ATEM JANVIER 2004


ATEM JANVIER 2004




N° 40 – janvier 2004

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL

Réjouissons-nous : la nouvelle année est là, avec ses surprises…


Chers confrères,

Il faut avouer que tous les événements que nous avons vécus en cette année qui s’achève ne sont pas de nature à laisser indifférent un seul d’entre nous… Malgré les efforts de tant de gens, la violence continue à frapper sans pitié, avec une force destructrice incroyable.

Nous nous demandons si tous les efforts qui conduisent à la paix servent à quelque chose, ou si les forces du mal continuent à dicter leur loi implacable.

Dans nos régions d’Afrique, on continue à mélanger les pourparlers et les attaques continuelles armées dans nombre de pays. La Côte d’Ivoire, semble vouloir s’en sortir mais toute ressemblance de paix avec la réalité est pure fiction. Le Congo-Brazza vient de mettre les bouchées doubles pour redémarrer des attaques d’une violence à peine contenue et cachée, par des gens qui n’ont appris autre chose depuis leur jeunesse que le langage et la force des armes.

Alors, nous nous demandons qu’est-ce que nous pouvons faire pour parer à ces situations qui semblent prendre le dessus et deviennent un vrai défi pour tout citoyen assoiffé de paix…


Pour nous salésiens le vrai défi est la capacité d’approcher les enfants, les adolescents et les jeunes en leur proposant une vraie éducation, basée sur la compétence professionnelle et sur la passion d’éduquer à des valeurs qui puissent devenir des colonnes, des vrais points de repère, pour toute une vie. Notre vice-province s’engage de plus en plus dans l’éducation à travers les écoles primaires, les écoles professionnelles et les collèges. Un vrai « plan-cadre » de nos écoles professionnelles est en train de se préparer pour les cinq ans à venir et ce sera à nous par notre sérieux et notre envie de réussir ce plan, de démontrer que nous tenons à cœur l’éducation comme une vraie alternative à la violence systématique. Oui, il n’y a pas de meilleur cadeau que nous puissions faire aux jeunes que de les préparer pour l’avenir avec une bonne ou excellente éducation dans le domaine professionnel, humain et spirituel.


Notre vice-province entame une nouvelle étape avec la nomination du nouveau provincial en la personne du Père José Antonio Vega. A lui, mes sincères félicitations et le souhait pour cette nouvelle année d’un excellent démarrage, ainsi que l’invitation à vous tous, chers confrères, pour collaborer avec lui comme vous l’avez fait avec moi pendant toutes ces années.

Que le Seigneur comble de ses bénédictions, de sa joie et de sa paix toutes vos familles et qu’Il soit l’Emmanuel perpétuellement présent parmi nous. Sa présence nous rassure et devient source d’une espérance toujours renouvelée malgré les surprises que la nouvelle année peut nous réserver. Bonne et heureuse année 2004 à vous tous.

Fraternellement en Don Bosco…

P. Miguel Angel OLAVERRI, sdb


1 EXCLUSIF

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2 Le 9e SUCCESSEUR DE DON BOSCO

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COMMENTE SA PREMIERE VISITE EN AFRIQUE



3 Du samedi matin 25 octobre 2003, au lundi soir 27, le Père Pascual Chavez a effectué son premier voyage en Afrique, comme 9e Successeur de Don Bosco. Il s’est rendu à Addis Abeba, en Ethiopie, à l’occasion de la 2e Rencontre de la CIVAM ( Conférence des Inspecteurs et Visiteurs d’Afrique et Madagascar ), et du 25e anniversaire du Projet Afrtque de la Congrégation salésienne. Le dimanche 26 octobre 2003, dans l’après-midi, il acceptait volontiers de répondre à nos questions.

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3.1 Père Pascual, c’est la première fois que vous venez en Afrique comme Recteur Majeur. Vos premières impressions ?

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Ma première impression est celle de rencontrer ici en Ethiopie, une population totalement jeune. Ceci signifie une grande espérance, et annonce un bel avenir.

J’ai vu aussi que les salésiens sont très bien insérés et s’identifient véritablement avec la population et avec l’Eglise. Ils constituent ainsi avec ce peuple et les communautés chrétiennes un ensemble important au service de la société.

Une autre impression me vient en repensant à la célébration.( Le matin de ce même dimanche, avait eu lieu la bénédiction de la première église construite dans le pays en l’honneur de Notre-Dame auxiliatrice ) L’Eglise ici est très vivante et très dynamique. Et ceci est toujours un élément décisif pour un renouveau social.


Pour la première fois aussi, vous avez rencontré les douze supérieurs des nouvelles circoncriptions salésiennes d’Afrique. Quelles sont les points riches que vous relevez et ceux qui poseraient plus de problèmes ?

Le fait que nous soyons présents dans presque tout le continent est déjà un point très important. Notre implantation actuelle sur quarante-deux pays, veut dire que la présence salésienne se diffuse bien sur le continent. Il nous faut maintenant entrer dans une période de consolidation de toutes ces œuvres que nous avons ouvertes. Certainement, elles vont continuer de s’étendre, de se fortifier, mais le moment de fondation est achevé.

Les défis principaux viennent des situations sociales. La pauvreté continue d’être très importante. Avec elle, arrivent toutes les difficultés qui accompagnent habituellement le sous-développement, comme par exemple la maladie. Sur le continent africain, la maladie du sida continue ses ravages.

Un autre problème ! Comment donner à tous ces jeunes un peu d’espérance à travers l’éducation ?

Et puis, il y a cette grande question. Comment faire surgir et animer ce qui devrait être une participation salésienne au service de l’unité, au sein de cette Afrique qui continue d’être la proie de combats, de guerres interethniques, et parfois religieuses ? Nous devrions être sur ce continent une école de communion.

Finalement, il y a pour nous, l’immense défi d’offrir aux jeunes un vrai service de qualité, et de les voir comme l’avenir de ce continent. Ceci signifie qu’il faut mettre à leur disposition tout ce qui peut les équiper, et leur permettre d’affronter véritablement l’avenir.


Au plan mondial, vous avez déjà exprimé quelques déclarations sur les grands problèmes qui touchent la société, mais vous avez montré aussi comment ils influent sur le travail de l’Eglise et des Congrégations. Comment les définiriez-vous ?

Le grand problème aujourd’hui pour nous est surtout au niveau interne. Comment aider chaque salésien à rénover spirituellement sa propre vie pour pouvoir rendre un témoignage plus convaincant, bien que celui-ci ne soit pas toujours perçu comme nous désirons l’offrir ?

Face à nos destinataires, notre principal défi restera toujours la qualité de notre action pour rejoindre l’objectif indiqué par Don Bosco à la mission salésienne. Comment assurer la formation de « bons citoyens et de bons chrétiens » ?

Par ailleurs, nous agissons dans des contextes très divers. Comment trouver la méthode juste pour entreprendre l’action correspondante, précisément là, dans cette situation particulière où se trouve tel groupe de jeunes, que ce soit au plan matériel, spirituel, intellectuel, culturel ou religieux ? Ceci veut dire que nous avons beaucoup à faire, que l’éducation demande bien du temps, que nous avons besoin d’une mentalité capable de penser des projets, et de fixer des objectifs à rejoindre. Je pense que les salésiens peuvent être à la hauteur de ces besoins et de ces défis actuels.


Hier, vous avez suggéré que les Congrégations se mettent ensemble pour parler d’ une seule voix. En fait, il y a déjà des réalisations dans ce sens !

Oui, je disais que la vie consacrée devrait avoir une seule voix pour parler avec plus de force, et plus de convictions face à toute l’Eglise. Sinon, il peut arriver que le charisme de la vie consacrée n’ait pas la place qui lui convient. Pensons à ce que serait l’Eglise sans la présence des religieux, que ce soit dans le champ de l’éducation, dans celui de la santé, des réfugiés, de la paix, de la sainteté. La vie religieuse est une partie essentielle fondamentale de l’Eglise. Nous avons vraiment besoin d’une synergie plus grande, et d’une voix commune. Dans cette perspective, nous avons ouvert sur internet, le site « Vidimus Dominum ». Il a la responsabilité d’être une voix commune de toute la vie religieuse.

3.1.1 Recueilli par Jean-Baptiste BERAUD

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Le P. Luc Van Looy, évêque de Gent (Belgique)

Le 19 décembre 2003, a été rendue publique la nomination par le Saint-Père, comme évêque de Gent, du vicaire du Recteur majeur, le P.Luc Van Looy. Il succède à Mgr Arthur Luysterman.


Le Diocèse de Gent (Gand) occupe la province des Flandres occidentales de Belgique et a une population d’environ 1.400.000 habitants, dont 1.174.000 sont catholiques. Les paroisses sont 425, les prêtres diocésains 622, les diacres permanents 64, les séminaristes 3, les religieux 456, les religieuses environ 2.435. Les écoles sont 809, les instituts de bienfaisance 160.

Mgr Luc Van Looy a choisi comme devise épiscopale «Au nom du Père», début du signe de la Croix. L’ordination épiscopale lui sera conférée le 1er février 2004 à 15 heures en la cathédrale de Gent.


Le 20 décembre 2003 ,

le Père José Antonio VEGA a été nommé Provincial de l’ATE.

Il succèdera prochainement au Père Miguel Olaverri.





3.1.2 L’ EVENEMENT

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3.1.3 LES 20 ANS D’EBOLOWA

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C’est une « première ». Toute l’équipe de « Communication sociale » de la Maison Provinciale s’est mobilisée dès les premières heures du dimanche 30 novembre 2003, pour « couvrir » le mieux possible cet anniversaire, date historique pour notre jeune ATE. Vous trouverez dans cette livraison, les reportages, interviews, récits, commentaires et appréciations recueillis par nos envoyés. Nous dédions ce travail plus spécialement au Père Alcide Baggio, à ses confrères et à toute la Famille salésienne d’Ebolowa.


3.2 EBOLOWA FETE LES 20 ANS DE PRESENCE DES SALESIENS

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AU LECTEUR: Le texte ci-dessous a été envoyé dès le lundi 1er décembre 2003,

soit à peine quelques heures après la clôture des célébrations,

à tout le réseau de ANS, l’Agence Internationale Salésienne d’Information,

qui couvre 128 pays. Le soir même, il était sur le site internet salésien de la Pisana à Rome.

4 EBOLOWA ( CAMEROUN ), dimanche 30 novembre 2003 ( ANS ) – Ebolowa, pittoresque petite ville de province dans son cirque de collines, et capitale régionale du bois au sud du Cameroun, a fêté ce jour les 20 ans de présence des salésiens sur son sol.

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Très tôt ce matin, la Paroisse Notre Dame de Fatima, s’éveille au cœur de la ville. Les volontaires affluent. La tâche a été répartie. Il est facile de prévoir que l’église sera trop petite. A ses côtés, la vaste cour goudronnée, véritable poumon d’activités chaque soir pour les jeunes de la cité sera-t-elle assez grande ? Choisie pour le rassemblement, elle voit ce matin affluer sur son sol tous les bancs de l’église, ceux des écoles voisines et encore tout ce qui peut servir de sièges dans les multiples salles de l’œuvre lancée il y a 20 ans, ici, sur la paroisse, et à quelque 400 mètres de là, sur l’Ecole Professionnelle d’ébénisterie.

L’ensemble du grand espace où tient à l’aise le terrain de foot-ball, est complètement occupé maintenant. Les chorales chantent. Les plus belles tenues d’enfants de chœur ont été préparées pour cette date historique. Soutanes « bleu clair », « rouge vif » ou « d’un blanc lumineux » se mêlent aux couleurs des larges bouquets de fleurs, et au miroitement des tenues vestimentaires. La toute jeune radio «  Don Bosco » émet pour la première fois en direct, « arrosant largement la région jusqu’à Yaoundé », se plaît à souligner un de ses dirigeants. Les 70000 habitants de la ville suivront avec intérêt « leur » émission.

Au premier rang, diverses autorités ont pris place. M. le Gouverneur de la Région a tenu à participer :  « Eglise et Etat, nous sommes au service de ces populations. Lorsque l’Eglise célèbre cette tâche magnifique d’éducation réalisée depuis 1983 sur notre région, c’est notre devoir et notre joie d’être présents. » Avec lui, d’autres personnalités dont M. le Préfet et Madame.


Pages d’Histoire d’une jeune mission


A 10h 00, Mgr Eliseo Antonio Ariotti, le jeune nonce fraîchement nommé pour le Cameroun et la Guinée Equatoriale, fait son entrée. Très simplement, il présente à la foule les concélébrants : « Heureux de me trouver avec vous, pour fêter les 20 ans de présence des salésiens, je salue le Père provincial de Gênes, en Italie, d’où sont partis les premiers fils de Don Bosco, venus ici. Je salue le Père Miguel Olaverri, Provincial de l’ATE. Et nous avons la joie d’avoir aujourd’hui parmi nous, l’un des fondateurs de cette œuvre, le Père Giovanni Bocchi, revenu lui aussi pour ces festivités. » Tous les regards se portent vers ce prêtre. Beaucoup se souviennent. Après des années de dur travail, le Père avait dû retourner, malade, dans son pays. Les applaudissements traversent la vaste esplanade.

La célébration commence. Des rites traditionnels ont repris ici toute leur valeur. La procession de l’évangéliaire qu’une jeune apporte sur son dos, en dansant toute courbée, n’est pas sans évoquer les plus beaux tableaux bibliques des « montées vers Jérusalem. » Autour d’elle, une bonne dizaine de danseuses aux robes chatoyantes la font progresser très lentement vers l’autel, dans le frémissement de grandes palmes vertes, et d’outils champêtres. Comme des bergers, deux jeunes hommes en aube ferment la marche et soulignent le rythme avec leur grand bâton.

Vincent qui vient d’être ordonné diacre en juin dernier reçoit le livre de la Parole que lui apporte cette procession. A lui de proclamer l’évangile de ce premier dimanche de l’Avent. Dans l’assemblée, tous sont attentifs. Vincent est d’Ebolowa. Il est l’un des trois premiers jeunes salésiens, fruits de ces 20 premières années d’apostolat de Don Bosco. Son ami Roland, lui, est dans la foule, tournant la « vidéo du souvenir ». Quant à Benoit, l’aîné des trois, il a envoyé ses vœux depuis Port-Gentil, au Gabon, où, jeune prêtre, il est déjà en mission.


Les offrandes d’un peuple généreux


Mgr le Nonce se plait dans son homélie à souligner ses attaches depuis sa petite enfance avec le monde salésien, et, en ce premier dimanche de l’Avent, à souhaiter à l’assemblée « une bonne année liturgique dans la générosité et la foi. » A en juger par l’offrande qui suit, cet appel est profondément entendu. Après la quête traditionnelle en espèces, arrive le long cortège des nombreux groupes de paroissiens, puis celui des délégations de la trentaine de villages où les salésiens ont établi des communautés chrétiennes. Au rythme des tam-tam, « débarquent » devant l’autel, dans un joyeux brouhaha, portés sur les têtes ou à dos d’hommes, les régimes de bananes, les plateaux de tomates, les sacs de riz, les bâtons de manioc, les hottes de maïs. Les animaux aussi sont de la partie : poules, coqs, et chèvres mêlent bientôt leurs piaillements dans ce sanctuaire de plein air, transformée pour l’instant en joyeuse place de marché. Des artisans font leur entrée. Fauteuils et chaises particulièrement décorés reçoivent les cahiers, dessins et livres des écoliers qui arrivent à leur suite. Le monde rural des hameaux camerounais sait aussi que son travail prépare déjà le Royaume. Sa foi s’exprime dans cet apport coloré et bruyant. Mgr accueille personnellement toutes et tous.

La liturgie se poursuit. Moment particulier de recueillement à l’évocation des défunts. Deux des premiers missionnaires ont donné leur vie pour la jeune implantation. Beaucoup se souviennent de Paolo d’Alessandro, et de Giovanni Rizzato. Vers la fin de la messe, Mme la doyenne de la paroisse remercie Mgr le Nonce d’être venu. Insistante, et avec beaucoup d’assurance, elle lui demande de « faire vite » pour donner à Ebolowa son nouvel évêque dont la nomination est attendue depuis avril 2002. Mgr la reçoit, très souriant. L’Eucharistie se termine. Le Père Giovanni Bocchi, l’un des deux premiers salésiens venus en 1983 pour fonder cette œuvre est assailli par ses « anciennes et anciens » et harcelé par les journalistes : « Rendons grâces à Dieu, répond-il simplement. C’est Lui qui a fondé ! Il continue de nous bénir. Il y a aujourd’hui treize jeunes d’Ebolowa qui ont commencé leur cheminement dans la Congrégation de Don Bosco ! »



Jean- Baptiste BERAUD



ILS NOUS ONT DIT


5 MONSIEUR LE GOUVERNEUR

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Vous êtes venu à cette Fête ?. Que représentait-elle pour vous ?

L’importance pour moi de venir ici est double. Comme homme et fils de Dieu, je suis venu partager la grâce que Dieu, a bien voulu faire à ses enfants, dans cette communauté. Il y a suscité cette action depuis 20 ans par la Congrégation des salésiens. Par ailleurs, en temps que fonctionnaires de l’Etat du Cameroun, nous avons des responsabilités. Nous sommes venus parce que, entre l’Eglise installée au Cameroun et l’Etat, il existe des relations de collaboration. L’Eglise encadre les populations, et c’est également la mission de l’Etat. Lorsqu’il y a un regroupement qui a pour but de galvaniser le sens de la communauté, le représentant de l’Etat s’y trouve parfaitement à sa place.


MONSIEUR LE PREFET


Les raisons de votre présence aujourd’hui, Monsieur le Préfet ?

Je tenais à venir, d’abord par devoir. Mon devoir est d’être au service de toutes les populations, de toutes les confessions religieuses. Ensuite, je suis venu pour encourager particulièrebment l’œuvre que les salésiens accomplissent ici à Ebolowa, en faveur des populations catholiques et de celles qui ne le sont pas. Ils réalisent une présence spirituelle, et un encadrement des jeunes, afin de les préparer à devenir des professioinnels compétents. Ils les préparent aux métiers de la menuiserie, de la mécanique, et de l’informatique. Comme gouvernement, nous sommes très conscients de cette contribution au développement local, à la préparation de l’avenir de ces jeunes ainsi qu’à la lutte contre la pauvreté.


Le Père Giovanni BOCCHI, sdb


Père Bocchi, on vous a présenté comme « le » fondateur de cette œuvre d’Ebolowa. Vos souvenirs ?

Je ne dirais pas fondateur, mais bâtisseur. Le fondateur, c’est Dieu. C’est Lui qui nous a mis sur terre. Oui, j’ai été le premier. Ce n’est pas ma faute. C’était ma chance. Le Seigneur m’a envoyé. Je suis venu et nous avons commencé. En ce temps-là, il y avait peu de monde dans notre œuvre. Maintenant, il y en a vraiment beaucoup. Je dois remercier le Seigneur, pour tous ceux que j’ai rencontrés ici. Ils m’ont accepté, ils m’ont vraiment aimé. Par exemple, la cuisinière était déjà au presbytère, lorsque nous sommes arrivés. Elle nous a accueillis et a été pour nous comme une maman.

Recueilli par JB BERAUD

Le Père Alberto LORENZELLI, Provincial de Gênes

( La Province de Gênes est celle d’où sont partis les premiers salésiens venus à Ebolowa )

Père, que souhaitez-vous nous dire à l'issue de cette fête des 20 ans à Ebolowa ?
Il y a 22 ans j'étais déjà venu ici au Cameroun. Je devais commencer l'œuvre d'Ebolowa avec le Père Bocchi, le Père Rizzato et le coadjuteur Giussepe de Marchi. Les choses se sont réalisées autrement. Puis d'autres sont venus et le résultat est là aujourd'hui : les 20 ans de la mission salésienne ! Je suis revenu, et j'ai retrouvé une communauté plus nombreuse, plus vivante, participative, qui démontre qu'un bon travail est fait par les salésiens. Au-delà de tout, je suis marqué par la reconnaissance des jeunes pour le service rendu.

A l'issue de votre tournée camerounaise, que direz-vous à vos confrères restés en Italie ?
Dès mon retour en Italie, j'inviterai les confrères salésiens à exprimer avec enthousiasme l'esprit missionnaire et le désir de la mission. Je soulignerai, par ailleurs, la nécessité de créer des communautés chrétiennes qui aiment et témoignent de leur foi, qui sentent comme don Bosco, que les jeunes sont le futur du monde et qu'il est beau de donner sa vie pour leur bien.


Don Angelo CAVIGLIA, sdb

Délégué pour l'Animation Missionnaire de la Province de Gênes


Que retenez-vous de cette fête des 20 ans à Ebolowa ?

Je voudrais souligner trois points. Tout d'abord je remarque que l'œuvre salésienne est reconnue ici sur le plan civil et social. Les jeunes et les adultes de la ville sont marqués par le travail qui y est fait. Ensuite, la fête nous a permis de vivre la communion, de la vivre en communauté provinciale. J'ai expérimenté l'importance de nous rencontrer entre frères, sans préjugés. Finalement, c'est le témoignage d'un Don Bosco vivant qui éclate au grand jour, notamment avec cette messe présidée ce matin par Mgr le Nonce Apostolique.


Le Père Valentino FAVARRO, sdb
Curé de la Paroisse Notre Dame de Fatima de Nko'ovos (Ebolowa)

Père, que pouvez-vous nous dire sur la présence de salésiens à Ebolowa 20 ans après ?
La présence des salésiens a changé beaucoup de choses. Nous avons introduit dans le travail paroissial un style propre lié à notre charisme. Dans cette perspective je voudrais souligner quatre points : le sens de l'accueil dans notre milieu, la sensibilité plus forte pour la pastorale des jeunes, l'attention portée à la pauvreté et à la maladie, le souci de l'emploi des jeunes.

Pouvez-vous nous préciser les secteurs les plus sensibles de votre apostolat ?

En dehors du travail pastoral ordinaire en paroisse, nous nous engageons dans des services à la prison, dans les hôpitaux et dans les quartiers. Sur le plan scolaire, les Sœurs

de « Rosa Venerini » et les salésiens parrainnent près de 1000 enfants, avec l'appui de quelques bienfaiteurs. L'autre pôle de sérieuse importance c'est le besoin de travail qu'éprouvent les jeunes. Dans ce sens une initiative a pris corps : le Centre Professionnel Don Bosco. Nous constatons que beaucoup de jeunes trouvent maintenant un emploi grâce à un métier appris à Don Bosco.



Mme Marguerite MINYA AFUBA

Présidente du Conseil Paroissial de Marie Auxiliatrice de Mimboman (Yaoundé)

Nous vivons une journée mémorable à Ebolowa aujourd'hui, comment ressentez-vous cette fête, madame ?

La fête est belle dans l'ensemble, malgré la pluie qui est tombée juste après la messe. Ce qui me fait chaud au cœur, c'est l'accueil qui nous a été réservé ici : pas de différence, mais plutôt, beaucoup de simplicité. Le sentiment qui m'habite maintenant c'est celui d'un devoir de reconnaissance : si nos frères nous ont manifesté leur amour aujourd'hui, pourquoi pas nous demain ?



Jean NGELEO,

aspirant salésien au Centre Professionnel Don Bosco d'Ebolowa.

Jean est camerounais originaire de la province de l'Extrême Nord. Il a 19 ans.


Comment ressens-tu cette fête salésienne d’Ebolowa ?

Je suis vraiment touché par la fête. N'étant qu'au début de mon cheminement dans la vie salésienne, ces moments de joie me motivent à m'engager pour les plus petits. Je me rends compte qu'il y a encore beaucoup à faire. Il revient à la génération des jeunes salésiens d'aujourd'hui de poursuivre l'œuvre commencée par les missionnaires.


As-tu un souhait pour l'avenir ?

J'ai remarqué qu'il n'y a pas eu une grande collaboration entre les jeunes du Centre Professionnel et ceux de la Paroisse. Je souhaite qu'il y ait plus de partage et de vie ensemble entre nous les jeunes. Je veux aussi formuler un rêve aujourd'hui pour ma région du Nord Cameroun. Il y a là-bas un grand nombre de jeunes. Ils sont confrontés à des problèmes de scolarisation et de pauvreté énormes. Sait-on jamais si les salésiens iront s'installer là-bas un jour!
Recueilli par Ignace-Privat FOUDA, sdb 1re année de théologie











A EBOLOWA, LES JEUNES AUSSI ONT PRIS LA PAROLE


- Nous sommes très contents pour la présence des salésiens à Ebolowa et la fête des 20 ans n'a pas manqué de marquer le caractère juvénile de la mission des salésiens ici.

- Nous admirons le travail d'évangélisation abattu par les salésiens sur la ville d'Ebolowa et surtout dans les villages et à la prison.

- En travaillant avec les salésiens, nous avons reçu une formation qui nous permet d'affronter n'importe quelle situation de la vie et au cours de ces 20 ans beaucoup de jeunes ont pu s'insérer dans la société grâce à l'esprit d'ouverture reçu chez Don Bosco.

- Même si les salésiens sont là depuis 20 ans, c'est au jour le jour que nous avons compris l'esprit dans lequel ils travaillent : nous remarquons alors qu'ils travaillent non seulement pour notre développement spirituel mais aussi sur le plan matériel, et pour notre préparation à la vie professionnelle.

- Nous encourageons les salésiens à continuer les œuvres de promotion et de développement comme ils l'ont prouvé depuis le début, voici 20 ans.


Recueilli par Pascal TUYISENGE, sdb, 3e année de théologie,



CONGO POINTE NOIRE

Au Centre des Jeunes Don Bosco, pour célébrer l’Immaculée Conception,

la Fête des Oratoires


Le Dimanche 7 décembre 2003, la Fête de l’Immaculée Conception a été célébrée au Centre des jeunes Don Bosco de Pointe Noire dans les oratoires ( patronages ). Le Centre des jeunes Don Bosco compte quatre oratoires : Don Bosco, Laura Vicuña, qui est chez les sœurs salésiennes, Dominique Savio et Michel Magon.

Tout commence le samedi 6 dans l’après-midi avec une exposition et une soirée culturelle préparées par des Ados. Pour marquer le début des festivités, à 16 heures une exposition des œuvres faites par les enfants est présentée au public. Son but est de montrer aux parents et aux paroissiens ce que les enfants apprennent dans les oratoires chaque dimanche et le savoir faire de leurs 80 jeunes animateurs.

Au même moment commence dans la Maison des Jeunes une grande soirée culturelle préparée aussi par les enfants. Cette soirée culturelle voit la participation des clubs du Centre des Jeunes. Le club de langues chante des chants en anglais et en espagnol. Participent aussi un groupe folklorique, des Yamboté et des Petits Chanteurs de Dominique Savio. Un jeu concours pour les ados couronne l’après midi.

Une jury composé des responsables de la paroisse choisit la meilleure exposition. L’oratoire Michel Magon remporte le premier prix. La journée se termine dans une ambiance oratorienne et fraternelle, dans la joie de Don Bosco. Signe que les jeunes veulent vivre la sainteté au quotidien.

Le Dimanche 7 Décembre 2003, chaque oratoire célèbre sa fête à sa manière, entouré de quelques responsables du Centre des jeunes. L’oratoire Michel Magon dispute un match de foot avec une équipe du quartier Tchimbambouka avant les activités culturelles. L’oratoire Don Bosco organise après les jeux un grand repas communautaire. L’oratoire Laura Vicuna passe la fête à Matombi, à 20km de Pointe Noire, au bord de l’océan atlantique.

L’oratoire Dominique Savio organise après les jeux un grand repas communautaire.

Les enfants sont rentrés joyeux avec un cadeau à la main en chantant « chez nous Marie est Reine. »

Marland et Laure, Club de Presse


Au Centre de Formation Professionnelle Don Bosco,

ils fêtent l’Immaculée

par une messe d’action de grâce


Ce lundi 8 Décembre à 18h00 les élèves et encadreurs du Centre de Formation Professionnelle Don Bosco célèbrent la solennité de l’Immaculée Conception par une messe dite par le Père Miguel Olaverri, Provincial salésien de l’A T E.

Il a à ses côtés le Père Vincent Munshya, Directeur du Centre.

Dans son homélie le Père Miguel montre aux jeunes l’importance de Marie dans la vie

de Don Bosco et aujourd’hui dans celle de tout chrétien, particulièrement pour les jeunes qui fréquentent une maison salésienne de formation. Le Père Miguel insiste aussi sur la conduite que doit mener chaque jeune pour plaire à Dieu.

A la fin de la messe le Père Vincent présente au Provincial les encadreurs du Centre qui travaillent pour l’éducation des jeunes.

Avant la messe tous les élèves et encadreurs ont participé à un apéritif, un vrai moment de partage et de joie

Marland Z.,Club de Presse

TCHAD

N’Djamena installe son nouvel Archevêque


Monseigneur Charles Vandame se retire et Monseigneur Mathias Ngartéri lui succède. Les salésiens connaissent bien l’un et l’autre. Mgr Vandame, Jésuite français, a accompagné pas à pas la première équipe des fils de Don Bosco qu’il avait accueilli. Mgr Ngartéri, tchadien, aime à rappeler   « J‘ai eu la joie d’inviter les salésiens à Sarh ». Il était à l’époque évêque de cette ville.

Deux « correspondants » de N’Djamena nous ont adressé un reportage sur cet événement. Pour ne pas répéter les mêmes détails, nous citons pour chacun quelques passages de leur « papier », et nous les invitons à se concerter à l’avenir.


Dimanche 7 décembre 2003, anniversaire de la consécration de la Cathédrale Notre-Dame de la Paix, une seule célébration a lieu dans tout l’Archidiocèse de N’Djaména. La communauté chrétienne est en fête. Le premier Évêque métropolitain tchadien de l’histoire du pays et de l’Église catholique est installé.

Charles Vandame, prêtre jésuite et aujourd’hui évêque émérite, a servi ce diocèse durant vingt deux ans. Il se remettra demain à la disposition du Père Supérieur des Jésuites d’Afrique occidentale, Supérieur qu’il a par ailleurs formé au Noviciat.

Pendant six heures, la cérémonie d’installation et l’Eucharistie ont donné aux chrétiens et aux autorités présentes l’occasion d’exprimer leur gratitude au Seigneur pour tous ses bienfaits, et de prier pour certains problèmes qui demeurent : les questions des regroupements ethniques en lieu et place des communautés ecclésiales de base (C.E.B) ; la criminalité qui a déjà fait des meurtres, et l’épineuse question du pétrole.

Paul II Clark TEGUE, postulant

Des écrans ont été installés autour de la Cathédrale pour permettre à tous de participer à la célébration. Sont présents les plus hautes autorités du pays, ainsi que les responsables des églises protestantes et les représentants de l’Islam. Le nonce Mgr Chennote lit le mandat apostolique, et bénit le pallium. Le nouvel Archevêque dans l’homélie interpelle tous les tchadiens à œuvrer au delà de toute considération de religion, d’ethnie, de région, pour la paix. Il a choisi comme thème : «Le Christ est le chemin, la vérité et la vie »

Pour témoigner de leur attachement au nouvel Archevêque, les différentes congrégations religieuses du diocèse passent tour à tour devant lui et lui expriment leur engagement. Le Père Natalino, responsable de la communauté salésienne de N’Djamèna remercie Mgr Vandame et salue le nouveau pasteur : «Mgr Vandame nous a appelé pour servir les jeunes du diocèse. Nous avons accepté avec joie, car c’est notre charisme… A Mgr Mathias, nous redisons notre engagement. Aidez-nous pour être davantage signes et porteurs de l’amour de Dieu aux jeunes. Vous nous voyez disposés à servir les jeunes et l’Eglise. Nous sommes heureux de travailler avec vous sur notre paroisse et sur notre Centre de jeunes »

Patrice, président du Conseil du Centre.



PAROLES D’EVEQUE CONTRE LA CORRUPTION

« Au cours de la cérémonie, Mgr Matthias Ngartéri …a insisté sur l’engagement de l’Eglise dans la vie publique et contre la corruption. « Le fonctionnaire qui exige un pourcentage glorifie-t-il Dieu quand il pénalise une famille, voire des populations entières ? » s’est-il interrogé. ( La CROIX, Jeudi 11 décembre 2003 )

EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF


YAOUNDE : A la Cite Marie Dominique, la Cep a l'heure de la globalisation

Le dimanche 23 novembre 2003, la Communauté éducative et pastorale de la Cité Marie Dominique s'est réunie pour une session de formation et de réflexion.

Le thème central était : Globalisation : quel défi pour nous ?

L'intérêt des participants pour ce thème s’est manifesté aussi bien dans l'attention prêtée à l'exposé audio-visuel de Sr Laura (Fma) que dans les débats en groupes qui ont suivi.

Par son caractère hétérogène, où se côtoyaient jeunes de la Cité, enseignants, élèves, parents, salésiennes et salésiens ( Paul et Pascal ), la totalité des participants a manifesté sa volonté de poursuivre cette réflexion. L'eucharistie présidée par le P.Francis Gatterre fut l'occasion d'action de grâces pour cette rencontre et pour la clôture de cette matinée fructueuse.

Pascal TUYISENGE, Sdb


ROME : Alphonse Owoudou met @te.media sur le net

Le 30 novembre 2003, Alphonse nous écrit de Rome, où il étudie à l’UPS :

«  Je viens de mettre à jour l'espace web réservé à Ate Media dans mon site internet. Pour accéder, il suffit de cliquer sur ce lien :

http://owoudou.homily-service.net/atemedia.htm


CHILI : Nouvel Evêque Salésien 

Le 25 novembre 2003, Jean-Paul II a nommé le RP Hector Vargas Bastidas, sdb, Vicaire Provincial de la Province chilienne des Salésiens, Evêque d’Arica, au Chili. Sa nomination porte à trois le nombre des évêques salésiens au Chili, avec Mgr Tomas Gonzalez, évêque de Punta Arenas, et Mgr Riccardo Ezzati, auxiliaire de Santiago


Janvier 2004 : JOYEUX ANNIVERSAIRE


01 Pierre CHOPIN

02 Bienvenido GARCIA

07 Francisco MORO MBA

13 Juan NVE

15 Ignace FOUDA

16 Gilles Marcel DELALANDE



16 Giorgio GALLINA

20 Guy OLLIVRY

20 Fabien LIJOT

20 Frédéric MBAYANI

22 Antonio MUÑOZ

25 Vincent MUNSHYA






Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa.

Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr




Pour notre prochain numéro de février 2004,

adressez-nous vos articles avant le 15 janvier 2004


( Les textes qui nous arriveraient après le 15 janvier

ne pourront pas être publiés dans ce numéro.

Ils devront attendre celui de mars 2004 )

Faites–les parvenir à Père Jean-Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé, ( Cameroun )

ans.yde@refinedct.net


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.




@te.media

Salésiens de « Don Bosco » Direction : Miguel OLAVERRI

Maison Provinciale Administration : Agustin HERNANDEZ

B.P 1607 Rédacteur en chef :Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39

Equipe de Rédaction :

Ignace –Privat FOUDA

Pierre Célestin ONA ZUE,

Roland MINTSA,

Pascal YUIYSENGE

Edition espagnole : José Antonio VEGA


JOYEUse

ET BONNE Annee 2004

INVITATION INVITATION INVITATION INVITATION INVITATION

Dans le cadre du 30e anniversaire du coup d’Etat du Chili le 11 septembre 1973,

le Père Jean-Baptiste Beraud, sdb, présentera son livre :

« Des Chrétiens face à la Dictature – Chili, 1970-1988 »,

au Centre Culturel Français de Yaoundé ( Cameroun )


MARDI 20 JANVIER 2004 A 17H 30 AU CCF ENTREE LIBRE

« Des Chrétiens face à la Dictature – Chili 1970-1988 » ( JB BERAUD, sdb - Préface de Noël COPIN )

Eds du CERF ( Paris ) - Décembre 1999 – 450 pages


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