompagné d’une longue et profonde réflexion. Bonne Fête, cher Père.



Vers la Maison du Père

Mme Hélène Kon, sœur aînée de Léon Musaas, sdb, est décédée le 14 juin 2004, à l’âge de 36 ans. Mme Hélène était institutrice. Elle laisse une fille de 13 ans. Elle vivait en RDC, à Mbuji-Mayi, la ville diamantifère. Léon explique : « Maintenant, nous restons cinq enfants, deux filles et trois garçons, avec Papa et Maman. »




Pour notre prochain numéro d’octobre 2004,

adressez-nous vos articles avant le 15 septembre 2004


( Les textes qui nous arriveraient après le 15 septembre ne pourront pas être publiés dans ce numéro. Ils devront attendre celui de novembre 2004 )


En l’absence du Père JB Beraud ( Septembre - Octobre ) faites parvenir vos articles

au Père José Antonio VEGA

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

ou à javega@rctechno.com


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.



BON ANNIVERSAIRE EN CE MOIS DE SEPTEMBRE

Le 1erArmando Briones Le 15 André Ela Enam

4 Le 5 Raymond Gillet Le 16 Marius Jiodio

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Le 7 Jean Pierre Dutel Le 20 Luis JavierSanchez


Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa.

Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr





@te.media

Salésiens de « Don Bosco » Direction : José Antonio VEGA

Maison Provinciale Administration : José Maria SABE

B.P 1607 Rédacteur en chef : Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39

Equipe de Rédaction :

Ignace –Privat FOUDA

Pierre Célestin ONA ZUE

Roland MINTSA

Pascal TUYISENGE

Edition espagnole : José Antonio VEGA




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